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#rue de la herse
philoursmars · 4 months
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J'interromps momentanément ma série marseillaise de fin d'année 2023-14...pour ces quelques photos de l'épisode de neige sur Douai, il y a 3 jours (le 17 / 01 donc).
Ici, les bords de la Scarpe et ma courette.
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Un policier caché derrière une poubelle lance subitement une herse sur la route pour essayer d’arrêter un motard dans une rue de Londres, en Angleterre. Malheureusement pour lui, le motard a le réflexe de s’arrêter et réussit à prendre la fuite en faisant demi-tour sur un trottoir
May 3 2022
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #519 ~ UN PARFUM DE CULPABILITE (juin 846) Claus Emmerich
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le  personnage   le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le   plus fort de    l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur   ?   Qu'est-ce   qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en   devoir de   répondre à ces questions en vous livrant ma  propre vision   de sa vie, de   ses pensées, des épreuves qu'il a  traversées, ainsi que   celles des   personnes qui l'ont côtoyé, aimé,  admiré, craint,   détesté. Si   j'essaie le plus possible de respecter le canon,   quelques libertés    seront prises sur les aspects de sa vie les plus   flous. Quelques    personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Il n'y a pas un bruit autour de moi. De l'autre côté de la vitre, je regarde les gens passer dans la rue, insouciants et pressés, tandis que je reste là, assis - non, rivé à ce fauteuil - me sentant totalement séparé d'eux pour toujours. Mes yeux ne peuvent s'empêcher de se fixer sur les pieds agiles, les jambes musclées, en imaginant toute cette merveille d'ingénierie qui compose le corps humain...
Ma main se crispe sur ma cuisse, mais je ne peux me résoudre à baisser les yeux. On m'a parlé de douleur fantôme, mais je ne dois pas correspondre aux statistiques. Je ne sens plus rien du tout à cet endroit, dans cette zone vide de mon pantalon qu'on a laissé tomber au lieu de l'agrafer. Comme si cela pouvait me faire du bien... Je ne sens absolument rien, comme s'il n'y avait jamais rien eu là. Et c'est cela qui me fait souffrir. J'aurais voulu avoir mal, sentir ma chair lacérée, mes muscles déchirés, juste pour pouvoir dire que je n'ai pas toujours été un infirme. J'aimerais la douleur physique pour qu'elle cesse d'être dans mon cerveau...
Je me souviens à peine de notre retour. Juste des cahots de la route sous ma tête. La voix du caporal-chef donnant des ordres... Le bruit de la herse qui s'ouvre. L'odeur des draps propres de l'hôpital de Trost... Mon coeur battait fort quand j'ai repris connaissance. La première chose que j'ai vue, c'est Nadja transportée sur un brancard. Elle avait les yeux ouverts et je l'ai appelée. Aucune réponse... Je me fichais de mon état. Je voulais juste savoir si elle allait bien. On ne m'a rien dit...
Quand le médecin m'a annoncé que j'avais eu de la chance, que mes camarades avaient fait les choses au mieux pour m'éviter la gangrène, j'ai eu envie de rire. Je pensais "qu'est-ce qui pourrait être pire que ça ?" J'ai failli m'évanouir de nouveau en comprenant que je n'avais plus qu'une jambe. Le temps s'est arrêté, je me suis dit que je rêvais, que cela ne pouvait pas être vrai... Que je devais être mort dans l'estomac de ce titan et que tout était faux. Je l'ai cru pendant un moment. Et puis mes parents sont venus.
En les voyant, un choc brutal m'a ramené à la réalité. Les larmes de ma mère étaient réelles, le visage défait de mon père ne l'était pas moins... Tout ceci avait eu lieu, pour de vrai. J'étais devenu un infirme. Je me suis recroquevillé sur moi-même dans mon lit, et j'ai pleuré. Discrètement, après qu'ils soient partis. Ils m'ont dit en reniflant que le courrier du bataillon les assurait que j'aurais une pension confortable, qui m'assurerait un train de vie jusqu'à ma mort. Je n'ai rien compris de tout ça. Tout ce que je voulais, c'était retourner dans mon régiment...
Je ressasse tout ça dans ma tête encore aujourd'hui. Je n'ai rien d'autre à faire de toute façon. On ne m'a pas laissé voir Nadja... Aucun de mes camarades n'est venu me voir. Cela ne fait qu'une semaine, mais tout de même... Ils... ils devraient venir ! Je dois leur parler, je veux qu'ils m'expliquent ce qui se passe ! Je suis un explorateur ! Je suis pas fait pour rester là à compter les passants !
Je suis en train de me chauffer tout seul, dans ma petite chambre, quand j'entends la porte grincer. Avide de voir quelqu'un, je me retourne sur mon fauteuil et fixe l'entrée. Une petite silhouette dans un long manteau militaire se glisse dans la pièce. Elle a un bouquet de fleurs dans les mains. C'est mon supérieur. Celui qui m'a "sauvé la vie"... Celui que j'ai toujours admiré et espéré égaler un jour...
Je me sens si nul et stupide face à lui, là...
Il se dirige vers moi sans un mot, pose le bouquet sur mes genoux et sa main sur mon épaule. Je sens sa compassion traverser ma chair et mes os, et j'aurais aimé avoir envie de lui sourire, de lui serrer la main, de lui dire "merci"... Mais je ne peux pas. Je suis trop en colère. Je resserre mes doigts sur les tiges des fleurs fraîches, au risque de les briser... Je ne sais pas de quelles fleurs il s'agit ; elles sont blanches, c'est tout ce que je peux dire. Mon monde entier est blanc depuis une semaine... Des draps blancs, des bandages blancs, des uniformes blancs... Cette couleur est celle de la mort et des cimetières. Bordel, je suis pas encore mort !
J'essaie de me lever, et fais tomber les fleurs par terre. Je me penche pour les ramasser mais j'ai pas encore appris à retrouver mon équilibre. Je chute presque de mon fauteuil et c'est le caporal-chef qui me retient et me fait rassoir. Il rassemble lui-même les fleures éparses pendant que je le regarde, impuissant. Tandis qu'il se redresse pour poser le tout sur mon lit, j'attrape une tige au passage et la garde entre mes doigts. Je la fais rouler sous mon pouce, en espérant que cela puisse me détendre.
Il commence par me dire que l'escouade me passe le bonjour, puis demande comment je vais, et il n'y a aucun sarcasme dans sa voix. J'ai bien envie de lui répondre que je me porte comme un charme, mais je n'aurais pas pu m'empêcher de crier. Alors je réponds évasivement, et surtout que j'ai hâte de retourner au QGR. Il laisse le silence s'installer. Je ne veux pas qu'il réponde... Je suis terrorisé parce ce qu'il pourrait me dire... Cela rendra tout définitivement réel, quand il ouvrira la bouche pour parler...
Il répond qu'il est inenvisageable que je continue de servir dans le bataillon. Mon état ne me donne accès à aucun poste. Que l'Etat m'allouera une retraite méritée qui me permettra de... aaah... pitié, arrêtez ça...
Il cesse de parler et attend à son tour que je m'exprime. Sa main masse mon épaule de façon réconfortante, mais je n'y trouve aucun réconfort. Vous me dites que... je suis renvoyé, plus bon à rien ? Me renvoyez pas... Je veux rester à vos côtés, à tous ! Je peux pas laisser tomber comme ça ! Il murmure que c'est inutile, qu'il faut se montrer réaliste, et que je ferais mieux de penser à moi désormais... Penser à moi ? Comme vous l'avez fait ce jour-là ?
J'ai haussé la voix. Pourquoi ? Je veux qu'il s'excuse ? Qu'il m'explique pourquoi il a fait ça ? Je sens toute l'injustice que ces questions portent en elles... Mais je n'ai que lui pour passer ma rage ! Et il l'encaissera, je le sais ! Après tout, c'est de sa faute si...
Il me dit qu'il n'a pensé qu'à nous ramener en vie, que c'était son devoir en tant que chef d'escouade, et qu'il ne regrette pas de m'avoir sauvé. Haha, vous êtes sûr ? A quoi je ressemble, maintenant ? A un handicapé sur lequel vous allez vous apitoyer ? Vous allez me tapoter la tête en continuant de dire "tout va bien se passer, mon petit" ? J'ai pas besoin de votre pitié ! Je veux pas qu'on me traite comme un demi-homme ! Je suis un soldat !
Il murmure que même les soldats doivent se reposer un jour. Un jour ? J'avais pas choisi ce jour ! Que vais-je faire de ma vie ? Je me fous de l'argent de l'Etat ! Ca me rendra pas ma jambe ! Vous pensez avoir fait une bonne action ? Vous pensez que je vais vous remercier ? Il continue sur le même ton et répond que je peux lui dire ce qui me plaira, ce qui me soulagera, quoi qu'il me passe par la tête. Alors je me lâche.
Ca sert à quoi de continuer à vivre dans cet état ? Avec ce corps mutilé ? Je n'ai même pas vingt ans... et ma vie est déjà finie ! Vous savez pas ce que je ressens ! Ce que ça fait de vivre sans cette partie de soi qu'on a depuis sa naissance ? Je me sens inutile ! Je n'ai plus d'avenir ! Aucun métier possible, aucune femme ne voudra de moi... Je serais un poids pour tout le monde, même pour mes vieux parents, alors que c'était à moi de les soutenir ! Je n'existe plus. Je ne sers plus à rien...
Il rétorque que tant que je vis, je peux trouver une raison de continuer. Haha ! Il y a si peu de temps, je vous enviais. Votre force, votre renommée... Mais en fait, je vous envie pas du tout. Je vous plains. Vous avez l'impression de devoir sauver tout le monde, parce que votre force vous y contraint. Mais vous avez tort. Vous pouvez pas sauver tout le monde. Vous devriez même pas essayer, car vous brisez des vies encore plus cruellement...
Ouais... vous auriez du me laisser crever. Je serais pas là à souffrir le martyr. Ce serait déjà fini, et j'aurais une belle tombe immaculée dans le cimetière à côté de tous les autres. Vous pourriez vous y recueillir et y trouver la paix. Au lieu de ça, vous n'avez gagné que ma haine. Vous devrez l'accepter et la supporter. Comme moi j'accepterai et supporterai votre décision de me garder en vie. Mon existence relève de votre choix. Quoiqu'il arrive dorénavant pour moi, vous en serez responsable.
Je ne lui jette pas un seul regard. La violence que je lui ai balancée me fait du mal soudain. Les larmes me montent aux yeux, mais je ne pleurerais pas devant lui. Vous savez, je vous aimais... Malgré votre sévérité et votre caractère impossible, vous étiez presque comme un père pour moi. Je dois accepter que c'est ce père qui m'a mis dans ce fauteuil et vivre avec ça. Ce sera peut-être même plus dur pour moi que pour vous. Après tout, vous êtes le meilleur soldat de l'armée humaine ? Un vrai roc !
Il répond simplement que le bataillon est fier de m'avoir compté dans ses rangs et que tous les explorateurs me remercient pour mon courage et ma force. Que je lui manquerais, à lui, à eux tous... Il ne dit pas un mot de plus et j'entends le bruit de ses pas décroître dans la pièce, puis la porte se refermer. Je penche le visage sur la fleur et respire son parfum. Elle sent si bon...
Les larmes se libèrent enfin ; et je réalise alors que je ne reverrais jamais le caporal Livaï.
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corydonw · 4 years
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                                              VOYAGE INITIATIQUE
“  Je me tiens sur le seuil de la vie et de la mort des yeux baissés les mains vides, Et la mer dont j'entends le bruit est une mer qui ne rend jamais ses noyés, Et l'on va disperser mon âme après moi vendre à l'encan mes rêves broyés, Voilà déjà que mes paroles sèchent comme une feuille à ma lèvre humide, J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon cœur quatre fois y battre, Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant, Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ, Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre, J'ai choisi de donner à mes vers cette envergure de crucifixion, Et qu'en tombe au hasard la chance n'importe où sur moi le couteau des césures, Il me faut bien à la fin des fins atteindre une mesure à ma démesure, Pour à la taille de la réalité faire un manteau de mes fictions, Cette vie aura passé comme un grand château triste que tous les vents traversent, Les courants d'air claquent les portes et pourtant aucune chambre n'est fermée, Il s'y assied des inconnus pauvres et las qui sait pourquoi certains armés, Les herbes ont poussé dans les fossés si bien qu'on n'en peut plus baisser la herse, Dans cette demeure en tout cas ancien ou nouveau nous ne sommes pas chez nous, Personnes à coup sûr ne sait ce qui le mène ici tout peut-être n'est qu'un songe, Certains ont froid d'autres ont faim la plupart des gens ont un secret qui les ronge, De temps en temps passe des rois sans visage, On se met devant eux à genoux, Quand j'étais jeune on me racontait que bientôt viendrait la victoire des anges, Ah comme j'y ai cru comme j'y ai cru puis voilà que je suis devenu vieux, Le temps des jeunes gens leur est une mèche toujours retombant dans les yeux, Et ce qu'il en reste aux vieillards est trop lourd et trop court que pour eux le vent change, Ils s'interrogent sur l'essentiel sur ce qui vaut encore qu'on s'y voue, Ils voient le peu qu'ils ont fait parcourant ce chantier monstrueux qu'ils abandonnent, L'ombre préférée à la proie ô pauvres gens l'avenir qui n'est à personne, Petits qui jouez dans la rue enfants quelle pitié sans bornes j'ai de vous, Je vois tout ce que vous avez devant vous de malheur de sang de lassitude, Vous n'aurez rien appris de nos illusions rien de nos faux pas compris, Nous ne vous aurons à rien servi vous devrez à votre tour payer le prix, Je vois se plier votre épaule, À votre front je vois le pli des habitudes, Bien sûr bien sûr vous me direz que c'est toujours comme cela mais justement, Songez à tous ceux qui mirent leurs doigts vivants leurs mains de chair dans l'engrenage, Pour que cela change et songez à ceux qui ne discutaient même pas leur cage, Est - ce qu'on peut avoir le droit au désespoir le droit de s'arrêter un moment, Et vienne un jour quand vous aurez sur vous le soleil insensé de la victoire, Rappelez vous que nous avons aussi connu cela que d'autres sont montés, Arracher le drapeau de servitude à l'Acropole et qu'on les a jetés, Eux et leur gloire encore haletants dans la fosse commune de l'histoire, Songez qu'on n'arrête jamais de se battre et qu'avoir vaincu n'est trois fois rien, Et que tout est remis en cause du moment que l'homme de l'homme est comptable, Nous avons vu faire de grandes choses mais il y en eut d'épouvantables, Car il n'est pas toujours facile de savoir où est le mal où est le bien, Vous passerez par où nous passâmes naguère en vous je lis à livre ouvert, J'entends ce cœur qui bat en vous comme un cœur me semble-t-il en moi battait, Vous l'userez je sais comment et comment cette chose en vous s'éteint se tait, Comment l'automne se défarde et le silence autour d'une rose d'hiver, Je ne dis pas cela pour démoraliser, Il faut regarder le néant, En face pour savoir en triompher, Le chant n’est pas moins beau quand il décline, Il faut savoir ailleurs l'entendre qui renaît comme l'écho dans les collines, Nous ne sommes pas seuls au monde à chanter et le drame est l'ensemble des chants, Le drame il faut savoir y tenir sa partie et même qu'une voix se taise, Sachez le toujours le chœur profond reprend la phrase interrompue, Du moment que jusqu'au bout de lui même le chanteur a fait ce qu'il a pu, Qu'importe si chemin faisant vous allez m'abandonner comme une hypothèse, Je vous laisse à mon tour comme le danseur qui se lève une dernière fois, Ne lui reprochez pas dans ses yeux s'il trahit déjà ce qu'il porte en lui d'ombre, Je ne peux plus vous faire d'autres cadeaux que ceux de cette lumière sombre, Homme de demain soufflez sur les charbons, À Vous de dire ce que je vois ” ( “ Épilogue " Louis Aragon – Les poètes – 1960 )  
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vg11k · 6 years
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Resurrection - ch10
Les destructions qu’avait subies la cité étaient encore plus importantes que celles décrites par les rumeurs. Les bâtiments étaient éventrés. Des cadavres en état de décomposition ponctuaient chaque rue, festin d’animaux charognards qui ne fuyaient pas sa présence. Et partout, cette odeur de soufre la prenait à la gorge, faisait peser la sensation permanente d’être dans l’antre du démon lui-même. La cité était moins que l’ombre de ce qu’elle avait été. Elle était véritablement damnée. Et lorsqu’elle tournait son regard vers l’Est, les vapeurs et hurlements d’agonies ne laissaient rien présager de bon…
Finalement, elle déboucha sur la rive du Stir et put revoir cette ile qu’elle n’avait contemplée depuis son départ. A cette vision son cœur se resserra. De nombreuses fumées sortaient de plusieurs ouvertures et pour ce qu’elle voyait, pas un des si beaux vitraux ne subsistaient. L’abbaye autrefois si fièrement dressée sur le monticule de roche semblait voûté sous les coups de boutoirs qu’avait subis Mordheim.
Le pont également était endommagé. Un pilier de soutènement c’était effondré et plusieurs sections entières de pavées avaient dégringolées dans l’abîme grondant, une trentaine de mètres plus bas. Aucun charriot ou même monture ne pourrait plus le traverser, mais pour un individu à pied, c’était encore chose possible. Elle sauta plusieurs précipices sans vraiment penser aux flots n’attendant qu’elle, puis enjamba une carriole renversée en travers de l’allée, criblée de flèches. Ici et là gisaient les corps des assaillants. La puanteur de leurs dépouilles la prenait à la gorge. Mais elle n’avait d’yeux que pour l’édifice. Plusieurs tours défiaient encore les cieux tandis que les autres n’étaient plus qu’amas de gravats. Le cœur de l’abbaye, une solide forteresse, semblait avoir mieux résisté au souffle de la catastrophe. Toutefois, c’était de ses fenêtres et balcons que s’échappait l’épaisse fumée noire qu’elle avait vu de si loin.
Rapidement, elle contourna un tas de charognes et passa sous la herse d’acier éventrée avant de pénétrer dans la cour intérieure. Plusieurs corbeaux fuirent son approche en croassant péniblement. Il n’y avait nulle écurie à l’Abbaye du Roc. Les sœurs n’utilisaient pas de chevaux. Autrefois, les auberges proches se faisaient une joie de garder les montures des pèlerins. Elle traversa l’espace à ciel ouvert, le sable rougeâtre crissant sous ses bottes renforcées, puis posa la main sur le bois de la porte principale. Les souvenirs de son arrivée étant encore jeune fille, comme de son départ en furie il y a quelques années, lui revinrent à la figure avec la force d’un coup de tonnerre. Les épaules crispées, elle ne put que serrer les poings à s’en rendre les phalanges douloureuses sans réussir à retenir ses sanglots. Mais l’instant de faiblesse passa rapidement. Elle essuya ses yeux embués d’un revers et après un regard vers le ciel, se glissa dans la brèche taillée à coups de hache dans le bois renforcé.
A l’intérieur tout n’était que cendres et puanteur de la décomposition. Des cadavres, humains pour certains et pas totalement pour d’autres, ponctuaient régulièrement ses pas. Les tentures finement brodées par ses ainées avaient été décrochées, déchirées et maculées d’humeurs nauséabondes. Le mobilier était renversé en travers des couloirs, fracassé pour la majorité. Les étagères qui n’avaient pas été mises à bas étaient grandes ouvertes, plusieurs successions de pilleurs ayant déjà fait leurs offices. Elle ne s’arrêta pas là et alla droit à la chapelle principale. Elle ne courrait pas mais marchait calmement, telle une condamnée se dirigeant à la potence.
La porte en chêne massif pendait lamentablement sur ses gonds et grinça lorsque la femme entra. L’ampleur du cauchemar s’offrit à elle. Elle avait finalement retrouvé ses sœurs, mais n’y trouva nulle joie. Nul réconfort. Seulement la mort.
Elle renifla bruyamment en abaissant sa capuche blanche, maintenant tachée par la suie. Ses cheveux bruns tombèrent en cascade sur ses épaules alors qu’elle s’avançait dans la nef centrale. Elle passa entre les bancs renversés et enjamba l’un des lustres écrasés. Le marteau à sa hanche produisit une note grave en toquant sur l’une des barres de métal, la faisant frissonner. Mais elle s’arrêta avant le chœur. Une épaisse flaque de sang reposait devant ses pieds. Elle releva lentement les yeux et poussa un hoquet de surprise. C’est en se cachant la bouche de ses deux mains qu’elle identifia sa sœur, pendue au lustre par des fers plantés dans ses mollets. L’augure était facilement reconnaissable à son crâne rasé à l’exception d’une unique natte par laquelle gouttait son sang. La pauvre femme, aveugle, avait l’ensemble du corps écarlate.
Contournant la tâche coagulée sur le sol, la nouvelle venue continua en avant d’un pas de moins en moins assuré. Gravir les quelques marches du chœur fut une nouvelle épreuve. Ses semelles lui semblaient de plomb et collaient à la pierre poisseuse. Et lorsqu’elle y parvint, ce fut pour s’écrouler au pied de l’autel, hurlant sa souffrance et laissant éclater des sanglots trop longtemps retenus.
La matriarche était allongée sur l’autel couvert de sang séché. Ses habits avaient été arrachés et elle portait les traces de milles sévices. La survivante tenta de ne pas ciller, mais elle ne put contempler l’horreur une seconde de plus. Par Sigmar, la pauvre femme avait les yeux crevés et était bâillonnée avec ses propres entrailles !
Les joues ruisselantes de larmes, elle resta à genoux, n’ayant cure de ses habits qui virèrent écarlates. Devant elle, tout aussi souillées que leur guide spirituel, ses sœurs la contemplaient. Pour celles qui avaient encore leurs yeux, voire leurs têtes. Novices, Sœurs et Sœurs supérieures. Toutes avaient été crucifiées dans la chapelle, formant un arc-de-cercle de plusieurs rangs autour de l’autel. Chacune d’entre elle présentait des tortures plus abominables que ses voisines. Plus d’une quarantaine de corps avaient été abandonnés aux oiseaux charognards qui avaient pénétrés par les vitraux éclatés.
Je vous vengerais… murmura-t-elle entre deux sanglots. Je vous en fais la promesse mes sœurs, vos tourments ne resteront pas impunis !
Prononçant ces serments, elle se redressa. Lentement. Puis hurla à plein poumons sa douleur et sa colère. L’écho de sa détresse, amplifié par le cœur de l’abbaye, résonna jusque sur les quais du fleuve.
*
Son regard écarlate luisait dans les ténèbres. D’un pas assuré, il progressait parmi les ombres. Jamais il n’avait arpenté ces étroits couloirs, mais il savait quelle direction prendre. Skrash n’était plus très loin. Quelques minutes plus tard, il se tenait au-dessus du corps mutilé de la bête à fourrure.
Qu’est-ce que c’est que ça, renifla l’humain en arrivant quelques instants plus tard.
Levant la torche un peu plus haut, Jack éclaira la dépouille du skaven.
Un rat ! cracha-t-il en faisant un pas en arrière. Vous m’avez amené jusqu’ici pour…
Un ssserviteur, coupa Mandrak en lui jetant un regard glacial.
Son ton n’admettait aucune réplique. Et le monte-en-l’air se garda bien d’ajouter un commentaire. Il garda le silence, se contentant d’attendre la suite des évènements. Ce monstre l’avait facilement vaincu en combat singulier. Il réalisait maintenant que le mort-vivant n’avait fait que jouer avec lui comme un chat avec une souris. Et cette pauvre femme avait fait les frais de son impuissance. Eponine…
Il se força à rester calme et ne rien laisser paraître. Mandrak avait fait bien plus que lui enrouler l’écharpe autour du cou pour endiguer l’hémorragie, manquant au passage de l’étrangler. Il lui avait laissé ses dagues et lames-matraques. Ce démon aux crocs acérés étudiait l’éboulis derrière le cadavre du rat avec une curiosité innocente. Et pourtant en lui laissant ses armes, il lui faisait clairement comprendre qu’il ne le craignait pas. Et qu’il le tuerait sans sourciller si l'assassin ne satisfaisait pas ses désirs. Brusquement, Mandrak replia les jambes et examina un détail au sol, presque agenouillé. Jack n’aurait su dire s’il le mettait au défi de déjà le trahir ou s’il ne s’en souciait déjà plus…
Des ssssaurus… murmura-t-il en se redressant tout aussi soudainement.
Il revint au tas de fourrure puant, visiblement excité.
Il y a des sssaurus dans sssette sssité, qui l’eut cru…
Sans vouloir vous offenser… qu’est-ce qu’un…
Le regard que lui lança le vampire foudroya à nouveau le mercenaire. Il retint son souffle quelques instants. Mais l’expression meurtrière du mort-vivant passa aussi vite qu’elle était apparue.
Des hommes-lézards, déclara-t-il distraitement sans daigner lui accorder un regard.
Il se pencha et prit d’une main ferme le corps qu’il souleva sans peine apparente.
Ils vivent en Lussstrie, de l’autre côté de l’Ossséan, poursuivit-il en étudiant la carcasse d’un œil critique. J’ignore ssse qu’ils font à Mordheim. Peut-être lui le sssaura…
Cette… chose ? Renâcla-t-il. Vous êtes capables de faire parler les morts ?
Qui te dit qu’il est mort ?
Comme pour confirmer ces dires, la chose eu un hoquet et cracha un peu de sang. Jack fit un bond en arrière, puis s’obligea à retrouver sa contenance. Déjà, la créature retrouvait le calme d’un trépassé. Mandrak esquissa un sourire moqueur.
Mort ou pas, il n’en a plus pour longtemps, nota le Serpent alors que le corps brisé gouttait du sang sous leur yeux.
Dubitatif, le vampire leva le bras un peu plus haut afin d’examiner son esclave. Il haussa les épaules.
N’ai crainte. Il posssède plus de resssources qu’il n’en a l’air.
Et il reparti d’où ils venaient, laissant planté là l’humain perplexe.
Mais… Tout ce chemin… c’était uniquement pour cette chose à moitié morte ! Osa-t-il protester.
Tu sssouhaites partager ssson sssort ? interrogea Mandrak en lui jetant malicieusement un coup d’œil par-dessus son épaule.
La lueur de la torche se refléta quelques instants dans le regard vermeil du mort-vivant. Aussi Jack s’empressa-t-il de lui faire signe que non.
*
Utilisant le manche de son marteau comme un levier, la sœur rescapée s’arc-bouta et parvint à faire sauter les gonds de la pièce tant convoitée. Elle s’essuya le front et y répandit un peu plus de suie, puis inspira avant d’entrer. Elle était incapable d’esquisser le moindre sourire en trouvant finalement ce qu’elle était venue chercher dans la réserve interdite. Seul le désespoir animait ses traits.
C’est avec précaution qu’elle sortit un à un les tonnelets de poix. Lors de son arrivée, elle n’avait remarqué aucune trace d’incendie devant les grilles. Ses ainées n’avaient pas eu l’occasion de s’en servir. Les cadavres indiquaient au contraire qu’elles avaient luttés furieusement pour chaque mètre concédé. Si leurs corps avaient été brisés et leur mémoire bafouée, au moins leur honneur était sauf. Piètre consolation… Mais ainsi elle pourrait offrir le repos que ses sœurs méritaient. La fournaise effacerait les sévices infligés à ses sœurs et serait le premier pas de la survivante sur le sentier de la rédemption.
C’est en déplaçant le dernier baril qu’elle remarqua un détail insolite. Une vaste partie de la réserve, située au plus profond de la forteresse, avait été dégagée. Mais restait vide. Sentant la colère recommencer à bouillir dans ses veines, elle s’avança plus avant dans l’obscurité et mit au jour un gouffre obscur. Cet endroit était l’un des rares de toute l’abbaye à ne pas être pavé de dalles, mais elle savait que ce puit n’était pas là à son départ. La roche grossièrement taillée et les gravats environnants témoignaient de l’excavation récente. Des pilleurs au culot et aux moyens effrayants c’étaient creusés un chemin à travers la roche du fort pour venir y dérober ce qu’il recelait. Mais de quoi pouvait-il s’agir ?
Déposant son marteau de guerre, elle examina la pièce avec plus d’attention. Toute une partie de la zone avait été ratissée pour ne rien laisser de ce qu’il y avait eu là. Toutefois, en y regardant bien, une fine couche de poussière subsistait. Elle y passa le doigt et le portant à hauteur d’yeux, constata avec étonnement que celle-ci luisait faiblement. Elle fronça les sourcils, l’incompréhension venant s’ajouter à sa peine.
Mes sœurs… qu’avez-vous fait…
Quelques minutes plus tard, elle se trouvait dans le bureau de la matriarche. Celui-ci avait été saccagé, les bibliothèques et les tiroirs renversés. Mais rien n’avait été brulé. Parmi les parchemins piétinés, elle identifia un rouleau au sceau plus récent que les autres et l’ouvrit d’une main tremblante.
Collecter de la pierre magique… mais qu’avez-vous fait… répéta-t-elle en levant les yeux au ciel.
*
Le vieux nécromant sursauta lorsqu'on déposa la carcasse du rat géant sur la table face à lui. Ahuri, il releva la tête vers l'importun qui accompagnait à présent le vampire. Shriiegn s'apprêtait à protester mais se ravisa en un instant. Lames-matraques, capuchon sombre et surtout le reptile enroulé grossièrement peint sur la cuirasse, au niveau de la poitrine. Jack le Serpent. Moins d'une journée après son arrivée en force ce foutu suceur de sang était déjà accompagné de l'un des assassins les plus redoutés des environs.
Sssoigne le, grinça ledit suceur de sang en passant à côté du tueur. J'ai besoin de ssses ssservissses.
Shriiegn ne put retenir une mine grimaçante.
Il est vraiment vivant ? Vous auriez…
Il est vivant, trancha Mandrak d'un ton qui n'autorisait aucune contestation.
Levant les mains en signe de reddition, il n'insista pas. Mieux valait rester dans les bonnes grâces d'une telle créature.
Je… ferais au mieux, répondit-il en s'efforçant d'imaginer un moyen de faire paraître vivant le skaven qui se vidait de son sang sous ses yeux.
En quête d'une quelconque aide, il se tourna néanmoins en direction de l'humain. Mais celui-ci se contenta de lui décocher un regard sombre. De toute évidence, lui non plus n'était pas ici de son plein gré…
Tu as mensssionné trois autres nécromants plus tôt, grinça Mandrak en s'attardant sur la créature difforme qui trépignait d'excitation depuis leur retour.
Shriiegn attendit la suite de sa phrase quelques instants, avant de secouer la tête et bredouiller :
Birgith, Gizrath et Urgal, un homme-b...
Guide-moi jusqu'à ssse Birgith, l'interrompit Mandrak en s'adressant au Serpent.
Celui-ci eut un rictus.
C'est une blague ? On en vient, c'est justement là que vous avez saigné cette fille qui…
Les mots lui manquèrent comme le vampire se plantait face à lui. Le regard étincelant de colère, il reprit la parole :
Je ne t'ai épargné que pour me guider dans sssette ville, le menaça-t-il. Alors guide moi !
Déglutissant, Jack hocha la tête sans ajouter un mot.
Ils quittèrent la pièce souterraine peu après, talonnés par la chose et en capuchon noir. Soupirant, le sorcier se laissa retomber sur sa chaise. Comment diable allait-il remettre cette vermine sur pieds ? Elle présentait de multiples traces de morsures, une patte et une partie de sa queue avaient été amputés et un œil crevé… Ce rongeur n'avait plus beaucoup de temps à vivre. A moins que…
Écarquillant les yeux, il réalisa finalement que quelque chose n'allait pas. Oui, il aurait dû mourir bien plus tôt. Et pourtant, à présent qu'il ouvrait ses sens, Shriiegn réalisait ce qui se terrait au fond de cette carcasse. Non pas une âme pervertie par la ruine, mais deux. Ce fou de vampire avait damné sa marionnette à fourrure, emprisonnant un esprit dans ce corps brisé.
Cruauté ou génie, il n'aurait su trancher. Le bougre devait être sacrément tourmenté depuis, mais cela expliquait également sa résistance actuelle. Deux âmes s'accrochant a un même corps le poussaient davantage en avant qu'une, persuadant la chair de continuer à vivre avec davantage d'insistance.
*
Ses habits étaient poisseux et gouttaient du sang de ses sœurs. Son visage à la peau si claire était noir de suie. Elle rabaissa sa capuche écarlate sur ses cheveux incrustés de cendres. Marteau au poing, elle tourna le dos au bûcher et arpenta une dernière fois les allées du monastère. Lorsqu'elle fut enfin à l'air libre, elle se retint de jeter le moindre regard en arrière. Une colère sourde brillait dans ses yeux bleus, soulignés par les cernes. Elle nettoierait cette cité du mal qui s'y était installé ou périrait à la tâche.
Recroisant les documents à sa disposition, elle avait désormais une liste des factions présentes dressées par ses ainées. Possédés, homme-rats, morts-vivants, hommes-bêtes et malandrins en tout genres. Sa prise se resserra sur son arme.
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WEACT #12 - Nouvelles dates L’Atelier de la Librairie Ombres Blanches : à partir du 15 mai 2021 — Jean-Loup Trassard – Pierre Bergounioux Ombres blanches vous propose de découvrir une double exposition consacrée aux travaux artistiques des écrivains Jean-Loup Trassard et Pierre Bergounioux, nourris par la vie rurale. Écrivain et photographe, Jean-Loup Trassard explore depuis soixante ans les traces de la civilisation rurale traditionnelle des marches de la Bretagne. Quatre-vingt photos de Jean-Loup Trassard, quatre parmi les nombreuses séries qu’il a réunies, trois en noir et blanc, une en couleur, viennent raconter les territoires et imaginaires des campagnes de Mayenne. Concomitamment à ces images, Ombres blanches accueille une trentaine de sculptures de Pierre Bergounioux, autant de figures et de formes nouvelles des outils et autres fers du pays limousin. Prenant des antiques pièces chez un ferrailleur de Corrèze : herses, chaînes d’attache, redondes de jougs, fers de bœufs pour les souder ou patiner ensemble. Retrouvant parfois à travers ces assemblages de métal l’émerveillement que produisent les bois des masques et statuettes du cœur des forêts africaines. ° dans l’Atelier, espace d’expositions de la librairie situé au 5 rue Mirepoix, 31000 Toulouse, du mercredi au vendredi 14h-17h30, et le samedi 9h30-13h et 14h-17h30 www.pinkpong.fr/programme
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sheriffof0 · 4 years
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Blue tinted postcard showing Rue de la Herse, Cambrai. Dated Friday July 30th (therefore 1915). In pencil we read: “Dear mother and father, we arrived here about 9.30 last night. It is now 6.30 and I’ve been up since four already. Only one chap was sick coming over and we had a lovely crossing. Hoping you are enjoying your holiday. Love Reg.” #wwipostcards (at Hanworth, Hounslow, United Kingdom) https://www.instagram.com/p/CB-8KOfDt8m/?igshid=65nzzgljj6nu
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#2
C’est quand même marrant le concept d’identité, parce qu’il y a des personnes qui n’en ont pas, comme si c’était réservé aux subalternes. Les pédés ça existe, les musulmans aussi, puis les lesbiennes, puis les juifs, puis les migrants, puis les trans, ça, c’est une identité. Et les autres ? L’inégalité repose là : certains ont une identité, d’autres ont le privilège de ne pas en avoir. Être dans la norme raciale et sexuelle permet de se prémunir de l’assignation. L’identité est marquée à la herse sur la peau du condamné, pour reprendre maladroitement quelques mots de Kafka[1]. Je ne sais pas ce qu’il faut faire. Renverser la logique en nommant les normaux ? (comme peuvent très bien le faire les groupes de collages dans la rue, en inversant la logique de désignation), ou au contraire, d’une manière ou d’une autre, atteindre un tel universalisme que le concept d’identité même n’existerait plus. Regardons, et avisons.
[1] « notre sentence n’est pas bien sévère, on grave simplement à l’aide de la herse le paragraphe violé sur la peau du coupable. » Franz Kafka, La colonie pénitencière.
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jojna-okarm · 4 years
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En même temps je me vois lance debout Dans le tourbillon La sœur conduit sur la nuit Une pluie Forte mais drue Je suis à stratosphère Sang Et gain Je suis une autruche Je hoche cloche d’échange Déhanché place village bruit églises Autruche moi Ils savent passé J’ai vu lumière Servant passe Ils sont serviteurs de mon passé Fontaine à source Bougie d’écume en terre rallié Drapeau Je danse comme toi Je danse Ils savent Si je suis Un dansant possible peut être en terre Cette ville aura Jonas Garçon femme La corde tendue de la verrière Prostituée affamée Portant les champs sont Pour tous Ils sourient me regardent Pense que je m’appartiens ils ont raison Je suis le seul qui me soit arrivé en vie toujours Faisons nous tuer Ezra sous les capots Le cœur ralentit A l’approche Sueur Dégoulinante Étang trempé Pluie manivelle Charrue esseulée Accostent Cœur ralenti table descend La table qui descend Fautes je vous laisse La paix est pour vous ainsi faite Etres Nuit d’origine Ville américaine tunnel Faux glaire J’en connais Des doigts pointus Sur l’asphalte d’air Rase l’homme avance En héritage Rasée la femme avance En héritage Et nous ne souffrons. Crémeux le bégaiement Délivre ses herses tentes Pour deux fois être à viol Il faut se faire remarquer Et discontinuer Nuque par derrière Nuque Pardon Je m’approche nuque dépassée sur épaule tienne Ta nuque et ton épaule éblouie Farces m’attrapent Je pose nuque sur ton épaule Visage joue arrête tu me prends tu me sauves la vie Enfant Mère souvient Parce que j’arrêtais Dans quel état ça me met d’écrire À la fin Il me faut sortir pour une idée Ce sera ma création Je suis ratissé repassé Plusieurs chemins La justice Le reposoir de la colère Et désormais la campagne Jeune fille jonquille Une route j’ai prise pour écrire Et en lisant j’oublierais les autres Et celle-ci Tant de gens m’ont vu Tant de trésors à trouver Ils m’ont vu Je danse lentement ils me regardent Sur les carrés Haie haïr un mettre carré je danse là Lentement filmez-moi Quelle éducation il a eu ton chat Une bonne Signe de l’eau Moi je remplis mes trous et je sais le dire en allemand Je me couche de couleurs si Ma poche Et Couleur courir rouge Sous les yeux partout Je souris tout le temps quand je le sais  A cette bête Elle parle français Les gens Tes amours Je touche du lis Du bois Rencontrer ses garçons Je ne t’aime pas alors parlons d’amour Dent et soleil Chewing-gum jeter Comme la nuit mon sommeil Tu ne peux jamais penser à partager quelque chose Tu dois Céder comme un enfant ? C’est comment un enfant ? Triste. D’ailleurs je vais le chercher Pyjama rouillé Prendre son nez Coupe encore La judéité femme mère file de sœurs Je veux être de hors Donne mots Pierre bleue Dans le sexe enfonce rapière bleue Y’a pierre J’en ai besoin autour du cou De mère L’histoire des Avila’s Sont copains L’histoire résonne Tant mieux Quelle couleur ? Je voyais des images C’est au possible Lumière rouge jouer à l’aveugle Voir lumière rouge Je ne trouve plus le rouge Je vois blanc maintenant aveugle. Toujours son des rues Ces rues mélancoliques tu les a parfois La première fois  Regard vide tu penses Tu cours la course Certains regards violents Tristes
Il faut s’inonder de mots, puis un jour Les voir s’organiser, se lancer. S’inonder et un jour, par une faute, par une traduction, par un oubli, par un oeil sur deux découvrir une phrase qui peut avoir un sens, qui exprime le neuf, une nuance neuve,
Les routes neuves du langage mènent à l’idée.
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tayebot · 7 years
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Je ne suis pas toujours bien réveillé le matin, mais j’écoute quand même la radio
« … qui nous rejoignez. Tout de suite, l’info trafic avec Stanislas Godefroy. Stanislas, peut-on dire que ce lundi matin est calme sur nos routes ?
— Si par calme, on entend immobile, alors, oui, c’est une matinée calme, qui rappelle un peu une Anglaise se faisant cunnilinguer : on voit bien qu’il se passe des trucs mais pas grand chose ne bouge. En ce moment, vous perdez deux ans, trois mois et cinq jours entre Grand Bigard et Petit Bedos, vous perdez vos illusions et le pucelage de votre soeur entre Zaventem et Krainem, vous perdez tout espoir et deux ans d’espérance de vie si vous arrivez en provenance de Charleroi, vous perdez la tête si vous imaginez même atteindre la capitale avant les prochains jeux olympiques d’hiver. Sur l’E40, on nous signale deux conducteurs fantômes dans le sens nord-sud, ainsi que trois motards vampires et cinq cyclistes zombies, restez attentifs ! Sur l’E411, un véhicule en feu au kilomètre septante-deux, un éléphant sur un tricycle qui jonglerait avec des enclumes au kilomètre quarante-trois et un troupeau de gnous pas loin de Nivelles. Aux abords de la capitale, le ring extérieur tient bon, les ponts-levis sont levés, les herses sont dressées et de l’huile bouillante est régulièrement déversée sur tout véhicule tentant de rejoindre le centre-ville. Le ring intérieur, en revanche, n’a pas résisté et laisse désormais passer des files de véhicules. Il reste aux vaillants conducteurs à surmonter les mâchicoulis de Montgomery, les douves de la petite ceinture et les cracheurs de feu et jongleurs postés aux feux tricolores.
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— Et qu’en est-il des tunnels, Stanislas ?
— Le tunnel de la Porte de Namur est inondé mais reste accessible aux véhicules amphibies de catégorie 7, le tunnel Léopold Deux a subi une avalanche hier et son accès demeure réservé aux chiens sauveteurs, le tunnel Rogier a perdu son latin, le tunnel de la Basilique entend des voix et lance une croisade, le tunnel Louise attaque et nous emmène au vent. A noter que des automobilistes exaspérés auraient entrepris de creuser leur propre tunnel au départ de Botanique et en direction de la côte. La municipalité de Knocke, inquiète, aurait lancé le plan d’urgence dit de la tactique de la gare et amorcerait le déplacement de l’agglomération tout entière d’environ vingt kilomètres vers la mer.
— D’autres embarras de circulation à nous signaler ?
— Suite à un pari perdu par le Département d’urbanisme, hier soir, lors du pot de départ de l’Echevin-Pâtissier de la ville, les employés communaux nettoient actuellement les lignes blanches de signalisation de la rue de la Loi à la brosse à dents, sept voies de circulation sur huit sont fermées. Le cratère de l’astéroïde qui s’est écrasé il y a deux jours à côté du cimetière d’Ixelles rend difficile l’accès à l’Université, une éruption volcanique est en cours du côté de la Grande Place et le piétonnier est déconseillé à toute personne portant des chaussures ouvertes, de type sandale, même avec chaussettes, en raison des coulées de lave. Enfin, l’étrange structure lumineuse apparue la semaine dernière devant le Palais Royal serait, selon, les autorités, un portail dimensionnel permettant l’accès à un monde parallèle. Des négociations sont en cours avec les représentants de ce monde pour tenter de fermer le portail et de rendre la chaussée à la circulation.
— C’est donc bien un matin calme sur nos routes, peut-être une bonne nouvelle pour conclure ?
— Oui, il y en a une. Grâce à l’annulation de deux cent vols au départ de l’aéroport de Zaventem par la compagnie Ryan Air, un créneau de dix minutes a pu être libéré au sein du couloir aérien principal qui survole la ville, permettant à l’OTAN de mettre en place un pont aérien pour héli-treuiller les fonctionnaires des communautés européennes directement au rond point Schuman. Détail qui vous fera plaisir, Jean-Louis, ce sont des hélicoptères belges qui ont été affrétés pour cette opération.
— Voilà, on peut dire que si, aujourd’hui, l’Europe peut continuer à fonctionner c’est quand même un petit peu grâce à la Belgique. Il est huit heures, le journal parlé avec… »
Pour aller plus loin
« Bruxelles, huitième ville la plus embouteillée en Europe, selon TomTom » (RTBF - 20/02/2017)
Bruxelles est la 8e ville la plus embouteillée en Europe, selon un classement établi par TomTomsur la base de données relevées en 2016. Le taux de congestion de la capitale belge progresse de trois points de pour cent en un an pour atteindre 38%. Elle est notamment devancée par Buccharest, Londres, Marseille, Paris ou Rome.
Le site d’information de la police fédérale Touring mobilis
« Un énorme trou sur la chaussée de Louvain à Bruxelles » (article du 7 septembre 2017 - 7 sur 7)
« Effondrement de voirie à Saint-Josse: 234 personnes évacuées, trafic ferroviaire durablement perturbé » (RTBF)
« Bruxelles: un trou impressionnant de quatre mètres devant le palais royal » (Sud Info, 16 mai 2013)
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78682homes · 5 years
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Catapultes et flèches enflammées: un vent moyenâgeux souffle sur Hong Kong 78682 homes
http://www.78682homes.com/catapultes-et-fleches-enflammees-un-vent-moyenageux-souffle-sur-hong-kong
Catapultes et flèches enflammées: un vent moyenâgeux souffle sur Hong Kong
Catapultes en bois, flèches enflammées lancées avec des arcs, armes incendiaires artisanales et herses en bambous pour obstruer les routes: face à la police, les manifestants pro-démocratie hongkongais combinent des tactiques modernes avec des techniques reminiscentes du Moyen Age.Depuis le début de la semaine, un grand nombre de rues, carrefours et routes du centre financier du sud de la Chine ont été bloqués par des herses en bambous et des chevaux de frise, constitués de pavés disposés au sol…
homms2013
#Informationsanté
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philoursmars · 2 months
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Douai : alternés, en ville et chez moi.
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universallyladybear · 5 years
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #514 ~ TREPAS, ME VOICI (juin 846) Keith Shadis
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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J'abats mes dernières cartes et soupire en voyant le jeu de mes adversaires. Ces soldats de la garnison sont bien meilleurs que moi ; il faut dire qu'ils ont eu tout le temps de s'entraîner...
Ce n'est pas si souvent que je me mêle aux troufions anonymes, mais j'aime cette sensation d'être parmi eux un militaire comme un autre. Aucun ne me renvoie constamment au visage mon ancien statut de major. Peut-être l'ont-ils tous oublié à vrai dire. Les soirées entre camarades me manquent. J'aurais pu me rendre au QGR et frapper à la port de Pixis - il m'aurait sorti une bonne bouteille -, mais j'ai le pressentiment que nos discussions auraient tournées autour du même sujet et je voulais me changer les idées.
Je ne mens qu'à moi-même... Bien évidemment, une seule et unique chose occupe mes pensées et je ne comptais pas les chasser en restant à Trost ce soir. Si tout se passe bien, alors rien ne devrait arriver avant plusieurs jours. L'opération de reconquête doit leur permettre de rejoindre le Mur Maria, examiner les dégâts, procéder à des réparations possibles... Tout cela prend du temps. La nuit est tombée et aucune alerte n'a été donnée, c'est bon signe. Il y est peut-être arrivé après tout. Lui seul le pouvait ; j'en aurais été incapable, moi... Si mes calculs sont bons, ils ne devraient pas être très loin de leur objectif, en tout cas, ils doivent avoir dépassé notre ancien QG.
Mais plus j'y pense, plus je me dis qu'il est impossible que tout ce soit passé sans problème... Pourquoi serais-je resté à Trost si j'étais si confiant, après tout ? Il y a dans l'air une chape de plomb qui pèse sur les toits, sur les têtes. Personne ne rit ni ne chahute. Les gardes sont aussi très taciturnes et boivent moins que d'habitude, comme dans l'attente d'une catastrophe. Je me lève de ma chaise, et me dirige vers la petite poterne qui donne sur la rue. Aucun bruit ne trouble le silence nocturne, pas un pas de cheval ne résonne sur le pavé. A quelques mètres, une lanterne avance en silence sur le trottoir d'en face, se dirigeant vers Rose. Hmm, il y a du nouveau ? Je me mets en tête de suivre le porteur de lumière jusqu'au Mur.
Il grimpe les escaliers qui mènent au rempart et je le file à quelques distances. Le ciel est bien dégagé, les étoiles luisent, et la lune, qui a entamé son déclin, illumine encore très bien la plaine. Quelque chose m'empêche de regarder ce qui se passe en bas, je fais semblant de me focaliser sur les chuchotements des gardes devant moi, qui se préparent pour la relève. Ce n'était donc que ça... Je ne suis pas vraiment au fait des procédures de ce régiment en ce qui concerne les surveillances de nuit.
Je ne suis pas décidé à redescendre tout de suite. Un des gardes me remarque et se dirige vers moi dans l'intention de me faire partir, mais il remarque alors mon uniforme. Il décide de me laisser tranquille et j'en profite pour savourer le fraîcheur de l'air. Il est moins lourd qu'en bas... Les mains derrière le dos, les yeux fermés, les pieds écartés bien plantés dans le sol, je respire le vent qui vient des plaines de Maria. Ce n'est pas tout à fait le parfum de la liberté qui vient de par là, il n'est pas identique à celui des terres inconnues. Mais si Erwin échoue, tout ce territoire étalé devant moi pourrait bien redevenir aussi sauvage et dangereux que l'extrême sud. Tant de choses pèsent sur ses épaules...
J'ouvre les yeux, sensible à une certaine vibration familière qui fait trembler mes os. Aucun des gardes ne semble la remarquer, ai-je rêvé ? Sans le vouloir ni m'en rendre compte, je baisse le regard sur les cinquante mètres situés en dessous de moi. Je scrute la ligne plus claire de la route qui traverse Trost-Sud, la remonte lentement, plisse les paupières et distingue alors nettement des points noirs en mouvement. J'ai toujours eu le regard perçant, et je pense qu'il ne me trompe pas. Ce ne sont pas des titans... mais alors ce sont...
Eh, mon gars ! Regarde un peu en bas, il y a du nouveau ! Un messager envoyé par Erwin ? Plusieurs ? Mais que se passe-t-il ? Tandis que je me pose cette question, une masse noire s'avance sur la route, à une vitesse soutenue, et mon coeur manque un battement. Ce sont... Non, cela ne peut pas être eux, déjà ! Mes réflexes de leader me font estimer rapidement à combien de personnes s'élève cette masse compacte et si peu étendue... Combien étaient-ils en partant ? Zackley avait annoncé environ deux cents cinquante mille, plus trois cents explorateurs, il me semble... J'en déduis que nous sommes loin du compte !
Réveillez-vous ! Il faut aller ouvrir les portes ! Ils se mettent à courir comme des poulets sans tête, et je me sens obligé de prendre le contrôle des opérations. C'est le bataillon qui revient ! Evitez de vous posez des questions et faites les entrer ! Je cache tant bien que mal ma nervosité... Ce retour prématuré ne peut signifier qu'une chose ; ils ont échoué... Jusqu'où sont-ils allés avant de faire demi-tour ? Les titans étaient-ils trop nombreux ?
Je dégringole les marches au pas de course tandis que la herse commence à grincer, faisant s'allumer les fenêtres des maisons proches. Les habitants de Shiganshina étaient habitués à ce son qui annonçait les va-et-vient des explorateurs ; ceux de Trost commencent tout juste à s'en accommoder... Mais une seule question me tourmente : y'a-t-il encore un bataillon d'exploration ?
Des civils en chemise de nuit et pyjamas se sont déjà massé en bas, et tous les militaires de service dans la ville se sont ramenés devant la porte, dans l'attente de réponses. Je dois me frayer un passage parmi eux pour passer au premier rang. Ecartez-vous, laissez-moi passer ! C'est mon régiment... Ce sont mes hommes qui reviennent du combat ! Je ne peux m'empêcher de sentir mes vieilles émotions de major de reprendre le dessus, et quand la herse laisse enfin passer mes anciens camarades, le sang me monte au visage.
Ils avancent au pas ; les chevaux, têtes basses, semblent si exténués que c'est un miracle s'ils ne s'écroulent pas. Leurs cavaliers ne sont pas en reste. Les explorateurs sont mêlés aux civils, et certains parmi tous ces rescapés se jettent à terre pour embrasser le pavé de Trost avec adoration en pleurant. Ils sont si peu nombreux... Où est Erwin ? Je l'aperçois alors, sur le flanc opposé - il ne s'est même pas placé en tête -, et il donne tout l'air de vouloir passer inaperçu. Il est tout de même entouré de son état-major - ils s'en sont tous sortis - qui forme comme une protection tout autour de lui. Il ne sait pas encore ce qu'il va devoir endurer... Les rapports, les interrogatoires, les questions difficiles, les jugements, l'opinion publique... Ses hommes ne pourront pas le protéger de ça. Mais pour l'heure, ils essaient d'empêcher les curieux de trop s'approcher de lui.
Mais ils ne pourront pas m'empêcher de m'approcher, moi. Je dois le voir, lui parler, jauger son état, savoir ce qu'il compte faire, dès maintenant. Je traverse la foule qui a commencé à jeter des plaintes et des pleurs, repousse les civils endormis et atteints l'étrier de Livaï. Le nain me jette un regard noir et fatigué depuis sa selle, mais il me reconnaît et me laisse marcher vers Erwin. J'avance à ses côtés pendant quelques secondes avant de l'interpeller. Son regard reste fixé droit devant lui, mais je sais qu'il y a une tempête dans sa tête. Il n'y pas meilleur que lui pour cacher ses émotions... Erwin, parle-moi, je suis de ton côté, quoi qu'il ait pu se passer...
Il daigne enfin baisser les yeux sur moi, et je sens plus que j'entends le profond soupir qui secoue sa poitrine. Mon garçon, je sais que tu as fais de ton mieux, et si tu ne veux pas m'en parler tout de suite, fais comme tu veux, mais dis-moi juste une chose : le bataillon est-il encore en vie ? Veux-tu toujours le mener si le gouvernement t'en laisse la possibilité ? Il ne répond à aucune de ces questions, et se contente de glisser vers moi un murmure las et découragé. "Vous aviez tort à mon sujet." Puis il presse l'allure et me laisse sur place.
Je suis figé, comme si mes bottes s'étaient tout à coup changées en pierre et rivées sur le sol. J'ai senti le souffle d'un homme dont une partie de l'âme s'est brisée et dont les morceaux sont restés quelque part sur les plaines de Maria. Je n'aurais pas été plus choqué si un mort s'était relevé de sa tombe pour venir me glisser à l'oreille que la fin du monde est proche...
Si Erwin s'écroule, le régiment tombera avec lui...
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victorjorgeartist · 6 years
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Cul-terreux Relents de chan Chat niçois Soit dit en passant Sanglier Hiératique Tic et tac Tactique Ticket de métro Troglodyte Dithyrambe Ambivalent Alambic Bikini Inhibé le bébé Béatifié le Yéti T’imaginer le Képi Pittoresque du Durand quidam Damassée Sectionner le bras Bracelet Egaré chez moi Moitié prise moitié rendu Dusse-t-il s’en mêlé Laiton Ton micmac Macchabée Baignant dans le jus Juron Ronflement Mentor Torpillé Yéyé Johnny Nihiliste Liste noire Noircie à la flamme Amériques Soixante-six Si tu t’y aventures Ventura te cassera les bras Raz le bol Bol de riz Risotto Ottoman Mensonge Songe y Songe y Son jeu zigoto Tauromachie Machine arrière Arrière-train Imbu de sa personne Sonnerie Personne ne rie Personne ne rie ici Si je t’attrape Appétissant Sans les mains Maintes fois Foisonnant Nantie des grandes avenue Nue sous ta robe Obéissante et ravie Viscéralement Râlement de plaisir Iroquois Quoi qu’il en soit Soit dit en passant Pas sans craindre Indre et Loire Loiret sans vallées Valet de cœur Heures trop sèches tu oublieras Raton laveur de vitre Vitriolé Olé compay ayudame Mes lubies et ma vessie Si elle craque temps T’en fais pas Paletot Totem et tabou Bouture de sujet Jet d’eau Do mi fa Façon de se poser Oser l’impossible Cible humaine Haine du macadam Dames chinoises Chinoiseries Riz long grain cuisson rapide Rapidement dégluti Utilise tes glouglous Gloussements M’en aller gaga Gabon Bon pour le moral Oral de français saboté Botter en touche rapidement M’en mettre plein la panse Encéphalogramme étrange Ange Lucifer Si faire se peux Peut-être qu’Honolulu Lutins et nains de jardins Dingo de toi Toiles étoilés Les souvenirs des rires échangés Gestuelle Elle a mordu sa lèvre rougie Rougissement Enclume Humectée Thérapie Pissenlit Litière qui pue Putréfaction On joue la balle Ballerine Inhérent Rentière Entièrement Mandarin Rintintin Teint pâle Palefroi Froid matinal Alentours Tour d’ivoire Voire là bas si j’y suis Suissesses Est-ce la nuit qui tombe Tombereaux Rodant Dents de lait L’herbe molle Molletonneux Neurasthénique Nikita Kroutchef Chef cuistot Stomacaux Coquelicot Corrosif If I stay Taie d’oreiller Rayé de la carte Carterie Risible Blennorragie Agissez Cétacé C’est t’assez Tassez la terre Air nauséabond Bon pour un tour de manège Neige Blanche Blanche Neige Ai-je trop poussé Où c’est que j’ai mis Mitonner le ragoût Gouda Dalaï-lama Marmite est pleine Plaines et plateaux Eau minérale Ali Baba Baba au rhum des îles Il faudrait cessez les sesterces Herse brandie Digicode Code pénal Haletant Tant qu’y a de la vie Vitre à laver Avé César Art de rue te salue Lucarne Carnivore Or rien ne va plus. Plutonium Homme masqué Ah ce qu’est belle la vie Vitesse du regard Gardien de square Artichaut Chocolat Collagène Gène passagère Gère ton flouz Ouzbékistan Tant que le génotype Type patibulaire L’air respiré Réplique en spirale Allemagne Agneau tranché menu Menu à quatorze cinquante Quant à Teddy dès qu’il sortit son feu Feu d’artifice Fit ce qui le démangeait J’ai tiré ils sont tombés Béret à terre Terre de feu jonchée de morts Mormons en charrette Arrête tes conneries Rillettes de canard Hardiment défenestré Tresser le stress Est-ce que tu me suis ?
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philoursmars · 11 months
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Une parenthèse pour revenir aux jours actuels !
Des fleurs à Douai, chez moi (muguets et bleuets) et au nouveau local de répétition.
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