Tumgik
#si on fait abstraction des Norvégiens
sportsallover · 9 months
Text
C'est difficile de dire qui est "responsable" de la perte du podium je trouve. Oui, c'est Fabien qui a fait un tour de pénalité, mais c'est pas le seul à en avoir fait sur ce tir, par contre il est quand même sorti 3e, et a rattrapé la 2e place avant de donner le relais à Quentin. (Fabien n'a perdu que 1,7 seconde face à Tarjei.) Les 2e et 3e places étaient amplement à la portée de Quentin.
Je veux pas chercher un responsable, parce qu'un relais se perd ou se gagne à 4, mais ça m'énerve un peu ces réactions de Quentin où il dit à demi-mots qu'il est mal lancé par les autres...
6 notes · View notes
androgide · 4 years
Text
Tumblr media
TO NI
EDVARD IS SAD
 (2015)
article from androcritics
Si l’on ne pouvait retenir qu’une seule chose du premier projet du rappeur afro-américain TO NI (diminutif de to nihilism), ce serait en priorité l’aisance avec laquelle il réussit à emporter celui qui l’écoute dans un voyage d’introspection dans ce qu’il peut il y avoir de plus intime chez un individu : ses rêves. 
Dans ce projet de 10 chansons, TO NI né Terrence Jefferson avait pour projet de répertorier, une succession de rêveries, pour certaines joyeuses, côtoyant des rêves plus sombres et profond dans lequel le rappeur délivre dans la tension presque étouffante de ses productions, toute l’ampleur de ses peurs sans pour autant y mettre les mots. 
Le tout est cohésif et presque surréel, une balade dans le subconscient du jeune rappeur de 21 ans. Les chansons, entrecoupées pour certaines d’interludes débutant toute par le  bruit d’un bouton que l’on déclenche, propulse l’auditeur vers un nouveau pan de son imagination, prenant toujours au dépourvu. Le titre du projet “Edvard is sad” semble être un hommage direct au peintre norvégien Edvard Munch, artiste qui à son temps déjà explorait à travers son abstraction les thèmes de la mélancolie et des névroses. La pâte “Munch-ienne” semble bien présente et avoir son influence à travers certaines rimes et couplets délivrés par TO NI. 
Edvard is sad, loin d’être un album de rap classique, brille grâce à sa versatilité et la présence de tracks très puissantes comme la très satirique et absurde “Scums” dont la basse extrêmement bruyante et des cordes traînantes rappelant celles utilisées dans les bandes son de films d’horreur classique et les cris utilisés comme ad-libs contrastant avec des couplets tous plus joviaux et taquins les uns que les autres en fait le parfait banger rap de l’été 2015. TO NI a invité sur ce morceau ses deux meilleurs amis rappeurs, membre du “DEATH CAMP COLLECTIF” Lithium et KIMO qui décrivent la relation conflictuelle qu’a la société américaine avec les minorités. To Ni opte pour une diction exagérée et enchaîne rimes ironiques démontrant toute l’intelligence du rappeur comme la fameuse “pointin at me uh, dark-skinned nigga actin like a king uh callin me a scum, i say look at this fool foolin aroun’ bare skin on this scene ch-chasing a bag -a birkin here i come/cum”
D’autres chansons, en comparaison, apparaissent plus faibles en qualité comme XXX, une ballade rap dont la ligne de basse est bien trop en décalage avec les arrangements presque divins retrouvés au long de l’album.
Le projet nous happe directement dans l’univers “gloomy” du rappeur avec ces magnifiques notes d’orgue, instrument d’habitude magistral, ici presque inaudible et silencieux, porté à la perfection par la diction si singulière du rappeur. D’un flow fredonnant, il confesse la manière dont il s’est “vu mourir la veille”. Genesis, cette chanson qui commençait comme une interprétation de Passacaglia de Buxtehude est interrompue brutalement par le soulèvement du bruit puissant de cordes, cris et autres bruits métalliques faisant une introduction pour la prochaine chanson : Even God Can Cry. Et quelle chanson. Ce n’est plus la peine de présenter le hit massif que fut Even God Can Cry qui fut acclamé universellement mais le team d’androcritics accepte le défi d’apporter une critique qui n’a pas encore été faite sur cette chanson. Le son des cordes altérées qui sont entendues à la fin du son d’avant servent de transition à l’arrivée grandiose des violons qui pose le motif de l’introduction et un parfait berceau pour la performance vocale envoûtante de la jeune chanteuse néo-zélandaise Lorde. Dans ce qui est une des rares collaborations de l’album, le duo s’engage dans un dialogue de 3 minutes dans lequel Lorde, posée comme étant le subconscient de TO NI le réconforte face à ses pensées noires. Le point culminant de ces aller retour entre les deux parties de TO NI représentées par le rappeur et Lorde reste le refrain où la chanteuse lui souffle, semblable à une parole rassurante “don’t lose yourself, beautiful creature ; i can feel the loss, even gods can cry”
Les side tracks “Dying Swans” et “Nocturnes” n’ont rien à jalouser du reste de l’album avec pour chacune une production divine, à la rencontre de divers genres et influences musicales telle que la l’entre trip hop pour Nocturnes et un clin d’œil assumé au film Black Swan pour la première. En effet, c’est avec brio que Dying Swans qui sample Superstar de Lupe Fiasco a incorporé l'additif refrain de Matthew Santos dans une tentative réussite de TO NI de se comparer à ce qui fut un cygne immaculé, devenant de moins en moins lui même et de plus en plus sali par le monde cruel que peut être la célébrité. 
En conclusion, aussi court que peut être un projet de cinq chansons, cet EP est une introduction parfaite à l’univers de To Nihilism, nous laissant presque impatient pour la suite. 
Entrevues entre Leighton Rose, journaliste chez The Fader & TO NI, 13 juin 2016. 
 Cela avait été le premier article qui avait fait découvrir, à travers les éloges dont il ne tarissait pas à l’égard de son travail, le jeune rappeur au grand public et aux journalistes, tous plus curieux les uns que les autres. En effet, cette simple critique postée par un internaute dont les critiques musicales rassemblaient en moyenne plus d’une centaine de milliers de clic avait ouvert les vannes du succès du rappeur de la côte ouest. 
Et avec cette nouvelle popularité fulgurante, les demandes des journalistes et des auditeurs augmentaient. Tous voulaient en savoir plus sur le jeune prodige et ne pouvaient plus se contenter du simple blog de notre nouvel artiste et les 4 informations sur son éducation disponibles sur le net. 
TO NI me l’avait révélé ensuite alors qu’il me montrait les tables de mixages dernier cri reposant sur ses meubles en fin de vie qu’il n’avait jamais été un très grand fan des interviews. Il avait ajouté cependant que s'il fallait qu’il en fasse un, il le ferait volontiers avec nous. “J’ai lu vos articles sur l’état de la scène post punk aux Etats Unis, ça m’a plu. Je me suis dit pourquoi pas” avait-il simplement annoncé en un haussement d’épaule, peu conscient visiblement de l'importance de cet interview pour ses fans et l'explosion de la rivalité entre journalistes pour mettre la main sur lui. On voulait tout savoir de lui. Son signe astrologique? Sa famille? Une petite copine? Un nouvel album en route? Qui est vraiment TO NI?  
 Tout le monde s'arrache TO NI, à seulement 21 ans il avait décroché trois nominations aux grammys dont une victoire pour l’album rap de l’année. Sa maîtrise de la fusion des genres, rappeur mélancolique trempant aussi bien dans des influences classiques, punk & industrielles, le jeune afro américain était arrivé sur le devant de la scène sans prévenir personne. 
Relativement inconnu du grand public auparavant, il s’était déjà fait un nom dans la nouvelle scène de néo rap qui se construisait sur le continent. Ses débuts de producteurs avaient été acclamés et il se trouvait crédité sur une multitude de projets, allant des slow balades  grunge composées pour la chanteuse Sky Ferreira aux smash hits fast tempo pour le groupe indien britannique The ting tings. C’est qu’il avait une affinité particulière avec la scène britannique, s’alliant au jeune rappeur BEEZI sur une collaboration où il posa, à la grande surprise de tous, un couplet chanté sur une production UK garage. 
« C’est un bon gars, un vrai génie » avait déclaré un jour ce dernier en parlant du rappeur indépendant, récemment signé sous le label Nocturnal Records.
Et pour l’instant, on ne pouvait se fier qu’à ces mots : Terrence Jefferson avait démontré par plusieurs coups de maître et une discographie pour l’instant sans faute qu’il était un vrai génie de la musique.  
Si l’étendue de son univers musical, de ses influences et sa versatilité ne faisait plus aucun doute auprès des critiques musicales, c’est sa vie privée qui était l’objet de tous les questionnements. Même des nôtres ici chez « The Fader ». 
Alors que j’eus l’occasion de me rendre dans la sobre villa du rappeur, située en périphérie de la tentacule cosmopolite qu’est Venice Beach, je fus confronté au véritable mystère qu’était le rappeur originaire des quartiers sud de Downtown Los Angeles. 
La scène était encore vive dans mon esprit, je me rappelle avoir commencé l’interview, assis sur un des deux sofas en cuir noir alors que ce dernier me faisait face, parfaitement assis sur le rebords. 
“ Pourquoi To Nihilism? Il y a-t-il une signification derrière ce nom?” 
Ma question semblait le surprendre, il m’adressa un regard enthousiaste avant de se redresser. 
“Pas vraiment non, mon ancien collègue faisait des études de philo et me bassinait avec Nietzsche alors.. Il laissa sa phrase en suspens, les épaules haussées, comme si son anecdote était des plus banales. 
Nous étions assis installé dans son salon, pris dans un échange de questions restées pour la plupart sans réelle réponse. Terrence excellait à l’art de m’emmener où il voulait et bientôt, mon regard suivit les murs bleus dénués de décoration de son salon à l’exception d’une toile peinte par Klein, « une imitation » avait-il souligné pour détendre l’atmosphère lorsque je lui fit remarquer. 
Alors que je sentis avoir pour la première fois une vision détendue du rappeur, j’en profitai pour poser la question qui clôtura en beauté cette entrevue. 
« Les fans et le monde entier se posent tous cette question : qui se cache derrière To Nihilism? »
Il y eut un silence puis un léger sourire de la part du rappeur aux cheveux coupés courts et décolorés qui porta sous son menton sa main ornée par un papillon tatoué, comme pour peser ses prochains mots. Il y avait quelque chose de très charmant chez l’homme qui accrochait l’œil par son originalité désinvolte et la prudence dont il faisait preuve dans ses mots utilisés. 
Après une minute, il m’observa droit dans les yeux avant de lâcher une bombe typiquement toni-ienne, les épaules haussées.
« Juste un homme passionné par la musique »
0 notes