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#tactiques de rédaction avancées
monlivrepratique · 1 year
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idevart-blog · 2 years
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L'IA est une interaction entre la poursuite d'un objectif, le traitement des données utilisées pour atteindre cet objectif et l'acquisition de données pour mieux discerner l'objectif. Alors que la technologie de l'intelligence artificielle gagne en popularité, les spécialistes du marketing l'intègrent dans presque toutes les communications numériques envoyées à l'abonné. Le marketing par e-mail n'est pas resté une exception. L'intelligence artificielle permet aux spécialistes du marketing par e-mail de créer une copie d'e-mail plus humaine, évolutive et permettant l'automatisation. Par exemple, les e-mails d'abandon de panier reposent sur un contenu personnalisé pour engager les clients, ainsi que sur une messagerie optimisée sur site. Une enquête récente a révélé que le marché mondial de l'IA devrait faire boule de neige au cours des prochaines années, atteignant une valeur marchande de 190,61 milliards de dollars en 2025. En matière de marketing, une étude a révélé que 71 % des spécialistes du marketing trouvent que l'IA pourrait être utile pour les tactiques de personnalisation de leurs campagnes marketing. Alors, comment les marques peuvent-elles utiliser l'IA pour booster leur engagement par e-mail ? Qu'est-ce que l'IA ? C'est l'intelligence artificielle qui utilise les ordinateurs, les moteurs de recherche et l'apprentissage automatique pour accomplir des tâches de résolution de problèmes similaires à l'esprit humain. L'IA permet aux machines d'apprendre de l'expérience en utilisant des entrées qui leur permettent d'effectuer des tâches de type humain. Cela n'a pas grand-chose à voir avec l'intelligence humaine, sauf qu'il est parfois modélisé pour simuler les caractéristiques de l'intelligence humaine comme le raisonnement, la séparation des faits de la croyance et la vision des relations. Qu'est-ce que l'IA dans le marketing ? L'intelligence artificielle (IA) dans le marketing, c'est lorsque les équipes marketing utilisent des outils et des algorithmes technologiques avancés pour automatiser, optimiser et personnaliser leurs stratégies et tâches marketing. Ces cadres et outils peuvent aider à analyser de grandes quantités de données et à prédire le comportement des clients, pour n'en citer que quelques-uns. Ces informations peuvent ensuite être utilisées pour prendre de meilleures décisions concernant les campagnes marketing et ainsi stimuler les conversions et stimuler la croissance de l'entreprise. Voici des exemples d'utilisation de l'IA dans le marketing : Modélisation prédictive Personnalisation Chatbots Optimisation Traitement du langage naturel (TAL) Qu'est-ce que le marketing par e-mail basé sur l'IA ? Les puissantes capacités de l'IA signifient que les tâches de marketing par e-mail telles que la rédaction de la copie des e-mails, la rédaction des lignes d'objet et l'analyse du contenu des e-mails peuvent être effectuées. Il existe également de nombreux ensembles de données volumineux à analyser en tant que spécialiste du marketing par e-mail, tels que les listes de diffusion, les heures d'envoi et les campagnes de goutte à goutte divisées en sous-catégories. Grâce à l'IA, les spécialistes du marketing peuvent produire ces dernières tâches pour gagner du temps et améliorer l'efficacité. En fin de compte, l'IA peut aider les spécialistes du marketing par e-mail à envoyer de meilleurs e-mails à des publics plus engagés, augmentant ainsi les mesures telles que le taux d'ouverture et le taux de clics. Découvrez 5 façons d'utiliser l'IA pour améliorer votre marketing par e-mail Découvrez 5 façons dont les spécialistes du marketing peuvent utiliser les outils d'IA pour booster leurs stratégies de marketing par e-mail. 1. Copie d'e-mail plus pertinente Si le taux de clics de votre e-mail est constamment faible, vous devrez peut-être reconsidérer votre copie d'e-mail. En appliquant les principes de l'intelligence artificielle, vous pouvez déterminer le type de copie d'e-mail qui convient le mieux à votre entreprise.
L'IA vous aide à donner le bon ton dans vos e-mails et à inciter les destinataires à acheter chez vous avec un langage qui semble plus naturel et qui correspond à la personnalité de la marque. L'informatique cognitive qui simule les processus de pensée humaine, en plus de l'intelligence artificielle, donne les meilleurs résultats en incitant les utilisateurs à agir. 2. Segmentation améliorée Étant donné que chaque abonné a des intérêts distincts, la segmentation comportementale est l'une des stratégies les plus importantes du marketing par e-mail. C'est la clé pour créer des e-mails personnalisés qui reflètent un ton conversationnel et attirent davantage les lecteurs. L'IA vous permet de segmenter vos prospects en fonction des informations qu'ils ont fournies et de leurs comportements d'achat. Il rassemble des informations à partir des formulaires du site Web et des systèmes CRM pour permettre une segmentation dynamique des abonnés. Cela génère des informations basées sur les données pour vous permettre de mieux connaître les abonnés. 3. Recommandations de produits convaincantes Chaque fois que vous souhaitez vendre ou vendre vos produits, vous devez envoyer des recommandations de produits qui suscitent l'intérêt de l'abonné. C'est une stratégie efficace pour le commerce électronique et les magasins de détail, l'hôtellerie, les télécommunications, etc. Jetez un œil à l'exemple d'Airbnb. Grâce à l'intelligence artificielle, Airbnb envoie des e-mails aux clients qui ont vérifié une annonce mais n'ont pas réservé. Cela fonctionne de la même manière que les e-mails d'abandon de panier dans le commerce électronique. Le système envoie instantanément un e-mail de rappel pour terminer la réservation ainsi que les annonces pertinentes dans la même gamme de prix et le même emplacement. Ces e-mails fonctionnent comme des e-mails de reciblage et gardent une trace du comportement de l'utilisateur pour envoyer les e-mails les plus susceptibles de générer des conversions. 4. Meilleurs délais d'envoi Répondez à cette simple question : A quelle heure votre site web observe-t-il le maximum d'activité ? La réponse pourrait vous aider à déterminer une meilleure heure d'envoi pour vos e-mails. Il peut devenir épuisant de programmer des e-mails en fonction du fuseau horaire de chaque abonné. Vous pouvez utiliser l'IA pour obtenir ces informations, puis envoyer un e-mail à ce moment-là. Cela peut augmenter les taux d'ouverture de vos e-mails ainsi que les taux de clics, générant ainsi un taux de conversion plus élevé. 5. Des tests plus intelligents Les plateformes basées sur l'intelligence artificielle permettent de créer des tests robustes, d'identifier les tendances qui fonctionnent et d'itérer en fonction des résultats. Vous pouvez créer de meilleurs tests A/B ou des tests multivariés pour évaluer quelle version d'une campagne fonctionne le mieux pour le public cible. Ainsi, cela rend les tests encore plus puissants et précis.
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reseau-actu · 6 years
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» La DGSE en danger de se transformer en NSA à la française��� Par Richard Labévière
Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 19-03-2018
La rédaction transporte ses quartiers dans le Corne de l’Afrique, avant de prendre la mer pour rejoindre Madras/Chennaï en Inde, début avril. D’ici là nous assurons la publication et la diffusion de prochetmoyen-orient.ch, des principaux articles de votre hebdomadaire numérique – à l’exception des deux séries de brèves (En bref et dans La Presse). En vous priant de nous excuser de ces désagréments, nous continuons à vous souhaiter bonne lecture et bonne semaine.
La rédaction
LA DGSE EN DANGER DE SE TRANSFORMER EN NSA A LA FRANCAISE…
Djibouti, 17 mars.
Le 17 février dernier, lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, les trois patrons des grands services européens de renseignement – Bruno Kahl pour le BND allemand, Alex Younger pour le MI6 britannique et Bernard Emié pour la DGSE – se sont affichés ensemble publiquement pour dire qu’ils travaillaient ensemble… On est rassuré ! Mais cette première avait, semble-t-il, une toute autre fonction : malgré les turbulences du Brexit, il fallait absolument communiquer – co-mmu-ni-quer – pour souligner une convergence sur les conflits en cours au Proche-Orient, sur la lutte anti-terroriste et sur la défense de l’Europe alors que, sur ce dernier dossier, la France apparaît très isolée en soutenant une conception d’« Europe-puissance » dont personne ne veut !
Un diplomate allemand de haut rang a, aussitôt recadré les choses : « les Français sont nos alliés stratégiques. Et, dans le domaine du renseignement, nous travaillons ensemble – unis – comme avec nos partenaires britanniques. Mais, bien entendu, nous privilégions les coopérations bilatérales et nous croyons beaucoup dans l’avenir d’une plateforme européennes de renseignement chapeautée par… l’OTAN ». On n’est plus rassuré du tout !
Depuis une quinzaine d’années, la révolution numérique s’est opérée au plus grand profit des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), voyant la totalité des données privées des usagers européens détournées et stockées dans de vastes hangars numériques Outre-Atlantique. Cloud-Computing et Big-Data constituent déjà d’insupportables négations des souverainetés nationales, alors que les Etats n’arrivent pas à mettre sur pied la coopération minimale afin d’assurer police et sécurité sur le Net. Déjà sous tutelle américaine, les moyens techniques des grands services européens de renseignement adoptent, de plus en plus, les modèles anglo-saxons de surveillance, d’intervention et de gestion numériques des menaces.
LES MIRAGES DE LA LIGNE MAGINOT NUMERIQUE
Les dernières Revue stratégique de défense/sécurité et Loi de programmation militaire (LPM) ont entériné cette évolution allouant de substantiels moyens à la DGSE – le service français le plus important en personnels, moyens et budgets – pour les écoutes et observations satellitaires, ainsi qu’à destination des processus de riposte en matière de cyber-défense, cyber-sécurité et cyber-renseignement. Cette option consistant à consolider un renseignement technologique – à l’américaine – s’opère pourtant – à la gauloise -, c’est-à-dire sans éclaircir, ni préciser l’interface et les relations entre l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, créée par décret en juillet 2009) et la DGSE. Les deux entités restent distinctes, la première dépend de Matignon, la seconde du ministère de la Défense, faisant dire à nombre d’experts – de plus en plus nombreux – qu’il s’agirait de « transformer la DGSE » en une NSA à l’américaine, engagée sur tous les fronts de sécurité et cyber-sécurité et cyber-défense, mais aussi de sécurités sociétales (santé, sécurité alimentaire, environnementale et des entreprises). D’une manière générale, il s’agirait de transformer la DGSE en une super-agence numérique destinée à couvrir l’ensemble des écoutes, observations satellitaires et cyber-menaces.
Dans ce contexte, et dans l’ombre de la stratégie anti-terroriste française, la fameuse guerre des services n’est, malheureusement, pas totalement épuisée malgré d’indéniables avancées. La vieille rivalité historique DST/DGSE refait surface, de temps à autre, opposant encore la nouvelle DGSI (renseignement intérieur) aux services extérieurs. Depuis 2008, début du programme d’investissement massif de la France dans la création d’une plate-forme nationale de renseignement technique gérée par la DGSE et mutualisée aux principaux services secrets français, la DGSI (qui s’appelait jusqu’en 2014 Direction centrale du renseignement intérieur/DCRI), n’a eu de cesse de vouloir s’émanciper des moyens techniques de la DGSE.
Dépendante techniquement, la DGSI l’était aussi sur le plan humain : que pourraient faire ses policiers sans les ingénieurs X-Télécoms de la direction technique de la DGSE ? L’ancien patron de la DGSI, Patrick Calvar, avait milité auprès des parlementaires comme du gouvernement pour finir par obtenir les moyens de diversifier ses recrutements, notamment en direction des ingénieurs ou d’informaticiens. En 2015 et début 2016, ces querelles de territoires apparaissaient toujours lors du suivi de suspects par la DGSE et la DGSI. Ces deux services, malgré les alertes de l’autorité de contrôle des interceptions administratives, « branchaient » ou « débranchaient » des cibles dans le plus grand désordre, sans que l’information circule.
Cette situation d’indépassables gauloiseries conforte la tentation d’une « ligne Maginot numérique », dont on connaît aujourd’hui parfaitement les dysfonctionnements et faillites, non seulement avant, pendant et après les attentats du 11 septembre 2001, mais aussi face aux dernières attaques à main armée d’écoles et d’autres bâtiments publics. Et cette évolution s’effectue, bien-sûr, au détriment du renseignement humain, l’« espionnage de papa » quelque peu démonétisé par les ingénieurs et les cyber-techniciens, dernièrement engagés par la DGSE.
Certes, « la boîte », comme l’appellent communément les employés du Boulevard Mortier, vient de renforcer ses équipes de « langues rares », mais « la tendance générale est à une marginalisation, sinon un risque de disparition du renseignement humain », met en garde l’un des formateurs des nouveaux agents de la DGSE. Un autre serpent de mer menace les savoir-faire humains de nos services extérieurs : la vieille rivalité qui oppose le COS (forces spéciales) au fameux Service Action (SA) de nos services extérieurs.
COS CONTRE SERVICE ACTION
Depuis longtemps, « depuis toujours même, l’Armée de terre veut manger le SA de la boîte, pourtant exclusivement constitué de commandos de nos différentes forces armées », souligne un officier supérieur du Service Action, « cette volonté de fusion-absorption ne poursuit pas seulement la maîtrise de budget et des affectations, mais ambitionne aussi une main mise sur la conception même des opérations spéciales clandestines ».
Le différend, sinon la confrontation entre l’Armée de terre et la DGSE se fait récurrent depuis février 2013, après l’exfiltration ratée de l’agent Denis Allex, enlevé en Somalie en 2009. Menée par le SA de la DGSE, l’opération s’était soldée par la mort de l’otage et du chef du commando, un autre militaire français étant porté disparu. Les conditions d’engagement du commando français font aujourd’hui encore débat, et pas souvent à l’avantage de la DGSE. Un autre dossier alimente la disputatio : l’opération Barkhane1, son format, son déploiement et son évolution.
« Très clairement, Barkhane est une bonne affaire pour l’Armée de terre qui en a fait sa chose… très juteuse ! L’opération lui permet de faire tourner ses régiments dont les soldats bénéficient d’intéressantes primes d’Opex2. Donc, pour le chef d’état-major de l’Armée de terre : pas question de toucher à Barkhane, même si son déploiement ne correspond plus à l’évolution de la menace », explique un officier supérieur du SA ; « dernièrement, Bernard Emié – le patron de la DGSE – a voulu donner des leçons en expliquant, en Conseil de défense, que la stratégie verticale de Barkhane, non seulement ne correspondait plus à une menace terroriste qui ne provient plus exclusivement des Touareg de l’Azawad (nord du Mali), mais aussi d’activistes Peuls qui investissent les villes du sud du pays. Par conséquent, il s’agissait d’adopter une nouvelle tactique d’opérations clandestines et d’assassinats ciblés, alors que les cantonnements et déplacements des unités de Barkhane sont – elles-mêmes – devenues des cibles vulnérables. Engagé dans une phase de câlinothérapie vis-à-vis de l’Armée de terre pour dépasser les critiques ayant amené à la démission du chef d’état-major des armées (CEMA) – le général Pierre de Villiers -, l’Elysée n’a pas voulu entendre et Franck Paris, le ‘Monsieur Afrique’ d’Emmanuel Macron, a tranché en faveur des Terriens au détriment de la DGSE dont la mission est pourtant d’alerter le pouvoir exécutif sur l’évolution des menaces qui ciblent les intérêts français à l’étranger ».
« Il est pourtant clair, que l’opération Barkhane n’est plus adaptée à l’évolution de la menace terroriste qui concerne l’ensemble de la bande sahélo-saharienne, des côtes de Mauritanie jusqu’à la Corne de l’Afrique », poursuite notre officier supérieur, « ce nouveau contexte se prête davantage à la mise sur pied d’opérations spéciales clandestines qu’aux cantonnements et patrouilles de militaires français qui, avec le temps, sont perçues comme des forces d’occupation, se transformant en autant de cibles vulnérables. De toutes les façons, Barkhane devra s’interrompre un jour ou l’autre. Quand bien même elle durerait encore 10 ou 20 ans, ce format d’engagement ne pourrait venir à bout d’une mission qui ne correspond plus à la doctrine française des Opex ».
Instaurée par le général Henri Bentégeat (CEMA du 30 octobre 2002 au 4 octobre 2006), celle-ci s’appuyait sur trois principes intangibles : 1) des opérations courtes avec point d’entrée et point de sortie (au-delà d’un certain temps, tout contingent étranger est perçu comme une force d’occupation et devient une cible potentielle) ; 2) toute Opex vise et cible des ennemis clairement identifiés dans l’espace et le temps ; 3) enfin, chaque Opex est validée par l’aval et le soutien de la représentation nationale (Assemblée nationale et Sénat).
ABERRATIONS LIBYENNES
Entre prolongements et dysfonctionnements, nos Opex connaissent d’autres postures posant autant de questions quant aux relations compliquées entre le COS et le SA de la DGSE, ainsi qu’aux conditions d’engagement de ces unités d’élite. Dans l’imbroglio suscité par la guerre déclenchée en Libye par Messieurs Sarkozy et Cameron avec l’aval de Barack Obama et de l’OTAN (mars 2011), la Libye n’en finit pas de s’abîmer en micro-guerres civiles et trafics mafieux. La Libye a implosé, morcelée entre la Tripolitaine, la Cyrénaïque et les zones sud du Fezzan, les Nations unies donc la France soutenant le gouvernement de Tripoli.
Mais l’homme fort de Benghazi, le maréchal Khalifa Haftar fait de la résistance. Refusant la tutelle de Tripoli, il tient les régions frontalières de l’Egypte – riches en hydrocarbures – et revendique le pouvoir sur l’ensemble de la Libye historique. Par conséquent, il est parfaitement légitime de voir différents agents français déployés à Benghazi pour « traiter » le Maréchal et ses forces militaires, le contraire serait très inquiétant… Là où les choses se compliquent, c’est qu’on peut croiser dans l’Est de la Libye, à la fois des soldats du COS et des membres du SA de la DGSE.
Une autre aberration est aussi d’y croiser des agents du SA en uniforme alors que les soldats du COS mènent leurs missions… en civil. « En Libye, on marche sur la tête, on mélange tout et l’on frise quotidiennement la catastrophe », ajoute notre officier supérieur. Dernièrement, il a fallu exfiltrer d’urgence deux « diplomates » français de Cyrénaïque en direction de Tripoli. L’opération a été confiée à une SMP anglo-saxonne (Société Militaire Privée) de très mauvaise réputation au grand dam des militaires du SA présents dans la zone. Ils avaient, vainement alerté leur hiérarchie.
Unanimes sont nos différentes sources militaires et civiles à défendre l’existence du SA de la DGSE, « pour que la République puisse, comme n’importe quelle démocratie, continuer à pouvoir mener des opérations spéciales clandestines, ce qui n’est certainement pas la mission du COS », conclut un officier général, vieux routier des missions africaines ; « par définition, le COS mène ses opérations en uniforme et, de fait celles-ci sont publiques, connues, sinon médiatisées, ce qui parfois parfaitement incompatible avec le but recherché ».
« En transformant la DGSE en NSA à la française, on se tirerait plusieurs balles dans le pied », poursuit le général, « on marginaliserait et dévaloriserait le renseignement humain qui reste indispensable pour infiltrer les organisations terroristes et criminelles, ainsi que pour évaluer le ‘secret de l’intention’ qui ne ressort pas forcément des écoutes et des images satellitaires. Simultanément, on renoncerait aux opérations militaires clandestines et ciblées, qui demeurent l’une des missions essentielles de nos services extérieurs ».
En définitive, et pas seulement en Afrique et aux Proche et Moyen-Orient, les capacités d’évaluation, d’analyse et de renseignement humain de la DGSE demeurent indispensables, même si elles se trouvent marginalisées par la montée en puissance de la mode du « tout technologique ». « A force de copier les Américains dans tous les domaines, et notamment dans ceux du renseignement, on finira par connaître et subir les revers que nos amis d’Outre-Atlantique accumulent depuis les attentats du 11 septembre 2001 », conclut un ancien patron de la DGSE.
En la matière, comme en d’autres domaines, les décideurs de nos pouvoirs exécutifs feraient bien de se mettre, comme toutes les autres grandes nations, à l’écoute du terrain et des grands anciens. En France, une fois partis à la retraite, ces derniers sont systématiquement rayés des annuaires et interdits de toute espèce de relation avec leurs successeurs et responsables de la Défense et la Sécurité de notre pays. Incompréhensible gâchis qui tient, tant à l’ignorance et l’arrogance des petits marquis des cabinets ministériels qu’à une culture profondément enracinée de la triple dictature de l’immédiat, de la communication instantanée et de l’américanisation des cerveaux.
Bonne lecture et à la semaine prochaine.
Richard Labévière 19 mars 2018
1 L’opération Barkhane est une opération menée au Sahel et au Sahara par l’Armée française, qui vise à lutter contre les groupes armés salafistes jihadistes dans toute la région du Sahel. Lancée le 1er août 2014, elle prend la suite des opérations Serval et Épervier. Elle s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de forces prépositionnées dans la région, en partenariat avec les États de la zone. Elle mobilise plusieurs milliers de soldats. 2 OPEX : opérations extérieures.
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Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 19-03-2018
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Article complet: Les-Crises.fr — https://www.les-crises.fr/la-dgse-en-danger-de-se-transformer-en-nsa-a-la-francaise-par-richard-labeviere/
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