#val d’oise
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beatricecenci · 5 months ago
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Vincent van Gogh (Dutch, 1853-1890)
De tuin van Daubigny
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darkette · 10 months ago
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Quels Sont Les Méthodes De Désinfestation Pour Les Parasites?
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Lorsque vous faites face à des parasites indésirables dans votre maison ou votre bâtiment, vous vous demandez probablement quels sont les méthodes de désinfestation disponibles pour les éliminer. Vous n'êtes pas seul - les parasites peuvent causer des dégâts importants et poser des risques pour la santé si on les laisse sans surveillance.
Des pièges ciblés et des appâts jusqu'à des options de contrôle chimique et des traitements thermiques, il existe diverses approches à considérer. Mais lesquelles sont les plus efficaces, et comment choisissez-vous la bonne combinaison pour votre infestation spécifique ? Examinons la gamme de méthodes de désinfestation disponibles pour vous aider à reprendre votre espace et à prévenir les problèmes de parasites à l'avenir.
Piégeage Et Méthodes D'appât
Votre première ligne de défense contre les parasites implique des méthodes de piégeage et d'appât qui ciblent des espèces et des habitats spécifiques. Ces approches non chimiques sont écologiquement responsables et peuvent être très efficaces.
Par exemple, les pièges collants ou les pièges à lumière UV peuvent capturer les parasites volants, tandis que les stations d'appât peuvent attirer et éliminer les rongeurs. Dans des régions comme le Val-d'Oise, les services de désinsectisation 95, tels que ceux offerts par désinsectisation-95.fr, peuvent fournir une assistance professionnelle pour mettre en œuvre ces méthodes.
En identifiant les espèces de parasites et leurs habitats, vous pouvez choisir les stratégies de piégeage et d'appât les plus appropriées pour gérer les infestations. Cette approche proactive peut aider à prévenir les dégâts matériels et les risques sanitaires associés aux infestations de parasites.
Les Options De Contrôle Des Pests Chimiques
Lorsque les infestations de ravageurs sont sévères ou généralisées, les options de lutte chimique contre les ravageurs peuvent fournir une solution nécessaire, offrant une gamme de formulations et de méthodes d'application pour résoudre le problème. Vous trouverez différents types de pesticides chimiques, notamment des insecticides, des rodenticides et des termiticides, chacun conçu pour cibler des ravageurs spécifiques.
Ces produits chimiques peuvent être appliqués de différentes manières, telles que des pulvérisations, des appâts ou des fumigènes, en fonction du ravageur et du niveau d'infestation. Lorsque vous envisagez la lutte chimique, il est essentiel de suivre les instructions du produit et de prendre les précautions de sécurité nécessaires pour éviter l'exposition. Choisissez toujours un produit étiqueté pour votre problème de ravageur spécifique et suivez les réglementations locales.
Traitement Thermique Contre Les Parasites
Le traitement thermique desinsectisation 95 Val-d’Oise offre une alternative non chimique aux options de lutte antiparasitaire chimique, utilisant des températures élevées pour tuer les parasites et leurs œufs, ce qui en fait une solution efficace pour les zones sensibles ou les structures entières. Vous pouvez utiliser des unités de traitement thermique portables ou des systèmes de traitement thermique pour les maisons entières, selon l'étendue de l'infestation.
Le processus implique généralement de chauffer l'espace à une température d'environ 49°C à 60°C pendant plusieurs heures pour s'assurer que tous les parasites et leurs œufs sont éliminés. Vous devrez vous assurer que la zone est bien isolée et scellée pour maintenir la chaleur. Avec le traitement thermique, vous pouvez être assuré d'utiliser une méthode écologique qui ne nuira pas aux personnes, aux animaux domestiques ou à l'environnement.
Étanchéité Et Méthodes D'exclusion
En scellant toutes les fissures et les crevasses, vous empêchez les ravageurs d'entrer dans votre maison ou bâtiment, ce qui fait des méthodes d'exclusion une étape cruciale pour prévenir la ré-infestation. Cela implique d'identifier et de sceller tous les points d'entrée, y compris les trous autour des tuyaux, des ventilations et des portes.
Vous devrez inspecter l'extérieur et l'intérieur de votre maison, en portant une attention particulière aux zones où les utilités entrent dans le bâtiment. Utilisez du mastic, de la laine d'acier ou de la mousse expansée pour sceller les fissures et les crevasses. N'oubliez pas d'inspecter votre toiture, votre cheminée et vos ventilations, car ce sont des points d'entrée courants pour les ravageurs.
Méthodes De Lutte Biologique Contre Les Pests
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Vous pouvez exploiter le pouvoir de la nature pour combattre les parasites, en utilisant des méthodes de lutte biologique qui introduisent des prédateurs naturels ou des parasites pour éliminer les bestioles indésirables. Cette approche est écologiquement friendly et peut être très efficace.
Par exemple, vous pouvez introduire des coccinelles pour contrôler les populations de pucerons ou utiliser des guêpes parasitaires pour cibler les mouches. Des nématodes bénéfiques peuvent être utilisés pour attaquer les asticots et autres parasites.
Les méthodes de lutte biologique peuvent être utilisées en conjonction avec d'autres techniques de désinfestation pour créer une stratégie de gestion des parasites exhaustive.
La Gestion Intégrée Des Ravageurs
Pour gérer efficacement les ravageurs, il est essentiel d'adopter une approche intégrée qui combine des contrôles physiques, culturaux, biologiques et chimiques pour minimiser les dommages aux personnes, aux biens et à l'environnement. Vous devrez identifier l'espèce de ravageur, évaluer le niveau d'infestation et définir des seuils d'action.
Ensuite, vous pourrez sélectionner la combinaison la plus efficace de méthodes de contrôle. Par exemple, vous pourriez utiliser des barrières physiques pour empêcher l'entrée des ravageurs, des pratiques culturales comme la rotation des cultures pour réduire les attractifs de ravageurs, des agents biologiques comme des parasites ou des prédateurs, et des contrôles chimiques comme des insecticides en dernier recours.
Conclusion
Vous avez appris sur les différentes méthodes de désinfestation pour les pests, notamment la capture et l'appât, le contrôle des pests chimique, le traitement thermique, la fermeture et l'exclusion, le contrôle biologique et la gestion intégrée des pests.
Chacune de ces méthodes a ses propres forces et faiblesses, et l'approche la plus efficace implique souvent la combinaison de plusieurs stratégies. En comprenant les différentes options, vous pouvez choisir la meilleure approche pour votre problème de pests et maintenir votre maison ou votre bâtiment exempt de pests.
Desinsectisation 95
+33745626289
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pixdar · 1 year ago
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Rue du Général Leclerc, Ermont (Val d’Oise). Janvier 2015.
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eretzyisrael · 9 months ago
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Moroccan-born grandmother beaten up in France
 The assault on the  grandmother of MK Sharren Haskel is just the latest antisemitic incident to shake France’s Jews. The Moroccan-born, 88-year-old was identified by her Star of David necklace by ‘Arab thugs’ . Her grand-daughter has criticised the French government for not doing enough to curb antisemitism, fuelled by the spread of unchallenged blood libels against Israel. JNS News reports (with thanks: Edna):
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Interview on i24News with MK Sharren Haskel , who describes the attack on her grandmother
The grandmother of Israeli opposition lawmaker Sharren Haskel (New Hope) was the victim of an antisemitic assault by “Arab thugs” outside Paris, the Knesset member told JNS on Thursday.
“After Oct. 7, there has been an explosion of antisemitism, targeting and attacking the Jews, resulting in physical attacks, death and rape of Jews in France,” Haskel told JNS, confirming a report by Israel’s Kan News public broadcaster on the incident, which took place earlier this week.
Two Arabs attacked the 88-year-old victim after she left her home in Val-d’Oise, just north of Paris, for a doctor’s visit, according to the report.
One of the assailants reportedly punched Haskel’s grandmother in the face, breaking her teeth and knocking her to the ground. After the fall, one of them was said to have continued to kick her in the back while shouting, “Dirty Jew, dirty old lady, this is what you deserve.”
Haskel told JNS, “She tried to hide it from my family because she was embarrassed and ashamed, but she couldn’t. It could have ended far worse. Today, she went to the hospital to be examined as part of her filing a complaint with the police.”
French authorities confirmed to Kan that a probe had been opened into the attack. In the complaint, the victim noted, “I think they saw my Star of David necklace, otherwise they wouldn’t know.” She had to seek medical attention for pain in her back, knees, shoulder and right wrist.
Read article in full
Rabbi: ‘Jews have no future in France’
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fuckyeahmarxismleninism · 2 years ago
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Paris on Saturday despite an official ban – many wearing T-shirts printed with “Justice for Adama”, in honour of Adama Traoré, a 24-year-old black man who died in police custody in 2016.
Demonstrations were organised in an estimated 30 other towns and cities, including Marseille, Nantes and Strasbourg, and were described as “citizens’ marches of grief and anger” following the police shooting of a 17-year-old youth 10 days ago.
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lilstjarna · 2 years ago
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Sortir autour de Paris
Si vous avez prévu de venir passer un long séjour sur Paris cela peut-être l'occasion de faire des excursions en banlieue afin de découvrir les nombreux sites franciliens dignes d'intérêt.
Facilement accessibles par la voiture ou par les transports en commun ils vous permettront de vous évader pour quelques heures, voire pour une journée, du tumulte parisien.
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Les parc et les jardins
L'Ile-de-France a la chance de compter de nombreux espaces verts, qu’ils s'agissent de parcs de châteaux, de jardins spécialisés, de bases de loisirs ou de forêts protégées ou squares urbains, cette diversité agricoles permet à tous de s'offrir des escapades au calme dans la nature.
Dans la Seine-et-Marne : jardins du château de Fontainebleau, jardin de Vaux-Le-Vicomte, jardins de Champs-sur-Marne, roseraie de Provins, domaine de la Grange Prévôté, jardin-pépinière du Point du Jour, jardin de sculptures de la Dhuys, parc de Rentilly, jardin Bourdelle, parc des Capucins, jardin Bossuet, jardin du cloître de Donnemarie-Dontilly, parc Debreuil, parc des Frênes à Montévrain, parc naturel du Pâtis, parc de la Fontaine aux Pigeons
Dans le Val-de-Marne : parc et roseraie de L’Haÿ-les-Roses, parc des Lilas, parc du Plateau à Champigny, espace naturel de la Pierre-Fitte, parc des Hautes-Bruyères, parc du Rancy, parc de la Saussaie, jardins de Chevilly, le parc des Marmousets, parc Watteau, le parc Dupeyroux, terrasse panoramique de Chennevières, parc de la plage bleue, arboretum de Joinville, parc du Morbras, bois de Vincennes et parc floral, jardin d'agronomie tropicale, parc des Cormailles, parc du Coteau
Dans le Val-d’Oise : Jardins des 5 sens à Pontoise, parc de Marcouville, parc de l’abbaye de Maubuisson, parc du château d’Ecouen, parc de l’abbaye de Royaumont, parc du château de Stors, jardins du château d’Ambleville, domaine de Villarceaux , parc du château de Champlâtreux, Jardin Japonais (Aincourt)
Dans les Yvelines : château de Saint-Germain-en-Laye, Domaine du trianon et Hameau de Marie-Antoinette, Arboretum de Chèvreloup, domaine national de Rambouillet, domaine de Marly-le-Roi, abbaye des Vaux de Cernay , château de Dampierre-en-Yvelines, Serres d'Auteuil
Dans les Hauts-de-Seine : domaine de Sceaux, domaine de Saint-Cloud, Bois de Boulogne et Parc de Bagatelle, jardins d'Albert Kahn, parc Edmond de Rothschild à Boulogne, Parc de l'Amitié, Parc des Impressionnistes, parc du château de la Malmaison, parc du Bois-Préau et domaine de la Malmaison, Jardin japonais d'Ichikawa, arboretum de la Vallée-aux-Loups
Dans la Seine-Saint-Denis : parc Georges-Valbon, parc du Sausset, Ile-Saint-Denis, parc de la Poudrerie, parc des Docks, parc de la Bergère, parc de la Fosse-maussoin, parc Jean Moulin, parc de la Haute-Ile, forêt de Bondy, bois de Bernouille, serre Wangari, parc Ballanger,j parc de Villetaneuse
Dans l’Essonne : jardin de Cocteau, jardin de la Chapelle Saint-Blaise, parc du Gâtinais, domaine de Chamarande, parc du château de Courances, domaine de Courson, arboretum de Vilmorin, domaine de Beauregard, Jardin botanique d'Orsay
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Les châteaux et les domaines
L'Ile-de-France a la chance, grâce à son riche passé, d'héberger un impressionnant patrimoine. De nombreux châteaux et domaines se situent ainsi dans les divers départements, offrant un cadre magnifique pour des sorties culturelles. Ces visites historiques sauront vous dépayser et vous feront découvrir une autre facette de la région parisienne.
Les châteaux : Fontainebleau, Ferrières, La Roche-Guyon, Vaux-Le-Vicomte, Saint-Germain-en-Laye , Chantilly, Malmaison, Maisons-Laffitte, Champs-sur-Marne, Blandy-Les-Tours, Breteuil, Auvers-sur-Oise, Courances, Vincennes, Rambouillet, Monte-Cristo, Saint-Jean de Beauregard
Les domaines : Sceaux, Courson, Chamarande, Grosbois, Villarceaux
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Les musées et les galeries
Si Paris reste la ville accueillant le plus grand nombre de musées en Ile-de-France les communes alentours ne sont pas en reste et détiennent, pour certaines, de remarquables collections. Des expositions temporaires viennent compléter cette offre artistique au fil des saisons, permettant de renouveler le plaisir de visiter ces lieux de culture.
Les musées d'Histoire : Musée Napoléon, musée de la Préhistoire, musée d'archéologie Nationale, Albert Kahn (Boulogne-Billancourt), Années 30 (Boulogne-Billancourt), Air et Espace (Le Bourget), Histoire Vivante (Montreuil-sous-Bois), Memorial de la Shoah (Drancy), Résistance Nationale (Champigny-sur-Marne), Archéa (Louvres), Archéologique du Val d'Oise (Guiry-en-Vexin), Histoire urbaine et sociale (Suresnes)
Les musées d'art : musée Bossuet (Meaux), École de Barbizon, , grande guerre (Meaux), Art naïf (Vicq), Fournaise (Chatou), Jouet (Poissy), Lambinet (Versailles), Cité de la Céramique (Sèvres), Art et Histoire Louis-Senlecq (L'Isle-Adam), Musée National de la Renaissance (Ecouen), Étampes, Le Cube (Issy-les-Moulineaux), le MACVAL
Les musées d'artistes : Maison Elsa Triolet-Aragon (Saint-Arnoult-en-Yvelines), Maurice Denis (Saint-Germain-en-Laye), Zola-Dreyfus (Médan), Photographie (Bièvres), Maison Jean Cocteau (Milly-la-Forêt), Paul Delouvrier (Évry), Propriété Caillebotte (Yerres), Maison de Châteaubriand (Châtenay-Malabry), Villa des Brillants (Meudon), Adrien Mentienne (Bry-sur-Marne), Fragonard (Maisons-Alfort), MAC/VAL (Vitry-sur-Seine), Maison d'art (Créteil), Villa Médicis (La Varenne-Saint-Hilaire), Maison Robert Doisneau (Gentilly), Maison Van Gogh (Auvers-sur-Oise), Tavet Delacour (Pontoise), Camille Pissarro (Pontoise)
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crédits photos @lilstjarna
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sataniccapitalist · 2 years ago
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jojobegood1 · 1 year ago
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🇨🇵⚠️💔🐕 URGENTISSIME ADOPTEZ SVP ⚠️
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memoire2cite · 1 year ago
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Les archives de la rénovation urbaine ds le 93 en Seine saint Denis Les Grands Ensembles Modernes..la Courneuve, cité des 4000.. Architectes MM GRIMAL & Tambute . Il a aussi réalisé la reconstruction d’Abbeville. Le grand écart ! Edifiée au nord de Paris ... Les 4000 Symbole de la politique urbaine des « grands ensembles de banlieue ».. Le grand ensemble apparaît donc comme une unité d’habitat relativement autonome formée de bâtiments collectifs, édifiées en un assez bref laps de temps, en fonction d’un plan global qui comprend plus de 1000 lgts environ» (Lacoste (Yves), « Un problème complexe et débattu : les grands ensembles », Bulletin de l’association des géographes français, n° 318-319, 1963). Autre point important, en application de la Charte d’Athènes, ces bâtiments collectifs sont « de grands immeubles entourés d’espaces verts », des tours et des barres de style moderne destiné à l’habitat bénéficiant d’une unité foncière. Ces logements collectifs, mais pas exclusivement, peuvent être locatifs (HLM ou privé) ou en copropriété. Si la définition que propose Lacoste dès 1963 reste aujourd’hui très pertinente, le nombre moyen de logements doit être revu à la baisse, un minimum de 600 logements définissant déjà un grand ensemble. En effet, depuis 1963, l’instruction du 8.04.1960 qui fixe à 1000 logements le nombre minimum pour accéder à un certain niveau d’équipements a été abaissée ; par ailleurs, les projections chiffrées optimistes sur lesquelles se fonde alors Lacoste, n’ont pas été réalisées. Pendant près d’un quart de siècle, de 1954 à 1973, les pouvoirs publics, en France, ont développé une politique d’édification des grands ensembles. En 1973, en effet, une circulaire d’Olivier Guichard mit un terme à cette politique et à nombre d’opérations de construction de grands ensembles. Ce haut fonctionnaire de la IVe République avait préalablement été nommé délégué général du gouver (...) Mais entre 1954 et 1973, la banlieue s’est couverte de chantiers. Elle est devenue cet espace bouleversé où s’établit une immigration provinciale et étrangère. En 1962, Paul Delouvrier, alors nouvellement nommé délégué général du District de la Région parisienne, reçoit pour mission de remettre de l’ordre dans ces territoires. À cette fin, en juillet 1964, un nouveau découpage crée dans le territoire de l’ancien département de la Seine, huit nouveaux départements : Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d’Oise, Yvelines...
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nietp · 1 year ago
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17 septembre 2023 | Par Caroline Coq-Chodorge
Le psychiatre Mathieu Bellahsen dénonce, dans le livre « Abolir la contention », la banalisation de cette pratique en psychiatrie, présentée comme un soin, alors qu’elle consiste à attacher les patients. À ses yeux, elle relève d’une « culture de l’entrave », un penchant naturel de la psychiatrie, qui exige des contre-pouvoirs.
« Abolir la contention », c’est la proposition du psychiatre Mathieu Bellahsen, dans un livre qui vient de paraître. Elle est provocatrice tant cette pratique – qui consiste à immobiliser, en les attachant, les patientes et les patients jugé·es trop agité·es – est répandue : en psychiatrie, dans les Ehpad ou aux urgences. En 2021, 10 000 personnes auraient subi une contention en établissement psychiatrique, un chiffre très en-deça de la réalité puisque ces pratiques ne sont pas toujours déclarées. Régulièrement, la contrôleuse générale des lieux de privation épingle des établissements de santé pour des atteintes aux droits humains dans leur pratique de la contention.
Pour le Dr. Bellahsen, ces pratiques relèvent d’une culture de l’entrave, une autre forme de culture de la domination, propre à la psychiatrie. Il affirme que la contention n’est pas indispensable : il l’avait bannie dans le pôle qu’il a dirigé à l’hôpital de Moisselles (Val-d’Oise). Environ 15 % des établissements psychiatriques n’y auraient pas recours. Mais loin d’être encouragés pour leurs bonnes pratiques, ils sont souvent sanctionnés ou menacés.
Pour écrire votre livre, vous avez recueilli les témoignages de personnes qui ont vécu la contention. Ils décrivent tous une expérience violente, douloureuse, traumatisante, qui a parfois brisé toute confiance dans l’institution psychiatrique. Ces récits vous ont-ils surpris ?
Mathieu Bellahsen : J’ai souhaité apporter ma pierre à l’édifice, sur un point qui n’est jamais abordé : comment se passe-t-on de ces pratiques ? Ma femme [la psychiatre Loriane Bellahsen – ndlr] m’a soufflé l’idée des témoignages, car c’est ce à quoi nous œuvrons depuis longtemps : que les premiers concernés prennent la parole, pour sortir de l’ordinaire de la psychiatrie, écrite par ceux qui ont le pouvoir… Et cela a été permis par les associations HumaPsy, Comme des fous et le Cercle de réflexion et de proposition d’actions sur la psychiatrie (CRPA).
Cette culture de l’entrave est un penchant naturel de la psychiatrie, qui se développe quand les conditions politiques y sont favorables.
Je savais que la contention était une expérience traumatique. En premier lieu pour les patients et aussi pour certains soignants. Ce qui m’a frappé, c’est à quel point les récits de ces violences ressemblent aux récits des violences sexuelles, de viol, d’inceste. On est sur un lit, attaché, des gens nous font des choses et on ne peut pas se défendre. Pour des personnes qui ont vécu des violences sexuelles – et elles sont nombreuses en psychiatrie – l’expérience de la contention réactive leur traumatisme.
J’ai aussi recueilli le témoignage d’un ami d’une personne morte en contention. C’était important d’avoir le récit de proches, et d’évoquer les morts. D’après un rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), il y aurait eu 42 morts en contention entre 2011 et 2019. Mais l’agence reconnaît elle-même que ce sont des décès volontairement signalés. Combien ne sont pas déclarés ? Les patients craignent des représailles, et leur parole est très souvent invalidée.
Dans votre travail de recherche, vous avez constaté qu’il y a très peu d’études sur ces pratiques, leur efficacité éventuelle ou leurs risques.
J’ai trouvé 300 articles dans la littérature internationale depuis les années 1970, et dans tous ces articles, il y a une constante : le manque de données. Par comparaison, il y a 110 000 articles sur les psychotropes. Cela indique que la contention mécanique est une pratique honteuse. Des études s’intéressent au vécu des soignants, très peu au vécu des patients.
En 2016, il y a eu un engagement politique à réduire les pratiques d’isolement et de contention. Elles n’ont en réalité cessé d’augmenter, comme le montre une étude récente.
En France, ces données sur l’isolement et la contention sont très récentes. Elles ne sont recueillies que depuis 2016 et réellement analysées que depuis quelques mois par des chercheurs. Et elles ne sont pas complètes : le récent rapport de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) sur le centre hospitalier de Niort relève que les mesures d’isolement et de contention n’y sont pas enregistrées.
Vous parlez d’une culture de l’entrave, par analogie avec la culture du viol. De la même manière, elle se dévoile parfois, comme à l’hôpital Sainte-Anne à Paris en 2010.
Deux services de l’hôpital Sainte-Anne à Paris ont accepté qu’un documentaire – Sainte-Anne, hôpital psychiatrique de Ilan Klipper – soit tourné dans ses murs. Avant sa diffusion, en 2010 sur Arte, il a été présenté au personnel et à la direction. Aucun patient n’était présent. Il a été reçu positivement, ces premiers spectateurs ont trouvé que de l’humanité se dégageait du film.
Mais à sa diffusion, il a fait scandale : les spectateurs ont découvert de la maltraitance ordinaire, des brimades, des mesures de rétorsion. Le documentaire montre des personnes attachées, parfois presque nues, malmenées verbalement par des soignants. Ce documentaire a été retiré et interdit de diffusion. Les chefs de service, dont l’un était aussi président de la commission médicale d’établissement de l’hôpital Sainte-Anne, ont été sanctionnés par l’Ordre des médecins de peines d’interdiction d’exercice.
Cela illustre bien la culture de l’entrave, cette culture de la domination, qui conduit à attacher les patients « pour leur bien ». Les soignants et la direction de cet hôpital n’ont pas vu l’horreur de ce qui était montré.
Cette culture de l’entrave est un penchant naturel de la psychiatrie, qui se développe quand les conditions politiques y sont favorables. C’est la phrase de Lucien Bonnafé : « On juge du degré de civilisation d’une société à la façon dont elle traite ses fous. » Elle a régressé à des moments clés, politiques : après la Révolution française avec Philippe Pinel, le libérateur des aliénés ; après la Seconde Guerre mondiale et l’horreur concentrationnaire, avec le développement de pratiques désaliénistes et de la psychothérapie institutionnelle.
Aujourd’hui, on vit dans une société traversée par l’obsession sécuritaire, la peur des migrants, des fous. Les soignants sont aussi traversés par tout ça. L’emmurement du monde produit un emmurement des relations humaines.
De nombreux psychiatres présentent la contention comme un soin, une manière de contenir le patient. Pourquoi est-ce que cela vous révolte ?
La psychiatrie actuelle enrobe ses pratiques douteuses, voire sadiques, sous des concepts progressistes et positifs. En 2021, Olivier Véran, alors ministre de la santé, a parlé devant l’Assemblée nationale de « la dimension thérapeutique de l’isolement ». La contention mécanique est une mesure de contrôle. Peut-être que l’on ne peut pas faire autrement dans certaines situations, mais de là dire que c’est « un soin »…
Cette culture de l’entrave est soutenue de manière officielle.
Des psychiatres argumentent que la contention apporte de la « contenance psychique ». Qu’est-ce que c’est que la contenance ? C’est la manière dont l’enfant, parce qu’il est regardé, porté, bercé, prend conscience des limites de son corps. Le bébé, au départ, ne distingue pas son corps du monde environnant. Chez certains malades psychiatriques, leur corps vécu n’est pas limité à leur corps charnel. On le voit notamment chez des personnes qui se promènent avec des tas de sacs, d’objets, qu’ils perçoivent comme des parties de leur corps. Contention vient du latin contentio, « tension », tandis que la contenance provient de continere, « maintenir uni ». Cela n’a rien à voir. Amalgamer la contention à la contenance est une entreprise de banalisation de la violence.
En psychiatrie, il y a une autre manière de travailler sur la contenance : le « packing », qui a été fortement décrié. Vous racontez avoir utilisé cette technique.
Le packing permet de se passer de la contention. La différence essentielle est que le patient y consent. Par exemple, je raconte que lors d’une garde, j’ai été appelé dans un autre service pour contentionner un patient. Heureusement, j’y allais avec des collègues qui étaient aussi formés au packing. On l’a proposé au patient, qui l’a accepté : à quatre soignants, on l’a enveloppé, massé, bercé, il a pu se détendre. On a pu comprendre que ce patient était furieux parce que sa famille n’était pas venue le voir. Après ce soin corporel psychothérapique, il n’a pas eu besoin de contention mécanique.
Au niveau juridique, des avocats et des associations d’usagers bataillent pour un encadrement des pratiques d’isolement et de contention. Chaque isolement, et a fortiori toute contention, doit être encadré par un certificat médical, et peut être contesté devant le juge des libertés et de la détention. Mais là encore, ce combat est perverti : vous estimez qu’en encadrant ces pratiques, on les a légitimées.
Oui, parce qu’il n’y a pas eu de débat de fond sur ces pratiques, on en est restés à de la pure forme. En psychiatrie, on devrait dire ce qu’on fait, et rendre des comptes. Mais qu’a fait le gouvernement ? Dans le même temps où on demande à l’hôpital psychiatrique de fournir des certificats, on diminue ses moyens. Aujourd’hui, dans nombre d’hôpitaux, ce sont des intérimaires, qui ne connaissent pas les patients, qui font des certificats à la chaîne. Il fallait au contraire investir dans le service public de psychiatrie, pour moins isoler, attacher, médicamenter et hospitaliser sans consentement.
Aujourd’hui, ces certificats sont souvent vécus comme une contrainte administrative supplémentaire.
Environ 15 % des établissements ne pratiquent pas la contention. C’était le cas du service que vous avez dirigé à l’hôpital de Moisselles. Mediapart a enquêté sur la façon dont vous avez été démis de vos fonctions par la direction, dans le cadre d’un conflit sur la pratique de l’isolement au moment du confinement en mars 2020.
Mathieu Bellahsen, psychiatre. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart
Dans notre secteur, la contention était bannie. Les portes restaient ouvertes, même pour les personnes hospitalisées sans consentement. On pratiquait l’isolement, mais de manière aussi courte et séquentielle que possible. Et on essayait d’en faire un moment qui crée du lien. On contactait tout de suite la famille, l’entourage. Et pour que le patient s’acclimate au service, on autorisait d’emblée la pause clope, voire la participation aux repas.
Nous tentions de développer une contre-culture du soin, les patients étaient au cœur de nos pratiques, on était au point de bascule où certains des dispositifs de soins se construisaient avec eux. Mais cela bousculait l’ordre établi.
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Collectivement, nous avons été naïfs : nous pensions qu’il y avait suffisamment de contre-pouvoirs dans l’établissement et en dehors pour qu’on soit soutenu. La Haute autorité de santé, le CGLPL, nous félicitaient régulièrement pour nos pratiques respectueuses des droits des patients. Cela flattait la direction, j’ai même été nommé « pilote droit des patients » avant le Covid.
Quand le premier confinement a commencé, la plupart des patients comprenaient la nécessité de l’isolement volontaire. Un de nos patients, dès février 2020, quand personne ne prenait ce virus au sérieux, nous a même dit : « Vous les soignants, n’approchez pas, vous allez me contaminer ! » Prescience du délire, il avait tout pigé avant tout le monde.
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Pourtant, dans plusieurs services de cet hôpital, les patients étaient systématiquement isolés dans leur chambre, porte fermée à clé notamment dans l’unité Covid.  J’ai saisi la CGLPL avec des collègues du collectif de soin, pour alerter sur cette confusion entre le confinement sanitaire et l’isolement psychiatrique. Elle nous a donné raison, et elle a publié une recommandation en urgence de portée nationale. J’ai pensé que l’hôpital ferait amende honorable comme l’avait fait le Centre psychothérapique de l’Ain, qui s’est remis en question de fond en comble (lire notre article). Il n’en a rien été. Et cela s’est retourné contre nous.
Une plainte devant le tribunal administratif est en cours pour dénonciation calomnieuse et harcèlement, retrait de chefferie abusive. Je suis aidé par le Défenseur des droits et la Maison des lanceurs d’alerte, car mon statut est compatible avec celui de lanceur d’alerte.
Vous n’êtes pas seul à subir des rétorsions.
Cette culture de l’entrave est soutenue de manière officielle, il y a de nombreux autres exemples. Le CGLPL a écrit en mars 2022 au ministre de la santé Olivier Véran, pour l’alerter sur la restructuration de l’hôpital de Chinon (Indre-et-Loire), qui menace les pratiques exemplaires de l’établissement, où il n’y a ni isolement ni contention. Olivier Véran a choisi de soutenir la restructuration, pour résorber la dette de l’établissement.
L’hôpital de Laragne (Hautes-Alpes) développe depuis des années une contre-culture. Il a refusé les crédits alloués pour créer des chambres d’isolement. Pour cette raison, l’Agence régionale de santé menace aujourd’hui de lui retirer son agrément pour des hospitalisations sans consentement. Par contre, les hôpitaux épinglés par le CGLPL pour leurs pratiques n’ont eux pas de problème… On étouffe ceux qui essaient de faire autrement.
En écrivant ce livre, j’ai compris qu’il y a un fourmillement d’initiatives de soignants et de patients, partout dans le monde. Localement, les gens essaient d’avoir d’autres imaginaires, allant de l’anti-psychiatrie à des pratiques de psychiatrie critique. La psychiatrie a besoin de contre-pouvoirs pour limiter ses penchants asilaires.
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Cet article a été modifié, le 18 septembre à 11h, pour intégrer quelques précisions. Le chiffre officiel de 10 000 contentions pratiquées en France en 2021 est largement sous-estimé, car seuls les établissements psychiatriques ayant une autorisation d'hospitalisation sous contrainte ont une obligation de déclaration. Or la contention est pratiquée bien plus largement.
Ensuite, l'encadrement juridique de l'isolement et de la contention fait suite à des procédures portées par des avocats défendant des personnes ayant subi ses pratiques, soutenus par des associations d'usagers, notamment le Cercle de réflexion et de proposition d’actions sur la psychiatrie (CRPA).
Enfin, ce n'est pas en 2011, mais en 2016, par la loi de modernisation de notre système de santé, qu'a été fixé un objectif de réduction des pratiques d'isolement et de contention.
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beatricecenci · 9 months ago
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Vincent van Gogh (Dutch, 1853-1890)
De tuin van Daubigny met zwarte kat
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lacavernamx · 10 days ago
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Willis Woka impacta con "Chap Chap": afrobeat y pop urbano desde Francia - https://wp.me/p4pCgM-7mk
Willis Woka es un joven artista francés que fusiona la energía del pop urbano con los ritmos vibrantes del afrobeat. Originario de Val d’Oise, siempre ha sentido la necesidad de expresar su creatividad y compartir su talento con el mundo.
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pixdar · 1 year ago
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Rue du Général Leclerc, Ermont (Val d’Oise). Janvier 2015.
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zehub · 13 days ago
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La renaissance de la forêt de Chantilly après une situation de crise
La forêt de Chantilly, entre l’Oise et le Val d’Oise, est une figure emblématique de l’Île-de-France. Elle a été l’enjeu de multiples défis forestiers, au cours de son histoire, y compris récente.
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dianeleyre · 1 month ago
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aov-or · 1 month ago
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