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#vidéos bretagne
fidjiefidjie · 1 year
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🌊 Beauté du jour 👌💦
Phare du Four (Bretagne)
Source :Mathieu Rivrin
Kristian Sonderlund 🎵 World Of Water
Bel après-midi 👋
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oanthore · 5 months
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ARXX - God Knows
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2t2r · 3 years
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La pierre tremblante de Huelgoat
Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/la-pierre-tremblante-de-huelgoat/
La pierre tremblante de Huelgoat
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langcob · 2 years
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Langblr Reactivation Challenge - Week 1, Day 5
Bonjour à tous! C'est mon cinquième jour du Langblr Reactivation Challenge!
Aujourd'hui, le "prompt" est: Find a video in your target language and watch it as many times as you need to in order to understand it. Make a post about the video. What was it about? Did you like the video? Was it difficult to understand? Make sure you link the video. Try to write your answers in your target language, but if you can’t that’s okay!
J'ai regardé cette vidéo d'innerFrench sur les clichés sur la Bretagne. Je l'ai regardé un fois, et j'ai compris au mois 95% du contenu. J'aime beaucoup les vidéos d'innerFrench parce qu'il a un voix très clair et il parle un peu plus lentement. J'ai perdu beaucoup de mon français, alors il est parfait pour moi à améliorer.
J'ai aimé cette vidéo parce que les bretons m'intéressent. Le breton est la dernière langue celtique dehors les îles Britanniques, et les langues et cultures celtiques m'intéressent beaucoup. Les clichés peuvent être très dangereux pour les cultures minoritaires, et c'est important à reconnaître les clichés et préjugés que les affectent.
J'espère que je peux améliorer mon vocabulaire et capacité d'écrire en français dans les mois prochains ! Le français me manque </3 ! Si ma grammaire ou mon choix de mot sont incorrectes ou bizzares, corrige-moi si vous plaît !
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aurevoirmonty · 1 year
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Monsieur le Président,
Je vous écris de la prison d’Édimbourg, en Grande-Bretagne, où je suis détenu depuis le 10 novembre dernier. Le 8 juin 2023, la justice écossaise se prononcera sur mon extradition que la France réclame afin de me faire purger une peine de prison à laquelle j’ai été condamné en juin 2015.
Quel délit ai-je commis pour qu’on me pourchasse encore après plus de sept ans ? Ai-je braqué une banque, fraudé le fisc massivement, violé ou tué ? Non, j’ai diffusé sur YouTube une vidéo révisionniste — vous diriez : “négationniste” — dans laquelle je dénonçais l’embrigadement politique de la jeunesse au nom du « devoir de mémoire ». J’exposais plus particulièrement les contre-vérités qui lui étaient enseignées à propos d’Auschwitz. Pour cet exposé de moins d’une heure, la justice française m’a infligé un an de prison ferme. J’ai alors fui en Angleterre.
Le révisionnisme n’étant pas un délit au Royaume-Uni, afin d’obtenir mon extradition, les autorités françaises n’ont pas hésité à mentir : elles ont lancé un mandat d’arrêt européen prétendant que j’avais été condamné pour « racisme/xénophobie », un délit qui rend l’extradition automatique. La justice écossaise flairant la manœuvre, Paris a dû lancer un deuxième mandat d’arrêt, en vertu de trois plaintes déposées contre moi, dont une pour « provocation publique à la haine ».
Dans une vidéo diffusée en 2020, j’aurais prêché l’antijudaïsme. Pour l’alléguer, les autorités judiciaires ont extrait 31 secondes d’un exposé de 45 minutes ! Je répondais à un spectateur selon lequel l’extermination des Juifs serait un « mal nécessaire ». Après avoir souligné qu’un « mal nécessaire » était une contradiction morale, j’expliquais pourquoi exterminer les Juifs ne servirait à rien, ceux-ci ne faisant que révéler des dysfonctionnements dont souffriraient nos sociétés et dont nous étions les premiers responsables. Les 31 secondes extraites résument cette opinion : elles ne sauraient constituer un appel à la haine des Juifs.
Le visionnage de toute la vidéo le confirme. Je note d’ailleurs qu’en trente ans de militantisme, je n’avais jamais été poursuivi en vertu de la loi dite “antiraciste”. Pour une raison très simple : je ne suis pas “raciste” dans le sens donné aujourd’hui à ce mot (un “raciste” prônerait la haine raciale). De plus, je me déclare judéo-indifférent. Autrement dit : je n’éprouve ni sympathie ni antipathie pour ce peuple composé — comme tous les peuples — de gens très différents.
Ces poursuites abusives pour « provocation publique à la haine » sont une nouvelle manœuvre tentée par la France qui se démène pour obtenir mon extradition. L’objectif final est de me jeter en prison et de m’y maintenir le plus longtemps possible afin de me réduire au silence.
Quel aveu, Monsieur le Président ! Je ne pouvais espérer, de la part de vos autorités, une reconnaissance plus éclatante de la valeur et de l’importance de mes travaux. En effet, comparons les forces en présence :
d’un côté, la France dotée de multiples musées mémoriaux : le Mémorial de la Shoah à Paris, le Musée de la Déportation à Lyon, le Mémorial de Caen, le Centre de la Mémoire d’Oradour à Oradour-sur-Glane, sans compter les dizaines de « livres de mémoire » à travers tout le pays, auxquels viennent s’ajoutent les programmes scolaires (la Shoah en primaire, au collège et au lycée), les « voyages pédagogiques » au Struthof, à Oradour ou à Auschwitz, les « passeurs de mémoire », les films, les émissions, les livres, les témoins dans les établissements scolaires, car le « devoir de mémoire » bénéficie de milliers de voix — toutes conformes à l’histoire officielle — et d’un financement qui atteint les millions d’euros.
en face de cela, un homme quasiment seul, qui ne dispose d’aucune subvention, seulement des dons venus de son public restreint (deux ou trois milliers de personnes tout au plus) ; qui, pour vivre, donne des cours particuliers ; il diffuse ses travaux à compte d’auteur et vend ses ouvrages au compte-gouttes, car aucun éditeur n’accepte de publier ses recherches ; qui, chassé de toutes les grandes plateformes de partage, publie ses vidéos dans les catacombes d’Internet — à savoir, une chaîne Gab et un blogue aux États-Unis d’Amérique.
Tels sont donc les éléments en présence, que l’on pourrait dépeindre ainsi : face à une immense chorale qui chante à tue-tête accompagnée d’un orchestre assourdissant, un homme seul, muni d’un cône en papier dérisoire en guise de porte-voix. Toutefois, pour les autorités françaises, c’est encore trop : il faut faire taire cet homme seul en le saisissant à tout prix et en le jetant en prison ! Un premier mandat d’arrêt ne suffisant pas, elles en lancent un deuxième après avoir déposé trois plaintes supplémentaires. Oui, vraiment, je ne pouvais espérer une reconnaissance plus éclatante de la valeur et de l’importance de mes travaux.
Vous alléguerez sans doute, Monsieur le Président, que la répression à mon encontre a une tout autre cause : mes thèses, direz-vous, offensent les victimes et peuvent conduire certains éléments fragiles de la population à perpétrer des actes “racistes”. Je répondrai que c’est faux, pour deux raisons.
Je n’ai jamais nié l’effroyable tragédie vécue par les gens présents à Oradour-sur-Glane le samedi 10 juin 1944. Je n’ai jamais nié le drame que fut la déportation précipitée, en pleine guerre, de millions de gens, parmi lesquels des femmes, des enfants, des vieillards, des affaiblis et des handicapés. Si les fouilles menées depuis vingt-cinq ans dans les camps de Treblinka, Sobibor, Belzec et Chelmno n’ont pas permis de découvrir des chambres à gaz, elles ont en revanche contribué à la mise à jour de nombreuses fosses communes improvisées. Ces fosses, je n’en ai jamais contesté l’existence. Elles contiennent les corps de dizaines de milliers de Juifs morts dans les trains ou euthanasiés à leur arrivée, parce que blessés, malades ou trop affaiblis pour aller plus loin vers l’Est. De nombreux récits corroborent ces constats matériels. Dans plusieurs vidéos, j’en ai cité, sans les contester ni les rejeter. S’y ajoutent les conditions de vie dans les ghettos surpeuplés et parfois mal ravitaillés en Pologne ou à l’Est : elles firent de nombreuses victimes que j’ai également mentionnées. Viennent enfin tous les déportés morts dans les derniers mois de la guerre lorsqu’au sein d’une Allemagne laminée par les bombardements, la situation à l’intérieur des camps se détériora (surpopulation, manque de médicaments, ravitaillement insuffisant). Les photos effroyables prises à la libération de Buchenwald, de Dachau, de Vaihingen ou de Bergen-Belsen, je les ai montrées à de multiples reprises, sans jamais les qualifier de montages. Personne, donc, ne peut prétendre honnêtement que j’offenserais la mémoire des victimes en niant leur mort ou les circonstances terribles de leur décès.
quant à mener certaines personnes à commettre des actes “racistes”, ma réponse sera simple : depuis trente ans que je diffuse mes travaux, aucune agression n’est à déplorer, dont je me serais révélé être l’inspirateur.
Cependant, allons plus loin. Oui, admettons que mes exposés puissent conduire une poignée de personnes fragiles à perpétrer des violences “racistes”. Faut-il pour autant priver toute la population de certaines vérités historiques en sanctionnant leur diffusion publique ? Assurément non !
Toutefois, j’entends déjà votre réplique, Monsieur le Président : « Pays de la liberté de recherche, à France n’interdira jamais la diffusion de vérités scientifiquement établies. Avec les négationnistes toutefois, il n’est pas question de vérités, mais de mensonges réfutés par les témoins fiables et une cohorte d’historiens accrédités. Vous êtes bien présomptueux, Monsieur Reynouard, de prétendre avoir raison contre ces gens. »
En réalité, je ne suis pas plus orgueilleux qu’un enquêteur persuadé d’avoir élucidé une affaire malgré les dénégations des inculpés et de leurs avocats. Pourquoi ? Parce que d’Oradour à Auschwitz, j’ai adopté les méthodes traditionnelles utilisées dans des enquêtes criminelles.
Je me suis rendu sur place afin d’examiner la scène du crime allégué ;
j’ai effectué des constats matériels afin de comprendre ce qui a pu se passer ;
j’ai vérifié les récits recueillis (témoignages et aveux) en les confrontant aux constats matériels et en analysant leur cohérence interne ;
j’ai complété mes recherches avec l’étude de documents utiles. En résumé, j’ai établi la matérialité des faits.
Ai-je tort dans mes conclusions ? Débattons-en loyalement, chaque partie pouvant librement s’exprimer et déposer ses documents sur la table. Cette confrontation à armes égales, j’y suis prêt. Je la réclame même.
Vous m’objecterez qu’on ne débat pas d’Histoire avec une personne dénuée de toute formation d’historien. Dois-je en déduire, Monsieur le Président, qu’un non-historien ne saurait intervenir dans une question d’Histoire ? Voilà trente ans toutefois, en 1993, le CNRS publia un ouvrage intitulé : Les Crématoires d’Auschwitz. La machinerie du meurtre de masse.
La presse l’encensa, affirmant qu’il réfutait définitivement les thèses révisionnistes. Or son auteur, Jean-Claude Pressac, était… pharmacien de profession. Plus révélateur encore : l’homme considéré jusqu’à sa mort comme l’expert numéro un de l’Holocauste, Raul Hilberg, n’était pas, lui non plus, historien de formation. Je pourrais également citer Robert Jan Von Pelt, Jean-Jacques Fouché ou Guy Pauchou (pour Oradour). Preuve que des non-historiens peuvent intervenir dans des questions d’Histoire.
Certains de mes contradicteurs — Gilles Karmasyn par exemple — prétendent me réfuter, mais sans jamais accepter le débat. Ils sont comparables à des boxeurs qui, seuls sur le ring, donneraient des coups de poing dans le vide avant de lever les bras en criant : « J’ai gagné ! Il est KO. » À celui qui s’étonnerait de l’absence de l’adversaire, ils répondent : « Voyons ! On ne boxe pas avec un non-boxeur ». Prétendre qu’on ne débat pas d’Histoire avec un non-historien est une dérobade pitoyable.
Certes, je n’ai aucune formation en la matière, mais à Auschwitz et à Oradour, les SS sont accusés d’avoir massacré des innocents. Il s’agit donc d’affaires criminelles. Le fait que les meurtres allégués auraient été commis dans le passé ne modifie pas la nature de la question, donc ne change en rien les méthodes d’enquête. Or, je le répète, j’applique scrupuleusement ces méthodes.
En voulez-vous la preuve ? Voici : à Birkenau, les SS auraient aménagé des chambres à gaz homicides dans quatre grands crématoires. La plus meurtrière — 400 000 victimes alléguées — se serait trouvée dans le Krema II. Les SS auraient déversé le Zykon B par quatre orifices carrés pratiqués dans le toit. Les granulés mortels seraient tombés le long de quatre colonnes grillagées fixées solidement au sol et au plafond. Bien que le crématoire ait été dynamité, le toit, partiellement effondré, subsiste. L’ayant inspecté du dessus et du dessous, je n’ai vu nulle trace ni d’un quelconque orifice d’introduction ni d’une fixation de colonne grillagée. Rien.
Certes, en 2004, trois chercheurs indépendants (MM. Keren, McCarthy et Mazal) prétendirent avoir localisé trois des quatre trous ; mais les autorités du Musée d’Auschwitz n’ont jamais osé invoquer leur étude. Sept ans plus tard d’ailleurs, le directeur du Musée préfaça un Guide historique d’Auschwitz dans lequel les deux auteurs prévenaient qu’il était vain de rechercher l’emplacement exact de ces orifices fantomatiques. Depuis, rien n’a changé.
En cas de débat avec un historien, je porterais tout d’abord la discussion sur ce sujet. Je proposerais que l’on se rende ensemble sur les lieux, à la recherche des trous allégués ainsi que des traces des colonnes grillagées. Je profiterais de notre présence sur le site pour demander à mon contradicteur s’il peut me montrer des traces bleues sur le mur ou au plafond de la « chambre à gaz ».
Au printemps 1943, en effet (date du début des gazages massifs dans les crématoires d’après la chronologie officielle), la structure venait d’être construite. Par conséquent, les maçonneries étaient alcalines. L’acide cyanhydrique prétendument utilisé par les SS pour gazer en masse aurait pénétré en partie dans les matériaux humides (briques, plâtres, béton). Il s’y serait dissocié pour former un pigment à base de ferrocyanures : le Bleu de Prusse.
Très stable, résistant aux rayons lumineux et aux intempéries, les murs et le plafond de la pièce présentée comme ayant servi de chambre à gaz devraient en contenir encore aujourd’hui. Aussi devrait-on y voir des traces bleues plus ou moins larges. Toutefois, l’historien serait dans l’impossibilité de m’en montrer une seule. Prétendrait-il que ce pigment ne peut se former dans une pièce non chauffée ? Je lui démontrerais le contraire. Sur les plans originaux du crématoire, cette salle est désignée comme une morgue. Tout démontre qu’elle a été utilisée à cette fin, sans jamais avoir été reconvertie en chambre à gaz homicide.
« No Hole No Holocaust » (pas de trou, pas d’Holocauste), répétait le professeur Faurisson depuis 1994. Il avait raison, car sans ces trous, les 400 000 victimes alléguées de cette chambre à gaz sont imaginaires. Tous les témoignages et les aveux n’y changeront rien.
Les antirévisionnistes nous demandent : « si les millions de Juifs n’ont pas été exterminés, alors où étaient-ils passés en 1945 ? » Pardon, mais c’est inverser la charge de la preuve. C’est aux antirévisionnistes de démontrer que les Juifs auraient été exterminés systématiquement, parmi lesquels trois millions auraient péri dans des chambres à gaz.
D’après l’Histoire officielle, Auschwitz-Birkenau aurait été le centre de cette extermination par gaz (près d’un million de victimes). La chambre à gaz du Krema II aurait été la plus meurtrière (40 % des asphyxiés). C’est donc elle qu’il faut examiner en premier. Où sont les orifices d’introduction du Zyklon B ? Historiennes et historiens, montrez-les nous, qu’on en discute. Et où sont les traces bleues ? Il est vrai qu’une formation en chimie est nécessaire pour comprendre l’importance de leur absence. Titulaire d’un diplôme de chimie organique, je suis donc mieux placé qu’un historien pour conclure.
Il en va de même à Oradour. Les Waffen SS sont accusés d’avoir massacré plusieurs centaines de femmes et d’enfants dans l’église du village. Ils auraient tenté de les asphyxier avant de les mitrailler, puis d’incendier le bâtiment. L’incendie généralisé aurait transformé le lieu saint en four crématoire, et de très nombreux corps auraient été réduits en cendres. Dans cette affaire, des notions en diffusion de la chaleur, en rayonnement et en résistance des matériaux se révèlent nécessaires.
Mes études m’ayant conduit à étudier ces matières, j’ai mis mes connaissances à profit pour expertiser l’église. Cette expertise fait l’objet d’un chapitre entier de mon ouvrage paru en décembre 2022 : Oradour, le cri des victimes. J’en conclus que l’histoire officielle est fausse : les femmes et les enfants sont morts dans des explosions qui ont ébranlé tout l’édifice. Comment suis-je parvenu à cette conclusion ? Voici :
La préservation du mobilier en bois (le confessionnal dans la chapelle de la Vierge et l’autel de la chapelle Saint-Joseph) dément la thèse de l’incendie généralisé ;
La fusion partielle des cloches (des parties totalement fondues, d’autres intactes au point de montrer encore les motifs qui y étaient gravés) démontre que l’événement destructeur fut très rapide et très bref, en un mot, une explosion ;
L’observation des coups portés à la fine sphère en laiton sous la croix faîtière confirme que le phénomène destructeur fut accompagné d’un souffle puissant.
S’y ajoute l’état des corps retrouvés dans l’église ou à côté : ils ne sont pas carbonisés, mais déchiquetés, avec les habits intacts, comme après un bombardement.
Viennent enfin les récits racontés par la femme présentée comme l’unique rescapée de l’église, Marguerite Rouffanche. Quelques semaines après le drame, par deux fois en novembre 1944, puis une fois janvier 1953 (au procès des Waffen SS) et une encore une fois en 1969 (pour la télévision), elle témoigna. L’étude comparative des différentes versions fait apparaître des contradictions insurmontables et des impossibilités matérielles manifestes.
Fin juin 1944 ainsi, Madame Rouffanche affirma que le massacre de l’église avait commencé avec une « caisse » apportée par deux Waffen SS. L’engin n’avait pas explosé, il avait uniquement dégagé une épaisse fumée noire.
Quelques mois plus tard toutefois, les voûtes de la nef de l’église s’effondrèrent, attestant que l’édifice avait été ébranlé sévèrement. Pour l’expliquer, il fallait invoquer une explosion : le 16 novembre 1944, Madame Rouffanche opéra donc un virage à 180 degrés et prétendit que la “caisse” avait été le siège d’une « petite détonation ».
Toutefois, c’était insuffisant pour expliquer l’ébranlement de ce bâtiment fortifié. Deux semaines plus tard, « l’unique rescapée » changea encore sa version : elle allégua que l’engin avait explosé fortement. Ce témoignage devint le récit officiel, publié partout, cependant que celui du 16 novembre resterait à l’abri des regards, dans les archives militaires fermées au public.
Aux contradictions s’ajoutent des impossibilités manifestes. En particulier, la fuite de Mme Rouffanche hors de l’église, en se hissant jusqu’à un vitrail puis en sautant de quatre mètres de haut sur un plan fortement incliné sans s’occasionner la moindre blessure, un exploit impossible pour une femme de 46 ans.
Dans l’affaire d’Oradour, tout trahit le mensonge improvisé maladroitement. M’appuyant sur les constats matériels, sur les documents et sur des témoignages ignorés, j’affirme qu’un dépôt clandestin de munitions se trouvait sous les combles de l’église, au-dessus des voûtes.
Dans quelles circonstances a-t-il été mis à feu ? Tant que les archives militaires seront fermées aux chercheurs indépendants, aucune réponse certaine ne pourra être avancée. Toutefois, à supposer que, l’ayant découvert, les Waffen SS l’aient fait sauter pour tuer les femmes et les enfants, dès 1944, le fait aurait été révélé : Oradour-sur-Glane aurait été présenté comme un village héroïque dans sa résistance à l’Occupant, victime d’une vengeance abominable des “nazis”. Voilà pourquoi je reste persuadé que les Waffen SS ne portent aucune responsabilité directe dans le déclenchement de la tragédie de l’église.
Ayant découvert que le bâtiment servait à la Résistance locale (qui y cachait des pilotes alliés tombés en France et pris en charge par le réseau d’évasion « Comet Escape Line »), ma thèse est la suivante.
Le 10 juin 1944, des maquisards s’étaient réfugiés dans l’église, avec leurs munitions. En effet, les Waffen SS ayant cerné le village, il était impossible de fuir. Dénoncés par deux collaborateurs vivant dans le bourg (cf. le témoignage de Mathieu Borie enfin publié dans son intégralité), ils firent exploser le dépôt de munitions afin de couvrir leur fuite par une porte latérale qui donnait sur la sortie de l’agglomération. Ils n’avaient pas prévu que les explosions se propageraient au clocher, provoquant la destruction de la voûte fragilisée par la présence de l’oculus. Les gaz surchauffés se répandirent dans la nef, entraînant des débris qui mutilèrent les gens présents.
À Oradour, comme à Auschwitz, mes constats matériels sont indéniables, mes analyses, méticuleuses, et mes arguments, rationnels. Loin de toute considération idéologique, je reste sur le terrain des faits. D’où cette volonté et cet acharnement à me faire taire, les autres raisons invoquées relevant de prétextes fumeux.
La France parviendra-t-elle à me faire extrader ? Peut-être, mais il est trop tard : j’ai diffusé mes travaux sur Internet et j’ai pu de justesse — avant mon arrestation le 10 novembre 2022 — finir mon ouvrage sur Oradour. Depuis janvier dernier, il est en vente.
Voilà une trentaine d’années, tout jeune révisionniste, j’avais été invité chez les Faurisson. Un matin, je discutais dans la salle de travail ; je soulignais que nos adversaires disposaient de moyens financiers et répressifs. Le professeur Faurisson se lavait dans la salle de bain attenante. À ces mots, il entrebâilla la porte et, passant la tête, il lança : « Oui, mais nous, on dort tranquille. »
C’était vrai à l’époque, ça le reste aujourd’hui : dans ma cellule à Édimbourg, je dors tranquille, car ayant semé des graines de vérités historiques, j’ai accompli mon devoir. Désormais, mon destin personnel n’a plus aucune importance. La France que vous représentez peut s’acharner à me faire extrader pour m’emprisonner. Quand on dresse le bilan des forces en présence, son acharnement apparaît comme un aveu : l’aveu que j’ai raison et que mes travaux sont importants. Oui, vraiment, je dors tranquille, et plus vos sbires s’acharneront, plus je dormirai tranquille.
Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes sentiments choisis.
Vincent Reynouard
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affairesasuivre · 2 years
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JW Francis fait visiter sa pop décontractée sur “Dream House”
En manque de vitamine D ? Prenez donc votre dose de soleil, c’est le chanteur américain qui régale.
Il faut sans doute être un poil foufou pour se lancer dans le projet imaginé par JW Francis il y a de cela trois ans : répondant à sa requête sur les réseaux sociaux, des fans lui ont envoyé leurs mots d’amour pour leurs amoureux·ses quelques semaines avant la Saint-Valentin. Et pour chaque déclaration, l’artiste new-yorkais a imaginé un morceau. Une démarche originale que Francis pouvait évidemment se permettre, sa fanbase n’étant pas celle, au hasard, de Paul McCartney. Encore fallait-il relever le défi haut la main. Une centaine de chansons plus tard (tout de même !), voici que débarque Dream House, troisième album ensoleillé et irradiant d’amour du trublion indé, composé et enregistré chez lui à Big Apple avec l’aide de ses acolytes habituels (Sahil Ansari à la production, Dan Pappalardo, entendu chez Cautious Clay, à la contrebasse sur deux titres, Margaux Bouchegnies aux chœurs).
Au final, la majorité des textes a été modifiée, adaptée pour coller à l’univers de Francis, à ses expériences et à son vécu. Seuls les deux vers de Sweet As A Rose ont été repris tels quels (“Sanaz, she’s sweet as a rose, sweet as a rose/Happy Valentine’s Day Sanaz”), ce qui fera au moins une Sanaz heureuse quelque part dans le monde.
Mais comment ne pas avoir nous aussi la banane à l’écoute de la dream pop lo-fi enchanteresse de JW Francis ? La guitare surf tout en réverb’ donnerait envie de lancer sa planche sur l’Hudson (essayez donc de rester de marbre à l’écoute de Our Story, Dream Big ou Take Me Away) et cette avalanche de bonnes vibrations réchauffera les cœurs les plus meurtris. Menées sur un rythme enlevé, Swooning et Keep It Cool, Steve lorgnent quant à elles du côté d’une indie rock do it yourself plus traditionnelle, mais le swag de Francis, qui pourrait sans conteste siéger sur le trône de la décontraction absolue, fait ici toute la différence.
Et s’il a visé “petit” pour sa tournée hivernale en Grande-Bretagne où il se produira notamment chez des disquaires, JW Francis pourrait bien revoir rapidement ses ambitions à la hausse. Le réjouissant Going Home To A Party, dernier single aux faux-airs de Metronomy, vient d’être ajouté à la playlist du jeu vidéo Rock Band 4. De quoi lui ouvrir grand les portes de sa maison rêvée.
Dream House (Sunday Best Recordings/Soundsworks). Sortie le 27 janvier 2023.
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seodijon · 16 days
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WOA 39 - Actualisez votre veille WordPress : récap' express des nouveautés de l'été ☀️
See on Scoop.it - Création de sites, référencement, ...
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Salut à tous et à toutes, c'est Eddy, ton coach WordPress à la Whodunit Academy! 🚀 Cette semaine, plongeons au cœur des dernières nouveautés WordPress avec une nouvelle génération de podcast disponible en version vidéo sur YouTube! 🎥 T'es prêt ? On y va ! Au programme de cet épisode : 🌍 WordCamp Bretagne 2024 Découvre l'événement incontournable de la communauté WordPress à Rennes les 26 et 27 septembre. Un programme riche avec deux tracks (technique et tout public) et une battle FSE qui promet de belles surprises! 🏷️ Code promo exclusif pour notre formation Full Site Editing: BREIZH20 ! 🔥 ⏩ WordPress 6.6 Plongée dans les nouvelles fonctionnalités comme le contrôle G pour grouper des blocs, les marges négatives, et l'introduction des grilles. 🔮 Futur thème Twenty twenty-five et version 6.7 À quoi s'attendre avec le nouveau thème Full Site Editing et les nouveautés de la version 6.7 qui arrive en novembre ? 🎨 Accès anticipé aux fichiers GitHub et Figma https://www.figma.com/design/dzGCSntVch4EQdVERTqyVK/Twenty-Twenty-Five?node-id=16-14852 pour préparer et personnaliser ton thème! 🎡 WordPress Playground Amuse-toi avec ce bac à sable interactif pour tester toutes les versions de WordPress, installer des extensions, et bien plus ! Idéal pour les formateurs et les développeurs en herbe. Essaye-le maintenant : https://playground.wordpress.net/builder 📚 Learn WordPress Découvre une mine d’or de cours et leçons pour tous niveaux sur https://learn.wordpress.org, utilisant Sensei LMS. Idéal pour les autodidactes et ceux cherchant à se perfectionner en WordPress! 🌟 Merci d'être à l'écoute, vos retours sont précieux. Passe me voir au WordCamp Rennes, j'ai hâte de discuter avec toi ! 🌈🚀 Amuse-toi bien avec WordPress et à très bientôt!
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coulisses-tv · 2 months
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"Échappées Belles" : Bretagne, une énergie nouvelle, samedi 10 août 2024 sur France 5 (vidéo)
http://dlvr.it/TBfV84
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esoterique-fr · 3 months
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Les Mystères de Brocéliande - Interview Audrey Perchappe
Les Mystères de Brocéliande - Interview Audrey Perchappe Nous avons rencontré Audrey Perchappe de “Les Mystères de Brocéliande”  à l'occasion d'un atelier découverte dédié aux “Esprits de la Nature” , animé le samedi 25 mai 2024 aux Ateliers Pleine Lune à Lannion, dans les Côtes d’Armor en Bretagne. Lors de cet évènement bien-être, nature et spiritualité, Audrey Perchappe, médium canal et praticienne en soins énergétiques, est venue faire découvrir les mythes, croyances et traditions anciennes qui entourent ces êtres fascinants, avec un accent particulier porté aux représentations en terres Celtes. Découvrez le reportage vidéo ainsi que son interview ci-dessous dans l'article !
Nous avons rencontré Audrey Perchappe de “Les Mystères de Brocéliande”  à l’occasion d’un atelier découverte dédié aux “Esprits de la Nature” , animé le samedi 25 mai 2024 aux Ateliers Pleine Lune à Lannion, dans les Côtes d’Armor en Bretagne. Lors de cet évènement bien-être, nature et spiritualité, Audrey Perchappe, médium canal et praticienne en soins énergétiques, est venue faire découvrir les…
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oanthore · 7 months
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YUNGBLUD - Hated
Je clos avec cette vidéo ma petite séquence de rap britannique.
Vraiment intéressant.
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2t2r · 3 years
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La pierre tremblante de Huelgoat
Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/la-pierre-tremblante-de-huelgoat/
La pierre tremblante de Huelgoat
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detournementsmineurs · 4 months
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"Winter Slate Ring" installation de Richard Long en ardoises (1984) devant “Betweenness" vidéo d'Olivier Laric (2018) à l'exposition “L'Autre Musée, les Trésors d'une Grande Collection d'Art Contemporain” à la Galerie du Faouëdic - en collaboration avec le Frac Bretagne (Fonds Régional d'Art Contemporain) - Lorient, Bretagne, mai 2024.
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omagazineparis · 5 months
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3 bonnes raisons de suivre Loïc Prigent sur YouTube
Loïc Prigent est un journaliste très influent dans la mode. Depuis plus d’un an, il nous partage, à travers sa chaîne YouTube, les coulisses des défilés, des interviews exclusives de créateurs ou de mannequins. Aux côtés des plus grands du milieu, il apporte un regard détaillé sur les collections et nous fait rire grâce à sa touche humoristique. Voici 3 bonnes raisons de suivre ses vidéos. Loïc Prigent est un réalisateur et journaliste français renommé pour ses documentaires pointus sur la mode. Né en Bretagne, sa carrière débute dans les années 90 lorsqu'il commence à filmer les coulisses des défilés pour la chaîne Arte. Il se distingue rapidement par son approche unique qui mêle humour et analyse minutieuse, capturant l'effervescence et les détails croustillants du monde de la haute couture. Prigent est célèbre pour ses séries de documentaires comme « Signé Chanel » et « Le Jour d'Avant », qui offrent un regard intime sur les préparatifs des grandes maisons de mode avant leurs défilés. Ses travaux mettent en lumière non seulement les créateurs de renom mais aussi les artisans discrets de l'industrie. En plus de ses documentaires, il est actif sur les réseaux sociaux où il partage des anecdotes fascinantes et des observations perspicaces sur la mode, rendant le secteur accessible à un public plus large. Il met à profit son réseau (très riche) de personnalités Journaliste de mode depuis 20 ans, Loïc Prigent a su s’entourer des plus grands noms de ce milieu. Ainsi, dans ses vidéos qu’il diffuse sur la plateforme YouTube, il accède et montre au monde entier les coulisses des défilés les plus prestigieux, tout en interviewant les plus grands. Karl Lagerfeld, Simon Porte Jacquemus ou Virginie Viard, ont, notamment, accueilli le journaliste dans leur journée palpitante d’avant-défilé. En étant à leurs côtés, ce dernier offre un reflet de l’excitation de ces moments tellement importants pour les couturiers. De plus, la relation de confiance tissée entre le journaliste et les créateurs apporte une réelle valeur ajoutée à ses vidéos. Elles dépassent le simple court-métrage de mode en laissant place aux émotions. Loïc Prigent met à profit son sens aigu de la mode Loïc Prigent n’est pas journaliste de mode par hasard. En effet, il s’y connait particulièrement dans ce domaine et possède un sens très aiguisé de celui-ci. Suivre ses vidéos est un excellent moyen d’en apprendre davantage sur la haute couture. À travers son œil affuté, il met en lumière et commente les moindres détails des créations. https://www.youtube.com/watch?v=9miGmNEo_CU Un ton comique et décalé qui apporte de la légèreté Alors que la mode et la haute couture peuvent pâtir d’une image morose et hautaine, Loïc Prigent prouve aussi que la légèreté est de mise. Par ailleurs, le succès de sa chaîne y est certainement lié. Il met parfaitement à profit un côté décalé et humoristique, qu’il ne pourrait pas se permettre dans la presse ou des longs-métrages. En résulte des phrases originales, rythmées par un montage très bien réalisé. Le petit plus qui nous fait craquer pour sa chaîne : son accent très frenchie lorsqu’il parle anglais, on adore. Le talent de Loïc Prigent n’est plus à prouver. Journaliste et réalisateur de documentaires mode, il se renouvelle maintenant avec des courtes vidéos sur YouTube. Il laisse libre cours à sa créativité et les résultats sont géniaux. Si Loïc Prigent est à follow absolument pour celles qui aiment la mode, de nombreuses chaînes permettent d’obtenir un florilège de conseils sur la beauté. Read the full article
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stephanedugast · 5 months
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📌 [ÉDITO] Soyez impatient comme un saumon ! 🐟 Bref, week-end ou pas à rallonges, RTT ou non, télétravail ou pas, respirez ! Soufflez ! Et lisez le numéro 12 du journal Embarquements 📰 à commencer par mon édito 🦋
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EXTRAIT ✒️ L’impatience du saumon 🐟 « L’actualité du monde est décidément très anxiogène. Et le climat délétère jusqu’au cœur même de nos démocraties. Nul besoin de vous faire un dessin ou d’être un oiseau de mauvais augure.
Le « petit » milieu de l’aventure n’échappe d’ailleurs pas à cette morosité, voire même cette médiocrité. Pour les chercheurs-explorateurs, les frontières se ferment tout comme se tarissent les sources de financement. Même désillusion dans la catégorie des explorateurs-passeurs et autres raconteurs d’histoires.
Les temps sont durs, tandis que d'innombrables youtubeurs (des fabricants de contenus vidéo dans la langue de Molière) prospèrent, n’hésitant pas à surfer sur la mode de l’exploration. L’outdoor (comme disent ces influenceurs si friands d’anglicismes) fait recette.
Pendant ce temps-là, les médias classiques souffrent tant leurs audiences s’amenuisent. La faute à Netflix et consorts qui « boufferaient » notre temps de cerveau disponible. J’en ai fait l’amère expérience lors dudu tournage d’une émission TV en Bretagne.
J’interroge l’équipe autour de moi : 6 personnes à la tête bien faite, toutes éprises de culture et d’aventure. Pas une personne ne lit de livres. La majorité jette un coup d’œil à l’actualité depuis leur téléphone mobile sur des sites web… gratuits. Les réseaux sociaux ou les séries TV les accaparent totalement le soir, et ce, jusque dans le lit conjugal.
Tout cela est schizophrénique.
Pourquoi dès lors écrire ?
Pourquoi voyager ?
Pourquoi aussi explorer ?
« Parce qu’elle est là ! » avait un jour répondu du tac au tac l’alpiniste George Mallory en désignant la montagne qu’il devait grimper.
Cette citation résume l’essence même de l’exploration, cette invitation vers l’inconnu et ce défi parfois dangereux. Une définition conforme à mon état d’esprit et à mon besoin d’aventures.
Ah, tiens, l’aventure, un mot devenu valise tant ses significations sont nombreuses et parfois vaporeuses.
« Chaud bouillotte » sur le sujet, je vous propose de convoquer séance tenante un tribunal imaginaire des mots afin de tenir un procès inédit, celui du prévenu « Aventure ». L’audience est ouverte…
- « Prévenu « Aventure », levez-vous ! Veuillez d’abord décliner vos origines…
- Elles sont latines, monsieur le Juge. Elles remontent à l’Antiquité. C’est un emprunt au terme adventura désignant « ce qui doit arriver », un dérivé du verbe advenire « arriver, se produire ».
- D’où votre caractère turbulent ?
- Oui, je suis par définition « ce qui arrive inopinément à quelqu’un, ce qui advient par hasard, par accident ». Et cela remonte à loin. Dans les romans de
chevalerie, je suis même une « action, entreprise hasardeuse et extraordinaire ».
- De vous, on peut donc attendre le mauvais comme le bon.
- C’est ainsi, monsieur le Juge. Je suis heureusement une notion qui interroge aujourd’hui nos contemporains ! Je les interroge sur les liens qu’ils établissent avec l’espace, le temps et même la mort.
- Bigre, mais encore…
- Saviez-vous que chaque être humain cherche dans sa vie in fine la sécurité et la sérénité, tout en abhorrant les instants de déstabilisation ? Je suis sans aucun doute la négation parfaite de la sécurité et du confort.
- Tout ça fait de vous un dangereux récidiviste…
- Avec moi, on peut être tué, voire dévoré mais auparavant on aura dû lutter et livrer un âpre combat. Pour autant, si l'on maîtrise le jeu et qu’on apprécie le risque, je peux être exemplaire parce que je suis le piment de toute vie humaine. Pour les esprits les plus libres, je réponds même parfaitement à leur goût pour le jeu et l’ailleurs. Et je peux même être promesse de gloire…
- Et ce sont là les activités illicites que vous menez !
- Non, car sans moi pas de péripéties palpitantes. Je suis la promesse, en creux, pour chaque terrien de vivre un voyage exaltant et enrichissant autant sur le plan intellectuel que psychologique, voire spirituel. Comme le vantaient les philosophes stoïciens, j’invite à épuiser le champ des possibles. Je suis aussi l'impatience du lendemain. Je n'aime rien tant que les pages blanches de l’existence pour les remplir. J’aime les commencements et les partances.
- Votre définition est finalement toute prosaïque…
- L'aventure, c'est aller de l’avant, en avant. Cela me fait penser à cet aphorisme du Talmud si à-propos : « comme le saumon, l'Homme n'est jamais autant lui-même que lorsqu’il remonte le courant ». J’offre donc à mes adeptes d’être à rebours du consensus paresseux. Je suis là pour leur permettre de fuir loin du pré-visible et de rompre avec le quotidien si fade et insipide, tout en leur offrant un combat de taille : celui de se coller au réel, et même de l’affronter.
- Est-ce là tout ce que vous avez à dire pour votre défense ?
- Dernière chose, la véritable aventure n'est incontestablement pas un sport extrême, ni une course aux records. Non, tout est finalement question avec moi de regard.
- Vaste programme, vous pouvez vous rasseoir…
- Je ne peux pas monsieur le Juge, c’est toujours debout que je me meus, question de principe.
- (Brouhaha dans la salle d’audience)
- Silence, sinon je fais évacuer la salle. Suite de l’audience lors de la prochaine séance… »
(À SUIVRE)
Oui, épuisons le champ des possibles.
Vivons l’impatience du lendemain.
Vous pouvez désormais éteindre vos écrans. Et comme les saumons, remontons le courant, qu’importent les rapides et les pièges ! L’aventure n’en sera que plus belle.
D’ici là, restez forts et inspirés »
Stéphane Dugast
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gourmandisestv-paris · 6 months
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Mon CHOU-FLEUR VINAIGRETTE à la façon de la Mère Mitraille, fondant et d... C'est de saison !, en salade, le chou-fleur est un délice ! : https://youtu.be/vcqdGMffgCM?si=qh0OIBk_O2anMf7w  accompagné d’œufs durs et de la fameuse sauce vinaigrette de la Mère Mitraille vous allez vous régaler. Très bon marché, le chou-fleur nous vient en général de Bretagne, à la bonne saison, de septembre à mai. Un excellent allié minceur, peu calorique. La liste des ingrédients figure dans la vidéo. Bon régal !. Christophe.
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Je visite Clohars-Carnoët
Une nouvelle Vidéo de Tourisme et Découverte France Clohars-Carnoët – Finistère – Bretagne – France Bienvenue à …Clohars-Carnoët, le long de la rivière la Laïta. De superbes ports, ses plages, son phare, son menhir, l’abbaye Saint Maurice, le littoral rocheux …. la Bretagne comme on l’aime. Enjoy ! Et pour acheter les photos, c’est par ici :…
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