#vignes potagères

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Le tétranyque tisserand

Le tétranyque tisserand est un parasite redoutable

PRÉSENTATION

Le tétranyque peut se présenter de différentes couleurs, rouge brique ou jaune verdâtre ou bien encore orangé à la saison automnale. Il est microscopique. La femelle mesure la moitié d'un millimètre pendant que le mâle est encore plus petit (0,3 millimètres). Il s'agit d'un parasite très redoutable qui s'attaque aussi bien aux plantes potagères ou d'agrément, tels le haricot, le concombre, le trèfle, le tournesol, le fraisier, le melon, la tomate, le pois et l'aubergine. De nombreuses plantes sauvages peuvent être également victimes de ce parasite. Certains arbres ou arbustes fruitiers comme par exemple le sorbier ou bien encore la vigne sont des cibles de premier choix pour ce ravageur. A la saison printanière, lorsque les températures sont très chaudes et que l’atmosphère est sèche, cela favorise sa venue. La température idéale est comprise entre 20 et 35°. Quand ces conditions favorables sont réunies, il vient faire un festin sur ses plantes préférées. Quand une plante est attaquée, la plupart du temps elle est affaiblie et devient plus vulnérable aux maladies. Observez attentivement vos plantes afin de déterminer celles qui sont attaquées par le tétranyque. Ce dernier se nourrit de la sèves des plantes.

SON MODE DE VIE

La reproduction de ce parasite progresse à une vitesse grand V car les femelles pondent à chaque fois plusieurs centaines d’œufs. Étant donné la rapidité de sa reproduction, cela peut provoquer une infestation grave en quelques jours, voire quelques semaines. En intérieur, si les plantes sont trop rapprochées, cela facilite sa prolifération, tout comme une source de chaleur comme un radiateur par exemple.

SYMPTÔMES

Le feuillage jaunit et des taches blanches voire brunes peuvent apparaitre par la suite. Si vous constatez des tout petits points rouges qui bougent, ce sont les tétranyques qui évoluent sur le feuillage de la plante. Une espèce de toile cotonneuse doit apparaitre sous les feuilles. Parfois le feuillage se recourbe après avoir changé de couleur et meurent de cette manière.

TRAITEMENT

Tout d'abord, les produits chimiques sont à bannir impérativement afin de ne pas tuer des éventuels insectes prédateur du tétranyque. Et en plus, ce genre de parasite a la capacité à la longue de résister aux produits chimiques. C'est pourquoi, je vous conseille de contrôler ce genre de population avec des produits naturels. Sil s'agit d'une plante d'intérieur, il faudra l'isoler des autres pour éviter une propagation générale. En ce qui concerne une plante d'extérieur comme par exemple un arbre ou un arbuste, effectuez une taille en supprimant tous les rameaux infestés (toile blanche). Jetez ces derniers impérativement à la poubelle. Si l'infestation est trop importante, supprimez l'arbre ou l'arbuste. Et pour terminer, s'il s'agit d'une plante potagère, il est plus sage de l'arracher et de la jeter également à la poubelle. Effectuez cette tache consciencieusement. Il est impératif de ne laisser trainer au sol aucune feuille. Quand les plantes d'extérieur ont été taillées correctement, douchez-les avec de de l'eau à l'aide d'un tuyau à forte pression. Cela permet de déloger les parasites restants et d'en tuer une partie. Pour les plantes d'intérieur, utilisez plutôt une éponge humide. Cette opération doit être effectuée plusieurs fois par jour afin d’être efficace. N'hésitez pas à introduire les prédateurs du tétranyque comme par exemple le perce-oreille, la chrysope ou bien encore la coccinelle. Je vous conseille d'effectuer cette opération quand l'infestation est faible. Vous pouvez également pulvériser du savon doux (style de celui qui est utilisé pour les bébés) car ceux comme le savon vaisselle peuvent endommager vos plantes surtout celles d'intérieur. Effectuez un mélange de deux cuillères à soupe de savon et de deux cuillères à soupe d'huile dans quatre litres d'eau non calcaire. Pulvérisez ce mélange sur vos plantes tous les 4 à 5 jours jusqu'à ce que vous constatiez la disparition complète des tétranyques. Pour les plantes moins fragiles (celles cultivées à l'extérieur), vous pouvez utiliser un savon plus fort comme le liquide vaisselle ou le savon noir). Mais attention, évitez de pulvériser les plantes où des insectes prédateurs du tétranyque sont présents. Si des plantes sont en plein soleil, n'effectuez pas cette pulvérisation. Faites-le donc à un autre moment. Vous pouvez également utiliser une solution à base de piment. Cette méthode est beaucoup utilisée pour contrôler les populations de tétranyques ainsi que celles d'autres insectes parasites. Pour cela, effectuez un mélange d'une cuillère à café de piment de Cayenne ou éventuellement de sauce piquante dans un litre d'eau tiède. Ajoutez un peu de liquide vaisselle. Cette solution doit reposer toute une nuit avant d’être filtrée. Vaporisez cette solution sur les plantes infestées (insistez sur la base des feuilles). Tachez de laisser votre visage éloigné lors du traitement. Agitez régulièrement votre pulvérisateur afin que les ingrédients actifs ne stagnent au fond de ce dernier. Et pour terminer je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube de AHSAR TV Agriculture Hydroponique https://youtu.be/kIZYdBazYng Read the full article

[tourbrune]

Un long silence

2020 a filé, nous a bousculés, perturbés. Inutile de revenir dessus. Mais je réalise aujourd’hui que mes derniers mots datent d’avril dernier. Une année chahutée par l’actualité et par de gros changements au domaine. Ces neuf mois de silence ont été riches en réflexions et prises de décisions. Avec l’acquisition de cette nouvelle parcelle à Val du Layon, il a fallu retrouver un rythme, revoir les…

[tma-du-taomapa]

LANZAROTE FOR EVER

R. était déjà venu sur cette île en novembre 2016 avec Pierre-Alain Roth et son voilier THIWANI. Mais la visite de Lanzarote s’était alors traduite par la rédaction de seulement deux billets. Ils peuvent être consultés, avec une carte de l’île et un contenu qui n’apparaît pas ci-dessous, à l’adresse URL suivante :

                              www.tdmduthiwani.tumblr.com

Le présent billet, ainsi que le prochain, constituent donc un complément aux deux billets de 2016, rendu nécessaire du fait que, cette fois-ci, la visite de l’île a été beaucoup plus approfondie...

Avant tout, il faut savoir que Lanzarote est une île semi-désertique et très ventée, sur laquelle la faune et la flore ne sont pas prédominantes

En outre, de toute les îles de l’archipel des Canaries, c’est celle sur laquelle l’action du volcanisme reste la plus visible : elle comporte plus de 300 dômes volcaniques, et une très grande partie de son sol est recouvert de lave séchée. Voici un de ces dômes, plutôt oxydé

Les habitations sont blanches et n’ont qu’exceptionnellement plus d’un étage en dehors d’ Arrécife ; celles qui sont isolées se remarquent bien dans le paysage

On peut quand même trouver quelques cultures en plus des plantes potagères.

Il y a tout d’abord la vigne qu’il faut protéger du vent dominant (nordet) par des murets en pierres (volcaniques) sèches, appelés “socos” ou “goros”. Ils peuvent être en arc de cercle

ou bien rectilignes comme ci-dessous

On remarquera le couleur noire du sol sur lequel on a déversé du “sable volcanique” (pyroclastique), appelé le “picón”, qui est récupéré dans des carrières situées sur les pentes des cônes volcaniques. Ces gravillons ont la propriété d’éviter la repousse des mauvaises herbes ainsi que celle de retenir l’humidité sur ce sol très sec et très peu arrosé par la pluie. En effet, le plus haut sommet de l’île n’atteignant que 670 m, cela ne suffit pas à bloquer les nuages qui ne font souvent que passer (vite...). Le nord de l’île est malgré tout plus vert et plus cultivé que le sud où se trouve surtout la vigne.

Il y a aussi la culture de l’aloé vera, qui, d’après les “magasins de fabrication” qui sont régulièrement implantés dans l’île, serait une véritable panacée : seules quelques variétés de cette plante ont de soi-disant vertus thérapeutiques ; et comme par hasard, ce sont celles qui sont cultivées à Lanzarote...

N.B. La plupart des touristes étant des Espagnols, des anglophones ou des germanophones, les affiches sont uniquement présentées dans ces trois langages, comme par exemple ci-dessous

Pour ce qui est des francophones, on trouve parfois du personnel belge dans ces magasins.

Et puis n’oublions pas la culture du “figuier de Barbarie” pour ses fruits comestibles, mais surtout pour son parasite, la cochenille rouge. Une fois que les femelles sont desséchées sur la plante, leurs cadavres sont broyés pour obtenir une poudre appelée le “rouge de cochenille” ; près quelques transformations, cette poudre fournit une teinture écarlate appelée le “carmin” : il faut 100 000 femelles pour récupérer une livre de carmin...Ce colorant “naturel” est utilisé à la place des colorants synthètiques rouges mal vus car “chimiques” ; on peut en trouver dans la charcuterie, les boissons, les laitages, les cosmétiques, etc. : prudence donc pour celles et ceux qui suivent un régime “végan” !

Nous avons visité le M.I.A.C. (musée d’art contemporain) qui présentait une exposition consacrée à l’architecte Fernando de Higueras, qui aimait le béton anguleux

mais qui était aussi un bon dessinateur en noir & blanc

Il n’y avait que très peu d’œuvres dues à d’autres artistes, comme par exemple celle-ci (qui a une taille humaine)

Ce musée a été créé à l’initiative de l’artiste omniprésent César Manrique (C.M. : 1919-1992). Natif de l’île, c’est lui qui en a préservé l’aspect sauvage contre les atteintes de l’urbanisme galopant. Il a aussi été le grand organisateur de l’aspect touristique de l’île, avec le soutien politique et financier de son ami d’enfance Pépin Ramirez qui était aux commandes de l’autorité locale.

Par exemple sur le parc national de Timanfaya il a fait construire un restaurant au-dessus des bouches d’un volcan, avec chauffage au sol intégré...Ce restaurant s’appelle “El Diablo”, et c’est évidemment César qui a créé son logo

On y mange bien,

et le poulet ainsi que les brochettes avaient transités par ici

(en se penchant, on aperçoit la surface de la lave)

En regardant dehors, on peut voir une “attraction-geyser” bien calibrée

Nous avons aussi visité l’habitation-musée de ce peintre non figuratif, sculpteur et architecte, mais les prises de vue étant interdites à l’intérieur..., voici seulement l’entrée

C’est aussi Manrique qui a aménagé le site de “los jameos del agua” qui est un centre d’art et de tourisme bâti dans un tunnel de lave, comprenant un restaurant

avec sa piste de danse taillée sur mesure,

sa piscine (photo de l’en-tête), son étang où vit une espèce endémique de crabe

ainsi qu’un magnifique auditorium avec une acoustique remarquable

Manrique était revenu sur son île natale en 1966 après une carrière à Madrid et New York, pour y exprimer son “art total” : il a voulu privilégier la relation entre l’art et la nature, avec une sobriété fidèle à l’architecture locale et un luxe non ostentatoire qui ne provient que du paysage lui-même. Ce qui en résulte constitue sans aucun doute son chef d’œuvre artistique. On peut dire que C.M. a commencé à défendre l’équilibre écologique de Lanzarote bien avant que le mot “écologie” devienne à la mode.

Nous avons pu admirer une autre de ses réalisations “el ...”

qui est encore un restaurant, mais situé cette fois-ci au-dessus du bras de mer à fort courant (comme un fleuve) qui sépare Lanzarote de La Graciosa

Dans ce restaurant nous avons pu admirer les pièces principales

ainsi que les pièces secondaires

sans oublier une autre œuvre de C.M.

En voici quelques autres repérées à divers endroits. Tout d’abord “el monumento al campesino”

puis

et

ainsi que

Nous avons visité ses deux habitations ; la première occupée pendant une 20aine d’années est devenue la “fondation César Manrique”, toute entière dédiée à sa gloire...Peut-être à cause du centenaire de sa naissance, C.M. était mis en scène sur tous les murs dans des situations d’auto-promotion

Il fréquenta, entre autres, la célèbre “usine” new-yorkaise d’Andy

Pour terminer, voici son monogramme

et une vue globale du “jardin de cactus” qu’il a fait construire sur l’emplacement d’une carrière épuisée de “sable volcanique”

Le contenu de ce jardin fera l’objet du prochain billet...

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Un foncier potentiel morcelé et complexe à identifier à Paris

L’un des nombreux freins au développement de l’agriculture urbaine concerne les difficultés d’accès au foncier pour les porteurs de projet. Au cours de l’histoire, chaque fois que l’on a élargi l’enceinte de Paris, les jardiniers maraîchers ont été obligés de se déplacer pour faire place à de nouvelles bâtisses. En 1845, on comptait 1800 jardiniers maraîchers-maîtres autour de Paris, à Maisons-Alfort, Montreuil, Aubervilliers, Asnières, Ivry, Vitry, Arcueil, Suresnes, Argenteuil ou le Pecq. Aujourd’hui la Chambre d’Agriculture d’Ile-de-France ne recense plus que 91 exploitations agricoles en petite couronne, sur une surface totale de 1897 hectares dont 12 % seulement sont dédiés au maraîchage. Les surfaces permettant la culture de pleine terre sont rares à Paris. Pourtant 12 hectares sont déjà cultivés au sol, soit près de l’équivalent du parc Montsouris. Parmi ces espaces on compte: 102 jardins partagés (55000 m²), 1 ferme de 50000 m² dans le bois de Vincennes et 5000 m² de vignes (Montmartre, parc de Bercy, Parc Georges Brassens, Bagatelle, Parc de Belleville,…). À cela s’ajouteront les 2.2 hectares de talus de la Petite Ceinture recensés dans le plan-programme de la petite ceinture pour recevoir des jardins partagés et de l’agriculture urbaine. Pour renforcer la part de terres cultivées dans Paris, des projets pourraient être étudiés au sein des espaces verts, à l’image du jardin du Luxembourg qui accueille depuis plusieurs siècles un vaste jardin fruitier et des ruches, ou du square Georges Brassens qui accueille vignes et ruches depuis les années 80. À Paris ce sont 580 hectares de parcs et jardins publics (hors bois), 83 hectares d’espaces verts des grandes institutions et 38,5 hectares d’espaces verts en projet ou à l’étude qui pourraient ainsi être partiellement mis à contribution pour des productions maraîchères, ruches, petits élevages ou jardins partagés. L’écopâturage de ces espaces, déjà expérimenté aux archives de Paris, au Parc Floral, avenue de Breteuil et plus récemment sur les talus du périphérique permettrait, au-delà d’assurer leur gestion écologique, de retrouver une présence animale en ville. Il n’était pas rare, jusqu’au début du XXe siècle, de croiser à Paris des troupeaux se rendant vers l’un des 5 grands abattoirs créés en 1810: Montmartre, Ménilmontant et Roule sur la rive droite, Grenelle et Villejuif sur la rive gauche, puis la Villette en 1867. Au cours des Trente Glorieuses différents facteurs tels que le développement du transport ferré, du transport frigorifique et la création du MIN de Rungis ont fait qu’agriculture urbaine et troupeaux ont quitté Paris. Certaines cultures pourraient également trouver leur place sur l’espace public de la voirie en s’appropriant une partie des 200 hectares de places de stationnement de surface, des 190 hectares d’îlots de voirie de plus de 50 m² (terre-pleins, séparateurs, ronds-points, etc.), des 547 places et placettes publiques, des 600 voies peu circulées (impasses, passages et villas) et des nombreux retraits d’alignements. À Cuba, sous l’embargo américain, ce sont les stationnements de surface qui les premiers ont été mis à contribution pour nourrir les habitants. À Paris pendant la seconde Guerre Mondiale, les terre-pleins de l’avenue Foch étaient cultivés pour alimenter les parisiens. À Détroit, c’est un maillage de rues potagères qui s’est mis en place depuis les années 70, quand Coleman Young, maire de Détroit, lançait le premier programme Farm-A-Lot. En Angleterre, le mouvement Incredible-Edible s’est approprié, dès 2008, trottoirs, retraits d’alignements et pieds d’immeubles disponibles pour cultiver des aliments à disposition de tous. Cette dynamique se développe en France depuis 2011, à l’initiative de riverains ou de certaines municipalités comme Albi (dépt 81) ou Viry-Châtillon (dépt 91), où les employés municipaux entretiennent des potagers sur l’espace public à disposition de tous. Ces espaces, à la portée de tous, pourraient devenir supports de potagers partagés, gérés notamment par les riverains par le biais du « permis de végétaliser ». Ils peuvent également voir naître un vaste verger urbain, comme a entrepris de le faire la municipalité de Barcelone en plantant des arbres fruitiers parmi ses alignements d’arbres existants ou la municipalité de Katoomba, près de Sydney, en plantant 20000 noisetiers dans les rues. À titre d’exemple le stationnement de surface à Paris couvre un espace équivalant à celui d’un verger de 20000 arbres. La municipalité de Katoomba incite également les habitants à cultiver des pommes de terre et des fruits à coques (noix, noisettes…) pour prévenir les pénuries de céréales causées par l’augmentation des périodes de sécheresse liée au réchauffement climatique. La farine de blé pourra ainsi être remplacée par la farine de noisette, de noix ou de pomme de terre.

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Quelle recette pour éliminer les altises?

Quelle recette pour éliminer les altises?

[ad_1] Potagère, du chou, du navet, de la vigne… l’altise est partout. Cet insecte dont la larve ne dépasse pas le centimètre se nourrit des cultures au potager. Il fait de petits trous dans les feuilles et menace l’équilibre global de la plante au moment de son cycle de pousse. Notre expert sur RMC Patrick Mioulane connaît ce fléau et propose des solutions. Du champs au jardin L’altise ne tue…