290121
Transformer l'instinct de survie en envie de destin.
090221
Séverine sur le dévideur
L'origine du besoin de creuser. La sécurité nécessaire pour aller explorer le monde.
Pas de réponse aux besoins: creuser en soi, peur que les besoins ne soient pas écoutés
200321
Merci Bertrand Belin, merci Manon :
Lentement, je comprends
Que moi aussi j'ai le droit
D'exprimer mes petits sentiments
Sur les grandes choses
Sur les grandes places
Comme place de la République
Que moi aussi je peux
Vouloir aller au Mexique
Lentement, je comprends
Que mes petites musiques
Ne sont ni égalées
Ni inégalées
Que quand il fait trop froid
En dehors et en dedans
J'ai droit de repose
Dans ton corps qui m'enlace
Comme place de la République
Lentement, je comprends
Que mon avis à moi
Incertain mais franc
Est entendable quand j'ose
Que je ne suis pas dégueulasse
Comme place de la République
210321
Quel culte les oiseaux vouent-ils à la Lune ?
240321
notes d'un petit calepin jaune de 2013:
Ma main sur le sable, le sable sur ton dos, imprenable matière. Tu brilles entre mes doigts... Grain par grain se touchent ma peau et ta peau.
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Le masculin l'emporte par simplification. Laure Gardelle, ENS de Lyon
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Ô bleu ciel
Tout son imaginaire se situe dans l'idée du ciel qu'il a conçu.
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Un cadeau du cœur si grand que mes mains auraient été trop petites pour le recevoir.
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C'est son ombre que je regarde et que je suis, et c'est l'écho de sa voix qui me parle.
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Mais le désespoir persiste, je ne sais si je te rejoindrai là où tu es, si je meurs à l'endroit même où tu es mort (esperame en el cielo)
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Name every space between two trees
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Autoportrait, visage très détaillé, œil encore plus, reste (corps) en ligne claire. J'ai travaillé mon visage. Ma vie.
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Why is the name someone's been given so essential to them?
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Cette bête dont la furie dort...
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Down by law, Jarmusch
La visite de la fanfare
Le jour des corneilles
Film Marion
Maria Callas, "la mamma morte"
"La parade"
Lonnie Liston Smith, a garden of peace?
Music Muhammad
Cesaria Evora - "petit parts", "saudade"
Fela Kuti - tout, il est parfait
Hamza El Din - Shortunga (pref)
Mulatu Astatke - Yegelle Tezeta
Toumani Diabate - Tapha Niang
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Rue du désir, de la propreté, de la sagesse, de la politesse, rue sincère, rue franche, rue noire, de la perversion.
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Le néerlandais chantant, livre
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Un fantôme a une habitude, il tourne dans un coin de la maison. Un être vivant trouble le rituel en passant, l'expression du mort le terrifie, haaaaa...!
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Que l'horloge d'un téléphone reste bloquée
jusqu'au nouvel affichage (il faut taper du doigt)
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Au musée je m'approche des statues jusqu'à voir et sentir leur poitrine battre. L'intimité me fait rougir, honteux si rompue par un visiteur
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Je lève les yeux au feuillage dans le chêne du parc du musée et je retombe en enfance.
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Le battement des ailes d'oiseaux
Dans les arbres n'est pas un bruit
Les moucherons me croient mort
Mes yeux font la taille du ciel
Éclatent les petits vallons blancs
Le ciel est un grand œuf brouillé
L'herbe est chaude de la journée
Deux amoureux derrière, un acrobate à côté
Hhh... Je voudrais rester là, ne pas partir au combat ordinaire.
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De tous les fruits que j'ai roulés contre ta peau, la pomme fraîche mais dure, la framboise tendre, mais fragile et poilue, la tomate réticente, celui qui glisse le mieux sur ta peau de pêche reste ma main.
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Mettre un canapé sur les nuages et m'asseoir à côté pour te laisser la place de t'allonger, c'est ce que je ferais si je rêvais mais je suis là, avec toi, loin et fâché comme toi, la communication comme je la déteste est le seul moyen de te comprendre et mal, alors j'ai besoin d'arrêter, le conflit qui nous unit ne m'appartient plus avec le désavantage que tu mourras sans moi.
Vendreday 2 may 2014
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Quand arrêterez-vous de fabriquer des idiots qui nous regardent et qui crient ? Nous sommes de la même espèce, mais vous êtes parents.
Attends-moi, Armel, je vais vieillir avec toi.
La lumière change sur tous les plans, je suis au premier, le reflet dans la vitre, avant le paysage glissant, avant l'horizon brumeux. Les champs de colza défilent, ils sont le fil de ma pellicule. Quand les tunnels ou les grands arbres me cachent la vue, ils me font me voir, et mon regard froid comme l'eau.
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Ce n'est pas une page finie qui m'arrêtera.
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Enthovenplein 76
La plateforme d'une gare de trains, plateforme pavée de briques, déserte, beige et large, est au soleil à moitié, l'autre couverte par l'ombre de la pluie, sur le train arrêté. Je vois un palais vide, très extérieur, un château clair dont les murs horizontaux font des terrasses. Nulle végétation, tout est plaque, de la terre de base à la lumière derrière un grand nuage. Ruben m'a mis au train et je suis arrivé là.
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Contrepet, dodo pisse comme un âne.
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Olivier, combien de vents nommés, entre ce moment d'écriture et ta lecture ?
Comme Félix n'existe plus, avec qui je me roulais dans l'herbe en pente, je ne serai plus qu'un nom quand ces mots de ma pensée te rappelleront une situation passée entre eux et toi maintenant. Maintenant, c'est quand ? Le temps est présent.
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Maman, tu es mon seul vrai souci.
Maman est mon seul vrai souci.
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En train, je cherche à voir le plus longtemps possible un paysage seulement végétal, sans construction ou destruction humaine... Puis je recale ma vue et pose mes yeux sur la vitre sale de ma place... 050614
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18juin2014, sans toi je n'ai plus faim du tout, et je cherche les odeurs que tu aurais laissées. Que tu as laissées, heureusement.
260321
Kweku Steglitz
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Sculptures, installations qui imitent un reflet, mais sans surface intermédiaire, par exemple une chaise à l'endroit sur une chaise à l'envers.
130421
je suppose qu'on part plus facilement si l'on ne comprend plus le monde dans lequel on vit.
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L'imagination et la réflexion compense une vue entravée, marchant dans la Oranienstraße je voyais les mouches entre mes yeux et le ciel clair, mais un mouvement de recul mental aidait une observation moins concrète et je percevais à nouveau en résultat un ciel parfait.
160421
Je vais plus près des oiseaux pour te les faire entendre, au risque que l'un s'envole, au bonheur de le voir. Son chant si entêtant, sa voix perchée si haut, loin de m'agacer donnent à mes pensées un rythme, un tact, de nouvelles couleurs. La chaleur du soleil et la fraîcheur de l'ombre, je prends tout pour notre pique-nique en petit nombre, moi, et toi, et toi, et toi, et toi, et toi...
170421
Ma tata sur le chemin de la mort en est à l'activité heureuse cristallisée.
220421
C'est important... Comme le nez au milieu de ta figure, que pourtant tes yeux et ta bouche taisent, mais qui la nuit, dans mon lit, te prête une si forte présence... C'est important, comme tes réponses à mon impatience, ni bonnes, ni mauvaises, mais qui font qu'on avance... C'est important! Comme ce que je ne t'ai pas encore dit, de ma voix qui s'y prépare encore, cette idée folle qui ne demande qu'à jaillir et dont on s'emplira les sens... C'est important, et c'est maintenant... Avant que peut-être tu t'en ailles ou que je m'en aille me faire voir ailleurs... C'est maintenant, avant qu'on perde trop de batailles et que mes yeux crevés te fassent peur... C'est maintenant... Avant le dernier printemps, notre anniversaire... Les dernières fleurs... C'est important... Et c'est maintenant.
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