#yves saint laurent: tout terriblement

[mondomoda]

YSL lança a fragrância Libre L'Absolu Platine

Inspirada pelo lema da marca “Tout, mais terriblement” (tudo, mas ao extremo), a Libre L’Absolu Platine da Yves Saint Laurent Beauté é uma criação dos mestres perfumistas Anne Flipo e Carlos Benaïm. Com um novo acorde original, a lavanda branca, exclusivamente desenvolvida para a nova fragância, acrescenta uma dimensão única à fragrância. Personificada pela cantora e embaixadora Dua Lipa, Libre…

[jacquesdemys]

Yves Saint Laurent, tout terriblement (1994, dir. Jérôme de Missolz)

[mesillusionssousecstasy]

TOUT TERRIBLEMENT - APOLLINAIRE POUR YVES SAINT LAURENT.

[08091999]

MAISON HELVETICA

C’est en parcourant mon feed twitter que je tombe sur ce montage confrontant d’anciens logos de marques de luxes à leurs nouvelles versions.

Le post original n’est pas si récent (il date de 2018) mais quelqu’un a eu la formidable idée de le retweeter pendant la semaine et j’y vois là l’occasion rêvée d’enfin m’exprimer sur ce qui me semble, à titre personnel, une terrible trahison de la part de ces institutions envers elles-mêmes.

Nul besoin d’être une spécialiste en typographie pour comprendre de quoi il est question ici: l’influence d’Helvetica et de ses pairs a encore frappé.

Les logos et leurs caractères typographiques mythiques, souvent conservés quasi-intactes depuis la création des marques, se voient alors muter les unes après les autres en un simple lettrage gras sans serif. 

Mais pourquoi ? Pourquoi vouloir à tout prix conformer son identité aux autres ? Pourquoi vouloir « suivre la mode » qu’est celle du flat design lorsque que c’est précisément le rôle d’une maison de haute couture que de se distinguer et de déclencher les tendances de demain ?

Les raisons évoquées sont systématiquement les mêmes : nous rentrons dans une nouvelle ère et tout le monde veut sa dose de renouveau.

Or voilà, je m’interroge sur ces choix : certes, aujourd’hui le design se veut plus inclusif, plus lisible, mais n’y a-t-il pas d’autres solutions que de tous employer les mêmes codes graphiques ? Surtout lorsque l’on est déjà une institution multi-générationnelle ? Et encore plus lorsque l’on veut se distinguer de ses pairs ? 

Pour prendre un exemple plus concret, je reste persuadée que le « Yves Saint Laurent » dessiné par Cassandre en 1963 sera encore longtemps associé par le public à la marque lorsque celle-ci sera mentionnée. Pourquoi l’avoir alors si brutalement changé pour une police qui n’a pas d’identité propre, de lien plus intime, qu’un caractère typographique déjà employé par des dizaines et des dizaines d’autres marques? 

Peut-être suis-je puriste et peut-être suis-je (un peu) de mauvaise foi, mais j’interprète ces changements comme une sorte de mort prématurée de la singularité qu’avaient les identités visuelles de la haute couture.

J’ai beau aimé les linéales, je ne peux pas m’empêcher de me sentir un peu triste de les voir conquérir encore davantage le monde, faisant chaque jour un peu plus d’ombres aux empattements, fioritures et ornements sur leur passage.

Tout ça pour vous dire que de toute façon, je n’aurais sûrement jamais une pièce de haute couture en ma possession.

[itspersonaltiagotome]

"Tout homme pour vivre a besoin de fantômes esthétiques. Je les ai poursuivis, cherchés, traqués. Je suis passé par bien des angoisses, bien des enfers. J’ai connu la peur et la terrible solitude. Les faux amis que sont les tranquillisants et les stupéfiants. La prison de la dépression et celle des maisons de santé. De tout cela, un jour je suis sorti, ébloui mais dégrisé. Marcel Proust m’avait appris que “la magnifique et lamentable famille des nerveux est le sel de la terre”. Je veux citer entièrement ce passage: “Ce sont les nerveux - et non pas d’autres - qui ont fondé les religions et composé les chefs-d’oeuvres. Jamais le monde ne saura tout ce qu’il leur doit et surtout ce qu’eux ont souffert pour les lui donner. On peut presque dire que les oeuvres, comme les puits artésiens, moment d’autant plus haut que la souffrance a plus profondément creusé le coeur”. J’ai, sans le savoir, fait partie de cette famille. C’est la mienne. Je n’ai pas choisi cette ligne fatale, pourtant c’est grâce à elle que je me suis élevé dans le ciel de la création, que j’ai côtoyé les faiseurs de feu dont parle Rimbaud, que je me suis trouvé, que j’ai compris que la rencontre la plus importante de la vie était la rencontre avec soi même."

Yves Saint Laurent (1936-2008)

From the farewell speech of the fashion designer (2002)

[choixportable]

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YVES SAINT LAURENT MON PARIS EAU DE TOILETTE

Présentation du YVES SAINT LAURENT MON PARIS EAU DE TOILETTE –

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Laissez-vous emporter dans une envolée vertigineuse avec Mon Paris Eau de Toilette, la nouvelle fragrance par Yves Saint Laurent._x000D_ _x000D_ Un nouveau chapitre de passion amoureuse où nos amants terribles poursuivent l’expérience de l’Amour Fou dans un Paris vertigineux et aérien. Un sentiment d’extase et de liberté les emplit jusqu’à en perdre pied._x000D_ Un nouveau flacon habillé de sa seule lavallière plumetis, pour encore plus de sensualité, de féminité et d’esprit couture. Une envolée vertigineuse en apesanteur._x000D_ _x000D_ Illuminé par la sensualité des muscs blanc et par un accord mûre acidulé, l’accord vertigineux et hypnotique de la fleur de Datura, signature de Mon Paris, irradie avec une pivoine aérienne. Une perte des sens tout en apesanteur.

Prix:

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Fiche Technique :

Laissez-vous emporter dans une envolée vertigineuse avec Mon Paris Eau de Toilette, la nouvelle fragrance par Yves Saint Laurent._x000D_ _x000D_ Un nouveau chapitre de passion amoureuse où nos amants terribles poursuivent l’expérience de l’Amour Fou dans un Paris vertigineux et aérien. Un sentiment d’extase et de liberté les emplit jusqu’à en perdre pied._x000D_ Un nouveau flacon habillé de sa seule lavallière plumetis, pour encore plus de sensualité, de féminité et d’esprit couture. Une envolée vertigineuse en apesanteur._x000D_ _x000D_ Illuminé par la sensualité des muscs blanc et par un accord mûre acidulé, l’accord vertigineux et hypnotique de la fleur de Datura, signature de Mon Paris, irradie avec une pivoine aérienne. Une perte des sens tout en apesanteur.

Historique des prix:

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[marcelcroissant]

« Tout homme pour vivre a besoin de fantômes esthétiques. Je les ai poursuivis, cherchés, traqués. Je suis passé par bien des angoisses, bien des enfers. J'ai connu la peur et la terrible solitude. Les faux amis que sont les tranquillisants et les stupéfiants. La prison de la dépression et celle des maisons de santé. De tout cela, un jour je suis sorti, ébloui mais dégrisé. Marcel Proust m'avait appris que «la magnifique et lamentable famille des nerveux est le sel de la terre». J'ai, sans le savoir, fait partie de cette famille. C'est la mienne. Je n'ai pas choisi cette lignée fatale, pourtant c'est grâce à elle que je me suis élevé dans le ciel de la création, que j'ai côtoyé les faiseurs de feu dont parle Rimbaud, que je me suis trouvé, que j'ai compris que la rencontre la plus importante de la vie était la rencontre avec soi-même. Les plus beaux paradis sont ceux qu'on a perdu. » - Yves Saint Laurent (2002) (à Paris, France)

[zinebandressarraki]

"Tout homme pour vivre a besoin de fantômes esthétiques. Je les ai poursuivis, cherchés, traqués. Je suis passé par bien des angoisses, bien des enfers. J’ai connu la peur et la terrible solitude. Les faux amis que sont les tranquillisants et les stupéfiants. La prison de la dépression et celle des maisons de santé. De tout cela, un jour je suis sorti, ébloui mais dégrisé. Marcel Proust m’avait appris que « la magnifique et lamentable famille des nerveux est le sel de la terre ». J’ai, sans le savoir, fait partie de cette famille. C’est la mienne. Je n’ai pas choisi cette lignée fatale, pourtant c’est grâce à elle que je me suis élevé dans le ciel de la création, que j’ai côtoyé les faiseurs de feu dont parle Rimbaud, que je me suis trouvé, que j’ai compris que la rencontre la plus importante de la vie était la rencontre avec soi-même. Les plus beaux paradis sont ceux qu’on a perdu.” Yves Saint Laurent- Les adieux

[jacquesdemys]

Yves Saint Laurent, tout terriblement (1994, dir. Jérôme de Missolz)

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Yves Saint Laurent, tout terriblement (1994, dir. Jérôme de Missolz)

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Yves Saint Laurent, tout terriblement (1994, dir. Jérôme de Missolz)

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Yves Saint Laurent, tout terriblement (1994, dir. Jérôme de Missolz)

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Yves Saint Laurent, tout terriblement (dir. Jérôme de Missolz, 1994)

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Yves Saint Laurent's desk in Yves Saint Laurent, tout terriblement (dir. Jérôme de Missolz, 1994)

[jacquesdemys]

Yves Saint Laurent, tout terriblement (dir. Jérôme de Missolz, 1994)

[mesillusionssousecstasy]

Tout terriblement - Apollinaire - Yves Saint Laurent