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POÈME DE LA DOUILLE #?? - (date du dernier mundial2merde)

Il s'intitule : ELLE SE MÉFIE DE TOI.

Elle se méfie de toi Tu te la répètes cette petite phrase Au lever

Sujet verbe complément Tu la fredonnes dès le matin

Après des rêves étranges Après un réveil lourd

Où est passé la joie des matins heureux ? Une raison pour se lever

Et accomplir ce qui rendra le monde meilleur Et ta journée utile pour Ce même monde hypnotisé par un fuckin'ballon

Et ces fortunes qui tournent autour Le monde danse sur un charnier

Ce qu'elle ne sait pas C’est que tu te méfies de toi aussi Et c'est pour cela que tu l'écris

Cette petite phrase Parce que la joie a disparu depuis

Que tout le monde se méfie de tout le monde

Elle se méfie de toi

Oui ça pourrait être le début d'un poème Un statut facebook

Quelque chose qui reste dans la tête quelques secondes Quelque chose qui témoigne

Sans philtres Sans effets

Que quelqu'un puisse lire Que quelqu’un puisse aussi se dire Qu’au final Qu'elle se méfie aussi d'elle

Peut-être Mais sûr Elle se méfie de moi

Tu te dis que cela pourrait être un début de chanson aussi Tu la fredonnes plusieurs fois

Tu fais ton café Tu donnes à betcer à ton chat Thao

Tu essaies plusieurs fois de trouver la suite de cette chanson

Mais ça ne vient pas

"La vie est une chanson qui s'arrête pour certains à un refrain inachevé." Serge Balasky

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En polylose, il faut prendre ce qui est bon et laisser pisser le reste (les larsens) tout en sachant trier à la volée sans vouloir capitaliser. Vivre de baise et de saké frais.

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Ça fait plus d'une décennie que j'en parle : l'ingénieurisation culturelle des lieux abandonnés par la société marchande, juste après mon expérience virale au sein de squats que j'avais nommés les « squats 2.0 » comme la feu G.A.G ou le feu Cercle Pan!... Oh my lord, j'ai senti tourner le vent du grand large en bise de fiente culturelle, odeurs fétides de pets conceptuels marketés-cultureux. Lesdites « friches urbaines » sont désormais aux mains de professionnels qui se foutent totalement de la subversion, à moins qu'elle ne soit rentable, pop et surtout loin, loin de la violence poétique, celle émanant de l'art sauvage. Pourquoi ? Parce que tout simplement, aux commandes de ces paquebots, ce ne sont pas des artistes pirates mais des professionnels de la subvention, des parasites institutionnels de la culture cadrée, approuvée par l'élite des écoles, cette culture d'attraction du parc humain qui n'a rien à voir avec la part maudite de l'art pirate et ces diplômés formatés, ont progressivement monopolisé les lieux. Dommage collatéral rectal - on l'a dans le fion - ils referment les réseaux en créant des monopoles relationnels de win/win entre eux. _bobos work with bobos_ et le public salarié consomme cette chienlit woke politiquement correcte2merde, qui ne fait que donner bonne conscience aux banques et au business derrière. Assez de cette hypocrisie aux belles couleurs du progrès. Retour au chaos, au terrorisme poétique, à la guerre urbaine de l'art sauvage contre les musées, les débits de boissons et toutes ces plateformes marchandes. Ramenez votre drogue, montez sur scène. Brûlons d'ailleurs les scènes, ces podiums de la société du spectacle et enfilons-nous les uns les autres ! Je vous le dis en vérité mes dudes, c'est la chenille dragon qui redémarre !

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« Je reviens de la piscine en attendant de me baigner dans le canal. Trois heures de déconnexion totale - je laisse mon portable chez moi, quelle jouissance bordel - de brasse à la cool, tentatives de crawl avortées - trop contraignant le crawl, faut l'avouer, nage de trans-humaniste putain - un bain de soleil, sans rien, ni livre, pas de magazine, rien - un festival de visages, de corps, parfois de jolies silhouettes, visages intéressants, nez bizarre trop parfait, regards trop fermés (juste la performance), une immersion d'altérité-quelconque, de « vivre ensemble » comme disent les gentils torsionnaires. Du plaisir donc malgré les règles du lieu, de moins en moins propice aux « débordements » : pas de sauts, pas d'apnée... Quelle bande de collabos avec leur CDI pépère - époque hygiènniste, sanitaire, ultraprotectioniste, autoritaire, castratrice oblige - le solarium : faut se taper une douche froide après le soleil brûlant, on ne sait plus trop pourquoi, c'est comme çà, en marche les gens - voilà, je suis fourré à la sérotonine, je me finis à la nicotine et au vermouth discount indian tonic dans l'antre du Thao. »

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La « casse ultime »... keskecé ? (accent psychokiller) : rester chez soi à partir du crépuscule et théoriquement « casser la hype » par son absence aux OB, les concerts underground, de potes ou d'ex.

Vous êtes, à ce niveau d'initiation, un personnage de la Nuit, une people de la variété pop frenchy, un poète maudit - poète2merde - ou en dernière instance, une influenceuse avec a minima 10 K de followers ou parce que finalement, vous êtes le nombril du monde comme KENNY POWERS ; sans votre personne, le monde est littéralement vidé.

Dans ce même activisme politique (sans conviction), vous reposez votre foie et in fine, dans cet élan d'inertie sociale, vous développez une abstinence dudesque d'autarcie spirituelle vis à vis des spiritueux gratuits de la société du spectacle.

Pour les moins doué.e.s pour La Solitude, vous bingez les séries du moment, vous jouez aux jeux vidéos, vous plongez dans la VR ou vous pratiquez la BR (baise réelle). Mais les vrais, les authentiques ascètes, eux, elles, méditent, lisent le dernier roman de Gilles Farcet, ne font strictement rien ou peut être mittonnent un bœuf bourguignon ou assemble une soupe Phò.

Exemple :

- Yakoi'soir Th ? Jai soif et j'en ai marre de Tinder !!!

- Je casse ultime Dude.

Pigé ?

Demain nous verrons le terme « casser la hype »...

Attention un fort déni générationnel - en gros depuis les boomers - s'est polarisé sur le phénomène de la hype : elle n'existe pas et pour cause... Le monde s'écroule à cause d'elle.

Extrait : Mysticisme de la hype ou le dandysme près de Lidll par Serge Balasky (2023).

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« -alors mec, t'es poète ?

-ouais

-t'écris en alexandrins et tout ?

-non j'écris en cubi-Tarkos

-en quoi ?

-ben en ritournelle comme le poète marseillais TARKOS et je me bourre la gueule au cubi avant la lecture

-c'est original !

-non tout le monde fait çà

-moi aussi je veux être poète !

- et achète-toi tes fringues chez Emmaüs

-Merci !

- de rien je préfère me saouler au Chateaubriand, tiens je te cite par cœur ce vin : " Ma mémoire oppose sans cesse mes voyages à mes voyages, montagnes à montagnes, fleuves à fleuves, forêts à forêts, et ma vie détruit ma vie. Même chose m'arrive à l’égard des sociétés et des hommes."

- Allitération !

- Quoi ?

- Rien je vais pas tout te donner comme çà, tu likes ma page ? »

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Spéciale dédicace à tous les artistes que j'ai connus dits "trash" ou "expé" mais qui ont des vies de famille (avé la maîtresse comme dans les Chabrol ou des plans culs mous en loose-D pour les femmes), des pavillons, des gosses, même des boulots que-même-que-en cauchemar je ne pourrais pas supporter 15 secondes (genre "prof") et qui se la jouent donc "trashs", "radicaux" mais vous êtes des putains de p'tits bourgeois conformistes à votre ghetto, esthétique, public, atachés à vos réseaux institufionnels dits "underground" (je rigole). Quand j'ai commencé à comprendre que cette attitude était un business de plus ou pire un carcan artistique lénifiant, j'ai tout de suite arrêté la sérénade et je suis redevenu "normal" du moins, je tends vers cette image avec un peu de dudisme pour être sexy (faut pas déconner). En bref, je vous encule par l’urètre et je serais là pour vous rappeler à l'ordre : I know you bande de suckers et vous n'aurez jamais 6 pages dans Technikart parce que ce vous faites c'est juste de la branlette schizo pour trois pélos subvenfionnés. L'art doit te prendre les couilles, te les arracher 24 h/24, quitte à les bouffer en vinaigrette, les vomir et les regober encore toutes chaudes telles des yeux de cyclope que tu as, au préalable, énuclée avec une roquette palestinienne.

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Elle est tout le temps en train de fuir son putain de potentiel artistique dans des sorties ou des activités de bobo à la mords-moi le nœud. Art is the psycho cute project

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Ça ronfle au Bar Sans Nom (une mailing liste du syndicat). Un client, Serge Balasky se lève et balance d'un ton monocorde en brandissant flegmatiquement une photo de August Ames :

- "Se branler de la main gauche, quand tu es droitier, c'est meilleur mec !!!. T'as l'impression que c'est quelqu'un d'autre qui fait le taff..."... comme si c'était extérieur à ta personne, à ton hémisphère droit côté brain sensible quoi...

Silence... il reprend en se grattant les couilles en titane :

- "Bukowski préconisait de se palucher pour calmer la gueule de bois à cause de l'ocytocine produite. Ouais... Je rajoute un bain chaud, un doliprane, une série sur THflix et ensuite une soupe phö pour les vitamines du bouillon, ya pas mieux pour te requinquer !!!

Une MILF tapée de l'underground parigot rigole au fond de la salle.

Sergio di la Balask' reprend son discours bien vulgos :

- "Pour revenir au sujet de la méthode main gauche... ben je plains les ambidextres Acooliques Anonymes en couple depuis 3 ans. Et pour le vaccin, je fais l'autruche et j'ai déjà des anticorps : la dernière partouze dans le RER B a été productive, j'ai pécho le casseur2hype number one : el covid !"

Je lui ressers un kawa calva et je mets dans le juke box, une vieille chanson pop de Marc Desse "Les étoiles"...

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Les hommes ne peuvent pas s’empêcher de baiser des canons et se foutre après le tir, des boulets aux pieds.

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Quand tu es polyloser tu peux te lâcher sur les réseaux... Allez les mecs, camouflez votre libido.

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Il est plus difficile de rendre l'ordinaire glamour que de vivre le glamour de manière ordinaire.

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À Paris-Plages - enfin ce qu'il en reste avec le Covid ; mais alors, ils ont supprimé la tyrolienne ? La seule activité bandante pour les kids ?!! Par contre, ils ont engagé un artiste et première de l'histoire de cet événement que je rebaptise Paris-Bassine, c'est un putain de clown mec !!! Je l'ai rencontré hier juste avant d'aller acheter le jus de gingembre et le rhum. Oh purée, je l'ai scruté des pieds à la tête : c'est vraiment la lose édition complète remasterisée, version director's cut. Malgré le costume en couleurs et le maquillage spécifique à son rôle, il a l'air d'être habillé tout en gris le gars, il est comme... comme j'sais pas, comme si il était... froissé, voilà ! Telle une chemise en soie passée à la machine température 90°. Mais putain, qu'il a l'air vieux et fatigué derrière son maquillage, merde. Toutes les demie-heures, il joue, disons qu'il exécute, à la trompette, Les copains d'abord. L'exécution de ce morceau est une catastrophe, il enfile les fausses notes, il n'y a aucun feeling, il envoie la purée trop vite, sans respirations, sans rythme. A tel point que l'on a du mal à reconnaître la chanson de Brassens parfois tellement il la joue mal, d'une manière précipitée, mécanique, presque avec d'autres notes, inventées comme si une intelligence artificielle bugguée avait remplacé les notes manquantes mais l'air de Brassens résiste et on ne peut pas penser à autre chose. Ça te prend la tête mec, ça te prend le chou Marilou. Après l'exécution de ce massacre, il gonfle un ballon et je ne sais pas ce qu'il branle avec, mais ça pète, il doit le crever ma parole !!! Enfin, je ne sais pas, j'entends seulement la trompette et le bruit du ballon, en haut de chez moi au neuvième étage. Je suis allongé sur le lit à rien foutre pour choper l'inspiration. Il faut s'ennuyer énormément pour écrire alors t'imagines pas l'arsenal contre l'ennui que j'ai collectionné, je suis entouré de consoles de jeux, de DVD, d'ordinateurs, de smartphones et de bouffe - bref, une détonation de ballon qui éclate, retendit et on s'imagine direct que le clown s'est foutu une balle après Les Copains d'abord. Je suis mort de rire. Voilà un vrai putain de clown.

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J'achète du jus de gingembre

Et des beignets de thon

Avec sauce tomate sucrée

Et pimentée

A Tata une jeune mama black de la cité

Ce soir, c'est une vraie block party

Avec tournoi de foot

Et soundsystem

Sans aucun sponsor2merde

Presque que des jeunes blacks

Des rebeus avec deux ou

Trois pitbulls sans laisse

Ni muselière, qui se font tirer la queue

Par des kids

Un rouquin en survêtement

Prend le simplet à la voix de castra

Dans ses bras

Sauf eux

je suis le seul pale rider

Ma monture est un petit vélo rouge de femme

Les lascars ne font pas attention à moi

Je suis comme le silure albinos dans l'étang

Je vais acheter du rhum

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A partir de 45 ans quand tu traînes dans des spots pour hipsters, tu as l'impression d'être un Loup de Steppes égaré dans un mauvais rêve. L'ambiance dont le slogan serait "l'école n'est pas encore finie" te rappelle que tes "trips " à Amsterdam avec les queer et les PD's sont bien loin... Premier jour sans boire depuis la dernière disette. Que le monde est plat malgré la découverte de la physique quantique.

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Pour le SDH, la crème de la société du spectacle est devenue en 2000 WTF, l'élite de la publicité, de l'image marchande et de la représentafion politique - la winne aka to be approved or not to be approved baby - qu'il appelle LA HYPE. Le dude y a un rôle fondamental ; il peut soit se vautrer dans la proliférafion infinie et aliénante de nouvelles marchandises artistiques perpétuant de ce fait activement le parangon de hype et devient un gros sucker2merde, soit se situer en porte-à-faux par une attitude négative soit en critiquant Brutal-ment ou en ne faisant strictement que tchi mais atchung! avec le SDH, c'est devenu hype.r.hype.

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Pourquoi les salariés seraient-ils plus heureux que les dudes ? Ils ne dudent pas, ils se reposent du boulot ; eh bien ils n'ont pas le plaisir de savourer les bienfaits de l'ascèse du « pauvre », de se lever quand bon leur semble - le réveil n'existe pas dans une antre de dude -  et de savourer l'ennui de rien foutre toute la sainte journée mais de cet ennui naît toujours la créa...fion !!! Un art pour soi,  l'art "content pour rien", non pas marchand mais une activité ludique, créatrice - loin du Génie, loin de La Gloire et du « succès damné » - un p'tit art coolos, anarchique échappant à tout dogme, ghetto ou organisafion, qui n'obéit à aucune règle - fatalement autarcique qui n'est pas destiné aux con-so-mateurs qui bouffent du meRdia-mainstream financé par les annonceurs, ces gros enculés qui niquent la planète avec toute cette pub2merde, où s'étale ce bon goût über-bourgeois, si con.formiste loin de l'art dudesque. Dailleurs, les dudes ont leur propre media - un blog2merde sans aucune contrainte à part la passion du lien, du partage et la fraternité du plaisir - et font par exemple leur propre compilation de musique, leurs propres festivals, celui de la loose déclaré permanent par exemple.