#texte libre
Explore tagged Tumblr posts
mariannaszymanska · 3 months ago
Text
J’ai toujours aimé les femmes bizarres, les folles, les solitaires, les moches aux yeux des autres, les addictes.
Les énervées, les passionnées, imprévisibles.
J’ai toujours aimé les femmes au tempérament détestable, les obsessionnelles, les dépressives.
Les cinglées.
Créatives.
Les beautés étranges.
J’ai toujours aimé celles qui n’aimaient pas l’amour ou qui en avaient peur.
Les déraisonnées, les « mal faites ».
Les naïves.
Les lectrices.
Celles qui pensent parfois à la mort (parce qu’on ne peut aimer profondément la vie sans).
Celles en qui quelque chose ne tourne pas rond.
Les complexes, complexées, fissurées.
Les oubliées, mises de côté.
Troublées, esseulées, aux goûts enchevêtrés.
Qui croient dur comme fer en leur « truc ».
Les trop fragiles pour ce monde.
Perdues.
Multiples.
Contradictoires.
Les exilées sur terre.
Assombries.
Talentueuses.
Chanceuses infortunées.
Suicidées passives.
Incomprises.
Les « dans leur monde ».
Fainéantes, frénétiques par intermittences.
Mystiques.
J’aime celles qui sont prises pour des ratées, folles à lier ou illuminées.
Celles qu’auparavant on brûlait pour sorcellerie.
Les à-côté de la plaque.
Celles qui vont tout au bout de leurs mirages, jusqu’à les rendre vrais.
Mystifiées.
Confuses.
Fidèles à elles-mêmes.
À leur déraison.
Par amour du différent, de ce qui subsiste parfois de vitalité, de souffle naïf, tout au fond des êtres et qui n’est pas perdu. Cette despotique rébellion, cet intime tumulte.
Ces êtres en qui la déshumanisation n’a pas pu terminer son travail morbide.
En qui ça a cloché.
Celles en qui quelque chose de l’enfance est resté qui ne veut pas mourir.
Les poétesses.
Et ce mot n’est pas léger en moi.
J’aime pour toujours.
Celles qui ne sont pas l’ordinaire.
Qui ne sont pas la conformité.
Je les trouve magnifiques. Les vivantes.
François CORVOL, Les vivantes
31 notes · View notes
cruelviolence · 2 months ago
Text
Il est ma lumière
Je me demande si il pense à moi
Avec lui j'ai trouvé l'étincelle que je cherchais depuis si longtemps
Il est ma flamme
Mon âme
Mon art
Je rêve de parcourir son corps tout doucement
Je veux qu'il me donne son coeur
Et j'en prendrai soin car il a besoin d'un coeur fragile comme le mien
Je n'attendais personne puis il est arrivé
Je fuyais son regard pour pas me faire des faux scénarios
Car les apparences sont toujours trompeuses
Il était peut-être obsédé par moi depuis que j'ai mis un pied dans son bar
Mais je reste quand même méfiante si il m'aime vraiment
Il est la lumière que je cherchais depuis tout ce temps
Cette lumière a vue son jour enfin que je suis peut-être une fille qu'on peut aimer finalement...
12 notes · View notes
lerefugedeluza · 14 days ago
Text
Tumblr media
Pour lire mon premier article : c'est ici !
7 notes · View notes
vanishingpieces · 2 months ago
Text
J'aimerais retrouver les premières nuits où j'écrivais,
avant les drames, je me rappelle :
j'écrivais comme on s'abreuve après un jour de jeûne,
que le soleil se couche ou que la lune disparaisse,
mais surtout, ce qui me revient le plus, c'est mon amour pour toi.
Je t'ai aimé comme on aime une fois dans toute une vie,
je ne suis pourtant que bien destiné à aimer autrui;
3 ans depuis toi, et toujours aussi féru d'amour je suis.
Alors comment aimerais-je cette fois ?
À quoi bon aimer si c'est se protéger en même temps,
ne pas laisser la passion, la folie nous saisir
pour nous plonger dans quelque chose de limite maladif,
mais si éprenant, si agréable.
Je t'ai aimé jusqu'à n'en plus pouvoir.
J'ai parlé de toi à Dieu en me tenant comme un mendiant,
jusqu'à ce qu'Il me donne de tes nouvelles,
mais ce n'est pas ce que j'attendais.
Nous étions en bons termes, mais toujours séparés.
Pourquoi écris-je toujours sur toi après tout ce temps ?
J'ai juré que je ne t'aimais plus, que tout m'était passé,
j'ai quelqu'un que je désire plus encore,
mais qui ne daigne pas me regarder.
Je ne me souviens plus de rien à propos de toi,
j'aimerais juste écrire à nouveau,
écrire comme autrefois.
9 notes · View notes
leschroniquesdesvalkyries · 9 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
21 notes · View notes
blxckmoon19 · 2 days ago
Text
Tumblr media
Silence intérieur
Il y a des jours où le soleil brille,
Mais moi, je ne le vois pas.
Des jours où le monde sourit,
Mais dans ma tête, c’est le combat.
Les idées noires, c’est pas juste être triste.
C’est se noyer sans eau, s’éteindre sans feu.
C’est crier en silence dans une pièce pleine,
Et croire qu’on dérange, même quand on veut juste exister.
On dit souvent : « Parle, ça ira mieux. »
Mais quand t’as l’impression que personne n’écoute,
T’apprends à te taire.
T’apprends à faire semblant.
Mais je suis encore là.
Pas parce que c’est facile.
Pas parce que tout va bien.
Juste parce que j’ai compris un truc :
Ma douleur mérite d’être entendue.
Pas jugée. Pas minimisée. Juste… entendue.
3 notes · View notes
lizzy-wanders · 1 year ago
Text
Honneur
Tumblr media
Je crois que ce qui est le plus à déplorer dans notre société contemporaine, c’est la disparition de l’honneur. Elle était pareille à une mère ; une femme gracieuse et élancée, belle autant que forte, mais également stricte, qui s'assure que sa progéniture puisse survivre et surtout vivre comme il se doit. Lorsque les hommes ont cessé de vouloir mourir pour elle, ils l’ont lentement traquée et mise à mort dans le secret afin ne plus en porter la responsabilité. Ils ont voulu faire taire ses précieux conseils ainsi que ses reproches bien méritées, promettant ainsi les générations futures à la lâcheté : cette nourrice qui n’enseigne rien, mais gave plutôt ses protégés jusqu’à les faire vomir pour les nourrir encore. Elle les maintiens dans un cocon de plaisirs et d’émotions qui doivent sans cesse être écoutées et validées au lieu d’être appréhendées et comprises.
Or, il n’est jamais été question de mourir pour être honorable, cela n’était qu’un mensonge grossier perpétré par des extrémistes. L’honneur, c’était avant tout de respecter ses engagements même lorsque cela devenait difficile ou que l’on en avait plus envie, traiter autrui avec dignité, travailler dur et demeurer humble. Il s’agissait de principes simples auxquels tous avaient avantage à se plier, pourtant, on a voulu s’en départir comme un enfant capricieux pousse ses légumes hors de son assiette.
Aujourd’hui, c’est comme si l’on avait voulu effacer jusqu’à la mémoire même de l’honneur. On ne prononce guère plus son nom, mise à part dans les contes et les romans. On ne l’enseigne plus aux petits et à sa place, on donne des instructions vagues et moins fortes,  comme « sois gentil », ou « sois patient ». Il en résulte des individus maladroits et hypocrites qui ne se soucient point de l’impact qu’ils ont chez les autres et croient à tort que tous les écarts de conduite pourront être pardonnés ou oubliés. Rétablir son honneur n’est plus un enjeux, la noblesse de caractère s’est perdue, les rois et les reines sont déchues.
18 notes · View notes
anilem-etc · 2 days ago
Text
Tumblr media
2 notes · View notes
siammybaby · 17 days ago
Text
THE WEEKND : Passer de la dépression à la guérison
En 2015, j’avais 16 ans, je traversais une période très sombre depuis mon adolescence j’étais confronté par mes démons. J’avais une image très négatif de moi, j’étais dans une dépendance affective, la dépression, la destruction de mon image, peur d’être différente mais même avant mes 16 ans je n’allais pas bien dans ma peau et je n’ai jamais été parfaite ni fière de moi-même… Depuis toujours je me faisais du mal mentalement j’ignorais que j’avais une santé mentale très fragile à l’époque peut-être que j’en discuterai sur YouTube très bientôt ♥️
C’était un 28 août 2015, j’avais 16 ans je vivais encore sur Bordeaux en France, j’étais au lycée à cette époque là je réécoutais la BO du film de 50 Nuances de Grey sur Spotify jusqu’à que j’écoute Earned It de The Weeknd. Par curiosité je voulais savoir un peu plus sur lui car je ne le connaissais pas du tout. Puis par surprise je vois qu’il a sorti un nouvel album qui s’intitule « Beauty Behind The Madness ». Je me suis dit « OK JE VAIS ME LANCER !
Dès la première écoute de l’album BBTM j’ai senti que j’avais besoin de ça, ma dépression commençait à partir petit à petit. L’univers de cet album a sauvé ma vie, c’était devenue une thérapie pour moi. La chanson qui m’a fait sortir de mes pensées sombres est In The Night !
L’univers de Beauty Behind The Madness a sauvé cette partie de moi que j’avais besoin pour rester debout même si c’est difficile. Quand j’avais 16 ans mon rêve c’était de le voir à son concert après 8 ans d’attente j’ai réalisé le rêve de mes 16 ans le 1er août 2023 au Stade Matmut Atlantique à Bordeaux (France) après toutes ses années à regarder des vidéos en live sur YouTube. C’est à partir de là que j’ai commencé à devenir une XO. The Weeknd m’a fait comprendre que les rêves peuvent se réaliser (son concert à Bordeaux était mon seul et unique rêve de mes 16 ans) mais je n’ai plus de rêve. Mon vœu était celui-ci ! À 16 ans je m’étais dit « Il faudrait qu’un jour qu’il fasse un concert à Bordeaux mais bon je peux toujours rêver… il ne viendra jamais… » et le 1er Août 2023 mon vœu était réalisé !
On est en 2025, la fin du mois mai s’approche et vraiment je m’y attendais absolument pas mais vraiment… Dans mon dernier post sur Instagram j’ai publié sur le film Hurry Up Tomorrow et je ne réalise pas encore ! On a tous au moins 1 artiste qui nous a aider dans une période compliqué et pour moi The Weeknd m’a aidé psychologiquement grâce à BBTM. En 2015 j’étais une dépressive mais je me cachais et en 2025 je suis devenue + vivante et guerrière comme jamais
Le 28 août 2025 ça fera 10 ans que je suis fan de cet homme et récemment j’ai été apparue pour la ✨première fois de ma vie✨ dans la story du film MAIS aussi de ✨THE WEEKND✨ je ne réalise toujours pas et la petite Siammy qui avait 16 ans elle est déjà en train de sauter dans toute la maison en écoutant BBTM !
Ma chanson préférée dans Hurry Up Tomorrow est Without A Warning ! Without A Warning est pour moi la chanson la plus importante de ma guérison mentale ! Ça résume tout ce que j’ai traversé dans mes périodes sombres, pour moi c’est un adieu à l’ancienne MOI. J’espère vraiment entendre cette chanson en live je l’écoute en boucle elle me donne tellement de la force ❤️‍🔥
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Être liker et reposter par The Weeknd ce n’était pas dans mon bingo 2025 🤧✨ Mais en tout cas j’espère que toi tu vivras ce moment comme celui-là au moins 1 fois dans ta vie : la vie réserve toujours des surprises là où on attend le moins 🌞♥️
3 notes · View notes
vvosgo · 2 years ago
Text
Le Sommeil Contrarié
Cette nuit-là, enveloppé dans la douce quiétude de notre amour, je me suis laissé emporter par un sommeil paisible. Un sommeil, non pas par ennui, mais par la quiétude que tu insuffles à mon être, par le réconfort que tu représentes.
Pourtant, ce sommeil, cette évasion vers un repos si désiré, s’est transformé en un écho de tristesse. Ta voix résonnait, chargée de déception et de frustration, parce que je me suis endormi comme un bébé, bercé par la sécurité de ton amour.
Je me suis retrouvé perdu entre le doux cauchemar de ta contrariété et le désir de rester dans cet état de béatitude, cet état où je me sens enfin en paix. Mes yeux clos ont été témoin de ce conflit entre le bien-être que tu m’apportes et la peine que ma sérénité a pu causer.
Je suis là, éveillé dans l’obscurité de cette nuit, me demandant comment quelque chose de si doux peut se muer en source de désaccord. La contradiction entre le bonheur ressenti et la peine infligée se mêle en un tourbillon d’émotions.
Pourtant, au milieu de cette confusion, une certitude demeure : l’amour, parfois, se perd dans le labyrinthe de nos sentiments, mais la quête de compréhension et de réconciliation reste un phare dans la tempête de nos tourments.
27 notes · View notes
mariannaszymanska · 4 months ago
Text
La cour de récré mondiale
Notre société mondialisée me semble bien étrange souvent. Chaque jour apporte son lot de sidération. Le matin, je me lève et j’ouvre mon appli France Inter. J’avoue, je suis une transfuge radiophonique, mes parents écoutaient RTL.
Vaquant à mes occupations matinales, mon oreille est agressée par cette info :
Trump veut faire de la bande de Gaza, une « côte d’Azur » du Moyen-Orient mais sans les Palestiniens  et sous contrôle étasunien !
« Ouaouhhhh ! » est la seule réaction de mon cerveau. Je suis sidérée. Même Netanyahou l’a regardé, hébété, lors de cette déclaration. Pourtant, il lui a bien maché le travail ces derniers mois, destruction totale de tous les bâtiments, défrichage. Efficace, le mec ! Il a, certes, laissé quelques Gazaouis. Mais bon, ils iront habiter chez les voisins ! (Humour noir)
Le monde ressemble de plus en plus à une grande cour de récré. C’est mon côté prof qui ressort, sûrement !
Donald joue aux billes avec Vlad, Manu et quelques autres. Pas de filles. C’est dégoutant les filles et ça ne sert à rien ! Ils jouent à d’autres jeux aussi, des jeux de garçons, comme à celui qui fait pipi le plus loin. Plus tard, au collège et au lycée, ce sera, celui qui a la plus grosse.
Donald adore inventer de nouvelles règles du jeu, on ne s’ennuie jamais avec lui. Parfois, les autres protestent car les changements lui profitent toujours. De plus, lorsqu’on le contrarie, il devient tout rouge et menace de frapper. Vlad est celui qui parle le mieux le «Donald », il l’observe depuis la crèche. Il s’approche doucement du petit gros et lui susurre à l’oreille :
« Tu as raison, ce sont tous des couilles molles, toi tu es le plus fort, c’est normal que tu sois le chef, mais laisse-leur un petit truc », en lui glissant un petit sac de billes discrètement.
Donald, admire Vlad, il l’a vu un jour faire du cheval torse nu : un homme, un vrai. Alors, Donald s’adoucit, prend la parole et à témoin, la cour entière :
« Bon, d’accord, je change un peu mes nouvelles règles ! 
Ouaiiiis !!! Merci Dodo ! C’est toi le plus fort ! » clament tous les enfants.
Quelquefois, le petit Manu se rebelle, il prend une chaise, monte dessus et déclame en feignant la colère. Manu, quand il sera grand, il veut être acteur :
« Donald, tu heurtes mon âme éprise de justice et d’égalité. Songe à tous nos camarades, ils méritent d’avoir autant de billes que toi. Au fond de mon être, je suis convaincu que tu es bon, altruiste… !»
Les autres le laissent déblatérer un certain temps, puis ils éclatent de rire :
« Hé, Manu, tu descends ! » (Réf de Boomer, ou plutôt de génération X !)
Il quitte alors son piédestal, l’air digne et indigné et s’en va donner sa contribution à Donald. Vlad, le roi de la discrétion, lui file en douce un petit sac, en lui tapant gentiment sur l’épaule, d’un air entendu.
Xi régulièrement, s’approche du groupe et demande :
- « Hé, les gars, je peux jouer avec vous ?
- Nannn, va jouer aux billes avec ta mère ! », gloussent-ils en lui balançant quelques billes en aumône.
Xi les ramasse la tête basse. Il retourne dans son petit coin de cour, argileux. Il façonne alors des billes en terre, en rageant intérieurement :
« Vous verrez, quand je serai grand, ce sera moi le roi des billes ! »
Dans, le coin des filles, une blonde intrigue particulièrement Donald. Elle s’appelle Ursula et elle joue aux Legos dans la cour.
« Comment, ose-t-elle ? peste Donald, C’est un truc de garçon et le seul jeu autorisé, ce sont les billes. » Bien que dans le secret de sa chambre, il construise des "côte d’Azur" en Legos.
A une récré du matin, Donald, entouré de ses acolytes, s’approche sournoisement d’Ursula et crie, bien fort pour que tout le monde entende :
« Hé, tu sais, que les Legos, je n’en veux pas ici et puis c’est pas un jeu de filles, donne-les moi ! »
Ursula aimerait hurler NON, toujours est-il qu’un seul oui quasi inaudible sort de sa bouche. Elle sait, en tant que fille que si elle n’obéit pas, les insultes et les coups pleuvront. Alors, elle serre les dents et tend son sac à Donald, violemment et en pleurant intérieurement.
Donald est définitivement le roi de la cour de récré.
Dans les prochains épisodes :
Jean-Luc et Olivier se réconcilieront-ils ou une nouvelle guerre des boutons est inévitable ?
Vlad harcèle le petit Zelinsky. Donald lui accordera-t-il sa protection ? A quel prix ?
14 notes · View notes
johnotaku1977 · 1 month ago
Text
Fragment #85bis - Marvin la Grâce à l’état brut
Ce billet-là est un peu à part. Ce n’est pas un récit du jour, ni un déballage d’affects ou de souvenirs. C’est un moment de grâce. Un moment retrouvé, vécu, senti. Avec toute ma tendresse, mon hypersensibilité. Avec Marvin.
Marvin Gaye.
J’ai toujours été touché par les chanteurs cabossés. Les déchirés. Les maltraités de l’ombre : famille tordue, silences toxiques, violence larvée. Le dysfonctionnel à huis clos.
Marvin, lui, il chante l’amour, oui — mais surtout il se chante. Il se traverse. Tu l’entends ? Tu le sens ? C’est lui. Ce sont ses failles que tu caresses. Son âme, toute nue, en pleine lumière. C’est bouleversant.
Je suis tombé, par hasard, en surfant, sur un éclat. Un éclat de vie, un éclat d’amour. Un instant suspendu. Une vidéo. Marvin qui chante I Want You. Presque allongé. Presque “je m’en bats les couilles”… mais pas du tout. Il est là, totalement là. Parce qu’il aime. Parce qu’il est lui. Unique, lunaire, cassé-doux.
Il est là, et moi je fonds.
Je t’écris ce texte pour que tu regardes cette vidéo. Pas pour moi, pour lui. Pour toi. Si t’aimes la musique. Si t’as une tendresse d’enfant encore intacte. Si t’es touché par les beautés cassées. Alors regarde. C’est une offrande.
À bientôt.
——-
I want you
Je te veux
youtube
The right way
De la bonne manière
I want you
Je te veux
But I want you to want me too
Mais je veux aussi que tu me veuilles
Want you to want me, baby
Je veux que tu me veuilles, bébé
Just like I want you
Tout comme moi je te veux
I give you all the love I want in return
Je te donne tout l’amour que j’aimerais recevoir en retour
But half a love is all I feel
Mais je ne ressens qu’un amour à moitié
It’s too bad, it’s just too sad
C’est trop dommage, c’est vraiment trop triste
You don’t want me now
Tu ne me veux pas maintenant
But I’m gonna change your mind
Mais je vais te faire changer d’avis
Some way, somehow, oh baby
D’une manière ou d’une autre, oh bébé
I want you
Je te veux
The right way
De la bonne manière
I want you
Je te veux
But I want you to want me too
Mais je veux aussi que tu me veuilles
I want you to want me, baby
Je veux que tu me veuilles, bébé
Just like I want you
Tout comme moi je te veux
One way love is just a fantasy
Un amour à sens unique n’est qu’un fantasme
To share is precious, pure and fair
Partager, c’est précieux, pur et juste
Don’t play with something you should cherish for life
Ne joue pas avec quelque chose que tu devrais chérir toute ta vie
Oh baby, don’t you wanna care?
Oh bébé, ne veux-tu pas t’en soucier ?
4 notes · View notes
cruelviolence · 5 months ago
Text
Effacer ton nom
Je n'arrive pas à comprendre mon coeur
Ce n'est pas normal que je m'attache autant à toi
Tu es encore avec elle, même si tu as parlé de ton chagrin d'amour
Tu as couru ou c'est elle qui est venue te chercher ?
Mais bon, je crois que je connais la réponse
Je voudrais oublier ton visage,
Je voudrais oublier ton nom,
Ma vie était totalement normal avant que tu débarques dans mes pensées,
Alors je ne te connais pas bordel,
Pourquoi autant me hanter quand je ferme les yeux ?
On se connaît pas
Je te vois juste dans mes rêves
Tu ne fais pas partie de mon monde
Je voudrais que mon coeur pense à autre chose qu'à toi
J'ai beau écrire des textes pour toi
Alors que je suis qu'une inconnue
Les gens qui me lisent ne savent pas qui tu es
Mais les gens qui te suivent pourraient très bien le deviner que je parle de toi
Tu as une amoureuse, mais est-ce que elle t'aime vraiment ?
Tu n'es pas mon genre de mec
Mais vraiment il y a toujours quelque chose qui me ramène à toi
Je voudrais oublier ton existence
Je voudrais oublier ta voix
Faire comme si je ne te connaissais pas
Mais c'est trop dur car mon coeur il est attaché à toi
Je m'étais promis de ne plus m'attacher à quelqu'un
Car j'ai connu des déceptions amoureuses
Je voudrais seulement oublier ton visage
Tu as préférer l'orage que le soleil
Tu dis que c'est le néant avec elle alors que tu es toujours à ses côtés
Combien de temps ça va tenir ?
Combien de temps j'arrêterais de parler de toi ?
Tu es juste un dépendant affectif et tu t'effaces
Tu l'aimeras jusqu'à il y aura un gros orage qui s'éclatera
Alors si tu étais à mes côtés tu ne seras jamais malheureux
Mais tu as préférer choisir la tornade que la douceur
Il paraît que c'est vous deux
Tu penses que c'est l'univers qui l'as décidé
Mais est-ce toujours le néant ?
Je voudrais oublier ton visage dans mes rêves
Car tu ne fais pas partie de ma réalité
Tu n'es qu'un putain de silhouette dans mes rêves
Je pouvais tant donner
Même si je ne suis pas la fille dont tu rêvais
Je voudrais...
Je voudrais...
Je voudrais effacer le son de ta voix qui résonne comme un écho
Je voudrais tout simplement effacer ton nom
Et que tu ne fasses plus partie de mes rêves
11 notes · View notes
lerefugedeluza · 1 day ago
Text
Tumblr media
Nouvel article ; à lire ici !
4 notes · View notes
amor-moras · 3 months ago
Text
DIX — MÉMOIRES —
moins que rien. à jamais vaurien. c’est comme ça que les sentiments s’organisent quand les réponses sont absentes. tu ne vaux rien. vaurien au féminin. c’est ce que ses réponses disent en silence. m’ouvrent à la souffrance. où est l’amour passion ? les déclarations ? les mots doux. ceux qui réchauffent mon plexus constellé de branches de houx. ses marques me manquent. où est l’appartenance ? mais il me manque. je suis seule à outrance, sans diligence. en ce mardi aux couleurs bleues et noires, c’est une autre voix qui m’apaise. tout ça me pèse. le paradis et l’enfer, tout est en moi. dans chacun de mes choix. dans mes larmes perlées. dans mes cernes bleutées. dans la ruine que j’offre à mon existence dénuée de sens. où est l’appartenance ? la jalousie avec trop de puissance ? les mots. les mots. les mots. mais à ma vie, j’y mets le feu. les promesses et les rires nerveux. je finirai par me consumer. brûlée au bûcher. les regards outranciers pour mieux crever. pour mieux m’enterrer. je veux qu’on puisse m’observer. me sauver. il ne le fera pas. n’y a pas songé, je crois. d’autres l’ont fait. ont essayé. un temps. deux temps. avant d’abandonner. peut-être que je n’en vaux pas les sacrifices. les demandes artifices. alors j’écoute des mélodies crève-cœur pour mieux taire les esprits songeurs. les palabres moqueurs. je sais ce qu’ils diraient. je me soigne donc aux billets. des fois, je songe à m’abîmer encore plus. à faire ce que mes idées veulent, à les laisser retourner à ce qu’elles fussent. c’est pour les gens déçus, les anges déchus. je ne suis pas un ange. un tas en décomposition qu’on mélange. je n’en vaux pas la peine. mais la peine commence à m’assassiner. à m’étouffer. à m’étrangler. ma tête s’acharne. fait de moi un semblant de carne. ainsi, la vie continue. ainsi, les cauchemars sont un échappatoire discontinu.
je n’ai plus de force pour écrire ce soir. le ciel est trop bleu noir. entouré de vapes cendrées. les miennes. celles que je crache par centaine. ainsi, la vie continue. ainsi, les cauchemars sont un échappatoire discontinu. ainsi, personne ne ne me sauvera. c’est l’hécatombe d’un énième mausolée sans aura. celui que je veux ne me veux pas.
10 notes · View notes
tallula-diary · 1 year ago
Text
Once upon a time
Je ne savais pas trop par où commencer. J'avais même peur quelque part d'étaler ces quelques mots, ces quelques lignes, sans trop savoir vers où j'irais. Mais je vais tenter. Dans le pire des cas, ça se perdra dans les baffons de l'internet !
Comment arrive-t-on encore à trouver l'envie d'avancer, lorsqu'on ne trouve sa place dans aucune case (famille, travail, politique, religion, etc). Comme si nous étions dans un néant. On se fixe uniquement des "objectifs", on planifie des événements, des voyages, des sorties, on tente de faire de nouvelles rencontres, on change de travail, etc.
Tout cela dans le seul et unique but de trouver un sens à ce qu'on fait, à ce qu'on vit, ce qui nous pousse à nous lever le matin, à ne pas rester léthargique dans notre lit, être productif, avoir un rôle dans la société, ou sans aller jusque là trouver un but à notre existence.
Comment fait-on lorsqu'on est las de tout ça ? Comment fait-on lorsqu'on a conscience de tout cela ? Comment faire, continuer, sans avoir une seule envie que de celle de tout arrêter, de se mettre sur le bas côté et laisser les autres continuer sans nous, continuer à avancer.
Personnellement, ça fait longtemps que j'ai l'impression de regarder le monde s'agiter, les gens se mouvoir, sans réussir à en faire autant. Je pense que je fais bien semblant. Des années d'entraînement, de mimétisme, une éducation qui a aidé je pense aussi. Mais j'ai cette boule dans le ventre, ce poids dans le coeur, ces nuages dans la tête. Toute cette brume en moi, tous ces maux, ces moments de malaise que je ressens depuis que je suis petite, à ne pas comprendre pourquoi les adultes s'agitaient autant, pourquoi tout était une question de temps ...
Aujourd'hui, étant adulte aux yeux des autres, de la société, du travail, de tout le monde, excepté de moi-même (finalement), je tente tant bien que mal de m'agiter aussi. Mais j'ai le sentiment d'être ridicule dans ce rôle. Comme si je n'étais pas fait pour ce costume que je porte. Mon propre déguisement d'adulte, que j'ai élargie en grandissant. Il est tout rapiécé, décousu, usé, alors que je n'ai que 34 ans. Je me suis tant débattu dedans, à essayer de trouver comment le porter sans avoir l'impression d'étouffer.
Il était une fois une jeune femme, perdue dans ce monde d'adultes, dans lequel, il faut apprendre à vivre. Mais qui ne veut pas oublier l'enfant qu'elle était, l'adolescente curieuse, la jeune femme naïve, remplie d'espoir.
Aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir acquis l'aigreur d'une vielle dame, sans la sagesse. Je me sens blasée par les gens, par la foule, par la politique, les médias, la vie. Ce n'est pas une passade, c'est quelque chose qui dure, qui est en moi depuis si longtemps que l'écrire me semble inutile, car évident. Pourtant, lorsqu'on apprend à me connaître, je ne laisse rien paraître.
Mon visage, refuse de montrer qui je suis réellement. J'ai une tête de gentille. On a l'impression que je sais exactement ce que je fais, je suis sérieuse, fiable, loyale, empathique, bienveillante, etc. Cependant, derrière ce masque se cache une toute autre personne.
Il était une fois, une jeune femme de 34 ans complètement perdue dans ses travers, dans son tourbillon d'émotions, de sentiment, dans sa forteresse de solitude. Une hypersensible qui le cache bien.
8 notes · View notes