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Ame pleure
L'amour rend libre, l'amour rend heureux, l'amour donne des ailes mais Lucifer ne le sait que trop bien, la chute est vertigineuse lorsque l'on nous les coupes.
Un jour, j'ai cru que mon tour était enfin venu, ce fameux jour ou on rencontre notre âme sœur. Celui qui fait chavirer notre cœur au point que la nausée nous semble agréable. Celui qui donne l'envie de s'unir, celui qui donne l'envie de créer une vie à deux. Un amour tellement puissant qu'on se croirait presque invincible. Qu'est-ce qui triomphe l'amour, si ce n'est l'amour lui même ?
Nos éclats de rires transperçait les murs et les cœurs, notre amour rendait jaloux au premier regard, une fusion des âmes comme on en voit rarement. Il a transpercé mon cœur avec ses mots. Il a brisé mon âme en laissant sa main se poser sur ma joue.
Nous dansions la nuit, regardant les astres nous défigurer et frissonnant sous cette bruine légère. Je me souviens de ce bleu sombre dans lequel nous aurions pu nous noyer. Je me souviens avec mélancolie, mon corp, assorti aux nuages que je maudis depuis là.
Aujourd'hui encore je pense à toi, le bourreau de l'amour. Toi qui m'a donner l'espoir. Toi qui m'a laissé y croire. Toi qui as installé en moi comme un voile de doute. Toi qui un soir d'août, a gravé en moi ce sentiment de dégout.
Pendant que tu me passais la bague au doigt, ton amour me passait la corde au cou.
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Allo maman bobo
Maman j'ai mal. Je me suis blessée mais ça ne saigne pas.
Maman j'ai le cœur en lambeau, l'âme en miette et le corp en ruine.
Maman j'ai mal mais les docteurs ne trouvent rien. Ils me disent que ce n'est pas réel et que tout va bien.
Maman, dis-moi pourquoi la vie fait mal ? Pourquoi devons nous souffrir pour être heureux ?
Maman, pourquoi le monde est si cruel et pourquoi les gens sont si méchants ?
Maman, pourquoi mon cerveau est malade ? Pourquoi il me rend si triste et pessimiste ? Maman j'aimais sincèrement la vie quand j'étais petite, pourquoi les malheurs du monde m'ont anéanti ?
Maman, ne m'entends tu pas hurler ? Ne vois tu pas ton bébé se noyé dans ses larmes ?
Maman, je suis désolée que la vie est fait des dégâts sur ton bébé. Je suis désolée que la vie m'ait laissé des traces sur le corp.
Pardonne moi de ne pas avoir su faire face à la cruauté humaine.
Pardonne moi d'avoir craqué sous le poids des regards.
Pardonne moi de m'être laissé brisé et d'avoir subit ma vie sous ces mots tranchants comme des lames, me laissant seul et ensanglanté.
Pardonne moi d'avoir crié en silence, un silence devenu souffrance, laissant dans mon cœur des blessures invisibles mais sur mon corp des traces bien distinctes.
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Papa
On parle souvent du père absent, celui qui ne veut pas de nous et qui nous a abandonné, mais on ne parle jamais du père présent physiquement et absent moralement.
Tu étais comme une ombre, comme l'élément "bonus" ou "en trop" de notre famille. Celui qui portait les sacs de courses, celui qui prenait le volant lorsqu'on allait quelque part, celui qui haussait le ton quand nous n'étions pas assez sage pour toi.
Je te voyais comme mon bourreau. Jamais satisfait par mes coloriages, jamais satisfait de mes notes, jamais satisfait de quoi que se soit. Était tu au moins satisfait que je sois ta fille ?
J'ai longtemps cru que tu ne m'aimais pas, moi ta fille que tu appelles "mon bébé". Un bébé que tu as laisser pleurer, toute seule, dans le noir avec un monstre sous son lit. Tu m'as pourtant vu pleurer, tu m'as pourtant entendu crier, pourquoi avoir fait ce que tu savais faire de mieux, la politique de l'autruche ?
Il t'aura fallu 18 ans et un déménagement pour te rendre compte que je ne demandais que ça, ton affection.
Je ne t'en veux pas papa, tu n'as pas eu le meilleur des modèles paternels. Néanmoins, n'aurais tu pas voulu faire mieux ? N'aurais tu pas voulu que je me confis à toi ? N'aurais tu pas préféré que je te parle de mes problèmes, avant qu'il ne soit trop tard ? N'aurais tu pas souhaité jouer ton rôle de père ?
Sache que je te demande pardon.
Pardon de ne pas avoir été l'enfant idéal, pardon de ne pas avoir été aussi doué que ma sœur, pardon de t'avoir fait peur.
Pardon d'être un peu trop comme toi et que cela t'ai effrayé.
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Dans ma tête
J'aimerai comprendre comment on en arrive là, à une vie d'adulte incomplète et incompatible avec des sentiments d'enfants.
Je n'ai jamais été comme ces autres, à vouloir grandir trop vite pour être "libre". Je l'ai toujours su, plus on vieillit, moins on est libre.
Libre de rêver, libre de jouer, libre d'aimer pleinement sans crainte du jugement, libre avec insouciance. La seule liberté que j'ai gagné à ma majorité est bien celle de souffrir seule et en silence. Me retrouver tel Eve dans le jardin d'Eden, nue et apeuré.
Pourquoi est-ce à nous, jeune enfant inachevé, de réparer les erreurs commises par nos ainés ? Les angoisses et les peurs projeter sur notre avenir encore incertain.
Je ne pensais pas qu'en tant qu'enfant mon rôle serait, en grandissant, de devoir tout réapprendre. Apprendre l'amour sain, apprendre la confiance, apprendre le respect, apprendre les limites, apprendre que les avis des autres ne sont que des avis et non une vérité absolue. Apprendre que se faire plaisir ne veut pas dire faire plaisir aux autres. Apprendre que s'aimer soi-même est la seule preuve d'amour qui sera sincère.
Etre un adulte avec un enfant intérieur, c'est épuisant. Cet enfant qui hurle en moi de ne pas se laisser faire. Un enfant qui pleure et qui à mal. Un enfant qui ne sera jamais d'un adulte écoute et soutien. Un enfant que je suis seule à devoir protéger. Un enfant qui aurait préféré ne jamais grandir plutôt que de se retrouver face à de tel dégât.
Alors merci papa car grâce à toi, je sais que les hommes font actes de présences uniquement.
Merci maman, grâce à toi j'ai des TCA.
Merci à mes grands-mères, grâce à vous j'ai appris quand sans amour, il n'y a pas de haine possible.
Merci à mes grands-pères qui sans eux, ou du moins sans leur décès prématurés, je n'aurai jamais su que l'on pouvait manquer d'une chose que l'on n'a jamais eu.
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