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Space Dimension Controller à bien de la ressource. Entre 2008 et 2009 il a enregistré un album d'ambiant qui prenait visiblement la poussière... Jusqu'à présent. Rien à voir avec le galactic funk "carpenteresque" auquel le belfastois nous avait habitué... Quoi que, c'est peut-être de ça que sont faits les rêves de Max Tiraquon.

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Frank Bretschneider - super.trigger

Le plus austère des triumvir à la tête de Raster-Noton "aphex twin-ise" sa musique et fait de ce "super.trigger" son disque le plus groovy et le plus direct. Ça aurait été con qu'un album hommage au rythme ("le principe fondamental derrière toute musique moderne" selon le monsieur) aie été mou du genou.

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James Holden revient délesté de son prénom, et insuffle à son electro bucolique pleine de synthés modulaires et d’arcs en ciel un goût de krautrock digne de Michael Rother.

"The Inheritors" est un album dense… Et un peu long. Un comble puisque son excellent précèdent fait d’arme “The Idiots Are Winning" était bien trop court et, face à l’album fleuve qu’est “The Inheritors", finalement assez décousu.

Néanmoins, pour sur que cet album renferme certains des moments les plus audacieux qu’il nous aie été donné d’entendre cette année. The Caterpillar’s Intervention ici en écoute convaincra les sceptiques.

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Transmission #015 : By Matthew Collings

Transmission #015 : By Matthew Collings by Elliot Mantle on Mixcloud

On a pas pu resister. Le Splintered Instruments de Matthew Collings nous a tellement mis une claque qu'il nous as semblé logique de demander au monsieur de nous faire l'honneur d'une playlist.

Et il l'a fait.

Les guitares se déguisent en symphonies bruitistes, la musique classique sonne comme de l'electro et les voix sont loin, loin derrière. Tout ce qu'on aime sur Transmissionary en somme.

Alors merci Matthew ! Merci d'inaugurer une série de playlist et de podcast en tout genre qui, j'en suis sur, saura rythmer autant un été maussade qu'un été qu'on ne souhaiterait plus ensoleillé.

Et tant que vous y êtes, jetez une oreille à son dernier EP qui ne manquera pas d'en fasciner plus d'un.

Télécharger le podcast

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Alors, verdict ? La rumeur sur le net annonçait un morceau catchy en forme de retour aux sources, et c'est plus ou moins ça. Catchy oui, avec son beat qui tape et son synth bass qui reste dans la tête dès la première écoute. Retour aux sources... Si NIN a commencé en 2005, oui, pourquoi pas. Content de revoir Russell Mills collaborer de nouveau avec Trent Reznor en tout cas. Bizarrement, ça me rassure quand à la suite.

Nine Inch Nails: “Came Back Haunted.” The new single from the forthcoming album “Hesitation Marks,” out September 3rd. Download “Came Back Haunted” on nin.com and iTunes starting June 6th.

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Queens of the Stone Age - I Appear Missing

Après "My God Is The Sun", nouvel extrait du prochain Queens Of The Stone Age.

Mmm, je ne sais pas, hein.

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Inconnu des uns, adulé des autres, Martin Lloyd, clavier de Oppenheimer Analysis (redécouvert grâce au formidable travail des gars de Minimal Wave), est décédé aujourd'hui.

Merci pour toutes ces nappes brumeuses et mélancoliques, ces synth bass endiablées, ce lyrisme synthétique, expression singulière de la solitude dans un monde désolé de machines. Vous auriez pu être Depeche Mode aujourd'hui, les gars.

Tristesse.

En écoute : New Mexico de Oppenheimer Analysis

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ATTENTE.

Ce n'est pas un double album comme tant de personnes on pu le croire (ou le dire), mais l'annonce officielle du nouvel album d'un des meilleurs groupes du monde a quand même fait planter le site bleep.com, qui propose l'album en précommande.

C'est ça de se comporter comme des autistes.

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A l'occasion de leur live parisien de ce soir, mettons nous dans l'ambiance avec cet extrait du dernier !!!.

Si "Th!!!er" (toujours chez Warp) ne convainc pas toujours dans son ensemble, c'est visiblement sur scène que le groupe se défend le mieux. Et le très house Slyd en écoute pourrait être un de ces arguments imparable que le groupe semble savoir déployer et élever en concert.

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Hop, juste un petit kiff, comme ça, totalement hors de l'actu.

Projet maudit dès le départ, l'escapade de Brian "Lustmord" Williams et Andrew Lagowski n'aura pas de suite mais nous régale quand même de par son charme hybride, entre indus du début des années 90 et techno.

Et c'est bien dommage, quand on sait l'idée était de passer de l'EBM à influence paramilitaire aux dérives bruitistes les plus extrêmes au fur et à mesure des publications. Les mauvais langues souffleront d'un "ouf" de soulagement, les plus aventureux se contenteront d'imaginer.

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Boards of Canada - Julie and Candy (live)

Boards of Canada fait le buzz avec un jeu de piste dont on ne sait pas trop, au final, s'il est authentiquement lié aux frères autistes écossais ou pas.

Ça implique le Record Store Day, six series de vinyles Warp envoyés aléatoirement dans le monde, un extrait de vingt secondes et des codes bizarres façon Conet Project. N'entrons pas dans les détails. Mais réjouissons nous néanmoins de cet extrait tout récemment découvert (malgré la date d'upload de la vidéo qui n'en finit pas d'embrouiller tous les fans) tiré d'un des rares lives de BOC, enregistré directement en sortie de la console. Nice.

Quant à savoir si ce reveil implique l'espoir d'un nouvel album cet année... Personnellement, quand Warp participe à la tambouille, j'ai plutôt tendance à y croire.

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Atom TM (feat. Jamie Lidell) - I Love U (Like I Love My Drum Machine) (raster-noton)

Hé ! Mais cette batterie... Ça vous rappelle quelque chose ? Rock With You de Michael Jackson, c'est bien ça. Et ce n'est qu'une des nombreuses références culturelles que renferme l'album "méta pop" de Atom TM, "HD".

À de nombreuses reprises, Uwe Schmidt semble s'échapper de la froideur numérique habituelle des sorties Raster-Noton tout en s'y inscrivant parfaitement dans le fond, avec cette idée de "pop artificielle" qui n'est pas sans rappeler, vous l'aurez peut-être déjà remarqué, Kraftwerk.

Le résultat est donc un album totalement schizo, avec d'une part glitchs, microsons et infrabasses... Et de l'autre, Jamie Lidell, une reprise de My Generation de The Who, un solo de guitare (intégré d'une façon que n'aurait surement pas renié Ivan Pavlov/Coh), et une revendication politico culturelle : "Stop imperialist pop".

Un des albums les plus obsédants qu'il m'ait été donné d'entendre depuis le début de l'année.

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Matthew Colling - Vasilia

Le "Splintered Instruments" de Matthew Colling, c'est un peu le penchant pop de "By The Throat" de Ben Frost. Comparaison immanquable, puisqu'il l'a produit.  Et avec le guitariste James Plotkin au mastering, disons que le résultat reste quand même... Massif. 

Fort de ses précédentes experiences ambiant, Matthew Colling enrichi cet album (qu'il a d'emblée envisagé comme se devant plus direct en comparaison du genre susnommé) de textures abrasives et de boucles rythmiques industrielles, qui contre balancent l'évident éclat et l'humanité que renferment ces compositions. L'ombre ne peut exister sans lumière non ?

Un tiers post rock pas chiant, un tiers tintinnabuli, un tiers bruitiste. C'est bien.

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Disappears continue son processus de "post-punkification" sur l'EP "Kone" et ça, ça fait plaisir.

Si les deux versions du morceau titre peuvent en fatiguer plus d'un (de par leur durées respectives d'environ 12 et 16 minutes), ne manquez pas de vous laisser entrainer le ronronnant et obsédant Kontakt ici en écoute.

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Après s'être institué en distro de référence pour tous les amateurs de musique à degré de bizarrerie variable, Boomkat va au bout de son rôle de passeur de son avec sa déjà classique et bien fournie série de compilations 14 Tracks.

Il s'agit à chaque fois, vous l'aurez compris, de 14 morceaux rassemblés par thème, avec des titres aussi évocateurs que "Elevation/Expeansion", "Digital Smoke", "A Sweet and Sticky Day in LA" ou "How To Improve Your Swing in 14 Easy Steps…".

Le dernier en date rend hommage au psychédélisme international : "Cyan Psych Syzygy". Les grands Moondog et Ghedalia Tazartes côtoient Soft Focus ou Blues Control & Laraaji, sans oublier les formations et expériences sonores plus ou moins confidentielles mais surement pas moins intéressantes. Comme dirait Dadawah qui ouvre cette compilation avec Run Come Rally, "Rastafariiiiii". Du gros son de défonce quoi. 

En écoute : An Easterly Version de William Adamson. Vous verrez ce que je veux dire.

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(cliquez sur l'image pour lancer la playlist)

"Change", "imagine", "peace", "freedom", "stand up" (et puis, il faut l'avouer, "God" aussi) ça vous évoque quelque chose ? On les retrouve dans bien des morceaux d'un genre au mieux donneur de leçon et ennuyeux, au pire ringard... Oui, avez deviné, il est bien question des protest songs, ces morceaux chargés de conscience politique dont quasiment plus personne (de jeune) ne se réclame aujourd'hui. "Vous dites politique mais c'est personnel", voila qui résume bien la situation. Une référence par ci, un soupçon d'indignation par la, mais rien de bien sérieux.

Mais j'ai cherché. Vu le climat, il devait sans doute y en avoir d'autre que Radiohead et Massive Attack dans les années 2000 pour vraiment dire "fuck" dans la musique populaire. Pourtant, à part les choses les plus évidentes et les plus inintéressantes (Green Day et les Black Eyed Peas), pas grand chose. Aurait-ce quelque chose à voir avec le fait que dès qu'une chanson est un peu politique, elle revet les attributs d'un trucs qu'on peut chanter tous ensemble dans un stade bras dessus bras dessous ?

Je suis néanmoins arrivé au bout d'une petite playlist YouTube qui ne se targue pas d'être exhaustive (en excluant des choses comme le dernier Bruce Springsteen et Ai Wei Wei qui fait Gangnam Style), et qui gagnerait donc sans aucun doute à être enrichie (de l'electro, quelqu'un ?).

Alors, qu'est ce qu'il manque ?

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Boris - Bataille Suere (Daymare Recordings)

On avait pas trop compris le vieux délire J-Pop de Boris sur leurs trois derniers albums, et on est bien content de les voir reprendre possession de leur nom et de leurs esprits.

Si on n'échappe pas à quelques moments popesques sur ce "Praparat" somme toute assez experimental, on est loin des tentatives incompréhensibles de "Attention Please" et "New Album". Ouf.

Notons également la recente participation du groupe à la compilation japonaise "Yellow Loveless", hommage au "Loveless" de My Bloody Valentine. Le genre d'expedition dangereuse ou le meilleur comme le pire peuvent avoir lieu (de la reprise "dubstep" jusqu'au titre, vraiment de mauvais gout... Ou alors je vois le mal partout). Boris et sa désertique réinterpretation de "Sometimes" s'en sort avec les honneurs.