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Soirée solidarité aux luttes à Athènes! 17h30 accueil 18h Projection : Avant première du film documentaire 'Les alphabets en lutte' de Esfandyar Torkaman Rad et Mélissa Mérinos Suivi d'informations et d'une discussion en présence des réals 21h30 concerts avec: BOUNFA (HIPHOP,CAEN) BOCLA (Electro basse, Caen) AMAN DHIO (CHANTS DE Grèce et d'asie mineur, caen) LA lochante (chansons militantes, Caen)

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ECOUTEZ “ENTREZ C'EST OUVERT”- Expulsion du Marais

7 NOV 2019 : Emission n°30 - Pas de trêve pour les injustices !

Reportage pendant l’expulsion du squat du Marais à Caen, quelques jours avant la trêve hivernale. 

http://www.radiobazarnaom.com//nom-emission/entrez-cest-ouvert

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Collecte de soutien lancée à l’école des Millepertuis

https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/caen-enfants-expulses-une-collecte-lancee-6602306?fbclid=IwAR2hESTmVAdmo2qzmalNCyTqOOS4zGXwrI2bzFQKjULv3Tm3iOHgg-djm5s

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Hébergement des expulsé.e.s du Marais : La solidarité n’exonère pas les pouvoirs publics de leur devoir de loger.

Nous sommes le 10 novembre et les ex-habitant.e.s du Marais sont toujours à la rue, à l’exception d’une vingtaine de demandeurs-ses d’asile qui ont pu faire valoir leurs droits. 145 personnes, familles, hommes et femmes seul.e.s, doivent chaque jour appeler le 115 en quête d’un hébergement d’une ou deux nuits dans un centre d’urgence qu’elles quitteront au matin. Plus de soixante enfants ont dû reprendre dans cette précarité quotidienne le chemin de l’école. Pendant deux semaines, l’extraordinaire solidarité des soutiens aux exilé.e.s a répondu à la brutalité de l’État. Cet accueil, en plus d'être transitoire, n’exonère pas les pouvoirs publics de leur responsabilité.

Retour sur les faits. Le 22 octobre 2019, il est un peu plus de 6 h du matin lorsque le squat du Marais à Caen est expulsé manu militari. La préfecture recense ce jour-là 81 occupant.e.s, mais 170 personnes habitaient encore le lieu la veille. Nombre d’entre elles n’ont eu d’autre choix que de se protéger de la police et de la conduite en centre de rétention administrative (CRA) en fuyant le Marais, leur seule maison, une maison commune, avant d’en être chassées. 7 personnes ont néanmoins été enfermées en CRA.

Pendant près de deux semaines les militant.e.s de l’Assemblée de défense du Marais ont organisé des hébergements au jour le jour. A Caen et alentours, celles et ceux qui refusent de fermer les yeux sur l’inhumanité de la politique migratoire actuelle ont ouvert leur porte, offert des tickets de bus, aidé à assurer des repas collectifs. Pour les accueilli.e.s, c’était un toit, de la chaleur humaine et un lit provisoire, mais c’était aussi la nécessité de changer de lieu parfois tous les jours, de ne pas savoir où dormir le soir, la gêne d'arriver chez des inconnu.e.s, de traverser la ville avec bagages et enfants.

Cette précarité est pire aujourd’hui. Que leur proposent les pouvoirs publics qui rappellent sans cesse « l’effort considérable accompli par l’État pour augmenter l’offre d’hébergement d’urgence dans le Calvados » ? Seulement 30 places ont été ouvertes pour l’hiver au centre d’hébergement d’urgence de la Pierre Heuzé. À peine 5 ou 6 familles, avec une rotation tous les deux jours, des dortoirs à lits de camp. Leur vie ? Arriver à 17h quand on a la chance d'obtenir une place. Le lendemain avant 9h replier bagages, traîner son lourd paquetage direction l’accueil de jour. Conduire les enfants à l’école malgré tout, traverser le plus souvent à pied la ville, s’occuper de ses démarches, de ses courriers administratifs, chercher l’aide alimentaire. Avec la peur incessante de se faire arrêter, expulser. Et recommencer chaque jour.

Pour toutes celles et ceux, enfants ou non, qui n'auront pas le « privilège » de l'accueil d'urgence, c'est le froid et l'insécurité de la rue, peut-être plus salubre que le Marais aux yeux de la préfecture.

Car cet acharnement de l’État dont les collectivités locales sont complices n’a qu’un but : décourager ceux qu'ils considèrent comme « indésirables ». Pourrir la vie des plus démuni.e.s qui ont déjà tout quitté, souvent au risque de leur vie, pour les chasser et les persécuter. Croyez-vous réellement qu'ils et elles ont d'autres choix ? En expulsant les squats, en y coupant l’électricité comme cela vient de se produire à la Grâce de Dieu, il s’agit encore et toujours d’instrumentaliser la question des exilé.e.s dans une perspective purement électoraliste. Miser sur la peur irraisonnée de l’autre, en désignant des boucs émissaires, en opposant les exploités, en flattant les égoïsmes. Le Préfet déclare qu’il poursuivra cette politique volontariste de résorption des squats avec détermination. Nous poursuivrons avec encore plus de détermination la lutte pour le droit de tou.te.s au logement, la liberté de circulation et d’installation.

L'Assemblée de défense du Marais

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PAS DE TRÊVE - Rendez vous ce vendredi 8 novembre à 17h30 à l'église Saint Jean !

L’accès à un logement et à des conditions de vie dignes est un droit inaliénable pour toutes et tous.

Il nous faut conquérir une propriété d'usage inaliénable du logement contre la propriété privée lucrative, la rente et la spéculation immobilière.

Trêve  n.f. : Cessation provisoire des combats, pendant une guerre, par convention des belligérants.

Le 22 octobre 2019 était expulsé le squat du Marais à Caen où résidaient près de 250 personnes exilées, dont de nombreuses familles avec enfants de tous âges. Cette agression de l’Etat français et de sa police, sur un lieu qui offrait (quoiqu’en dise la préfecture) nettement plus de confort et de protection que les chaussées glaciales de la métropole, est advenue à quelques jours de la trêve hivernale.

Ainsi, le 1er Novembre est censé marquer une trêve. L’État et sa police, les usuriers et leurs huissiers ne pourront plus, jusqu’au 31 Mars expulser les locataires précaires de leurs logements devenus trop chers. Il leur faudra ronger leur frein durant quelques mois avant d'expulser les dizaines de milliers de personnvs qui se voient chaque année jetées manu militari hors de leur maison (plus de 30000 rien que l'an passé). Ils pourront cependant continuer d’expulser les squats mais au risque de s’attirer les foudres d’une l’opinion publique adoucie par l’ambiance de noël.  EDF, ENGIE (d’ailleurs propriétaire du 5 rue du marais) pourront limiter les débits d'électricité et gaz, ou de les réduire au strict « minimum vital », en réalité à peine de quoi survivre pour des milliers de pauvres. Ils pourront, discrétement, venir tout couper dans les squatsn comme dans celui de la Grace de Dieu à Caen, en espérant que les habitant.e.s aillent geler ailleurs.

Alors peut-on parler de trêve ? Pour la deuxième fois, le mouvement des gilets jaunes montre que l’hiver peut, et doit être un moment de lutte puisqu’il n’y a pas de trêve dans les agressions que nous subissons, parce que des lois scélérates à l’origine de la misère sont votées chaque saison. Lorsqu’un gouvernement fait entrer en vigueur une réforme des allocations chômages immonde le jour même de cette trêve hivernale, il envoie un message clair��: la guerre qu’il nous mène ne connaîtra aucun repos, aucune accalmie, aucun temps-mort. Qu’arrivera-t-il au million de de personnes au chômages touchées par cette réforme, se retrouveront-elles protégées par la trêve hivernale ? Devront-elles déménager au retour des beaux-jours ? Etre expulsées par la force ? Et qu’advient-il aujourd’hui des milliers d’exilées et de sans abris mis a la porte des foyers, des squats, des squares, des villes? Les places en centres d’accueil sont volontairement restreintes alors on parque les gens dans des gymnases ou on les abandonne sur les trottoirs.

Il est temps d’assumer, il n’y a plus de trêve !

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Vendredi 8 au CCN - Batucada des enfants du Marais

https://www.facebook.com/ccn.caen.normandie/videos/10156948668557872/?acontext=%7B%22ref%22%3A%2229%22%2C%22ref_notif_type%22%3A%22plan_user_associated%22%2C%22action_history%22%3A%22null%22%7D¬if_id=1572856762292073¬if_t=plan_user_associated

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Un élan de solidarité a permis aux personnes expulsées du Marais d'être à l'abri pour quelques jours de plus. Cet abri ne peut être que transitoire car la solution doit être politique. C'est pourquoi nous n'organiserons plus les hébergements solidaires. C'est aux pouvoirs publics de respecter la loi et le droit à un hébergement inconditionnel. Ce combat s'inscrit sur la durée, n'hesitez à nous contacter pour continuer à être informé ou rejoindre le collectif de défense du Marais pour continuer la lutte! Merci à toutes et tous! Infos et rdv : kupmarais.tumblr.com upmarais@protonmail.com

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Lettre des Etats Généraux des Migrations de Caen (EGM) - envoyée le 23 octobre au Préfet et au maire de Caen

Monsieur le Préfet,

Les Etats Généraux des Migrations, qui depuis 2017 dénoncent l’inacceptable, dénoncent l’expulsion du squat du Marais. Elle remet à la rue et donc en danger plus de 200 personnes exilées dont une soixantaine d’enfants, sans aucune solution de relogement pérenne. En procédant à cette expulsion un nombre très important de personnes, particulièrement vulnérables, vont se retrouver exposées aux mauvais traitements et à l’exploitation. A Caen aujourd’hui ce sont ainsi plus de 600 exilés, hommes, femmes, enfants de tous âges, qui ont trouvé un toit grâce à la solidarité et à la fraternité.  C’est pourtant bien aux pouvoirs publics qu’il revient de faire respecter leurs droits fondamentaux, comme d'autres « territoires » (ville, département) le font.

Le Marais était un lieu d’hospitalité exemplaire, dans lequel se sont exprimées la solidarité et la citoyenneté des habitants du territoire : suivi de la scolarisation des enfants, actions de prévention et d’accès aux soins, projections de films, concerts, activités sportives, cours de français, création d’une boulangerie, jardin et boutique solidaires ou encore activité de couture.

Sur les seize mois de son existence, nous estimons à un millier le nombre de personnes qui ont transité au Marais. Parce qu’elles ont pu s’y poser, parfois au sortir de l’horreur, se rassurer, créer du lien, inventer une vie commune et retrouver une dignité, ce lieu a été le moyen de reconstruire des parcours.  Certaines, demandeuses d’asile, ont pu faire valoir leurs droits, d’autres ont pu réenclencher des procédures administratives. Mais les habitantes et habitants privés de leurs droits se retrouvent à nouveau à la rue, contraints de quitter un site salubre que ne concerne aucun projet immobilier.

Alors que des collectivités et des pouvoirs publics dans d’autres villes s’attachent à mettre en œuvre des solutions d’hébergement pérennes et dignes autour de l’utilisation des bâtiments inoccupés- qu’ils ont notamment pouvoir de réquisitionner- nous déplorons que la Préfecture du Calvados et la ville de Caen offrent comme réponse à ceux qu’ils ont le devoir de protéger une politique de « résorption des squats » dont l’expulsion du Marais résume l’inhumanité.

Par cette lettre nous exigeons la mise en place d’une politique d’accueil et d’hébergement. Celle-ci doit utiliser le millier de places estimées potentiellement utilisables en bâtiments publics (étatiques et municipaux) pour permettre à ces personnes présentes et à venir de bénéficier de leurs droits fondamentaux. Ceux-ci sont reconnus tant dans la Constitution Française que dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme dont la France reste signataire depuis 1948 au sortir de l’expérience mondiale d’une barbarie.

Puisse l’histoire servir de leçon.

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’expression, l’expression de nos salutations.

L’Assemblée de Caen des Etats Généraux des Migrations : Assemblée générale de lutte contre toutes les expulsions, ASTI 14, CAMO, CCFD- Terres Solidaires, Citim , Démosthène, Des Lits Solidaires, Emmaus, La Cimade, LDH, Médecins du Monde, Rassemblement Humain, Tadamun.

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🔴⚠️Urgence Solidarité ⚠️🔴

Lundi, une nouvelle fois, 130 personnes seront à la rue dont 40 enfants; suite à l'expulsion du Marais. Appel à la solidarité : si vous pouvez héberger une ou plusieurs personnes pour une ou plusieurs nuits, RDV dès 17h au restaurant "sauvages sur un plateau" place du commerce à la grâce de dieu ! Venez nombreux et nombreuses! Merci de partager massivement ce message. 

LE MARAIS VIVRA !!!!!

Infos sur upmarais@protonmail.com

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Manifestation samedi 14h30 devant la préfecture de Caen

Suite à l'expulsion du squat du Marais et le relogement très temporaire des expulséEs par la préfecture, plus d’une centaine de personnes se retrouve à la rue. Manifestation ce samedi à 14h30 devant la préfecture de Caen.

Soyons nombreux.ses !!!!! 

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RASSEMBLEMENTS DE SOUTIEN DEVANT LES CRA OU DES HABITANT.E.S DU MARAIS SONT EMPRISONNE.E.S.

devant le CRA DE RENNES - DIMANCHE 27 OCTOBRE à 16H

devant le CRA DE OISSEL - MERCREDI 30 OCTOBRE à 17h

Suite à l’expulsion du squat du Marais à Caen le 22 octobre (lieu d’habitation de 250 exilées et lieu de convergence des luttes), plusieurs prsonnes ont été envoyées aux Centres de Rétention Administrative de Rennes et de Oissel - véritables prisons pour migrants -, en attente de leur expulsion probable du territoire nationale.

CONTRE LES DEPORTATIONS !

EN SOLIDARITÉ AVEC NOS CAMARADES ET TOUTES LES PERSONNES EXILÉES !

L’Assemblée de Défense du Marais

LE MARAIS VIVRA !

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Urgence Solidarité - Hebergement!

Demain Vendredi une 100aines de personnes seront à la rue; suite à l'expulsion du Marais. 

Appel à la solidarité :  si vous pouvez héberger une ou plusieurs personnes pour une ou plusieurs nuits, RDV 17H au restaurant "SAUVAGE SUR UN PLATEAU" place du commerce à la grâce de dieu ! 

Venez nombreux et nombreuses! 

Merci de partager massivement ce message. LE MARAIS VIVRA !!!!!

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https://www.facebook.com/100012316186089/videos/pcb.780627379024461/780623742358158/?type=3&theater

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Le squat du Marais muré et bien gardé par notre chère police... Pendant ce temps là, les familles cherchent où passer la nuit.