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Morpheus X Willow (2)
Warning : SFW, Doux, mignon, adorable
Règle 1 : Il était interdit de mentir.
Règle 2 : Morpheus n’avait pas le droit de regarder les rêves de Willow.
Lors du mariage de Morpheus à Willow, la jeune femme n’avait imposé que deux règles à leur vie à deux, et on les lui avait accordées. Cela faisait un moment maintenant qu’ils vivaient ensemble, et les jours qu’ils coulaient ensemble s’étaient considérablement améliorées. À présent, ils discutaient, ils marchaient et passaient des moments ensembles. Après tout, ils n’étaient pas si différents l’un de l’autre…
Ce jour-là, Morpheus et Willow avaient été conviés à rejoindre les frères et sœurs du Roi. Mort était là, ainsi que Désirs, Désespoir, Destin, Destruction et Délire. Tout le monde avait répondu présent à l’invitation, et à l’arrivée de Rêve, Mort avait sauté sur l’occasion pour vérifier que les deux s’entendaient bien. Après quelques heures de discussion parsemée de disputes et de débats, le sujet revient vers le plus jeune des frères et sœur.
« Ta femme va-t-elle remplir son devoir ? » Demanda Désirs.
C’était naturelle chez lui, de venir embêter son frère. Mais Rêve était quelqu’un de calme, qui ne se laissait pas facilement allée aux disputes.
« Cela ne te regarde en rien » Dit-il simplement
« Allez, ne te braque pas mon frère, et dit nous plutôt si vous vous acharnez à la tâche ! »
La discussion avait continué en débat, puis en dispute, ce qui ne ravivait pas du tout Mort, elle jeta un rapide coup d’œil à Willow qui semblait perdu à côté de Rêve. Elle assistait à la scène et ne semblait même pas pouvoir se défendre. Quand, à la fin du repas, le couple quitta l’endroit, Mort se dit que Rêve n’avait peut-être pas prit la peine de lui parler de cette clause du contrat…
« De quoi parlaient-ils ? » Demanda Willow à leur retour
« Rien, ne te préoccupe pas de ce qu’ils disent » Lui répondit Rêve
La jeune femme observa le Roi, avant de croiser les bras en détournant le regard, et comme s’il l’avait senti, Morphéus se retourna vers sa femme.
« Tu as promis de ne pas mentir » Souffla-t-elle
« Je ne mens pas, je te demande simplement de ne pas tenir compte de leurs remarques. » Dit-il doucement
Il prit un instant pour s’approcher de la jeune femme et lui prit la main délicatement, son pouce caressait sa peau froide. Elle se détendit, puis le fixa espérant le faire changer d’avis.
« Morphé, s’il te plaît, de quoi parlaient-ils ? »
Face à ce surnom qu’elle n’employait pas à la légère, il s’avoua vaincue, il chercha ses mots espérant qu’elle comprenne du premier coup, pour ne pas avoir à se répéter.
« C’est ma faute, je ne t’en ai jamais parlé. Ils parlaient d’enfant. »
« D’enfant ? Doit-on en héberger un ? » Demanda la jeune femme perdue
« Pas exactement… » Souffla Rêve
Il prit un nouveau moment pour lui, puis souffla en tirant la jeune femme pour qu’elle puisse s’assoir sur ses genoux. Il s’était assis sur son trône, et contemplait le visage de sa jeune épouse.
« Tu vas effectivement devoir l’héberger un moment… car nous allons en faire un »
Willow cligna des yeux plusieurs fois, faire un enfant ? C’était possible ? Elle sembla chercher dans le peu de savoir qu’elle avait acquis par Lucienne et Rêve, puis secoua la tête, elle ne comprenait pas.
« Nous pouvons faire un enfant ? » Demanda-t-elle perdue
« Oui »
La voix de Rêve avait sonné un peu tremblante, comme si la discussion le gênait un peu. Willow recula légèrement avant d’être bloqué par la main du Roi, caressant son dos.
« Comment est-ce possible ? »
« Et bien… » Commença Rêve « Je dois introduire une… graine en toi » Souffla-t-il
« Où ? »
Il posa sa main sur son ventre, le caressant doucement, créant chez la jeune femme un millier de nouveaux frissons. Elle rougit légèrement, comment pouvait-il introduire une graine dans son ventre ?
« Nous verrons cela plus tard, vas voir Lucienne et demande lui de t’expliquer, j’ai à faire »
Elle acquiesça et, après s’être relevée, l’observa simplement s’éclipser pour travailler. Elle descendit les marches avec lenteur, avant de se rendre dans la bibliothèque pour trouver Lucienne, le regard qu’elle lui lança fit immédiatement rougir la bibliothécaire.
« Il vous en a parlé ? » Demanda-t-elle
« Oui… je crois que… je vais avoir besoin d’aide s’il vous plaît »
Quelques heures plus tard, Rêve s’assit lourdement sur son trône, il fixait le mur, réfléchissant à tout et rien, Lucienne le rejoint dans la salle.
« Vous devez être fatigué, allez-vous reposer. » Proposa-t-elle
« J’ai à parler à Willow d’abord »
Il sentit une personne endormie, dans son propre château, les rêves de la jeune femme. Elle s’était endormie dans leur lit en l’attendant.
« Ne me laissez plus expliquer ce genre de chose. Il va falloir lui apprendre ce qu’est la vie courante, parce qu’elle n’y connait rien » Souffla Lucienne
« Evidemment, c’était une étoile, elle ne connait rien de la vie sur terre. Je vais me charger de lui montrer certaines choses » Soupira Rêve
« En attendant, bonne chance, elle a assimilé mes propos avec tellement de silence. Qu’elle est allée s’endormir directement après. »
Morpheus souffla, non sa femme n’était pas blessée, elle n’était pas non plus choquée, elle l’appelait lui. C’était sa manière de lui dire « je t’attends ». Il se leva et fit la route jusqu’à leur chambre pour la trouver, elle était endormie, si calme, si douce, qu’il aimait s’assoir à côté de son corps pour l’observer dormir ainsi. Il avait voulu regarder ses rêves, pour la comprendre un peu mieux, et pouvoir lui donner de beaux souvenirs, mais elle le lui avait interdit. C’est alors qu’il caressa tendrement sa joue, la fixant avec amour, un léger sourire se formant sur son visage, puis elle réagit, et ouvrit les yeux. L’émeraude brillait à la fine lumière de la lune, et la jeune femme se pressa contre la main de son époux, rassurée.
« Je suis désolé de t’avoir laissé seule » Souffla Rêve
« Ce n’est rien » Souffla-t-elle à son tour « Maintenant que tu es là… nous pouvons faire un enfant »
Willow était à moitié endormis et ne semblait pas réaliser ses propos, elle ne quittait d’ailleurs pas la main de Morpheus, ce qui le fit sourire un peu plus.
« Plus tard, rendors-toi d’abord » Sourit le Roi
« Mais… Lucienne a dit que ça pouvait être agréable… »
Il passa sa main au-dessus de son visage, l’obligeant à refermer les yeux pour s’endormir, il ne pouvait décidément pas entendre ça de la part de sa si timide femme. Puis il se risqua à le faire, elle n’en saurait sûrement rien, et il était si curieux avec elle. Il pénétra dans ses rêves, sa douce épouse attendait patiemment assise sur leur lit, comme tous les matins, elle l’attendait lui.
« Te voilà enfin Morphe ! » Sourit-elle
Elle se redressa et se blottit timidement dans ses bras pour absorber un peu de sa chaleur, et il trouva ça fort rassurant. Puis ses yeux entrèrent en contact avec ceux de sa bien-aimée, ce qui le fit rougir.
« Maintenant que tu es là, prenons simplement un peu de temps pour nous. »
Elle engloba ses joues à l’aide de ses mains et posa ses lèvres sur les siennes. Depuis qu’il lui avait montrer ça, elle semblait apprécier grandement le faire, et même si elle ne connaissait pas les sentiments comme la passion, et l’embrasement, elle savait les reproduire à la perfection. Rêve la serra contre lui, elle était ce qu’il y avait de mieux en ce monde, un peu comme sa lumière dans la nuit. Elle se décolla de lui pour respirer, puis sourit quand elle ne le vit pas reculer, elle mordilla sa lèvre inférieure, il était si agréable de l’embrasser…
« Fait le encore » Sourit Rêve
Willow sourit davantage et obéit, ses mains caressaient sa nuque avec lenteur et douceur, Rêve se laissa dépasser par ses émotions, elle était l’onde de choc en lui. Ses mains la soulevèrent pour la poser sur le lit, et il l’a fit gouter à de nouvelles douceurs. Ses lèvres embrassaient son cou, caressaient sa peau fraîche, et mordillaient par moment le lobe de son oreille. Il n’avait jamais ressenti une attirance aussi forte, il ne se reconnaissait plus. Willow semblait totalement entrée dans ses caresses et ses douceurs, elle le laissa faire, si bien qu’il put caresser une de ses cuisses.
« Aime moi encore plus s’il te plaît » Dit-elle doucement
On aurait dit qu’elle tentait de respirer, et était dépassée par les quelques délicatesses de son époux. Ses mains entouraient sa taille et caressaient ses hanches la collant à lui un peu plus. Sa main droite vint caresser la nuque de Rêve, et elle colla leurs deux fronts avec douceur une nouvelle fois.
« Tu as juré de ne pas me mentir n’est-ce pas ? » Demanda Willow
« Bien sûr » Souffla Morpheus
« Et tu avais aussi juré que tu ne regarderais jamais mes rêves »
Il s’éloigna lentement, l’observant, elle ne semblait pas particulièrement en colère, juste un peu étonnée. Il s’extirpa de ses rêves, et s’éloigna de son corps endormit.
« Pourquoi es-tu entré dans mes rêves ? » Demanda-t-elle
Il sursauta, et c’était bien la première fois, il se retourna lentement, il espérait qu’elle ne soit pas trop énervée. Etonnement, elle ne l’était pas du tout, elle semblait aussi timide qu’habituellement.
« Je suis navré, je te l’avais promis »
Elle se retira des draps, son corps n’était plus couvert par rien, les joues de Morpheus chauffèrent et prirent une teinte rouge.
« Je ne suis pas encolère contre toi… mais ne le refait plus s’il te plaît, mes rêves sont la seule chose que j’aimerais garder privée »
« Bien je… je ne le referais plus. Mais… Pourquoi es-tu comme ça ? » Demanda-t-il
Il tenta par tous les moyens d’éviter de regarder son corps, et pourtant l’envie ne lui manquait pas, il l’avait vue une fois, à sa descente du ciel, mais jamais il ne l’avait revue.
« Ce n’est pas ainsi qu’on fait un enfant ? » Demanda-t-elle perdue
« Si ! Je veux dire… effectivement, il faut retirer tes vêtements. Mais… »
« Mais tu n’en n’as pas envie ? C’est pour ça que tu ne m’en as pas parlé avant ? »
Willow semblait trouver une excuse à tout, comme si se mettre en colère contre son époux n’était pas normale. Alors Morpheus sourit davantage et l’invita à se rassoir sur le lit
« J’en ai envie, mais je ne veux pas te brusquer »
« J’aimerais ressentir ce que tu m’as fait, dans mon rêve »
Il s’approcha une nouvelle fois, sa timidité lui laissait toujours cette beauté incroyable, et il ne savait pas pourquoi, il était sûr que ça lui irait bien, pendant qu’ils créeraient cette enfant ensemble. Alors il reprit, comme dans son rêve, et alors qu’il était une nouvelle fois au-dessus d’elle, elle prit un instant pour caresser la peau de son torse, chaude et douce, blanche immaculée. Il susurra à son oreille, des paroles si douces, qu’à l’instant où il pensait lui faire mal, elle lui offrit une étreinte. Et quelques minutes plus tard, il l’enveloppa une nouvelle fois de tout son amour, poussant en elle avec une telle douceur. Il n’avait aucunement envie de voir une once de douleur sur son si doux visage.
« M-Morphé… Hhh… P-Pourquoi cela me donne-t-il envie de… geindre » Souffla-t-elle
« C’est une façon d’exprimer… du bien-être »
Il embrassa son front tout en continuant lentement, les joues rougis de la jeune femme, faisait sourire le Roi, et alors qu’il se permit de pousser un tantinet plus, son premier gémissement franchit la barrière de ses lèvres. Elle rougit un peu plus cachant son visage, ce bruit était étrange, et le sentiment de gêne qu’elle ressentait était trop nouveau.
« Ne te cache pas… cela me prouve que tu ressens du bien-être »
« T-Tu aimes ? » Demanda-t-elle doucement
« Bien sûr »
Elle sourit, Rêve caressa une nouvelle fois sa joue et entrepris d’y mettre plus de force, ce qui, avec tout ce bruit, ne déplus pas à Willow…
Le lopin du Ménétrier était un endroit si doux par ce si beau soleil, et Willow qui aimait se nourrir de la lumière de toute chose, profitait de cet endroit avec plaisirs. Lucienne qui l’avait accompagnée pour ne pas la laisser seule, s’était installée avec un livre à ses côtés.
« Voilà où vous vous trouviez » Souffla Rêve en arrivant
« Sir » Salut Lucienne
Celle-ci s’inclina un instant avant de laisser un peu d’intimité au couple, bien que Willow semblât presque endormit, elle ouvrit les yeux pour regarder son époux.
« Nous profitions du soleil » Souffla-t-elle
Il se pencha à sa hauteur, s’asseyant derrière elle, la laissant poser son dos contre son torse. Il passa ses bras autour d’elle puis embrassa sa joue.
« Te sens-tu mieux ? » Demanda Morpheus
« Bien mieux »
Il sourit et posa sa main sur le ventre de son épouse, embrassant sa joue une nouvelle fois, pendant qu’elle laissa sa tête aller à son épaule.
« Prélassez-vous autant que vous le voulez » Sourit Rêve
« Nous allons restez prêt de toi… papa »
Il rougit avant de sourire bêtement, et Willow sourit, la création d’un enfant avait pris quelques essaies, mais elle avait finalement réussi, ils avaient réussi…
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Chapitre 5 : TOUS DROITS RESERVES

(nb : image pinterest)
Il est trois heures du matin, et Alexander n’arrive pas à penser à autre chose, que les dernières paroles de Lady Véronica. Il ne les comprend pas… non, il ne veut pas les comprendre, et ça l’énerve grandement. Il se redresse, en silence, tout le monde dort, le salon est silencieux. Il attrape son gilet, ses chaussures, et passe la porte sur la pointe des pieds, avant de traverser le hall et d’ouvrir l’énorme porte en bois noire. La grille d’entrée brille sous la lumière de la lune, l’automne est là mais le ciel est dégagé, il n’y a aucun bruits mis à part le vent dans les branches nue des arbres, ça donne un coté détente à l’endroit qui est tout de même très effrayant.
"Vous pensez trop." Souffle une voix derrière lui
Le blond sursaute et se retourne vivement, la plus jeune des fantômes est là, ces yeux verts brillent à la lumière des étoiles. Il la voit, comme si elle était vivante, comme si elle pouvait le toucher, aucun halo de lumière ne l’entoure.
"P-Pardon ?" Bégaie-t-il
"Vous pensez trop." Répète-t-elle
Il prend un instant pour la détailler, sa peau pâle brille légèrement faisant ressortir sa chevelure noir corbeau. Elle porte une espèce de robe légère, blanche et plus courte, il peut d’ailleurs voir qu’elle ne porte pas de chausson.
"Vos paroles m’ont laissée… dubitatif." Explique-t-il doucement
"Je vous l’ai pourtant expliqué." Commence-t-elle. "Tous ceux qui ont touchés la clef de ce manoir sont morts, et dans un délai… court. Votre temps dans ce manoir est compté."
"Pourtant, nous y resterons quoi que vous disiez." Répond-il simplement
La brune mime une expression de surprise, puis un léger sourire étire ses lèvres. Le blond est véritablement déterminé, et il ne semble pas vouloir en faire autrement.
"Que faites-vous dehors ?" Demande Alexander
"Je vous l’ai dit, rien n’entre ou ne sort de mon manoir, sans que j’en sois informée."
"Alors je vous ai réveillé ?"
"Pas exactement… Mais pourquoi êtes-vous sortie ? Il fait froid cette nuit."
"Je voulais réfléchir, sans réveiller mes amis." Souffle-t-il
La jeune femme semble prendre un instant pour réfléchir, elle croise les bras puis redresse soudainement la tête.
"Je vais vous montrer un endroit !"
Elle se retourne, passe à travers la porte, le blond s’arrête un instant puis pousse la lourde porte. Il sourit en voyant la Lady l’attendre.
"Je ne passe pas à travers les murs moi." Sourit-il
"Ah… mes excuses, l’habitude d’avoir des amies fantômes." Souffle-t-elle
Elle monte les escaliers principaux, puis emprunte le couloir avant de s’arrêter devant la bibliothèque, elle y entre puis s’enfonce dans la pièce. Elle s’arrête à la barrière au-dessus du salon et pointe du doigt un coin assombris de l’endroit.
"C’est le bureau d’Elise, mais elle ne l’utilise pas beaucoup, n’hésitez pas à vous y installer. Je crois que Chlarissa a d’ailleurs fait installer… le… gaz ? De son vivant."
Le blond s’arrête devant le bureau, et touche à l’aveuglette l’endroit avant de trouver la lumière, il tourne le levier. Il n’y a pas grande chance que ça fonctionne toujours, et pourtant, une petite flamme apparaît. Il décide de s’en contenter, la prenant en main pour regarder autour de lui.
"Merci, mais vous êtes sûr que je n’embêterais pas Lady Elise ?"
"Je ne pense pas, elle n’y est presque jamais, elle préfère travailler en bas." Sourit doucement la jeune femme
Le blond attend un instant, il a très envie de lui parler de ce moment étrange cet après-midi, il veut comprendre ce qui lui est arrivé. Semblant comprendre que quelque chose tracasse Alexander, Véronica hausse les sourcils avant de s’avancer pour parler moins fort.
"Qui a-t-il ? Demande-t-elle
"J’aurais aimé… discuter de… cette après-midi." Tente-t-il doucement
La brune fait un pas en arrière, elle lui doit certes des explications mais qui a-t-il à dire de plus que ce qu’elle a fait.
"J’ai pris possession de votre corps pour vous guider au mieux. C’est tout"
"Je ne parlais pas de ça, mais de ce que j’ai vue en étant… à l’intérieur de vous ?"
Véronica marque un temps de pause, il a vue des choses, et elle l’avait traité de fou devant son ami. Elle n’avait pas voulu s’éterniser là-dessus.
"Vous avez dû voir quelques-uns de mes souvenirs c’est tout." Souffle-t-elle
Le blond s’approche à son tour, cherchant à la distinguer un peu plus avec la lampe, il ne voit pas très bien. Véronica détourne le regard en rougissant, il est trop proche, elle sent sa chaleur…
"J’ai vue… Je vous ai vue vous, devant une fenêtre, habiller tout de noir. Avec un voile… vous portiez un deuil ?" Demande-t-il doucement
"Ça ne vous regarde pas Alexander." Souffle-t-elle
Le blond rougit, elle l’a appelé par son prénom, c’est la première fois. Elle recule s’éloignant de lui, elle ne veut pas être vue la mine morose.
"Où dormez-vous ?" Demande-t-il
"Pardon ?"
"Votre chambre, où se situe-t-elle ?"
"Vous le savez très bien. Vous n’êtes pas venue ici avec un simple plan entre vos mains, vous l’avez étudié." Souffle Véronica
Alexander recule à son tour, oui, il a étudié le plan parce qu’il voulait ce manoir plus que tout au monde. Mais il ne l’a jamais dit à personne, même pas à ses amis qui ont tout abandonné pour venir avec lui ici.
"Comment vous-"
"Vous avez eu accès à mes souvenirs, j’ai eu accès aux votre." Le coupe la plus jeune
Il marque une pause lui aussi, elle sourit doucement. Une idée lui vient, ils veulent rester ? Autant jouer avec eux.
"Très bien, si vous trouvez ma chambre avant le lever du soleil, je vous…"
"Donnerais les clefs de votre bureau ?" Demande le blond
Un jeu dangereux s’engage entre eux, Véronica veut jouer, et Alexander veut gagner. D’accord, elle est quasi sûr qu’il trouvera sa chambre, toutefois, il n’y a rien d’intéressant dans son bureau, tout a déjà disparu.
"Si vous voulez seulement y accéder, pourquoi pas, mais vous n’y trouverez rien." Souffle-t-elle
"Autorisez moi à fouiller l’intérieur." Dit-il soudainement
"Il n’y a rien dedans."
"Alors ça ne devrait pas vous embêter ?"
Elle fronce les sourcils puis sourit en soupirant, bien, mais alors elle y posera ses conditions. Ce manoir est sa propriété, morte ou vivante.
"D’accord. Mais personne d’autre n’a le droit d’y entrer. Et Bien sûr je dois être avec vous quand vous y serez."
"J’accepte !"
Il tend la main par réflexe, la jeune femme le regarde, elle sait ce qu’est une poigné de mains, mais comment peut-il être aussi sûr qu’ils peuvent se toucher ?
"Vous m’avez stabilisé dans les escaliers, j’en conclu que vous pouvez nous toucher partiellement ?"
"Hmm…" Souffle-t-elle
Ils se serrent la main, la jeune femme recule passant à travers le mur pour attendre dans sa chambre, tout n’est pas aussi simple mais avec son étude approfondie des plans il ne peut que trouver. Alexander sourit, ok, le top départ est lancé, il trouvera sans soucis la chambre, il connait les plans par cœur. Il a voulu être gentleman en le lui demandant pour la raccompagner mais la jeune femme est pleine de ressources, et elle semble adorer les défis. Il traverse les couloirs, s’arrêtant pour ouvrir certaines portes, il tombe d’ailleurs sur la chambre de Colette, celle-ci dort en pyjamas et ronfle. L’heure passe beaucoup plus vite que ce qu’il pensait, mais il s’arrête devant une porte entre-ouverte, juste à côté du bureau, il la pousse timidement, c’est une pièce plongée dans le noir sans fenêtre, il y a un rideau au fond. Le subterfuge est de qualité, la chambre du maître de maison est toujours cachée. Il traverse la pièce et tire le rideau avant de pousser la porte, et de tomber sur une énorme fenêtre, légèrement plus petite que celle du bureau. Véronica est une nouvelle fois face à la fenêtre, elle regarde la lune, elle se retourne légèrement vers le blond retirant son collier pour le lui tendre.
"Félicitation à vous. Alexander."
Il se réveil, en sursaut, le soleil brille dans le ciel, il cligne plusieurs fois des yeux et regarde autour de lui. Alexander est seul, seul dans une pièce qu’il ne parvient pas à reconnaitre. Dans sa main droite, il sert une clef, la clef qu’elle lui a donnée.
"Bon Alex, on attend que toi." Retentit une voix derrière la porte
James, il semble attendre la depuis un moment, il n’ose pas rentrer. Véronica, qui semblait appartenir à son rêve, apparaît devant Alexander.
"Allez, réveillez-vous, et sortez de ma chambre." Souffle-t-elle
Elle porte une robe plus habillée que la nuit dernière, elle est apprêtée, comme si ça faisait un moment qu’elle l’attendait. Bien sûr que ça faisait un moment qu’elle l’attendait, elle l’a regardé dormir pendant quelques longues heures, ne trouvant pas le sommeil.
"Je suis…"
"Dans ma chambre oui."
Il essaye de remettre ses souvenirs en place, il a gagné la clef, il le sait mais après… c’est le noir total. Est-ce qu’il s’est évanouit ? Non, il n’a pas mal au crâne ni nulle part ailleurs.
"Habillez-vous, et descendez, vos amis vous attendent pour le petit-déjeuner."
La jeune femme sourit légèrement et passe à travers le mur pour rejoindre le salon. En bas, Lady Elise l’attend un livre en main, elle semble réveillée depuis plus longtemps.
"Où étiez-vous ?" Demande-t-elle doucement
"Nulle part, je me préparais. Où vouliez-vous que je sois."
Chlarissa, qui était dans un coin de la pièce leva les yeux au ciel, elle s’approcha d’un pas lent et lourd. De toute évidence elle l’avait percé à jour.
"Avez-vous eu une discussion avec Alexander ?"
Le regard espiègle qu’elle lança à Elise lui donna la puce à l’oreille. La jeune brune, sourit au maître des lieux qui, étonnement, détourna le regard.
"Seigneur oui ! Elle a eu une conversation avec lui ! Rien que tous les deux ?!"
"Ne criez pas Chlarissa." Grogna Véronica
"Mon dieux, si même Lady Véronica s’y met !"
Chlarissa se mise à rire, tandis que Véronica, gênée par leurs paroles, rougit en se déplaçant dans le salon pour reprendre ses esprits. Il ne s’était rien passé d’inconvenant.
"Avez-vous enfin accepté qu’ils ne nous veulent aucun mal ?" Demanda Elise
Elle lui fit un signe de main, sérieusement, pourquoi s’emballer pour si peu… La porte du salon s’ouvrit, sur Isaac qui grommelait en avançant.
"Qu’est-ce que tout se raffut…" Souffla Véronica
"Excusez-nous pour ça." Commença Achlys.
"Oui c’est bien ça excusez-vous !" Bougonne Isaac. "Vous êtes le maître des lieux, et vous avez donné une chambre à un seul d’entre nous."
Véronica se redresse dans son fauteuil, elle hausse les sourcils. Personnes n’avait jamais osé lui parler comme ça… Elle croise les bras, fronce les sourcils et prend un air menaçant.
"Premièrement, ne me parlez pas ainsi. Vous n’êtes pas devant n’importe qui. Deuxièmement, je n’ai attribué de chambre à personne, les seuls qui sont occupées, sont les nôtres, à Elise, Chlarissa, Colette et moi-même."
Isaac fronce les sourcils à son tour, avançant d’un pat vers la jeune femme, il ne va pas se laisser démonter, même par un fantôme.
"Alors comment expliquez-vous que seul notre cher ami ait eu une chambre cette nuit ?!"
La jeune femme soupire, elle n’a qu’une envie, l’envoyer valser à travers le hall d’entrée. Toutefois, elle reste calme, elle ne veut pas le blesser, se serait un excès de colère. Elise s’approche pour détendre l’atmosphère, elle sent une pression soudaine.
"Allons, Isaac, je vous assure que Lady Véronica ne fait pas de favoritisme. Tout comme nous 3 d’ailleurs."
"Pourquoi tentez-vous de l’en convaincre, il déteste dormir sur le sol à cause de l’araignée qu’il y a vue l’autre jour. Il veut une chambre ? Donnons une chambre." Souffle Véronica
Elle sourit doucement, faisant reculer Elise, elle connait ce visage, et elle ne l’aime vraiment pas. Véronica se lève, avance vers Isaac les bras croisés, comme si le jeune homme comprenait que quelque chose n’allait pas, il recule.
"Je vous invites à monter, j’ai une chambre spécialement pour vous." Souffle-t-elle
Elle l’attrape par l’épaule et le pousse pour disparaître avec lui. Un long cri résonne dans la demeure, glaçant le sang des trois autres hommes. Elise se précipite vers un mur, elle pense au pire… Elle atterrit au premier étage, elle court à travers les couloirs, soudain, c’est Colette qui déboule devant elle. Elle semble paniquée.
"J’ai entendu Isaac crier !" S’exclame-t-elle
"Il a énervé Véronica ! Vite, aidez-moi à le trouver !"
Elles courent dans toute la bâtisses, à la recherche de la propriétaire. Véronica est en haut, dans le grenier, elle croise les bras et regarde Isaac, roulé en boule sur lui-même, ses mains protégeant sa tête.
"Cette chambre vous convient-elle ?" Demande la jeune femme
"Arrêtez, ce n’est pas drôle !" Bougonne-t-il
"Pourquoi ? Vous vouliez une chambre non ? En voilà une, rien que pour vous." Sourit Véronica
Le garçon à l’air pétrifié, il est entouré d’araignée, les toiles sont si épaisses, qu’elles forment une nouvelle tapisserie sur les murs du grenier. Il est tout bonnement terrifié. La jeune femme sourit, fière de sa leçon, personne ne lui a jamais parlé comme ça, ni de son vivant, ni de sa mort. Mais soudain, un flash, elle voit un garçon aux allures familière devant elle, plus jeune, il lui dit quelque chose…
« Véronica ! Ne les laisse pas me manger ! »
Son frère… elle se souvient de lui plus jeune, il craignait aussi les araignées. Lui et Isaac arborent la même moue triste et effrayée, elle secoue la tête et attrape le bras du jeune homme devant elle. Elle le ramène dans le salon, où elle le laisse se rassoir sur le sol, en le regardant. Alexander arrive dans la pièce, il les regarde depuis les escaliers en bout de salle.
"Il n’y a plus d’araignées ici." Souffle la jeune femme
Elle se penche devant Isaac, et caressa sa joue du bout des doigts pour le rassurer. Il est étrangement moins craintif à ce contacte, il relève les yeux, ils sont humides, sa phobie est vraiment invivable, elle dénote même complètement de son comportement glacial habituel. La jeune maîtresse de maison essuie doucement les petites larmes qui perles aux coins de ces yeux, elle n’aurait pas dû aller aussi loin, jouer avec la phobie de quelqu’un est très mal, et très dangereux.
"Excusez-moi, je suis allée trop loin, je n’aurais pas dû." Souffle-t-elle
Isaac se sent mieux, il acquiesce pour accepter les excuses, et frotte ses yeux pour essuyer les larmes qui menacent de couler. Elle se redresse, et lui tend sa main, elle a véritablement vue son frère à travers Isaac, ça ne lui était jamais arrivée. Il accepte son aide, et se redresse puis reprend son sérieux, et son air distant, tout comme le frère de la jeune femme.
"Je n’aurais pas dû vous accuser à tort. Veuillez m’excuser." Dit-il simplement
"Votre ami a dormis dans ma chambre si vous voulez tout savoir, il s’est évanoui en plein milieu du couloir cette nuit et… n’ayant pas la force de le porter jusqu’au salon, je l’ai mis dans mon lit à la place." Explique doucement la jeune femme
L’explication a l’air de convenir à Isaac, celui-ci acquiesce et recule d’un pat, il n’aurait pas dû être aussi méchant. Le blond, qui écoute la conversation depuis quelques minutes, les rejoint d’un pat lent.
"C’est pour ça que je ne me souviens de rien ?" Demande-t-il
Véronica acquiesce silencieusement, elle n’a pas tout à fait dit la vérité, mais il est inutile de leur expliquer en détail ce qu’il s’est passé cette nuit. Le blond, qui jusqu’à présent attendait des explications, ne peut se contenter de ce qu’il a entendu. Pourquoi ce serait-il évanoui ? Il s’avance pour demander d’avantage d’informations, mais James fait irruption dans le salon, essoufflé.
"Grand dieu ! Vous étiez là ?!" S’exclame-t-il
Isaac regarde ailleurs, gêné, de toute évidence, il a inquiété tout le monde, et il se souvient très bien du cri qu’il a poussé… Mais le grenier était un endroit si froid et inquiétant. Alexander ne quitte pas la jeune femme des yeux, elle lui cache quelque chose, et ça ne lui plait pas. Elise arrive à la suite de James, souffla de soulagement quand elle voit qu’Isaac n’a rien. Colette débarque du mur s’empressant de se placer devant le garçon pour savoir s’il n’a rien. La jeune maître des lieu croise les bras, et se contente de disparaître dans un mur, Elisa hésite à la suivre, mais la venue d’Achlys la pousse à rester.
"Avez-vous bien dormis ?" Demande-t-il à la jeune brune
"Très bien je vous remercie, et vous ?" Demande-t-elle en souriant
"Très bien également, le feu de cheminée nous a tenu chaud toute la nuit !"
Chlarissa, qui semble revenir d’on ne sait où, croise les bras devant tant de bruits. Elle semble heureuse de voir que finalement Isaac n’a rien, mais tout se bruit l’agace très vite.
"Je vous conseille de vous hâter messieurs, si vous avez quelconques travaux à entreprendre, ne perdez pas de temps." Annonce-t-elle simplement
Et c’est chose faite, car, après un petit déjeuné rapide et équilibré, les 4 hommes attaquent la partie qu’ils redoutent le plus, le ménage. Les fenêtres sont ouvertes, les draps enlevés des meubles, la poussière faite, les toiles d’araignées enlevées. Bref, le manoir semble bien plus propre. Dans le hall, Alexander balaie, il retire les dernières feuilles qui ont pu entrer dans la demeure avec les allers retours des enfants. Il sent soudainement une présence, il regarde autour de lui, puis reprend son activité première.
"Vous pensez encore." Souffle Véronica
Le blond sursaute une nouvelle fois, il faudrait qu’il lui dise qu’à force il va faire une attaque. Il souffle doucement pour reprendre son calme.
"Que voulez-vous que je fasse d’autre en passant le balaie ?" Demande-t-il en continuant
Elle se déplace pour s’assoir sur les marches de l’escaliers, le toise du regard, puis soupire en rouvrant son livre.
"Je ne sais pas, mais vos amis n’ont pas l’air de pensez autant." Souffle-t-elle
Le blond soupire grossièrement, c’est bien la première fois qu’il le fait. Il n’aime pas trop savoir que quelqu’un lui ment, et encore moins quand cette personne fait comme si de rien n’était. Il s’apprête à se retourner pour lui demander une explication sur le champ, mais… James, l’interrompt.
"Alex ! Il faut chercher l’aspirateur dans la voiture ! Et… si tu trouves l’enceinte d’Isaac, il n’ose plus regarder dans son sac."
"Oui j’y vais"
La brune regarde la scène du coin de l’œil, le blond plus âgé remercie son ami et retourne à la pièce qu’il nettoyait. Le blond le plus jeune se dirige vers le salon, attrape les clefs de la voitures et ressort de la demeure. Il pose l’appareil sur le sol en marbre de l’entrée et referme la porte à clef derrière lui, il est silencieux, étonnement silencieux pour Véronica. Elle ne va pas se plaindre d’un peu de répit et de calme, mais… elle ne peut s’empêcher de penser qu’il est bien trop calme.
James dévale les escaliers et attrape l’enceinte en remerciant son ami avant de remonter. En haut, Elise et Chlarissa semblent les surveiller, elles sont assises sur les seuls meubles qu’ils ne bougent pas toutes les deux minutes.
"Que tenez-vous dans la main James ?" Demande soudainement la brune
"Oh ça ? On appelle ça une enceinte, vous connaissez ?" Demande-t-il
"Non du tout."
"Ça retransmet le son d’une musique depuis un appareil, comme nos téléphones, mais aussi… des ordinateurs ou… des tablettes." Explique-t-il
Achlys réfléchit un instant, l’explication de James est parfaite, mais à la tête des deux jeunes femmes, elles n’ont pas l’air de comprendre un traître mots.
"Un peut comme un tourne-disque le fait avec un vinyle." Finit le gentleman
Colette apparaît d’un mur et sautille, un large sourire aux lèvres, elle revient de la pièce où Isaac se trouve.
"J’en ai un ici ! Un tourne-disque ! C’est de mon époque ! J’ai réussi à en chiper un à des visiteurs !"
"Ho ! C’est cette chose qui produit de la musique ?" Demande Elise
"Oui voilà."
"Alors pitié dites-nous qu’il existe plus que ces 2 chansons que Colettes nous fait entendre en boucle !" grogne Chlarissa
James et Achlys s’échangent un regard, bien sûr, ils ont des playlists bien fournies à eux 4, mais… tout comme ils arrivent à s’apprécier, ils sont différents l’un de l’autre.
"Allons mettez quelque chose James." Souffla Chlarissa depuis sa chaise
Le blond hésite un instant et enclenche la musique, les basses sont calmes, Achlys acquiesce silencieusement quand il remarque que son ami a choisis une musique délicate pour commencer. Il reprend donc son ménage mais est rapidement stopper quand la première phrase de la chanson est prononcée…
« C’est le décor ! du Conémaraaaa ! »
Il lui lance un regard l’air de dire « t’es sérieux ?! », le plus âgé des 4 nouveaux habitants se presse pour reprendre le contrôle de la musique, toutefois Chlarissa grogne.
"Non de- ! C’est horrible !"
Elise esquisse un rire, elle trouve la situation bien drôle, elle n’est pas fermée à la découverte, mais elle doit bien avouer que cette musique n’est pas vraiment à son goût. Achlys arrive enfin à éteindre la musique et soupire.
"Veuillez nous excuser, il semblerait que nous devions changez de registre."
James le regarde en haussant les épaules, l’air de dire « tu m’as dit de mettre de la musique ! ». Colette croise les bras un sourire aux lèvres, c’est amusant, ces garçons sont amusants. Isaac passe la tête par la porte, il porte des lunettes de protections et un masque.
"Pourquoi vous ne laissez pas ?" Demande-t-il
"Ce n’est pas aux goûts de ses dames, et cette chanson n’a rien à faire dans la playlist « ménage » James !" Gronde le plus vieux
"Comment ça « rien à y faire » ? Je la mets tout le temps !" bougonne le blond
Ils s’engagent dans un débat sans queu ni tête, discutant de musiques, et de playlist, Isaac lève les yeux au ciel et se remet à nettoyer ce qu’il nettoyait, les sols. Après quelques longues minutes, Alex finit par débarquer dans la pièce, il attrape le téléphone de son ami, connecte son propre compte et met sa musique. Du classique, Achlys est satisfait, c’est le compositeur préféré de James, et Isaac n’entend rien de toute manière.
"Sérieux, le silence en bas est pesant." Souffle-t-il
"Véronica n’est pas avec vous ?" Demande Elise
"Elle l’était puis elle est partie."
Il repart dans le hall, il était en train de mélanger des produits pour blanchir le sol, il remet son masque et ses lunettes, et attrape la serpillère pour commencer à laver. La plus jeune des fantômes, qui a effectivement quitter le hall, fait le tour du manoir, depuis l’apparition de cet homme qui semble tout savoir des lieux et de son étrangeté, elle n’est pas rassurée. Elle s’arrête au bord de la rivière, l’herbe haute la cache de tout autre personne, une question plus importante encore la fait réfléchir… Comment dire au blond qu’elle n’a pas su contrôler sa possession, et que par sa faute ils sont indirectement liés ? Pire encore, comment lui dire qu’il va ressentir tout ce qu’elle a ressenti ?
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Morpheus X Willow

Morpheus X OS Warning : Doux, léger, gentille, SFW, amoureux, timide, baiser, caresses. ---------------------------------------------------------------------------------------- De long cheveux blancs, des yeux d’un vert étincelant, et une peau pâle, c’est ainsi que Morpheus avait choisi sa femme. Du moins… qu’on l’avait fait choisir. Ça faisait à présent quelques semaines que la jeune femme était avec lui, et elle ne semblait toujours pas heureuse d’être ici, pourtant, il ne lui disait rien, la laissait faire ce qu’elle voulait et ne la dérangeait pas dans son quotidien. Il appréciait aussi qu’elle le laisse travailler dans le calme, quelque fois, elle s’asseyait dans la même pièce que lui, et l’observait travailler silencieusement. Pour lui, la jeune femme, sa femme, ne pouvait être qu’heureuse.
Willow était dans le château du roi des rêves depuis quelques semaines, quelques longues semaines, où elle n’avait rien pu faire d’autre que se balader, lire et attendre. Le roi ne lui parlait pas, ne la regardait pas, et ne passait pas de temps avec elle… elle avait l’impression d’être de trop, et pourtant, c’est lui qui l’avait choisi. Un sentiment de douleur et de solitude commençait à ternir sa joie de vivre et l’étincelle dans ses yeux.
Ce matin-là, après une dure nuit de travail, ce fut Mort, qui décida de rendre visite à son frère, elle était si douce, si souriante, et surtout, semblait comprendre tout le monde avec tant de facilité. Quand elle aperçue la jeune femme, elle décela immédiatement un profond mal-être, ce qui, à ses yeux, parut invraisemblable.
« C’est ta femme que je vois avec ce visage triste ? » Demanda Mort à son frère
« Oui, elle ne semble pas heureuse de vivre à mes côtés, pourtant je ne l’embête pas, elle a le droit de faire ce qu’elle veut » Expliqua Morpheus, lui-même ne comprenait rien à la situation
« Elle est toujours aussi triste quand vous passez du temps ensemble ? » Demanda Mort inquiète
Le roi des Rêves sembla perdu, la question n’avait pas l’air d’être comprise, sa sœur le regarda longuement avant de perdre patience, toujours le regard doux.
« Vous passez bien du temps ensembles n’est-ce pas ? »
Une nouvelle fois, le roi ne dit pas un mot, il se contenta de regarder sa jeune épouse passez par la salle pour se rendre à la bibliothèque, sûrement voulait-elle rejoindre Lucienne. Mort dévisagea son petit frère avant de soupirer bruyamment.
« Rêve ! Comment voudrais-tu qu’elle soit heureuse, si vous ne passez aucun moment ensemble ? »
« Mais… je pensais simplement que la laisser libre de ses mouvements la satisferait davantage que ma présence » S’expliqua le Roi.
Il avait l’air bien embêter, il ne savait pas comment réagissaient les femmes, il ne savait pas non plus comment se comporter en bon mari, il pensait à la liberté de la jeune femme et à rien d’autre.
« C’est aimable à toi, mais je suis sûre, qu’elle préfèrerait parler avec toi, et passer quelques moments en ta compagnie. Tu l’as bien choisi pour une raison non ? »
Mort avait offert une chance à son frère de ne plus être seul, et de construire une vie qui pourrait le rendre heureux. Pendant son travail, elle avait remarqué la mort d’une étoile, l’étoile du Nord, elle était si brillante et guidait n’importe qui dans la nuit. Puis un jour, elle a cessé de briller, comme fatiguée de le faire. Leur père avait simplement ramené l’étoile dans le royaume de Rêve, et lui avait demandé s’il voulait la garder en sa compagnie.
« Messiers ? Il sera bientôt l’heure » Intervint Lucienne.
« Oui, je me prépare ». Souffla le roi. Il allait bien réfléchir aux paroles de sa sœur, car elle avait toujours raison.
« Accorde lui un peu d’intérêt tu veux ? » Avait fini Mort.
Quelques heures plus tard, Rêve était sur le point de commencer son travail du soir, il préparait ses équipements avec soins puis s’arrêta en regardant son trône, sa jeune épouse était assise sur les marches de celui-ci, et regardait les vitro illuminés par la lune, il décida de suivre les conseils de sa sœur.
« Ils sont magnifiques n’est-ce pas ? » Demanda-t-il maladroitement
La jeune femme tourna la tête vers le Roi, étonnée de cette soudaine prise de paroles, elle détourna le regard, les joues rougies.
« O-Oui, magnifique » souffla-t-elle
Il attendit un instant, puis se tourna vers Lucienne, qui attendait à la porte, elle lui avait conseillé de commencer par un sujet léger, pour qu’ils puissent être tous les deux plus à l’aise l’un envers l’autre.
« Ne reste pas sur les escaliers, assied toi confortablement si tu as envie de les observer longuement » Lui conseilla-t-il
Elle se redressa reculant des marches, elle ne savait pas vraiment où s’assoir pour les contempler avec aise. Rêve prit un instant et porta une chaise jusqu’à la jeune femme, celle-ci observa le siège, et sembla un peu gênée.
« Merci » Souffla-t-elle doucement
Elle s’assise délicatement et fixa les vitro, ils étaient si beau, si lumineux, si apaisants… Rêve se pencha à sa hauteur pour avoir la vue qu’elle avait, puis sourit.
« Si tu attends le levé du soleil, ils t’illumineront de leurs couleurs »
Elle tourna le visage vers lui, subjuguée par l’information, elle ne voudrait manquer ce spectacle pour rien au monde. Mais la distance, assez mince, entre elle et le roi, la fit rougir et détourner le regard. Morpheus n’avait jamais ressenti pareille chaleur dans son propre corps. Il se redressa, racla sa gorge et prit ses équipements.
« Je reviens au lever du jour »
Willow, attendrit par cet effort de la part du Roi, prit le temps de lui souhaiter bonne chance pour sa dure nuit de travail.
« Bonne chance, pour votre nuit de travail » Souffla-t-elle un léger sourire aux lèvres
Les joues de Morpheus devinrent rouges, au point qu’il se tourna dos à elle pour partir, venait-il de voir un sourire sur son visage ?
Quand il revint dans sa salle du trône, après son travaille de Roi, il pu constater que sa jeune épouse, n’avait pas bougé. Elle semblait endormie sur le siège, à attendre le jour, et lui arrivait juste à temps pour voir ce spectacle. Il coupa Lucienne qui venait réveiller Willow.
« Je vais m’en occuper Lucienne »
La bibliothécaire acquiesça, et recula, laissant le Roi s’approcher pour la réveiller. Il passa sa main sur sa joue, la caressant du bout des doigts avec lenteur. Sa peau était froide, elle était si blanche qu’on aurait pu penser qu’elle était faite de glace, ce qui allait bien avec sa vie d’étoile. Le soleil commençait tout juste à briller, et le visage de sa douce épouse, brillait lui aussi. Ses yeux verts s’ouvrirent, et il prit un instant pour la détailler, pourquoi l’avait-il choisi ?
Oui, il s’en souvient, ce jour-là, quand on la lui a présentée, il était resté silencieux devant elle. Ses cheveux brillaient à la lumière de la lune, ses yeux étincelaient comme des pierres précieuses, il avait été subjugué. Elle lui avait semblé si douce, si pétillante, parfait pour lui redonner le sourire, puis ils avaient été forcés à se marier dans l’instante.
« Sir ? » Demanda la jeune femme en le regardant « vous allez bien ? »
« Excuse-moi, oui, je me sentais pensif, tu es restée pour voir le lever du soleil ? »
« Non… je … je suis restée pour vous attendre vous. »
Il sembla surpris, la dévisageant, puis elle rougit, avant de se tourner vers la fenêtre, le soleil brillait dans le ciel, et les vitro s’illuminèrent comme un arc-en-ciel, se reflétant sur la jeune femme.
« Vous aviez raison ! Ils sont magnifiques ! » Déclara-t-elle doucement
Il voulait acquiescer, elle était magnifique, elle brillait devant lui, et il avait lui-même l’impression de rêver, ironique non ? Il lui tendit la main avec douceur pour la tirer de son siège, ce qui, à la grande surprise de Willow, lui plut énormément. Elle le laissa faire, impatiente de découvrir ce qu’il voulait faire avec elle. Une fois sur ses deux jambes, il se baissa pour attraper ses cuisses, et la souleva.
« Ne dors plus sur se siège froid, nous avons un lit pour ça » Souffla-t-il à la jeune femme
« Je ne veux pas y aller sans vous… » Dit-elle doucement
Son air gêné la rendait si douce, que Rêve ne put cacher son sourire, Mort avait raison, il suffisait qu’il se lance pour voir le sourire qu’il avait aimer chez Willow. D’ailleurs, la jeune femme ressentait milles frissons au contacte des mains de son époux, sa robe couleur charbon, n’était pas bien épaisse et était si fluide que, le fin tissu lui laissait sentir la chaleur et la peau durcit des mains du Roi. La sensation délicate du matelas détendit les muscles de Rêve, il s’était allongé aux côtés de la jeune femme.
« Et maintenant ? Le trouves-tu plus accueillant ? » Demanda-t-il un sourire aux lèvres
« Oui, beaucoup plus quand vous vous y trouvez également »
Leurs regards se croisèrent, si bien qu’ils ne purent cacher leurs joues rougis, et leur sourire béat. Morpheus se tourna vers elle pour la contempler. Puis, se rappelant qu’elle n’était, à la base, pas une personne, il s’approcha d’elle une nouvelle fois.
« Ressens-tu une envie ? » Demanda-t-il doucement
« Je ne sais pas, je ressens un picotement aux niveaux de mes lèvres et de mon ventre » Répondit Willow, passant ses doigts sur sa bouche puis son ventre.
« Je vais te montrer ce que ça signifie, si ça ne te plaît pas, dit le moi »
Elle acquiesça, puis ne pouvant quitter ses yeux, elle sentit son cœur battre de plus en plus fort quand il s’approcha d’elle et de son visage. Puis elle gouta à une chose divine, ses lèvres. Elles étaient robustes, abîmées, chaudes et pourtant agréables. La jeune femme ressentit une pulsion, comme une onde de choc, elle posa sa main sur la joue du seigneur des rêves, et la caressa avec lenteur et douceur. Quand il se sépara d’elle pour avoir son avis, il put la trouver envieuse de ses sensations.
« As-tu aimé ? » Demande-t-il doucement
« Oui ! C’était… explosif, doux, chaud, incroyable. » Décrit la jeune femme. « Montrez-le-moi encore s’il vous plaît Sir ! »
Il sourit puis attrapa sa main gauche qu’il mena à ses lèvres, pour y déposer une doux baiser également.
« As-tu oublié cette bague ? » Dit-il doucement
« Non pas du tout ! Je la garde toujours je vous le promets » Rassura Willow
« Cette bague fait de toi ma femme, tu es mon égale, la Reine. Appel moi par mon nom, et non par mon titre »
Elle rougit, pouvait-elle le faire ? Y arriverait-elle ? Elle racla doucement sa gorge et se concentrat pour répondre à ses requêtes.
« Je vais tacher de le faire… Morphé. » Souffla-t-elle rougissante
Le Seigneur des rêves rougit à son tour, comment pouvait-elle, et du premier coup, lui trouver un surnom que personne n’utilisait. Il sourit et caressa sa joue.
« Parfait, maintenant, veux-tu que je recommence ? » Sourit-il
« Oui ! »
Il l’embrassa une nouvelle fois, délicatement, plus passionnément, profitant de l’accès à sa peau douce. La jeune femme reprit possession de ses joues par ses mains et ne quitta pas ses lèvres, avant que ce soit Morpheus qui ne le décide.
« Le lit est beaucoup plus agréable avec toi dedans. » Souffla Willow
« Content de le savoir… » Sourit Morpheus en se jetant une nouvelle fois sur ses lèvres… FIN
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Chapitre 4 : TOUS DROITS RESERVES
(nb: photo pinterest)
Chapitre 4:
Il y a un silence long, long et pesant, Véronica fronce les sourcils puis croise les bras, pourquoi personne ne réagit ? Elle se racle la gorge espérant simplement ne pas avoir été entendu.
"J’ai retrouvé la clef." Répète-t-elle
Puis Chlarissa et Elise tourne la tête, observant la brune, celle-ci ne comprend pas pourquoi il y a un tel malaise. Elle se sent gênée, elle finit par détourner le regard à son tour, ce qui est bien rare chez elle.
"Quoi ?" Demande-t-elle en rougissant
Alexander regarde autour de lui, le silence commence à énerver la jeune maîtresse des lieux, si bien qu’elle tape du pied et fait demi-tour. Alexander fait un pas en avant, reprenant ses esprits.
"Où est-elle ?" Demande-t-il
Elle s’arrête, se retournant doucement, elle le toise du regard, il ne peut pas le voir (du moins pour l’instant), mais elle soupire grossièrement. Il lui en a fallu du temps pour réagir…
"Dans la cave."
"Il y a une cave ?" Demande le blond
"Bien sûr, la nourriture est stockée là-bas." Soupire-t-elle
Elise s’approche de Véronica, posant da main sur son épaule, l’arrêtant dans son mouvement de recul. Elle la regarde un instant puis regarde les 4 jeunes hommes.
"Où est votre portrait, très chère ?" Demande-t-elle
"Pardon ?" S’étonne Véronica
"Votre portrait, où est-il ?"
Véronica regarde chaque personnes présentes, avec attention, puis tombe sur les toiles de ses amies, il semblerait que leurs nouveaux colocataires aient pris en considération ces conseils.
"Vous ne le trouverez pas." Souffle-t-elle
Elise pousse la jeune femme à travers le mur, l’emmenant dans le premier salon, Véronica est surprise elle recule vivement se séparant de la brune. Il y a un instant d’incompréhension, puis Elise reprend la parole.
"Vous savez que nous correspondons toutes 4 aux idéaux de beauté de chacune de nos époques." Commence-t-elle. "Il semblerait pourtant que ces idéaux aient considérablement changé."
"Où voulez-vous en venir ?" Demande Véronica
"Très chère, peau livide et pâle, yeux vert émeraude, cheveux noir corbeau, vous êtes le cliché même du fantôme ou de la sorcière." Fait remarquer Elise
Véronica lève les yeux au ciel, oui d’accord, elle n’est pas franchement d’une beauté exemplaire, mais ça ne l’a pas empêché d’être courtisé de son vivant. Elle est même vexée par la remarque d’Elise. Chlarissa les rejoint, voulant savoir qu’elle raison les a poussés à disparaitre si promptement.
"Que vous arrive-t-il ? Demanda-t-elle
"Où se trouve le portrait de Véronica ?" Demande Elise
"Pardon ?"
"Son portrait, il faut tout de même qu’ils voient ça." Explique Elise pointant le visage de la plus jeune
"Il n’y en a pas, personne ne sait à quoi elle ressemble, il semblerait qu’elle n’ait pas fait de portrait." Répond Chlarissa
Elise se retourne rapidement vers Véronica, celle-ci recule une nouvelle fois, voulant éviter d’être poussée à l’intérieur d’un mur une seconde fois.
"Ne me dites pas, que vous n’avez jamais fait de portrait ?!"
"Si ! Mais le seul portrait où je figure a été envoyé à mon frère !" Se défend la plus jeune
Des jurons sortent de la bouche de la délicate Elise, Véronica le sait, elle fait peur, même à son époque, elle faisait peur aux gens du village. La voix de Colette traverse les murs pour les prévenir que leurs colocataires s’impatientent. Elles retournent toutes trois dans le hall, Véronica évite le regard de Lady Elise, il faut dire que la jeune femme est très attachée aux coutumes de son époque.
"Excusez-nous messieurs, il nous a fallu régler un détail." S’excuse Elise
"Lequel ?" Demande James
"Rien d’important !" Répond Chlarissa
"Vous êtes sûr ? C’était tout de même soudain…" Fait-il remarquer.
"Ses dames pensent que mon apparence vous fera peur quand vous pourrez enfin nous voir." Avoue Véronica
La jeune femme s’en fiche totalement, s’ils repartent c’est leurs problèmes pas le siens. Alexander essaye de comprendre ce qu’il se passe, « quand ils les verront » ? Pourquoi Véronica ferait-elle peur ?
"Désolé de vous interrompre, mais deux questions me viennent là tout de suite… Nous pouvons vous voir ?" Demanda le blond
Elise lance un regard à Véronica, celle-ci acquiesce silencieusement, elle va l’expliquer, c’est la règle élémentaire du manoir, et elle est obligé d’en parler.
"Très bien…" Commence-t-elle. "Mais écoutez jusqu’au bout."
Ils acquiescent, se mettant à imaginer tout et n’importe quoi, pourquoi la clef renfermerait-elle un si grand secret ? c’est une clef rien de plus…
"Quand je vous donnerais la clef, il va falloir que vous soyez prêt, le simple touché du métal vous permettra de nous voir. Pas seulement en tant que lueur transparente, ou antithée, mais comme si nous étions en chair et en os. Toutefois, je vous préviens que tous ceux qui ont touchés la clef sont mort, accidentellement ou non." Annonce Véronica
"Mort ?" Demande Isaac
"Nous 4 l’avons touché, nous sommes mortes, et, pour passer les gens de maisons, un ancien acheteur la touché, il est mort quelques mois après avoir emménagé dans le manoir."
Colette baisse soudainement la tête, elle se rappelle très bien de leur dernier locataire, elle s’était attachée à lui, comme ses 3 amies d’ailleurs. Elle s’assoit sur les marches de l’escalier, refoulant un sanglot, reniflant bruyamment. Chlarissa détourne le regard, bien sûr que cette mort la touché… Elise et Véronica échangent un regard, elles s’en souviennent comme si c’était hier.
"Qui ?" Demande Alexander
"Nate, Nate Kunerdiff, un acheteur d’élément rare et beau, il a pris soin de manoir et de nous, jusqu’à ce qu’il meurt et disparaisse." Répond la plus jeune d’un ton froid
Le blond se sent coupable d’avoir posé la question, il se recule un peu, s’excusant silencieusement d’avoir rappelé d’aussi mauvais souvenirs. James se tente à prendre la parole.
"Toutes nos excuses." Dit-il simplement
"Ça fait un long moment à présent, mais il était très gentil." Répond Chlarissa.
"La deuxième question ?" Demande Véronica
Alexander se sentit soudain gêné de poser cette question, finalement peut-être qu’il devrait la garder pour lui. Il rèegarde le sol se posant la question et la retournant dans tous les sens.
"Hum… Pourquoi… Pourquoi dites-vous que vous nous feriez peur ?" Demanda-t-il
Il ferma les yeux avec force, c’était son seul moyen de défense quand il était en public, comme une pause de toute cette foule qui l’entoure. Véronica tourne la tête vers Elise, lui demandant de répondre pour elle, la brune prend conscience qu’elle a peut-être été méchante…
"Véronica, comme nous toutes d’ailleurs, appartenons à nos critères beauté, de chacune de nos époques. Nous ne savons pas vraiment à quoi ressembles les jeunes femmes dehors, mais nous appartenons à un autre temps." Explique doucement Elise
"Je ne pense pas que ce soit une raison pour avoir peur." Lança James
"C’est vrai, la chose qui a le plus changé, c’est que nous sommes beaucoup plus ouverts d’esprits à présent." Continue Isaac
"Lady Elise est très attachée aux coutumes, avant de rencontrer un homme, une dame devait transmettre un portrait d’elle pour que l’homme puisse juger de sa beauté." Explique Véronica. "Le souci, dans mon cas, c’est que mes seuls portraits ont été donnés à mon frère je ne sais quand."
"How…" Répond James
Elise acquiesce doucement, puis Chlarissa secoue les mains, puis tapent dedans, attirant l’attention de tout le monde.
"Le seul moyens de savoir est de tester, allez chercher la clef, et vous verrez par vous-même."
Lady Chlarissa a raison, le seul moyen de donner un avis pertinent est de voir à quoi ressemble le maître des lieux. Les garçons se mettent d’accord, Isaac ne descendra pas dans la cave, il ralentirait le groupe avec sa peur des araignées. Achlys reste avec lui, il veut surveiller la porte au cas où quelqu’un tenterait de pénétrer dans le bâtiment. C’est donc James et Alexander qui partirons à l’aventure, sous les conseils de Véronica, ils s’équipent, et prennent des gants, la jeune femme les guide devant la porte de la cave.
"Je vous attendrais en bas, tâchez de faire attention dans l’escalier." Dit-elle simplement
James ouvre la porte, une odeur horrible ne ressort, faisant reculer tout le monde. Ils mettent des torchons sur leur nez et leur bouche, puis commencent à descendre. Véronica passe à travers le mûr, laissant Elise, Chlarissa et Colette avec Achlys et Isaac.
"Vous croyez que c’est dangereux ?" Demande Achlys
"Je ne pense pas, Lady Véronica a beau être froide, elle ne tuerait personne sans bonnes raisons." Souffle Elise
La réponse de la jeune brune ne rassure pas vraiment les deux garçons, qui se mettent à croiser les doigts pour leurs amis. Le blond le plus âgé allume sa lampe de poche, il fait si noir qu’il n’est pas possible de voir à un mettre devant eux. Puis soudain, c’est le noir total, James et Alex ne voient plus rien.
"Putain !" Lance James
Véronica les attend, la pièce dans laquelle est cachée la clef, est éclairé par une petite fenêtre, elle croise les bras, s’impatientant de ne pas les voir arriver. Puis un bruit attire son attention, il y a des voix, elle commence donc le chemin inverse pour les rejoindre.
"T’as pas ton téléphone ?" Demande James
"Nan ! Il n’y a presque pas de réseau, je ne m’en sers pas !" Répond le plus jeune
"Fais chier." Souffle le plus âgé.
Soudain, une lueur blanchâtre apparaît devant eux, les faisant reculer, James analyse avec précision ce qu’il y a devant lui, et il n’arrive pas à définir ce que c’est.
"Alex tu vois aussi la lueur ?" Demande-t-il
"Oui, je la vois. Véronica c’est vous ?" Demanda-t-il
"Oui." Répond-elle simplement. "Je vous attendais."
"Désolé, notre lampe de poche est cassée, nous ne voyons plus rien." Explique James
"Je vais vous guider."
"Comment ?" Demande Alexander
La jeune femme ne peut effectivement pas éclairer les escaliers de ça simple lueur, mais elle, voit très bien dans l’obscurité. Elle se risque donc à faire une chose qu’elle n’a presque jamais faites, posséder quelqu’un. Lady Chlarissa et Colettes en sont spécialistes, Elise trouve cela répugnant, et Véronica n’y voyait pas grand intérêt. Toutefois, c’est maintenant ou jamais, et quitte à choisir, elle préfère le faire avec le blond le plus jeune.
"Ne bougez pas, James restez parfaitement immobile vous aussi." Explique-t-elle d’une voix calme
La jeune femme traverse le mur pour se retrouver derrière Alexander, elle se concentre, et colle sa poitrine au dos du blond. Celui-ci n’a jamais ressenti ça, il reste silencieux, il sent un contacte, son cœur accélère soudainement. Véronica se hisse sur la pointe des pieds, et entour le jeune homme à l’aide de ses bras. Sa main gauche passe par-dessus l’épaule gauche du blond et se pose sur son cœur, tandis que sa main droite se pose sur ces côtes. Il déglutit, respire plus fort, tente de se contenir, mais il n'a jamais eu pareils contacts avec quelqu’un.
"Restez calme." Chuchote la jeune femme
Puis il est tiré en arrière, la jeune femme prend possession de son corps, elle tente de s’habituer assez vite pour ressortir tout aussi rapidement. Elle attrape le bras de James et lui fait descendre les escaliers deux par deux. La vive lumière du soleil force le plus âgé à plisser les yeux pour y voir plus clair. Il regarde autour de lui, l’endroit semble vide.
"Alex ?" Demande-t-il
La jeune femme se sent mal dans le corps du blond, elle pose sa main sur l’épaule de James. Celui-ci sursaute et se retourne vers son ami, il a la tête baisser vers le sol.
"Ça va ? Qu’est-ce qui t’as pris de descendre si vite ? Véronica allait nous guider !" S’inquiète son ami
La jeune femme relève la tête, James recule vivement, Alex n’est pas comme d’habitude, ses yeux ne sont pas noirs, ils sont verts, un vert inhabituel d’ailleurs. Il déglutit restant bouche-bé.
"Tu vas bien ?" Demande-t-il
"Attrape mes mains et tir moi."
La voix du blond est horrible, un mélange de femme et d’homme, James est pétrifié, il ne sait même pas quoi faire, ses muscles ne lui répondent pas. Véronica tend ses mains, saisissant celle du plus vieux, elle lui fait signe de tirer, ce que fait machinalement le blond. Elle recule, s’expulsant du corps d’Alexander, se laissant glisser contre le mur pour s’assoir par terre.
"Seigneur…" Souffle-t-elle en tenant sa tête
"Alex ?" Demande James en redressant son ami
Ses yeux sont à nouveau noirs, il ne sait pas pourquoi mais il se sent tout de même plus rassuré. Alexander se redresse difficilement, titubant, il a l’impression d’être malade. Un frisson envahit tout son corps, une sueur froide coule dans sa nuque, il est dépassé par la situation.
"C’est horrible…" Gémit-il
"De quoi ?" Demande James
"Elle est entrée à l’intérieur…"
James recule une nouvelle fois, entrée ? à l’intérieur ? Il sent soudain le dégoût le prendre, ce sentiment l’aide à comprendre le ressentit du blond, puis il regarde autour de lui, cherchant la lueur blanche.
"Vous êtes encore là Véronica ?"
"Oui oui pas la peine de crier…" grogne la brune
"Qu’est-ce qu’il vient de se passer ?" Demande-t-il
"Rha…" soupire la jeune femme. "Je viens de prendre possession de son corps. Il m’était impossible de vous guider avec ma simple lueur, et, étant morte, je vois parfaitement dans le noir."
"Pris possession ? Sérieusement ?" Demande James totalement surpris
"Oui, c’est une chose que l’on peut faire de temps en temps… c’est désagréable j’en suis navrée mais c’était ma seule solution."
Alexander semble émerger d’un état second, il reprend lentement conscience de ce qui l’entoure. Il discerne son ami, puis les murs qui l’entourent, se demandant rapidement ce qu’il fait là.
"Ça va mieux ?" Demande James
"C’était étrange…" Souffle le blond. "J’ai cru être plongé dans un autre monde, ou une autre temporalité… J’ai même vue…"
Il s’arrête, se retournant pour toiser la pièce du regard, il ne discerne rien. James n’a pas l’air de comprendre de quoi il veut parler, et Alex n’a pas l’air clair.
"Elle est là ?" Demande-t-il en chuchotant
Véronica se redresse, elle se sent un peu mieux, mais se plonger dans le corps chaud du blond l’a retourné. Elle croise les bras essayant de rester neutre et sérieuse.
"Oui je suis là." Souffle Véronica
"C’était vous ?" Demande-t-il. "Je veux dire, je vous ai vue, vivante !"
"Gardez vos divagations pour vous, la clef est derrière le mur." Le coupe-t-elle
James se retourne vers le mur, il le regarde, il est en brique tout de même, et ils n’ont rien emmener avec eux pour casser quoi que ce soit ! Il recule, regardant les briques, peut être arrivera-t-il à discerner quelque chose ?
"Il y a une brique qui bouge, vers le bas du mur." Expliqua la jeune femme
"Tout en bas ?" Demanda James
"Oui, à 30 cm du sol, du moins, je pense. Il y a un petit coffre, remontez avec et ne l’ouvrez qu’en haut."
Véronica disparaît dans le mur, les prévenant qu’elle les attendra en haut des escaliers, dans le hall. Alexander se baisse à côté de James, ils veulent trouver le coffre et remonter au plus vite, toutefois le blond le plus jeune semble encore totalement désemparé.
"Qu’est-ce que tu as ? Tu es bien silencieux." Souffle James
"Si tu savais ce que j’ai vue… ce ne sont pas des divagations j’en suis certains !" Lui dit-il
"Qu’est-ce que tu as vue ?"
Alexander jette un coup d’œil derrière lui, il sait que la jeune femme est remontée, mais elle aurait pu redescendre, qu’ils ne s’en seraient pas rendu compte.
"Je l’ai vue elle, devant une fenêtre, dos à moi, je remplaçais quelqu’un, j’en suis sûr. Mais comment c’est possible ? je veux dire, j’étais à son époque, je l’ai vue elle ! Tu crois que c’était voulu ? Me montrer ces-"
"Alex, ce n’est pas le moment de te poser trente-six mille questions, aide-moi à trouver le coffre et remontons !" Le coupe James
Le blond se sent offusqué, il n’a jamais vécu une telle expérience, et il estimait qu’en informer son ami aurait pu l’aider. Il soupire donc, et se met à chercher la fameuse brique dont a parlé Véronica, celle-ci est d’ailleurs remontée pour retrouver les autres.
"Ah vous voilà !" S’empresse Chlarissa
"Que ce passe-t-il ?" Demande Elise
"Rien…" souffle la jeune femme. "J’ai dû posséder l’un des deux pour … les aider à descendre les escaliers."
"How…" Réagit la rouquine. "Cela ne vous a pas trop perturbé ?" Demande-t-elle
"Si, grandement, je crois que je dois m’absenter un instant."
Véronica passe la porte du salon, Achlys et Isaac n’y comprennent rien, tout ce qu’ils veulent c’est voir leurs amis revenir.
"De quoi parlait-elle ?" Demande Isaac
"Pardon ?" Demande Chlarissa
"Votre amie a parlé de possession, que voulait-elle dire ?" Demande Isaac
Colette semble hésiter, elle ne sait pas vraiment si elle peut expliquer cela sans dégoûter quelqu’un, pourtant c’est quelque chose de tout à fait naturelle pour des fantômes… Elle prend une grande inspiration et se lève pour s’avancer un peu.
"Nous pouvons prendre possession du corps de quelqu’un, nous entrons à l’intérieur et contrôlons ces faits et gestes, c’est aussi dégoutant pour vous que nous, toutefois ça nous aide grandement à mettre les gens dehors." Explique-t-elle
"Et… ça ne fait rien d’autre ?" Demande Achlys
"Pour certains hôtes, il n’y a qu’un sentiment de divagation, il titube un instant et reprend ses esprits, c’est comme s’il s’était endormi". Répond Colette
"Pour d’autre, c’est un peu plus éreintant. Le fantôme et l’hôte font désormais partie du même corps, ils partagent leurs esprits et leurs souvenirs. C’est ce qui a dû déplaire à Véronica." Finit Elise
C’est en grande partie pour cela qu’elle ne veut pas prendre possession de quelqu’un, elle a essayé une seule fois et s’est sentie mal pendant 2 jours. Elle se contente désormais de déplacer des objets et de faire du bruit pour effrayer…
James et Alexander poussent la porte de la cave avec le peu de force qu’ils leur restent, le coffre est lourd, et ils ne s’attendaient pas à devoirs le remonter à bout de bras… Ils le posent lourdement sur le sol du hall d’entrée, et s’effondre par la même occasion.
"Ça va ?" Demande Achlys
"Ouais… il est super lourd !" Souffle James
Elise s’approche du coffre en souriant, elle passe sa main dessus, de la mélancolie… c’est son coffre personnel qu’elle a prêté à Véronica pour y cacher les éléments les plus importants. Colette sautille jusqu’au coffre et sourit en voyant le cadenas noir qui le verrouille.
"Vous êtes prêt à l’ouvrir ?" Demande Chlarissa
Il y a un instant de silence, ils ne savent pas s’ils sont prêts, mais ça devient essentielle de pouvoir voir les 4 jeunes femmes, ne serait-ce que pour la cohabitation. Isaac finit par mettre ses mains dans ses poches, lui sera beaucoup plus rassuré s’il peut les voir que les entendre n’importe où, n’importe quand.
"Ouais, ce sera mieux pour tous le monde." Répond Isaac
Elise prend un sourire en coin et se recule du coffre observant les 4 jeunes hommes se redresser, elle est aussi impatiente qu’eux.
"Alors allez-y." Lady Colette…
La jeune femme, prend la clef qu’elle porte presque tout le temps autour du coup et la pose au sol, la rendant tangible et visible. Elle recule à son tour.
"Voila la clef du coffre, le cadenas est vieux alors il bloque un peu." Explique-t-elle
Isaac attrape la clef, il sent une pression monstre sur ses épaules, et bien que l’apparition de la clef en question l’ait fait reculer, il ne va pas se dégonfler. Il insère l’objet dans le cadenas et regarde à tour de rôle ses mais, leur demandant silencieusement s’il peut y aller.
"Vas-y Isaac." Lui dit James
Le brun fait tourner la clef trois fois, le cadenas fait un bruit sourd en s’ouvrant, puis il tombe sur le carrelage blanc. Isaac déglutit, puis ouvre le couvercle du coffre, une montagne de papiers recouvrent un étui à bijoux en or, sculpté avec des fleurs rouges, il attrape l’objet.
"Faites attention, c’est de l’or." Souffle Chlarissa
Il acquiesce posant le réceptacle sur une marche d’escalier, il recule un peu, et tourne sur lui-même. Vue de l’extérieur ça a surement l’air débile, mais ça l’aide à capter où sont les fantômes, donc vers où se tourner pour leur parler.
"Qu’est-ce qu’il va se passer quand on va la toucher ?" Demande-t-il
Lady Elise s’approche, toujours se sourire en coin sur le visage, elle prend un air détendu, et tente de trouver les mots les plus justes.
"Et bien, ça dépend de chacun, touchez là simplement."
James se lève tirant Alex du sol, ils époussètent leur pantalon, et se rapproche des escaliers, il faut le faire d’un coup et puis c’est tout. Isaac ouvre la boite, et recule d’un pat, la clef est assez grosse, en argent et elle brille, comme si elle avait été lustrée.
"Et là… il faut la toucher ?" Demande Achlys
"Posez le doigt dessus." Souffle Chlarissa
Ils se lancent un dernier regard, puis pose chacun leur tour un de leurs doigts sur le métal froid de la clef. Dans un premier temps, il n’y a rien, rien ne se passe, James regarde autour de lui, il ne voit rien. Puis Isaac s’impatiente et agrippe la clef dans son intégralité.
"Rien ne se passe !" Râle-t-il
Puis il est pris d’un violent mal de tête, quelque chose d’indescriptible, il se torde de douleur, il a l’impression qu’on lui explose l’arrière du crâne. Puis un sentiment douloureux lui pince le cœur comme une trahison inattendu, il se sent véritablement triste… Quelques larmes coulent sur ses joues, il les essuies à vitesse grand V, puis prend une grande inspiration.
"C’est… Wouaw…" Souffle-t-il
James n’y croit pas trop non plus, il attrape la clef des mains d’Isaac et hausse les sourcils, rien… Rien hormis un mal de ventre le faisant s’allonger par terre et se rouler en boule. Il sert les dents tellement fortes qu’il a peur de les casser. La colère le remplie, il a envie de vengeance, et il n’arrive pas à comprendre pourquoi et contre qui. Il se redressa difficilement sous le regard de ses autres amis, et il tendit la clef à Achlys.
"Prend !
"Quoi ? Non ! Vous avez vue ce que ça vous a fait ?!" S’exclame le plus âgée en reculant
"Prend là tu vas comprendre !" Insiste James
"Ce n’est qu’un mauvais moment à passer !" Ajoute Isaac.
Achlys hésite puis finit par prendre la clef en main, il sent une douleur traverser son corps entier, mais c’est rapide, puis un sentiment amoureux passionnel, il a l’impression d’être une jeune adolescente encline à ses émotions premières. Il se laisse tomber sur le sol, assis, inerte, il tend machinalement la clef à Alex. Le blond n’hésite pas un seul instant, il ne veut qu’une chose, voir le maître des lieux. Il a cru distinguer une longue chevelure noire, et des yeux d’un vert émeraude pur. Il se tétanise d’un coup, il n’a pas de douleur physique si ce n’est avoir très chaud, mais il ressent un flux émotionnel si fort qu’il pourrait juste rester là à penser à la vie.
Lady Elise, avance vers les 4 épaves que sont devenue les garçons, sous les yeux ébahis d’Achlys, elle apparaît, il n’entend plus seulement le bruit de ses talons sur le carrelage, mais il voit aussi ses cheveux bruns volés et son livre entre ses mains.
"Les effets doivent être passé à présent, comment vous sentez-vous ?" Demanda-t-elle
"Vous…" Commença Achlys. "Vous ne ressemblez pas du tout à votre portrait…"
Fasse à la mine offusquée de Lady Elise, elle rougit et se redressa voulant faire bonne impression, les mots étaient restés coincés dans sa gorge.
"Je veux dire, vous êtes beaucoup plus belle que sur le portrait !"
La jeune brune fait un pat en arrière, ses joues rougissent, elle se tourne dos à lui, seigneur… James et Isaac se redressent à leur tour, se regardant et attendant simplement, ils se sentent écrasés maintenant.
"Inutile de jouer avec le temps." Commence Chlarissa. "Maintenant que vous pouvez nous voir, ce sera plus facile pour vous de vivre ici"
Les cheveux flamboyant de la rouquine volent un peut sous sa démarche ferme, James est bluffé par tant de grâce, avec tant de vêtements d’ailleurs… Colette sourit elle approche de ses deux amies, souriant Isaac marque tout de suite la différence.
"Wouaw, vous venez d’époque totalement différentes !"
"Ah oui, Colette est du 20e siècle, les normes de la mode ont beaucoup changé apparemment…" Souffle Chlarissa
Il y a un instant de silence, le temps semble tout aussi lourd que l’ambiance, Elise finit par reprendre la parole, ils ont l’air totalement happé par leur apparence, plaire des siècles après avoir vécue fait tout de même très plaisirs… Elle s’apprête à parler, quand elle remarque soudainement qu’Alexander n’est pas ici, il a disparu sans faire de bruits.
Le blond arrive dans le salon, il pénètre dans la pièce refermant la porte sans un bruit, il reconnait l’endroit de sa vision, Véronica était là, debout devant la fenêtre… elle est d’ailleurs bien là. Il avance de quelques pas.
"J’étais dans vos souvenirs ?" Demande-t-il
Elle ne répond pas
"Je vous ai vue, distinctement."
Elle ne répond toujours pas.
"C’est votre souffrance que j’ai ressentit en touchant la clef ?"
La jeune femme tourne légèrement le visage vers lui, elle apparaît à sa vue. Son regard froid et triste lui laisse immobile, obnubilé par ses yeux magnifiques. Il la détaille rapidement, puis ouvre la bouche mais elle le coupe.
"Votre temps est désormais compté…"
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Chapitre 3 TOUS DROITS RESERVES

Chapitre 3 :
Le soleil réchauffait les murs du salon, les 4 garçons dormaient encore d’un sommeil, en apparence, lourd et tranquille. Isaac était allongé sur son sac de couchage juste à côté de la cheminée. Alexander était à côtés de lui, la tête sur le tapis. Vers la porte arrière du salon, Achlys semblait emmitouflé dans une couverture en laine. Enfin, James était tourné vers la porte du salon, au cas où quelqu’un tenterait d’entrer dans la demeure. Toutefois, et bien qu’ils eussent l’air d’être heureux de dormir autant, la présence de Lady Chlarissa un peu plus loin, les bras croisés, était suspecte…
"Colette, sonnez la cloche." Dit-elle simplement les sourcils légèrement froncés.
La jeune femme sourit, et sautilla jusqu’à la cloche en question, qui était en fait installer pour appeler les divers domestiques dans la pièce. Un réveil en sursaut allait certainement être des plus drôle, là encore, son geste fut interrompu par Elise, attrapant le poignet de Colette.
"N’y pensez pas." Souffla la brune
Chlarissa leva les yeux au ciel avant de s’approcher des deux jeunes femmes tout en gardant un œil sur les visiteurs. C’était tout à fait inconcevable de dormir aussi tard, elle-même ne se l’était permis que quelques fois…
"Ils dorment encore, cela suffit, il est 9h tout de même !"
"Nous étions d’accord hier, pas de peur, ils ne représentent aucuns dangers pour nous." Rappela Elise
"Les hommes sont un danger qu’ils dorment ou non." Souffla la rouquine
Achlys fut le premier à se réveiller, il semblait pourtant endormi si profondément… il se redressa et frotta son visage, il avait entendu des voix, et à distinguer l’état de ses amis, il ne pouvait s’agir que de leurs charmantes colocataires. Avec une agilité déconcertante il réussit à remettre son pantalon sans montrer un centimètre de sa peau, il était enveloppé dans la couverture et y resterait avant d’être couvert. Une fois cette tâche accomplit, il attrapa une bouteille d’eau et rejoins la porte menant au jardin, enfilant ses chaussures sur le palier. Lady Elise décida de le suivre, peut-être était-ce indiscret, mais il ne le saura jamais de toutes manière. Quelques instants plus tard, c’est Lady Véronica qui traverse le mur dans un bayement.
"Ils dorment encore." Gronda Lady Chlarissa
"La peur et le stresse sont des facteurs de fatigue… Ce n’est pas étonnant." Commença la jeune femme
Une fois sa montre à gousset ouverte, elle soupira et s’étira une nouvelle fois, elle devait donner raison à Chlarissa.
"Bon… Réveillons les, mais en douceur." Proposa-t-elle
Elle se dirigea vers une des fenêtres du salon, puis d’un mouvement rapide de la main, elle l’ouvrit, faisant rentrer l’air frais. La plus jeune prit le temps de savourer ce regain de fraîcheur, même si elles étaient mortes, il fallait avouer que l’intérieur ne sentait pas franchement la rose. Alexander ouvrit légèrement les yeux, les plissant pour faire la mise au point de ce qui l’entourait, l’air frais sur son visage l’avait délicatement tiré de son rêve, et quand il put distinguer ce qu’il se trouvait devant lui, il en resta muet. Il aurait pu jurer qu’une silhouette était à la fenêtre, les cheveux au vent, quelques secondes plus tard, c’était deux autres silhouettes qu’il apercevait marcher vers lui. À l’extérieur, Elise observait d’un œil attentif, Achlys, celui-ci avait pris le temps de faire une rapide toilette pour se rendre présentable, mains et visage. La bouteille d’eau lui avait servi à se laver et il était maintenant frais et réveillé. La jeune brune à côté de lui, trouvait ces manières dignes d’un gentilhomme, toutefois, un cri les firent sursauter.
"Mais putain !"
La voix d’Isaac avait réveillé tout le monde, il s’était levé en un bon et gesticulait frénétiquement, frottant son corps. James avait sursauté, puis il s’était levé en 1 seconde, un petit couteau à la main, effrayant au passage les 3 jeunes femmes dans la pièce.
"Quoi ?!" Demanda précipitamment le plus vieux
"Il y avait une araignée énorme ! Elle était en train de me grimper dessus !"
James soupira en frottant son visage, et se rallongea lourdement sur le sol, grognant au passage quelques insultes, lui qui s’était inquiété… Alex se leva, rejoignant Isaac pour le débarrasser de la dite « énorme » araignée.
"Pitié Alex écrase là !" Se plaignit Isaac
"T’es malade, ça va abîmer les tapis…" Souffla le blond
"Sérieux ?! Les tapis valent plus que moi ?!"
Il était sur le point de faire la morale au blond, avec un traditionnel air outré et dramatique, mais la créature qu’il craignait disparut de sa vue, ce qui le fit reculer.
"Elle a disparu Alex !!"
Elise pénétra dans le salon, voulant comprendre pourquoi il y avait autant de raffut. Véronica était à l’autre bout de la pièce, la robe légèrement soulevée, les yeux guettant le sol, tandis que Colette cherchait activement l’insecte. Elle ôta sa chaussure silencieusement, la brandissant comme une arme des plus meurtrières.
"Colette je vous préviens, si vous abîmez le tapis je vous tue !" Braya la plus jeune, légèrement paniquée
Isaac sursauta, suivit d’Alexander, le premier ne savait pas ce qu’il craignait le plus, l’araignée qui se baladait librement sur le sol et dans ses affaires, ou les voix en écho des 4 jeunes femmes fantômes.
"Elle est là !" Fit remarquer Alex en pointant la petite araignée.
Isaac fit quelques pas en arrière, sans le savoir, et ne pouvant le voir de ses propres yeux, il venait de se réfugier derrière Colette. La jeune femme serrait sa chaussure de sa main droite et plissa les yeux pour viser le plus justement possible.
"Le tapis !" gémit la plus jeune à l’attention de Colette
La jeune femme soupira, et attrapa l’araignée avec sa main, l’insecte avait l’air de se débattre, mais pour les garçons présents le petit animal volait. Il fut jeté dehors, sans soucis quelconques.
"Ho seigneur… Je ne sais pas laquelle de vous a fait ça… mais merci." Soupira Isaac avec soulagement
Achlys rit, il s’était accoudé à la fenêtre depuis l’extérieur, sa tête dépassait à peine mais il avait eu accès à toute la scène. Isaac se mit à rougir et détourna le regard, oui il était conscient que sa faiblesse était débile, mais depuis petit, il ne pouvait pas supporter les araignées.
"Bon, et bien… maintenant qu’on est tous réveillé… mangeons un peut." Proposa James
Les 3 autres garçons acquiescèrent, puis Alex se mit à rougir quand il se rappela qu’il était en sous-vêtement. Après s’être rhabillé, il attrapa un torchon dans son sac et s’approcha de la table pour dépoussiérer celle-ci. Isaac prit le temps de placer des serviettes propres sur les chaises afin de ne pas les salir et les abîmer davantage. Achlys, qui venait de rentrer dans le salon, prit soin de disposer le petit déjeuné, quelques fruits et gâteaux prit à la va vite chez leurs parents.
"Ils vont manger à même la table ?" demanda Colette
"Ils n’ont pas l’air d’avoir de vaisselles…" Remarqua Chlarissa
"Fautes de vous voir mesdames, nous vous entendons." Fit remarquer James
Les deux jeunes femmes se mirent à rougir, échangeant un regard gêné entre elle, Véronica leva les yeux au ciel se déplaçant vers le blond le plus jeune. Elle lui subtilisa le torchon qu’il utilisait, le faisant bégayer et reculer doucement. Alex observa celui-ci léviter jusqu’à une étagère verrouillée, il ne sembla pas comprendre où le fantôme voulait en venir. La plus jeune soupira bruyamment avant de frotter l’un des carreaux jaunes de l’étagère pour faire apparaître des assiettes.
"Ho ! Il y a de la vaisselle là-dedans ?" Demanda Alex
"Le manoir n’a pas été pillé ?" Demanda Achlys surpris
"Les mecs, il y a 4 fantômes qui empêche n’importe quelle personne vivante de rentrer dans le manoir, même des voleurs n’auraient pas pu." Soupira Isaac
Alexander haussa les épaules, oui il avait raison… il se dirigea vers l’étagère et tenta de l’ouvrir, voyant qu’elle était fermée il soupira une nouvelle fois.
"Attend je vais l’ouvrir avec mes épingles." Proposa James
Véronica frappa son front en soupirant, ils ne connaissaient rien des manières des domestiques, il y avait du travail… elle fit bouger le couvercle d’une boite en bois vernis beige.
"Il faut regarder là-dedans ?" Demanda James
Pour toutes réponses, le couvercle bougea une nouvelle fois, ils l’ouvrirent, plusieurs petites clefs étaient disposées proprement à l’intérieur. Ils en prirent quelques-unes et les essayèrent méthodiquement, après 2 tentatives, ils trouvèrent la bonne et purent voir la vaisselle de plus prêt. Achlys lança un regard surpris à ladite vaisselle.
"C’est de la porcelaine ? Je veux dire, de la vraie ?" Demanda-t-il surpris
Chlarissa leva les yeux au ciel, elle ne savait pas ce qui avait pu changer à l’extérieur, mais pourquoi être aussi surpris face à de simples assiettes de porcelaines ?
"Oui, s’en est. Les couverts et les coupes sont en argents eux." Expliqua Chlarissa
James se retourna, il entendait si peut la voix de la charmante chanteuse. Alexander observa le service, il était intact et semblait avoir été nettoyer il y a peu.
"C’est parfait, on les lavera après." Dit-il
Ils mirent donc la table, essuyant tout de même le service pour ne pas manger de la poussière. Ils s’installèrent, et chacun commença à manger. Se retrouvant dans un silence pesant, Isaac se sentit gêné, les fantômes étaient-ils là ?
"Est-ce que… ça mange un fantôme ?" Demanda-t-il maladroitement
Les filles se jetèrent des regards, souriant doucement entre elles, et reportant leur attention sur les 4 jeunes hommes assis à table.
"Ça peut…" Souffla Elise
"Mais ça n’en n’a pas besoin." Finit Véronica
Il acquiesça, croquant dans sa pomme en réfléchissant à la réponse qu’il venait de recevoir. Alexander posa le plan du manoir sur la table et prit un stylo pour annoter ledit plan.
"Bon, on est ici. Notre but aujourd’hui, finir la visite, trouver de quoi éclairer pour ce soir, et nettoyer." Dit-il
"Ouais, on va devoir se séparer pour faire les tâches." Continua James
"De jour, comme de nuit ce manoir reste pas mal flippant." Grogna Isaac
Colette sourit, Isaac n’avait pas l’air si méchant, il était même mignon à avoir peur comme ça. Elle s’apprêtait à le rassurer, lui promettant que cette fois elle ne lui jouerait pas de tour, mais un bruit vif la fit sursauter.
"Qu’est-ce que c’est que ce bruit ?" Demanda James
Véronica ferma doucement les yeux, un air grave et froid sur le visage, un soupire audible. Elise détourna le regard et incita Chlarissa à en faire de même. Les bruits déconcertant des fantômes, poussèrent les garçons à se lever et à traverser le hall de la demeure pour se rendre à la porte qu’ils poussèrent lourdement. Devant la grille du bâtiment, des gens du villages cherchaient à savoir si les nouveaux acheteurs étaient encore en vie. Alfredo était même déjà entré refermant la grille derrière lui, il souriait cherchant à se rassurer.
"Est-ce que vous êtes toujours bien vivant ? tous les 4 ?" Demanda-t-il soucieux
"Oui Al, nous le sommes tous, et nous avons très bien dormis même !" Lança James
"Oui ba parle pour toi." Grogna Isaac
"Ce n’est pas parce que tu as vu une minuscule araignée que tu as passé une sale nuit." Soupira James
Alfredo sembla esquisser un rire devant tant d’humour, il se risqua sur les marches du manoir et lança un rapide regard à l’intérieur. Il se tourna vers les villageois, leurs faisant signes de déguerpirent.
"Qu’est-ce qu’ils veulent ?" demanda Achlys
"Ils sont intrigués, ils ne savent pas si c’est bien réel, vous êtes si jeunes, et vous êtes parvenus à rester une nuit entière." Souffle Alfredo
"Et pour le moment nous y resterons." Murmure Alex
Il finit par s’engager dans le chemin de manoir, allant jusqu’à la grille, Achlys n’avait jamais vue le blond aussi déterminé, il le suivit par sécurité.
"Ecoutez, mesdames et messieurs, le manoir est bien hanté ! C’est pour cela que je vous demande de ne pas vous en approcher. Selon les papiers de ventes, les terres McKormick vont de la rivière du bout au début de la rue Pollock." Commença le blond
Les habitants se mirent à reculer doucement, ils étaient silencieux et semblaient écouter l’homme qui avait réussi à dormir dans le manoir avec intérêt.
"Vous êtes donc sur notre propriété, je vous prierais donc de respecter notre demeure et de vous en aller."
L’un après l’autre, ils reculèrent et finirent par partir, Alfredo était épaté, par tant de détermination, mais aussi par tant de compréhension. Alex revint vers la porte, frottant son visage légèrement rougit par la soudaine adrénaline.
"Bravo mon garçon." Le félicita le vieil homme
"Il est temps que ce terrain soit en paix et respecté."
"Nous allons faire pas mal de bruit en plus, entre le rangement et les inspections. D’ailleurs, vous auriez une grosse quantité de bougies s’il vous plaît ?" Demanda James
"Ah ? Hum, je dois avoir un ami en ville qui peut vous fournir ça."
"Pitié, pas encore de la cire de mouton…" souffla la voix de Chlarissa depuis l’intérieur.
Alfredo ne semblait pas l’avoir entendu, et pourtant les 4 jeunes hommes avaient parfaitement compris. James sourit doucement avant de se rapprocher d’Al.
"C’est possible d’avoir seulement de la cire d’abeille ? On paiera la différence."
"Ah bien sûr pas de soucis les garçons."
Il leur souhaita une bonne journée, les informant qu’il ramènerait quelques affaires dans la journée et qu’il poserait tout devant la porte d’entrée. Puis il s’en alla, refermant la grille derrière lui une nouvelle fois. Achlys croisa les bras en soupirant.
"Bon et bien… on attaque ?" Demanda-t-il
"Oui, mais avant…" coupa Alex
Il se dirigea dans le hall, regarda autour de lui, c’était embêtant, de nuit il arrivait à distinguer rapidement les lueurs blanches, mais de jour, c’était impossible…
"Hum… My Lady ?" Demanda-t-il doucement
Les 4 jeunes femmes étaient là, sur les escaliers, les observant de loin, elles semblaient intriguées, pourquoi les appelait-il ?
"Je ne sais pas si vous êtes ici mais j’ai une question… Pourquoi personne d’autre ne vous entend ?" Demanda Alex
Et certes, c’était une bonne question, là il n’y avait aucun doute, mais les 3 autres garçons ne savaient pas s’ils voulaient vraiment avoir la réponse. Véronica finit par apparaître à côté de lui, lui tournant autour, il était perspicace, trop peut-être, et il lui rappelait étrangement quelqu’un. Le blond eu un frisson désagréable, comme s’il était observé et que c’était tout prêt.
"Perspicace…" Murmura une voix à son oreille
Il crut rougir, ses jambes se mirent à flageoler, il du concentrer tous ses efforts pour tenir debout. James s’approcha de son ami s’inquiétant de son soudain silence.
"Alex ? ça va ?" demanda-t-il
Véronica recula doucement, elle pencha la tête, elle avait eu un tel effet sur lui s’en était désemparant, même pour elle. Elle reprit son sérieux et s’éclaircit doucement la voix.
"Il n’y a que les habitants du manoir qui puissent nous entendre. Les simples visiteurs ne le peuvent pas si nous ne le voulons pas." Expliqua-t-elle
Le jeune blond cligna plusieurs fois des yeux, ça voix était… étrangement froide et divines et il en avait été tout retourné, mais il avait eu sa réponse. Il eut un peu de mal à reprendre ses esprits, il lui faudrait plus de recherche sur les fantômes pour savoir ce que voulait dire ce qu’il avait ressenti…
"Du coup, on commence par quoi ?" Demanda Isaac
"Finissons la visite dans un premier temps, puis délibérons après, on ne va pas simplement tout nettoyer d’un coup, faisons ça méthodiquement." Proposa James
-O-oui…" souffla Alex. "C’est une bonne idée"
Colette sautilla sur place, et descendit les escaliers d’un pat pressé. Elle s’arrêta aux cotés de Véronica et tapota dans ses mains pour calmer sa joie.
"Et si on leur faisait une visite guidée !" Sourit-elle
Les 4 jeunes hommes, se lancèrent des regards intrigués, une visite guidée ? Colette semblait heureuse de proposer son idée, Elise rejoint ses deux amies au bas des escaliers, voulant exprimer son point de vue.
"Ce n’est pas une mauvaise idée, le manoir est grand, et même avec un plan la tâche est compliquée." Expliqua Elise
Alexander se sentit offusqué, lui qui avait si bien étudié le manoir, il se trouvait suffisamment informé pour expliquer et présenter à ses amis les différentes pièces. James croisa les bras, il n’était pas contre, mais une visite guidée pas des fantômes, invisibles ?
"Loin de moi l’envie de vous offenser, mais nous ne vous voyions pas, ne serait-ce pas plus pratique qu’Alex se charge de nous la faire ?"
"Un humain normalement fait possède 5 sens." Soupira Elise
Achlys esquissa un rire, effectivement la vue n’était pas la seule chose qu’ils possédaient et après tout, avec des explications fournies, il n’y aurait sans doute aucun mal à les comprendre.
"Je trouve que c’est une bonne idée, si ces dames se proposent de nous la faire, pourquoi refuserons-nous ? Alex, tu ne connais certainement pas les détails les plus croustillant que peuvent t’apporter les habitantes de cette bâtisse." Dit doucement Achlys
"Hm… oui, tu as raison, alors je vote pour." Souffla le blond
Isaac haussa les épaules, il s’en fichait, tant qu’il évitait les araignées et qu’ils se mettaient à nettoyer l’endroit au plus vite. James acquiesça à son tour, il n’allait pas dire non à une pareille expérience. Il y eu un silence, pesant par ailleurs, puis un bruit de talon dans l’escalier.
"Nous montons…" Préviens Véronica
Les 4 garçons se mettent à les suivre, d’un pat lent et peu assuré. Si les jeunes femmes ne communiquent pas avec eux, la visites promet d’être compliquée…
"Pouvez-vous nous parler plus souvent s’il vous plaît, si vous ne nous donnez pas plus d’information ça va devenir difficile pour nous de vous suivre." Commence James
Il marque une pause, et il espère ne pas avoir vexé les 4 fantômes, Alexander regarde un peu autour de lui, il sent leur présence, et s’en ai effrayant… Un bruit de talon qui se déplace doucement, puis quelques soupires.
"Bien messieurs, toutes nos excuses, nous avons tendance à oublier que nous sommes invisibles pour les mortelles." Commence Elise. "Nous allons passer par le couloir devant vous, puis nous commencerons par le 2e salon, avant de passer à la bibliothèque. Si Lady Véronica est d’assez bonne humeur, vous pourrez observer son bureau, et enfin nous redescendront pour traiter la seconde aile du manoir." Explique-t-elle calmement
"Bien… voilà une explication claire." Souffle Achlys surpris
"Merci, mes talents d’oratrices sont un plus. Je vous prie de me suivre." Enchaine la jeune femme en souriant
Le petit groupe se met en marche, ils se déplacent dans le couloir, puis dans le 2nd salon, comme expliqué par Lady Elise. La pièce est bien plus jolie de jour, et James, peut enfin admirer le piano. Il tourne autour, l’ouvre, appuie sur d’autres touches, oui, hier il avait crue voir quelques défauts mais le noir ne lui permettait pas d’affirmer ses pensées. Il s’est trompé, le piano n’a rien, il est en parfaite état, et n’a pris que la poussière, la chaise sur laquelle il s’est assis aussi, il semble content qu’un tel trésor puisse être dans un si bon état. Chlarissa le regarde du coin de l’œil, il joue si bien, qu’elle a l’impression que le piano lui est destiné.
"Le second salon est aménagé pour les musiciens, vous remarquerez qu’il n’y a pas beaucoup d’espace, car il est aussi le salon privé. Celui où vous avez dormis sert en générale à accueillir les invités, il est donc important de faire la différence entre les deux." Explique la rouquine
"Bien, je suppose qu’il est habillé aux goûts de la personne qui y passe le plus de temps ?" demande James
"Oui, ce sont mes revêtements, tout droit venu du palais de Buckingham. La reine Victoria me les a faits envoyer dès que je suis arrivée ici." Sourit Chlarissa
Elise sourit doucement, voir Chlarissa parler des revêtements de meubles est chose rare. Mais elle prend goût à la voir faire. Colette semble attendre le bon moment pour prendre la parole, malheureusement, elle n’a aucuns infos supplémentaires, intéressantes, sur la pièce où ils sont… Elle a juste envie d’en savoir plus sur leurs quatre nouveaux amis. Un bruit alerte les habitants, Alexander se presse à la fenêtre pour essayer d’entrevoir ce qu’il se passe, tandis qu’Elise regarde autour d’elle.
"Qu’est-ce que c’est ?!" Demande Achlys
"C’est la porte principale qui s’ouvre. "Répond Elise
"Quelqu’un essaye d’entrer ?"
"Quelqu’un est entré." Répond Véronica
La jeune femme se presse de passer à travers le mur pour rejoindre le hall d’entrer. Une fois en bas des escaliers elle croise les bras en regardant l’intrus ou plutôt les intrus. James se presse à la fenêtre à son tour.
"C’est Al ?" Demande-t-il
"Non, il a précisé qu’il poserait le tout devant la porte !" Répond Achlys
"Qui est-ce alors ?" Demande Elise
Un fracas les font sursauter, Alexander passe la porte et arrive, en haut des escaliers, il semblerait que quelque chose se soit brisé sur le carrelage en marbre. Véronica semble hors d’elle, les intrus sont deux hommes, l’un avec un appareil photo, l’autre avec une canne, et elle a violemment balancer l’appareil sur le sol.
"Vous n’avez pas le droit d’être ici !" S’empresse Alexander
"Ah ! Vous devez être les nouveaux locataires !" Sourit un des hommes
"Je peux savoir qui vous êtes pour pénétrer dans la bâtisse ?" Demande le blond une nouvelle fois
"Toutes mes excuses, je suis Albert Harmon, j’habite le village d’à côté, et je devais absolument venir voir qui pouvait vivre dans ce taudis."
Albert est un homme de taille moyenne, il a l’air d’avoir la cinquantaine, il se tient incroyablement droit d’ailleurs, il se déplace à l’aide d’une canne noir, qui selon le blond, à l’air d’être extrêmement chère. Ses cheveux sont coiffés en arrière, on y distingue encore quelques mèches brunes parmi tous les cheveux blancs. Il arbore un sourire franc, mais il n’est pas du tout rassurant, Véronica grogne.
"Assez bavardé, fichez les dehors." Souffle-t-elle
Le blond s’efforce de ne rien laisser paraître, il reprend son sérieux. Il ne veut pas d’ennuie mais il ne peut pas non plus laisser tout le monde entrer et sortir du manoir à leur guise.
"S’il vous plaît, monsieur Harmon, pouvez-vous quitter les lieux. Nous sommes en pleins nettoyage." Explique-t-il calmement
Le sourire d’Albert semble s’effacer pour laisser place à un rictus sinistre, faisant reculer Alexander. Véronica se place devant lui en barrage, elle n’hésitera pas à expulser les deux hommes par la froce si nécessaires.
"Ce lieux n’est pas à vous cher monsieur, il appartient à ma famille depuis des générations. Je suis ici pour vous prévenir que je vais le récupérer."
La voix d’Albert est dure et semble beaucoup plus grave qu’à l’origine, il est menaçant, comme un mâle alpha qui se croit déjà chez lui.
"Le manoir appartient aux McKormicks." Grogne le blond
"Ils sont morts, depuis des lustres, leur lignée s’est éteinte, à la seconde où cette furie a refusé l’offre de mon ancêtre."
Véronica se sent bouillir, au diable les bonnes manières, elle fait un pas vers l’intrus quand Alexander semble reprendre son courage.
"Sauf preuve du contraire, vous ne possédez pas l’acte de propriété, sans ce papier vous n’êtes pas le bienvenue, la prochaine fois que vous repassez la grille j’appelle la police."
Albert soupire, et esquisse un nouveau sourire avant de changer sa canne de main, et de faire un pas en arrière. Il ne va pas se laisser faire, toutefois, la police est sa seule barrière pour le moment.
"Rufus venez. Ces jeunes gens le regretteront." Grogne-t-il
Il se dirige vers la porte d’entrée, puis il s’arrête faisant signe à son compagnon de sortir avant lui. Albert prend un instant et se retourne, il semble fixer Véronica.
"Vous ne resterez pas longtemps ici mon garçon. Et ce ne sont certainement pas ces fantômes qui vous protégeront, elles n’ont déjà pas su se protéger elles même, comment voulez-vous qu’elles puissent le faire avec vous…"
Il passe la porte du manoir qui semble n’être qu’un bout de bois insignifiant pour un homme aussi vieux que lui. Le blond frotte son visage, ses joues rougissent de colère, les autres les rejoignent lui et la brune à l’entrée.
"Qui est cet homme ?" Demande le blond
"Aucune idée." Souffle la plus jeune
Elle ne se souvient plus du tout, pourtant son nom de famille lui évoque un vague souvenir désagréable de sa vie. Achlys descend rapidement les escaliers il s’enquière de savoir comment va son ami.
"Alex ?" Demande-t-il
"La clef, donnez-moi la clef, je vais fermer cette porte une bonne fois pour toute, cet homme est dangereux. Il vient de nous menacer." S’exclame le blond
"Reprend toi Alex, tout va bien." Le calme James
Achlys cherche la clef dans le salon puis revient devant la porte, il tente de faire rentrer celle-ci dans la serrure, mais il ne semble pas y parvenir. Colette s’approche de lui, bien déterminer à voir si ça fonctionne.
"Ça ne rentre pas !" S’exclame-t-il
"C’est une fausse clef, je le savais." Sourit la jeune femme
"Explique toi." Lui demande Chlarissa
Colette semble chercher autour d’elle, et prend des mains d’Achlys, la clef pour la montrer au maître des lieux, elle la lui donne avant de s’éloigner pour expliquer ces pensées.
"Quand Doug a fait la réplique je me suis étonnée qu’il puisse la connaître, la clef n’était déjà plus entre les mains des vendeurs. C’est une fausse, il a sûrement dû faire croire qu’il l’avait pour impressionner les gens."
"Hm… intéressant, mais totalement stupide." Soupire Elise
Véronica grogne en rendant la clef à Colette, elle ne peut plus supporter les contrefaçons qui touchent à sa propriété. Néanmoins, elle se demande si leur donner la clef est une bonne idée.
"Il faut fermer cette porte." Insiste Alexander
"La clef ne fonctionne pas, et c’est la seule qu’ils ont à l’agence !" Répond James
"On ne peut pas rester dormir dans le manoir, avec la porte ouverte ! Quand nous aurons commencé le nettoyage, nous serons tous fatigués, et personne ne tiendra pour un tour de garde." Continue le blond
Elise tourne sa tête vers Véronica, celle-ci semble se poser la question de savoir si leur donner la clef est véritablement une bonne chose. La main de la jeune adoratrice de littérature, se pose sur son épaule, la sortant de sa réflexion.
"Donnez-leur, je pense qu’ils nous ont suffisamment prouvé qu’ils ne nous voulaient aucun mal." Propose d’une voix douce, Elise
La jeune maîtresse des lieux soupire, et redresse la tête vers les 4 jeunes hommes, qu’elle regarde un par un, inconsciemment elle est sur qu’Alexander lui rappel quelqu’un, quelqu’un qu’elle a connu et qu’elle appréciait. C’est peut-être finalement cette pensée qui l’a conduit à accepter.
"Très bien…" Soupire-t-elle
Colette et Chlarissa s’échangent un regard, leur donner la clef signifie devenir visible à leurs yeux… est-ce qu’elles y sont préparées ?
"Toutefois, il va me falloir un peu de temps, j’ai caché la clef dans un endroit assez exigu, je dois aller m’enquérir de voir s’il vous est accessible." Explique la plus jeune
Elise acquiesce, c’est une bonne chose que Véronica se soit un peu détendu, elle tape dans ses mains et avance de quelques pas reprenant l’attention des garçons.
"En attendant messieurs, je vous invite à commencer votre nettoyage, nous ferons des rondes pour surveiller les alentours du manoir." Sourit-elle
"De toute manière, rien n’entre ou ne sort sans que Lady Véronica ne le sente." Ajouta Colette
"D’accord, merci à vous." Remercie Achlys
Ils se rendent dans le salon et attrape quelques affaires, chiffons, produits, balais, puis James cherche le reste de leur équipement dans la voiture, il en profite pour refermer la grille, et rejoint ses amis.
"Commençons à l’étage, mesdames, pouvez-vous nous montrer les chambres que nous pouvons utiliser ?" Demande le blond le plus âgée
"Chlarissa s’en chargera, je commence par surveiller la porte." Sourit Elise
"Ah, avant que j’oublie." Commence Véronica. "Il y a des toiles un peu partout, dans chaque pièce plus précisément, faites attentions, elles sont vieilles, descendez les dans le salon pour ne pas les abîmer avec vos produits."
"Bien mdam." Souffle Isaac
Puis la brune disparaît dans un des murs, les 4 jeunes hommes montent pour commencer, Colette et Chlarissa seront les premières à surveiller les nouveaux locataires. À l’étage, les garçons n’ont pas traîné, réparties dans une pièce chacun, ils débarrassent les affaires fragiles pour pouvoir nettoyer. Achlys est le premier à appeler les autres.
"Venez voir !"
Il sort de sa pièce un tableau en main, celui-ci est recouvert d’un drap blanc, il le retire et le retourne vers ses amis. C’est un portrait, un portrait d’Elise, ses cheveux sont coiffés dans une natte magnifique, et celle-ci est posé sur son épaule. On distingue un livre entre ses mains, ses yeux noisette ressortent brillant, le peintre était talentueux sans aucun doute. Achlys se surprend à rougir, il la trouve magnifique, mais il ne sait pas qui est sur le tableau.
"Qui est-ce ?" Demande James
"Aucune idées."
"À l’arrière, il y a souvent le nom de la personne et celui du peintre." Explique Alex
Achlys n’a pas la possibilité de regarder par lui-même, Chlarissa sort d’une pièce, et rit doucement, ça faisait un moment qu’elle n’était pas tombée sur le tableau.
"C’est Lady Elise, il faudrait lui demander de quand date le tableau, mais elle ressemble trait pour trait à ce que vous voyez."
Alexander époussette ces mains avant de croiser les bras, l’idée de demander à Chlarissa et Colette où sont les autres tableaux le prend comme un éclair de génie.
"Pouvez-vous nous montrer les autres portraits Lady…"
"Barringam." Répond la rouquine. "Et ce sera avec grand plaisirs, le miens est dans le deuxième salon, il y a une photographie de Colette dans le bureau de Lady Véronica, vous la trouverez dans un des tiroirs."
"Merci !"
Ils partent à la recherchent des tableaux, une fois ceux-ci trouvé, ils redescendent dans le hall, de toutes manières ils doivent les protéger du nettoyage. Colette revient du premier salon un sourire aux lèvres.
"Vous avez trouvé ma photo ?" Demande-t-elle surprise
"Oui, c’est le moment de savoir à quoi vous ressemblez, cela nous aidera à vous imaginer." Répond James.
Ils découvrent les portraits, les découvrant, les cheveux de Chlarissa sont coiffés de manière impeccable, mais on distingue quand même quelques imperfections. La photographie de Colette, n’est autre qu’un article de journal, elle prend la pose devant un bâtiment, arborant un grand sourire, elle a une coupe mi longue, et semble heureuse d’être là où elle est. Incroyablement, James et Isaac rougissent, ils ne savent pas pourquoi, mais ils ont l’impression d’être écrasés sous leur beauté, et leur majestuosité… Alexander est prêt à demander où est celui de Véronica, mais la jeune femme revient de « on ne sait où ».
"C’est bon j’ai retrouvé la clef." Lance-t-elle.
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Chapitre 2: TOUS DROITS RESERVES

(nb: photo pinterest "Victoria mansion") Chapitre 2
Le silence semble revenu dans le manoir, personne ne bouge, personne ne parle, les garçons regardent toujours autour d’eux. Achlys tourne sur lui-même, cherchant la principale source de ce bruit qui les a effrayés. Alexander observe encore une fois les plans du manoir, il semble chercher un autre endroit pour ses amis et lui.
"Venez. Nous ne sommes pas les bienvenus dans le salon." Chuchote-t-il
Il reprend ses papiers, et fait quelques pats en arrière pour quitter la pièce, James avance aussi, plus rapidement, il ne faut pas faire de bruit au risque d’attiser la colère des esprits. Ils quittent le salon quelques minutes plus tard, se retrouvant dans le hall, encore une fois.
"Wouaw… c’était flippant." Soupire Isaac
"Ce n’est pas fini." Interrompt James. "Le manoir leur appartient, où que nous allions, elles seront là."
Achlys et Alexander regarde à l’étage du dessus, rien, il ne semble rien y avoir… Ils s’engagent dans les escaliers, éclairant les marches pour ne pas tomber. Arrivé en haut, ils s’arrêtent, écoutant le moindre bruit, mais là encore, c’est le silence. Le blond fait signe à ses amis de le suivre, il va faire une visite rapide et silencieuse, puis ils dormiront dans la pièce qui leur paraîtra la plus sûr. Ils empreintes un couloir sombre, heureusement, leurs lampes éclairs juste assez, bien que l’ambiance soit lourde, ils ne font aucuns bruits. Dans la bibliothèque, à voix basses, les 4 jeunes femmes converses.
"Ils ne resteront pas après ce qu’il vient de se passer." Souffle Chlarissa
"Ils ont l’air de s’être renseignés sur nous, je pense qu’ils vont rester." Répond Elise
Colette est silencieuse, c’est de sa faute, elle s’en veut… Véronica pose sa main sur son épaule pour la rassurer.
"Suivons les, et séparons-les, l’un d’eux possède les plans du manoir, si nous nous débrouillons bien, il se pourrait qu’ils nous disent ce qu’ils viennent faire là sans tarder." Propose-t-elle
Tout le monde est d’accord, les 4 jeunes femmes s’éparpillent dans la bâtisse, c’est Elise qui commence, elle est silencieuse et aux aguets. Sa cible est toute trouvée, le plus grand aux cheveux bruns et aux yeux bleus. Alexander s’arrête devant un autre couloir, et tout le monde semble intrigué.
"Qu’est-ce qu’il y a ?" Demande James en chuchotant
"Si j’en crois le plan, tout droit, conduirait à la bibliothèque, à gauche a un bureau, à droite ce serait un autre salon et la porte juste derrière nous à droite, se serait un escalier pour descendre aux cuisines." Enonce-t-il
"Si ta prochaine phrase commence par, « séparons-nous », je te file mon poing dans la face." Grogne Isaac
"Et bien ? Aurais-tu peur ?" Demande Achlys un sourire aux lèvres
"Quoi ? Jamais !" Répond l’autre
"Bien, c’est acté, séparons-nous, le premier qui trouve un endroit sûr, appel les autres, si on ne trouve rien, on se rejoins dans le hall." Dit James
Elise sourit, elle passe rapidement devant la porte de la bibliothèque, attirant le regard d’Achlys. Celui-ci semble intrigué par ce qu’il vient, ou plutôt ce qu’il croit avoir aperçu.
"Je vais tout droit." Souffle-t-il en partant le premier.
Véronica observe la scène, finalement la tâche est plus facile… Elle indique aux 2 autres jeunes femmes de copier ce qu’a fait Lady Elise, toutes 3 partent en quêtes d’informations… Colette attendra dans la cuisine, Chlarissa dans le deuxième salon et Véronica dans le bureau. Un bruit de pat fait sursauter Isaac, sui ne semble pas plus rassurer que ça de rester à l’étage.
"Je descend à la cuisine." Souffle-t-il en faisant demi-tour
James et Alexander se regardent, échangent un mouvement de sourcils et soupire en regardant dans les dernières directions restantes.
"Ton truc c’est plus les documents, va dans le bureau, j’irais dans le salon." Propose le blond le plus âgée
Alexander acquiesce, il part silencieusement vers le bureau, regardant attentivement autour de lui, la grande porte est abîmée, et semble avoir été forcée plusieurs fois… -
Achlys fait un rapide tour de la bibliothèque devant lui, à l’aide de sa lampe de poche. Il fait quelque pas dans la pièce, plisse les yeux pour essayer de discerner ce qui l’entoure. Le mobilier présent semble daté, mais l’état est impeccable, comme si rien n’avait jamais bouger dans la pièce. Les fauteuils sont poussiéreux, recouvert d’un revêtement rouge à motifs brodés. Les tables sont vernies, le bois n’a aucunes égratignures, s’en est si impressionnant… Un bruit le fait sursauter, il se retourne lentement, il n’y a rien, il est sûr d’avoir vue quelque chose passer devant la porte tout à l’heure. Pourtant, Elise est bien là, un peu en retrait dans la pièce, mais elle l’observe attentivement. D’un mouvement de main discret, la porte de la bibliothèque claque, le jeune homme sursaute, restant le plus attentif possible à ce qu’il se passe autour de lui.
"Hum… Bonjour… Madame, je suis navrée de vous importunée dans votre errance, nous ne vous voulons aucun mal." Commence-t-il d’une voix douce
Elise l’observe encore, ses yeux se plissent, elle ne sait pas vraiment quoi penser de cet homme, il reste néanmoins le plus polis de tous ceux qu’elle a pu rencontrer au cours de sa vie, et de sa mort…
"Mes amis et moi cherchons juste un endroit pour dormir, nous ne voulons pas vous déranger, guidez-moi jusqu’à une pièce où nous serons les bienvenus s’il vous plaît." Demande-t-il toujours d’une voix douce.
La jeune femme hésite, sont-ils une menace pour elle et ses amies, ou sont-ils simplement intéressés par la vie dans un manoir ? Si elle décide de le guider dans une autre pièce, et que les 3 autres « entretiens » se soldes par un refus de Véronica, elle aura fauté… Toutefois, elle n’a pas envie d’être méchante avec lui.
"Je… Je n’ai aucune information sur vous, gente dame, mais laissez-moi me présenter à vous. Je suis Achlys Smith, j’ai 22 ans, et je suis simplement là pour y vivre avec mes 3 autres amis."
Le doigt enroulé dans une mèche de ses longs cheveux bruns, la jeune revenante décide de laisser une chance à son intru. Il se présente, n’a pas l’air de cacher sa venue, et demande même l’endroit le plus approprié pour s’installer. C’est pour le moment, un sans-faute de sa part, reste à savoir quelles sont leur intention. Toujours d’un mouvement de main, elle fait tomber un livre d’une des étagères, le titre, « Manoir et Châteaux », l’homme essaye de garder tout son sang-froid, et se dirige vers le livre qui vient de tomber. Il ne sait pas pourquoi mais il a déjà l’impression que l’atmosphère est moins tendue.
"Est-ce votre lecture du moment ?" Demande-t-il regardant ici et là
Il éclaire le livre, le dépoussière et l’ouvre, survole rapidement les premières pages. Il s’attarde sur une image puis ferme le livre avec délicatesse.
"Ce sont les manoirs de la région, pourquoi celui-ci ni figure pas ?"
Il marque une pause, regardant toujours autour de lui, il a espoir que la dame qui hante ce lieu se montre à lui, bien qu’il ne sache pas quelle sera sa réaction. Après un instant de réflexion, il se lance, et s’assoit sur une des chaises de la bibliothèque, attendant une nouvelle fois une réaction quelconque…
"Nous ne voulons aucun mal, ni au manoir ni à leurs habitantes, nous l’avons racheté pour y vivre. Les seuls projets de chantier dont nous avons parlé, sont la charpente et la tuyauterie. Je vous prie madame de me croire."
Le gentleman assis en face d’Elise semble sincère, si sincère qu’elle est décidée à le laisser passer la nuit ici. Tampis si le maître des lieux s’y oppose, elle a son mot à dire sur la situation. D’un mouvement de doigts, la porte conduisant au premier salon s’ouvre, Achlys semble attendre un instant, puis se lève, époussetant son pantalon, il a presque l’impression d’avoir passé une épreuve.
"Merci madame, je vous promets de donner un attention toute particulière dans le nettoyage de votre bibliothèque."
Il fait une rapide révérence, ne sachant pas vraiment à quel monde appartient le fantôme, puis passe la porte doucement, se retrouvant devant un escalier arrondi. Le cœur plus léger, il descend, s’asseyant autour de l’immense table à manger. -
Plus loin, dans les cuisines, c’est Isaac qui cherche la sortie de la pièce. Il semble tourner en rond entre les tables et les fourneaux, si bien qu’il finit même par s’arrêter en grognant, il ne sait pas ce qu’il lui a pris de s’aventurer ici seul. Il n’arrive même plus à retrouver la porte par laquelle il est arrivé, il se souvient des escaliers, puis il se souvient avoir taper contre quelque chose, et quand il a regardé quoi, c’était une table. Il ne voit pas bien, son téléphone n’éclaire pas comme il faut, il arrive à peine à distinguer les différents meubles… Colette, assise sur le rebord de la fenêtre l’observe les sourcils froncés, elle a très envie de lui faire peur pour se venger de son commentaire sur son époque. Néanmoins, Véronica a été claire, il faut seulement les interroger. Un énorme sourire prend place sur ses lèvres, elle va jouer avec lui. D’un mouvement de main, elle fait avancer une table, le jeune homme tape dedans en se déplaçant, grognant et jurant. Il s’arrête soudainement de bouger, il doit se calmer, reprendre son sérieux et traverser la pièce le plus vite possible. Après quelques secondes, il tâtonne devant lui, puis se met à avancer, Colette n’est pas prête à le laisser partir. Elle cherche du regard ce qui pourrait lui servir d’obstacle, bingo ! Un tisonnier traine sur le sol, elle le pousse à l’aide d’un mouvement délicat, Isaac trébuche dessus tombant de tout son long sur le sol. Alors qu’il jure une nouvelle fois en toussant à cause de la poussière, le rire de Colette résonne dans la cuisine.
"C’est toi ?!" S’exclame Isaac
Il se redresse et grogne, regardant partout autour de lui. Il semble hors de lui, rester prisonnier de cette cuisine ne lui convient pas vraiment.
"Montre toi si tu l’ose ! Arrête de m’embêter et laisse-moi sortir de cette cuisine de malheur !"
La jeune femme s’arrête de rire, elle semble peser le pour et le contre… De toute manière, même si elle décide d’apparaître, il ne peut pas la voir sous une forme humaine. De plus, elle n’est pas vraiment ravie qu’on lui parle comme ça.
"Je savais que c’était une mauvaise idée d’acheter ce taudis." Grogne une nouvelle fois Isaac
Il soupire et époussette son pantalon en se relevant du sol, il tape dans ses mains pour enlever la saleté et soupire grossièrement. Colette ne fait plus un bruit.
"Tu y trouveras aussi de l’intérêt, qu’ils m’ont dit. Tu parles ! Il n’y a rien ici à part des fantômes." Souffle-t-il
La jeune femme s’arrête, c’est bien une forme de tristesse qu’elle voit sur le visage de ce garçon. Elle semble même touchée et désolée pour lui…
"La seule chose qui me plait c’est la cheminée et les paysages à dessiner." Soupire-t-il
Colette prend un instant, et tir une chaise jusque derrière Isaac, celui-ci observe l’objet puis s’y assoit timidement. Voyant que rien en se passe il s’avachit sur son siège.
"Qui aurait pu croire que moi, Isaac Sutton 21 ans, habiterait dans un manoir."
Il glousse légèrement, faisant même sourire l’esprit devant lui. Elle qui croyait avoir affaire à un goujat de première classe, elle se rend compte qu’il n’a cette apparence froide, que pour cacher sa tristesse… Prise de remord, elle ouvre la porte de sortie de la cuisine d’un mouvement de main lent. Isaac fronce les sourcils et éclaire comme il le peut l’endroit qui vient d’apparaître. Un escalier qui semble monter vers un endroit inconnu. Il se lève, remet la chaise contre un des murs, et sort de la pièce, marquant une pause devant la porte.
"Merci à … toi… vous… merci." Dit-il simplement
Il secoue la tête et remonte l’escalier, arrivant dans un couloir long et étroit. Après une ou deux minutes de marche, il arrive finalement devant une autre porte, qu’il ouvre, pour atterrir dans le premier salon qu’ils ont visité. Achlys l’observe, tout aussi surpris qu’il soit arrivé là le deuxième. -
Dans le deuxième salon, à l’étage, Chlarissa observe, elle aussi. Les bras croisés, l’air dur, elle toise James du regard, jugeant ses moindres faits et gestes. Toutefois, le blond regarde tranquillement autour de lui, détaillant chaque chose présentent dans la pièce. Il s’arrête vers un piano, qu’il dépoussière rapidement avant d’en observer la beauté.
"Ce piano n’a pas l’air d’avoir servis depuis un moment… "Souffle-t-il
Il passe un mouchoir sur le tabouret, et s’y assoit doucement, relevant le couvercle détaillant chaque touche. Après un moment, c’est une envie de voir si le piano fonctionne, qui titille James. Il essuie les touches, et tentes de produire un son, tout à l’air de fonctionner, mais il y verra mieux demain, quand il fera jour. Un grincement attire son attention, il se retourne cherchant d’où provient le bruit. Une chaise est placée derrière lui, elle semble posée là pour aucune raison, mais il est sûr qu’elle n’était pas à cette place quand il est entré dans la pièce… Il racle sa gorge et joue une petite mélodie d’une main, pas vraiment rassuré. Il se dit qu’il devrait parler, tenter d’établir un contact, que ferais Achlys à sa place ?
"Hum, navré d’utiliser votre piano. Il est tellement beau, je n’ai pas pu résister." Souffle-t-il
Il n’y a aucun bruit, le blond sent une présence dans son dos, il n’ose pas se retourner, ni même bouger en fait, il se contente de jouer.
"Nous ne voulions pas vous embêter. Le manoir était à vendre, mon ami est passionné…"
Il entend soudain un chantonnement, doux, gracieux, et agréable. Un léger sourire étire ses lèvres, il joue d’avantage, laissant le soin à la voix qu’il entend, de continuer son chant. Après quelques minutes, et la fin de la musique, il semble plus détendu qu’à son arrivé.
"Merci pour ce duo… Je suis James Robinson c’est un plaisir d’avoir pu jouer en votre compagnie."
Sa voix est douce, il ne veut pas montrer qu’il a peur. Ce n’est pas polis, et c’est un homme, il veut montrer au mieux sa force de caractère.
"Je vais adorer rester ici pour jouer…" Souffle-t-il en regardant autour de lui.
Un petit livret de papier glisse jusqu’à ses pieds, il se penche, le ramasse et l’ouvre. Ce sont des partitions de musiques, avec des notes sur chaque morceau. James prend un instant pour regarder, au bas du livret, un nom figure.
"Chlarissa Barringam… Ravis d’être votre pianiste." Sourit-il
Il n’y a plus aucun bruit, le blond se lèvre, referme le couvercle du piano, et recule de devant l’instrument. La porte s’ouvre, laissant accès à la bibliothèque puis à l’escalier du premier salon. James se retourne, cherchant toujours une personne à regarder, mais rien, pas même une forme ou une lueur.
"Je prend ceci avec moi, il va me falloir un peu de temps pour les connaître toutes."
Chlarissa rougit, oui, ça ne lui était plus arrivé depuis longtemps, elle a chanté avec lui, il jouait si bien… Son livret lui a été donné quand elle apprenait le piano, il est maintenant entre les mains de ce garçon, James. Inexplicablement, il ne semble pas avoir de mauvaise intention, l’interrogatoire si court soit-il lui a suffi… le plus vieux descend les escaliers, arrivant dans la salle à manger, maintenant éclairée par quelques bougies. Achlys et Isaac attendent assis.
"Où est Alex ?" Demande James
"Encore en haut." Souffle Isaac
Les garçons regardent autour d’eux, semblant chercher s’ils sont observés ou écoutés, mais rien, rien n’apparaît devant eux. -
Alexander est stoïque dans le bureau, il a réussi à ouvrir la porte sans l’abîmer d’avantage, c’est un levier assez ancien et simple… Il éclair consciencieusement les papiers exposés ici et là, sur le sol, les tables, les murs… Il fait quelque pat avant qu’un grincement ne retentisse derrière lui. L’accès au bureau vient de se refermer, et encore plus incroyable, il semblait préparé à ça et n’a donc pas paniqué. Il a du mal à discerner ce qu’il voit, même avec sa lampe de poche, mais un escalier de quelques marches semble mener quelque part. Il avance jusqu’à eux, mais un autre bruit de fracas l’arrête. Véronica le guette, elle n'aime pas voir des inconnues trainer dans son bureau, c’est d’ailleurs pour ça qu’elle a caché la clef de la porte. Les bras croisés, elle semble attendre la moindre faute pour le pousser hors de la pièce, mais le blond n’en commet aucune pour le moment. La jeune femme se déplace jusqu’à l’étage de son bureau, ne se souciant pas des bruits de talons sur le sol. Alexander semble suivre ses bruits, ce qu’il voit à l’étage le fascine encore plus, une grande fenêtre éclair le bureau, enfin, c’est ce qu’elle doit faire de jour.
"Je sais que ce bureau appartient à Lady Véronica, est-ce vous qui êtes avec moi dans la pièce ?"
Il n’y a rien, le blond attend un peu, puis pose sa pochette et son plan sur la table centrale, celle-ci semble poussiéreuse, mais ce n’est pas important. Il s’approche de la fenêtre, ne distingue rien puis regarde autour de lui. Encore une fois, la nuit est trop sombre pour un endroit éclairer avec une lampe de poche. Le blond se retourne vers son plan, il voit un rectangle dans le mur, et regarde autour de lui. Véronica, les bras croisés, ne semble pas décidée à le laisser passer, elle ne sait pas comment ont procédés ses amies, mais le blond semble le plus au courant. Elle fait bouger une chaise derrière le jeune homme, puis s’assoit rapidement sur le bord de la fenêtre. Alex, après avoir calmer les battements de son cœur, s’assoit doucement sur la chaise, il a l’impression de se faire interroger.
"Je vous dirais ce que vous voulez savoir, je n’ai pas l’intention de vous mentir je vous le promets." Dit-il sérieusement
La jeune femme n’est pas fermée à la discussion, mais elle est les 3 autres femmes demeurent invisible aux visiteurs du manoir. Il faut être en possession de la clef originel pour pouvoir distinguer les 4 fantômes. De la bué se propage sur la grande fenêtre, Alexander arrive à la voir, mais c’est compliqué, un mot apparaît alors, « nom ».
"Mon nom ? Je m’appelle Alexander Anderson." Répond-il en regardant vers la fenêtre
Il sait à présent que son hôte est en face de lui, et qu’elle a l’air de l’interroger avec intérêt. Il n’a pas prévu de mentir, et de toute manière ils ne veulent aucun mal à l’endroit. Un second mot « pourquoi »
"Pourquoi ? Hum… J’ai acheté le manoir pour y habiter. Je suis passionné d’histoire depuis petit, c’était un peu mon rêve, et le manoir McKormick est d’une remarquable architecture." Explique-t-il
La jeune femme aurait juré avoir vue des étoiles dans les yeux du blond devant elle. Elle n’est pas non plus insensible aux compliments sur le manoir… Un troisième mot apparaît « prix ».
"Le prix ? Demande le blond regardant légèrement ailleurs. Hum… Il n’a couté que 65.000£ et en échange du droit de vivre dedans, il faut qu’on trouve un de vos papiers." Explique Alexander
Véronica fronce les sourcils, quel papier pourrait intéresser le monde extérieur ? Elle se presse d’écrire quelques autres mots. « Papiers », « documents », « histoire ».
"C’est un papier sur le manoir !" S’exclame-t-il
Le fantôme penche la tête, un papier sur le manoir ? Elle n’en n’a aucune idée… « prix », « construction », « terrain ».
"Ah oui ! C’est l’acte de propriété. L’état cherche à savoir si vous avez des descendant à qui reviendrait le terrain !" Explique-t-il
Véronica grogne, non, si elle possédait se papier, elle l’aurait sûrement caché avec la clef… Vue son jeune âge l’hors de sa mort, elle doute avoir des descendants, toutefois, elle avait un frère, peut-être a-t-il eu des enfants ? Elle secoue la tête, le problème premier est résolu, ils ne veulent aucun mal au manoir, elle peut donc les laisser dormir ici. Demain, elle tentera avec l’aide de ses amis, de communiquer avec eux, s’ils ont des informations sur l’emplacement du papier en question, elle doit être au courant. Et s’ils sont assez intéressant, elle les aidera même à trouver la clef de la porte pour pouvoir communiquer plus facilement. D’un mouvement de main, le rectangle dans le mur bouge et s’ouvre sur un escalier étroit, menant à un passage secret pour arriver au salon en bas. Alexander se lève, il a réussi l’épreuve, il a un sourire aux lèvres.
"Merci Lady Véronica." Souffle-t-il
Un hoquet de surprise s’échappe de la jeune femme en question, elle n’avait pourtant pas répondu à sa question à son arrivé dans la pièce.
"Il n’y a que le maitre des lieux pour poser autant de questions et être sûr de ne pas avoir fait entrer n’importe qui." Souffle le blond en riant légèrement.
Il passe la porte dans le mûr pour redescendre au salon. En bas, ses 3 amis l’attendent silencieusement, il arrive en souriant, posant ses papiers sur l’immense table.
"Je supposes que si nous sommes encore là c’est que tout s’est bien passé ?" Demande James
Un bruit de pat résonne dans la pièce, encore très peu habitué, les garçons ne font aucuns bruits, regardant autour d’eux. Le feu s’allume dans la cheminé, réchauffant la pièce rapidement, le blond le plus jeune sourit doucement.
"Je pense que nous pouvons rester…"
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Chapitre 1 TOUS DROITS RESERVE

TOUS DROITS RESERVE (nb image pinterest) La porte en bois de chêne noir est lourdement poussée, un enfant glisse la tête à l’intérieur. Il n’y a aucun bruit, l’endroit semble propre, et inhabité. La porte grince, puis quelques secondes plus tard, elle tape légèrement contre le mur, il n’y a aucuns autres bruits que le fracas de la poignée. En haut des escaliers du hall d’entrée, Lady Colette et Chlarissa, elles sont toutes deux envieuses d’observer qui pénètre dans leur manoir.
"Vont-ils crier ou se figer selon vous ?" Demanda Colette
"Hm, j’opterais pour la première réponse, une migraine invivable m’attend à nouveau…" soupire la plus âgée.
"Heureusement toutefois que vous n’êtes plus vivante." Glousse la plus jeune.
Des bruits de pat, coupent Colette dans son rire, les enfants entrent dans le hall, regardant autour d’eux. L’un sort même un téléphone pour filmer leur aventure.
"C’est un manoir qui date au moins du Moyen-Âge !" S’exclame l’un des intrus.
Un bruit de talon résonne dans le bâtiment, un vent froid fait claquer la porte derrière le groupe d’enfants. Ils sursautent et lâchent quelques cris, regardant autour d’eux, quelle fenêtre a pu causer ce courant d’air glacée. Rassurés de savoir qu’un carreau est ouvert, ils se calment, toutefois, le bruit de talon subsistent, et il se rapproche. Soudain, une lueur apparaît, blanchâtre et à peine visible.
"Il ne date pas du Moyen-Âge, mais de la Renaissance." Grogne une voix
Le groupe d’enfants ne prononcent pas un mot, les yeux grands ouverts, une lueur blanche est apparue devant eux, et leur parle. Colette et Chlarissa lâchent toutes deux un rire, la mine vexée de Lady Véronica est si drôle. Une autre lueur apparaît, elle est assise sur un bord de fenêtre, et semble bouger.
"Inutile de vous énerver pour de simples petits intrus." Souffle la nouvelle voix.
C’est à nouveau un sursaut qui prend le groupe d’enfants, et personnes ne sembles prêt à bouger, ils sont si immobiles qu’on pourrait les comparer à des statues. Colette se penche, se voutant sur la rambarde en bois de l’escalier.
"Que fait-on d’eux ?" Demande-t-elle
"Et si on les faisait disparaître ?" Propose Chlarissa
Le groupe recule encore un peu, silencieusement, soudain, la porte s’ouvre à nouveau, dans un fracas. Un vent fort prend par surprise le groupe d’enfants, qui crient une nouvelle fois.
"Qu’est-ce que vous faites ici ?! Sortez de là !" Crit une voix masculine.
Colette fait un petit geste de la main en riant, les enfants courent à l’extérieur, puis la porte se referme. Un homme d’un certain âge, et qui semble habiter dans la région est venu sauver le petit groupe. Il semble aussi leur faire la morale… Les gens, et surtout les enfants, ont interdictions d’entrer dans la propriété, il n’y a que les acheteurs et les gens d’église qui peuvent y pénétrer sans réelle autorisation. Le calme revient à l’intérieur du manoir, les lueurs blanches commencent à prendre une forme humaine. Au bas des escaliers, en plein milieu du hall, Lady Véronica.
"Ils vont finir par casser ma belle porte…" Souffle-t-elle
Son soupire accompagne ses propos, ses longs cheveux noir charbon sont coiffées et une simple couronne en tresses est faites sur le dessus de sa tête. Ses yeux verts ressemblent à des pierres d’émeraude, et son teint pâle et translucide lui donne un côté effrayant. Une main se pose sur son épaule, Lady Elise est à côté d’elle, un petit sourire rassurant.
"Ne vous en faites pas, votre porte est solide."
Son sourire est réconfortant, tout comme ses longs cheveux brun foncé, coiffés et démêlés. Ses yeux brun foncé eux aussi, ont un côté chaleureux et passionné, puis dans sa main, un livre, classique de la littérature.
"Pour une fois, ils ont crié et se sont figés, une première !" Souligne Colette
"Ils finiront par arriver à entrer, ce jour-là, il va nous falloir de l’esprit." Souffle Chlarissa
Véronica acquiesce, bien sûr que des gens finiront par entrer, elle est là depuis des siècles, elle sait que le manoir finira par être racheter et rasé…
"Nous les feront fuir !" Sourit Colette
"Avez-vous enfin trouvé l’acte de propriété Colette ?" Résonne soudainement la voix de Véronica d’un ton plus dur.
La brune aux cheveux mi-long se fige, elle a complètement oublié de chercher le papier en question. Elle semble déterminée à trouver une excuse grandiose qui fera oublier à la propriétaire des lieux, que le papier est introuvable.
"Il se trouve en fait, que j’ai tenté de le chercher, mais vous n’allez jamais me croire –"
"Non effectivement, je ne vous crois déjà pas…"
Chlarissa esquisse un rire, Véronica pince l’arrête de son nez, puis se dirige vers une porte fermée, elle s’arrête devant.
"Je vous laisses fouiller dans mon manoir, et en échange, je ne vous demande qu’une seule chose, est-ce qu’un jour je l’aurais ?" Demande-t-elle
"Bien sûr, laissez-moi encore un petit moment." Sourit Colette
La jeune femme acquiesce et passe à travers la porte, le silence regagne le hall, Chlarissa fait un mouvement de sourcil à Elise.
"Elle est encore de mauvaise humeur ?" Demande la rouquine
"Il faut croire…" Souffle cette dernière
Elise finit, elle aussi par disparaître derrière une porte, Colette reste silencieuse. Chlarissa pose sa main sur son épaule, un petit sourire étire ses lèvres.
"Ça arrive à tout le monde d’oublier, mais ne tardez pas à continuer vos recherches, et si vous ne trouvez pas, dites-lui simplement."
Elle retire sa main et passe à travers le mur derrière elle. Colette croise les bras en se redressant, elle a beau chercher se maudit papier elle ne le trouve pas. Encore plus incroyable, il semblerait que malgré les nombreux habitants de ce manoir, nombres de papiers ont aussi disparus. Il lui faut mener l’enquête, après tout c’est encore son métier. Qu’elle soit morte, ou vivante.
Au petit salon, dans le silence, Véronica réfléchit, cela fait des siècles qu’elle est prisonnière de cette condition de spectre. Son seul intérêt, son acte de propriété, car il semblerait que le document en question n’a jamais été retrouvé. Pour cause, Lady Elise, Chlarissa et Colette, ont toutes trois pu habiter entre ses murs. Elle n’est pas égoïste, mais elle ne se souvient plus de la fin de sa vie, encore moins d’où pourrait-être rangé certains papiers… encore plus étonnant, elle ne sait pas non plus pourquoi et comment sont décédée ses trois amies. La seule chose qui les lit, c’est la mort, et pour ainsi dire, elles ont toutes péri entre ses murs ou sur la propriété. Une musique se fait alors entendre, Colette écoute une nouvelle fois une des deux chansons qu’elle fait tourner en boucle pendant ses investigations. Néanmoins, la jeune femme qui semble, d’après le peut de souvenir qu’on ses 3 autres amis, être la plus jeune, se contente de s’assoir sur son fauteuil.
Un grincement sourd se fait à nouveau entendre, Lady Elise, retournée depuis peu à la bibliothèque, à vue sur la cour du manoir, devant elle, une voiture. Elle fronce les sourcils, et observe 4 personnes sortir de l’énorme véhicule, fermant son livre à contre cœur, elle se déplace rapidement jusqu’au salon.
"Il y a de nouveaux visiteurs." Prévient la jeune femme
Véronica se retourne, l’annonce est assez surprenante, 2 visites en un jour ? Ça ne s’était encore jamais produit, pourtant, elle entend à son tour, les voix à l’extérieur. La musique de Colette s’arrête, celle-ci se précipite au bord des escaliers, Chlarissa apparaît devant une des portes du bas.
"Est-ce que vos souvenirs vous indiquent que 2 visites ont déjà eu lieux en une journée ?" Demande la rouquine
"Non, cela ne s’était jamais produit avant." Souffle la plus jeune
La porte s’ouvre doucement, en grand, elle est calée par une boite en carton qui semble bien lourde à l’œil nue. Les 4 jeunes femmes restent stoïques, personne avant n’avait garder la porte ouverte, et personne n’avait encore eu la chance d’introduire des affaires dans le manoir. Un visage masculin apparaît soudainement, des cheveux noirs, des yeux d’un gris si clair qu’il fait penser aux nuages dans un ciel pluvieux, et un sérieux à toutes épreuves. Un blond le suit de près, retirant la boite en carton de la porte, observant celle-ci.
"Faites attention ! Le manoir McKormick date de la Renaissance, il a une véritable valeur historique !" S’exclame-t-il
"Oui, oui, Alex, on a compris, on va faire attention." Soupire le garçon aux cheveux noirs.
"Isaac je ne rigole pas, n’abîmez pas le manoir."
Ledit Isaac pénètre à l’intérieur du hall, il pose le carton sur le sol avec délicatesse. À la hâte, les 4 jeunes femmes se pressent de disparaitre. Elles ne font aucuns bruits, et observes la scène avec étonnement, 2 autres hommes pénètres à l’intérieur.
"Messieurs êtes-vous sûr que nous avons le droit de pénétrer ainsi dans un domaine privé ?" Demande un jeune homme aux cheveux bruns.
"Achlys, ce manoir est à nous maintenant, en plus personne n’y habite." Souffle Isaac
"Il n’est pas encore à nous." Intervient Alex. "Il nous est permis d’y habiter mais on ne le possède pas."
"Foutaise, on l’a acheté." Grogne-t-il
"Un peu de tenu je vous prie. Alexander a raison, nous avons acquis le manoir pour y habiter, en échange, il nous faut simplement re-"
Achlys s’interrompt, un bruit de fracas à attirer son attention. Il cherche d’où ce bruit peut bien provenir, à la vue d’une fenêtre entre-ouverte il soupire de soulagement.
"Et bien ? tu as peur ?" Demande ironiquement Isaac
"Bien sûr que non. J’ai simplement cru que des personnes habitaient ici." S’excuse Achlys.
Du haut de son 1m85, Achlys paraît sur ses gardes, ses cheveux bruns collent légèrement à son front, et il semble l’avoir remarqué, car il sort de sa poche un mouchoir en tissus pour éponges la sueur qui y perle. Ses yeux bleus perçant observent avec minutie le hall du manoir.
"Franscesca a dit que le manoir était hanté." Prévint Alex
"Hanté ?" Demande Isaac pas vraiment sûr d'avoir bien entendu
"Oui, hanté. Intervint un 4e garçon, un blond aux yeux noisette. Elle a aussi dit que c’était pour ça qu’il coutait si peu cher et que nous avions non pas du courage mais un grain pour venir nous y installer."
Les regards se tournent vers le nouvel et dernier arrivant, il porte une boite, qu’il pose, lui aussi, à terre avec délicatesse. Il croise les bras observant le hall.
"C’est incroyablement beau." Complimente-t-il
Véronica semble satisfaite, c’est la première fois que des intrus complimentent autant son manoir, elle a même envie de les remercier. Elise la retient par l’épaule, et lui fait un signe de la tête. Elle se contentent de regarder la scène, ne sachant pas comment réagir.
"Je vous l’avais bien dit." Sourit Alexander
"Oui oui, tu nous as gonflés avec l’architecture et les dorures, et les moulures…" soupire Isaac
"Hé !" Se plaint le blond vénitien aux yeux noirs.
"James, combien de cartons restes-t-ils dans la voiture ?" Demande Achlys
"Une petite dizaine." Répond le blond
Le brun acquiesce et ressort du manoir, Alexander, blond vénitien aux yeux noir profond, admire encore la pièce. Du haut de son 1m83, il semble admirer la vue et l’aimer. Isaac, de son petit 1m80, ne semble pas plus ravis que ça, il a juste envie de pouvoir s’allonger auprès de la cheminé et de dessiner… James reste immobile, touchants du bout des doigts la rambarde en bois de l’escalier principale. Ses yeux noisette, semblent apprécier les détails, et son 1m85 semble souffrir de ce voutement obligatoire. Il relève la tête vers le plafond.
"C’est dingue que cet endroit soit si bien entretenu." Dit-il
"Oui, c’est une force de la nature ce manoir, Alfredo m’a dit qu’il n’y avait que la tuyauterie à refaire et possiblement la charpente." Souffle Alex
Il se penche vers le sol, et touche le carrelage du bout des doigts, le blanc a ternis, et la poussière et les saletés de l’extérieurs ont complètement gâchés la pureté de la couleur.
"Il va falloir un bon coup de nettoyage ici…" Soupire-t-il
"Tu ne pouvais pas tout avoir, il est déjà en excellent état, il nous est offert pour rien, et si ça se trouve on a des colocataires." Rit James
Le blond vénitien, d’un an plus jeune esquisse un sourire, oui, c’était son rêve de pouvoir s’offrir un manoir, et celui-ci a réapparut sur le marcher depuis peu, après un énième abandon d’un acheteur.
"Alex ! Alfredo est arrivé !" Crit une voix depuis l’extérieur.
Les deux garçons ressortent du manoir, Véronica réparait, les yeux scrutant la porte. Les 3 autres jeunes femmes semblent tout aussi intriguées.
"Ils ont dit qu’ils allaient rester ?!" S’exclame Colette
"Ils n’ont pas l’air de vouloir détruire le manoir, peut-être vont-ils simplement le réarranger." Poursuit Chlarissa
"Il a complimenté mon architecture…" Souffle la plus jeune
"Ils savent que le manoir est hanté, attendons de voir ce qu’ils veulent et faisons-les fuir plus tard." Propose Elise
C’est acté à l’aide d’un vote à main levées, les nouveaux arrivants auront le droit à une nuit à l’intérieur, mais dès le lendemain, ils seront épiés et interroger. Si la réponse ne convient pas au maitre des lieux, ils seront congédiés avec toutes l’ardeur dont il est faisable de faire preuve. Pour l’heure, les 4 jeunes femmes se rendent à l’étage, observant depuis la fenêtre ce qu’il se dit. Un petit coup de main sur le carreau, et celui-ci s’ouvre laissant à nos 4 habitantes le soin d’écouter la conversation.
"Alors, vous… vous avez déjà rencontré vos colocataires ?" demande nerveusement un homme beaucoup plus âgé
"Alfredo, arrête de nous faire flipper avec tes histoires." Râle Isaac
"Pour l’instant rien ne s’est produit, le manoir est sale, mais il est vieux, nous allons visiter rapidement, et nous installer dans le salon pour ce soir. Demain on commencera à ranger et nettoyer, puis il faudra aussi voir ce qu’on peut faire pour les tuyaux…" Explique James
"Sachez qu’aucun plombier ou réparateurs de la ville et alentours ne fera le déplacement, il est aussi inutile d’inviter des gens de la ville à entrer, personne ne mettra les pieds là-dedans." Préviens le plus vieux
"Nous avons récolté suffisamment d’infos sur le manoir et ses occupants, ne vous en faites pas." Sourit Achlys
"Les garçons, le dernier acheteur est resté 1 heure dans le manoir avant d’être chassé à grand coup de vent et de bruits. Faites attention, si vous devez fuir dans la nuit, je vous accueillerais chez moi avec plaisirs." Propose Alfredo
"Ne t’en fait pas, si on a un problème, on te contactera." Le rassure Alex
Le plus vieux sourit au blond, et soupire avant de chercher dans sa poche et de tendre une clef assez grosse. Elle semble ancienne, mais est toutefois en assez bonne état, comme si elle avait été refaite.
"Voilà la clef du manoir, elle est à vous, je vous donnerais le reste quand vous aurez accomplis votre mission."
"Merci Al !" Sourit James
Elise recule de devant la fenêtre elle caresse légèrement son menton à l’aide de ses doigts, Chlarissa recule à son tour, s’asseyant sur une chaise non loin.
"Ils ont la clef, comment ont-ils eu la clef ?! Je croyais l’avoir caché !" Grogne Véronica
"Cet acheteur, Doug je ne sais plus quoi, il avait dit avoir fait une copie au cas où." Explique Colette
Elise revient vers les 3 autres jeunes femmes, tandis que Colette ne quitte pas le groupe des yeux, les plissant légèrement.
"Ecoutez, il nous faut réfléchir dès maintenant à une solution. Commence la brune aux longs cheveux, d’une voix assurer"
"Je pense plutôt qu’il faudrait les écouter, pour voir ce qu’ils peuvent nous révéler." Propose Chlarissa
"Ils ont parlés de quelque chose qu’ils devaient trouver en échange, mais quoi ?" Demande Elise
"Regardez, l’un d’eux semble avoir des documents d’un certain âge avec lui !"
Les 3 autres se pressent à la fenêtre, effectivement, à bien y regarder, ces documents sembles anciens, et il y a l’air d’en avoir une pile assez imposante. En bas, Alexander attrape la dernière boite de la voiture.
"Tu es sûr que tu avais besoin de tout ça ?" Demande Achlys
"Oui, si mes recherches ont été bonnes, je sais qui sont nos colocataires, et j’ai les plans du manoir."
Les deux pénètrent dans le hall une seconde fois, posant les derniers cartons sur le carrelage, un rapide coup d’œil à la pièce, puis un soupire. La nuit tombe déjà, ils ont roulé toutes la journée… James arrive presque tout de suite, avec les sacs de couchages et quelques autres affaires pour survivre. Isaac est adossé contre le mur, les bras croisés, tout est silencieux. Alexander sort de sa pochette le plan du manoir, il le déplie, attrape une lampe de poche et l’allume.
"Bon, et bien, le salon semble être droit devant nous." Indique-t-il
Véronica apparaît en haut des escaliers, légèrement cachée par une des colonnes, elle a un sourcil relevé et semble suspicieuse. Elise apparaît à côté d’elle.
"Qu’est-ce que vous faites ?" demande Elise
"Ces jeunes hommes ne m’inspirent pas particulièrement confiance, je ne les laisserais pas vagabonder dans le manoir, sans les surveiller."
La jeune femme disparaît dans un autre mur, Elise semble épuisée, il faut dire que les visites surprises de nouveau acheteurs quelconques, se font de plus en plus régulières. Elle la suit néanmoins sans poser de questions. La plus jeune apparaît dans le salon, d’un geste de main, le feu s’éteint, la pièce est dans l’obscurité, il n’y a que la faible lumière de l’extérieur qui éclair les tapis. Chlarissa et Colette apparaissent à leur tour.
"Quelle sortes de farces allons-nous faire ?" demande Colette
"Déplaçons leurs affaires, c’est assez simple." Sourit Chlarissa
"Contentons nous de rendre la pièce invivable, sans le feu, ils vont avoir froid, et l’automne les forcera à se réfugier ailleurs s’ils veulent avoir chaud." Explique simplement Véronica
"Je trouve l’idée simple et efficace." Acquiesce Colette
Elise semble assez d’accord, elle s’attendait à des mesures drastiques, mais il semblerait que Véronica entende finalement raison. En quelques minutes, les fenêtres sont ouvertes, et le froid se répand dans la pièce. La porte s’ouvre doucement, dans un grincement elle aussi.
"Je vais noter « huiler les portes » à la liste." Souffle James
"La vache ! Il fait super froid !" Se plein Isaac
Alexander s’arrête à l’entrée de la pièce, un frisson le traverse, Achlys pose sa main sur son épaule. Lui aussi semble traverser d’un frisson.
"Toi aussi tu ressens quelque chose ?" lui demande-t-il a voix basse
"Oui… nous ne sommes pas seuls." Chuchote le blond
Il y a un instant de silence, puis la porte se ferme derrière eux, James l’observe, surpris, il se retourne vers ses amis pointant silencieusement le bois noir de celle-ci.
"Je n’ai pas rêvé ?" Demande-t-il perplexe
"Je vous l’ai dit, nous ne sommes pas seuls." Souffle Alex
On entend Isaac déglutir bruyamment et regarder silencieusement autour de lui, comme s’il cherchait quelque chose. Achlys se dirige vers les fenêtres pour les refermer une à une, James l’aide, avant de regarder la pièce de là où il est.
-Il y a un étage ? Demande-t-il surpris
"Ah oui… Le salon est attenant à la salle à manger, mais il doit y avoir un escalier vers là-bas, et au-dessus on a une partie de la bibliothèque. C’est une idée d’une Lady du 18e siècle." Explique-t-il
Elise semble flattée, elle se dirige vers la rangé de fenêtre pour observer les déplacements de tout le monde. Véronica s’approche doucement du plan du manoir, le blond pose celui-ci sur la grande table de la salle à manger, et l’éclair de sa lampe. Chlarissa suit James, lui qui semble mi épaté, mi effrayé. Puis enfin Colette, elle observe Isaac, lui qui semble ennuyé d’être ici… il s’approche d’un journal posé sur le rebord du canapé, il le prend doucement en main.
"Un journal du 20e siècle… mais qui lit encore ça…" souffle-t-il
"Hè !" S’exclame Colette outrée
Les 3 jeunes femmes s’arrêtent, la regardant soudainement, les 4 jeunes hommes relèvent la tête à leur tour, se regardant, le teint blême.
"Vous avez entendu ça ?" Demande James
"Si je l’ai entendu ? On aurait dit que ça venait de devant moi !" S’écrit Isaac
Véronica et Elise se pressent pour attraper Colette, la faisant reculer, néanmoins, le bruit de leurs talons laisse les garçons dubitatifs.
"C’était quoi ça ?!" Demande Achlys se tournant dans tous les sens
"On aurait dit des chaussures à talons." Souffle James
Les jeunes femmes disparaissent dans les murs, se retrouvant dans une des chambres à l’étage. Lâchant Colette rapidement, Véronica et Elise soupire.
"Ce n’est pas possible, on avait dit, aucuns bruits !" S’exclame Chlarissa
"Ça m’a échappé je suis désolée, il a critiqué mon époque !" S’empresse Colette
En bas, Alexander attrape sa pochette pour en sortir des papiers, rédiger à la main, il les lit rapidement et fait signes à ses amis de le rejoindre pour ne pas parler trop fort.
"Si c’est exact, le manoir est hanté par 4 femmes."
"4 femmes ? Et elles ont réussis à effrayer des acheteurs et des touristes ?" Demande Isaac
"Oui, et d’après un reportage, ce sont les fantômes les plus violents de notre époque." Souffle Alexander
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Sommaire !
Page sommaire de mon blog, parce que c'est toujours mieux de savoir où on met les pieds !
Création original :
I) 4 Âmes Damnées, Le Manoir McKormick :
-Introduction
-Chapitre 1
-Chapitre 2
-Chapitre 3
-Chapitre 4
-Chapitre 5
OS/fanfictions :
I) Arcane :
"Journal Personnel" I) Sandmann :
-Morpheus X Willow (1)
-Morpheus X Willow (2)
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4 Âmes Damnées... Le Manoir de McKormick
Cette histoire est purement le fruit de mon imagination. TOUS DROITS RESERVES

(nb: image pinterest) ------------- INTRODUCTION
Le vent soufflait contre les fenêtres du manoir, donnant une froideur mortuaire à la bâtisse. C’était l’automne, plus précisément le 31 Octobre, jour d’Halloween, et les enfants s’amusaient à approcher le plus possible de la grille d’entrée du manoir. Criant à la moindre bourrasque, ou bruit suspect, ils se faisaient peur entre eux. À la fenêtre, déterminé à faire fuir ses petits démons, un visage pâle.
"Lady Chlarissa, reculez de cette fenêtre, vous allez encore nous causer des ennuis…" Souffla une voix douce
"Des ennuis ?" Demanda la jeune femme esquissant un rire ironique. "Ce sont ses petits monstres qui hurlent et nous déranges."
"Néanmoins…" poursuivit la voix, "ils sont vivants, et nous non, pour eux chère amie, ce sont nous les monstres."
Chlarissa leva les yeux au ciel, ses longs cheveux de feu étaient coiffés dans une natte formant une couronne autour de sa tête. Ses yeux bleus étaient soulignés par des lunettes fines, dont les branches étaient faites d’or. Son teint pâle éclatant aurait été charmeur, si sa peau n’était pas translucide… Elle se retourna, faisant face toujours avec grâce, à la seconde personne présente dans la pièce.
"Lady Colette, n’étiez-vous pas censé investiguer le manoir, pour la Xe fois ? Demanda Chlarissa sans réelle attente d’une réponse"
"Voyez-vous, j’aurais voulu, mais Lady Véronica m’a demandé d’arrêter de le faire, d’après elle je laisserais un bazar monstre après mes affaires."
Colette était une jeune femme enthousiaste, et particulièrement dynamique, son sourire était si contagieux que personne n’arrivait à rester fâché contre elle plus d’une journée. Ses cheveux mi-long bruns légèrement décoiffés, montraient un réel intérêt pour l’aventure, il n’y avait pas un moment où elle ne faisait rien. Ses yeux noisette pétillaient, et son teint pâle et translucide, les soulignaient particulièrement.
"Si vous arrêtiez de jouer les deux mêmes mélodies sur ce tourne disque de malheur, pendant vos investigations, je consentirais sûrement à prendre votre défense." Soupira la rouquine...
Colette sourit grandement, effectivement, elle n’écoutait que 2 mélodies, 2 musiques qui avait marquées sa vie… Même si elle n’avait vécu que 20 années, celles-ci avaient été riches en aventures et découvertes, tandis que les 21 années de Chlarissa, avaient été marqués par l’étiquettes sociale et la cour royale.
Un grincement sourd alerta les deux femmes, se déplaçant rapidement jusqu’à la fenêtre, c’est un énorme sourire qui prit place sur leur visage. La grille d’entrée venait de s’ouvrir, 5 enfants approchaient lentement de la porte d’entrée, ils avaient sans nul doute pris leur courage à deux mains après un énième paris entre eux…
"À votre avis, combien de temps vont-ils tenir ?" Demanda Chlarissa pinçant sa lèvre inférieure
"Ho, je dirais au moins jusqu’à ce que leurs parents viennent les chercher." Rit doucement Colette
Un rire fut échangé entre les deux femmes, disparaissant dans les murs du manoir… La partie de jeux pouvait commencer…
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Journal personnel
Viktor x reader : dans cet essaie, vous êtes une femme, amie d'enfance de Viktor, et venez de Zau. Vous possédez un don qui est la télékinésie, et Viktor vous étudie. Warnings: Cet essaie contient des scènes calme et amoureuse.
« Pour la 5e fois, non, Viktor n’est pas ici… » grogna Jayce
Tu as soupiré, puis pincé l’arrête de ton nez avant de réfléchir à l’endroit où il pouvait être, à cette heure-ci.
« Viktor ne louperait pas une journée de travail, Jayce. Il aime beaucoup trop la technologie Hextech pour perdre une seule seconde à ne rien faire. » As-tu répliqué calmement
« Dans tous les cas, il n’est pas là, va voir ailleurs, ou encore mieux, va travailler » A finit par dire Jayce en refermant la porte.
Tu as grogné, et reprit ton chemin, non, Viktor ne louperait pas le travail, il ne prend même pas la peine de dormir correctement… la pire idée te vient en tête, et s’il lui était arrivé quelque chose ?
« Professeure ? » T’appela une voix
« Sky ? » As-tu demandé en te retournant vers l’assistante
« Vous cherchez Viktor ? »
« Oui, tu sais où il est ? » Demandas-tu
« Il est passé dans votre laboratoire pendant que vous parliez à Jayce. »
Tu as cligné des yeux, pourquoi passerait-il dans ton labo ? Vous ne travaillez pas sur la même chose. Enfin, si, en tant qu’Alchimiste, tu étudie les risques chimiques des gemmes Hex, mais tu travailles surtout sur les régulations des divers matériaux qu’utilises Jayce. Tu as remercié Sky, puis tu es retournée à ta chambre, après tout, tu étais venu en trombe dans le labo, car tu avais trouvé un mot sous ta porte à ton réveil. Le simple fait de penser à Viktor, obligé de se pencher pour le faire glisser, t’as pincé le cœur… Tu as pris une douche, mis tes vêtements, et attraper les lunettes d’expérimentation que Viktor t’a offerte l’ors de ton passage en tant qu’assistante. Tu as cherché sur ton bureau ton carnet de notes, celui dans lequel tu écrivais tout, mais tu ne l’as pas trouvé, tu avais dû l’oublier dans ton labo… Même si tu fais, à présent, partie de Pilltover, tu n’oublies pas, que toi et Vik, venez de Zaun.
Vik…. Tu repenses à votre dispute, lui qui ne fait que travailler, vous vous êtes disputé la veille, et depuis, tu ne l’avais plus revue… Il sait que tu ne t’excuseras pas, car tu ne t’excuseras jamais de penser à sa santé. Son rythme effréné de travail, allait finir par le tuer. Quand il n’étudiait pas les gemmes Hextech, il t’étudiait toi, car tu es en possession du don de télékinésie, don incroyablement spectaculaire, que tu contrôle plutôt bien. Néanmoins, hier, tu n’avais pas envie d’être son sujet, tu voulais être son amie, la confidente qu’il avait toujours eue, l’épaule sur laquelle s’appuyée… Mais Viktor ne voulait pas, il était lancé, il voulait expérimenter. Tu as fini par secouer la tête, de toute façon, il fallait que tu parles à Vik, tu as repris la note que tu avais vue plus tôt :
« Je ne t’obligerais jamais à être mon sujet, mais je crois que j’ai trouvé ce qui rend douloureux l’utilisation de ce pouvoir. Il me fallait juste quelques informations… » V.
Son écriture cursive, tu la reconnaîtrais entre mille, tu as souris, il n’arrêtera jamais de se démener pour toi. Tu as ranger sa note dans la poche de ta jupe, puis passé la porte pour te rendre au laboratoire. Il devait sûrement te chercher lui aussi, c’est pour ça qu’il est passé dans ton bureau… Toutefois, tu t’arrêtes devant la porte entre-ouverte de ton labo, quelles informations lui fallait-il ? Ta main c’est posé contre le bois de la porte, puis tout est devenue clair.
Tu es entrée rapidement, puis, après avoir fouillé frénétiquement le bureau, tu as tapé du poing sur la surface en marbre. Ton journal, c’est ce qu’il est venu chercher, ce matin. Tu as commencé à écrire dans ce journal pour tout et n’importe quoi. Ton pouvoir qui te donne d’effroyable maux de crâne dès que tu l’utilises, tes recherches et théorie, tes observations et… Viktor. Il avait beau être un ami d’enfance, il était tout pour toi, tu tétais mise à espérer qu’il t’aime aussi, mais quand Jayce avait débarqué avec sa technologie magique, Viktor s’était totalement détourné de toi… La jalousie t’avait possédé pendant un moment, mais forcée de constater que Viktor s’était tourné une nouvelle fois vers toi, tu as laissé ce sentiment s’adoucir, et tu as continué de l’aimer. Tu te souviens de la fois où il t’a défendu devant le conseil, eux qui avaient voulu te retirer ton titre de professeure, et Viktor qui avait promis de trouver comment marchait se don pour que tu puisses continuer de travailler. La porte s’ouvrit sur Sky, la jeune assistante tenait entre ses mains des papiers de recherches.
« Prof- » « Où est Viktor ? » As-tu demandé en la coupant.
Elle t’a regardé, puis a semblé réfléchir un instant, tu ne comprenais pas vraiment pourquoi mais après tout, elle faisait des allers-retours entres pas mal de laboratoires.
« Je l’ai vue redescendre dans le laboratoire » Avoua la jeune femme
Tu n’as pas perdu un seul instant, tu es redescendu rapidement, et une fois arrivée devant la porte tu as décidé d’entrer sans frapper. Jayce n’était pas là, mais Viktor, lui, il était là.
« Pose ça tout de suite ! » As-tu lancé rapidement
Le brun n’a pas sourcillé, il a simplement souri et a continué sa lecture, sans même te porter attention. Tu es entrée dans le laboratoire, bien motivée à reprendre ton journal, tu ne voulais pas que Viktor tombe sur tes différents écrits. Mais, inconsciemment ce n’est même pas ceux sur lui que tu ne voulais pas qu’il lise, mais ceux sur tes crises de douleurs, tu t’étais appliquée à décrire avec précision les maux de crâne, les vertiges, les nausées et tout le reste…
« Je viens de recueillir, les dernières informations qu’il me fallait » A doucement soupiré Viktor « Pourquoi est-ce que tu as pris mon carnet ? Tu sais qu’il m’est personnel. »
Ta voix était plus douce que tu ne le voulais, tu avais envie de l’engueuler, il n’aurait pas dû toucher à ça, il n’aurait pas dû découvrir ce que tu ressentais comme ça.
« Tu as dis hier soir, que tu ne voulais plus être mon sujet, je respecte ton choix. » Avait répondu le brun
Sa voix, elle était si douce, tu as abandonné toute résistance, comme d’habitude, quand il restait aussi calme face à toi et ta colère. Tu as détourné le regard, honteuse de t’en être prise à lui.
« En plus, j’ai fait attention, j’ai seulement lu tes billets sur tes maux de crâne, je ne me serais jamais permis de lire ceux dans lesquels mon prénom apparaît »
L’air malicieux qu’il avait prit pour finir sa phrase t’avais cloué sur place. Ton regard s’était figé, il les avait lus ? Tu n’as rien dit pendant un moment, un trop long moment à son goût. Il a attrapé sa canne, et la tendu vers toi pour te tirer vers lui, tu as réagi presque tout de suite, mais tu étais déjà prêt de lui. Soudainement, tu as senti l’atmosphère se tendre, comme si plus rien n’était pareil. Il a posé sa main sur ton front, ses yeux ambrés t’ont transpercé, tu t’es sentie nue face à lui. Viktor a penché sa tête vers toi.
« Excuse toi » A-t-il simplement lancé « Pardon ? » As-tu demandé « Excuse toi, et je te dirais quels billets j’ai lu. »
Tu n’as pas compris tout de suite, de quoi voulait-il que tu t’excuse ? De la dispute d’hier soir ? Non, impossible, il ne pouvait pas t’en vouloir autant de vouloir prendre soin de lui… ou alors, étais-ce pour avoir refusé d’être son sujet ? Tu t’es sentie dépassée, comme si tu ne comprenais rien à ce qu’il était en train de t’arriver.
« Je… » As-tu commencé « Tu sembles hésiter » A-t-il dit en te coupant « Je n’ai rien fait de mal Vik… » Soufflas-tu
Il lâcha un rire, assez doux, et discret, un rire à la Viktor… Il a essayé d’effacer son sourire mais il n’y est pas parvenu, et au fond, sans mentir, ça ne te dérangeait pas qu’il est échoué. Il s’est redressé et a détourné les yeux. Tu viens de le réaliser, mais le souffle chaud de Viktor percutait tes lèvres, une sensation de fraicheur t’envahit soudainement, et elle était dérangeante.
« Très bien… » A-t-il commencé, il a attrapé ton carnet et l’a ouvert. « Je les ai sentis, ses longs doigts, doux et fin, ils ont caressé mon dos avec délicatesses, bien sûr, dans le but d’évaluer mon don, comme d’habitude. Je ne pourrais l’avouer à personne, mais se simple touché m’a fait soupirer d’aise, comme si ce contact était celui que j’attendais depuis toujours. »
Il a arrêté de lire, et t’as jeté un regard, voyant que tu ne réagissais pas encore, car ton cerveau tentait de comprendre les mots qu’il lisait, il a continué.
« Aujourd’hui, il s’est approché de mes lèvres, pas volontairement, il branchait un appareil sur mon crâne pour m’évaluer, mais j’ai juré avoir gardé mon calme autant que possible. J’aurais voulu empoigner sa nuque et le tirer vers moi pour voir si ces lèvres avaient le goût de café. La façon dont il lèche ses lèvres, je me demande si sa langue peut-» « C’est bon arrête ! » As-tu lancé
Ton cerveau a finalement réussi à redémarrer, tu n’as reconnu tes propres mots, qu’après la lecture de tout ce paragraphe. Pourtant, il a dit ne pas avoir lu, les billets où son nom figurait. Tu as mordillé ta lèvres, soucieuse, et s’il avait TOUT lu ?
« Tu as dit que- » « Mon nom ne figurait pas dans ce billet »
Il a repris son air malicieux, et étrangement, tu as ressenti comme un frisson, agréable de sur croix. Tes yeux ont commencé à esquiver les siens, tu t’es sentie rouge. Il a posé ses doigts sur ta joue, tu as sursauté, mais il n’en a rien fait.
« Alors ? Sont-ils doux ? » Demanda-t-il doucement « O-oui » Tu as bégayé
Tu ne pouvais pas croire qu’il était véritablement entrain de te toucher, sans t’examiner, ou t’évaluer. Tu as souris, puis rougis, tu ne savais pas vraiment comment réagir face à cette attention.
« Tu sais, je dis toujours que quand une question nous empêche de dormir, il faut tester pour avoir la réponse. » Continua le brun toujours avec une douce voix
Tu as réfléchi, est-ce qu’il y avait une question sur la technologie Hextech qui t’empêchait de dormir ? ou sur ton don ? Non, tu vivais très bien comme ça. Il s’est approché une seconde fois, tu as pu sentir son souffle dans ton cou, tu as tenté de reculer, mais sa canne était toujours dans ton dos te bloquant. Ta respiration s’est emballée, tu as cru mourir face à ton rythme cardiaque si élevé, mais la chaleur que tu as ressentie par la suite t’as aidé… Douces, chaudes, agréables, les lèvres de Viktor s’étaient posées sur ta peau fraîche. Un frisson t’a traversé, il embrassait ton cou. Les mains tremblantes, tu as caressé sa joue, pourquoi ? tu ne savais pas vraiment, mais tu en avais envie.
« Cette expérience est-elle à ton goût ? » A-t-il demandé un sourire aux lèvres « Oui… je l’aime beaucoup » Soufflas-tu
Le sourire que Viktor te lança te fis fondre, comment arrivait-il à être si mignon avec toi… Il a posé ton carnet à côté de lui, sur son bureau, puis a mis une mèche de tes cheveux derrière ton oreille. Tu étais plongé dans son regard, tu te revoyais plus jeune, derrière lui, attendant qu’il t’appel, ou te témoigne la moindre affection. Tu as soudainement réalisé que tu n’avais pas quitter ses lèvres des yeux, et que sa devait lui paraître étrange, mais tout ce qu’il a fait, c’est te sourire doucement.
Tu as senti un élan d’adrénaline en toi, pourquoi était-il apparu ? Viktor avait léché ses lèvres, un tic qui te rendait toute chose. Tu as posé ta main dans sa nuque et tu t’es décidée à l’embrasser, passionnément, amoureusement, délicatement… Ses lèvres avaient le goût du café, et l’odeur aussi. Tu t’es écartée de lui doucement, les joues rouges, tu n’aurais jamais dû faire ça, et s’il ne t’aimait pas ? Tu préférais rester dans l’ignorance que de savoir que cet amour n’était pas réciproque. Il a souri, et pour ton plus grand plaisir, il t’a tiré une nouvelle fois vers lui pour t’embrasser en retour, vos lèvres se sont rencontrées pour la seconde fois, et elles bougeaient déjà en rythme, comme si elles avaient toujours su faire ça. Puis, contre toutes attentes, une caresse c’est fait sentir sur ta langue, par la sienne. Tu n’as pas hésité car c’était le moment, vos langues ont commencés à danser l’une avec l’autre, avec douceur, sa main s’est posée sur ta joue et l’a caressé. Les quelques minutes de se baiser, t’ont paru durés des heures et en même temps quelques secondes à peine. Vous vous êtes séparés, toi à bout de souffle, lui amusé par la situation. Tes yeux se sont baissés, comme si la gêne t’avait rattrapé, Viktor a relevé ta tête avec ses doigts, s’était agréable…
« Pourquoi voulais-tu que je m’excuse ? » As-tu soudainement demandé
Il a semblé hésité à te le dire, mais il a fini par faire son choix et t’as regardé dans les yeux, te transperçant une nouvelle fois.
« Je voulais que tu t’excuse pour m’avoir caché tes sentiments » A-t-il avoué
Tu es resté immobile, s’excuser pour lui avoir caché tes sentiments ? Il t’a fallu un instant pour comprendre la phrase dans son intégralité.
« Est-ce que ça aurait changé quelque chose ? » Demandas-tu avide de connaître sa réponse. « Bien sûr » A-t-il répondu
Il t’a ramené vers lui une nouvelle fois, et a reprit possession de tes lèvres… Après tout, être le sujet de ses recherches n’avait pas que des mauvais côtés…
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