vivantdanslevivant
vivantdanslevivant
Botanique
497 posts
" Signe de pouvoir et de rang, parfois une pratique de gouvernement. La chasse est d'abord un rituel avant d'être une quête de nourriture. " Le roi tué par un cochon : Une mort infâme aux origines des emblèmes de la France ? ; Les animaux célèbres de Michel Pastoureau LAROUSSE AGRICOLE (1921) : http://biblio.rsp.free.fr/LA/
Don't wanna be here? Send us removal request.
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
5 notes · View notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
Plan national des milieux humides
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
Notre époque connaît une phase d'épuisement des ressources naturelles, d'altération de nos liens à la nature, de déficit de relations sociales, de perte de sens au sujet de notre "être au monde". Nous ne pensons plus nos interdépendances, c'est-à-dire que nous ne vivons plus nos solidarités écologiques. Si nous voulons nous sauver nous-mêmes, il nous faut les reconsidérer, revisiter notre rapport aux humains et aux non-humains et les prendre en compte dans notre relation au monde.
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
« Quand l'Homme ne tue pas l'Homme, il tue ce qu'il peut, c'est-à-dire ce qui l'entoure. Il sort de son cadre, veut prendre la place des forêts et des animaux, souille les rivières, pollue l'air, se multiplie sans raison, se bâtit un enfer et s'étonne ensuite naïvement de n'y pouvoir vivre. » - René Fallet « Curieuse protection de «l'environnement», ainsi prise en charge par la caste dirigeante du système qui la pille. L'air que nous respirons est-il rentable ? L'hypocrisie, c'est d'associer la nature à son contraire : la rentabilité, la production. La nature est à la mode dans les sociétés qui la ravagent. Protection de la nature ou de la société qui vit de la détruire ? » - Bernard Charbonneau « Nous torturons et tuons deux milliards d'êtres vivants sensibles chaque semaine. 10.000 espèces entières sont anéanties chaque année à cause des actions d'une seule, et nous sommes maintenant confrontés à la sixième extinction de masse de l'histoire cosmologique. Si n'importe quel autre organisme faisait cela, un biologiste le considérerait comme un virus. » Philip Wollen « Ce qu’il y a de beau et de plus précieux en ce monde, qui pourtant est le plus commun et le moins rare, ne nous appartient pas : il nous appartient en revanche de le conserver jalousement comme un trésor, comme le patrimoine collectif inviolable de l’humanité. Telle est la mission qui nous est confiée. Nous l’avons héritée de nos parents et des parents de nos parents, et il nous revient de nous en acquitter afin de transmettre à nos enfants et aux enfants de nos enfants notre maison commune, la Terre, en bon état : propre, bien soignée correctement vêtue. Telle qu’on puisse encore dire avec le poète : Ô Terre, mon pays bien-aimé ! » - Jean Marie Pelt (idée lecture : le petit ouvrage La solidarité chez les plantes, les animaux, les humains par exemple)
« Je trouve insupportable que l'on tente d'opposer l'amour des hommes et l'amour des animaux. Je crois à l'amour de la vie.» - Jean-François Noblet
« Alors, dès que l'on est sûr de la direction à prendre, il nous suffit d'aligner les pas l'un après l'autre, sans jamais perdre courage, pour parcourir beaucoup de chemin. Car un chemin de mille pas commence pas à pas. Tant que le premier pas n'est pas fait, on n'a aucune chance d'arriver au millième. Vous connaissez certainement l'expression "Les petits ruisseaux font les grandes rivières". C'est un gisement incroyable de progression dans votre vie quotidienne. Que vous ayez le projet d'apprendre, d'épargner, de construire, ne vous laissez pas impressionner par la taille du résultat : commencez par le premier pas, pour les aligner un par un. Et voyez où ça vous mène ! » - Lao-Tseu
« Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le cœur de l’homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l’oubli du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l’homme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature. » - Standing Bear, chef Lakota (Sioux) "Qu'aimerions-nous transmettre à nos enfants ? Une belle image de nous-même, de sorte qu'ils nous voient plus beaux que nous ne sommes en réalité ? À quoi bon ? Des biens matériels ? C'est leur mettre entre les mains un monceau de problèmes... Notre présence ? Que nous le voulions ou pas, ils seront séparés de nous quand nous mourrons... Ce qu'en revanche nous pouvons leur léguer, c'est une source d'inspiration, une vision des choses qui ait un sens et qui puisse leur donner confiance à chaque instant de leur vie. Pour cela nous devons bien sûr acquérir nous-mêmes une certaine assurance, une certitude intérieure. Or, ce sentiment ne peut à l'évidence venir que de notre esprit ; il est donc grand temps de nous occuper de celui-ci."
JIGME KHYENTSE RINPOCHE
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
Sur les possibilités de vivre dans les ruines du capitalisme
"Ce n’est pas seulement dans les pays ravagés par la guerre qu’il faut apprendre à vivre dans les ruines. Car les ruines se rapprochent et nous enserrent de toute part, des sites industriels aux paysages naturels dévastés. Mais l’erreur serait de croire que l’on se contente d’y survivre.
Dans les ruines prolifèrent en effet de nouveaux mondes qu’Anna Tsing a choisi d’explorer en suivant l’odyssée étonnante d’un mystérieux champignon qui ne pousse que dans les forêts détruites.
Suivre les matsutakes, c’est s’intéresser aux cueilleurs de l’Oregon, ces travailleurs précaires, vétérans des guerres américaines, immigrés sans papiers, qui vendent chaque soir les champignons ramassés le jour et qui termineront comme des produits de luxe sur les étals des épiceries fines japonaises. Chemin faisant, on comprend pourquoi la « précarité » n’est pas seulement un terme décrivant la condition des cueilleurs sans emploi stable mais un concept pour penser le monde qui nous est imposé.
Suivre les matsutakes, c’est apporter un éclairage nouveau sur la manière dont le capitalisme s’est inventé comme mode d’exploitation et dont il ravage aujourd’hui la planète.
Suivre les matsutakes, c’est aussi une nouvelle manière de faire de la biologie : les champignons sont une espèce très particulière qui bouscule les fondements des sciences du vivant.
Les matsutakes ne sont donc pas un prétexte ou une métaphore, ils sont le support surprenant d’une leçon d’optimisme dans un monde désespérant."
"Faisant le constat que nous vivons dans un monde en ruine, Anna Lowenhaupt Tsing prend pour objet de recherche les situations de précarité qui sont devenues la norme... C’est dans ce contexte qu’elle suit à la trace le champignon matsutake, de sa production dans les forêts d’Oregon aux États-Unis à sa consommation, très appréciée, au Japon. Ce champignon a la particularité de vivre dans les « ruines » du capitalisme : les forêts de pins rouges abîmées par l’activité humaine très appauvries en humus. Il est donc un objet d’étude idéal pour « explorer l’indétermination et les conditions de la précarité, c’est-à-dire ce qu’est la vie sans promesse de stabilité ». Son projet s’ancre dans les sciences studies, un champ d’études qui interroge nos pratiques scientifiques en dépassant les barrières disciplinaires et les grandes dichotomies qui construisent les catégories de pensée, principalement celle entre humains et non humains. Ses propos s’appuient en particulier sur la théorie de l’acteur-réseau développée par Madeleine Akrich, Michel Callon et Bruno Latour ainsi que sur les études féministes des années 1980, et notamment la théorie des points de vue situés de Donna Haraway. Une des questions fondamentales de ce champ de recherche est « de savoir “comment une recherche politisée comme la recherche féministe a pu faire avancer l’objectivité” ; elle est indissociable d’un appel à trouver une théorie qui pourrait expliquer et justifier cet avancement sur un plan épistémologique, et d’un effort politique pour promouvoir des sciences engagées…" [source : cairn.info]
Présentation par l'historien, éditeur et traducteur du livre d'Anna Lowenhaupt Tsing, Philippe Pignarre : "L’enquête de terrain commence dans les forêts dévastées de l’Oregon aux États-Unis, où les grands pins ponderosas ont été coupés pour alimenter l’insatiable industrie du bois, et se termine dans celles du Yunnan, où la marchandisation fait des ravages dans les campagnes, après être passée par la Laponie et le Japon. Le sujet du livre ? Le matsutake, un champignon très cher au Japon qui ne pousse quasiment plus sur l���archipel nippon et qu’il faut donc importer. Anna Tsing va explorer les mondes que ce champignon éclaire ou même fabrique. Le matsutake n’est donc pas un prétexte ou une métaphore mais une loupe pour observer le monde."
youtube
✓ https://journals.openedition.org/gradhiva/3583
✓ https://usbeketrica.com/fr/article/champignon-fin-du-monde-capitalisme-futur-matsutake
✓ https://laviedesidees.fr/Fragile-comme-un-matsutake.html
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
"les fourmis Atta - également appelées fourmis coupeuses de feuilles ou fourmis champignonnistes - s'alimentent d'un énorme champignon qu'elles cultivent avec soin... ces débris végétaux servent à « alimenter » un champignon qui va produire la nourriture de toute la colonie et particulièrement pour les larves dont c’est la seule source de nourriture." Elles peuvent porter jusqu'à 50 fois leur poids en herbe
> VIDÉOS :
youtube
Extrait du documentaire "Petits animaux, miracles de la nature" diffusé sur France 2 dans Grandeurs Nature :
youtube
youtube
"Les fourmis, des insectes essentiels pour la planète… En creusant des tunnels, elles permettent d'aérer les sols mais aussi de disperser les graines des plantes afin de les faire germer. Elles servent également d'hôtes à certains organismes, sont des prédatrices pour certains animaux, mais aussi de la nourriture pour d'autres (arthropodes, oiseaux et mammifères). Enfin, et alors que les Hommes leur reprochent parfois d'être trop intrusives dans les charpentes, l'étude souligne que sans elles, les forêts seraient remplies à ras bord de bois mort."
www.geo.fr/environnement/on-connait-desormais-le-nombre-inimaginable-de-fourmis-qui-vivent-sur-terre-211811
> CAPACITÉS (FORCE ET RAPIDITÉ) :
www.ouest-france.fr/sciences/animaux/la-fourmi-la-plus-rapide-du-monde-va-dix-fois-plus-vite-qu-usain-bolt-6569580
> PHOTO :
> CARTE DU MONDE : https://antmaps.org/?mode=region®ionName=France®ionKey=BEN20133 www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/diplomatie-scientifique-et-universitaire/veille-scientifique-et-technologique/hong-kong/article/la-premiere-carte-interactive-de-la-repartition-mondiale-des-fourmis-est-lancee
> CONFERENCE :
Tumblr media
1 note · View note
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
youtube
Le mâle et la femelle alpha sont les seuls du groupe à se reproduire. USA : élans, cerfs et bisons ont été presque éradiqués à l'arrivée des colons. Privés de leurs proies, ils se sont repliés sur le bétail et sont devenus la cible des chasseurs. A la fin du 20e siècle programme de sensibilisation, politique de conservation et réintroduction dans la nature ont contribué à favoriser son retour.
Symbolique à travers les cultures (positif ou négatif comme dans la religion chrétien qui en fait la réincarnation du mal) :
youtube
> Le loup est officiellement réapparu dans le massif en 2011. Une nouvelle qui réjouit autant qu'elle effraie. Avec le retour de la prédation, les éleveurs sont les principaux impactés.
Partez à la découverte des Vosges pour comprendre les problèmes de cohabitation que cela soulève, tout en découvrant les solutions envisagées.
"Le loup face aux Vosges : une cohabitation possible" un documentaire de Lucas Ruch.
youtube
> 5 épisodes de la série "Le retour du loup, l'enquête" disponibles en podcast :
>
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
CHRONIQUE LITTÉRAIRE : ÉTHNOGRAPHIES DES MONDES À VENIR
Alessandro Pignocchi (1 autre sur la ZAD NDDL) s’entretient... avec l’anthropologue Philippe Descola dont les ouvrages lui ont permis de comprendre que « le concept de nature, loin de désigner une réalité objective, est une construction sociale de l'Occident moderne », et que la plupart des autres peuples du monde n'établissent pas de distinction entre nature et culture... l'Occident industriel : « protection et exploitation sont les deux facettes complémentaires d'une même relation d’utilisation »... Le « premier petit pas de l'anthropologie de la nature vers la politique » est... de dépasser le naturalisme qui opère cette distinction.
Même les grands penseurs du socialisme du XIXe siècle ont fait reposer l’émancipation des travailleurs sur l’augmentation du bien-être, impliquant la soumission de la Terre à une implacable exploitation de ses ressources. Dès le XVIIe siècle, la séparation de droit entre humains et non-humains a permis l'expansion coloniale européenne, l'économie de plantations finançant le démarrage de la révolution industrielle. Si les autres peuples ne peuvent servir d’exemples à suivre, ils peuvent constituer des sources d’inspiration... « l'anthropologie devient un réservoir “d’outils de dérangement intellectuel“ qui nous aident à nous penser nous-mêmes et à imaginer l'avenir comme un foisonnement de possibilités, et non plus comme un trajet unique et tout tracé vers le désastre. »... intrinsèquement subversive en ce qu'elle permet de ressentir la relativité de nos valeurs, de nos concepts, de nos façons de faire...
La théorie évolutionniste, selon laquelle toute société humaine évolue selon la même trajectoire, du chasseur-cueilleur jusqu'à l'État-nation moderne... plus guère défendue en anthropologie, structure toujours des ouvrages de vulgarisation, de Jared Diamond à Yuval Harari. Le récent ouvrage de David Graeber et David Wengrow : AU COMMENCEMENT ÉTAIT…, notamment, montre au contraire que « l'histoire des sociétés humaines a été beaucoup plus touffue, chatoyante et désordonnée que ce qui est habituellement raconté »... Philippe Descola considère « l'évolutionnisme comme une conséquence doctrinale de l’idée de progrès ». Bien des chasseurs-cueilleurs ont par exemple abandonné la culture des plantes, pour gagner en mobilité afin d'échapper aux raids esclavagistes. Cette théorie sert en réalité de « justification à posteriori » aux classes dominantes pour légitimer leur domination en la naturalisant. En présentant les quatre « manières d'être au monde », les auteurs notent que ces systèmes ne sont pas étanches...
Ils s’attachent ensuite à analyser concrètement la « fissuration du naturalisme de l’intérieur, telle qu’elle se produit aujourd’hui, notamment sur les zad ». Comme dans les luttes autochtones, les habitants de la Zad de Notre-Dame-des-Landes défendent « un écheveau de relation qui était devenu petit à petit constitutif de leur personne ». Ils ont développé un « régime d’attention » vis-à-vis des non-humains tel que l’a conceptualisé Baptiste Morizot, entre autres : une reconnaissance de la familiarité et de l'altérité des plantes et les animaux, une subjectivation non anthropomorphisante. Dans un contexte de territoire en lutte, on identifie spontanément un oppresseur commun à combattre ensemble, humains et non-humains : l’État, « garant armé » de l'accaparement capitaliste. Ces habitants se sont affranchis en partie des règles du jeu économique, du salariat et des contraintes monétaires, en se réappropriant collectivement un certain nombre d’activités... enchevêtrées dans des pratiques de mise en commun et d’entraide. Le maintien de la suprématie accordée à la sphère économique, transformant tout en objet devenant ressources... Pignocchi et Descola reviennent sur La Grande transformation, selon l’ouvrage éponyme de Karl Polanyi, à propos de la désencastration de l’économie des autres rapports sociaux, à partir du XVIIIe siècle, en soumettant tous les aspects de l’existence à l’échange marchand, notamment le travail, la terre et les biens de subsistance...
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
CHRONIQUE LITTÉRAIRE, suite : ÉTHNOGRAPHIES DES MONDES À VENIR
Si dans les sociétés non-marchandes, des disparités de positions sociales fondées sur la richesse existaient, celle-ci était constituée de biens de prestige et non de biens de subsistance, les premiers faisant l'objet d'une compétition acharnée, tandis que les seconds étaient abondants et accessibles à tous, chacun circulant dans des circuits différents et parfaitement étanches. Des études ont révélé que dans les empires aztèques, du Dahomey ou en Mésopotamie, le commerce à longue distance était administré par l'État ou confié à une caste de négociants professionnels, qui ne tiraient aucun profit financier de la circulation des marchandises mais étaient rétribués pour leur fonction... le monde qui semble se profiler est un projet politique réservé aux classes dominantes : « des mégapoles dynamiques économiquement, reliées les unes aux autres par avion et entourées de ceintures maraîchères de produits bios et locaux pour nourrir leurs cadres supérieurs ; d'immenses monocultures ultra-intensives, mécanisées et numérisées, avec un nombre minimal d'agriculteurs et des ressources privatisées au maximum, notamment les ressources en eaux ; des villes moyennes délaissées et gouvernées principalement par la répression »...
La réappropriation collective des territoires au cours des luttes territoriales de type zad, court-circuite les dirigeants politiques et permet « des transformations des modes d’existence qui ne sont plus conditionnées à leur décision ». Les auteurs espèrent que ces « interstices communaux fassent tâche d’huile, que l'usage égalitaire des communs devienne la norme et que le monde dans lequel nous vivons à présent devienne un objet d'étude exotique pour les anthropologues et les historiens – ou matière à des histoires effrayantes pour les enfants ». Après tout, les Européens ont déjà vécu cinq ou six siècles dans une multiplicité de formes institutionnelles d'une étourdissante diversité et les travaux de James C. Scott ont montré que « la cohabitation apaisée ou conflictuelle, entre des structures de type étatique et des territoires autonomes a été la règle dans l'histoire des sociétés humaines ». Si, grâce au pouvoir de contrôle et de coercition que leur a conféré le « progrès » technologique, l'antagonisme fondamentale entre volonté de contrôle et désir d'autonomie persiste. Si les zad ont une évidente dimension offensive en entravant les grands projets étatiques, elles servent aussi de « base arrière pour lancer des actions contre l'écosystème capitaliste ». « La possibilité d’expérimenter “autre chose“, enfin, renforce la puissance de la fuite comme arme politique. »... Pignocchi et Descola utilisent l’anthropologie comme un levier politique pour dépasser le naturalisme et fissurer le statu quo qui empêche le dépassement du capitalisme, dont le pouvoir de prédation n’est plus à démontrer. Ils montrent le chemin d’une véritable révolution copernicienne déjà à l’œuvre dans les territoires en lutte. Les planches... intercalées entre chaque chapitre, illustrent avec beaucoup d’humour « l’effort de symétrisation » qu’ils décrivent et prescrivent. " - Ernest London
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
LECTURES : > 2 romans graphiques
La suite de Saison Brune : Philippe Squarzoni poursuit son enquête sur les enjeux écologiques et les dérèglements climatiques... « Le numérique ne permettra pas spontanément de résoudre les enjeux écologiques. Il n'est pas par nature au service de la transition énergétique. Il est d'abord au service des géants de la Silicon Valley. » Un excellent ouvrage de vulgarisation. - Ernest London
Les oiseaux évoqués, qui s’avèrent souvent migrateurs, réagissent en permanence aux mouvements de la ville : semblables à tous les migrants qui espèrent « ne pas être dévorés par l’appétit insatiable de ces mêmes forces qui les avaient chassés de leur pays natal, en espérant s’en sortir dans ce lieu qui n’avait pas été construit pour eux ». Celui qui n’aura de nom qu’à la fin de sa quête est encombré par un corps qui lui semble étranger, et l’emprisonne tout autant que le regard des autres... le poids de toutes les injonctions, l’enfermement provoqué par toute forme de frontière et le défi à cette pesanteur lancé par les oiseaux : « Le monde serait différent s’il était plus indulgent pour celles et ceux dont la migration est le dernier recours contre l’anéantissement. »
> La Conférence des oiseaux, poème médiéval persan de Farid Al-Din Attar
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
Dans les Pays de la Loire, il y a actuellement 369 espèces menacées selon les experts de la biodiversité.
Barge à queue noire (oiseau vulnérable) Sa population vit dans les marais est en forte régression dans tout le nord de l'Europe. > Menacé par le drainage des zones humides et leur assèchement au profit de zones de culture. L'élévation des températures due au changement climatique perturbe la chronologie de reproduction de l'oiseau. Gravelot à collier interrompu (oiseau vulnérable) Niche sur le littoral (du Nord à la Gironde et côte méditerranéenne). Zones soumises à de grosses pressions humaines : urbanisation, développement du tourisme, pratique des sports de pleine nature, activités aquacoles… > Résultat : les milieux qu'il fréquente et qui lui sont nécessaires deviennent rares. S'ajoute l'érosion des plages, due au réchauffement climatique. Anguille européenne (en danger critique) Classée nuisible il y a 40 ans tant elle était abondante, elle est aujourd'hui menacée. > Principales raisons : la pollution des fonds vaseux où elle se nourrit, la surpêche, la dégradation de ses habitats et la perturbation de sa migration par des aménagements humains. Le réchauffement climatique déstabilise le Gulf Stream et complique sa migration transatlantique.
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
"Des éoliennes implantées en site Natura 2000 qui impactent gravement une espèce d’oiseau en danger : le faucon crécerellette... Une décision judiciaire qui rappelle clairement l’industrie éolienne à la loi sur les espèces protégées... Une remise en question de la doctrine du Ministère de l’Environnement"
Pour Jean-David Abel, Pilote du réseau biodiversité de France Nature Environnement : « Cette décision renforce la légitimité de notre proposition de création d’un observatoire dédié à la compilation de connaissances sur les enjeux liant les ENR et la biodiversité terrestre, à l’image de l’Observatoire national de l’éolien en mer créé l’année dernière. Cet observatoire rassemblant des données de terrain en situation variées devra contribuer à nourrir les démarches de planification du développement des ENR terrestres et à définir les bonnes pratiques indispensables pour définir les sites d’implantation et éviter des situations catastrophiques comme à Aumelas ».
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
Montrer que le réchauffement climatique et l’extinction des espèces sont liés est l’un des objectifs de cette rencontre.
« Les incendies de forêt, les inondations, sont aussi dus à la perte de biodiversité », précise la secrétaire générale de la COP.
Le prochain cadre doit ainsi s’atteler à restaurer les milieux humides. Ces éponges à précipitations sont très utiles pour lutter contre les inondations et les sécheresses, mais ont été asséchées par l’agriculture et le développement urbain.
« On a perdu énormément de résilience. Des plantes ont disparu ces dernières années, alors qu’elles étaient irremplaçables par leurs fonctions. Le vivant s’homogénéise. On arrive face à un mur climatique et on n’a plus la diversité génétique pour lutter », indique Joan Laur.
" En France, la troisième Stratégie nationale biodiversité (SNB3) traduira l’engagement tricolore au titre de la convention sur la diversité biologique pour la période 2022-2030. La LPO et 12 autres associations de protection de l’environnement ont publié le livre vert « Pour que vive la Nature » en réaction à l’avant-projet présenté par le gouvernement en mars 2022, qui doit justement être finalisé suite à la COP15. Ce document présente nos principales propositions pour une SNB3 plus ambitieuse, efficace et partagée. "
" Nous y déplorons des mesures incomplètes, mal priorisées et peu engageantes et une approche utilitariste, trop focalisée sur les humains pour saisir l’ensemble des enjeux de biodiversité et permettre de définir des solutions réellement adaptées et durables à la crise globale en cours. Tout en saluant la prise en charge de la planification écologique directement par la Première ministre, nos associations réclament notamment une loi de programmation budgétaire pluriannuelle pour assurer la mise en œuvre de moyens financiers à la hauteur d’objectifs mieux définis, et ainsi garantir des résultats concrets. "
A l’ouverture du sommet de Montréal, Arnaud Schwartz, président de France Nature Environnement appelle donc les Etats à assumer leurs responsabilités politiques :« L’enjeu crucial d’effondrement de la biodiversité commande aux États de laisser de côtés les discussions sémantiques et les postures idéologiques pour construire un cadre d’action global et partagé qui sera décliné dans chaque pays, en fonction de ses spécificités écologiques et sociales. »
0 notes
vivantdanslevivant · 3 years ago
Text
"Il existe deux ministères qui s’occupent des questions agricoles au Brésil. Le premier, le ministère de l’Agriculture, est celui du développement agricole où l’essentiel des partenaires sont des grands propriétaires. Le second est celui de la Réforme agraire, qui concerne le développement de l’agriculture familiale, essentiellement des petites exploitations. Cela correspond à deux types de développement agricole au Brésil?: l’un pour les grandes exploitations d’exportations industrielles, d’élevage et de culture extensives sur de très grands espaces, l’autre celui de l’exploitation familiale qui produit des aliments pour la population."
0 notes