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La jeune fille et le papillon, 2019
Il était une fois une jeune fille, le monde des couleurs lui était interdit. Ses yeux ne pouvaient voir aucune couleur. Elle vivait ainsi dans un univers noir et blanc, avec d’infinies nuances de gris. S’il lui fallait dire sa couleur préférée elle choisissait celle qui lui semblait la plus lumineuse ou la plus sombre. Elle accordait ses vêtements en des teintes inouïes, qui frôlaient la stridence, on disait que ces couleurs juraient entre elles.
Un jour elle entra dans une serre aux papillons, où se trouvaient ceux que l’on nomme Morpho bleu ou Menelaus de Morpho, un envol de ces lépidoptères la surprit, mais ce jour-là, elle eut la certitude qu’elle avait vu la couleur bleue.
Le Morpho possède des ailes dont la couleur n’est que lumière, leur structure est constituée d’une multitude de couches de fines écailles, lamelles et stries que l’on ne perçoit qu’au microscope électronique, par réfraction elle leur donne cette teinte bleue qui, selon l’inclinaison du rayon lumineux, varie du pourpre au bleu turquoise, couleur intense, immatérielle et iridescente.
VVS
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LES ÉPHÉMÈRES
Du bout des doigts Bouquets, ciels et jardins (2016-2018)
Dessins, crayons de couleurs, papier aquarelle
Dimensions : 29,7 x 21 cm, encadrées et 30 x 24 cm, encadrées
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LES ÉPHÉMÈRES
Vivianne van singer poursuit ici son exploration de la couleur sous la forme d’objets, d’objets trouvés, de cartes célestes, de dessins.
Lors de cette exposition, sont présentés des signes et des gestes où la couleur se révèle.
L’artiste capture les couleurs des fleurs et des bouquets saisonniers, elle cherche à saisir et faire voir ces moments passagers où s’intensifie le bleu du ciel et surgissent les étoiles, où apparaît un visage face à son propre reflet.
Comme on le sait, la couleur est en perpétuelle transformation, du fait de la lumière, de la combinaison chimique et physique dont elle est le fruit. La matérialité des différents supports lui donne ses aspects changeants, insaisissables. Les philosophes s’en méfient depuis fort longtemps car, séductrice, elle trompe notre regard et met en doute les évidences. Or, l’artiste en fait justement son objet afin de permettre au spectateur, au passant, de saisir que cette couleur peut transformer sa vision et lui offrir de nouveaux horizons de pensée.
Descriptifs :
Éphémères, composition,
les sachets, sont pris, attrapés comme des papillons, puis posés sur un fond noir, aplatis enfin par la vitre du cadre.
Le papier buvard imbibé d’encre de chine noir servant de fond fait surgir l’intensité de la couleur, l’aplatissement lui confère une forme picturale.
Chacun des sachets, donc chaque couleur, est isolée dans son cadre et l’ensemble des monochromes forme une composition.
Dépliés (nuit d’encre)
Observant le ciel, le voir quadrillé
Les feuilles de papier, aux rectos, argent ou or, peintes avec des encres indigo bleu-noir, bleu violet, puis pliées comme des cartes géographiques. Elles sont monochromes.
Sur les lieux ces papiers ainsi peints sont dépliés, les petits aimants qui les font tenir à la paroi sont légèrement décollés (des clous y dessinent les constellations) et reprennent les positions de constellations connues, constellations associées à des attitudes morales qui furent imaginées par Giordano Bruno, découvertes par Aby Warburg dans la chapelle Carafa, santa Severina, Napoli En lien avec la réformation morale nolaire.
Chacun peut choisir sa constellation et y découvrir l’attitude qui y est associée.
Buées, au bout d’un souffle
3 miroirs ronds, 3 tailles ø 20, 30, 40 cm colorés : bronze, doré, argenté
plaquette en laiton avec titre gravé.
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Dépliés
Exposition Espace Témoin du 13 au 15 Décembre 2017
Observant le ciel, le voir quadrillé, découpé comme celui reflété par les vitres d’une cour. Revisitant les bleus de Giotto, ceux du ciel vus par Konrad Witz au-delà des fenêtres, sans oublier celui corrosif, hypnotique chimique: Le YKB.
Réaliser feuilles (rectangles et quasi carrés), dont les rectos sont fond soleil (or) ou lune (argent) et les versos sont peints d’une teinture de bleu de méthylène, pur et dilué, aux déclinaisons de teintes infinies.
Ce sera une manière de reprendre les tons du ciel, de rendre leurs variations, celles aussi de cet azur, qui, selon le temps qu’il fait, passe d’un bleu presque blanc, voire gris, au bleu profond, au bleu nuit.
Les papiers bleus réagiront à la lumière, avec le temps, les plus clairs passant au presque blanc, les bleus moyens au gris-bleu et les bleus foncés au bleu - gris sombre. Selon l’intensité lumineuse, il leur faudra un certain temps pour « virer » ainsi.
Vivianne van Singer Novembre 2017
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EXPOSITION CIELS,
Villa Dutoit, Mai 2017
Trouver la couleur du ciel,
Le fouler des pieds et des yeux,
Le respirer pleins poumons
Vivianne Van singer
Oeuvres présentées:
I. Ciels Palette
II. Ciel sans titre
Tirages Photorag Hanamühle 500gr, 610 x 762 mm
Plexiglas, sacs plastique, PVC, 1700 x 1000 mm
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VOIES LACTEES, l’allaitement : représentations et politiques
Exposition du 8 Février au 1er Avril 2017, Salle d’expositions de l’UNIGE
L’exposition, réalisée par le groupe de recherche « Lactation in history », avec la participation de l'artiste contemporaine Vivianne van Singer, a pour objectif de mettre en valeur la dimension politique de l’allaitement, de l’Antiquité à nos jours. En lui reconnaissant une portée sociale et symbolique, elle met en question la dichotomie entre sphère publique et privée. Elle passe en revue les enjeux religieux, médicaux, socio-politiques et artistiques de l’allaitement en fonction des différentes sociétés étudiées et des acteurs et actrices historiques.
Le programme « Lactation in history » associe les universités de Genève, Lausanne et Fribourg. Il regroupe des historien-ne-s des périodes moderne et contemporaine, des historien-ne-s de l’art et de la littérature, des archéologues du monde antique, des historien-ne-s des religions et des anthropologues.
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photographies Nicolas Waltefaugle @NW Salle 24 ISBA Besançon
Chimic-Météo vitrine le Marulaz (Besançon-F-)
Goût d’encre
Sans titre
Bleu I, II, III, rouge I, II, Violet 84,5 x 124,5 cm
1993-1997, Buvard, encre
Sur les buvards de Vivianne Van Singer, des paysages fortuits se composent. Surfaces ottantes ou crêtes montagneuses? Vue en coupe ou carte topographique? Les re- pères spatiaux sont ambigus. On choisit la verticalité du paysage dressé devant nous ou l’horizonta- lité de la carte géographique. L’espace est immense, le territoire perd ses limites intérieures et devient un environnement de couleurs et de formes indé nies, labiles.
La carte est une surface lumineuse, sans aspérité, sans histoire, un paysage originel. Le voyage que l’on pourrait entreprendre, serait un voyage fantasmatique, une errance, une odyssée. Comme le souligne Christine BuciGlucksmann, dans « L’Œil cartographique de l’art », le regard porté sur la carte ne pos- sède « ni centre ni horizon. [...] l’œil est partout et la circonférence nulle part. » Les paysages imaginés sur les buvards de Vivianne Van Singer conjuguant le proche et le lointain, multipliant les points de vue, invitent à une expérience de déterritorialisation, une échappée hors des limites. On ne marche pas, on vole. La carte-paysage est une surface sans épaisseur sur laquelle le globe terrestre entier est projeté. L’artiste trempe des buvards de grandes dimensions dans des seaux contenant des encres bleues ou rouges. Par capillarité, la couleur monte dans le papier, qui, imbibé, est saturé de couleurs. Celles-ci, en
séchant, se gent en un somptueux dégradé. Le geste du peintre se révèle minimal mais d’une grande efficacité : convoquer une mécanique éprouvée et laisser agir les éléments. L’œuvre résulte d’un double procédé : une idée, un concept et un ré- alisation, une matérialisation. Vivianne Van Singer passe son temps à l’affût des objets qui peuvent résonner dans son travail. Attentive à ce qui existe, à ce qui préexiste au fait artistique, elle s’en empare. Is- sue de la pratique du ready-made, sa démarche vise à intégrer dans sa recherche, les éléments qui entrent en correspondance, qui matérialisent ses idées. Comme un scientifique dans son laboratoire, l’artiste expérimente les matières encres, pigments, poudres se met à leur écoute. Elle relie, en provoquant leur rencontre naturelle. N’est-il pas vrai que le buvard a pour fonction d’absorber l’encre que les plumes maladroites ont répandu en taches sur la feuille de l’écolier?
Véronique Mauron
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REFLEXIONS, PROJECTIONS, OBJECTIONS, mai 2015
Espace L, Genève
« Dans le miroir, je me vois là où je ne suis pas, dans un espace irréel qui s’ouvre virtuellement derrière la surface, je suis là-bas, là où je ne suis pas, une sorte d’ombre qui me donne à moi-même ma propre visibilité, qui me permet de me regarder là où je suis absent : utopie du miroir. Mais c’est également une hétérotopie, dans la mesure où le miroir existe réellement, et où il a, sur la place que j’occupe, une sorte d’effet en retour; c’est à partir du miroir que je me découvre absent à la place où je suis puisque je me vois là-bas. » Michel Foucault en « Des espaces autres », Dits et Écrits, 1954-1988 IV, 1984-1988, « Bibliothèque des Sciences humaines », Paris, Gallimard, 1984, p.756.
Lorsque la galeriste Leticia Maciel m’a invitée à organiser une exposition à l’espace_L, en tant que curatrice et artiste de la galerie, j’ai envisagé de proposer une « auto-réflexion ».
C’était en effet le moment parfait pour rejouer un certain nombre d’œuvres qui ont été réalisées au cours des quinze dernières années et de les accompagner de créations récentes.
Mes propositions, chacune à leur manière, sont travaillées par la couleur et vivent de l’espace et de la lumière. Elles ont toutes à faire, d’une façon ou d’une autre, avec le miroir et son reflet.
Or ces miroirs deviennent ce que j’appelle des miroirs perturbés, « troublés », les uns par la couleur et leur mise en forme, les autres au moyen de mots qui sont comme l’écho d’une voix.
L’art d’artistes italiens récents tels que ceux de l’arte Povera et ceux de l’histoire de l’art plus lointaine, ici les maniéristes, reviennent avec insistance dans la conception des œuvres présentées. Mon origine italienne et mes affinités avec la culture et la langue transalpine, apparaissent également dans les titres donnés aux œuvres.
I.M.E.I.M.A. 2001, 2015, Tondi, 2014 et Bassi rilievi, compositions d’après Pontormo 2015 revisitent la couleur des maniéristes, elles font écho à ce qui, dans leur usage de la couleur, érotise les corps ou les décline dans un arc-en-ciel retrouvé. Tutto… tutta…2014 font revenir une voix en invoquant un certain air de famille. Acque 2003, qui reprend une flaque dans l’instant de son évaporation, souvenance d’un ciel gris, sombre ou lumineux, dans lequel Narcisse se perdrait, et enfin Pupilla 2015, une métaphore ainsi qu’une évocation de l’œil lui-même, miroir et reflet.
Pour chaque spectateur la visite devient une experience sensible et réflexive, une manière de se voir et de penser comme un sujet dont le corps est pris dans le temps et dans l’espace, un sujet incarné.
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I.M.E.I.M.A., 2001, 2015
18 miroirs rectangulaires, étroits recouverts de films colorés 28 x 198,5 cm
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Tutto…Tutta…, 2014
Miroir, (4 teintes), textes sablés Ed. 2 exemplaires + 1 EA 50 x 60 cm
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Incline per sette toni, 1991
Multiple, Éditions Exit Lucca (I) Sept exemplaires numérotés, signés Tôle, papier, pigment de couleur, bois 18 x 15 x 15 cm N0S 2/7 ; 3/7, 5/7, 6/7
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Evaporato, I,II,III 2013-2015
Verre, encre
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Le Voglie delle madri
Exposition Food, Art for the World, MUCEM Marseille-F- 2014
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Plis, 2011-2013
Espace L, Exposition jeux de couleurs,
Septembre/ Novembre 2013
Feuilles, format A4, papier buvard
Quelques gestes : - Plier, pointer, marquer Quelques conséquences : - Les points de couleur, réalisés avec la pointe de feutres divers, vont traverser le buvard, sur les 4 faces, recto verso. - Dépliant les feuilles, les motifs obtenus se déploient en symétrie.
Quelques séries
Première vitrine : Compositions d’après Wassily Kandinsky 11 plis Composition reprise du traité, Point, ligne, plan (Pour une grammaire des formes) 1926 : Planche 3. Comme une sorte d’exercice, de vérification. Composition reportée sur le papier plié en quatre, reprenant les points/ronds de dimensions semblables et suivant le même schéma. Par un choix aléatoire de couleurs, réalisant toutefois des associations, par teinte, par contraste, par paire, sur diverses diagonales. Obtention de formes marquées par les points, une sorte d’harmonie et de symétrie sont ainsi révélées.
Deuxième vitrine : Jeux de points, compositions 4 x 1 encadrés 3 séries 1 x 3 plis 1 x 4 plis 1 x 5 plis Sur le papier plié en quatre
Dots :
Jouer de la symétrie obtenue lors du dépliage Réaliser des points, des ronds de tailles diverses (obtenues par la durée du temps d’appui), des alignements, jouant ainsi de l’absorption et du rythme obtenus. Simplicité des motifs, des gestes et des choix des couleurs ainsi concentrées. Constat : tous les résultats jouent et toutes les couleurs vont ensemble ! Une logique du hasard, rencontre de la physique des matériaux : la couleur est absorbée, se dilate, l’intensité est ainsi obtenue, multipliée par quatre, en symétrie ; ou encore une seule tache - point , de deux teintes proches, rencontre des liquides, de leur densité et de leur composition, multipliée elle aussi quatre fois.
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Jeux de couleur, Marcelo Jácome et Vivianne van Singer
Vernissage le 17 septembre dès 18h.
Du 18 septembre au 10 novembre 2013. Ouverture du lundi au vendredi de 11h à 17h et sur rendez vous.
Dans le cadre de sa proposition de faire dialoguer l’art contemporain brésilien et européen, l’espace_L invite cette fois-ci les artistes Marcelo Jácome et Vivianne van Singer dans ses locaux.
Étant donné que la couleur est un principe de base dans l’œuvre de ces deux artistes, l’exposition dévoile les subtilités respectives dans la quête et dans le maniement de cet élément.
Tandis que l’artiste brésilien s’inspire des cerfs-volants qui ponctuent l’espace de leur couleur, l’artiste italo-suisse joue avec les métamorphoses de cet élément depuis sa matière brute jusqu’à son application. Tant dans l’un que dans l’autre, il est question d’évoquer la fascination, l’impact et les symboles créés par la couleur. La dimension du jeu est également présente.
Sensation, contemplation, émotion, ce ne sont que quelques pulsations déclenchées par les matériaux dotés de couleur. Par leurs constructions et agencements, les artistes travaillant avec des papiers, des élastiques ou des sacs en plastiques, démontrent que tout matériau n’est plus quelconque et prend une signification particulière selon la couleur qui le revêt et prennent de cette manière un sens singulier et une intensité particulière.
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Removing the sky, de Giotto à Yves Klein - 2013
Open Sky Museum Project, Nantes 2013
Observant le ciel, le voir quadrillé, découpé comme celui reflété par les vitres d’une cour. Captivée par le bleu de Giotto et celui corrosif, hypnotique chimique, Le YKB celui aussi, toxique trouvé dans une flaque.
Bleus ciel, bleus toxiques
- Imaginer une façon de reprendre, de manière éphémère ces tons, de rendre leurs variations, celles aussi de cet azur, qui, selon le temps, passe d’un bleu presque blanc, voire gris, au bleu profond, au bleu nuit.
- Réaliser feuilles (rectangles d’environ 70x90 cm et d’autres quasi carrés, 67x65 cm), dont les rectos sont fond soleil(or) ou lune(argent) et les versos sont peints d’une teinture de bleu de méthylène, pur et dilué, aux déclinaisons de teintes infinies.
- Les placer, les coller ; les superposer ou encore les juxtaposer, selon le lieu, l’espace à disposition, du plafond à la paroi. Comme un tapis flottant.
- Les bleus s’organisant de manière aléatoire, le nombre de ceux-ci est variable selon la surface disponible.
Ces bleus réagiront à la lumière, les plus clairs passant au presque blanc, les bleus moyens au gris-bleu et les bleus foncés au bleu - gris sombre. Selon l’exposition à la lumière, il leur faudra trois à six mois pour « virer » ainsi. En plein air, iodé et à la lumière intense des UV cela prendra moins de 3 semaines.
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Le Voglie delle madri - 2012
Art for the world, Food, Musée Ariana, Genève 2012-13
Dans les croyances populaires, elles sont appelées envies, ce signe quasi indélébile que certains sujets portent sur la peau est associé au désir très subit et non réprimé qu’une femme enceinte aurait eu pendant la grossesse et prend alors des noms de nourriture : tache de vin, de chocolat, de café, de fraises, framboises, cornichons, etc.
Deux tables de marbre noir, pour montrer les collections et les savoirs faire, les techniques de la céramique.
Ces tables par leur dimension et leur allure rappellent celles des banquets et des fêtes. Elles sont ici parées de nappes blanches ornées de broderies : motifs d’envies, taches aux couleurs d’aliments, aux formes diverses et suggestives. Les tables sont dressées pour présenter les « voglie delle madri » : envies de douceurs et de saveurs à assouvir sans retenue.
Chocolats odorants et fraises plus vraies que nature, en abondance. Les formes et couleurs : du motif à la tache, comme en peinture. Fraises et chocolat, envies qui nous viennent à l’esprit et laissent une marque indélébile, mémoire de gourmandise.
Parfois aussi marque sur la peau, trait de famille qui signifie le lien et la trace qui se transmet de père en fils, de mère en fille et qui se retrouvent ici sur les tables en exposition.
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