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Allez viens j’t’emmène au vent
La mer c’est cool. Ce sera la conclusion de la journée.

Nous sommes en effet parties ce matin prendre le tram tout le long du Douro pour rejoindre son embouchure et... la mer. Et la plage.
A noter que toute la rive et le front de mer, de Porto à Matosinhos, est aménagée pour qu’on puisse y marcher à l’aise, hors du sable mais loin des voitures. C’est particulièrement agréable et ça permet d’errer à loisir, s’arrêtant pour faire de nombreuses photos. Ou pour déguster des fruits de mer sous un parasol à l’heure la plus chaude, parce que oui, il a fait assez beau !
Nous avons donc admiré les petits phares et le fortin de Queijo, entre deux arrêts pour regarder la mer se briser sur les rochers qui parsèment la plage. Autant dire que je m’en suis donnée à coeur joie (je vous ai dis que j’aime les gros cailloux ? J’aime les gros cailloux).

Et quand on en a eu marre, on est rentrées admirer le coucher de soleil en surplomb du port de Porto, avec un dernier verre de porto et d’excellents poissons pour le dîner.

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Il pleut sur la ville
Aujourd’hui, il devait pleuvoir. Nous avions donc prévu de faire un tour quand même, et de nous abriter dans des musées quand vraiment ce serait trop insupportable.
Nous avons donc... Fais deux des grands parcs de la ville, le Jardin des Vertus et le Jardin du Palais du Cristal. Ahem.
Les deux en valent la peine, ceci dit ! La vue est absolument imprenable sur la ville, d’un angle inhabituel par rapport aux quartiers plus touristiques, et les balades charmantes. Les deux jardins sont un subtil équilibre entre l’état sauvage, l’entretien et l’ordre, avec quelques sculptures, des fontaines, des petites grottes... Et de très belles essences d’arbres et de fleurs. Vraiment de très beaux endroits.

La petite redescente vers les quais a été plus... surprenante, disons, nous faisant passer par des coins de Porto qui ne doivent pas voir souvent des touristes. Le déjeuner, tardif, a cependant été excellent, et le retour en tram traditionnel une jolie expérience. En revanche, la pluie ayant alors redoublé... Nous avons jeté l’éponge.
Nombre de pas : 17 967 (12 km)
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Chais pourtant pas sorcier
Deuxième journée, déjà moins ensoleillée... On se dirige cette fois vers le pont Dom Luis que nous franchissons avec entrain, pour rejoindre Vila Nova de Gaia, la ville dans la ville, de l’autre côté du fleuve, qui accueille les nombreux chais et autres domaines qui produisent le porto. Objectif de la journée : en trouver un à visiter !

Ce sera plus facile à dire qu’à faire... Hors période touristique, les visites sont moins nombreuses et limitées, le Covid n’aidant probablement pas. Après plusieurs tentatives infructueuses, c’est donc vers le chais Taylor que nos pas nous portent. Il a l’avantage de proposer des audioguides, aussi nous faisons la visite à notre rythme, avant de profiter de la dégustation. Notre avis est formel : le porto blanc, ça ne gagne vraiment pas à être connu... Et nous sommes deux petites Françaises snob. ;)
Retour ensuite tranquillement, à pied toujours, pour une soirée tranquille à l’appartement.
Nombre de pas : je sais pas, mais un peu moins de 10 km en tout
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C’est pas kitsh, c’est baroque !
Après avoir renoncé à quelques voyages ces derniers temps pour la cause que chacun sait ou imagine, me voilà repartie, enfin ! A la découverte de Porto cette fois : soleil et alcool sont un programme ma foi fort alléchant pour la mi-octobre…
Arrivée jeudi soir avec une petite découverte du quartier où on loge, un peu en retrait par rapport au fameux pont Dom Luis. L’exploration commence vraiment vendredi, sous un fabuleux ciel bleu. Petites rues, escaliers, mosaïques sur les murs… Nous sommes vite sous le charme.

Nos pas nous mènent assez naturellement sur les quais pour un excellent déjeuner de poisson, puis nous remontons (par les escaliers, oui, toujours) pour visiter deux églises : la cathédrale et son charmant cloître et l’église Sao Francisco, merveille baroque toute de dorures et d’extravagance. Sous cette dernière, une crypte accueille, en sus des tombes, des statues grandeur nature, peintes, d’un réalisme sinon saisissant, en tout cas flippant. Pas de photo puisqu’elles étaient interdites, malheureusement, mais ça vaut le détour !
Nous avons fini la journée en contemplant le coucher du soleil depuis un charmant rooftop en écoutant du jazz et en dégustant du porto. Que demande le peuple ?
Nombre de pas : 17 486
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Un petit musée et puis s’en vont
En fait, si on fait pas de musées, ça se visite vite, Copenhague... Donc aujourd’hui, en l’absence de désir particulier, nous avons opté pour le musée Davids Samling, qui possède une vaste collection d’art islamique. Les très nombreux objets ont entre 500 et 1200 ans en moyenne et viennent de toutes les régions ayant été sous influence musulmane, c’est-à-dire le sud de l’Espagne, le nord de l’Afrique, la péninsule arabique, le Moyen-Orient et jusqu’à l’Inde. Autant dire que ça nous a occupé un bon bout de temps...

Puis nous avons fait le tour d’un autre parc (ça manquait), et nous sommes rentrés tranquillement. L’avion décolle dans quelques heures... Il est temps de faire les valises !
Nombre de pas : 10 705
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Le jour des mariées
Hier, nous avons commencé par la commune de Christiania, qui a fonctionné en communauté autogérée des années 70 à 2013. Aujourd’hui “reprise” par l’Etat danois et largement traversée de touristes, elle garde un atmosphère complètement à part, avec un grand marché à ciel ouvert, du cannabis vendu ouvertement, du street-art partout, très peu de voitures et, si j’en crois wikipedia, encore quelques conflits et négociations. Le quartier est petit mais laisse une forte impression, et la verdure y est encore plus omniprésente que dans le reste de Copenhague.

Nous avons ensuite fait un long détour à pied dans le reste des îles qui composent le quartier de Christianhavn, admirant la Bibliothèque Royale de loin, avant de rejoindre l’île du Château et ses bâtiments d’Etat. Nous avons ensuite tourné vers le quai Nyhavn, qui a apparemment accueilli, en son temps, de nombreux artistes dans ses maisons colorées, et doit être l’un des coins les plus touristiques que nous avons vu. Pour une bonne raison, ceci dit : malgré la foule, le coin est charmant.

Nous sommes remontés ensuite vers le Kastellet, après un petit coucou à l’ambassade de France qui était sur la route. Le Kastellet, c’est une ancienne citadelle façon fort Vauban qui domine le port et devait protéger la ville côté mer. S’il ne reste aujourd’hui pas grand-chose de la citadelle proprement dite, la balade le long des fortifications est très agréable et permet d’admirer, d’en-haut, le port et une partie de la ville.

Tout près, la petite sirène, que nous avons donc saluée, et une magnifique fontaine dédiée à une déesse viking.
Nombre de mariées : 5 ?
Nombre de pas : 16 653
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A travers le temps
Journée un peu plus calme hier, nous avons commencé par les bords des canaux du côté de Slotsholmen (l’île du château) où nous avons déjeuné, sur une péniche, d’un plateau de spécialités norvégiennes. On s’est un moment demandé si on réussirait à se relever tellement c’était copieux et bon, mais la volonté inflexible qui nous anime a fini par être la plus forte.
Deuxième arrêt, le musée national, qui est d’abord un musée d’histoire du Danemark, de la période préhistorique à nos jours, en passant par les vikings (évidemment). Ben il y a beaucoup de trucs. Genre beaucoup, beaucoup, beaucoup. Des bijoux, des armes, des objets, de toutes les époques, de toutes les formes... On finit par ne plus trop savoir quoi regarder, mais les collections sont vraiment superbes.

On pensait faire un bon petit tour, on est finalement restés jusqu’à la fermeture... Et encore, on a pas tout vu ! Je pense qu’il est vraiment possible d’y passer une journée complète, si on veut tout lire et tout regarder...

Mais à un moment ça fatigue ! Alors direction petit café dans le coin (qui en regorge), avant de rejoindre les jardins de Tivoli, deuxième plus vieux parc d’attractions et jardin de loisirs du monde (1843). Pas de musique agaçante mais de la foule, une architecture complètement loufoque et éclectique, et un foisonnement de verdure et de stands. On a fait quelques montagnes russes avec délices, mais on a évité les looping...
On est repartis en milieu de soirée pour dîner dans le coin, ce qui nous a permis de constater une fois de plus la gentillesse et l’accueil des danois... Et nous sommes rentrés. En bus !
Nombre de pas : 16 000 (bon, pas exact exact, mais c’est l’idée)
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Plantes et peintures
Hier, mon frère et moi sommes arrivés (tard) à Copenhague... Nous logeons dans un charmant airbnb dans le quartier de Nørrebro, plutôt bien placé.
Nous avons démarré ce matin par une petite balade au-dessus des canaux pour rejoindre le quartier de Nørreport et son marché couvert, bien achalandé, très coloré, un très joli endroit. Nous y avons déjeuné de smørrebrød, une des spécialités locales, en fait une tartine bien garnie. Quelques exemples...

Nous avons continué vers le jardin botanique, absolument magnifique et charmant, très agréable, très bucolique, avec des centaines d’espèces de plantes et une très jolie marre qui accueille toutes sortes de canards. Nous avons admiré le bout de jardin qui présente de nombreuses plantes ayant servi à faire de la bière au cours des siècles... Mais n’avons pas goûté la bière des vikings. Une prochaine fois peut-être !
Puis direction le Statens Museum for Kunst, ou musée artistique qui rassemble l’ancienne collection royale d’art du Danemark. Les oeuvres sont donc assez variées et la collection très belle, très riche, de Rubens à Matisse en passant par tous les grands (et moins grands) maîtres danois. Nous sommes restés un peu sceptique devant la galerie moderne, mais il faut avouer que ce n’est pas trop notre fort...
Après une petite pause pour faire la sieste éviter la pluie, nous sommes allés vers encore un autre parc, celui qui abrite le Rosenborg Slot : le palais royal, construit sous Christian IV, c’est-à-dire au tout début du XVII° siècle. Pas de visite mais jolie balade dans le parc, bien plus géométrique que le précédent d’ailleurs. Modèle un peu à la française, avec quelques très jolis parterres de roses.

Nous avons ensuite plongés vers le quartier latin (sisi, c’est bien comme ça qu’il s’appelle) et le coeur plus historique de Copenhague, les rues piétonnes et pavées, les vieux immeubles, les maisons peintes de toutes les couleurs. Nous avons admiré la tour ronde (Rundertarn) construite pour permettre à Tycho Brahe de mener ses observations et sommes même montés au sommet pour admirer le point de vue sur la ville. Après tout, si une voiture y est montée, ainsi que le prétend la légende... Pourquoi pas nous !
Petite bière réparatrice dans un charmant café-librairie que nous recommandons, et suite de la balade dans le quartier latin, vers les jardins de Tivoli que nous explorerons plus longuement demain... Avant un bon dîner et un retour tranquille, par les quais des canaux. La journée a été bonne.
Nombre de pas : 19 557 (chacun !)
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Le quartier juif
Pour notre dernière journée, nous avons décidé de faire le tour du quartier juif de Prague, qui a accueilli et accueille encore une des plus anciennes communautés juives d’Europe. Plusieurs synagogues de différentes époques se visitent, ainsi que l’ancien cimetière.
L’ombre de la seconde guerre mondiale, des ghettos et de la solution finale, planent bien sûr sur ces lieux, en particulier dans la synagogue à l’entrée du cimetière, qui porte inscrite sur ses murs les noms des 80 000 victimes juives et tchèques des nazis.
Pour nous remettre de nos émotions, nous avons poussé jusqu’au couvent St Agnès. Un groupe de musique répétait pour un concert le soir, et nous avons profité de la musique et du carré d’herbe à l’ombre. Puis nous avons bien dû nous résoudre à aller à l’aéroport pour rentrer…
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(encore) un peu d’histoire
Aujourd’hui, c’est le tour des musées : on est partis ce matin en tram jusqu’au Monument National, musée bâtit entre les deux guerres à la gloire de la nation tchécoslovaque après la première guerre mondiale et l’indépendance. Il ne fut pas terminé avant l’annexion par l’Allemagne nazie et fut ensuite transformé par les Soviétiques en Mémorial des Grands Hommes du régime.
Depuis 1989, il raconte les grandes étapes de l’histoire Tchèque au XX° siècle. La traduction en anglais des différents textes n’est pas toujours optimale, mais la visite est sympa et le bâtiment, un peu excentré, peu envahi par les touristes. Il offre de plus une très jolie vue panoramique sur toute la ville.
Nous nous sommes ensuite baladés dans le quartier avoisinant, avec une architecture plus classique que le centre ville mais tout aussi colorée, avant de revenir vers le centre et le Musée du Communisme. Celui-ci retrace les quarante et quelques années de régime communiste qu’a connu la République Tchèque, avec un focus particulier, bien sûr, sur le printemps de Prague de 1968. Plus complet que le précédent, le musée est aussi très didactique, très bien documenté, très bien expliqué, avec de nombreux objets, messages et témoignages de cette époque pas si lointaine.
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La ville d’or
Jeudi, j’ai quitté Budapest et repris le train, d’abord pour Vienne puis pour Prague. J’y suis arrivée en fin de journée et y ai retrouvé des amis pour ces derniers jours de voyage.
Hier, nous avons commencé par le château de Prague qui abrite non pas une, mais bien deux églises, magnifiques toutes les deux quoi que fort différentes. Les vitraux de la cathédrale St Guy en particulier sont un chef d’œuvre, donnant une lumière particulièrement belle. Quelques salles du vieux château se visitent également, dont celle de la “défenestration”, épisode de l’histoire locale qui a eu des répercussions dans toutes l’Europe, puisqu’il fut le coup d’envoi de la guerre de Trente Ans.
Ensuite, après un petit tour par les jardins du château, nous sommes redescendus vers le Pont Charles, que nous avons traversé vers la vieille ville. Que nous avons ensuite explorée en long, en large et en travers, admirant l’hôtel de ville (l’ancien et le nouveau), la tour Poudrière, et l’architecture variée, éclectique et colorée de la ville.

La phrase du jour : c’était bizarre mais c’était bon
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Pest, Obuda et Buda
Il s’agissait aujourd’hui d’optimiser, puisque je repars demain. J’ai donc commencé par le quartier juif et sa grande synagogue, magnifique, avant de revenir vers le centre de Pest et les quelques petites choses que je n’avais pas vues hier : la rue Andrassy et ses admirables bâtiments, la basilique Saint-Etienne, la banque nationale et la caisse d’épargne, deux bâtiments art nouveau splendides... Vraiment, je suis sous le charme. Il y a plein d’arbres partout, à Budapest : c’est très agréable pour se balader, mais ça ne simplifie pas la prise de photos, donc j’espère que vous me pardonnerez de n’avoir que des bouts (j’en ai profité pour retomber sur mon sujet préféré : les portes).
J’ai admiré ensuite le Parlement et le musée d’ethnographie, et je suis allée déjeuner au pied du pont Marguerite, construit par un ingénieur français et d’une forme unique, puisque les deux bras se rejoignent à un angle de 150° sur la pointe sud de l’île Marguerite, au milieu du Danube.

J’ai donc ensuite traversé le pont et fait un tout petit tour dans Obuda, la vieille, vieille ville de Buda. Au nord, on trouve d’ailleurs des ruines romaines, attestant leur présence sur le site. J’ai rapidement migré vers le sud et la colline du château, mais on se rend très bien compte que l’ambiance, l’atmosphère, les constructions, tout est différent entre les deux rives. Les deux villes n’en forment d’ailleurs qu’une seule que depuis 1873.
En haut de la colline, donc, j’ai admiré plusieurs palais et bâtiments, dont l’Eglise Matthias qui accueillit les mariages et couronnements de plusieurs rois de Hongrie. Arrivée là, j’en ai soudain eu marre de payer et de faire la queue pour rentrer dans tous les bâtiments, et du coup je ne l’ai admirée que de l’extérieur (superbe), tout comme le Bastion des Pêcheurs, tout proche, qui surplombe la ville de Pest d’un point de vue magnifique et dont les 7 tourelles représentent les 7 tribus magyares fondatrices pays.

Je suis redescendue ensuite vers le château et j’ai pu admirer en passant les différents éléments qui le composent, sans avoir le temps d’entrer et de visiter les musées. J’ai beaucoup aimé la fontaine Matthias. Je suis redescendue ensuite jusqu’aux quais du Danube par un jardin ombragé et très agréable... Et j’ai renoncé à remonter le mont Gellert pour aller admirer de plus près la citadelle et le monument de la libération qui surplombent la ville. Ce sera pour une prochaine fois !
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Le beau Danube (pas si) bleu
Ce matin, j’ai quitté Vienne, sans avoir vu Schönbrunn, finalement : comme Versailles dont il est inspiré, c’était un peu trop loin et un peu trop cher. Je reviendrai...
J’ai pris le train vers l’est et admiré les éoliennes, les grandes étendues et les petits villages le long de la route. Malheureusement, pas de photo, il y avait trop d’arbres pour qu’elles rendent quoi que ce soit. Je suis arrivée à Budapest en milieu d’après-midi et trouvé le petit appartement que j’ai loué, moins vaste que le précédent mais très bien placé, le long du Danube - que j’ai donc enfin vu !

J’ai posé mes affaires et je suis allée me balader, pour changer. Promis, je ne suis pas entrée dans toutes les églises devant lesquelles je suis passées, juste une ou deux (ou trois). Elles semblent être bien plus des lieux de cultes ici qu’à Vienne : je suis tombée sur une messe à chaque fois, l’entrée n’est jamais payante, et rien n’est indiqué pour les touristes. Elles sont toutes belles, ceci dit, plus sobres, moins baroques, même si on sent l’influence autrichienne dans l’architecture de la ville.

J’ai vu un peu le centre historique (Belvaros) et le sud de Pest, quelques jolis bâtiments art nouveau, d’autres plus classiques XIX°, des petits parcs ravissants... Et des églises, donc. Je suis rentrée par les rives du Danube sous un soleil qui commençait à tomber.
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Sissi et Albert
Partout, il y a des passages obligés... Et difficile d’être à Vienne sans faire un tour au Hofburg et dire bonjour à Sissi. Dans les appartements impériaux qu’on peut visiter, elle est d’ailleurs partout : tout le monde a bien compris l’intérêt de la légende...
A part ça, les appartements impériaux sont décorés à la mode du XIX°, avec des tentures de couleurs vives et des dorures sur les plafonds. La collection de couverts étourdit par son ampleur, et je crois que c’est ce qui offre la meilleure mesure de l’apparat de la cour.

J’ai fait ensuite un petit tour pour voir les bijoux de la couronne et quelques vêtements d’apparat, avec un rappel de l’histoire des Habsbourg et leurs liens avec différentes régions d’Europe, des Pays-Bas à l’Espagne en passant par la Bourgogne.
Et j’ai terminé par l’Albertina, autre passage obligé, que je me félicite de n’avoir pas fait hier : il y avait beaucoup moins de monde aujourd’hui ! Le premier étage propose une exposition temporaire et du mobilier impérial qui n’a pu être placé dans les appartements, et le deuxième une très jolie collection privée, de Renoir à Picasso. Elle a plusieurs très belles pi��ces de peintres et de courants majeurs de la fin du XIX° et jusqu’au milieu du XX° siècle, rassemblées par un collectionneur avide qui en fit cadeau au musée peu avant sa mort.
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Le temple de la musique classique
Hier, donc, pleine de motivation, j’ai commencé par admirer le Postpakasse, c’est-à-dire la caisse d’épargne de la poste, une des oeuvres majeures d’Otto Wagner, l’architecte majeur de la Sécession. De l’extérieur exclusivement, le bâtiment étant bien sûr fermé le dimanche.

Ensuite, comme il serait dommage d’être à Vienne et de ne pas du tout s’intéresser à la musique classique, j’ai fait un tour à la Maison de la Musique. On y découvre l’histoire de l’orchestre philharmonique de Vienne avant de passer dans plusieurs salles qui présentent, brièvement, la vie des musiciens les plus célèbres de la capitale, au son de leurs créations. En commençant bien sûr par les chantres de la musique classique, au sens strict du terme : Haydn, Mozart et Beethoven. On passe aussi dans des galeries qui analysent et présentent toutes sortes de sons différents, on peut diriger un orchestre virtuel et créer sa propre valse aux dés. Bref, un musée très interactif, fait pour les enfants !
En sortant, j’ai admiré l’architecture de l’Albertina, tout proche, mais plutôt que de suivre la horde de touristes qui s’y engouffrait, j’ai repris le tram le long du Ring, et je suis allée admirer la petite église Marie Treu, très baroque et très jolie, avant de faire le tour de l’Hôtel de Ville (le Rathaus) et de rentrer, toujours en tram le long du Ring.
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Art et histoire
Bon, hier soir j’étais crevée, donc ne je fais mon texte que ce matin.
J’ai commencé hier par le marché, un des plus gros et des plus anciens de la ville. Il faisait beau, ça sentait bon, et ça débordait partout des étals, les légumes, les épices, les fromages, les porcelaines, avec des cris et des trucs à goûter et des touristes. Très chouette expérience, et comme aucune photo ne saurait rendre justice à l’ambiance, il ne vous reste qu’à me croire.

Je suis ensuite passée devant le café Sperl, qui abritait au tournant du XX° siècle toute une société d’artistes. Le café a perdu un peu de son ambiance mais gardé son décor, et une carte fort agréable. J’y ai déjeuné (bien mieux que la veille) et mangé mon premier strudel du séjour ! Un vrai régal.
J’ai rejoins ensuite le pavillon de la Sécession, bloc blanc décoré d’or et qui marque la volonté de ce groupe d’artistes de la fin du XIX°, emmenés par Klimt, de se détacher du cadre artistique pesant qui était le style de l’époque. Je ne suis pas rentrée dans le musée mais j’ai fait quelques photos, et j’ai continué vers Karlsplatz et l’église qui trône au bout, énorme pièce montée qui rassemble beaucoup trop d’influences hétéroclites pour être vraiment belle.
Sur la même place, le petit musée de l’histoire de Vienne, où j’ai évidemment fait un tour. On y découvre entre autres que Vienne fut une petite ville jusqu’au milieu du XVIII° siècle, avec des remparts de tous côtés pour se protéger des Ottomans, finalement pas si loin. C’est seulement à partir du XVIII° siècle que les grands noms des Habsbourg d’Autriche font leur apparition (Joseph II, Marie-Thérèse) et étendent l’influence de Vienne jusqu’en Hongrie et en Italie. Ensuite, en l’espace de 150 ans à peine, le nombre d’habitants est multiplié par dix, et la ville se transforme : c’est la construction du Ring et l’extension des faubourgs, en même temps que la modernisation de l’empire et de la société.
Pour finir en beauté, j’ai rejoint le parc du Belvédère, un jardin à la française qui relie deux palais construits par Eugène de Savoie. Le palais inférieur accueille des expositions temporaires, le palais supérieur une collection permanente avec des oeuvres du Moyen-Age au modernisme. C’est notamment là qu’est hébergé le baiser de Klimt, ainsi que plusieurs autres toiles de l’artiste. Les salles sont bien agencées, les tableaux très beaux. Il y a également quelques impressionnistes français, puisqu’ils ont influencé en partie les artistes viennois, et c’est assez drôle de reconnaitre soudain une vue de Paris au milieu d’un musée autrichien.

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A la découverte de Vienne - non, pas en Isère
C’est reparti ! C’est bien connu, les Français travaillent pour partir en vacances, et qui dit vacances dit voyage ! Mon nouveau job me permettant désormais de partir, j’ai choisi un petit tour de capitales d’Europe Centrale. A commencer par Vienne...
Je suis arrivée hier soir assez tard, et je me suis installée avec plaisir dans un appartement fort sympathique qui surplombe le parc Augarten, au nord du centre ville historique. Ce matin, donc, je me suis réveillée tranquillement, et après un bon café sur le petit balcon de l’appartement, je suis partie à la découverte, le nez au vent, sous un ciel un peu voilé.
J’ai fait ce que je préfère quand je découvre une nouvelle ville : je me suis allègrement perdue à pied dans les rues du centre, avec un guide pour m’indiquer les trucs à ne pas louper et mon appareil pour photographier les façades, les portes, les fenêtres et les fontaines ! Et s’il y a une chose qu’on peut dire sur Vienne, c’est que ce n’est pas ça qui manque...

Je suis rentrée dans plusieurs églises de styles très différents : la Stephansdom est à l’intérieur d’un style gothique charmant, assez sobre, avec des vitraux colorés modernes (l’église a été partiellement détruite pendant la 2° guerre mondiale), celle des Jésuites est un formidable exemple de l’extravagance baroque, et il y a même une reproduction à petite échelle de Saint Pierre de Rome ! J’ai bien sûr grimpé les escaliers de la tour sud de la Stephansdom pour admirer la vue sur la ville, magnifique mais qui se mérite. J’en ai profité pour admirer le toit de toutes les couleurs.
Et quand j’en ai eu assez, ma foi... Je suis rentrée. Les musées attendront les prochains jours, mais je mesure au moins maintenant un peu mieux les distances.
Nombre de marches : 343.
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