#Art indien ancien
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Ellora : Le Plus Grand Temple Monolithique du Monde et Ses Secrets
Les grottes d'Ellora et Ajanta vous transportent à travers le temps, dévoilant les trésors artistiques et spirituels de l'Inde ancienne. Découvrez ces merveilles lors de votre prochain voyage solo ! ✨🌏 #GrottesEllora #VoyageEnInde #PatrimoineUNESCO
À la Découverte des grottes d’Ellora : Un Trésor Spirituel et Architectural Aujoud´hui nous largons les amares et commençons un tour du monde anciens et le mystère de ses mégastructures. comme celles qu’on peut trouver dans les grottes de Ellora y Ajanta de le Maharashtra. Maharashtra : Sur les Traces du Monde Ancien avec les Grottes d’Ellora Voyager en solo en Inde est une aventure en soi,…
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Pour les parisiens, exposition « Bollywood Superstar » à Paris au Musée des Arts Premiers ». Magie de l’Inde et du cinéma indien, art total : musique, danse, film et symbolique des anciens mythes du continent. Magique.
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Je me devais de porter secours à Yoko Yoyo qui s'est faite tasser sur la page deux avec les nombreuses propositions de Vladimir Tachisky, Dudodadierdida, Groges Badieu et Bob Bouette...
... et un peu moi!
Un peu beaucoup mais c'est aussi à cause de vous! Veux dire les sujets, ça pousse pas dans les arbres!
Tout le monde a tassé Yoko Yoyo sur la page deux!
Mais! La re voilà!
Yoko Yoyo ... le retour!
Titre: Halloween gold
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Tech: Le monochrome dans les arts visuels est très utile pour changer le chaos, en harmonie! La liste est longue pour les variations possibles d'utilisation.
Un lien avec mon vécu en milieu scolaire à propos de l'uniforme qui fait la même fonction...uniformiser des variations trop grandes dans ce groupe d'âge. Je trouve ça utile dans un contexte social. Ça veut dire, chez-vous c'est pas de mes affaires mais ici on focus sur autre chose.
Après, sexisme masculin et féminin avec les stéréotypes, c'est pas mon propos.
Avec ce genre de remarques, faut ajouter Bernard Werber aux 3 autres cités plus loins en ce qui trait aux influences pour la mise en page.
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Rétro action asie!
Je lis ''Wan Chai'' ....Hong Kong!
Cherches ''Shawinigan'' asteur!
Mot d'origine Autochtone de la tribut des ''Cris''! Mot en Cris qui veut dire...Shawinigan!
Mon origine!
Car je lis les lieux, plus de 70% je connais pas! Souvent des villes aussi, faut dire.
De temps en temps, une référence autochtone car ça fait partie de mon univers depuis presque toujours. En plus concentré à l'enfance, ce qui en fait aussi un marqueur temporel.
Ma meilleurs plug pour les indiens c'est, Alex Janvier.
Ce qui est typique dans cet art est au niveau d'une capacité de l'humain à s'adapter et Alex Janvier a gobé comme un ours les concepts occidentaux de l'art contemporain sans pour autant renier ses racines authentiques.
Au contraire, ça leur donne comme une tribune de visibilité de par la virtuosité de l'artiste. Comme une importée qui a assimilé votre langue et la maîtrise autant sinon mieux que vous!
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Shawinigan c'est aussi une rivière, la St-Maurice .
Si vous n'êtes pas pêcheurs vous pouvez pas comprendre!
C'est concernant les nombreuses photos d'histoires de pêche.
Socialement, c'est une transposition des rapports sociaux hiérarchiques, venant du sub conscient qui affectent les comportements élémentaires du libre arbitre à savoir qui a la plus grosse!
La plus grosse prise, je veux dire!
Et je ne trouve pas le moyen d'intégrer mon histoire de pêche pour au moins donner une réplique acceptable, sous peine de fausse représentation, car le touchant témoignage de la capture, date du siècle dernier!
Mais quand m'a trouver la case...!
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Une note sur la calligraphie orientale.
Celui qui en a le plus fait part dans sa transposition occidentale, c'est Gorges Mathieu. Encore ici l'angle droit 90 degrés avec des variantes mais en plus fluide que Mondrian.
La calligraphie vue comme exotisme est le même genre de source que les masques Africains. La vision autre que celle de la culture apporte parfois des trouvailles.
Le lien cubisme et masques Africains, c'est la schématisation mais le mouvement artistique ratisse plus large. Il y a tout le volet perception multi facettes que j'escamote car c'est moins lié au design .
L'angle droit est une structure ''safe'' pour ''barbouiller'' autour et que ça reste relativement articulé. Car on a deux références universelles du monde réel. La ligne d'horizon et les innombrables variantes de la verticale... arbres, poutres, poteaux, cadrage ....
Comme un vieux pattern de blues, usé à corde, sur lequel un Bob Walsh ou Steeve Hill, peuvent faire des délires!
Et les masques, c'est l'idée d'extraire l'adn de la représentation. Comment représenter ce qui définit la forme et l'identité de l'objet avec le moins de moyens possible ou pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple?
Soit le contraire d'un ancien slogan de Linux qui était ... pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué!
Qui leur colle encore parfois au c... !
Me rappelle un logiciel de courriel ''Évolution'' ... en 5 ans toujours aussi compliqué pour les configurations courriels, pis y a pas bougé et rien changé!
C'est quoi ton nom déjà?
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Un doublé pour Yoko Yoyo ici avec ce titre.
Titre: La princesse moutarde.
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Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué dans un autre contexte, ça passe mieux!
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Et ici, c'est l'été indien!
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Animation et adaptation
MG
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Vu : The lost city of Z – James Gray
/ALERTE SPOIL\ : JE VAIS DÉTAILLER TOUT LE FILM, C’EST LE BUT DE LA RUBRIQUE, DONC SI VOUS VOULEZ VOIR CETTE MERVEILLE ET LIRE MON TRUC APRÈS SACHEZ QU’IL PASSE CE SOIR SUR LA 7 /JE VOUS INVITE D’AILLEURS À FAIRE DES RECHERCHES COMPLÉMENTAIRES CAR L’HISTOIRE EST AUTHENTIQUE\
PRÉ-CONTEXTE :
[Avant tout chose j'aimerais vous conseiller la BO du film qui est juste, hypnotisante je trouve, peut-être cela saura accompagner votre lecture]
J'ai su dès les premiers instants que ce film avait quelque chose de spécial dans sa réalisation puis dans son histoire.
Je sors de table et me cale sur le canapé, à l’écran télé, un film Arte. Je suis d’assaut perturbée par les couleurs et les plans (vraiment je beugue sur place) au point de me dire que ça doit être hyper nul comme film. Je crois que je suis restée pour la musique et parce que c’était intrigant.
[Maintenant que j’essaie de me rappeler, je crois bien que je n’ai pas vu le début du début mais de toute manière vous verrez que je ne m’intéresse dans cet article, pas tant aux personnages ni à leur petite vie mais comme j’y réfléchis, je vais faire un effort à ce niveau-là.]
CONTEXTE :
En 1906, Percy Fawcett, militaire accompli, est convoqué par la société royale de géographie de Londres pour délimiter la frontière entre la Bolivie et le Brésil, dans le cadre d’un conflit entre les deux pays. Il part donc accompagné d’une poignée d’hommes, avec l’espoir de parvenir à destination et d’être donc les premiers à pénétrer des terres inviolées.

Voilà, nous y sommes ; plongés dans un paysage verdoyant, un climat humide et tropical, imaginons-nous entourés de la plus grande forêt du monde à une époque où personne n’avait osé s’attaquer à notre immense climatiseur terrien (j’ai appris que ce n’était pas le poumon vert :|). Un orchestre magnifique ainsi que les chants et cliquetis des animaux qui nous entourent, nous suivent dans ce voyage primitif.
CONTENU :
1. Arrivés dans un petit village, Percy et ses hommes cherchent un guide pour pouvoir s’aventurer dans l’Amazone. Ils trouvent un autochtone qui déclare à plusieurs reprises qu'il existe au bout de ce fleuve, une cité d'or, mais celui-ci passe pour un fou auprès des topographes.
2. Après des jours de torture sur un radeau où les provisions commencent à se faire rares, et où ils subissent plusieurs attaques de tribus, ils parviennent à destination. Mais une fois les relevés cartographiques faits, ils découvrent des vestiges anciens datant à peu près de l'Antiquité.

3. À la suite de cette première épopée, ils rentrent à Londres et donnent une conférence pour dévoiler l'idée d'une civilisation antérieure à la civilisation occidentale - en l’occurrence à cette époque, blanche - qui est imprégnée par la bigoterie de l'église ; 'Quel est le véritable enjeux ? Si nous venons à découvrir une cité là où nous considérions qu'il ne pouvait pas en exister, cela pourrait ouvrir un chapitre inédit de l'histoire de l'humanité'. Malgré les preuves probantes qu'il présentent, ils sont moqués de tous, mais soutiennent que 'Z [le nom donné à la cité perdue] est la dernière pièce manquante au puzzle de l'humanité'.

4. Personne ne veut y croire, ils décident donc de partir à nouveau pour démontrer leur découverte ; 'J'ai de si grands espoirs, grâce à ce voyage nous seront peut-être en mesure de démolir leurs petites convictions étriquées'. De retour en périple, ils lisent dans les nouvelles que des Américains ont découvert le Machu Picchu ; 'ils veulent une part de notre gloire […] ça prouve l'étendue de ce qu'il y a à découvrir'.
5. Ils tombent sur une population d'autochtones et sympathisent avec eux, plusieurs jours s’écoulent et ils découvrent qu'elle n'est pas si primitive qu'ils ne l'avaient jugée. Ils poursuivent ensuite leur expédition et après de nombreux obstacles, ils rebroussent finalement chemin car un de leur coéquipier les trahi.
7. Le protagoniste est envoyé à la grande guerre, une voyante qui apporte une aide spirituelle aux soldats lui dit ; 'tu ne peux pas échapper à cette vision, l'objet de ta quête est bien plus grand que tout ce que tu as jamais imaginé, [...] ton âme ne sera en paix que quand tu auras trouvé cet inconnu, tel est ton destin, avec cela tu illumineras le monde', tout le monde est ébahi.

8. Il survit à un combat malgré de graves blessures concernant sa vue, mais guérit au bout de quelques années durant lesquelles il finit par abandonner son rêve. Jusqu'à ce qu'un jour, son fils Jack fasse appel à des journalistes pour interroger son père sur ses aventures et qu’il lui demande de reprendre l’expédition à ses côtés ; ��Les Américains vont débarquer là-bas avec leurs fusils, il ne reste plus qu’à prier qu’ils n’exterminent pas les Indiens, nous devons trouver Z avant eux.’
9. L’expédition est annoncée après une dizaine d’années d’abstention. Avant de partir, Percy confie au directeur de la société royale de géographie - qui fait partie des investisseurs - ; ‘voilà maintenant 20 ans que cette boussole ne me quitte pas : quand nous atteindrons Z, je vous l’enverrai en guise de signe, au cas où je déciderai de ne pas revenir…’

10. Les voilà embarqués une énième fois dans cette quête extraordinaire. Une fois dans la forêt, ils parcourent leur chemin vers l’endroit où est supposé se trouver la cité Z. Ils rencontrent une tribu qui les accueille chaleureusement et leur indique une piste, c’est dans la dernière lettre que Percy envoie à sa femme il remarque ; 'Le chef s’est montré très généreux avec nous, son attitude me rappelle une nouvelle fois, que nous sommes tous fait de la même arche' puis conclu ; ‘Tu n’as à redouter aucun échec.’
11. Le père et son fils quittent le lieu et se retrouvent plus tard piégés entre 2 tribus qui se combattent, ils sont capturés par l’une d’elles. À genoux dans une cérémonie dont ils ne connaissent pas la fin, les Indiens sont rassemblés autour d’eux [je suis certaine que les indiens savaient qu'ils viendraient]. Tandis que le destin des 2 hommes est entre leurs mains, Percy dit ; ‘Sois fort, il ne nous arrivera rien, nous avons un autre destin', Jack pense qu'ils vont mourir et celui-ci lui répond ; 'La vie est tellement empreinte de mystère mon fils, nous savons si peu de ce monde, mais toi et moi avons accompli un voyage que le commun des hommes ne saurait imaginer, et ce voyage aura éclairé ton cœur.'

12. Les Indiens leur tendent un bol rempli d’une substance qu’ils sont contraints d’avaler. Avant de succomber soit dans le sommeil, soit dans la mort, Percy se remémore un dîner où sa femme lui partageait les mots qu’elle avait écrit au cas où elle n’aurait pas survécu à l’accouchement de leur fils : ‘[…] Apprends-lui constamment à rêver, à chercher l'inconnu, à voir, car la beauté est en elle-même une récompense […], il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre, sinon à quoi le ciel servirait-il ?'
13. Le plan enchaîne sur sa femme en deuil qui se présente au directeur de l'institution de géographie qui lui dit qu'il faut 'accepter l'inéluctable', elle lui répond ; 'Vous, ne perdez pas espoir, je n'ai pas le droit de douter, après y avoir sacrifié autant d'années, c'est également devenu, ma raison de vivre'. Elle lui montre ensuite la fameuse boussole qu’un Brésilien lui a remis pour qu'elle la lui donne ; 'Percy lui a dit que vous <comprendriez> […], c'est forcément un signe'. Il semble chamboulé et lui répond qu'il la fera examiner. Le plan se termine sur le reflet, à travers un miroir, d’elle qui sors du bâtiment, pour entrer… dans une forêt…
ANALYSE :
Bon là, la question que je me serai posée même si j’ai du mal à être objective ce serait : ‘putain de bordel de merde, MAIS OÙ EST-IL ?’ Eh bien pour répondre à votre question intérieure, on ne sait pas. Plusieurs expéditions ont été menées afin de retrouver le colonel et ses hommes, sans qu’aucune trace d’ossements n’ait été trouvée. Ce grand mystère a alimenté tout un tas d’hypothèses concernant ce qu’il est devenu : des Indiens affirment l'avoir vu avec une princesse indienne, un homme a rapporté au 2ème fils de Percy Fawcett avoir vu son père vivant, d’autres disent qu'il a finalement découvert la cité perdue et qu'il a décidé de ne plus retourner vers la civilisation, … Bref, on ne sait pas.
À l’époque et on s’en aperçoit bien dans le film, l’existence d’une civilisation antérieure à celle occidentale paraît tout bonnement absurde, rappelez-vous qu’à cette époque on est 100 ans après l’abolition de l’esclavage – évènement datant de 200 ans avant nos jours du coup -, c'est bien loin des mouvement comme ‘black lives matter’, voilà, c’est pour vous dire. Donc nous sommes sur un ethnocentrisme conséquent, qui empêche d’avancer dans une démarche scientifique plutôt que sur des convictions collectives. On était aussi loin de s’imaginer que de réelles sociétés puissent subsister dans un endroit aussi insalubre, dû à la forte humidité, les hautes températures et les fréquentes précipitations.
Pourtant, les récentes découvertes archéologiques permises À CAUSE de la déforestation (‘y’a du positif haha’) ont montré la présence de routes, formant un réseau qui relierait d’immenses cités - sans macrocéphalie comme nous pouvons le voir dans nos États actuels – et de bâtiments aux formes géométriques (je vois les adeptes de complotisme venir). Une autre preuve qui permet de soutenir cette théorie est la présence d’une terre anthropogénique – créée par l’humain – appelée terra preta ou terre noire, cette terre particulière d’une fertilité exceptionnelle serait présente sur 3% de la forêt tropicale amazonienne (c’est beaucoup), compte tenu de sa richesse en nutriments elle aurait servi à nourrir une population dense grâce à une agriculture remarquablement maîtrisée. On peut d'ailleurs retrouver au sein de ces terres des restes de monoculture, de mêmes espèces végétales ont donc été réparties de manière artificielle. Enfin, les vestiges que retrouve Percy au début du film sont loin d'être uniques, on peut trouver un peu partout des morceaux de terre cuite datant d'à peu près entre -200 et -700.

Bon, avec tous ces éléments en poche, on pourrait admettre que le Perceval Fawcett et son fils - ils étaient par ailleurs accompagnés d'un ami de Jack - sont parvenus à atteindre Z, et c'est ce que sous-entendait le film. Pourtant c'est encore dur à avaler, on n'a retrouvé nulle cité d'or dans cet endroit, et cette histoire ressemble toujours à une légende.
Quelque chose qui m'a impressionnée dans le film, qui m'a convaincue même (après vous me direz 'mais c'est une oeuvre !', seulement à mes yeux c'est aussi le reflet d'une réalité), c'est la détermination de Percy. Il a l'air de savoir au plus profond de lui que la cité Z existe, des signes sont parsemés ci et là malgré le fait que presque personne ne croie en lui et pourtant il les poursuit jusqu'à sa mort (enfin ça on en sait rien mais du moins jusqu'à ce que nous en savons de cette histoire). En plus ce n'est pas n'importe qui cet homme, je dis au début de l'article que je ne m'intéresse pas à son passé mais j'y ai bien été contrainte (surtout que je viens d'avoir un bouquin là-dessus - 'la cité perdue de Z' par David Grann pour ceux que ça intéresse -) et je me rends bien compte qu'il est important de savoir qui il est. C'est quelqu'un de très respectable et respecté, par son parcours - il est suivi de près par beaucoup - et par sa prestance - c'est un homme grand, mince qui semble s'en foutre allègrement ce que vous pouvez penser -. Je m'interroge ici sur sa fatalité, parallèlement à son ambition inébranlable ainsi qu'à sa bonté d'esprit. À mon avis peu importe la manière dont il est parti, c'est une personne qui a quitté le monde en paix et c'est ce qui moi me fait croire à cette cité perdue d'Amazonie..

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Si tu veux tomber de ta chaise lit ça :
Hugo Chavez ancien président du Venezuela fut accusé il y a longtemps maintenant, d'antisémitisme par l'institut Simon Wiesenthal car il avait déclaré :
« le monde appartient à tous......mais le fait est qu'une minorité... a pris possession de toutes les richesses du monde».
Maintenant lit ça :
Hier un diamantaire juif Anversois meurt d'un arrêt cardiaque sur une table d'opération , tard le soir dans une clinique parisienne alors qu'il subissait une opération d'agrandissement du pénis..Une opération banale... très tard... pas aux horaires habituels tu vois. Le type est entré en pleine forme et quand il ressort il est mort avant d'avoir pu roder sa super bite de compet.
Tu pense qu'il a pas eu de bol?
Aucun rapport à priori entre Hugo Chavez et la bite à Ehud...
Que tu crois...
Lis ça :
Anvers est une plaque tournante du marché mondial du diamant. Le marché du diamant est un business dans lequel il est intéressant d'avoir le monopole comme ça tu fixe les prix que tu veux et tout le monde ferme sa gueule.
Le diamant , l'or, le pétrole, le sel sont des «richesses du monde» ...Pense à Chavez..
Les juifs ont un quasi monopole sur le diamant mondial avec les indiens.
Sur ce marché la plus grosse boite d'Anvers s'appelle Omega Diamonds.
Le patron de Omega Diamonds c'est Ehud, le type qui vient de claquer lors de son opération de la bite.
Les diamantaires s'approvisionnent dans des pays ou c'est la merde comme l'Angola par exemple. Des pays pourris par la corruption, les trafics, la guerre et ou j'aimais rien ne change parce que c'est mieux que ça reste comme ça pour ceux qui en profitent.
Quand un diamantaire veut blanchir son argent sale issu de magouilles et veux éviter qu'on vienne lui demander des comptes parce qu'on le soupçonne de planquer de l'argent au fisc ou d'avoir du sang sur les mains il s'adresse à une banque. Mais pas n'importe quelle banque.Une banque d'affaire pour truands milliardaires. Une banque trouble avec laquelle on peut s'arranger. Notamment quand on vend ce qu'on appelle les «diamants de sang» ( pas besoin de te faire un dessin..)
Une de ses banques spécialisée en comptes off-shore est HSBC. Un compte off shore permet aussi de ne pas payer d'impôts. Les impôts c'est pour les cons comme toi qui croient que les riches en payent aussi.
HSBC c'est LA banque des diamantaires juifs d'Anvers.
Mais pas que... HSBC a été impliquée dans une affaire de fraude au fisc et la presse a donné les noms des clients qui avaient un compte off shore..Comme l'ancien président du CRIF par exemple...(voir document)
C'était tellement la merde avec le fisc belge que la banque a conclu un accord d'un montant record pour s'en sortir. Ils ont mis le paquet, promis que dorénavant ils seraient sages et les belges ont fermé leurs gueules.
Quand les noms des propriétaires des compte sont sortis les types ont dit que c'était leurs parents qui avaient ouvert le compte avant la guerre et que comme ils avaient du fuir à cause des nazis, ils avaient oublié qu'ils avaient un compte off shore... Comme quoi le devoir de mémoire, c'est essentiel.
Récemment HSBC est devenue un des plus importants groupe bancaire au monde après avoir réussi un coup décisif : racheter le groupe d'Edmond Safra, un banquier juif vereux propriétaire d'un t'as de banques à New York etc.
Edmond Safra a été impliqué lui aussi dans une affaire de fraude fiscale....
Il gérait l'argent des super-riches de la terre entière en leur rendant de "petits services" sans jamais poser de questions sur l'origine des fonds. Parmi ses clients figuraient les ennemis des uns et des autres : les émirs du Golfe, les chrétiens libanais et la diaspora juive.....à commencer par les diamantaires de New York, Anvers et Tel-Aviv.
C'était extrêmement tendu entre les deux groupes quand l'un s'est emparé de l'autre...
Beaucoup de ;richesses de la terre« en jeu.
Edmond lui aussi n'a pas eu de bol.
Il a été assassiné.
Les pompiers ont trouvé l'appartement en feu.
Un feu très vif dans un appartement blindé avec des sas de sécurité partout. Peu avant la sécurité avait été appelée car on signalait la présence de deux individus cagoulés.
Aucune trace bien sûr.
Au final c'est son infirmier qui a avoué. Un infirmier sûrement aussi compétant jusque-là que l'équipe de la clinique parisienne j'imagine.
Sa femme présente sur les lieux a dit n'avoir rien entendu. On la comprend. Passé un certain âge le risque de ne pas sortir vivant d'une mammographie peut être très élevé.
Peut être aussi que certains états ferment les yeux sur les méthodes de ceux à qui ils confient la mission de rafler au monde ses richesses tant que ça ne fait pas de vagues.
Quand des états comme la Belgique, la France et d'autres sont obligés de jouer des coudes avec des banques qui pèsent le poids d'un petit pays. Quand ses mêmes banques non contentes de s'accaparer les richesses du monde, siphonnent les caisses des états qui finissent par avoir du mal à faire réparer les routes, a faire fonctionner les hôpitaux, son armée ou assister des millions de précaires, le ministre téléphone à l'autre ministre pour se plaindre.
A Tel Aviv un petit avion d'école avec des types du genre sportif habillés en sombre et quelques heures plus tard les journaux annoncent la mort accidentelle et peu banale d'un milliardaire qui a en croire sa fiche Wikipedia, était un philanthrope obnubilé par la restauration de synagogues dans le monde, chevalier de la légion d'honneur, commandeur des arts et lettres etc.
Si j'etais a leur place la haut dans les grandes banques, je me dirais que pour être tranquille, le mieux serait d'avoir au pouvoir un type de la boite, un ancien stagiaire, un type qui sait ou sont nos intérêts et comment gérer le truc pour que ça roule....
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L'Appaloosa, le cheval préféré de la tribu indiennes les « Nez Percés »
On pense que l'Appaloosa, qui est resté sans vrai appellation pendant longtemps, est un descendant des anciens chevaux utilisés par les nomades d'Asie centrale il y a environ 3500 ans.
Bien avant l'établissement officiel et la reconnaissance de la race aux États Unis, il était très connu en Europe. En effet, des dessins rupestres de chevaux tachetés furent découverts en France dans les grottes de Lascaux et celles de Pech Merle . En Grèce et en Égypte des œuvres d'art de chevaux tachetés, datées du XIVème siècle avant Jésus Christ, ont été découvertes et des œuvres similaires, remontant au VIIIème siècle avant Jésus Christ, ont été trouvées en Autriche et en Italie. Des preuves ont également fait surface, révélant que les anciens Persans vénéraient aussi le cheval tacheté comme une monture digne des héros. En Chine d'anciennes œuvres d'art datant du VIIème siècle illustre également le cheval tacheté.
L'Appaloosa a fait son apparition sur le territoire américain à la fin du XVIIIème siècle, au moment où le cheval tacheté, devenu de moins en moins populaire en Europe, est vendu par leur propriétaire, pour s'en débarrasser, au Nouveau Monde. Il a ensuite été acheté, quelquefois capturé, par les indiens locaux, en particulier la tribu des Nez Percés, dans les États de l'Oregon, de l'Idaho et Washington, car il était très apprécié pour ses taches qui se révélaient être un bon camouflage. Les Indiens, particulièrement compétents en matière d'élevage et de gestion de troupeaux, ont permis à l'Appaloosa de prospérer et se propager. En 1877, après la reddition des Nez Percés, le cheptel est décimé par l'armée américaine qui le considère comme une arme non négligeable pour les indiens. Certains chevaux vont jusqu'à servir de cible au cours des entraînements.
Après cela, quelques propriétaires vont encore l'utiliser en tant que cheval de bétail. En 1937, Francis Haines, un historien passionné d'équitation, publie un article sur l'Appaloosa dans une revue équestre. L'intérêt qu'il suscite auprès des lecteurs est tel que d'autres articles vont voir le jour, et le public va apporter son soutien à la race. Baptisé le « cheval Palouse », empruntant le nom d'une rivière locale, il devient « palousé » puis se transforme, en langue anglaise, en « Appalosey », puis devient finalement « Appaloosa »
Après avoir fait des recherches sur les descendants de l'Appaloosa originel, des passionnés, comme Claude Thompson et le Docteur Francis Haines, vont se mobiliser. C'est en tout 5000 individus qui seront sélectionnées pour constituer les bases du nouvel Appaloosa. Le 30 décembre 1938, l'Appaloosa Horse Club voit le jour dans l'Idaho et établit des normes d'élevage. C'est au cours de la même année que la race a été officiellement reconnue et que le Stud Book est créé. De nos jours, l'Appaloosa Horse Club , qui existe toujours, compte plus de 600 000 chevaux enregistrés.Présenté pour la premier fois en Allemagne en 1975, lors du salon Equitana, l'Appaloosa, doté d'un grand sang froid, facile à monter et paisible malgré son tempérament, a trouvé de nombreux adeptes en Europe.
L'Appaloosa de type « fondation » descend en ligne droite des premiers chevaux qui furent répertoriés lors de la création du Stud book en 1938, c'est le cheval originel qui n'a donc pas, ou extrêmement peu, de sang d'autres races dans ses veines. Même si il est de nos jours très méconnu, il est toujours élevé par de véritables passionnés. Il existe également l'Appaloosa « moderne », qui reste approuvé si il est croisé avec un Quarter Horse (inscrit à l'AQHA), un Pur Sang Anglais (inscrit au Jockey Club USA) ou un Arabe (inscrit à un registre reconnu internationalement).
The Appaloosa, the favorite horse of the Indian tribe « Nez Perce »
It is thought that the Appaloosa, which has remained without a real name for a long time, is a descendant of the ancient horses used by the nomads of Central Asia about 3500 years ago.
Long before the official establishment and recognition of the breed in the United States, he was well known in Europe. In fact, rock drawings of spotted horses were discovered in France in the Lascaux and Pech Merle caves. In Greece and Egypt works of art of spotted horses, dating from the 14th century BC, were discovered and similar works, dating back to the 8th century BC, were found in Austria and Italy. Evidence has also surfaced, revealing that ancient Persians also worshiped the spotted horse as a mount worthy of heroes. In China ancient works of art dating from the seventh century also illustrates the spotted horse.
The Appaloosa made its appearance on the American territory at the end of the XVIIIth century, at the moment when the spotted horse, become less and less popular in Europe, is sold by their owner, to get rid of it, in the New World. It was later purchased, sometimes captured, by local Indians, especially the Nez Perce tribe, in the states of Oregon, Idaho, and Washington, because it was highly valued for its spots that turned out to be a good camouflage. The Indians, who are particularly skilled at raising and managing herds, have allowed the Appaloosa to thrive and spread. In 1877, after the surrender of Nez Percés, the herd was decimated by the American army which considers it a significant weapon for the Indians. Some horses go as far as targeting during training.
After that, some owners will still use it as a cattle horse. In 1937, Francis Haines, a horse riding historian, published an article on the Appaloosa in an equestrian magazine. The interest it arouses with readers is such that other articles will emerge, and the public will support the race. Called the « Palouse horse », borrowing the name of a local river, it becomes « palousé » then turns, in English, into « Appalosey », then finally becomes « Appaloosa ».
After researching the descendants of the original Appaloosa, enthusiasts, like Claude Thompson and Dr. Francis Haines, will mobilize. In all, 5000 individuals will be selected to form the basis of the new Appaloosa. On December 30, 1938, the Appaloosa Horse Club was established in Idaho and established breeding standards. It was in the same year that the breed was officially recognized and the Stud Book was created. Today, the Appaloosa Horse Club, which still exists, has more than 600,000 registered horses.
Introduced for the first time in Germany in 1975 at the fair Equitana, the Appaloosa, with a cold blood, easy to mount and peaceful despite his temperament, has found many fans in Europe.
The Appaloosa type « foundation » descends in a straight line from the first horses that were listed during the creation of the Stud book in 1938, it is the original horse that has not, or extremely little, blood of others breeds in his veins. Even if he is nowadays very little known, he is always brought up by real passionates. There is also the « modern » Appaloosa, which remains approved if it is crossed with a Quarter Horse (registered with the AQHA), an English Thoroughbred (registered with the Jockey Club USA) or an Arab (registered with an internationally recognized register).
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Un cheval indien,une télé de années 70, des flèches amazoniennes, des canapés...un inventaire à la Prévert dans nos hangars... A la Guittonerie... Un bonheur simple.. Vivre passionnément. Découvrez Art Hangar Vendée. ses Créations (Sculptures, peintures..) ses Antiquités (Objets d'Art, Mobilier, Tableaux, Matériaux Anciens) Contactez nous [email protected] #vendée #antiquités #décoration #création #peinture #sculpture #galerie #nature #poesie #haïku #carpediem (à Vendée) https://www.instagram.com/p/CfO7O8-s17K/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Abdul Azim Badakhshi et Fabricio Oliveira s'affrontent lors d'une cérémonie de pesée - News 24
Abdul Azim Badakhshi et Fabricio Oliveira s’affrontent lors d’une cérémonie de pesée – News 24
Les tensions ont culminé jeudi au Taj Palace de New Delhi lorsque l’Afghan Abdul Azim Badakhshi a rencontré face à face le Brésilien Fabricio Oliveira lors de la pesée de Matrix Fight Night 8. Deux combattants MMA qualifiés doivent se rencontrer au MFN 8, qui est autorisé par la All India Mixed Martial Arts Association (AIMMAA), le plus grand et le plus ancien organe directeur indien des arts…
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Alors que l’exposition sur les « bouddhas de Bamiyan, 20 ans après » se tient toujours au musée national des arts asiatiques Guimet, l’établissement de la place d’iéna ouvre, jusqu’au 10 janvier 2022, un nouvel espace consacré au « Tadjikistan, le pays des fleuves d'or » . Vous serez ébahis par les oeuvres présentées. Elles révèlent la richesse culturelle d’un pays fertilisé par les échanges entre Moyen-Orient, ancien monde des steppes, sous-continent indien et oasis de l’Asie centrale chinoise. Dès le 4e millénaire av. JC, le site de Sarazm s’illustre en tant que précurseur dans l’usage du cuivre puis du bronze. La sépulture de la princesse de Sarazm livre des objets de toute beauté comme ce collier en perle d’or. Au 6e siècle av. JC, les perses influencent l’art du Tadjikistan; en témoigne l’exceptionnel trésor de l’Oxus composé de 180 objets en or ou argent. Certaines oeuvres miniatures, finement travaillés, révèlent la qualité hors-pair des artistes de l’époque. Ne manquez pas la visite de l’exposition « Tadjikistan, le pays des fleuves d'or ». La délicatesse de ses oeuvres vous procurera un intense sentiment de bien-être. Vous appréciez mes idées de sorties culturelles ? abonnez-vous à mon compte Instagram paris_aimelart pour ne rien perdre de l’actualité des galeries, des fondations et des musées parisiens. @museeguimet #muséeguimet #museeguimet #museeguimetparis #tadjikistan #parisaimelart #paris_aimelart #parisexpos #parisexposition #parismusee #parisexposition #exposparis #paris @parismusees #parisculturel #exposparis #quefaireaparis (à Musée national des arts asiatiques - Guimet) https://www.instagram.com/paris_aimelart/p/CXO7L_aI1eP/?utm_medium=tumblr
#muséeguimet#museeguimet#museeguimetparis#tadjikistan#parisaimelart#paris_aimelart#parisexpos#parisexposition#parismusee#exposparis#paris#parisculturel#quefaireaparis
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Qu'est-ce que l'Ayurvéda ? Informations sur les soins ayurvédiques
Qu’est-ce que l’Ayurvéda ? Informations sur les soins ayurvédiques
En tant que plus ancien art de guérison holistique, les gens font confiance à l’art de guérison indien depuis très longtemps. Qu’est-ce que l’Ayurvéda ? De nombreux professionnels de la santé remettent en question l’efficacité des arts de la guérison. C’est parce que les points de vue de la médecine conventionnelle ne coïncident pas avec les bases de l’Ayurveda. La structure de la médecine…
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Trajet de Eskimo
Eskimo n’en finit pas de brouiller les pistes avec délectation. Un chant en anglais, français, japonais ou coréen, une voix impressionniste, des musiques qui ne veulent pas choisir entre pop et jazz, un univers riche et singulier, exigeant mais accessible : tout ce qui constitue le 1er album “Que faire de son cœur ?“ sorti en début d’année 2020. Pour Trajets, nous suivons Marie, l’âme du projet Eskimo, au gré de ses voyages et des concerts auxquels elle assiste, comme autant de jalons géographiques et musicaux.

Eskimo © Indira Dominici
MON ENFANCE sera baignée par la musique de mon Père qui écoutait avant tout Bach, Monteverdi mais également Michel Portal, Eddy Louis, Ferrat, Messiaen, Simon & Garfunkel et Pink Floyd surtout dans la voiture. Et quand il mettait ça pour partir en vacances dans l’auto j’étais déjà loin dans mon esprit.
Ces deux morceaux je les ai écouté tellement de fois avec lui. J’ai le même ressenti à leur sujet : Ils sont énigmatiques et beaux.
1/ EDDY LOUIS - Blue for Kook https://www.youtube.com/watch?v=9t1ganCGlQ4
2/ MICHEL PORTAL - Mozambic https://www.youtube.com/watch?v=Z3LMTYNotGY
MON ENFANCE dans ma chambre se résume surtout aux Platters, ils m’ont submergé d’émotion en les écoutant. Et quelque chose s’est produit dans ma tête tel un déclic. Je chantais déjà tout le temps mais il y a eu un avant et un après.
3/ THE PLATTERS - My prayer https://www.youtube.com/watch?v=DE0UMnrQBD0
4/ TINA TURNER AND IKE - Proud Mary https://www.youtube.com/watch?v=hzQnPz6TpGc
Ella Fitzgerald, James Brown qui étaient sur une compile que j’avais trouvé et qui trainait dans la maison. Et j’écoutais tout ça en boucle.
5/ ELLA FITZGERALD - Stormy Weather https://www.youtube.com/watch?v=teXOPAFMOp0
Petite, j’allais à la danse. La première année où il y eut un gala, j’avais dansé sur Moments of love de Art of Noise et The Race de Yello qui avaient été mixé ensemble pour notre prestation. Et je me souviens encore du début des pas. J’adorais tellement ces deux morceaux. Des univers qui me plaisaient et que j’entendais peu à la radio ou chez moi.
6/ ARTS OF NOISE - Moments of love https://www.youtube.com/watch?v=ux3u31SAeEM
7/ YELLO - The Race https://www.youtube.com/watch?v=Y4QbJRAWvRU
ADO ce sera Lauryn Hill que je chante en m’enfermant dans la salle de bain tout le temps. L’album Miseducation c’était le truc qui me faisait le plus vibrer à cette époque.
8/ LAURYN HILL - EX Factor https://www.youtube.com/watch?v=JfvMHO6Y8kw
Il y avait eux aussi que j’aimais tant The Roots
9/ THE ROOTS - The panic https://www.youtube.com/watch?v=yLu3Q3ObkjM
Sonic Youth, je préférais ça à tellement d’autres trucs rock. Ça semblait vrai.
10/ SONIC YOUTH - Crème brulée https://www.youtube.com/watch?v=jKhB0Fldusc
Puis le choc Bjork.
Je sais pas si c’est le fait que ce soit une femme ou bien qu’elle soit d’Islande ou bien de ou bien mais j’ai tout de suite aimé ce qu’elle faisait.
Chez moi c’est assez spontané quelque chose de l’ordre des viscères, du tréfonds et des vibrations. Et là, il y avait reconnaissance.
11/ BJORK - Anchor Song https://www.youtube.com/watch?v=-IyoLPvFU5Y
Et puis, il y aura aussi un morceau de Ravel qui marque aussi mon envie de plus de musique classique. Le mystère qui s’installe et qu’on ne cherche pas à approfondir car on veut qu’il reste un trésor.
12/ RAVEL - Introduction et allegro pour harpe, flûte et clarinette et quatuor à cordes https://www.youtube.com/watch?v=bBm1w8J63mg
En musique contemporaine Arvo Pärt : il emmène dans les profondeurs de l’âme.
13/ ARVO PÄRT - Spiegel im spiegel https://www.youtube.com/watch?v=TJ6Mzvh3XCc
Et puis, je pars vivre en Angleterre. On est en pleine jungle dans les clubs en 2000 en Angleterre. Mais j’écoute plutôt Massive Attack, Portishead. Je suis comme d’habitude pas dans l’époque et j’adore ce son trip hop, ainsi que Morcheeba.
14/ MASSIVE ATTACK - Better things https://www.youtube.com/watch?v=M-muSqqvFio
15/ PORTISHEAD - Roads https://www.youtube.com/watch?v=Vg1jyL3cr60
Portishead c’était cette femme que je trouvais si fragile, si touchante. Elle arrive avec le dos vouté en live et cette voix si folle. Je tombe sous le charme de cette mystérieuse personne. Et c’est ça qui me plaît je me dis : "l’étrange".
Tom Waits, sublime texte et sublime orchestration pour l’album Blood Money.
16/ TOM WAITS - All the world is green https://www.youtube.com/watch?v=mg7wRhtYXnw
Beck avec l’album Midnite Vulture, il se renouvelle toujours et dans cet album il s’essaie même à rapper dans le morceau Hollywood Freaks
17/ BECK - Debra https://www.youtube.com/watch?v=rpv-CcRX4X4
Nico, une trouvaille dans un disquaire londonien. Et je suis transportée par cette voix et son harmonium indien qui fait un peu "temps anciens".
18/ NICO - Janitor of Lunacy https://www.youtube.com/watch?v=fgG3EaOCh_c
Je suis fascinée par Radiohead et cet album d’une beauté simple et froide qui te mets dans une condition de nostalgie et de bien être en même temps. Grosse influence !
19/ RADIOHEAD - How to disappear completely https://www.youtube.com/watch?v=6W6HhdqA95w
Discographie sublime venant d’un monsieur pourvu d’une grâce dans son écriture.
20/ BRIAN ENO - By this river https://www.youtube.com/watch?v=SrZYP8SzlN8
Et puis, je rentre sur Paris et je découvre Sigur Ros par le magazine Trax.
21/ SIGUR ROS - Ny Batteri https://www.youtube.com/results?search_query=sigur+Ros+ny+battery
Gil Scott Heron, grosse révélation avec l’album Winter in America
22/ GIL SCOTT HERON - Rivers of my fathers https://www.youtube.com/watch?v=LmXz9I0zI5w
23/ ALI FARKA TOURÉ - Allah Uya https://www.youtube.com/watch?v=339uFnhymM4
et la musique Gnawa et beaucoup de jazz comme Miles Davis, John Coltrane, Katonoma.
24/ JOHN COLTRANE - A love supreme, Pt 4-Psalm https://www.youtube.com/watch?v=yjZc7KIFlNs
J’habitais pas loin de la Fnac Bastille et c’était assez magique pour écouter plein de choses diverses : Daniel Johnston, Syd Barrett, Slowdive, Nick Drake…
Et je tombe sur Cat Power et là tout bascule. Je trouve celle qui va m’inspirer pendant un bon bout de temps à faire de la musique et à créer. Je suis déjà dans une école de musique mais je sais vers où je dois aller.
25/ CAT POWER - Metal heart https://www.youtube.com/watch?v=kx6F1jesJ5o
Bashung, peu de musique française mais lui me fera renouer avec le français. Avant il y avait Gainsbourg, Colette Magny, Brigitte Fontaine. Mais Bashung je comprends son texte, il parle à mon coeur.
26/ BASHUNG - Des bras https://www.youtube.com/watch?v=CrzF8yBOEEA
Et puis des choses plus expérimentales comme Haino Keiji, Fred Frith, Makoto Kawabata.
27/ HAINO KEIJI - An Untroublesome Defencelessness https://www.youtube.com/watch?v=nZy-g8Dx8PU
Ensuite, je pars vivre à Cophenhague. je vais écouter Pavement, Atlas Sound, Animal Collective, Connan Mockasin, Field Mice, Deerhunter, Felt, Destroyer, Mazzy Star, The Clientele, Stereolab, Ben Watt, Karen Dalton et Nina Simone, Sibylle Baier, Mojave 3 et Five or Six. Et cette période fut celle où j’ai écrit les morceaux de mon Ep "Dancing Shadows". C’était une période sombre et d’introspection. Il y régnait une grande solitude et tristesse.
Ce morceau de Ben Watt et Robert Wyatt est magnifique. C’est simple et beau.
28/ BEN WATT - ROBERT WYATT - Walter and John https://www.youtube.com/watch?v=3ySNVcJ4v6s
29/ DESTROYER - Painter in your pochet / album Destroyer ’s Rubies, j’ai écouté de si nombreuses fois. Il me soulageait. https://www.youtube.com/watch?v=bdPbBglm7lc
Je retourne sur Paris, Villette Sonique, groupe Nisennenmondai et je n’en reviens pas de la claque monumentale qu’elles m’ont mise.
30/ NISENNENMONDAI - A https://www.youtube.com/watch?v=NNKA7i4i9GA
31/ ATLAS SOUND - Quarantined (à l’Alhambra mémorable) https://www.youtube.com/watch?v=Rl-Ed5B8sI0
Dirty Beaches à la maroquinerie avec juste un sax … moment suspendu
32/ DIRTY BEACHES - Casino Lisboa https://www.youtube.com/watch?v=WOZFVFF-ATw
33/ JEAN FRANÇOIS PAUVROS - Mon homme https://www.youtube.com/watch?v=RmpLdJRIRKE
34/ MATANA ROBERTS - Mississippi Moonchild (j’entends parler d’elle pour la première fois en lisant Wire et choc émotionnel) https://www.youtube.com/watch?v=JbNKUAy0Qik
Mon morceau préféré aurait pu être The River Man de Nick Drake mais je choisis Nina Simone qui est l’unique.
35/ NINA SIMONE - Wild is the wind https://www.youtube.com/watch?v=CiVDzTT4CbE
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Inspiration florale, papier indien, textures et motifs en harmonie dans cette rêverie colorée créée après avoir contempler des iris mauves au milieu d’un été 💜 L’iris a plusieurs symboliques : Royauté, confiance, sagesse, espoir, courage... Le nom « iris » vient de la déesse grecque antique Iris, messagère des dieux faisant le pont entre le paradis et la terre avec un arc-en-ciel 🌈✨ En Grèce, les anciens plantaient des iris violets sur les tombes des femmes afin de convaincre la Déesse Iris d’emmener leurs proches au paradis 🕊💜 « Maisons aux iris mauves » • acrylique, huile et collages sur toile • 27 x 22 cm • toile disponible . . . #art #peinture #reve #dreaming #artiste #mixedmedia #florale #botanic #abmlifeiscolorful #colorful #madewithlove #goodvibes #fleurs #iris #symbolique #deessegrecque #canvas #artwork # frenchartist #creativehappylife #creative #maison #inspiration #nature #natureinspired #inspiredbynature #flowers #paintingflowers #bloom #confiance #sagesse #espoir #courage
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Pourquoi la musique ? amazon.fr Broché– 4 février 2015
Couverture : Stéphanie Roujol Illustration : Henri Matisse, « La Musique (esquisse) » (1907) © Succession H. Matisse EAN : 9782213685274 © Librairie Arthème Fayard, 2015.
Du même auteur Francis WOLFF Notre Humanité. D’Aristote aux neurosciences, Fayard, 2010. Le Mal nie-t-il l’existence de Dieu ? (en collaboration avec H.-J. Gagey), Salvator, 2008. Philosophie de la corrida, Fayard, 2007, rééd. Pluriel, 2011. □br>Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? (dir.), PUF, 2007, rééd. 2013. L’Être, l’Homme, le Disciple. Figures philosophiques empruntées aux Anciens, PUF, 2000. Dire le monde, PUF, 1997, rééd. 2004. Aristote et la politique, PUF, 1997, rééd. 2008. Socrate, PUF, 1985, rééd. 2000.
Pourquoi la musique ?
Ce livre est le fruit de la passion d’une vie et de quelques longues années de travail. L’amitié lui doit aussi. Car il aurait été bien plus imparfait sans les observations judicieuses et généreuses de ceux qui se sont donné la peine d’une première lecture : Karol Beffa, Paul Clavier, André Comte-Sponville, Sabine Lodéon, Anne-Sophie Menasseyre de la Visière Bernard Sève. Qu’ils trouvent ici le témoignage d’une reconnaissance publique dont ils n’ont nul besoin. Ils comprendront aisément que ce livre est pour Françoise bien sûr
Au lecteur
Pourquoi la musique ? est un livre de philosophie qui porte sur la musique. Que ceux qui n’ont aucune compétence en ces deux disciplines se rassurent : je me suis efforcé de réduire au maximum le jargon que l’une ou l’autre paraissent exiger. Une des difficultés de ce livre est pourtant qu’il mobilise des concepts philosophiques qui lui sont propres ou certaines notions de théorie musicale réinterprétées de façon parfois inhabituelle. Que le lecteur savant en philosophie ou en musique « oublie » provisoirement ce qu’il sait, et ne fasse confiance qu’à sa perception de la musique ou à la force de conviction des idées ici avancées. Comme tout lecteur, il demeurera seul juge de leur vérité. Il se peut aussi que tel passage apparaisse trop technique à tel ou tel autre lecteur. Qu’il les parcoure rapidement ou les saute sans scrupule. Il trouvera forcément quelques pages plus loin des passages qui lui parleront davantage. La cohérence de ce livre est, je l’espère, suffisante pour supporter quelques élisions de lecture ; les difficultés locales devraient s’éclairer progressivement et trouver leur solution à la fin du parcours. Il existe des milliers d’études sur le son, le rythme, l’émotion musicale, le sens de la musique, etc. J’ai rarement discuté les diverses théories existantes, ne serait-ce que pour éviter que ce livre, déjà gros, ne le soit quatre fois plus. J’ai donc pris le parti d’exposer directement ma pensée. Je salue avec reconnaissance tous les penseurs que j’ai médités, et dont les écrits, même quand ils soutenaient des thèses opposées aux miennes, m’ont permis de construire mes analyses. Pourquoi la musique ?, enfin, présente des relations étroites avec un travail précédent, Dire le monde (PUF, 1997 ; réédition complétée, PUF, collection « Quadrige », 2004). Ces deux livres forment les volets d’un diptyque : Dire le monde en explorait la dimension logique et Pourquoi la musique ? en expose le pendant esthétique. Mais il n’est nullement nécessaire d’avoir lu Dire le monde pour comprendre le présent livre. Celui-ci n’est pas l’application d’une grille spéculative construite ailleurs, mais expose une problématique complète et autonome. Comme toute entreprise philosophique telle que je la conçois, elle ne reconnaît d’autre autorité que celles de l’argumentation et de l’expérience – ici celle que nous faisons de la musique. Car que serait un travail philosophique qui ne s’efforcerait pas de mettre un peu de raison dans notre expérience du monde ? Et que serait une musique qui ne ferait ni chanter, ni danser, ni pleurer ? . Des extraits de certaines musiques citées, numérotées de �à Å, peuvent être écoutés sur le site Internet www.pourquoilamusique.fr. Le livre est aussi disponible sous la forme d’un ebook enrichi de ces extraits musicaux. Il y a de la musique, Il y a Bach, Beethoven, Berlioz, Bruckner, Brahms, Bizet, Bartók, Berg, Britten, Berio, Boulez, Beffa, Il y a la cantate, la sonate, la fugue, la symphonie, le concerto, le lied, la messe, l’opéra, l’oratorio, Il y a la musique (dite) contemporaine, sérielle, dodécaphonique, aléatoire, concrète, spectrale, électroacoustique, Il y a les musiques (dites) actuelles, la pop, le rock, le folk, le rap, le heavy metal, la soul, le funk, la house, la techno, Il y a Art Tatum, « Duke » Ellington, Charlie Parker, Miles Davis, John Coltrane (Olé), Ornette Coleman, Il y a la nouba arabo-andalouse, le tchar mezrâb persan, le raga indien, le malouf tunisien, la country américaine, l’afindrafindrao malgache, Il y a la « chanson française », la MPB brésilienne, la « bande originale », la musique légère, Il y a le menuet, la valse, le fox-trot, le charleston, le tango, la rumba, « le » samba, le frevo, la sevillana, Il y a des musiques comme un cri, la seguiriya, une plainte, le blues, une larme, le fado, il y a les chansons d’amour, Il y a l’appel du muezzin, la prière des morts, la psalmodie de l’officiant, Il y a la musique qu’on chante en chœur ou en bande d’occasion, celle qui se scande, celle qu’on accompagne en frappant dans ses mains, en tapant du pied, en criant « ¡ asa ! », en murmurant les paroles, debout, la main sur la poitrine, Il y a des musiques à tout faire, de la musique pour tous usages : pour danser, pour se sentir ensemble, pour s’étourdir, pour se marier, pour accompagner les funérailles, pour communiquer avec les ancêtres, pour cueillir le coton, pour appeler le troupeau, pour souligner un moment de suspense (ou couvrir le bruit du projecteur), pour vendre des cosmétiques, pour apaiser les passagers de l’ascenseur, pour faire pleuvoir, pour arrêter la pluie, pour réveiller la nation, pour marcher au pas, pour aller à la guerre et pour célébrer la paix. Une musique vous poursuit : elle vous peine, vous terrasse, vous désespère, vous exalte, vous enivre. Une autre ne vous dit rien. Il y a des musiques qui donnent envie de croire. Mais à quoi ? Il y a celles qu’on écoute. Simplement. En silence. Partout où il y a des hommes, il y a de la musique. Pourquoi ?
PREMIÈRE PARTIE Qu’est-ce que la musique ?
On ne peut dire pourquoi il y a de la musique sans définir d’abord ce qu’est la musique. Mais la question « Qu’est-ce que la musique ? » à peine formulée, un doute surgit. Pire : un scrupule. Est-elle « correcte » ? Est-il juste de parler de « la » musique ? N’est-ce pas là une généralisation imprudente ? Ne conviendrait-il pas de respecter la diversité, la richesse, l’infinité des manifestations musicales et de parler « des » musiques, sans préjuger de l’essence ni même de l’existence de quelque chose qui serait « la » musique ? C’est l’objection des ethnomusicologues : on croit qu’il y a un universel anthropologique là où il n’y a que des particularismes culturels. Après tout, il n’y a peut-être rien qui soit la musique en général, rien de commun entre le Clavier bien tempéré de Bach, le tapage des rituels grecs de possession dionysiaques, la stylisation du chant d’oiseau chez les Kaluli et un concert de Booba. L’objection a une connotation morale : pour nous, « Occidentaux », il y a de la musique. Mais avons-nous le droit de parler de « musique » pour des peuples et des cultures qui ne reconnaissent ni le mot, ni la chose, sans les danses, les chants et tout le rituel religieux ou profane dont elle est inséparable ? Dans certaines langues, comme le sesotho d’Afrique australe, un seul verbe désigne chanter et danser – deux faces d’une même activité. Ce fait traduit d’ailleurs une réalité générale : la majorité des musiques dans l’histoire et dans le monde sont indissociablement des musiques chantées et dansées. C’est à cette seule condition qu’elles peuvent assumer la fonction de coordination des actions motrices et plus généralement de cohésion sociale que lui attribuent les anthropologues. Même le mot mousikè, en grec ancien, d’où dérive notre « musique », ne peut pas être traduit par musique, puisqu’il couvre tout le domaine des Muses, et donc aussi bien la poésie que la danse. À cette objection ethnomusicologique, il y a trois réponses possibles. Il n’y a d’abord aucun ethnocentrisme occidental à parler de musique comme d’un mode d’expression humaine autonome. Dans toutes les grandes aires civilisationnelles, les « hautes cultures » comme on dit parfois (iranienne, arabe, indienne, sud-est asiatique, indonésienne, chinoise, coréenne, japonaise, éthiopienne, et donc aussi « occidentale » – si l’on tient à ce terme, pourtant nettement plus équivoque que celui de « musique »), il y a de la musique, c’est-à-dire un domaine propre de la culture fondé sur les sons et destiné, entre autres, au loisir. Même la théorie musicale, par exemple la mathématisation, n’a rien d’occidental : on la trouve certes en Grèce ancienne – les Pythagoriciens –, chez les Arabes qui la transmettent à l’Occident moderne, mais aussi dans la Chine ancienne ou en Inde. Toutes les cultures « savantes » connaissent donc de la musique au sens que nous donnons à ce terme ; un grand nombre d’entre elles l’écrivent ; et beaucoup en font la théorie – ce qui retentit sur sa pratique. Deuxièmement, et plus généralement, on peut bien parler de « musique » dans les petites sociétés traditionnelles, même celles qui n’en reconnaissent pas le concept et dans lesquelles elle ne se sépare pas des autres formes d’expression symbolique. Il en va de même du concept d’art. La plupart des formes d’expression que nous appelons artistiques sont nées dans des sociétés qui ne reconnaissaient pas l’existence de l’art comme tel : les cathédrales, les pyramides, les icônes orthodoxes, les masques dogon, et sans doute Lascaux et Chauvet, ont été produits sans qu’il y ait ni volonté ni même conscience de « faire œuvre d’art », mais seulement d’apaiser les dieux, de leur rendre hommage, de communiquer avec l’au-delà, de manifester sa foi, de prier, etc. Est-ce à dire qu’on n’ait pas le droit de considérer ces manifestations comme ce que nous appelons désormais « art » dans notre langage – qu’on le considère comme porte-parole de l’universel ou comme le mode d’expression de notre tribu particulière ? N’a-t-on pas le droit d’étudier la « religion » de peuples pour lesquels elle ne constitue pas un domaine séparé de l’existence humaine ou qui ne distinguent pas le profane du sacré, ni le laïc du spirituel ? Et, troisièmement, que répondre à l’objection relativiste ? Les ethnomusicologues ont raison d’insister sur l’extrême variabilité du sens et des fonctions de ce que nous appelons musique. Mais est-ce à dire qu’il n’y a rien de propre et de commun à toutes ces manifestations ? Est-ce à dire qu’il n’y a pas d’universaux de la musique ? L’ethnomusicologie du xxe siècle était une science relativiste par vocation. Une science plus récente, la biomusicologie, est universaliste par méthode. Elle regroupe la musicologie comparée (que pratiquent désormais de nombreux ethnomusicologues) qui étudie les traits universalisables des systèmes musicaux (par exemple la présence d’échelles fixes de hauteurs des notes, la pulsation isochrone, etc.) et des comportements musicaux ; la musicologie évolutionniste qui étudie entre autres l’origine de la musique et les pressions sélectives conditionnant l’évolution musicale de l’espèce humaine ; la neuromusicologie qui étudie les aires cérébrales impliquées dans l’écoute ou la production de musique et l’ontogenèse des aptitudes musicales. L’ethnomusicologie insistait sur l’incommensurabilité des cultures musicales. La biomusicologie redécouvre l’universalité de l’expression musicale humaine. On peut en conclure : oui, partout où il y a des hommes, il y a bien de la musique, dans le sens que nous, « Occidentaux modernes », donnons à ce terme et quelque sens qu’ils donnent, eux, à cette pratique. Pourtant l’objection revient sous une autre forme. Il ne s’agit pas simplement de remarquer que la musique est le plus souvent mêlée à d’autres manifestations symboliques ; car non seulement elle n’est pas une pratique clairement délimitée, mais même son concept n’est jamais nettement délimitable. Qu’est-ce qui est musique et qu’est-ce qui ne l’est pas, même « chez nous » ? Dans l’immense majorité des cas, passés et présents, ici comme partout ailleurs, la musique est accompagnée de paroles. Mais dans ce mixte parole-et-musique, où faire passer la frontière, s’il en est une, entre la parole et la musique ? Considérons un segment horizontal et inscrivons-y, de gauche à droite, tous les modes d’expression sonore depuis la « parole pure » (case 1) jusqu’à la « musique pure » (case 10). Il y a, entre les deux cases extrêmes et dans tous les genres, une infinité de formes intermédiaires, plus ou moins parlées, plus ou moins musiquées. En (1), nous mettrions mythes, contes, légendes, discours de griot, romans, etc. Mettons en (2) la déclamation (« Entre ici, Jean Moulin… »), le slam, la poésie philosophique, la poésie dramatique et finalement la poésie lyrique. Entre (1) et (2), il faudrait caser les multiples formes de prose rythmée, voire les slogans, politiques ou publicitaires, qui jouent sur les assonances ou les allitérations. En (3), nous pourrions mettre la comptine, la psalmodie, la mélopée antique, le répons (dans le chant grégorien), la cantillation qui soutient la lecture des versets sacrés. La hauteur relative des notes acquiert ici une importance qu’elle n’avait pas en (2). En (4), nous pouvons mettre, par exemple, le récitatif (recitativo secco) de l’opera seria où la ligne vocale doit épouser le débit de la parole et ses inflexions, afin de rendre la dynamique des pensées et des émotions du personnage et de faire avancer le drame. Dans la même case, mais relevant d’un autre moment de l’histoire de l’opéra, on mettrait le Sprechgesang (« chant parlé »), à mi-chemin entre déclamation et chant, celui de Schönberg dans le Pierrot lunaire : le phrasé y compte plus que la mélodie. On pourrait mettre, non loin, les joutes traditionnelles d’improvisation poético-musicale comme la cantoria du Nordeste brésilien ou le trovo andalou. Peut-être pourrait-on y joindre certaines performances de Billie Holiday, lorsqu’elle est la plus poignante, c’est-à-dire quand elle semble soliloquer. Ajoutons-y le rap, ou la technique du « parlé-chanté » de certains chanteurs français (Serge Gainsbourg, Barbara, Alain Bashung) ou de certains groupes de rock [écouter Patti Smith chanter « Gloria » �ou encore son déchirant « Birdland », l’un et l’autre dans son album Horses]. À l’autre bout de notre histoire et de l’échelle reçue des valeurs esthétiques et spirituelles, le plain-chant pourrait entrer dans cette catégorie. Dans cette case (4), aux frontières forcément floues, le trait essentiel d’expressivité est l’intonation du texte, qui se détache sur le fond de certains traits de musicalité. Par exemple, dans le récitatif, le « contour » mélodique est privilégié, quoiqu’il suive au plus près les intonations de la parole, la mesure est libre et l’accompagnement instrumental réduit au minimum ; dans le rap, c’est la scansion rythmique qui est privilégiée ; dans le plain-chant, il n’y a pas du tout d’accompagnement instrumental, aucune polyphonie et le chant est non mesuré. Avec les cases centrales (5) et (6), la fusion texte et musique s’opère, et leurs éléments propres d’expressivité tendent à s’équilibrer, plus favorables au texte en (5), plus favorables à la musique en (6). La case (5) marquerait la naissance du chant. Mettons-y le blues originel [écouter Robert Johnson, par exemple « Sweet Home Chicago ➋], la saeta andalouse chantée lors de la semaine sainte [écouter par exemple « Maria tu no conoces » par Canalejas de Puerto Real ➌], la plupart des musiques country des États-Unis ou sertaneja au Brésil ; en musique classique, le récitatif accompagné de l’opera seria se distingue du « sec » de la case précédente par un accompagnement d’orchestre et une plus grande autonomie de la ligne de chant par rapport à l’intonation parlée, et même, parfois, des ornementations vocales. Entre (5) et (6), on placera le « récitatif mélodique » du Pelléas et Mélisande de Debussy, ou l’arioso, la « mélodie infinie » de Wagner. Par différence, on mettrait dans la case (6) l’aria d’opéra. La fusion du texte et de la musique s’opère cette fois par l’autre bout. Les exigences de structure propres à la composition musicales d’un air (par exemple la répétition, la reprise thématique, voire la structure A-B-A de l’aria da capo) l’emportent sur la dynamique dramatique qui est, elle, linéaire et irréversible. La musique exprime par ses moyens ce que le texte dit dans son médium, mais la temporalité et la forme musicales l’emportent. Ces airs, on peut les siffloter, les chantonner, les retenir facilement. Plaçons dans cette case la « mélodie française » (Debussy, Fauré), le lied allemand, la ballade jazz, les chœurs des cantates sacrées et tout ce qu’on appelle les « chansons » (monodies harmonisées), avec leur alternance de couplets et de refrains – forme dite en rondo. On pourrait nuancer, et mettre Brassens ou une aria de Monteverdi plus « à gauche » (quelque part entre 6 et 5 !) et Les Beatles ou Verdi plus « à droite », débordant vers (7). Et encore ! Falstaff est plus près de (5) et La Traviata plus près de la case (7). Celle-ci est symétrique de la (4), celle du récitatif, mais cette fois la musique « domine », et quand le texte intervient, c’est à condition de s’intégrer parfaitement à une mélodie dont la forme est musicalement prédéterminée : tel est le cas des mouvements de symphonie avec chœur ou avec voix, la Neuvième de Beethoven, la Deuxième de Mendelssohn « Lobgesang » (« Chant de louanges »), les Deuxième, Troisième, Quatrième et Huitième de Mahler, sans doute les représentants symphoniques les plus typiques de cette case. Dans un autre genre, on y ajoutera toutes ces sessions de jazz pendant lesquelles telle chanteuse « prend son chorus » de 32 mesures, ni plus ni moins qu’un instrumentiste de big band. Mais la meilleure illustration jazzique de cette contrainte du texte par la musique est le style de chant dit vocalese : des paroles sont composées (parfois même improvisées) pour correspondre très exactement à la ligne mélodique préexistante et déjà enregistrée d’un solo instrumental [écouter Eddie Jefferson, « Body and Soul » ➍]. Le texte lui-même peut s’effacer plus ou moins complètement au point de disparaître. C’est ce qui se passe dans le style de chant opposé au vocalese, le scat, qui aurait parfaitement sa place dans une case (8) et dont Louis Armstrong et Ella Fitzgerald sont les maîtres [écouter les fameux « How High the Moon » ➎ ou « Oh Lady Be Good »]. Il n’y a plus de texte, seulement des onomatopées (bap ba dee dot bwee dee) et la voix est traitée comme un instrument. Situation connue dans le chant classique, l’improvisation en moins : qu’on écoute les vocalises insérées dans des airs de virtuosité, depuis les opéras baroques de Haendel jusqu’aux « grands airs » de bel canto, en passant par Rossini ou Mozart (la Reine de la nuit de la Flûte enchantée). Il y aurait aussi la réinterprétation des œuvres instrumentales de Bach par les Swingle Singers ou les chabadabada de Pierre Barouh dans Un homme et une femme. Dans les musiques populaires, pensons, par exemple au jodl tyrolien, aux chants de gorge (inuit, tibétain), aux chants diphoniques des Mongols, à l’ayeo du flamenco (l’introduction d’un cante jondo par une voyelle psalmodiée pour en installer le climat), les mélismes ornementaux des chants arabe ou andalou, etc. La situation de la case (8) est symétrique de celle de la case (3). En effet, par opposition à (8), l’harmonie et la mesure sont absentes dans la psalmodie de (3) ; il ne reste de la mélodie qu’un contour vague et de la dynamique musicale que des accentuations sur quelques consonnes privilégiées au service du discours. C’est le contraire dans la vocalise ou le scat de (8) : le texte a disparu et il ne reste de la parole que les inflexions vocales, exprimant au moyen de quelques voyelles privilégiées telle ou telle émotion, l’effervescence, la jubilation, le ravissement ou la colère, la malédiction, la folie, etc., et souvent, le simple délice de la virtuosité. Dans la case (9), même la voix, instrument de la parole, a disparu. Pourtant, il peut rester dans la musique elle-même quelque chose d’un discours : comme une description parfois (le leitmotiv wagnérien), comme un récit souvent. Telle est l’ambition de la musique « instrumentale à programme », par exemple les poèmes symphoniques de Franz Liszt. On dira, avec raison, qu’on peut apprécier ces morceaux sans savoir ce qu’ils racontent et les entendre comme de la musique « pure ». C’est vrai. Il en va de même, mutatis mutandis, des textes de la case (2). On peut n’entendre dans la poésie philosophique de Lucrèce que la philosophie épicurienne, sans se soucier de l’hexamètre dactylique qui la porte ; on peut n’entendre Phèdre de Racine que comme un drame, ce n’est pas un contresens. Mais il est absurde de prétendre que le vers lucrétien ou racinien ne sont pour rien dans la force expressive de ces poèmes ; et il l’est tout autant d’affirmer que la narration qui sous-tend L’Apprenti sorcier de Paul Dukas ou de Une nuit sur le mont-Chauve de Modeste Moussorgski ne contribue nullement à la puissance expressive de ces poèmes symphoniques : Fantasia de Walt Disney n’est pas une trahison ! On ne peut prétendre comprendre complètement une tragédie de Racine sans entendre la musique de ses vers ; on ne peut prétendre comprendre complètement L’Apprenti sorcier sans en entendre la structure narrative (introduction, développement, drame, reprise, final), et percevoir les thèmes qui s’affrontent ou se mêlent (mélodie du balai et joie de l’apprenti) et dont les harmonies se modifient selon les états d’âme du personnage : doute, peur, frayeur, etc. Reste donc à la case (10) : musique « pure », sans parole, sans voix, sans prétention descriptive ou narrative. À côté de quelques musiques traditionnelles instrumentales, on y trouverait une bonne partie de la musique classique depuis la fin du xviiie siècle (sonates, concertos, symphonies, quatuors à cordes, etc.), l’essentiel du jazz, la techno, etc. Ainsi, toutes les formes de fusion parole-musique sont possibles et s’inscrivent sur un continuum. Et finalement, les formes d’expression extrêmes (littérature sans aucun trait de musicalité, musique sans aucun texte) sont les plus rares. En outre, chaque forme est parfaite en son genre, non au sens où elles se vaudraient toutes mais où aucune ne manque de quoi que ce soit : les formes plus à gauche ne sont pas plus « privées de musique » que celles plus à droite sont « privées de parole ». De ce schéma, trois lectures sont possibles, toutes discutables. Elles renvoient à trois conceptions de la musique. La première lecture serait diachronique et évaluative. De gauche à droite, il y aurait comme un sens de l’histoire. Ce vecteur reflèterait l’évolution de la musique savante jusqu’au xixe siècle : la conquête par la musique de son autonomie, s’émancipant lentement de la parole. Achevant son parcours et son devenir, elle ne servirait plus aucun maître : ni les festivités royales ou princières, ni les divertissements populaires, ni la liturgie, ni le théâtre, ni (donc) le Verbe : de (1) à (10), la musique est enfin devenue absolue ! Triomphe de la Forme éthérée des sons sur le poids des mots. C’est du moins ce que pensaient certains théoriciens et musiciens du xixe siècle. En devenant purement instrumentale, la musique serait libérée de tout assujettissement à un autre médium. Elle serait finalement elle-même. C’est, au xixe siècle, Brahms ou Mendelssohn contre Liszt et Wagner. Au xxe siècle, c’est la lutte des compositeurs formalistes contre les facilités de la musique illustrative. Selon cette lecture, la musique, la vraie musique, se trouverait dans la case (10), tous les modes précédents d’expression n’étant que des approximations de cette essence réalisée. La musique serait l’aboutissement d’une quête d’autonomie. Une deuxième lecture de notre tableau est pratiquement inverse de la précédente. Elle serait moins généalogique qu’archéologique. Ou même paléoanthropologique. Il faudrait lire diachroniquement le tableau, non pas de gauche à droite mais à partir du milieu, si l’on peut dire. La fusion quasi-universelle de la musique et de la parole attesterait d’une origine commune. La forme archaïque de la communication humaine ne serait ni linguistique, ni musicale, mais plutôt « musilinguistique ». Selon certains biomusicologues, le proto-langage et la proto-musique auraient ainsi été originellement fondus dans un seul médium, le « musilangage » qui aurait conjoint (encore très grossièrement) leurs pouvoirs respectifs. Deux points communs actuels témoigneraient de cette fusion primitive : syntaxique et sémantique. Dans le langage comme dans la musique, l’unité fonctionnelle de base de la « communication » serait la phrase, articulation diachronique d’unités sonores discrètes, notes ou phonèmes. Qu’elle soit linguistique ou musicale, la phrase s’oppose ainsi au grognement ou au cri. En outre, ces deux médiums servent l’un et l’autre à communiquer et à exprimer des « pensées » entre humains au moyen de sons vocaux – lesquels ont été ensuite médiatisés par des instruments ou par l’écriture. Il y aurait donc une forme originaire unique avant séparation et spécialisation : au langage proprement dit, la communication des « informations » ; à la musique, celle des « états d’âme ». Dans cette seconde lecture, la musique serait un mode universel d’expression des émotions difficilement séparable du langage, sinon tardivement et pour ainsi dire artificiellement. On proposera une troisième lecture, d’abord par réfutation des deux précédentes. On se défiera de leurs spéculations historiques ou archéologiques. On s’en tiendra alors prudemment à une lecture synchronique du schéma et à une vision égalitaire de ses cases. À la première interprétation, on refusera l’idée que la musique « pure » serait meilleure ou plus « évoluée » que les autres formes, mais on retiendra au moins que cette forme existe, et qu’elle est donc possible ! Il y a de la musique pure. De là une question : comment est-ce possible ? Et une règle heuristique : toute réflexion sur le sens, la valeur, la raison d’être de la musique en général, devra s’appuyer de façon privilégiée sur cette musique pure : non pas parce qu’elle est plus musique que les autres, mais parce qu’elle l’est autant, et que des réponses qui ne lui seraient pas applicables ne seraient valables pour aucune autre. L’idée que la musique ne serait qu’une espèce lointainement dérivée d’un genre plus fondamental – le « musilangage » – laissera perplexe, du moins en attente de preuves empiriques dont on se demande bien en quoi elles pourraient consister. Cependant, on retiendra de la seconde interprétation l’idée qu’il y a différents degrés de musique (ou de musicalité). La musique ne serait pas une essence pure, elle ne désignerait pas toujours une entité déterminée mais une propriété variable. C’est à cette musique-propriété que Verlaine se réfère dans l’« Art poétique » quand il écrit « De la musique avant tout chose… », parlant des rythmes et des sonorités. Il y aurait de la musique, sinon partout, du moins ailleurs que dans la musique – ailleurs que dans la musique-entité, et d’abord dans la poésie, voire dans la danse et, pourquoi pas ?, de proche en proche, dans toutes les activités qui comportent rythmes ou vocalisations. De là deux questions : comment mesurer ce plus et ce moins de musicalité par lesquels se définirait la musique ? Y a-t-il un seuil où commence la musique-entité ? Et une autre règle heuristique : aucune comparaison empirique entre les différentes cases du tableau ne permettant de répondre à ces deux questions, il faudra recourir à un autre type d’expérience, une « expérience de pensée », et à un autre type de méthode, proprement philosophique, une méthode déductive. Quelle que soit la lecture qu’on en fasse, ce tableau nous confirme bien que « la » musique existe. Elle est donc bien quelque chose. Mais quoi ?
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Kochi-muziris biennale 2016
C'est le coeur chargé d'émotion mais avide de nouvelles aventures que nous partons pour Cochin, capitale du Kerala, sur la côte ouest. La 3ème biennale d'art contemporain de la ville nous attend pour nous faire découvrir la richesse de la scène artistique indienne et internationale. Cochin, ville côtière et ancien comptoir portugais regorge d'un certain charme authentique malgré l'impact assez peu positive du tourisme de masse. Les indiens ont perdu l'innocente gentillesse que nous avions appréciée au Tamil Nadu. Pas méchant pour autant, simplement un peu plus insistant et “westernisé” comme dirait nos amis les Américains. Les anciennes Villas portugaises côtoient les petites bicoques locales donnant à la ville cette fameuse contradiction indienne où l'insalubrité déborde sur la luxure. Hormis la biennale, c'est également pour les réputés “backwaters” que nous souhaitons visiter Cochin et ses alentours. En chemin nous rencontrons deux françaises très sympas avec qui nous décidons de descendre un peu plus au sud pour parcourir comme il se doit - en pagode indienne - les milles rivières d'Alleppey. Elles sont parties pour an de tour du monde autour du bijoux ! Allez voir leur site qui est super intéressant : www.jeworld.org Nous consacrons les deux derniers jours à arpenter la ville à la recherche de tous les espaces dédiés à la biennale et ses événements parallèles. Une biennale à l'image de son pays, chaotique et poétique, surprenante et débordante. Nous avons été très agréablement surprises par l'art contemporain indien qui apporte un vent de fraîcheur, de beauté et de simplicité au monde de l'art tel que nous le connaissons chez nous. L'Aspinwall house est l'immense et magnifique bâtisse qui accueille artistes indiens et étrangers. D'autres galeries, musées, cafés et autres espaces présentent d'autres artistes, principalement indiens. Parmi eux, une biennale des étudiants en art, une résidence d'artiste, un lieu de création pour les enfants, un espace consacré à la vidéo et un autre aux événements (conférences, workshops et concerts). Heureux hasard, une conférence et un concert eu lieu le dernier jour de notre séjour à Cochin. Même si ce ne fut pas le “best concert of ouR Life” on gardera un joli souvenir de ce groupe typiquement indien jouant très calmement devant une foule déchaînée. Quant à la conférence, Charles Landry, spécialiste des villes créatives et des mondes nomades, nous parla de ces concepts qui rendent les villes plus agréables.
Nous assistons également à un désastreux spectacle de danse locale, le Kathakali show. Ça aurait pu être bien si les acteurs mais surtout les musiciens avaient été impliqués dans leur spectacle ! Les mimiques et gestuelles qui constituent la base de cet art nous ont quand même impressionnées, les 10 premières minutes (sur 2h de spectacle + maquillage). Bref, une expérience. Nous partons ensuite en direction de Hampi, un misérable trajet de deux jours de trains en passant par Bangalore.
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« NIGGA », HISTOIRE D’UN MOT INTERDIT
S'il est bien un terme susceptible de déclencher une secousse sismique sitôt prononcé, c'est bien le N-word...
1995. l’Amérique retient son souffle devant le procès le plus médiatisé de l’Histoire : le procès OJ Simpson.
Pour défendre cet ancien MVP de football que tout accuse d’avoir commis un double meurtre, ses avocats jouent à fond la carte raciale lorsqu’il apparaît que l’un des policiers présent lors de son arrestation employait à outrance le mot « nigger ».
L’affaire bascule alors illico dans une autre dimension. Les plaies béantes d’un pays dont l’histoire est indissociable de la question ethnique sont réouvertes. Chacun juge désormais les faits à l’aune de sa couleur de peau.
[Voir à ce sujet sur Arte le magistral documentaire en cinq parties O.J. Simpson, Made in America.]
C’est à cette époque que se généralise l’usage du vocable « N-word » dans les médias. Si le terme préexistait depuis peu, trois ans après l’affaire Rodney King et les émeutes qui s’en sont suivies, il n’est dorénavant plus concevable d’utiliser « nigger » sous quelle forme que ce soit, tant le mot renvoie à la violence (coups de fouets, lynchages...) dont ont été victimes hommes, femmes et enfants noirs en Amérique.
Bien qu’il existe dans la langue de Shakespeare toute une flopée d’injures à l’encontre des noirs (« porch monkey », « jigaboo »…), aucune n’atteint un tel degré de magnitude. « Nigger » est l’insulte ultime du dictionnaire, celle utilisée pour créer une hiérarchie raciale dont la dernière marche est occupée par les noirs – les juifs sont traités de « white-niggers » , les arabes de « sand-niggers », les asiatiques de « yellow-niggers », etc.
« No Vietnamese ever called me nigger » – propos prêtés à Mohamed Ali
Une terminologie qui n'est pas figée
Le mot n’a pourtant pas toujours été entaché de cette réputation exécrable. Apparu au 16ème siècle, pendant deux siècles, son utilisation était tout à fait neutre.
Étymologiquement, le N-word dérive de l’espagnol/portugais negro (noir) – qui lui-même vient du latin nigrum. Il est très probable que la forme nigger soit le fruit de la prononciation des habitants blancs des états du sud, principaux pourvoyeurs de cotons.
Si l’on ne sait pas dater avec précision le moment où ce vocable est devenu péjoratif, on sait en revanche que dans l'ouvrage The Condition of the Colored People of the United States paru en 1837, l’abolitionniste Hosea Easton le répertoriait comme une manière d’assimiler les noirs à une race inférieure.
Il est généralement admis que ce sont les propriétaires d’esclaves et les suprémacistes qui l’ont transformé en un moyen de rabaisser psychologiquement et socialement ceux à qui ils s’adressaient.
Au début du siècle dernier, on parlait de « colored people ». Associée dans l’inconscient collectif aux lois raciales, avec l’avènement du mouvement des droits civils (qui prohibait largement le N-word) l’expression laisse place à « black », terme lui-même remplacé par le très politiquement correct « African American » dans les années 90.
Cette présentation reste toutefois assez schématique. En 1970, l’actuel Black History Month s’appelait encore le Negro History Week. Quant à la principale association de défense des personnes noires, la NCAAP, son sigle signifie National Association for the Advancement of Colored People.
Toujours est-il qu’une constante demeure : la prohibition du N-word dans l’espace public, et ce même si là encore, il existe des pelletées d’entorses à la règle – le roman de 1939 d’Agatha Christie Les dix petits nègres (parfois rebaptisé Les dix petits indiens en VO), Les Aventures de Huckleberry Finn ce classique de 1884 de Mark Twain (l’auteur de Tom Sawyer) où l’on dénote 215 emplois du N-word, la comptine Eeny, meeny, miny, moe (le Am stram gram cainri) où « tiger » a fini par se substituer à « nigger », toute une batterie de chansons d'artistes de renom comme Woman is the Nigger of the World de John Lennon (1972), Rock N Roll Nigger de Patti Smith (1978), Oliver's Army d’Elvis Costello (1979), Guns N' Roses One in a Million (1988), les occurrences chez les présidents Harry Truman, Lyndon B. Johnson, Richard Nixon...
Les tristement célèbres « minstrel shows » ont longtemps perpétué la caricature raciste du noir
Gangsta Rap Made Me Do It
Au début des années 90, sous l’influence du gangsta rap (N.W.A., Death Row…), « nigga » est sur toutes les lèvres de la génération hip hop.
Le mot est utilisé dans la lignée de la doctrine Malcolm X qui aspirait à faire de l’homme noir le mètre-étalon d’une virilité retrouvée après des siècles de brimades.
[ Lui qui était pourtant bisexuel, mais passons.]
Répété en boucle dans les textes, le concept de « real nigga » devient vite une expression fourre-tout, qui, sans répondre à une définition précise, finit par s’étendre alors ensuite à l’industrie du divertissement.
Cette évolution sémantique ne va cependant pas sans provoquer des grincements de dents au sein-même de la communauté noire, notamment chez les personnes les plus âgées qui ont connu cette époque où leur couleur de peau les empêchait de trouver un travail, d’être servi dans un restaurant ou de s’asseoir dans un bus.
Les détracteurs du N-word soutiennent que son emploi perpétue les postulats racistes dont sont affublés les noirs (ignorants, fainéants, flambeurs, voleurs…). L’utiliser équivaudrait à dénier la part d’humanité des personnes de couleur. L’utiliser à toutes les sauces finirait par vider le terme de sa substance, jusqu’à le réduire à une expression lambda de la culture pop au même titre qu’un « bling-bling » ou qu’un « twerk ».
Les artistes qui eux n’ont pas connu la lutte pour les droits civiques se justifient en arguant qu’ils se doivent de retranscrire le monde tel qu’il est (« Difficile de peindre le drapeau des USA sans utiliser la couleur rouge » dixit 50 Cent), mais surtout qu’il s’agit de transformer le négatif en positif en reprenant à leur compte un mot destiné à les rabaisser, en se réappropriant d’une certaine façon l’Histoire.
L’intention est certes louable, mais n’aboutit-elle pas à l’inverse de l’effet escompté en intériorisation ces stéréotypes ? Le fait que le terme soit massivement repris par les classes inférieures et non pas par la bourgeoisie et les classes moyennes ne conforte-t-il pas une forme d’aliénation ?
À l’image d’un 2Pac qui a abondamment véhiculé cette imagerie (l’album Strictly 4 My Niggaz, les titres Niggaz Nature, N.I.G.G.A., Ratha Be Your Nigga…), lui qui a pourtant longtemps eu maille à partir sa virilité et son teint clair, les bravaches des rappeurs ne masquent-elles pas un profond manque de confiance en soi ?
En 2008, Nas souhaitait intitulé son album Nigger, il a dû reculé devant la pression des distributeurs.
C’est ici qu’interviendrait la dichotomie entre nigger et nigga. La terminaison en -er renverrait à la ségrégation, au racisme, à l’esclavage et servirait à désigner les classes sociales déshéritées ou peu éduquées, tandis que la terminaison en -a équivaudrait à un terme assez neutre dont la portée varie selon le contexte.
C’est sur ce modèle que repose le fameux Black People versus Niggaz de Chris Rock. Cependant, malgré sa drôlerie, le comédien se refuse désormais de jouer ce sketch au motif que les personnes mal intentionnées se sentiraient alors ensuite autorisées à parler de la sorte.
La popularité du N-word renvoie donc à une question et son corollaire : qui est légitime pour l’employer ? Qui décide de qui est légitime pour l’employer?
A priori, pas de problèmes pour les noirs d’un même groupe social entre eux (pas question de donner du « Hey nigga » à un inconnu ou à son patron), et, par extension, pour les minorités des ghettos. Pour les latinos du Bronx, le terme équivaut à homeboy (voilà pourquoi personne n’a jamais émis de remarques à l’encontre de Fat Joe ou de Big Pun).
Une présentation, là encore à nuancer : dans les faits la pratique est limitée par des règles édictées par d’autres – le terme est censuré sur toutes les chaines de télé, y compris musicales.
Autre dilemme : quid des caucasiens ? En théorie, la règle est claire et n’admet aucune exception : ce mot n’existe pas dans leur dictionnaire.
Toutefois, depuis quelques années, le vernis craquelle : certains rappeurs blancs ont franchi le Rubicon (Kreayshawn, V Nasty, Stitches…), les « wiggers » l’utilisent entre eux, et de nombreux artistes le reprennent dans leurs œuvres comme les écrivains Ernest Hemingway ou James Ellroy, et surtout Quentin Tarantino (38 occurrences dans Jackie Brown, 110 dans Django Unchained).
Une tendance somme toute assez prévisible si l’on considère que les trois-quarts des fans de hip hop sont blancs et ont grandi en entendant ce mot matraqué dans les textes des rappeurs. Difficile ensuite de venir leur reprocher cette transgression.
Gary « white boy day » Oldman dans True Romance
Quid de notre contrée ?
En France où les tensions raciales n’ont jamais connu la même intensité (rappelons que l’esclavage sur le sol hexagonal a été quasi-inexistant), les équivalents « nègre » et « négro » sentent moins le souffre.
Cantonnés dans les textes de certains rappeurs fortement américanisés (Booba, Kaaris, Ill…), leur emploi est moins sujet à la controverse. D’une part, peut-être parce que le néologisme « renoi » semble satisfaire tout le monde et évite les bisbilles entre communautés, de l’autre, peut-être parce que la négritude (ce courant intellectuel instigué notamment par Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Léon-Gontran Damas) est passée par là donnant une autre tonalité à cette problématique.
Reste que les querelles sémantiques ont également leur place, pour preuve le débat sur la suppression du mot « race » qui en son temps a cristallisé les passions, ou, progression du communautarisme oblige, l’évolution de certains mots désormais employés pour désigner de manière connotée un groupe ethnique (« beurette », « gwer »…).
Article publié initialement le 26 août 2014 sur Lignesdefrappe.com.
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Nous voici, entrés dans le cœur de l’été, il souffle un temps de partage, de réflexions, des recettes, quelques subtilités herbacées… Une recette de riz au lait à la Cardamome lactose free, une recette pour l’été à base d’eaux florales et quelques matières à penser sur l’usage du bois dans notre quotidien.
Cuillères en bois
Les propriétés hygiéniques du bois, sa capacité d’auto-nettoyage sont incomparables. Des tests bactériologiques ont montré qu’une surface en bois mouillée inoculée d’entérocoques et de colibacilles. Au bout de 24h, la surface se retrouve sèche et nettoyée de ses germes à 90%. Le bois absorbe l’eau au sein de ses tissus dans sa recherche d’un équilibre hygroscopique, la filtrant ainsi de ses contenus et desséchant rapidement la surface mouillée.
De plus les essences contenues dans le bois, des substances chimiques organiques telles que la lignine, les composés phénoliques, les tanins, les résines ont un effet bactéricide.
J’aime lire Ernst Zürcher, chercheur passionné des influences lunaires sur les arbres, il partage le fruit de ses recherches et intuitions dans son ouvrage “Les arbres entre visible et invisible”. Actes Sud
“N’a-t-on pas de tout temps utilisé des ustensiles en bois en cuisine et pour le travail des denrées alimentaires (en boulangerie notamment)?
Un facteur d’hygiène en cuisine.
Le bois, bien que de nature poreuse, se révèle être beaucoup plus hygiénique que les matières synthétiques telles que le polyéthylène ou le propylène dans l’utilisation des planchettes à découper.
En effet, après chaque lavage, le séchage peut avoir lieu en profondeur, à quoi s’ajoute un effet bactéricide de la lignine et des constituants naturels du bois. Par contre, une planche à découper usagée en matière synthétique, par des incisions se croisant et s’entrecroisant, contient de plus en plus de poches sous la surface, dans lesquelles est retenu le jus de viande à l’abri du nettoyage. Elles s’ouvrent lors d’incisions ultérieures, libérant des germes pathogènes qui ont bénéficié de bonnes conditions d’incubation.
Même sur une table en bois massif, il est possible d’observer ce phénomène d’auto nettoyage, beaucoup de tâches disparaissant progressivement. ”
L’observation pertinente et l’expérience des anciens nous permettent aujourd’hui, ces usages sains, sobres et simples des objets de notre quotidien.
Le riz au lait indien à la Cardamome, le khir
Cuillères en bois de “Vision boisée”
Je cuis mon riz demi-complet basmati acheté dans une épicerie en vrac – voici les adresses parisiennes – j’utilise ce qui n’a pas été mangé au dîner, le lendemain matin, je ressors la casserole et j’ajoute:
-1 petite cuillère à café de Cardamome en poudre et de Vanille ramenée de mon voyage à la Réunion,
– un peu d’eau filtrée et de la noix de coco râpée pour créer un lait et pour permettre aux épices d’infuser,
– quelques graines de Cardamome relève l’intensité du tout.
-j’utilise mon moulin à poivre pour préparer un mélange parfumé d’épices des chemins des grands voyageurs du devisement du monde: graines de Coriandre, Fenouil, Cumin, Maniguette fine de Madagascar de Astérales, de Fenugrec, Baie rose et de poivre noir et de poivre du Sichuan. Les autres épices, je les achète à l’épicerie Kilogramme.
Laisser tiédir et c’est prêt à consommer, les épices en Ayurveda sont celles qui rétablissent la santé, les doshas, les éléments dans nos corps physiques, émotionnels… en petit déjeuner ou en accompagnement d’un plat (sans la vanille dans ce cas on rajoute des feuilles de Coriandre fraîche ou de carry) avec des tomates et échalotes revenues dans du ghee.
Tous les adresses épicerie, traiteur, biocoop engagées… : Nourriture et médecine végétale.
La recette anti-canicule: Un spray aux eaux florales fraîches
Vous en trouverez en verre au magasin “Les huiles artisanales”
Mélanger les eaux florales de Verveine citronnée, d’Hélichryse italienne & de Rose de Damas ou gallique. 1/3 de chaque. Parfois je rajoute de l’huile essentielle de Verveine citronnée en prenant soin de la dissoudre dans un peu d’alcool ou de vinaigre.
Pour un effet plus frais, mettez-le au frigidaire! et utilisez-le sur le visage, le corps, les cheveux. C’est comme un nuage de fleurs qui se pose délicatement sur vous. Les odeurs sont les médecines de l’âme, de nos mémoires. Les plantes vous protègent si vous vous reliez à elles avec respect, résilience, conscience, joie d’être fabriqué des mêmes éléments.
HERBORISTERIE – CUEILLETTE – PLANTES SAUVAGES – ART DE L’ INFUSION – ALCOOLATURES – HUILES ETHEREES – ART BOTANIQUE – JARDIN-FORÊT MEDECINE
contact: [email protected]
Lumière de terre & Eau de ciel
Riz au lait à l’indienne à la Cardamome, cuillères en bois & eaux florales d’été. Nous voici, entrés dans le cœur de l'été, il souffle un temps de partage, de réflexions, des recettes, quelques subtilités herbacées...
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