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C’est un court roman, c’est une belle histoire.
Il y a fort longtemps, lorsque ce blog tournait à plein régime, j’y déposais tous les mois un épisode d’une aventure intitulée « L’arbre et la colline ».
Cette histoire, partie d’un grand-oncle dont j’ai hérité le prénom, a fait sa mue pour devenir un vrai roman. Édité depuis peu s’il vous plaît.
J’ai donc l’immense plaisir de vous annoncer que ce livre paru chez Les presses du midi, est désormais disponible en commande.
Sur le site de la maison d’édition
Sur tous les sites habituels (Fnac, LaLibrairie, Decitre, Amazon)
Et surtout dans toutes les librairies de France.
Précipitez-vous donc en commander un exemplaire. Lisez, vibrez, partagez largement l’information. Et n’hésitez pas à me faire vos retours, notamment en taguant le compte Instagram dédié : https://instagram.com/larbreetlacolline?igshid=OGQ5ZDc2ODk2ZA==


J’espère que vous prendrez autant de plaisir à lire cette histoire que j’en ai pris à l’écrire.
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Mise en place « L’eau qui dort » de @leila_gentet (à Collobrières) https://www.instagram.com/p/Ce0MrBFD-Bg/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Un sourire pour un silence. « L’eau qui dort » de @leila_gentet (à Externat Saint Joseph - La Cordeille) https://www.instagram.com/p/CexYBS9jaNd/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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L’inconnue du cap. (à Cap Sicié) https://www.instagram.com/p/CYCVr-0MsXF/?utm_medium=tumblr
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Bafouille # 22 - la peur.
Il m’est arrivé une mésaventure qui me vaut bien le droit, non le devoir, de sortir de mon long silence. Parmi les différents réaménagements de mon existence, mon habitat ne fait pas exception et va subir un lifting intérieur important très bientôt.
Comment vous dire qu’en bon bourgeois que je suis, il m’est devenu insupportable de partager 50m2 avec deux enfants hors de contrôle, même une semaine sur deux ! J’avais deux solutions : 1/ les reléguer au garage pour tenir compagnie au chat. 2/ les faire monter dans l’échelle sociale, jusqu’au grenier. J’ai choisit la 2ème solution et consentit à entreprendre de menus travaux pour aménager les lieux un minimum. Je ne suis pas un sauvage. Juste un ours…
Pour opérer ce changement radical il n’y a pas d’autre choix que de vider les lieux, à proprement parler. Qu’à cela ne tienne, je m’en vais prospecter pour louer un local de stockage temporaire. Le vendeur à qui j’expose la situation, dont je devine le sourire narquois sous le masque, m’emmène visiter le local qui semble le plus adapté à mon besoin. J’ai beau lui dire que c’est pas pour tout de suite, “vous êtes là , tant qu’à faire…” Et comme je n’ai rien d’autre à foutre (oui, je suis toujours intermittent du pestacle), j’accepte. Le discours est rodé, la présentation professionnelle. Le poisson (c’est moi) est ferré, reste plus qu’à le ramener en douceur dans l'épuisette. Au moment de tourner les talons la réplique fatale avec double ration de peur arrive : “par contre y a une promo qui se termine dans 2 jours et c’est le dernier box de cette taille qu’il me reste, si vous attendez je peux pas vous garantir d’avoir une dispo…” dit-il en sortant de sa poche le cadenas et les clés du box, trop sûr qu’il est de finaliser sa vente. Tétanisé je m’imagine dans la rue, avec mes meubles et mes enfants dans le froid de l’hiver, sous une pluie fine glaciale alors que ma maison subit une descente d’organes. Je tombe à genoux, lève les bras au ciel en hurlant “pourquoi !” - top shot - travelling arrière - générique de fin.
Quand soudain, revenant au réel, je réalise alors ce qui est en train de se jouer, la fièvre révolutionnaire me prend et je m’engage alors dans un monologue à faire pleurer Cohn-Bendit : “Nous y voilà mon bon Monsieur, vous n’avez rien d’autre en magasin que votre discours de peur ? Valet de ce monde devenu fou que vous représentez ! A longueur de journée on nous vomit cette peur au visage : “Vous mettez la vie de vos proches en danger en ne vaccinant pas vos enfants ! Vous mettez la vie de vos enfants en danger en les vaccinant ! Vous tuez la planète en roulant en voiture ! Les batteries des voitures électriques les rendent encore plus polluantes que les voitures classique ! Si vous ne votez pas pour moi, l’extrême (droite, gauche, ou les deux, selon le vent) réduira le pays à l’état de cendre ! La dette nous accable ! L’inflation va nous perdre ! Neymar s’est blessé ! “ - j’en passe et des pas mûres - Est-ce donc là ce que vous proposez Monsieur ? Et pourquoi ? Pour que, pris de panique, il ne me reste d’autre choix que de faire ce pour quoi j’ai été programmé depuis ma naissance : consommer ?!” Et, d’une seule voix, avec les clients présents émus aux larmes, nous avons chanté, main sur le coeur, “l’Internationale” !
Je suis reparti, la tête haute, le torse en avant retrouver ceux qui ont la chance (que dis-je l’honneur !) de grandir sous mon toit, dont il vont littéralement se rapprocher bientôt. “C’est quoi ces clés papa ? me demande le grand - les clés de mon box chéri, j’ai eu un prix…” Et ma Golf essence s’est arrachée au parking en disparaissant dans un épais nuage de fumée blanche…
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Les grands voyages : la Norvège

Il y a deux ans j’ai découvert le plaisir de voyager. Il y a deux ans j’ai découvert l’Islande et ses merveilles. Il y a deux ans je suis tombé en amour devant cette lumière hivernale si particulière des courtes journées des pays nordiques.
J’ai donc décidé, pour changer, d’aller en Norvège. Trois semaines, d’Oslo à Tromsø en passant par Bergen et Røros.
Et également par Vardø. Une petite île perdue tout au nord du pays. Une île où « seuls les voyageurs les plus acharnés s’aventurent » (je cite le Lonely Planet).

Et grand bien m’en a pris. J’ai retrouvé là -bas ce que j’avais tant aimé en Islande. La singularité d’un lieu presque désert. Mais qui portant regorge de joyaux. Un bijou pour qui sait regarder.
J’y ai passé trois jours (certains norvégiens n’y croyaient pas !). Mais que diable va-t-on faire à Vardø pendant tout ce temps ? J’aurai voulu y rester bien plus longtemps tellement ce lieu est inspirant.
L’ambiance si particulière d’un petit village de pêcheur avec ses maisons en bois (dont certaines abandonnés), ses rues qui ressemblent à un décor de cinéma.



Mais il y a ce petit plus qui fait de Vardø un endroit si spécial. Quelques fresques de street art disséminées dans la ville qui jouent à cache-cache.

Le Drakkar, hymne au passé viking et à la nécessaire symbiose entre l’homme et la nature.

Mais surtout, le mémorial Steilneset (memorial des sorcières). Un lieu étonnant, envoûtant. Magnifique travail issue de la collaboration entre la plasticienne Louise Bourgeois et l’architecte Peter Zumthor.



Il est évident que Vardø n’est pas une île « touristique » en hiver, mais c’est justement ce qui fait tout son charme et si ni la nuit polaire, ni la solitude, ni le froid (encore que...), ne vous font peurs et que vous êtes plutôt du genre curieux, alors foncez ! Vous ne serez pas déçus !
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Bafouille # 21 - le rancard.
Je suis détendu. Je me balade tranquillement dans une belle ville et je prends des photos. Détendu. Bon d’accord, je vais rejoindre une femme dans un café. Un rendez-vous comme ça. Pas vraiment un rancard. C’est vrai qu’on s’est donné rendez-vous après un match et une discussion sur Tinder. Mais ça veut rien dire, si ? Une discussion agréable avec une femme qui a l’air tout à fait charmante. On va boire un café en fin d’après-midi… Oh putain, c’est un rancard ! Merde, c’est quand la dernière fois que j’ai eu un rancard ? … Au début du siècle. Je me suis pas rasé depuis 10 jours, je viens de marcher pendant 3 heures. Putain c’est quand la dernière fois que j’ai checker mes poils d’oreilles ? Et je parle pas du reste… Oh quel con penses pas à ça en plus t’es malade !!! Je vais boire un café avec une femme, c’est tout !
Ah, un sms. Elle a des soucis de santé, doit passer prendre des béquilles chez elle. Du coup ça l’arrange que je me rapproche. Mais elle me propose d’annuler. Bah non maintenant que je suis lancé, allons-y ! ok. Voilà . Ça fait le mec mort de faim… prêt à tout, même à se faire une nana qui a des béquilles, non ? Bon bah c’est trop tard maintenant. Sois naturel, tout va bien se passer. C’est bizarre quand même de filer un rancard à quelqu’un quand on a des béquilles ? C’est une tordue peut-être ? Je refais le déroulé de nos conversations, voir si y a pas un truc qui me met la puce à l’oreille. Non. Elle est très charmante dis-donc ! Chasse vite ces pensées, t’es sur le point d’arriver…
Elle t’attend, à la sortie du métro, elle s’impatiente et n’a pas eu le temps d’aller chercher ses béquilles. T’as les mains moites, vite penses à autre chose. Tiens, le quartier où on va. Je connais pas Vincennes, je suis curieux de voir à quoi ça ressemble. Me voilà arrivé, tout va bien, elle est à la sortie côté château. Ah c’est vrai le château de Vincennes, je savais bien que ça me disais quelque chose. Le mec inculte, je vais passer pour un blaireau… Attention, 3, 2, 1, grand sourire figé… Elle a un très joli sourire. Oh putain on se calme vite, à quoi ça ressemble Vincennes ? Heu... je suis où là ? Ah bah chez les bourges on dirai… Vite allons nous asseoir dans un café, oui le premier là c’est bien. Nom de Zeus, mais elle boite un truc de fou ! La table à côté de la vitre oui, très bien. Merde on dirait qu’elle a pleuré, y a son mascara qui se fait la mâle… c’est quoi ce plan ? Bon, on se calme, sois toi-même, on va pas se prendre la tête. Une discussion tout simplement. Ma poche qui se met à vibrer. Je reçois des sms toutes le 30 secondes. Il doit être 17h. J’ai eu la bonne idée de dire à mes amis que je rencontrais une femme à 17h. Ce doit être des messages d’encouragement… ou pas. Elle s’absente 5 minutes. Quelle horreur je suis nul, on dirait un entretien d’embauche… Voyons les sms. Je suis où ? A Vincennes. Oh merde, à en croire les réactions de mes potes c’est pas un quartier très sympa. Bon range ça, elle revient.
Ah voilà , je commences à me détendre un peu. ça va aller mieux maintenant. Quoi ? Ça fait 2 heures qu’on parles, déjà , je vais devoir partir chez ma cousine. C’est con. Wouah, elle a vraiment un joli sourire… Et un petit décolleté symp……… NON, les yeux, on regarde les yeux, c’est bien les yeux. Bon va falloir mettre fin à cet entretien, j’ai le poste ? Non, vous me rappellerez c’est ça ? Tans pis, allons voir la cousine, là au moins je serai à l’aise… Comme j’ai été mauvais, c’est terrible, elle a du passer les 2 heures les plus longues de sa vie. En y repensant elle a souvent détourné le regard… Elle s’est fait chier c’est cert… Ah un sms ! “merci pour ce moment très agréable ! Bonne soirée.” Ah alors ça va finalement ! Je lui propose qu’on se revoit… “ouiiiiii!!!”  Hé bin voilà ! C’était pas si mal en fait ! C’est qui le meilleur, Hein ?!! C’EST QUI ??!!!! Houla, t’es dans le RER parisien, faut se calmer…
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Les p’tits trips #2 - Lyon
Petits voyages dans l’hexagone, le nez au vent, Minolta XE-1 en bandoulière.
Aller à Lyon c’est retourner dans le passé. Une époque parmi celle que je préfère de ma jeunesse. J’y ait vécu 3 ans, pendant mes études en Arts du Spectacle, au tout début du siècle.
J’y suis retourné l’an dernier, je n’y avais pas remis les pieds depuis. J’ai retrouvé des amis, des lieux bien connus (le quartier St Georges, la rue de la Ré, le métro orange, “l’Entrecôte”, les quais, la passerelle du collège, la rue Ste Catherine -Ah l’Abreuvoir !!-) et j’ai découvert un quartier qui a poussé depuis mon départ (la Confluence).

Je ne saurai dire quoi, mais j’ai toujours trouvé qu’il se dégageait quelque chose de particulier dans cette ville.


Cette époque marque aussi le début d’un intérêt (encore vague) pour la photographie. Et plus particulièrement le travail de Willy Ronis, ainsi que celui de Lee Friedlander.

Puis j’ai découvert “la confluence”. J’avoue que le musée m’a laissé perplexe. Intéressant graphiquement, mais plutôt moche. Mais les alentours sont très intéressants, le contraste entre modernité et histoire. J’ai beaucoup aimé m’y balader.



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Mon père, ce héros...
Il y a de vieilles expressions qu’on connaît tous, vous voyez, celles que nous rabâche sans arrêt tatie Simone. C’est bien simple, pour chaque problème, il y a une expression qui s’impose.
« Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerai pas qu’on te fasse » quand on se comporte comme un con avec autrui...
« Tout vient à point à qui sait attendre » quand on veut ouvrir les cadeaux de Noël avant minuit...
« Le mieux est l’ennemi du bien » quand on veut recommencer la figurine en pâte à sel...
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » quand on commence à faire des caprices parce que non vraiment, minuit c’est bien trop tard !
Mais ma préférée, ma petite madeleine a moi c’est « quand on n’a pas de tête, on a des jambes ». Parce que oui, je suis du genre tête en l’air, malgré mon métier.
Et bien que tatie Simone ne soit plus de ce monde, je l’imagine bien, index de la main droite tendu vers le ciel et main gauche posée sur la hanche...
Pourquoi diable me direz-vous ?
Parce qu’à l’heure où j’écris ces mots je suis dans le train.
Parce que dans la précipitation de la préparation des bagages de mon fils ma bataille j’ai oublié de mettre sa carte d’identité.
Parce que demain à 15h, il prend l’avion pour aller à l’étranger, pour ses dix ans, avec sa tatie à lui, qui est nettement plus cool que tatie Simone.
Parce que la madame de la Poste elle a pas voulu prendre la lettre en chronopost car le délais était dépassé de 5 minutes.
Parce que de nos jours, contrairement à l’époque où vivait le p**ain d’auteur de cette maxime débile, on ne peut pas circuler librement d’un pays à l’autre sans un bout de plastique avec une photo sur laquelle on ressemble à un repris de justice.
Et surtout et enfin, parce que le bonheur de mon fils, et sa tatie Ă lui, valent plus que tout le reste.
Me voilĂ donc dans le train. Pour un aller-retour express entre Toulon et Paris, pour emmener le Graal Ă son Arthur.
Non le plus chiant avec ces proverbes à la con c’est quand ils tapent juste...
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Les p’tits trips #1 - Paris
Petits voyages dans l’hexagone, le nez au vent, Minolta XE-1 en bandoulière.
Ahhh, Paris, que j’aime de plus en plus découvrir au fur et à mesure de mes passages. Il m’a fallu du temps pour apprécier Paris. Au début j’en disai, pour résumer, « c’est gris, c’est moche ». Un peu hâtif comme jugement, je vous l’accorde. Même si j’avais tout de suite accroché avec Montmartre (le syndrome « Amélie Poulain » sans doute), le Père Lachaise (Jim Morrison, ma jeunesse, tout ça…) et les ponts (j’ai un truc avec les ponts…) Puis à force d’y retourner, de m’y balader au hasard en écoutant Emilie Simon chanter son amour pour elle, je suis tomber amoureux aussi, de la capitale.

Quand “je monte à Paris”, je suis dans le 11ème, dans une rue très animée, d’un quartier très animé. Et ce qui m’a fait aimé Paris, c’est que cette ville est d’une richesse inouïe pour qui prend simplement le temps de regarder. Et prendre le temps, ça tombe bien, j’adore ça. Les passages, les immeubles parisiens typiques, le Canal St Martin, la gare du Nord. Et le Pavillon Carré de Baudouin où j’ai pu (re)découvrir une rétrospective sur le travail de Willy Ronis et, en ce moment, une très belle exposition de William Daniels.



Même si je ne suis pas un adepte des sentiers battus, je suis aussi passé par quelques endroits bien connus que j’ai beaucoup apprécié. Et notamment une balade sous la pluie à la BNF, puis le long des quais de Seine pour remonter vers le Marais. Je suis revenu là le lendemain pour le centre Pompidou, les Halles et les alentours que j’aime beaucoup aussi pour le côté graphique.


Et c’est tout ? Certains quartiers dĂ©jĂ visitĂ©s en numĂ©rique (la Butte-aux-Cailles, le parc Montsouris, la petite ceinture) mĂ©ritent une nouvelle visite.Â
à suivre…
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Ça c’est Paris. . . #paris #toitsdeparis #igersparis #bnw #noiretblanc #noiretblancphotographie #blackandwhite #blackandwhitephotography #ville #city #ciel #sky #nuages #clouds #roof #iphonese #processed #carbon
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Toujours debout . . #igersollioules #igerstoulon #igersvar #igersfrance #ollioules #smileinouestvar #ruine #chateau #castle #pierre #stone #ciel #sky #goldenhour #crepuscule #sunset #village #citylights #iphonese #processed #carbon
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Il y a peu de temps, je me suis rendu dans une librairie en demandant au vendeur : « vous auriez un roman dystopique un peu singulier à me conseiller ? ». Et il m’a donné ce roman, écrit pas un islandais (en plus), que j’ai commencé. Et il tient toutes ses promesses jusqu’alors !!
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"Canal" - L'argentique du mois - Balade à Paris autour du Canal Saint Martin. Plus de photos à découvrir ici : https://ift.tt/2n9nUcG
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"Royal" - L'argentique du mois - LE cinéma de Toulon. Plus de photos à découvrir ici : https://ift.tt/2n9nUcG #toulon #argentique #minoltaxe1 #blackandwhite Cinema Le royal
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