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alireailleurs · 8 years
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AlireAilleurs c’est fini... mais ça continue !
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Après une longue coupure estivale, AlireAilleurs s’apprête à reprendre, mais plus ici ! Désormais vous pourrez suivre notre revue de web sur InternetActu.net.
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alireailleurs · 8 years
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Ni Foucault 2.0, ni Debord 2.0 - France Culture
Dans l’émission la Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau recevait Bernard Harcourt (@bernardharcourt), professeur de droit à la Columbia University où il dirige le Center for Contemporary Critical Thought, et directeur d'études à l'Ecole des hautes Etudes en Sciences Sociales. Bernard Harcourt est également l’auteur de Exposed, un essai qui interroge la question du désir et de désobéissance à l’heure du numérique. 
Dans son livre, Harcourt interroge ce qu’il appelle la “société d’exposition”, pour savoir si nous sommes dans une “société du spectacle” ou une société surveillée, panoptique... Qu’est-ce qui nous pousse à nous mettre sur l’écran ? Etre visible est devenu le moyen de communiquer et de s’organiser à l’heure des réseaux. Pourtant, malgré son talent visionnaire, Orwell dans 1984 nous promettait un futur écrasant tout désir. Nous sommes dans son exact inverse : l’exacerbation du désir. “Or ce sont les mêmes technologies qui créent du désir qui rendent possible la surveillance”. 
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La surveillance prophétisée par Orwell est entrée dans nos vies sans contrainte extérieure autre que les innombrables services que ces technologies nous rendent. Pourtant “mettre une iwatch à son poignet n’est pas bien différent que de mettre un bracelet électronique” car cela informe un tiers de tous nos mouvements. Par contre, c’est visiblement la nature du pouvoir qui les opère qui a changé, qui ne relève pas de contraintes organisées. Nous ne sommes plus tant face à une logique de la surveillance, mais confrontés à une logique très différente : la logique prédictive qui déconstruit les façons de gouverner et de faire société. La différenciation progressive des sphères d’activités, pourtant très institutionnalisées, entre le pouvoir économique, social et politique, se floute. “Facebook comme Apple gouvernent. L’Etat fait du commerce.” Les courtiers en données vendent toute forme de données. “La rationalité a longtemps dépendu de la différence entre ces sphères. Mais une fois qu’elles ne le sont plus, nous sommes démunis pour la comprendre ou la critiquer.”
Nos inquiétudes se noient dans la séduction et la distraction permanente que proposent ces objets. Pour Harcourt, il nous faut comprendre comment le pouvoir circule aujourd’hui. Le discours dominant est que le Big data va nous donner accès à de nouvelles vérités qu’on ne savait voir avant. Mais ce n’est pas ça que fait le numérique : il distribue le pouvoir de manière nouvelle. Comment imaginer des formes de désobéissances qui prennent en compte le désir et la séduction intrinsèques à nos objets ? Snowden ou Assange exposent les excès de la surveillance. D’autres proposent des moyens de gérer ses propres informations pour tenter d’en reprendre le contrôle. Reste à savoir si reprendre le contrôle sur ses données suffira à échapper aux si séduisants et puissants services qui les traitent ? La question est ouverte. 
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alireailleurs · 8 years
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55% des Français veulent gérer par eux-mêmes l’accès des marques à leurs données personnelles - JournalduNet
Selon la 5e édition du baromètre de l’intrusion de Publicis ETO, “78% des sondés sont dérangés par le fait que des informations les concernant soient collectées et mises en base !”, explique l’un des responsable de l’étude dans une tribune au Journal du Net. 
“55% des personnes sont intéressées pour gérer par eux-mêmes l'accès des marques à leurs données personnelles via un logiciel, une application smartphone ou un site web dédié. Ils n’étaient que 47 % il y a 1 an. C’est à la fois une prise de conscience mais aussi la preuve d’une certaine "maturité digitale". Il ne s’agit plus seulement de s’inquiéter mais aussi de "s’outiller" pour mieux se protéger et être plus autonome dans la maîtrise de sa destinée digitale.”
Décidément, le retour des données aux utilisateurs devient chaque jour un peu plus une exigence. 
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alireailleurs · 8 years
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Du jargonnage technologique - Quartz
Si les startups ont du mal à toucher le grand public, c’est peut-être lié au fait qu’elles ont du mal à expliquer ce qu’elles font, suggère Josh Horwitz pour Quartz. Elles jargonnent. Elles ont toutes recours à des mots clefs techniques qui ne parlent qu’à elles et qu’aux spécialistes - notamment aux investisseurs.
“Mais ces termes ne veulent rien dire et rendent difficiles pour les gens ordinaires de comprendre ce que font ces entreprises. Dans un effort pour paraitre intelligent et attirer les investisseurs ou pour simplement habiller un produit qui serait ennuyeux autrement, les startups comptent trop sur un jargon qui leur aliènent les utilisateurs qu’elles souhaitent attirer”.
Les startups ont recours au jargon pour se rendre plus intéressantes qu’elles ne sont. Pas sûr que ça fonctionne...
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alireailleurs · 8 years
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Linky en ses enjeux - CanardPC
CanardPC publie un excellent dossier sur les enjeux du compteur “intelligent” Linky... qui revient sur les évolutions à venir de la production et de la consommation d’énergie. 
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L’intégration des énergies renouvelables va transformer en profondeur le fonctionnement du réseau électrique, rendant la production plus fluctuante et nécessitant de faire varier la consommation en réaction immédiate à l’ensoleillement et au vent et non plus en tentant de lisser une production continue (la journée pour les entreprises et la nuit pour pour les particuliers). Pour que notre consommation fonctionne par intermittence, pour lisser les pics de consommation entre consommation rapide et lente pour recharger des batteries électriques, nous allons avoir besoin de compteurs intelligents. "A l'avenir, plus vous créerez de pics de consommation, plus l'électricité vous coûtera cher”.  
Le dossier de CanardPC revient également sur les questions de vie privée. Il rappelle que les données provenant des compteurs sont lissées : le compteur ne transmet pas les données en continue, mais émet des mesures toutes les 10 minutes pour éviter de savoir quelle chaîne de télé vous regardez et quand vous en changez... Reste que ces “courbes de charge” lissées permettent tout de même de connaître certaines de vos habitudes, et également d’en extrapoler d’autres : occupation des lieux, nombre de personnes dans le foyer, qualité de l’isolation... L’ADEME et la CNIL ont donc fixé une règle : “ces données sont considérées comme privées et appartiennent au client” et pour les transmettre, ERDF devra recueillir le consentement des clients. “nul doute que le fameux "consentement" sera intégré dans le fin fond des petites lignes du contrat. Ensuite, l'arrivée de nouvelles offres financièrement avantageuses pour les clients, basées sur une tarification beaucoup plus précise que le système HP/HC actuel, exigera sans doute la récupération de ces données. Le refus sera alors toujours possible... mais il se traduira par un surcoût. En définitive, l'usager risque de ne pas vraiment avoir le choix.”
Enfin, le dossier revient sur la question récurrente du piratage. Le risque principal, estime CanardPC n’est pas tant l’accès à distance aux données pour savoir si logement est occupé, que le risque de brouillage des compteurs ou de piratage des centres de traitement des données d’ERDF. Quant à la question de l’accès à sa consommation en temps réel pour l’utilisateur, elle ne semble pas tranchée pour l’instant. 
MAJ : Le collectif Pièces et Main d’Oeuvre revient également sur le sujet, d’une façon plus critique encore, soulignant que les expérimentations ont montré que si les gains des compteurs connectés étaient nuls pour les usagers, ce n’était pas le cas pour la libéralisation du marché de l’énergie. Pour le dire autrement, Linky travaille surtout pour le high frequency trading de l’électricité à savoir le European Power Exchange. “Avec ses suivis de consommation en quasi-temps réel, Linky permet d’ajuster en permanence l’achat et la vente d’électricité sur le marché de gros. Voilà sa véritable utilité”. Et PMO de pointer vers le site du collectif grenoblois anti-linky, riche en ressources. 
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alireailleurs · 8 years
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L’écosystème des administrations publiques sur GitHub - Datacolada
L’excellent Data colada (@datacolada), revient sur la présence des administrations sur Github, le site de partage de code. Quelles institutions y sont présentes ? Ce partage est-il un succès ? Que produit-il ?...
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Derrière le “festin de la transparence”, on compte 600 dépôts institutionnels et les plus importants sont ceux d’administrations américaines et britanniques. Tous les dépôts ne sont pas également actifs et les plus gros ne sont pas les plus actifs. Ce que constate l’analyse de données, c’est que nombre de dépôts n’ont pas de licence claire, empêchant ou limitant leur réutilisation. L’analyse semble montrer que le dépôts qui ont le plus de contributeurs sont ceux qui sont bien documentés... et que le nombre de forks par d’autres administrations semble assez rare. 
En ce qui concerne la France, 13 administrations ont des dépôts sur Github, dominées par le SGMAP. 
Mais force est de reconnaître que cette analyse de données peine à montrer l’état de la réutilisation... Ce qui est sûr, c’est qu’”il ne suffit pas juste d’ouvrir un dépôt et de mettre des éléments à disposition pour que les gens commencent, (auto)magiquement, à les réutiliser et à participer.”
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alireailleurs · 8 years
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Concevoir les dystopies - reform
Sur reform, le journaliste Rob Walker (@notrobwalker) revient longuement sur l’utilisation du design dans l’excellente série Black Mirror, digne successeur de Twilight Zone. Pour son créateur, Charlie Brooker, si Black Mirror est une série parfaitement déconcertante, c’est parce qu’elle montre des “gens faibles utilisant des outils puissants”. Les technologies fictionnelles que l’on trouve dans la série sont très souvent fascinantes parce qu’elles sont à la fois plausibles, attrayantes voire souhaitables, tout en se révélant bien souvent traumatiques et effrayantes. “La plupart des objets et interfaces imaginées dans Black Mirror ne sont pas immédiatement effrayants. Ils sont d’abord séduisants. Et c’est ce qui les rend, à la fin, effrayants”.
Rob Walker a discuté avec Joel Collins, le cofondateur de Painting Pratice, la société d’effets visuels chargée du design de la série et des effets spéciaux. Pour qu’ils fonctionnent, la clé de ces environnements de design fiction consiste à ce qu’ils restent simples. Moins les objets attirent l’attention, plus ils semblent naturels et réalistes, plus le public est alors confronté à leurs sinistres conséquences...
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alireailleurs · 8 years
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Machines à biais - Propublica
Sur Propublica, la journaliste Julia Angwin et le responsable données Jeff Larson signent une terrible enquête sur les biais racistes des algorithmes de prédiction des crimes (voir également “Quel est votre score de menace ?”). Ils évoquent en introduction un terrible exemple entre une jeune femme noire arrêtée pour un vol et un homme blanc d’une quarantaine d’année arrêté pour un crime similaire et condamné d’une manière proche. Le second ayant plus d’antécédents criminels que la première. Et bien le programme algorithmique utilisé par la police pour leur attribuer un score de menace classe la jeune femme comme bien plus à risque que l’homme. Deux ans plus tard, la jeune femme n’a pas commis d’autres crimes, alors que l’homme lui a été condamné pour un autre crime à 8 ans de prison. 
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L’évaluation automatique des risques criminels est de plus en plus courante dans de nombreuses courts de justice d’Etat américains et sont livrées aux juges lors de la condamnation pénale. En 2014, le procureur général Eric Holder s’inquiétait des risques que l’utilisation de ces scores faisaient peser sur les inégalités de la justice américaine, mais aucune étude d’évaluation de ces programmes n’a été lancé. 
Les journalistes de ProPublica ont étudié les scores de risques attribués à plus de 7000 personnes arrêtées dans le comté de Broward en Floride entre 2013 et 2014. Si le l’algorithme prédit correctement la récidive à 61%, les noirs ont deux fois plus de chance d’être évalué à plus haut risque que les blancs, indépendamment de leurs antécédents ou de la récidive. Les accusés noirs sont 77% plus susceptibles d’être indexés à risque de commettre un crime violent et 45% plus susceptibles d’être indexés à risque de commettre un crime de toute nature. La société qui fournit l’algorithme du score de menace, mise en cause par ProPublica, Northpointe, récuse les accusations des journalistes. 
Reste que l’accusation des journalistes de ProPublica est terrible. Ils rapportent par exemple l’influence de ce score sur la condamnation d’un homme coupable d’avoir volé une tondeuse à gazon, contre lequel le procureur avait requis un an de prison, mais qui a écopé de deux ans de prison et trois ans de surveillance du fait de son score de menace désastreux. Et les auteurs de rappeler que les prévenus ne peuvent contester leurs évaluations, notamment parce que les données sous-jacentes au calcul de ces scores (provenant de réponses à quelques 137 questions, affirme Northpointe) ne leur sont pas disponibles. Pour Christopher Slobogin, directeur du programme de justice pénale de l’école de droit Vanderbilt, ses données devraient être accessibles aux deux parties et donner lieux à une procédure contradictoire ouverte. 
MAJ : Andrea Fradin pour Rue89 revient également sur le sujet : 
“. Les personnes noires sont plus souvent considérées comme étant hautement susceptibles de récidiver, sans que ce soit suivi de faits (44,9 % des Afro-américains classés dans cette catégorie n’ont pas commis d’autres crimes, contre 23,5 % de personnes blanches). . Les personnes blanches, à l’inverse, sont considérées moins risquées qu’elles ne devraient l’être (47,7 % de personnes blanches classés dans cette catégorie ont récidivé, contre 28 % de personnes noires). . Les personnes noires ont deux fois plus de chance d’être considérées, à tort, comme potentielles récidivistes violentes. . Les personnes blanches récidivistes et accusées de crimes violents par le passé ont 63% plus de chances de se voir attribuer, à tort, un faible risque de récidive violente, par rapport à un criminel noir au même profil.”
Et Le Monde enfonce le clou : 
“Un type qui violente un enfant tous les jours pendant un an obtiendra peut-être un score de risque faible parce qu’il a un boulot. Alors qu’un type arrêté pour ivresse publique obtiendra un score élevé parce qu’il est sans domicile fixe. Les facteurs de risque ne vous disent pas si une personne doit aller en prison ; ils vous disent surtout quels sont les bons critères fixer pour une mise à l’épreuve.”
Sur son compte Facebook, Antoinette Rouvroy conclu : “Naturalisation des préjugés sociaux. Tant que l'on ne s'intéressera pas aux circonstances et conditions de production des "données" qui les nourrissent, les machines ne feront jamais que refléter passivement, tout en les immunisant (partiellement) de la critique, les biais et préjugés sociaux dominants. Ce ne sont pas tant les machines (les algorithmes) qui sont en cause, que la manière dont nous produisons et enregistrons les données à propos de la réalité sociale. Des données amnésiques de leur contexte de production naturalisent les normes sociales, biais et préjugés, en faisant passer pour des "faits" relevant d'une "physique sociale", les effets de nos biais et préjugés.”
MAJ : l’avocat et scientifique de données David Colarusso a utilisé un jeu de données criminel en provenance de Virginie pour mesurer ce qui affecte le plus la durée d’une sentence : les revenus ou l’origine ethnique... Sa conclusion est sans appel : “Pour qu’un homme noir de Virginie ait le même traitement qu’un de ses pairs blancs, il doit gagner plus de 500 000 dollars par an !” 
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alireailleurs · 8 years
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Quand faut-il faire confiance aux robots qui prennent des décisions ? - Harvard Business Review
Sur la Harvard Business Review, Vasant Dhar (@vasantdhar), scientifique des données et spécialiste en analyse prédictive, éditeur du Journal Big Data, explique qu’un bon moyen d’évaluer la confiance que l’on peut avoir dans les algorithmes et les systèmes de recommandation automatisés consiste à tenter de mesurer leur caractère prédictif et le coût de leurs erreurs.
La prévisibilité consiste à distinguer les systèmes dont la prédiction peut-être proche de l’aléatoire et qui peuvent progresser de manière marginale, des systèmes déterministes.
Le calcul du coût des erreurs, lui, consiste à évaluer le coût des erreurs des systèmes automatisés (très faible pour un filtre anti-spam, pour la publicité ou pour le trading à haute fréquence et bien plus élevé pour un système de voiture autonome ou le pilotage de drones de combats).
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alireailleurs · 8 years
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“La pleine conscience promeut une conception individualiste de la société” - Le Monde
Dans une tribune au Monde, Mathieu Detchessahar, professeur à l’Institut d’économie et de management de l’université de Nantes et membre du conseil scientifique de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) développent des arguments contre les effets sociaux de “la méditation de pleine conscience”, cette nouvelle mode de la méditation qui envahie le management. Cette méthode pour gérer le stress, propose aux gens de développer leur intériorité plutôt que de résoudre la montée des exigences de performance, l’accélération du rythme des changements et la réduction des marges de manoeuvre en entreprise. La pleine conscience alimente le business des consultants et se révèle bien loin des sagesses dont elle s’inspire qui prônent le détachement du monde et la maîtrise des désirs. 
“Enfin, le discours qui accompagne la diffusion de la mindfulness dans les milieux d’affaires promeut une conception individualiste de la société. Chacun de ses promoteurs prend soin de souligner son caractère laïque et universaliste. La mindfulness, insistent-ils, ne renvoie à aucune religion, aucun dogme, aucune culture. Elle est ouverte à tous, elle n’impose rien ! Certes.
Mais il faut alors comprendre qu’elle n’est le support d’aucune communauté concrète, vécue, reliant les personnes les unes aux autres autour d’une éthique ou d’un projet collectif. Il s’agit d’une pratique individuelle, ne renvoyant qu’à soi et à sa propre efficacité ; le dernier avatar, en somme, de l’individualisme marchand. Voilà une pratique parfaitement adaptée à un monde décommunautarisé, désinstitutionnalisé, constitué d’individualités juxtaposées auxquelles l’on fait croire qu’elles ne peuvent attendre leur bonheur que d’elles-mêmes. A méditer…”
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alireailleurs · 8 years
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Google bannit les publicités pour des prêts aux conditions abusives - Le Soir
Le géant internet américain Google a décidé de bannir de son moteur de recherche les publicités pour certains types de prêts dont les conditions sont jugées abusives et risquent d’entraîner des consommateurs déjà fragiles dans le surendettement, rapporte le Soir.  Dans son billet sur le blog dédié aux politiques publiques de Google, son directeur, David Graff, souligne qu’en 2015, Google a désactivé plus de 780 millions d’annonces allant de la contrefaçon à l’'hameçonnage, avant d’annoncer la fin des annonces reposant sur l’usure. Une annonce qui se veut une solution pour remédier à la discrimination des profils par rapport au marketing publicitaire du crédit que nous avions longuement évoqué.
Comme le souligne Nicolas Morin dans la dernière livraison d’Internet zinc : “C’est la première fois que Google interdit non pas telle publicité particulière, mais toute une catégorie, en bloc, dont l’impact social est jugé trop négatif, se mettant ainsi, pour la première fois, dans la peau d’un régulateur public, prenant une décision politique.“ De quoi avaliser le constat d’Evgeny Morozov, qui rappelle, dans sa dernière tribune au Guardian, que se sont désormais les firmes technologiques qui font les politiques publiques occidentales...
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alireailleurs · 8 years
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Des associations étrillent la modération de Twitter, Youtube et Facebook - Le Monde
Les associations SOS Racisme, SOS Homophobie et l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) ont procédé à un premier « testing » commun des pratiques de modération sur Twitter, YouTube et Facebook, rapporte Le Monde. Les résultats sont sans appel : seule une toute petite minorité des contenus haineux est supprimée, mais avec des différences significatives d’une plate-forme à l’autre. Seuls 77 contenus sur 586 signalés ont été supprimés (4% sur Twitter, 7% sur Youtube, 34% sur Facebook). 
MAJ : Alors que les grands réseaux sociaux se sont engagés devant la Commission européenne pour signer un code de conduite afin de développer une modération plus efficace, un article du Monde revient sur les options différentes vers lesquelles s’engagent Periscope et Facebook. Periscope envisage une modération populaire, invitant ceux qui regardent un contenu à juger des commentaires qui lui ont été signalés comme problématique, quand Facebook améliore l’apprentissage automatique via des programmes entraînés à mieux identifiés textes et images posant problèmes. 
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alireailleurs · 8 years
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La fin des programmes de fidélité ? - CtrlShift
Sur le blog de CtrlShift (@321ctrlshift), la société de conseil britannique qui promeut la réutilisation des données par les utilisateurs (voir notamment notre dossier de 2012 et bien sûr le programme MesInfos de la Fing), on souligne que les programmes de fidélité à destination des consommateurs ont du plomb dans l’aile. Le billet pointe vers une étude du cabinet de conseil Collinson Group, qui montre que les programmes de fidélité dévissent, dans tous les secteurs, notamment du fait qu’ils sont de moins en moins avantageux pour les consommateurs. 
Pour CtrlShift, ce n’est pas la seule raison. Malgré leur promesse, les programmes de fidélités ne sont pas conçus pour les consommateurs (”qui souhaitent être fidèle à une marque ?”), mais bien par ceux qui les commercialisent. 
En fait, les programmes de fidélité mélangent deux choses très différentes. Une mécanique promotionnelle qui vous pousse à acheter un nouveau produit, les produits d’une marque ou à revenir au même magasin et de l’autre un système de collecte de données sur les clients. Or, ces dernières années, ces deux aspects n’ont pas évolué de la même manière. Les programmes de promotion sont de moins en moins avantageux (notamment par rapport aux mécanismes en ligne, plus immédiats, plus réactifs et plus convaincants). En tant que programmes de captures de données, ces outils ont rempli leur rôle : la plupart des enseignes ont désormais toutes les données nécessaires sur leurs clients. Enfin, les rendements de ces programmes sont devenus décroissants : il est bien plus avantageux et moins cher désormais de recueillir d’énormes quantités de données sur ses clients en ligne. “Les programmes de recueil de données avaient un sens dans un désert d’information. Maintenant que nous vivons dans un océan d’information, ils n’en ont plus.” 
Les avantages réels des programmes de fidélité ont créé dans un premier temps une spirale vertueuse. Les enseignes ont utilisé les données pour acquérir de nouvelles connaissances sur leurs clients qui les ont aidé à améliorer leur offre, qui a bénéficié aux clients... “La valeur des programmes de fidélité est venu de la valeur qu’ils ont livrés aux clients”. Mais désormais, on n’a plus besoin de programmes de fidélisation pour créer des relations fondées sur le partage de données. Désormais, la valeur n’est plus dans la collecte, mais dans ce que cette collecte va faire pour le client. L’enjeu de la fidélisation est d’aider les clients à utiliser l’information que les enseignes ont sur eux pour les aider à prendre de meilleures décisions et mieux gérer leur vie. Ce changement nécessite une relation différente avec les clients comme le proposent les PIMS (Personal information management systems - ou SelfData comme nous les promouvons à la Fing), ces programmes de fidélité du 21e siècle, qui cherchent à mieux répartir la valeur des données des utilisateurs. 
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Tient, ça tombe bien, le programme MesInfos vient de publier un court livret sur la valeur du selfdata pour les détenteurs de données... 
Bon, ceci dit, toutes les entreprises ne feront pas ce type de choix, au contraire. L’initiative de Marketing Cloud lancée récemment par Adobe (voir l’article de Numerama notamment), vise à partager entre entreprises les données marketing recueillies sur les utilisateurs. L’exploitation de nos données personnelles par devers nous a encore de beau jour !
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alireailleurs · 8 years
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Ces technologies qui dopent le cerveau - Bilan.ch
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Les neurosciences sont en train de sortir du champ médical, explique Bilan en revenant sur le développement des techniques et objets de neurostimulation. L’article pointe notamment leur développement dans le monde du sport, en prenant l’exemple du partenariat entre les inventeurs du casque HaloNeuroscience et le programme d’entraînement lancé par le sportif Michael Johnson qui associe la neurostimulation aux performances musculaires. Pour le PDG d’Halo, Daniel Chao (@danielchao), le casque d’Halo réorganise et améliore la transmission des signaux nerveux en recrutant plus de neurones pour les transmettre à plus de fibres musculaires, ce qui “aurait” des résultats sur les performances des sportifs qui l’utilisent. 
Mais ce n’est pas le seul secteur qui s’intéresse à la stimulation transcranienne. L’armée s’agite aussi autour de ces innovation. Dans la revue Frontiers of Human neurosciences, le chercheur Matthew Phillips décrit une technologie de neurostimulation destinée à améliorer l’apprentissage du pilotage. 
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alireailleurs · 8 years
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Bonjour obsolescence imposée - Framablog
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Le Framablog a eut la bonne idée de traduire un excellent billet de Cory Doctorow revenant sur le rachat de Revolv par Google, une centrale de contrôle pour maison connectée.  Or, comme ce système est en concurrence avec Nest, son thermostat connecté, Google a donc décidé qu’à partir du 15 mai, tous tous les Revolvs, où qu’ils soient, seraient mis hors-service et deviendraient inutilisables. 
“Ce n’est pas encore un tremblement de terre, mais une secousse annonciatrice. Qu’il s’agisse de votre voiture, de vos ampoules ou de votre stimulateur cardiaque, les objets que vous possédez reposent de plus en plus sur des logiciels en réseau. Supprimez ces logiciels et ils deviennent des déchets électroniques inutilisables. (...)
Nous venons d’entrer dans une ère où les lave-vaisselle peuvent refuser de laver la vaisselle d’un autre fournisseur, et où leurs fabricants peuvent poursuivre en justice quiconque essayerait de fabriquer de la « vaisselle compatible ». Vous vendre un grille-pain n’avait jamais donné le droit au fabricant de vous dicter le choix de votre pain, pas plus que fabriquer un lecteur CD n’accordait à un fabricant le droit de contrôler le type de disque que vous souhaitez lire.
(...) En vertu de quoi l’expiration d’une garantie donnerait-elle le droit de désactiver le fonctionnement d’un appareil ?”
Désormais, les entreprises ont donc “le droit de pénétrer chez vous et d’y faire ce qu’elles veulent avec le matériel que vous avez payé”. Qui dit que demain, ce ne sera pas le cas de votre ordinateur ou de votre téléphone ?
Il est peut-être temps de se demander quels sont les droits des consommateurs au-delà des garanties et ce d’autant que le DMCA américain “précise que toute personne essayant de créer un système d’exploitation alternatif pour le Revolv commettrait un délit et risquerait jusqu’à 5 ans de prison”. La garantie et le contrat d’utilisation (CGU) ne sont définitivement plus suffisants à l’heure des objets connectés...
MAJ : AlterEco+ revient également sur le sujet - en pointant notamment une récente déclaration d’Apple sur le fait que ses appareils électroniques étaient fabriqués pour durer 3 ans seulement... Une tribune signée Laetitia Vasseur, présidente et cofondatrice de HOP, Halte à l’obsolescence programmée.
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alireailleurs · 8 years
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Hudson Yards : la ville instrumentée, la communauté quantifiée - Places
Places, une revue d’architecture et d’urbanisme américaine revient en détail sur le programme de Smart City newyorkais d’Hudson Yards qui se veut un laboratoire expérimental pour la ville intelligente. Jusqu’à présent, si l’imaginaire de la ville intelligente est toujours ambitieux, force est de constater qu’il a surtout accouché de villes mortes et bien peu désirables - Songdo en Corée du Sud, Masdar, aux Emirats Arabes Unis ou Lavasa en Inde -, et même parfois fort peu durables, sans que, malgré les critiques nourries, leurs promoteurs ne remettent en question le délire de leurs projets. Comme si le rêve de la ville parfaite était sans cesse ravivé par ses échecs successifs eux-mêmes...
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Sans revenir sur le projet que détaille très bien Shannon Mattern dans son article (notamment un système de ramassage de poubelle par pneumatiques, des sols intelligents pour recueillir l’eau de pluie et la traiter, un système de gestion électrique total...), Hudson Yards qui doit finir de voir le jour en 2019 se rêve comme une “communauté quantifiée”, un “terrain de jeu pour la science urbaine appliquée”. Mais comment nous faut-il comprendre cette suprématie de l’efficacité ?, s’interroge Shannon Mattern. Que recouvre “ce génie civil appliqué à l’humain” ? Et la chercheuse de mettre en question ce modèle très comportementaliste de la ville, qui développe des systèmes techniques pour informer le comportement et modifier l’environnement en permanence. Les hypothèses déterministes génèrent des modèles automatiques et passifs stériles... Quelle place est-il laissé aux citoyens dans ces systèmes qui les transforment en opérateurs efficaces sans capacité d’action sur ces systèmes conçu pour eux, mais sans eux, où ils sont empêché de l’influencer ? 
“L'histoire montre que les partenaires commerciaux qui promeuvent ce type de ville ont tendance à valoriser l'obsolescence axée sur l'innovation, les contrats d'exclusivité, et la monétisation des données de l'utilisateur; plutôt que de la résilience, l'interopérabilité, l'équité, et la discrétion.”
Un article qui pointe bien des limites de la ville intelligente, cette ville instrumentée par les données et le technoscientisme pour transformer l’ancien régime urbain en un nouveau moteur de profit parfaitement efficace et donc n’offrant aucune aspérité à l’existence. 
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alireailleurs · 8 years
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Pourquoi savons-nous si mal qui sont nos amis ? - Quartz
Nous avons visiblement du mal à savoir qui sont nos amis et qui parmi nos relations nous considèrent comme des amis, rapporte Quartz. Des études suggèrent que nous sommes assez mauvais à juger de la réciprocité de l’amitié. La raison, estime les chercheurs, serait à trouver dans le fait que nous aurions tendance à considérer plus facilement comme amis des personnes de statut supérieur, alors qu’eux-mêmes, ont plutôt tendance à faire pareil.
Les auteurs de la recherche ont mis au point un algorithme capable de prédire la réciprocité de l’amitié et ont constaté que si la différence de statut hiérarchique entre deux personnes était un bon indicateur de la réciprocité amicale, un autre facteur faisait jour : l’importance de “l’enchâssement social”, c’est-à-dire le fait que nos “amis” soient des noeuds relationnels.
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