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Amours en Pointillés ...
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amourspointillesblog · 5 years ago
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Humeur du dimanche soir en temps de pandémie à l’appareil bonjour !
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C’est comme si, j’étais au bloc opératoire et que je subissais une anesthésie…qui durerait depuis bientôt huit mois. Comme si les membres de mon corps entier étaient paralysés à mon insu, que seulement mon cerveau fonctionnait. Un peu comme dans un film que j’ai visionné il y a plusieurs années maintenant, où le mec est sur la table froide de métal à se faire ouvrir la cage thoracique, mais que son subconscient n’a pas ingéré la dose de morphine, donc il vit toute la douleur, mais ‘’en dedans’’ vu que son corps est inerte… je feel ça ouais depuis le début de cette putain de pandémie de merde. J’en suis à avoir la nostalgie de ma campagne française perdue du Centre, les champs de colza et de tournesol me manquent. Quand cela fait huit mois que tu veux rentrer, par pur égoïsme, parce que tu veux aller te faire cocooner chez tes parents, en espérant secrètement qu’ils vont te raconter un gros mytho à ton premier réveil en te disant que c’était juste un cauchemar et que tout va bien aller, qu’il ne faut pas que tu t’inquiètes, mais qu’en faîtes, tu ne peux pas parce que … 2e vague… pis certainement une 3e…jusqu’à la fin des temps ? Peut-être…peut-être pas.
Pendant ce temps-là, tu bouillonnes et tu hurles de l’intérieur quand tu vois sur les réseaux que certains vivent leur best life : influenceurs, vedettes de bas étages qui se font la main grasse en te refilant des codes promo de drop shipping, et qui eux se font des restos, BBQ au bord de leur piscine javellisée à foison, qui vont ‘’quad-der’’ dans le désert de Dubaï avec du gros son et qui s’en battent les corones du réchauffement climatique. Pas leur fucking problème… Au contraire, ils nous revendront des échangeurs d’air portables de poches avec boites en or strassée et mousqueton de ceinture pour le transporter ‘’facilement et sans soucis’’ lors de nos marches limitées autour de nos blocs de béton bientôt dans leur storys instagram et leur snapchat de shit.
Je bouillonne et je hurle parce que même si j’ai choisi ma vie d’expatriée, et que je suis frustrée de faire ce que je fais depuis 8 mois, et bien je me cantonne encore à ce que l’on nous insuffle : restez chez vous, pas de réunion, pas de rassemblement, pas de restos, pas de bars, pas de cinéma, pas de concert, pas de danse, pas de câlins, pas de ceci pas de cela : je me cantonne du mieux que je peux même si je suis rendue au point que je vais finir par parler à mes plantes dans pas longtemps parce que je suis plus capable de me parler à moi-même : je me supporte plus, je me radote les mêmes affaires, je casse trop les couilles : range ci, mange pas ça, oh...on pourrait redécorer la chambre hein ? pourquoi t’as pas mis tes chaussettes direct au sale là ?! T’as encore commandé des chaussures ? t’en a pas assez de paires dans l’armoire qui prennent la poussière ?? arf mais quelle plaie sérieux...et de deux : je voudrais bien, après un an et demi… VOIR MA PUTAIN DE FAMILLE !!! JE VEUX ÊTRE CAPABLE DE PRENDRE L’AVION ET DE RENTRER AUPRÈS DE MA FAMILLE C’EST TROP DEMANDÉ ???
 Et quand je vois que, malgré tous mes efforts et mon self-control dont je fais preuve et de la difficulté à ne pas sombrer dans une espèce de sale dépression dégueulasse qui frappe à ma porte chaque putain de matin que Dieu fait, je ne vais certainement pas pouvoir encore une fois rentrer voir mes proches : j’ai vraiment le bouillonnement qui devient sanguin et mes hurlements qui sont dignes de celui d’un démon de l’Enfer. Qu’est-ce qu’il m’avait expliqué l’autre déjà, qui se prenait pour la réincarnation de Gandhi là ? ah oui… Il faut arriver à faire le vide et trouver la paix en son soi intérieur. (des fois Tinder, ça a du bon).
Alors je ferme les yeux, je prends une grande respiration…je me concentre sur ma main qui tapote ma cage thoracique : toudoum, toudoum, toudoum… Je transporte mon inconscient et BIM !
J’atterris dans mon champ de tournesols…j’aperçois au loin une rivière…je me mets pieds nus et je marche dans l’eau froide. Le ruissellement fait des clapotis. Il est midi, le soleil chauffe, il est à son zénith. Je ferme les yeux et apprécie la chaleur sur mon visage. Au loin, j’entends les enfants qui rient et qui s’amusent.
J’atterris tout en haut du Mont-Eden. Je vois la Sky Tower émergente dans la brume de la ville. Le vent souffle fort, il assourdit tous les bruits autour. Le ciel est tellement bleu et sans nuage, qu’il se mélange au bleu de l’océan pour ne faire qu’un comme une infinité azure. Je prends une gorgée de mon Flat White double shot…et je souris.
J’atterris dans l’avion au-dessus de Cairns, avec le moniteur qui me pousse vers la porte et qui m’hurle : Come on Girl, it’s our turn to jump ! Ni une, ni deux le vide infini sous mes pieds, l’air qui me fait un lifting de la face et je plonge en position crabe, hurlant à pleins poumons, en kiffant cette adrénaline de liberté extrême qui te fais te sentir VIVANT.
J’atterris au milieu de la Médina…je respire les effluves d’épices et de thé à la menthe. On m’attrape les mains à chaque recoin des zouks : Madimoizelle…beau sac Channel !! Jus d’orange d’orange ? Viens voir mes belles babouches ! Cornes de gazelles bien poudrées de sucre dans la bouche et douceur de miel dans la main.
J’atterris dans le sable chaud corse, où les bateaux de pêcheurs sont ancrés et virevoltent au rythme des vagues. Bruccio sur mes papilles et chants de cristal dans mes oreilles. Marche dans le haut pays, calme et paix dans l’église du village et limoncello en fin de journée.
J’atterris à Paname, dans une voiture, ADO.FM à fond, dans les embouteillages du périph`, avec les remontées de gasoil dans le pif qui brûlent, à gueuler après tous ces cons qui ne savent pas conduire !
J’atterris en haut de la piste, poudreuse fraiche du matin…mes skis chaussés, mon masque sur le nez, descente à toute vitesse qui te met un coup de fouet.
J’atterris en haut du Stromboli. J’ai passé la nuit ici, à dormir dans le vent poussiéreux du volcan endormi, à la lumière des étoiles d’été.
J’atterris dans le fond de mon cœur : il y a une échelle qu’il faut grimper. À chaque niveau, je revis la passion à l’algérienne, la lasciveté à la brésilienne, la jalousie à la mexicaine, la dévotion à la portugaise, la galanterie à la française, et le bonheur doux à l’anglaise. Je décide de sauter de l’échelle avant le niveau du foutage de gueule à l’international. (J’ai le droit…c’est mon évasion psychologique de bien-être personnel…)
Cette putain d’échelle était haute…toi-même tu sais…mais j’atterris enfin dans une grande baignoire de nostalgie d’un monde que peut-être les moins de vingt ans ne pourront pas connaître, le temps où le monde accrochait ses lilas jusque sous nos fenêtres…oui je plagie Aznavour et alors quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? vous allez me dénoncer…pfff…comme je l’ai dit : C’EST MON ÉVASION PERSO…je suis libre ici, je peux faire ce que je veux c’est pourquoi : Merci d’être passé, mais la porte est derrière vous :  CIAO BYE ET BON COURAGE !!
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amourspointillesblog · 5 years ago
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Standard lovers
La tendance IN ces derniers jours 
C’est de fréquenter,
Quelqu’un d’amer et d’hypocrite,
Qui cacherait toute sa bêtise, derrière un sourire,
Collé à ses lèvres, pour que ses mauvaises actions et pensées soient plus faciles à accepter,
Il te dirait des bobards, des compliments et des futilités,
Tu te sentirais bien mieux, Tu te sentirais faussement désirée,
Il agirait de façon à ce que tu lui donnes toute ta confiance,
En pensant que tu es simplement une femme naïve,
Que tu feras bien l’affaire pour la période de ses vacances,
Qu’ensuite peu importe la tournure ou la brisure,
Il s’en moque,
La distraction sera finie, l’intérêt de ta personne envolé,
Après tout c’est le jeu, sa technique de séduction est tellement bien rôdée,
Rien ni personne ne peut la déceler,
Tu voudras qu’il se gorge de toutes tes qualités, qu’il profite de toutes tes attentions,
Son bien-être se doit d’être ta priorité,
Et quand il en sera bien repu, ‘’Well…’’
Il pourra t’ignorer, disparaître, prendre son temps et la poudre d’escampette.
T’aime quand on te ment les yeux dans les yeux,
Tu veux qu’on t’analyse et qu’on te fasse croire que c’est ton passé qui dérange,
Tes manies et Ton franc-parler n’ont pas de place dans le champ
Tu dois sourire, écouter, caresser, nourrir et assouvir…
Tout en étant coiffée, maquillée, parfumée, peau hydratée, et lèvres pulpées
Tu veux qu’il t’initie à toutes ses passions car elles sont plus importantes que les tiennes,
Il a la voix de la raison,
Ces dires sont bénis lorsque les tiens ne valent pas grand-chose,
Tu veux la perle rare qui te gardera cachée de tout le monde
Qui te dira que c’est pour te protéger des mauvaises ondes,
Tu veux la perle rare qui sera l’ombre de lui-même,
Le temps que tu t’attaches et que tu commences à l’apprécier,
Le ‘’Je t’aime’’ facile mais usurpé
Qui changera de comportement comme on change de sous-vêtement
Un jour noir et l’autre blanc,
Tu veux la perle rare qui ne connait pas le gris
Qui restera tranchant dans ses pensées
Tu veux le net plus ultra en matière de qualité…
Tu es accroc à ce genre d’escrocs
Habiles et subtils dans leurs mythos
Mais qui se retrouveront toujours démasqués
À cause de leur ego surdimensionné
Non, stop, trêve de plaisanterie, on va arrêter de fabuler...
En vrai, tu souhaiterais juste un humain, qui serait capable d’assumer, d’être honnête et doté du même franc-parler,
Qui apprécierait à leurs justes valeurs tes différentes qualités,
Qui saurait gérer et comprendre tes défauts, et tes blessures du passé,
Qui t’accepterait réellement pour ce que tu es
Une simple perle qui se devrait de ne pas être rare,
Qui devrait être un putain de standard,
Dans un monde avancé, supposé être enclin à la liberté,
Une personne, qui, simplement,
Serait à même de te respecter et non de te débecter,
Quand le rare devient standard, et que le standard devient rare,
Relève tes manches
Et sois prête à écumer nombreuses histoires dites d’un soir,
Avant de pouvoir enfin te reposer
Sur l’épaule solide de ton standard que tu auras enfin trouvé.
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amourspointillesblog · 5 years ago
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Vinyle Idylle
Cette douce mélodie d’amour entêtante dans ma tête Disque rayé, grafigné, qui n’arrête pas de s’arrêter Après le premier couplet, J’essaie sans cesse de le reseter Mais plus ca va et plus c’est peine perdue, Mes illusions sont déchues, Je ne peux pas croire que je ne pourrais plus entendre le refrain, Je vais finir pas ne plus me souvenir des paroles, Je vais devoir m’en réinventer un, Je ne perds pas espoir, À chaque problème sa solution, Comme nous le disent si bien les sages et les érudits de la saison Des manitous il y en a beaucoup, Qui pensent avoir la réponse à tous nos maux Mais quand vient l’heure de s’expliquer et de débattre Il n’y a plus que les oiseaux qu’on entend chanter, J’essaie encore de fredonner le refrain, Ce n’est pas facile, je ne me souviens pas très bien, Confiance, honnêteté et connivence Me semble que cela me revient Les mots sont comme de la potence Que l’on jetterait aux chiens Malfamés et sans éducation, Qui ne cherchent qu’à se nourrir de la faiblesse De quelques femelles en détresse, Prince charmant en carton Papier mâché collé À quoi bon, Je ne vais pas me résigner, Je vais retrouver ce putain de refrain, Je n’accepte pas que mon disque soit rayé, Je vais réparer la machine,  dépoussiérer, enlever la sourdine Je veux pouvoir le chanter de nouveau à tue-tête Pousser les octaves de ma voix A en briser le verre des fenêtres Gueuler au monde qu’il faut garder la foi, Je me dis que l’amour aura un gout sucré de miel Lorsqu’il décidera de se pointer jusqu’à moi Pour le moment c’est du bittersweet Je suis nostalgique Du temps ou ma confiance N’était pas encore passée à l’acide Elle est en berne, loin d’être sereine, Attaquée par les mensonges par centaine Je voudrais pouvoir être dans le déni Mais je suis trop lucide Pour tous les vices, j’ai le tournevis Je suis pas mal choquée De ceux qui mentent à la dérobée Je pense que l’idiotie les perdra À trop se croire invincible On devient un imbécile Et les imbéciles n’ont rien à faire dans mon sillage Je préfère m’éviter tous les mauvais présages Oups, je crois bien avoir retrouver les paroles… De ce refrain perdu, de cette chanson ‘’Notre amour est une arme pour tuer le temps, tuer le temps C’est trop petit le jardin d’Éden, Comme Adam et Ève on s’aime à l’ancienne’ Notre amour est une arme depuis longtemps, depuis longtemps C’est trop petit le jardin d’Éden, Comme Adam et Ève on s’aime à l’ancienne.’’ (Lyrics Médine _ Tue l’amour)
Inch’Allah, je trouverai mon Adam, Je pense qu’il est plus très loin, il a juste pris son temps…
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amourspointillesblog · 5 years ago
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Au numéro 27...
Je me rappelle de chaque matin où je franchissais le portail, de la petite maison bleue, au coin de la rue des platanes, 
Je me rappelle mes foulées dans l’allée de pavés blancs, monter l’escalier, passer le cadran,
L’odeur du café instantané, la chaleur du foyer.
Les gongs incessants du clocher de l’église à chaque heure de la journée,
Je me rappelle les cerises, les mixtures de sorciers, la balançoire, les cabanes de draps et de cartons,
Je me rappelle les salades, les tomates, les carottes du potager,
Les effluves des jonquilles, des tulipes et du lilas,
La douceur de la rosée de l’herbe fraîchement coupée à l’arrivée du printemps,
Je me rappelle le sous-sol, la caverne au trésor, les livres imprégnés de l’odeur de l’humidité, nos vols de Panachés dans le cellier,
Je me rappelle les instruments de musique et nos chansons, je donnais des shows privés je me prenais pour Céline Dion,
Je me rappelle les Kinders, les Suchard, les Rochers,
Les heures de vidéos sur pellicule de toutes ces années,
Les siestes dans la caravane en été,
Je me rappelle les bobos, les histoires, les chagrins,
Mais aussi les rires, les sourires et les bisous du matin
Je me rappelle les caches-caches, la rivière et nos périples en vélo,
La douceur dans vos yeux, et vos doux mots,
Je me rappelle les dîners, les petits plats, les fous-rires,
Je me rappelle des bêtises, des frayeurs et des rares remontrances,
On vous en fait voir de toutes les couleurs je pense,
Je me rappelle de tant de choses, je suis chanceuse,
Tant de choses belles et chaleureuses,
Qui ont fait que mon enfance fut radieuse,
Ces quelques vers de poésie sont pour vous,
Mes deux diamants, vous n’êtes plus là,
Mais je ne vous oublie pas.
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amourspointillesblog · 5 years ago
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Coeur en breloque
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Mon cœur suffoque,
Il se disloque, il fond, il capitule…A quoi bon ouvrir ses portes, pour te les faire claquer à la figure.
Ses fenêtres se fissurent, elles craquent, elles explosent.
Ne me demandez pas pourquoi mon cœur est victime de névroses.
Il est sous-tranquillisant la plupart du temps, pour ne pas virer fou, pour être capable d’insuffler l’énergie et le travail nécessaire dont il est responsable. Lorsque sonne le glas de sa fin de journée, il traîne des pieds, porte son fardeau jusqu’à sa maison.
Il ne sourit plus, seulement pour donner l’illusion, auprès des autres cœurs qui continuent de s’enticher avec déraison.
Mon cœur est un vieillard qui se balance dans une chaise berçante, sur un balcon abîmé et écaillé.
Nostalgique du temps où tout lui semblait flamboyant, du temps où il pensait que rien ni personne ne pourrait le briser. Ce temps où jalousie, désespoir et déception n’étaient qu’étrangers.
Mon cœur est chamboulé, comme une quille strikée de plein fouet dans un bowling,
Il s’est fait heurter, une nouvelle fois, encore et encore, il est blessé.
Mon cœur est sous perfusion, sous adrénaline. 
Massage cardiaque de sentiments, de beaux mots et de violons. Pulsations, réanimation, guérison et rémission. Rafistolage et rustine à ses artères fatiguées. Elles reprennent du service, pensent être blindées.
Là, mon cœur croise sa route et c’est électrique. Électrochocs, il capote, c’est magnétique. Il est perdu, il est faible, il est touché. Il ne peut plus faire demi-tour, il est coincé. Il est dos au mur, il reste figé. Il attend patiemment de voir à quelle sauce il va être mangé. Bourreau des cœurs, cœur prédateur ? Quelle sera la suite ?
Tout s’entremêle, tout est pèle-mêle, c’est le gros bordel.
Mon cœur se noie, il est happé, par trop de questions et d’illusions.
Mon cœur a peur, il va te perdre, il ne veut pas.
Arc tendu, flèche pointue, il est piqué.
Mon cœur s’arrête, il est inerte, mon cerveau le ranime.
‘’Arrête d’être stupide, suis mes conseils…Écoute mes instructions…je m’occupes de ta rééducation``
Atèles, béquilles, plâtre…mon cœur en ressort indemne…juste de nouvelles cicatrices.
Mon cœur est en quarantaine, il est en confinement. Il a décidé de rester chez lui pendant un long moment. 
Peut-être jusqu’à la fin des temps…Qui sait ? On ne peut prédire que le présent.
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amourspointillesblog · 5 years ago
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Is Love really awfull ?
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11h45, Vendredi soir, sur mon balcon. Je tire une longue taffe sur ma cigarette…Les rues sont vides, je peux entendre le bruissement des branches qui dansent dans le vent. La lumière des néons de la ruelle vacille, et m’éclaire en demi-teinte. C’est calme. C’est apaisant…et pourtant je me sens vide. En ce moment, le monde est stone et tourne pas rond. Une espèce de virus vient nous gâcher l’arrivée du printemps qu’on attend depuis fucking 6 mois. On doit rester au maximum chez nous qu’ils disent. Éviter les rassemblements, éviter les contacts humains. Ici, on n’est pas encore au stade du confinement total, et pourtant c’est comme si…être enfermée chez toi, cela laisse du temps à la réflexion. Toi, tu es du genre à réfléchir…mais genre trop…plus que moi…qui pensait être la championne en titre. C’est sûrement cela qui m’a séduite. Ta capacité à réfléchir, à te questionner sur les bonnes et/ou les mauvaises choses. Ta facilité à dialoguer de tout, sans tabou. Ton côté système D comme débrouille : chaque problème possède sa solution. Ce genre de truc me fascine : ta patience…à trouver ce qui est bon ou mauvais et le fixer de manière à ce que ce soit la bonne issue. Tu as cet air full sérieux, d’un premier de la classe avec tes lunettes, et quand tu lèves enfin les yeux vers moi et que tu souris, je pense que tu irradies ma peau comme un coup de soleil. Je sens mes joues rougir, je ne peux plus rien cacher, j’ai l’impression d’être de nouveau une adolescente timide, romantique et complètement gaga.
 Être romantique prend beaucoup de courage et beaucoup d’espoir.
La sensation que je feel quand tu me regardes, c’est un peu comme si l’espoir était de nouveau palpable. Après tout ceux qui m’ont déçu, ceux que j’ai moi-même trahi ou blessé…il y a encore quelques mois, je n’avais plus cet espoir. Je me sentais comme une coquille vide, j’avais ressorti l’armure de mon petit cœur parce que je ne voulais plus ressentir quoique ce soit lié à l’amour. Aujourd’hui je sais pourquoi.
L'amour est affreux, l’amour est douloureux, l’amour est effrayant, il nous rend stupide, il nous fait juger, Il nous détourne des autres personnes de notre vie, nous rend égoïste, nous donne la chair de poule, nous rend obsédé par nos cheveux, nous rend cruel, nous fait dire et faire des choses que nous ne voulons pas faire.
Criant de vérité…right ?  Et pourtant, dès que tu me prends dans tes bras, je pourrais replonger dedans en une fraction de secondes. J’ai peur parce que je ne veux pas tomber dans le vide sans filet pour me rattraper au sol.
Quand tout est fini malgré que ce soit notre décision c’est tout de même l'enfer quand nous y arrivons. Donc pas étonnant que ce soit quelque chose que nous ne voulons pas faire tout seul.
Oh oui, je ne veux pas être toute seule dans ma descente…Je ne veux pas vriller toute seule parce qu’après tout, nous sommes deux dans le même bateau. Toi comme moi, on n’avait clairement pas prévu ce qui allait se produire. Nous n’étions pas destinés à cela dans le scénario. Nos rôles étaient pourtant simples, pas compliqués… On devait jouer les amis. On s’est trop laisser emporter par notre improvisation. ‘’Impro ? Ok, mais pas de débordements, ce n’est pas dans le script !! Soyez professionnels surtout ’’ Le destin n’aime pas les scripts, lui. Il a complètement forcé le jeu d’impro pour qu’on puisse perdre le fil, les pédales et le contrôle de la scène. J’avoue que pour une fois, il a fait fort dans sa direction artistique !
Quand ça va, oui, c'est facile. Mais je ne suis pas sûre que ce soit vrai.
Je pensais l’inverse, moi, comme une abrutie que je suis. Si tout est simple, cela devrait rouler comme sur des roulettes. Pauvre imbécile que tu es…Plus c’est simple, et plus on se pose des questions, parce que nous savons que la simplicité est rare : donc on part de suite dans une psychose. Tout va bien et pour le mieux…c’est certain qu’il y a quelque chose qui cloche et qui va venir tout faire capoter ?!
Il faut de la force pour savoir ce qui est juste. L'amour n'est pas fait pour les gens faibles.
Ce soir, à 11h45, sur mon balcon, j’éteins ma cigarette. Je commence à me questionner moi-même sur ma force. Moi qui me pensais invincible. Je me dis que finalement, si j’en suis là au jour d’aujourd’hui, c’est peut-être parce que je suis faible, et donc que l’amour n’est pas fait pour moi. Je ferme la porte de la terrasse derrière moi, attrape ma tasse de thé au vol, et commence à me diriger vers mon canapé…Je me mets en boule dans les couvertures. Puis je repense à la dernière phrase :
Je pense que ce que cela signifie, c'est que lorsque vous trouvez quelqu'un que vous aimez, cela fait naître cet espoir en vous pour vous donner toute la force nécessaire.
Et shit...je le sens cet espoir à la con au fond de moi ! je suis dans la merde...j’ai envie de dire : Que la force soit avec moi !
On m'a dit que nous sommes nés avec l’amour et que la vie consiste à choisir le bon endroit où le vivre.
Je pense que c’est là, tout de suite, et maintenant…car il faut vivre dans le présent. Le présent, c’est la seule chose que l’on maîtrise. Le passé on l’accepte, le futur quant à lui, reste énigmatique. Je veux vivre, simplement, chaque seconde de mon présent, ne pas me poser de questions. En faîtes, je mens, j’ai une question, une seule..Seras-tu capable d’en faire autant ?
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amourspointillesblog · 5 years ago
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CourchevHELL
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Je me suis retrouvée dans le train en direction de Courchevel, pour travailler en tant que saisonnière : ce n’était même pas dans mes plans…je voulais juste me tirer de Bourges…je revenais de l’Océanie, la douche de retour était plus que froide.
Job de serveuse/ barmaid dans un h��tel-restaurant de la station des riches et célèbres, logée (avec deux autres filles dans un 20 m²), nourrie (avec le surplus des menus du jour) , blanchie (une machine à laver pour toute l’équipe), payée 16 euros de l’heure (plus les pourboires) : Ok, cela fera l’affaire. Welcome dans le charmant royaume des saisons !
Je vis dans un 20m², que je partage avec deux de mes collègues du resto. T’as intérêt à bien t’entendre je te le dis… parce que non seulement tu te vois toute la journée au taf, mais quand tu rentres le soir et que tu veux juste décompresser, ben tu te retapes les mêmes personnes ! 
Notre appartement n’est pas grand, mais je le trouve plutôt cute et accueillant. 
Visite guidée : Entrée, couloir où sur ta gauche tu as l’accès à notre salle de bain, au bout de ce couloir tu atterris dans notre cuisinette où se trouve notre télévision, notre petite table, nos plaques de cuisson et notre micro-ondes. Sur la droite, ouverture qui donne sur la partie chambre. Trois lits simples, éparpillés aux 3 coins de la pièce. Voilà...la visite est déjà finie !
Chacune son espace, chacune son armoire, chacune sa table de chevet. L’une de mes collocs a clairement son espace privé selon la disposition des meubles, moi je partage l’autre partie avec Aurore. Aurore, qui devient mon coup de cœur, mon acolyte, ma Partner in crime de cette saison. Nos deux lits sont côte à côte. C’est le fun, parce qu’Aurore et moi, n’avons pas du tout les mêmes horaires. Donc, à nous deux, on couvre tous les shifts de la semaine. On est donc au courant de tout ce qui se passe. On potine, on jacasse, on critique, on fantasme (pas sur les mêmes mecs heureusement !), on se raconte tout quand on arrive le soir à notre QG. On a chacune nos clients favoris, on a chacune nos clients qu’on haït, on a les mêmes relations conflictuelles avec les mêmes collègues. Bref…on s’est bien trouvées !
Pour ceux qui malheureusement, ou heureusement, selon le point de vue, n’ont pas vécu l’expérience de travailler en saison, faut que je vous explique un peu le délire, pour vous mettre en tête quelles sont les conditions dans ce milieu.
Tu as le monde que tu vois en tant que vacancier, quand tu viens passer une ou plusieurs semaines dans un endroit de détente. Tu as l’impression que c’est vraiment génial, tu te dis que tu aimerais ça vivre ici tout le temps. Qu’on doit être bien, nous autres à travailler au milieu de ces paysages blancs et vierges…que c’est la vie de rêve d’évoluer dans des endroits comme Courchevel…hummmmmmmm .....je t’arrête tout de suite ! Tu as intérêt à tenir la cadence de travail, parce que c’est loin d’être des vacances. 
Je travaillais six jours sur sept, 10 heures par jour. Fait le calcul… 60 heures semaine si tu fermes l’établissement à l’heure indiquée sur la porte : c’est rarement le cas ! Sur les 10 heures par jour en pleine saison, tes pauses…tu peux les compter sur les doigts d’une main. Ta journée débute à 7h le matin, gros rush de 8 à 10, ensuite de 12 à 14h30, puis de 16h30 à 20h. Entre ces gros rushs, tu ranges, tu nettoies, tu manges, tu te pètes une clope vite fait entre deux commandes, tu réajuste ton inventaire, tu prépare tes commandes pour la semaine qui s’en vient, tu sers les quelques clients qui se font un break dans leur journée shopping, et tu essaies de caler ton linge sale dans un créneau où la laveuse sera disponible parce que tu arrives en cours de sous-vêtements… Quand tu es sur le service du soir, tu finis à 22h30 (et encore parce que je travaillais en brasserie…et que ce n’était pas l’endroit que les gens favorisaient pour leur soirée). Tu te dis que ton jour de congé, tu vas kiffer sur les pistes, aller patiner, ‘’enjoyer’’ la vie à la montagne ! Personnellement, mon jour de congé c’était : faire les courses, le ménage, et la sieste !!! Par contre la veille au soir du jour de congé…tu lâches la soupape ! tu sors ! tu picoles ! tu vas danser ! D’ailleurs ce genre de programme m’a valu une entorse de la cheville avec arrachement osseux cette année-là. Résultat des courses : Attelle pendant un mois…restreinte à travailler seulement au bar : plus de service en salle. Oui, oui j’ai continué à travailler 6/7, 10h par jour même avec une attelle… !! Je suis une grosse folle. J’en ai encore les séquelles de temps en temps. Un sacré beau souvenir que je me suis offert. Pour conclure ce [petit] interlude, vivre une saison équivaut à danser un rock acrobatique sans s’arrêter pendant 4 à 5 mois, et Dieu sait que j’aimais cette espèce d’adrénaline de rythme effréné qui fait que tu as pas une seconde pour penser...dans mon cas, penser à mon retour au pays.
Pendant ces fameuses soirées de dépressurisation mentale, le monde saisonnier s’entrecroise et se décroise. Terme politiquement correct pour éviter de dire que le monde saisonnier dans les bas-fonds nocturnes, c’est juste une grosse tournante… si si si, assumons ! Les gens se pé-chos  les uns avec les autres selon qui tu croisent et avec qui tu cliques dans les soirées. C’est rare que cela débouche sur des relations longues et durables, mais il y a des exceptions quand même, bien heureusement. Les soirées saisonnières, c’est de la grosse dépravation ! T’as intérêt d’avoir le cœur bien accroché pour la ride de l’enfer qui t’attends. Tu es coupé de la vie réelle pendant plusieurs mois. Ta seule activité, c’est le travail dans un décor de rêve. Donc quand tu as du temps libre, tes instincts primaires prennent le pas sur tout le reste. T’as intérêt tout simplement à t’en battre les reins et n’avoir aucune attente. Vu le conditionnement de travail dans lequel tu évolue en saison, tu t’en fous très facilement parce que tu n’as juste pas l’énergie à mettre dans une quelconque relation, on va se le dire. Tu vas prioriser ton lit et ton sommeil dès que tu en aura l’occasion. Le reste de ce que tu peux vivre , c’est juste un kiff et point final.
***
Je commence mon service.  Il est 7h45 le matin, je passe le balai, la serpillière, replace les tables et les chaises dans la salle principale…me fait couler un café, double dose, parce que sans la double dose, je suis inutile, je ne suis pas fiable, je ne suis pas parlable surtout, et dieu sait que dans la restauration si tu n’es pas aimable, et bien t’oublie le pourboire à la fin. Moi, j’aime ça les pourboires ! J’aime ça voir mon bocal transparent se colorer de jaune, de cuivre et quelques rares fois de bleu, vert ou violet selon la générosité du client. J’imagine toutes les choses que je vais pouvoir m’offrir avec le contenu de ce bocal : plus j’imagine, plus je suis aimable, plus je suis serviable, plus je suis parlable : Mon Mac à moi, c’est ce putain de bocal transparent : ouais, ouais…j’aime le cash et alors ?!
8 heures, j’ouvre les portes…et le bal commence.
Espresso ! Double allongé ! Cappucino ! Jus d’orange ! Croissant ! je te reprends un espresso ! Fais-tu du thé ? Possible de me mettre sur ma note ? Je te book une lasagne pour midi ! Trois cafés s’il te plaît ! Merde, j’ai qu’un billet de 100…je reviens tantôt te payer !
 9h15…j’ai eu la joie de servir tous les moniteurs et monitrices de ski de ce monde, les vendeurs, les serveurs, les chauffeurs, les caddies, toute la communauté saisonnière de la station…Station de riches et célèbres, moi je pogne le job dans l’établissement le moins glamour, mais le plus vivant, avec les vrais gens, de la vraie vie, comme moi qui aime autant voir leur bocal se remplir de mille et une couleur…mais qui du coup…évite de colorer le tien de bocal !
9h30…tu fais ton apparition dans le cadre de porte. Tenue de ski orange, bonnet vert, masque de ride blanc aux verres roses : le tout dans un ton de couleur fluo pour bien mettre en avant le bronzage orangé, issu de tes longues journées à arpenter les pistes. Tu n’es pas seul, tu es accompagné de deux de tes collègues. Tu prends place, au comptoir, retire tout ton attirail protecteur d’ UV nocifs. Tu m’interpelles: 
**Bonjour! Could I have a coffee please love?
Je suis dos à toi, et je pense :
**  Ok Dude, tu m’appelles love, mais tu vas te détendre…je ne te connais pas…
Je me retourne en étant prête à dégainer une remarque qui te ferait fermer ta trappe, mais je me la ravale bien vite quand je croise tes yeux. Ce n’est pas juste, d’avoir des yeux comme cela dans la vie…une espèce de vert/bleu/gris…deux billes hypnotisantes, qui s’illuminent dans le seul spot blanc de ta peau pas bronzée. T’es brun, t’es from ‘’England’’, et t’as un sacré sourire de ‘’mec qui va me mettre dans la merde’’.
Je m’approche de vous autres, je te réponds dans ta langue maternelle. Tu es interloqué.
- Oh well, you speak English love?
- Yes, I do Love! What can I do for you?
- Gonna have just a ‘’café’’ please.
- And for your friends?
- Oh, same for us, me répond l’un d’eux.
- So, three coffee!
- I love your earrings by the way...hummm...what’s your name ?
- Marine…my name is Marine. Well thanks for the compliment.
- Is it not too heavy? your earrings?
Faut dire que je porte des anneaux aussi grands que des bracelets…
- Ahah ! nope, it’s not.
- Where did you learn to speak English that good? You are not French…admit it! you look like Spanish girl ? From Argentina?
Ça, c’est l’effet que font mes anneaux aussi grands que des bracelets ....avec mes cheveux longs teints en noir, attachés en chignon, je dois dégager des airs de Flamenco, qui font qu’on me prend toujours pour une latine.
- I used to live in New Zealand and Australia during a long time. Just came back from there a few months ago. But I’m a pure Frenchie my dear…
- Really? Whaou, New-Zealand and Australia...Nice travel! And do you ski Marina?
- Marine…not Marina!
- Oh well sorry… Marine…Marina…Marine! Argh…easier for me to say Marina! So, I repeat…Do you ski?
- Yes, I do.
- You do not need some lessons? Ski or snowboard?
- I do ski. Never tried snowboard…I’m too frightening of it. Don’t want to break myself a leg or something!
- I can teach you if you want, sometimes…
- Yes, why not, we’ll see. But I need your name…if I want to book my lessons with you!
- Oh well, that’s true! Where are my manners! My name is James. Nice to meet you Marina! So, I’ve to go. See you around.
- I’ll be around until the end of the season so…sure! 
Tu as bu d’un trait ton espresso, replacé chaque élément de ton armure de montagne, en me faisant un petit clin d’œil avant de les cacher derrière ton gros masque de Snow. Mon cœur s’est serré dans ma poitrine. En se serrant, il a battu. En battant, il a fait beaucoup de bruit…tellement de bruit…c’était le bruit du gong qui annonçait le début de la partie de notre jeu. Jeu du chat et de la souris. Jeu du ‘’Suis moi je te fuis, fuis-moi je te suis’’. Jeu de séduction à sens contraire…Passion, fusion, intention où bien ascension ?
Début d’une séduction entrecroisée, qui fait vibrer, qui fait sourire, qui nous anime et nous embrase...
Qu’est-ce que je disais plus haut dans mon récit déjà? ...ah oui ! 
‘‘ T’as intérêt d’avoir le cœur bien accroché pour la ride de l’enfer qui t’attends. Tu es coupé de la vie réelle pendant plusieurs mois. Ta seule activité, c’est le travail. Donc quand tu as du temps libre, tes instincts primaires prennent le pas sur tout le reste. T’as intérêt tout simplement à t’en battre les reins et n’avoir aucune attente. ‘‘
Jamais comme prévu...encore une fois !
À suivre...
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amourspointillesblog · 5 years ago
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Jour de l’Amour, Bonjour !
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Moins vingt-cinq degrés ressentis. Dehors, c’est le froid hivernal, avec un soleil qui brille comme en été. C’est vraiment weird…Février, je te déteste. Mois bâtard de l’année. Tu n’as pas le même nombre de jours que tes acolytes mais bordel, que tu parais quand même durer une éternité. Tu es froid, rude, terne, plate…C’est pour cela certainement qu’à la courte paille sur la célébration de l’amour, tes potes t’ont laissé gagner.
- Hey, on te laisse la St-Valentin mec… déjà que t’es le plus fébrile de nous autres…les gens auront un peu plus de compassion pour toi. Nous, Tsé de façon, on apporte la chaleur, la plage, les barbecues, la bonne bière pis les fleurs tout le tintouin…et Décembre lui, ce sont les cadeaux, Janvier la bonne année… Au moins toi, tu auras du temps pour mener à bien ce dossier !
Dans ma tête, c’est comme ça que cela s’ait décidé.
C’est le temps des Winter-love, de la recherche d’un corps chaud et réconfortant, pour te blottir dans son creux de bras, de jambes, de n’importe quoi tant que tu es blottie comme un chat ronronnant au fur et à mesure des caresses.
Moi je ne cherche pas un Winter-love…un Winter love, c’est rare que tu le transformes en Summer-one. Puis les Summer-one, ils se consument aussi vite qu’une allumette en plein vent.
 Mon cerveau se perd dans plusieurs pensées…
Je regarde par la fenêtre, le soleil me réchauffe et m’éblouit. Il me fait fermer les yeux… Je pense à la sensation sur mes joues du froid glacial qui va m’attaquer en sortant dehors. Toi, là, à m’attendre pour me réchauffer à mon retour. Tu aurais pris le temps de me préparer mon thé, citron/gingembre et miel fumant bien chaud et certainement un dessert que tu aurais inventé. Ma tasse m’attendrait sur le comptoir de la cuisine. Tu sais, la tasse que tu m’as offerte pour ma fête, qui affiche ta face de niaiseux avec un texte au dos qui mentionne une de nos fameuses private joke. Il y en a eu tellement depuis toute ces années, des jokes que seul toi et moi comprennent. Mais celle-ci était une de nos premières. La récurrente, celle que l’on se remémore lorsque l’on sent que toi et moi, on va s’engueuler…celle qui désamorce tous nos différents.
Je regarde par la fenêtre, le soleil me réchauffe et m’éblouit. Il me fait fermer les yeux… Je pense à tes baisers collants pleins de Labello, parce qu’à chaque maudit hiver, le froid fait craquer tes douces lèvres…que tu tartines et re-tartines heure après heure de ton stick hydratant. J’aime ça pareil, parce que tu changes toujours la saveur de ton Lip stick : fraise, menthe, framboise, abricot…miam-miam. Je me retiens de ne pas te les mordre, parce que j’empirerai ton cas. Oui, je sais, je ne me suis pas retenue la dernière fois et tu m’as vraiment détesté pour ça! On commencerait à discuter, à refaire le monde, à s’enivrer et s’enfumer l’esprit avec en fond sonore un morceau de bossanova envoûtant, où tu finiras par me tirer du canapé où nous sommes enchevêtrés toi et moi, pour me prendre par la taille et me faire danser tout doucement.
Je regarde par la fenêtre, le soleil me réchauffe et m’éblouit. Il me fait fermer les yeux…je voudrais rentrer chez nous, dans notre cocon qu’on se serait construit au fil de toutes ses années. Avec Toi, le seul et l’unique amour de ma vie. Qui pourrait croire que les relations d’adolescents finissent en relation d’une vie ? Nous, on en serait l’exemple. Malgré les hauts et les bas, les disputes et les pleurs, les différences et les mœurs : on serait encore ensemble. J’attendrais avec impatience de rentrer au chaud, de te retrouver avec notre bébé d’amour de quelques mois. On ne dormirait plus autant qu’avant, on devrait dealer les biberons les couches et le reste mais ce serait la belle vie. Tu me dirais que tu m’aimes, je te répondrai ‘’idem’’, parce que tu sais que les démonstrations amoureuses et moi, cela fait deux.
Je regarde par la fenêtre, le soleil me réchauffe et m’éblouit. Il me fait fermer les yeux…j’entends crier mon nom. Je me retourne et bien entendu, c’est Toi…Tu me fais signe de la main pour que je te rejoigne. Tu me tends une tasse de mon café préféré…tu es allé me le chercher car tu sais combien j’aime ça. Tu me dis que tu voulais m’offrir des fleurs mais que le café est toujours le vainqueur de mon cœur. Tu as raison…tu me connais si bien. Tu m’embrasses sur le front, et me prends la main. Nos pas, sous la neige qui craque, doucement, forment une mélodie. On commence à inventer des paroles pour notre musique naissante…tu finis par me chanter les paroles de ‘’Belle’’, la comédie musicale. À chaque fois, tu me fais le coup. Tu sais qu’après je vais avoir cette chanson dans la tête jusqu’à n’en plus pouvoir et cela te fait rire…finalement, je la chante avec toi, je finis mon café, et tu décides de m’attraper et de me jeter dans la neige. On se chamaille comme des gamins jusqu’au petit matin…
Je regarde par la fenêtre, le soleil me réchauffe et m’éblouit. Il me fait fermer les yeux…Je n’ai pas d’amoureux en ce soir de St Valentin, mais je m’en moque…je vais sortir de la job, il va faire froid…brrrrrr…rien que d’y penser j’aurais le goût d’aller me plonger dans ma baignoire remplie d’eau chaude vaporeuse. Mais le bain attendra… Je regarde par la fenêtre, le soleil me réchauffe et m’éblouit. Il me fait fermer les yeux… ‘’Heille, tu dormais-tu ? On a faim nous autres !! ‘’ j’ouvres de nouveau mes yeux, mes amis m’attendent en face du restaurant, emmitouflés, au coin de la rue. Je les rejoins, ils me serrent dans leurs bras tour à tour. On se niaise, on joke, on jase, on déconne…L’un d’entre eux m’a ramené un café…de ma place préférée…parce que Dieu seul sait comment j’aime le café. L’autre se remet du Lip stick, la troisième réajuste son porte-bébé, pendant que les autres chantonnent à tue-tête une vieille chanson de Céline…
Bonne St-Valentin à vous tous
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amourspointillesblog · 5 years ago
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On a tous et toutes pensé au moins une fois dans sa vie à quel serait notre idéal amoureux. Mais en avez-vous déjà fait la liste ?
Mon premier ‘’bébé’’ Podcast...! Je sais qu’il est loin d’être parfait mais j’espère juste qu’il vous fera sourire :-) Je voulais vous le poster avant Noël mais des fois...et bien cela ne fonctionne pas comme on le souhaiterait... Comme on dit : Mieux vaut tard que jamais !Je vous souhaite une bonne écoute, et une merveilleuse année 2020.
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amourspointillesblog · 6 years ago
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*Jamais comme prévu* - Fin
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La soirée arrive à son terme, tranquillement…on vagabonde les uns et les autres, le long de la plage de la Baie des Citrons. L’air est doux et salé…je le respire profondément, le laissant rentrer dans mes poumons. Je commence à dégriser et repense à ce ‘’rapprochement’’ plus qu’amical avec Bastien : 
Angoisse, Bonjour ! Marine à l’appareil : j’ai encore fait de la merde je pense !
De retour à l’appartement, c’est le chaos et la lutte pour la salle de bain, mais malgré la dose forte d’alcool dans leur sang, les mecs me prévalent de leur galanterie et j’y ai donc accès en avant-première. Je décide de me foutre la tête sous l’eau froide, histoire de bien reprendre mes esprits lorsque Bastien frappe à la porte, et me rejoint.
- Ça va ma chérie ? Pas trop dur…qu’est-ce tu fous…tu te laves les cheveux à cette heure-ci ?
- Pfff…non, juste je me remets les idées en place, lui répondis-je en souriant et en ajustant une serviette sur mon crâne façon marquise qui éponge ma chevelure dégoulinante.
- Oh…parce que tu n’as pas les idées en place ?
- Maintenant si, mais il y a deux heures, je ne suis pas sûre.
- Qu’est-ce tu veux dire ?
- Ben là Bastien…je suis arrivée il n’y a même pas 24h, que l’on finit déjà à se bécoter toi et moi comme deux adolescents en excès d’hormones pré-pubères ! Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne chose.
- Tu vois chérie…c’est justement ça ton plus gros problème et je vais devoir faire le nécessaire pour que tu repartes d’ici dans une autre optique !
- C’est quoi ton point ? De quel problème tu me parles…vas-y t’es encore saoul toi ! hahaha Tu racontes que de la merde.
- Non, non, non…tu vas m’écouter.
- Bastien, regarde, je suis fatiguée, je veux juste dormir. On peut se parler demain matin ?
- Deuxième problème : la reine de l’esquive !
Je rigole nerveusement à cette attaque…
- Je n’esquive rien, je te dis qu’on s’en parle demain, à jeun, reposés ! Allez, pousses toi, laisse-moi sortir je te laisse la place.
 J’essaie de le contourner, il me bloque le passage, m’agrippe par la taille, me porte et m’assoie sur le comptoir du lavabo. Il vient se positionner entre mes jambes, entrelaçant ses doigts dans les miens. Je tourne la tête, parce que je ne suis pas capable de le regarder dans les yeux. 
- Regarde-moi là…
- Bastien, s’il te plaît commences pas…
- Regarde-moi dans les yeux, arrêtes d’esquiver !
Je décide de m’exécuter, avec un peu de chance il va abréger son discours moralisateur et me laisser sortir.
- Ah c’est mieux quand tu me regardes…
- Abrège ! tu veux me dire quoi ?
Il pose ses mains sur mon visage, quelques secondes s’écoulent mais cela me paraît une éternité. Dans mon cerveau, un million de pensées s’entrechoquent et font des castagnettes toutes ensembles.
 - Ce qui s’est passé ce soir, notre baiser, notre danse, notre moment…j’ai aucun regret.
- Non mais moi non plus Bastien, je n’ai pas de regret. C’est juste que je ne veux pas que cela complique les choses entre nous. 
- Pourquoi veux-tu que cela complique les choses ? Arrête de te dire que si on s’embrasse, on va devoir vivre une relation de couple toi et moi. C’est cela ton problème. TU N’ES PLUS EN COUPLE…TU ES LIBRE… TU ES ADULTE…TU FAIS CE QUE BON TE SEMBLE ! VIS !
- Non, mais t’as pas compris…
- Explique-moi…parce que je ne vois pas le problème.
- Ok, tu veux vraiment qu’on se parle de ça maintenant à 5 heures du matin entre la douche, les chiottes et le lavabo ? Well, parfait. Ma relation de couple s’est terminée il y a genre 7 mois…avec quelqu’un qui a partagé ma vie durant 8 ans… Les flirts que j’ai eu par la suite ont été désastreux, par ma faute… Je suis juste en blocage Bastien, je suis incapable d’avoir de l’intimité avec une nouvelle personne et quand je dis intimité, tu m’as comprise, ne commences pas à me demander d’aller dans les détails.
- Marine, ma chérie : c’est moi : Bastien : ton ami, ton pote. Je vais te dire quelque chose…on a tous des casseroles, on a tous des petits blocages, on a tous des imperfections, on a tous des peurs, on a tous des doutes. Ce n’est pas simple de jouer cartes sur table c’est clair, surtout avec quelqu’un d’inconnu : mais dans ta situation là tout de suite maintenant, c’est avec MOI !! Ton ami et non pas un mec random que t’as rencontré en soirée !! On est capable de se parler. T’es assez grande pour me dire si quelque chose ne te convient pas. Cependant, je comprends totalement. Check…va te coucher, je vais aller rejoindre les mecs un peu, boire un dernier verre sur le balcon, je te laisse te reposer et on reparlera de tout cela demain. Ok ?
Je ne réponds pas, je le fixe simplement en essayant de retenir les larmes qui commencent à embuer mes deux yeux, parce que je suis comme ça : quand j’essaie de refouler mon angoisse, ma nervosité et que tu viens toucher un sujet sensible...c’est ma réponse incontrôlée corporelle : les larmes de nerfs comme je les appelle et l’une d’elles se fraie un chemin sur ma joue. Bastien la rattrape au vol avec son index, l’essuie et…au bout de quelques instants, nos bouches s’attirent tels des aimants pour finir de nouveau, lui et moi à s’embrasser entre…le lavabo, la douche et les toilettes, jusqu’à ce que le décor change pour un grand lit, des rideaux tirés et la lueur vacillante de la bougie qui se consume sur la commode. 
Ce qui aurait pu me paraître bizarre, malaisant et insensé du fait que ce soit Bastien et moi, se montre naturel, évident et totalement logique en faîtes. Nous deux, ensemble, dans un lieu complètement vierge de tous les éléments nocifs de mon passé, favorise cette étape des plus importante pour moi. Je laisse de nouveau quelqu’un rentrer dans cette intimité que j’avais cristallisée par peur d’affronter la réalité. La réalité que je suis définitivement passée à autre chose, la réalité qui me prouve que j’avance, la réalité qui fait que j’assume de revivre à nouveau sans complexe, sans culpabilité, sans honte, sans blocage. La réalité que mon deuil d’amour pour la personne que j’ai le plus aimé à cet instant de ma vie soit enfin terminé. La réalité que je n’ai plus 15 ans, mais 24…la réalité qui me prouve que je m’accepte enfin telle que je suis. 
Je me délivre de ce poids si lourd à porter, et Bastien l’attrape et m’aide à le ranger tout en haut sur l’étagère de mon passé. Il aura fallu un voyage de 30 000 km, pour que je puisse trouver la force et l’appui nécessaire de fermer cette boîte lourde remplie par les souvenirs et déboires de 8 longues années et la laisser là, au milieu de l’océan Pacifique, sur une île, comme un trésor ‘’maudit’’. Je pensais que tout ce voyage était une façon de prendre la fuite une bonne fois pour toute, et finalement je me suis retrouvée moi-même, tout simplement...
Pour ceux qui misaient sur une suite endiablée et pleine de sensualité ! ... je n’ai pas de commentaires où de déclarations à faire sur la suite avec Bastien…pour l’instant…où jamais. En faîtes, continue à lire mes posts et un jour, peut-être tu sauras !
  À suivre ...
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amourspointillesblog · 6 years ago
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*Jamais comme prévu* -6ème partie-
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C’est un poids de 85 kilos tombant sur le matelas du lit où j’étais littéralement enfoncée, qui fit me faire un décollage au plafond et me sortie du profond sommeil dans lequel je vagabondais depuis maintenant 2 heures. Tu sais le genre de réveil en sursaut, comme quand tu rêves que tu tombes d’une falaise…Well, c’est de cette manière que Bastien avait décidé de me sortir des bras de Morphée.
- Putain mais t’es vraiment con Bastien !
- Allez réveille-toi vieille morue !
- Vieille morue toi-même ! Parle bien avec ta bouche ! tu devrais même te faire tout petit, vu les circonstances chaotiques de mon voyage ! PAR TA FAUTE !
- Hahaha … je sais, je suis désolé. En même temps, quand tu rentreras à Bourges, tu auras pleins de choses à raconter. Qui sait ? peut-être même qu’un jour, tu en feras un livre ! (Ou un blog).
- Si tu le dis…bon sinon fais moi un brief un peu ! J’ai rencontré Mat et Phil, il y a d’autres personnes qui vivent avec vous ?
- Ouais, il y a un autre type : Fred…il est che-lou…j’ai du mal avec lui, le courant ne passe pas vraiment mais bon pour le moment je ferme ma grande gueule de Parigot, parce que j’ai pas envie que cela clashe et qu’on finisse à la rue…encore !
- Mais sérieux, qu’est ce qui s’est passé quand vous êtes arrivés ici ? Mat a vaguement évoqué les choses, mais c’est vite ravisé lorsqu’il a vu mon visage se crisper ! hahaha. Il a dû se dire qu’il fallait mieux me laisser un break après toutes les aventures que je venais de vivre en peu de temps !
- Je te jure chérie, t’as même pas idée dans quelle galère on s’est retrouvé Mat et moi. L’auberge de jeunesse ici, il n’y en a qu’une seule, donc pour la faire courte, ils t’acceptent seulement pour 72 heures, après tu DÉGAGES ! donc comment te dire qu’en 3 jours c’est difficile de trouver une autre place ‘’accessible’’ monétairement parlant. Les prix ici sont exorbitants ! Je ne te parle même pas de la bouffe…c’est une île au milieu du Pacifique, donc le trois-quart des choses ‘’classiques’’ est importé, donc surtaxé ! On a fini par louer une bagnole, dormir dedans, prendre nos douches sur la plage et se nourrir de pain et de boîtes de thon pendant 2 semaines…
- Ishhhh...
- Ouais ce n’est pas le cadre idyllique auquel tu penses en premier quand tu t’imagines en Nouvelle Calédonie hein ?
- Dieu merci…vous avez géré de fou ! Parce que je pense que finir pendant un mois sur le siège arrière d’une voiture à bouffer du thon en boîte…je n’aurai clairement pas kiffé ! Et sinon ici d’ailleurs comment se passe la répartition des lits et des chambres vu qu’on est cinq et qu’il n’y a que deux chambres …dont une seule avec des lits simples…
- T’inquiètes pas ! On dort ensemble dans le grand lit. C’est entendu avec les autres. Tout le temps de ton séjour, on garde la chambre pour nous.
- Bon, fait que je vais devoir te supporter même dans mon sommeil…
- C’est le jeu ma petite Marinette !
- Et sinon, c’est quoi les plans pour ce soir ?
- À ton avis…Boîte de thon, film et dodo !
- Bastien…
- Apéro, Resto et disco… !!!! jusqu’au petit matin puisque demain JE SUIS OFF !
- Ahhh, là tu parles mon ami !
On alla donc se préparer pour une soirée haute en couleurs. Je n’allais pas être déçue du voyage…
La Baie des Citrons, en quelques mots, se résume à une espèce de grand couloir sous des arches d’un bord de la route, où les restaurants et bars sont collés en ligne les uns des autres. Tu passes de la crêperie bretonne, au restaurant avec ses mets typiques, en passant par le glacier qui s’accote au bureau de tabac qui juxtapose une place experte en grillades et qui se termine par un lounge/bar/snack/club (un tout en un). Si tu décides de traverser la route, tu arrives sur la plage de la Baie où à quelques dix minutes de marche, s’enchevêtrent une dizaine de paillotes sur pilotis qui elles, abritent que des bars/clubs. Voilà, c’est tout… pour la Baie des Citrons je veux dire.
 - Et bien ce n’est pas la grande ville ! riais-je.
- Non, c’est clair que tu auras le temps de tout faire et voir ce soir à mon avis !
- Challenge accepté !
On déambule dans l’allée, je me sens un peu comme une célébrité entourée de ses gardes du corps. Cela a du bon d’être la seule fille. On est chouchoutée croyez-moi ! Repas ingurgité, dessert englouti, il faut maintenant combler le petit vide qui reste dans l’estomac par les digestifs.
À cette époque, je suis clairement novice en ce qui concerne l’alcool. Mon corps réagit très vite à cette substance donc en peu de temps…je suis plus que ‘’guillerette’’.
Vers minuit, on a déjà fait la visite de tous les établissements sous l’arche. Il faut donc traverser de l’autre côté pour commencer à apprécier l’autre partie de la soirée : danses- musique- cocktails et ambiance tamisée.
Ce qui me saute aux yeux, lorsque j’analyse la clientèle de ces clubs, c’est que ce ne sont que des expatriés…le peu de kanaks qui se trouvent sur place sont les videurs, les serveurs…et la majorité des expatriés ici, sont des militaires, policiers ou bien gendarmes. Cela laisse envisager une ambiance des plus électriques, dans le sens que mon instinct et sixième sens me dit que cela va partir en bagarre à un moment donné. Toute cette testostérone mit dans le même contenant…Je ne suis pas full à l’aise, il suffit d’une flammèche pour que tout explose. Bastien arrive avec un plateau rempli de shooters, qui font en très peu de temps, disparaître cette angoisse et ce mauvais pressentiment. La musique, ce soir-là, est juste parfaite. Je me laisse enfin porter sur son doux son et toutes les épreuves et rebondissements de ces derniers jours s’envolent loin très loin pour laisser place aux joies des vacances. Je me retrouve à danser un zouk avec ce cher Bastien, collés-serrés. Sous le coup de la légèreté et du bien-être, cela nous amène en très peu de temps…bouche contre bouche, à se rouler des pelles comme deux adolescents dans une cour d’école. Alors, c’est vrai que sur le moment, cela semble une charmante idée. C’est grisant, c’est bon, c’est agréable. Normal, je suis bourrée !! Mais bonjour l’angoisse et le malaise demain matin au réveil !! Enfin…s’il n’y avait que ça. 
Ben oui, je vous rappelle qu’on est supposés partager la même chambre et le même lit !!!!
 À suivre…
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amourspointillesblog · 6 years ago
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*Jamais comme prévu* -5ème partie-
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J’arrive enfin sur le parking de l’aéroport. Je jette mes bagages à terre, et décide de prendre une grannnnnnde respiration. 
L’air est humide et moite. Il fait vraiment chaud, c’est étouffant. Tellement que ma grande respiration,au final, est plus oppressante que calmante. 
Je décide de balayer du regard toute la place, en espérant enfin croiser le regard de mon ami Bastien…en vain ! Je ne vois que des familles, que des locaux et pas l’once d’une silhouette de grand gaillard parisien. 
Shit…cela ne se peut pas, cela en devient risible. 
Tout mon voyage est ponctué de rendez-vous manqués ! je commence à me dire que c’est mon karma. Avec la fatigue et la nervosité accumulées ces derniers jours, les larmes me montent aux yeux et OUI, je braille comme une gamine de cinq ans qui se serait perdue dans les allées du supermarché.
Après un bon vidage lacrymal, je reprends du poil de la bête et met en route mon instinct en mode SYSTÈME D.
Je prends mon cellulaire, et que le ciel soit béni, vu que je suis en territoire français et bien je capte du réseau !! Ok, comment s’appelle la place où Bastien vit : mmmmmmh, la Baie des citrons. Je pense qu’il m’avait envoyé un numéro de téléphone dans mes courriels. Je scrolle en vitesse éclair notre discussion, trouve ce putain de numéro. J’appelle. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois…au cinquième essai, la réception me répond.
- Oui allo, bonjour. J’essaie de joindre l’appartement 319. Est-ce que vous pourriez me mettre en relation s’il vous plait ?
- Pas de problème, je vous transfère, un instant.
 Bip…bip…bip… Pas de réponse. Je réitère. Idem. Mes mains commencent à se mettre à trembler de rage.
Je m’assoie sur ma valise, ouvre ma cartouche de clopes et m’en allume une. Au fur et à mesure, toute la population qui squattait le parking s’est dissipée. Je me retrouve toute seule, comme une clando au milieu de rien. Dans ma tête, c’est le bordel :Putain mais qu’est-ce que je suis conne séreux Je connais Bastien, je le sais qu’il est le roi des plans galères. Pourquoi je me suis embarquée là-dedans avec lui. Pourquoi je me suis faite retournée le cerveau de cette manière. T’as l’air fine, toute seule, le cul sur ta valise sur un parking vide, au milieu de rien. T’es dans la pampa…t’as même pas l’adresse de l’appartement…Ok je vais rappeler la réception.
- Oui, allo, je viens de vous contacter, je n’arrive pas à joindre mon ami qui vit dans votre établissement. Pourriez vous me donner l’adresse exacte ? Il devait venir me récupérer à l’aéroport, mais je pense qu’il a eu un imprévu et je vais me rendre en taxi.
- Bien entendu.
 L’adresse en poche, je commence à retrouver un beat cardiaque normal. Ne reste plus qu’à me trouver un taxi maintenant…Faut dire que ce n’est pas l’aéroport de Paris ici. C’est un micro parking qui aurait d’ailleurs bien besoin d’amour tellement le macadam est défoncé. T’as pas une ribambelle de voitures en ligne qui se battent pour avoir une course…Au moment où je commence à vraiment perdre tout espoir, j’entends un crissement de pneus. Je lève la tête, aperçois un mini van blanc qui arrive en trombe sur moi ! Freinage extrême. Ouverture des portes, deux mecs sortent du véhicule en hurlant :
- Hey ! C’est toi Marine ?
- Heu…. Ouais…vous êtes les potes à Bastien n’est-ce pas ?
- Ouais, il est Ké-blo au taf, fait qu’il nous a envoyé te récupérer. Désolé du retard c’était galère la route.
Pour la énième fois, Mr Bastien a délégué….
- Vas-y donne moi tes bagages et grimpe à l’avant ! Moi c’est Mat by the way.
- Oui je te reconnais, je t’ai vu sur les photos de Bastien. C’est à cause de toi que mon voyage est devenu un périple haha !
- Oui c’est moi…le mec qui devait quitter l’Australie d’urgence !
 Mat charge mes valises dans le van, et m’aide à grimper dedans par la même occasion. Je rencontre enfin le conducteur : Philippe. Je retrouve un sourire sur ma face. Enfin, je suis à mon ultime destination, Nouméa, après moultes rebondissements et couacs, entourée des amis de Bastien et maintenant…que les vacances commencent.
 Il y a quarante minutes de trajet entre l’aéroport et la Baie des Citrons. Une seule route qui traverse toute l’île. On roule entre des montagnes, des plaines, des forêts…le paysage est juste magnifique. J’hallucine. Je suis scotchée à la fenêtre et me laisse bercer par les paroles de Mat et Phil qui se mettent à me faire le point sur toutes leurs galères depuis qu’ils sont arrivés ici. Mat et Bastien ont clairement vécu un péplum… ils ont dormis dans une voiture pendant 2 semaines…sans douche…sans bouffer à leur faim…je change de face…Mat le voit direct et me rassure en m’expliquant que maintenant ils sont calés dans un bête d’appartement au 12e étage, avec pleine vue sur l’océan. Ok…je serais rassurée quand je pourrais moi-même, de mes yeux, analyser la situation.
On arrive enfin à bon port. Le soleil tape, il est 14h30. Je suis exténuée. On monte mes bagages à l’appartement et je ne peux que faire le constat, qu’effectivement, la place est juste MALADE ! 
La vue est incroyable…le stress s’envole, je me sens légère, et je jubile !
 Mat me propose d’aller vite fait, rendre visite à Bastien au restaurant où il travaille. J’accepte volontiers ! Après tout, c’est un peu pour lui que je viens de me taper une traversée du globe !
On quitte l’appartement, et deux minutes après on se trouve sur la terrasse du resto en question. Il bosse en bas de chez lui le mec ! Pas pire ! Je passe ma tête par l’encadrement de la porte et je le vois, mon grand Bastien d’amour, plateau sur le bout des doigts, en chemise blanche et tablier, la classe du garçon de café parisien hahaha !
Il tourne les talons, croise mon regard, et on reste là quelques secondes, les yeux dans les yeux…sans un mot. Nos sourires scotchés à nos lèvres comme deux jokers béats…il pose son plateau et me soulève du sol en me serrant dans ses bras, me squeezant comme une orange !
- Putain ma chérie ! enfin t’es là bordel ! Je n’arrive pas à le croire, tu l’as fait, ma girl ! T’es la meilleure ! Je suis en kiff.
- Ouais ben kiffe bien parce que je te jure qu’il y a eu plein de fois où j’ai juste eu envie de te buter Loulou…mais bon, toute ma colère est envolée ! JE SUIS TROP CONTENTE D’ÊTRE LÀ !!!! J’Y CROIS PAS !!!!!
- Je fini dans pas longtemps, va te reposer, chiller, car ce soir, on sort !
- Ok, ça marche, je ne dis pas non à une petite sieste avec une bonne douche avant !!
Mat et moi, on reprend le chemin de l’appart, je file sous la douche. En sortant de la salle de bain, je m’écroule sur le lit et je sombre en deux temps trois mouvement dans un sommeil de plomb.
À Suivre ...
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amourspointillesblog · 6 years ago
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*Jamais comme prévu* -4ème partie-
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Après un atterrissage sur une piste plus que dangereuse, me voilà enfin rendue à l’ultime point de mon tour du globe ! 
Nouvelle-Calédonie, aéroport de Nouméa – La Tontouta.
Je dois avouer que j’éprouve un certain sentiment de fierté à avoir été au bout de cette histoire d’avion, de changements, de décalage horaire et j’en passe.
On descend de l’appareil, à même le tarmac…Ok, ce n’est pas très rassurant tout cela dit donc !
C’est l’époque ou la grippe aviaire fait rage et nous devons nous plier à une espèce d’inspection à rayons X avant de rentrer dans le hall de l’aéroport, pour s’assurer que nous ne sommes pas contaminés et porteur de ce virus. J’assume que je me suis faîtes à moi-même cette réflexion dans ma tête :  ‘’Manquerait plus que ça qu’on te dise que t’as chopé la grippe aviaire ! Ce serait le pompon sur la Garonne…’’ Bref moi et mon côté cynique…mais bonne nouvelle, j’étais en bonne santé !
Le terminal est microscopique comparé à celui des dernières villes dans lesquels j’ai fait escale. Je décide avant de sortir, de m’acheter une cartouche de cigarettes en Duty free. Ce sera toujours cela d’économisé !
Je ramasse mon butin, récupère ma valise et cherche la sortie.
Il faut que je fasse un petit point ‘’Fashion’’ pour que vous compreniez la suite de l’histoire : j’étais habillée en jogging, baskets, casquette, les cheveux en vrac et une gueule de déterrée vu que je venais de me retaper 7 heures de vol que t’ ajoutes au 25 heures de voyage des jours précédents ! Je ressemblais plus à un cadavre ambulant qu’à J.Lo…
Je me retrouve face à deux panneaux qui mentionnaient : CHOSES À DÉCLARER / RIEN À DÉCLARER, surplombants deux files distinctes.
Je suis fatiguée, exténuée, j’ai juste le goût de dormir…et j’avoue que du fait que je venais d’acheter une cartouche de cigarette, mon cerveau se mit en route pour savoir si je devais ‘’déclarer’’ ma cartouche de cigarette ou non. J’ai donc tapé un blocage sur les deux panneaux, avec hésitation et réflexion lorsqu’une grosse voix m’hurla après.
- Je peux savoir ce que vous faîtes mademoiselle !
- Euh…je viens d’acheter des cigarettes, dois-je le déclarer ou non ?
- Venez ici !! Vous et votre petit look de ‘’je viens foutre la merde’’ qui semble pas clair. 
Le mec me hurlait dessus. Un géant Kanak, un mur de briques, avec une face de gardien de prison. Je n’ai pas fait la rebelle, je me suis dirigée vers lui…sans moufeter, malgré le fait que mon apparence soit l’unique cause de ce harponnage !! C’est vrai que j’avais l’allure d’une 
Il commence à me poser un milliard de questions, tout en m’arrachant mes bagages des mains.
- Vous arrivez d’où?
- De Perth en Australie. Mais à la base de France.
- Pourquoi vous étiez là-bas ?
- Hum, j’étais en vacances une semaine…c’est interdit ?
- Ne faites pas la maligne ! C’est moi qui pose les questions ici !
- Ok…
- Vous étiez chez qui en Australie ?
- Chez des amis.
- Et pourquoi vous atterrissez à Nouméa ? Vous venez faire quoi ici ? des vacances aussi ?
- Oui, je viens rendre visite à mon meilleur ami qui vit ici.
- Ben dis donc vous avez des amis sur tous les continents vous ? C’est quoi son nom ? son adresse? Il travaille où?
- Sérieusement ?
- J’ai l’air de rigolé ? me crie t-il en me vidant littéralement le contenu de ma valise par terre.
Je commence à bouillonner…moi et mon sang froid inexistant ! Surtout quand tu jettes à terre mes affaires toutes propres et que tu les trie avec ta grosse chaussure dégueulasse…le volcan Marine est entrain de rentrer en éruption. Ça ne sent pas bon ! Mais j’essaie de rester zen, ce n’est pas le moment de craquer, t’as pas fait tout ce chemin pour finir dans une situation des plus craignos : la prison.
- Il travaille dans un restaurant de la Baie des Citrons. Son adresse exacte je ne la connais pas par cœur puisqu’il est supposé être dehors à m’attendre.
- Vous prenez de la drogue ?
- Euh…non Monsieur !
- Donc si je fais analyser vos vêtements je ne trouverai pas de résidus ?
- Résidus de …
- De matières illicites !
- Ben j’ai des amis qui fument de la marijuana effectivement, donc je ne sais pas si cela peut-être un facteur de résidus sur mes propres vêtements !
- Vous, vous faîtes vraiment trop la maligne…
- T’as quelque chose mon Frédo ?? interpelle un de ses collègues.
- Oh ouais mon pote, à mon avis la petite demoiselle elle ne me dit pas tout.
Puis en se retournant vers moi avec sa face de bouledogue et en commençant à ouvrir une à une mes serviettes hygiéniques et mes tampons (véridique) :
- Ce n’est pas beau de mentir mademoiselle…
- Effectivement Monsieur, le mensonge ce n’est pas bien. Je déteste cela.
Je lui réponds en souriant. Le truc à ne pas faire, je le mets en rage encore plus vite, mais je décide de rajouter un petit :
- Est-ce que vous voulez de l’aide avec mes tampons ? Vous avez l’air d’avoir de la difficulté à les ouvrir…ça accélérera les choses ?
- Rigoles, rigoles…tu vas moins rigoler dans 5 minutes.
Clairement, ses menaces me montent en l’air !
- Ok regardez Monsieur Frédo, C’est votre nom hein ? je ne comprends pas ce qui se passe ici. Je suis française, nous sommes en territoire français me semble non ? Et c’est comme cela que vous traitez vos concitoyens ? Oui je me suis arrêtée en Australie parce que Paris-Nouméa, les vols directs n’existent pas ok ! Puis quitte à faire escale en Australie, et bien je suis en vacances et je décide de visiter la ville dans laquelle je me stoppe ! c’est un crime ? et d’avoir des amis ailleurs dans le monde que dans les 10 km² autour de chez moi ? c’est irréel ? Vous vivez sur une île, c’est peut-être dur à concevoir dans votre tête mais c’est possible ! Vous voulez trouver des résidus de choses illicites, faîtes moi une prise de sang pis à mon avis vous serez déçu, je peux même faire pipi dans un bocal si vous voulez, mais on fait cela vite parce que je suis crevée et j’ai juste envie d’aller me coucher.
Il me regarda d’un air ahuri, jeta le tampon qu’il avait dans ses mains au fond de mon sac en vrac pour me crier à nouveau :
- Allez du balai ! faîtes bien attention Mademoiselle, je vous ai à l’œil !! Dégagez de ma vue et tenez vous à carreaux, vous n’êtes pas en terrain conquis ici croyez moi !
- Oui merci à vous aussi et je vous souhaite une excellente fin de journée ! souriais-je.       
Dans ma tête la seule chose que j’avais envie de lui dire c’était : Gros fils de chien va niquer ta mère! Oui je sais Maman, c’est vulgaire excuse-moi !
 En sortant de la salle dans laquelle on m’avait mise en quarantaine, je décidai de regarder ma montre…et merde ce gros connard m’a gardé plus d’une heure !! J’espère que Bastien m’a attendu ! Sinon, je vais vraiment, vraiment, vraiment, péter un câble !
À suivre ...
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amourspointillesblog · 6 years ago
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En aparté...
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Je vais faire un aparté dans mes publications d’histoires drôles et/ou le fun aujourd’hui, car en une dizaine d’années maintenant, il y a bien des choses que j’ai encore du mal à comprendre et concevoir. 
Hier soir, j’ai encore pu faire le triste constat de l’irrespect et du manque de considération dont certains hommes peuvent faire preuve de plus en plus à travers le récit d’une proche.
Cette année, j’ai moi-même fait les frais de cette tendance !
Je ne vais pas dire que je n’ai vécu que de lugubres histoires, cela ne serait pas juste. Mais ce que je constate au fur et à mesure de mes expériences et de ce que d’autres personnes autour de moi me racontent, c’est qu’apparemment en 2019, l’engagement est la nouvelle bête noire ou plutôt la nouvelle excuse BIDON qui remplace le ‘’Ce n’est pas toi, c’est moi…’’ Ou ‘’ Je te trouve cool, gentil(le), drôle mais…’’.
 Apparemment ces excuses ont été recluses au placard pour d’autres très en vogue : Je ne veux pas m’engager, je ne cherche rien de sérieux, je veux juste du fun, je ne veux pas d’attache, j’ai besoin de me concentrer sur moi…
Mais qu’est-ce que l’engagement ?
De mon point de vue personnel, quand on parle de l’engagement, je ne ressens pas la sensation de piège où de perte de liberté. Je n’y vois pas d’office le mariage ni la marmaille et encore moins l’hypothèque sur 30 ans de la maison familiale en banlieue.
Je vois un respect simplement envers un autre être humain qui gravite autour de ma sphère et pour lequel j’ai décidé de faire de la place. Je vois un gros plus dans mon quotidien qui se trouve déjà bien rempli, je vois un allié, je vois un partenaire. Je vois la cerise sur mon gâteau à vingt étages. Je ne me vois pas les menottes aux poignets en direction d’une cellule de 9m². 
Quand j’entends engagement, cela sonne à mes oreilles comme une relation à deux et pas à 25 ! Oui car je n’ai rien contre le statut de polyamoureux mais personnellement cela n’est pas ma came et j’attends de la personne que je décide de fréquenter me fasse part de ses vœux de ‘’Partage’’, car je déciderai de ne pas embarquer et de rester honnête avec moi-même et mes convictions plutôt que de ressentir de la frustration et du dégoût lorsque malencontreusement je découvrirai après plusieurs mois que ce dit partenaire se paie la part du lion avec 5 autres femmes… 
Je m’engage à chaque jour de ma vie auprès de mes ami(e)s, auprès de ma famille, auprès de moi-même, auprès de mon travail et je me sens tout autant libre.
Je pars du principe que si je donne mon respect à un autre individu, j’en attends un minimum de son côté en retour. Seulement, lorsque tu parles d’une rencontre d’applications où le marché de la surconsommation fait rage, tu finis par te sentir comme une espèce de paire de chaussures en rabais pour 48 heures que tous ces gentilshommes ou damoiselles (car il n’y a pas de différence entre les genres) mettent dans leur panier en se disant qu’au pire, après les avoir essayés, et que celles-ci ne sont plus de leur goût et bien il n’aura pas eu à payer très cher…
Oui nous en sommes là en 2019. L’être humain est rendu objet. 
Il y a peu de temps, j’ai rencontré un homme avec qui j’ai eu une discussion des plus intéressantes. À la base, c’était justement un rencard de plus via application, qui s’est transformé en un échange constructif et révélateur. Cet individu du sexe opposé me faisait part de son ressenti concernant sa dernière relation qui venait de s’interrompre peu de temps avant. Ils se sont connus via les réseaux, la base étant de vivre quelque chose de simple, sans forcément penser à du sérieux : ce qui se trouve être leur droit. Seulement, la vie étant pleine de surprises, lorsque tu décides de te fréquenter pour le fun mais que tu te vois quasi à chaque jour, et bien cela développe des sentiments différents, et oui l’attachement commence à pointer le bout de son nez mais j’ai envie de dire que justement, c’est un peu la normalité ! Ben oui, arrêtons de nous voiler la face sans déconner ! Si tu n’as pas envie de t’attacher à cette personne et bien pourquoi tu acceptes de le voir TOUS LES JOURS !!! Sois-tu as un besoin maladif d’attention et tu ponctionnes jusqu’à la moelle tout ce que tu es capable d’ingurgiter pour te remonter le quant-à-soi, ou alors c’est que tu apprécies vraiment de plus en plus cet autre être humain qui fait que tu as enfin une cerise sur ton gâteau donc dévores ce gâteau à pleine dent et kiffes !
Lorsque cet homme m’explique que sa relation s’est terminée parce que sa belle était en train de ‘’s’attacher’’ à lui, qu’elle avait peur et qu’elle préférait mettre fin à cette histoire avant qu’elle ne souffre……. Cherchez l’erreur ! Avoir peur  d’être heureuse et bien dans sa peau ? Avoir peur de simplement vivre quelque chose de positif ? sachant qu’il était attaché lui aussi... 
On devient freak de ce foutu engagement...parce que la tendance est justement de ne pas s’engager, d’être ‘’wild and free’’... et comme cette femme, beaucoup préfèrent saboter à la racine ce qui pourrait devenir une peut-être future source de déception. Mais si tu ne le vis pas à fond, comment peux tu en être certain(e) que ce pourrait être un fiasco et de la souffrance ? 
Ce qui m’a rassuré dans cet échange, c’est d’être forcée de constater qu’autant chez les femmes que chez les hommes, c’est pas simple si tu recherches une relation normale...et je ne me suis plus sentie ‘’ovnie’’. Dieu merci...parce que je commençais à croire que mes principes étaient des plus old school et poussiéreux !!
Tu veux de la normalité et de la simplicité...ark...t’es ben bizarre toi ? t’as quel âge ? 90 ans genre ?.... : c’est ce que j’avais l’impression de lire dans les regards des personnes à qui je mentionnais mes souhaits...
Nous ne sommes pas des robots les gens. Nous sommes faits de chair et de sang et surtout conditionnés à ressentir des émotions diverses. Ces émotions étant les bases qui forgent notre personnalité, 
Plus je vagabonde dans les couloirs des applications de rencontres, plus j’ai l’impression que le genre humain est vide comme une coquille…démuni de cœur, d’empathie et surtout de respect envers ces convives. Par contre on peut apprécier une montée en flèche de l’égocentrisme et du narcissisme surdimensionné.
Je ne suis pas là pour insinuer que je suis une femme parfaite abusée par de mauvais hommes, loin de là, j’ai mes défauts, mes casseroles qui traînent à mes pieds en faisant du bruit et mes peurs relationnelles aussi. Seulement, je sais ce que je veux, et je suis simplement honnête et franche avec moi-même et ceux qui traverse mon chemin de vie. Donc j’en attends tout autant de la personne en face. Puis, moi aussi j’ai eu le rôle de la mauvaise personne qui décide de mettre un terme à une relation, ce n’est jamais une partie de plaisir. Seulement, même si je suis une femme, et bien j’ai eu ‘‘les couilles’‘ de le faire face à face à chaque fois, parce que ces hommes avaient mon respect et ma considération à défaut d’avoir mon amour. 
Ce que je veux dire, c’est que chacun est libre de vivre ses relations comme il l’entend, tant que ses agissements, ses convictions ou bien son mode de jeu n’entravent pas à la morale et au bien-être de la personne incluse dedans. Tout peut se vivre, tout peut se tester lorsqu’on décide de le faire avec respect. Et j’ai l’impression que dernièrement le respect s’est fait la malle et est aux abonnés absents dans la palette de couleurs des biens fondamentaux de l’humain. Alors j’attends votre réplique : ‘’Et bien tu n’as qu’à plus utiliser les sites de rencontres si tu es écoeurée du game qui s’y joue ! ‘’ 
Merci pour votre conseil, mais ouvrez les yeux deux minutes. Nous sommes dans un monde complètement fou et stressé. Tu prends les transports en commun, les gens se montent dessus limite pour ne pas arriver 2 minutes en retard, ils ont tous des écouteurs dans les oreilles, sont scotchés à leur écran, ne se regardent plus, ne se sourient plus, ne se disent même plus bonjour… Tu sors dans un bar, c’est groupe par groupe et on ne se mélange pas ! Chacun dans son coin, et tout le monde sera content. Dans une ère de #metoo, d’harcèlement et d’abus, les gens n’ont simplement plus la notion d’où se trouvent les limites de la bienséance et préfèrent ne rien tenter. Sur les réseaux, c’est plus limpide. Si une femme ou bien un homme est inscrit c’est qu’il ou elle accepte de communiquer et d’échanger. Donc c’est un peu le seul moyen actuel de rencontrer des gens. 
Mais à quel prix ? 
Après mes deux dernières expériences et les récits qui m’ont été rapportés, certainement pas au détriment du respect, c’est tout ce que j’ai à dire …à bon entendeur !
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amourspointillesblog · 6 years ago
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**Jamais comme prévu** - 3ème Partie
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Après une bonne nuit d’un sommeil réparateur, ma mission première était de me trouver un vol pour la suite de mon aventure. 
Jo me proposa son aide, pour cette recherche. On se mit donc en quête du meilleur deal durant la matinée.
Je veux souligner notre efficacité, digne de deux grandes geeks, puisque l’affaire fut bouclée en moins d’une heure et demie. J’avais enfin mon vol pour Nouméa, avec escale à Sydney, pour la modique somme de 600 euros (ce voyage m’a juste saignée) et je décollais dans 48 heures. Il ne me restait plus qu’à contacter Bastien pour lui signifier et ensuite je pourrais kiffer le mode de vie Ozzie : shopping, farniente, piscine, drinks et clubs.
Jo et Carole m’ont totalement prise sous leurs ailes durant ce court séjour. Ma pression artérielle était redevenue normale, et mon stress rendu au niveau le plus bas. Mon esprit avait posé l’écriteau ‘’en vacances’’ sur sa porte ! Jusqu’à la réception du message de Bastien : ‘’ Super ma chérie, on sera là t’inquiète ! Embrasse toute la bande pour moi, on pense à eux, cela n’a pas été facile ici, on a pas mal galéré mais on est good maintenant. Hâte que tu arrives ! Bisous’’
Bon, bon, bon … même si ce message est plein d’espoir… pourquoi j’ai une montée d’adrénaline comme ci je devais échapper à une mort imminente ? PARCE QUE JE CONNAIS BASTIEN ET QUE JE SENS QUE LES GALERES NE FONT QUE COMMENCER ! 
Je sais qu’il est entrain ‘’d’arrondir les angles’’ lorsque qu’il dit que maintenant ils sont good. Je ne peux plus faire marche arrière dans tout les cas, advienne que pourra !
Mes 48 heures de break passent à la vitesse de la lumière, il est déjà temps de reprendre le chemin de l’aéroport et du ciel. Je rempile pour 8 heures de trajet : pour une fille qui n’avait pas pris de vacances depuis genre 2 ans, je me tapais un marathon aéronautique !
Jo m’appela un taxi, me fit un câlin d’encouragement et ferma la portière derrière moi. Je la vis s’éloigner peu à peu dans le rétroviseur de mon chauffeur. Des larmes coulèrent sur mes joues. Ben oui, l’angoisse me rattrapait ! J’étais de nouveau dans l’inconnu…et j’essayai de me rappeler les raisons pour lesquelles je m’étais embarquée dans pareil défi : ah oui, ma vie me semblait terne ! 
Je peux vous dire qu’à cet instant j’aurai juste eu envie d’être le cul dans mon canapé et de juste devoir décider de ce que j’allais manger et regarder à la télé ! Cela ne me paraissait plus si ‘’nul’’ !
Lorsque j’arrive à l’aéroport, je me rends compte que j’ai une heure seulement de transit à Sydney et que mon deuxième avion est dans un autre terminal que celui dans lequel je vais arriver : ce qui veut dire que je dois prendre un bus pour me rendre. AHHHHHHHHH !  Pourquoi, pourquoi pourquoi rien ne peut être simple dans ce fichu road trip bordel ! Ok ma grande, va falloir courir et vite. Tu vas tester tes ressources physiques et mentales. T’es capable, t’as pas le choix, sinon tu vas louper le vol et dieu sait ce que tu vas devoir faire si c’est le cas.
Je vais la faire courte, comme le temps qui m’est impartie pour mon escale…
Arrivée à Sydney, je passe les douanes de transit, j’essaie de baragouiner de quoi en anglais pour que l’on m’explique vers quelle porte je dois me rendre pour pouvoir embarquer dans le bus. SIXTY-EIGHT…ok sixty-eight……oh soixante-huit ! Je cours jusqu’au plan gigantesque qui détaille les allées et sorties du terminal : porte sixty-eight: t’es ou ma belle ??....hummmm. 
Oh putain de sa mère la garce !! T’es à l’autre bout !! 
Ok, je check ma montre, il me reste 35 minutes : Marine il est temps de voir si t’es capable de sprinter sans cracher tes deux poumons !
Je m’élance dans les couloirs, évite un millier de personnes qui elles ont du temps à perdre mais pas MOI ! Pousses-toi de là ! Dégages ! Barrez-vous de mon chemin ! (Oui je n’ai plus aucune bonne manière.) Je cours, je cours, avec mon sac de cabine qui pèse genre 10 kilos dans la main. Je me maudis d’avoir emmener autant de choses ! J’ai plus de souffle, j’ai le cœur qui bat à cent mille. J’aperçois un homme en uniforme. Je me stoppe.
- Excuse me Sir, gate sixty-eight? Where? - Just down there, you keep going straight, and it’s the third gate on your right. - Please, my english is not good. Possible slow and show ? - Oh ok.
Il me fait la direction avec des gestes. Parfait…cela devrait aller.
- Thanks Sir !
Je n’entends même pas sa réponse je suis déjà entrain de reprendre ma course à la manière d’Usain Bolt ! Mon cerveau est comme vide. Je me sens comme un robot qui exécute ce pourquoi on l’a programmé.
Ok, donc là tout droit et la troisième à droite !
J’arrive tant bien que mal à ma fameuse porte, lorsqu’une espèce de greluche ferme pile celle-ci devant mon nez, en me faisant signe que c’est trop tard ! NON MAIS C’EST UNE BLAGUE !! Je tape à la vitre lui colle mon billet à la hauteur de son visage et elle me fait juste un non de la tête ! Je bouillonne ! Je m’apprête à jeter mes 10 kilos de bagages cabine dans la vitre quand un homme qui attend se décide à m'interpeller :
- Ne vous inquiétez pas Mademoiselle, dites moi ou vous vous rendiez ? - Je dois prendre ma correspondance pour Nouméa dans genre… 20 minutes ! - Pas de panique, le bus était juste plein, en autre s’en vient sous peu. - Vous pensez ? - Oui… il y a toujours du retard dans les embarquements, puis si vous ne vous êtes pas présentée à l’heure, ils vont devoir faire un appel…et un deuxième et un troisième. Donc vous êtes large dans le timing. - Oh…merci…c ‘est bon à savoir. Je commençais à me dire que j’allais rester bloquée ici ! - Ce ne sera pas aujourd’hui, puis regardez, moi aussi je me rends à Nouméa, donc on sera deux à être en retard !
Ma rage venait d’être désamorcée…
Le reste du transit se déroula sans accroc, prise du bus, quatrième embarquement dans l’avion, direction mon spot final : NOUMÉA.
à suivre...
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amourspointillesblog · 6 years ago
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**Jamais comme prévu** - 2ème Partie
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Terminal de l’aéroport de DubaÏ, correspondance de vol, 3 heures et demi à perdre.
Je vagabonde et me laisse porter dans les allées parsemées de boutiques de luxe et de grands créateurs. L’édifice est immense, un vrai labyrinthe dont le but principal est de mettre en avant la richesse transpirante du pays, et sa réussite. Je dois avouer que je suis impressionnée par tous ces strass et paillettes, mon porte-monnaie lui fait la gueule, car il n’y a pas grand-chose qui se trouve être à sa portée. Quant à mon âme de fashionista…pas de commentaire, elle est en deuil de juste devoir simplement admirer de loin les petits bijoux vestimentaires dont regorgent les vitrines.
Après cet interlude irréel, j’embarque de nouveau dans l’avion pour le dernier sprint vers Perth.
Je vous jure que 30 heures de trajet, c’est long en maudit, surtout quand tu es toute seule à voyager. Je me suis visionnée une série incalculable de films, j’ai les yeux éclatés, je suis en total décalage horaire : je ne sais même plus où nous sommes rendus dans l’horloge et les jours. J’ai juste hâte de descendre et de respirer du vrai oxygène ! et de sentir l’air sur mes joues.
‘’Ladies and gentleman, please go back to your seat, we are starting to landing to Perth airport, The ambient temperature is 38 degrees, it’s sunny. Blablablabla….’’
Je ne comprends qu’à moitié le message du pilote, puisqu’à cette époque de ma vie je suis une merguez en anglais… mais tout ce que je capte c’est qu’on est enfin arrivé ! Yeahhhhhhh ! 
Enfin si quelqu’un est là à m’attendre de l’autre côté. Sinon pas ‘’Yeah’’ du tout…
Je descends donc de l’appareil, je suis le mouvement humain vers la sortie, en direction : des douanes.
Attente interminable, je commence à sentir une montée de panique en moi. Comment je vais faire s’ils se mettent à me poser des questions sur le pourquoi du comment je me trouve ici ? Je n’avais clairement pas réfléchi à cela. Il va falloir que je baragouine de quoi qui ait de l’allure.
- Hi Miss, how was your flight ?
- Hi…mmmmh, it was good thank you.
- What brings you to Australia ?
- Humm… sorry but my English is not really good: holidays ?!
- Ok, where are you going to stay during your holidays ? Do you have an address ?
- Home of friends…
- Friends Place you mean? hahah
- Yes Sir
- Do you have their address so?
- Yes, I have.
Je tremble en fouillant dans mon sac à dos les informations que Bastien m’avait transmis, j’essaie de retrouver mon calme mais en vain…
- Ok, Miss, Enjoy your stay in Perth, don’t forget to put sunscreen because the sun is not a good friend around here, hahaha !
- Oh well, thank you for the advice.
Il me tamponne ardemment mon passeport, me le retourne et me fais signe de suivre les flèches au sol : je reprends mon souffle et retrouve le sourire. Game is on baby !
Après avoir attendu autour du tourniquet mes bagages qui se trouvaient en soute, j’arrive finalement au hall principal de l’aéroport. Le soleil cogne. Il fait une chaleur sèche, j’ai une soif de malade. J’ai juste envie de prendre une douche, de descendre un litre et demi d’eau et de fumer une cigarette !
Dans le hall, il y a un va et vient de gens en partance ou arrivance, le fameux chassé-croisé. Je décide d’aller dehors un moment pour me délecter d’une dose de nicotine. Apparemment, mon vol a un peu d’avance. Je regarde quand même tout autour pour voir si toutefois je reconnais un des visages qui est susceptible de venir me récupérer. RIEN…bon en même temps comme je le disais je suis d’avance donc pas de panique.
Après presque une heure d’attente dans le hall de l’aéroport, je commence subitement à ressentir l’angoisse de l’abandon… Personne ne s’en vient pour moi. J’observe tous les visages qui croisent mon chemin, intensément. On pourrait croire que je suis une grosse folle alliée, perdue, enfuie d’un asile. Limite je pourrais attraper le bras de chacune des personnes, le serrer fort et leur demander : C’est toi Stéphane ?
 Je décide d’allumer mon cellulaire, en espérant que celui-ci soit capable d’émettre un appel malgré le changement de territoire et de pôle. Bien entendu, il décide de faire des siennes, histoire de bien compliquer ma vie de merde dans laquelle j’évolue à cet instant : JAMAIS RIEN NE FONCTIONNE COMME PRÉVU !! MÊME PAS UN FUCKING TÉLÉPHONE !!
Je me grille une cigarette, mes mains tremblent. J’inspire une longue taffe, bloque la fumée le plus longtemps possible, pour que la nicotine puisse faire l’effet escompté : ME DÉTENDRE…OK Marine fait fonctionner ton cerveau et surtout ton instinct de survie. Quelle solution s’offre à toi pour résoudre ce problème…
 Je décide de réitérer l’allumage de mon cellulaire et il répond enfin à ma demande. Un message apparaît sur l’écran : ‘’Bonjour, bienvenue sur le réseau international de votre opérateur mobile –chut pas de marque-, un appel vous coûtera 0,50 centimes la minute, un message texte sera au prix de 0,30 centimes etc… OK mon pote je n’en ai rien à foutre, tu pourrais me dire que cela me coûterait mon bras que j’appellerai quand même car il est hors de question que je finisse ma vie en mode Tom Hanks dans le film TERMINAL !
 J’arrive à choper la 4G, Thanks god…OK j’ouvre mon Facebook, fait défiler mes discussions, retrouve la fameuse description de Bastien dans laquelle, heureusement il me joignait le numéro de son ami supposé venir me récupérer.
 Je compose les chiffres, et décide de réciter une prière intérieurement : Pitié Seigneur, faites que l’on ne me laisse pas croupir ici, qu’on décroches ce putain de téléphone pitié pitié pitié…..
 - Stéphane’s speaking.
- Allo? Oh merci mon dieu, Stéphane c’est bien ça ?
- Oui…?
- Oui c’est Marine, l’amie de Bastien, je suis à l’aéroport depuis plus d’une heure, je suis désolée, j’angoisse un peu, je veux juste me rassurer que quelqu’un va venir me récupérer ?
- Oh merde… excuse-moi Marine, je suis désolé, je sors seulement du travail et honnêtement j’avoue que cela m’était complètement sorti de la tête que tu arrivais aujourd’hui !!
- Ce n’est pas grave, je ne t’en veux pas, tant que tu me promets que tu vas être capable de venir bientôt… (mon cul que ce n’est pas grave ! le mec m’a oublié…putain Bastien et tes plans de merde sans déconner)
- Je saute dans la voiture, je serai la dans 30 minutes !
- Ohhh merci merci… (J’avais juste le goût de chialer ma vie pour vrai)
- A tout de suite !
 Ascenseur émotionnel bonjour, Marine dans la cabine, vas-y fait moi faire un tour en hauteur et lâche le câble d’un coup pour une chute de taré, histoire de voir si mon cœur est capable de supporter la charge d’adrénaline ou bien s’il lâche comme un vieil élastique usé !
 Trente minutes plus tard, comme convenues et entendues, Stéphane fit son apparition dans le hall de l’aéroport. Un bon gaillard de 1,95 mètre, blond, les yeux bleus, essoufflé et sincèrement honteux de m’avoir oubliée.
- Excuse-moi, vraiment ! Je crains…Bastien va me tuer quand il va savoir que j’ai oublié de venir chercher sa meilleure amie.
- Sérieusement, pas de stress, je suis tellement contente de te voir, même si je ne te connais pas du tout ! je vais te serrer dans mes bras maintenant tout de suite juste parce que j’en ai besoin !
- Haha ok viens là !
 Oui, j’ai fait un câlin à celui qui au départ m’avait lâchement oublié, mais qui en même temps se trouve prendre la place de mon sauveur. À cet instant là, j’étais une petite fille perdue que quelqu’un ramenait à ses parents après une grosse frayeur.
 Après ce big hug, on se dirige enfin hors de ce hall qui, ma foi, ne me manquera pas. On embarque dans la voiture et comme une débutante je me trompe de côté : et oui en Australie, le conducteur se trouve à gauche…
27 heures de vol, trois heures et demie d’escale et deux heures et demi d’angoisse plus tard, je franchi enfin le seuil de la villa de riche et célèbre que j’avais admirée sur les clichés Facebook de Bastien. Piscine à l’arrière, grosse terrasse, deux étages, quatre grandes chambres, mes yeux hallucinent.
Stéphane dépose mes bagages dans l’entrée, et me fait signe de le suivre dehors. Deux filles sont là, en mode relax. Il me présente :
- Salut les filles, ça va bien ?
- Hey salut chéri ! dit une petite blonde toute filiforme.
Stéphane se penche vers elle pour l’embrasser. Ok, donc eux deux sont en couple.
- Je vous présente Marine, l’amie de Bastien.
- Salut ! dis-je timidement
- Enchanté mademoiselle ! crient les filles en cœur.
- Bon Marine, je te laisse avec ma femme, et Carole. Je suis désolé d’être expéditif mais je dois retourner au travail…
- Pas de problème Stéphane, je comprends et honnêtement merci pour tout !
- T’inquiète pas chéri on prendra soin d’elle, file !
Elle se tourne vers moi et me dit :
- Moi c’est Jo ! Bienvenue en Australie ! Prends une chaise, je vais te servir un verre. Une bière, du vin, un whisky ? On a tous les choix possible à disposition !
 Et oui, c’est ici, que  Jo rentra dans ma vie. Ma Ying dont je suis le Yang, mon feu dont je suis la glace (cf. : Baby Snatcher).
 Je pouvais enfin respirer, prendre un break et me remettre de toutes ces émotions. Je venais de traverser la planète quand même, ce n’était pas rien.
 Ce soir là, je ne fis pas de vieux os…je tombai dans les bras de Morphée aussi vite qu’il n’en fallait pour dire ouf… Demain, je devrais me mettre en recherche d’un vol pour Nouméa, puisque finalement je n’étais encore qu’en simple escale dans mon périple, mais le plus dur était derrière moi.
C’est beau la naïveté… car il n’en était rien ! Mais je ne le savais pas encore à mon grand désarroi.
À suivre...
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amourspointillesblog · 6 years ago
Text
#Karma
Ce soir, je bouillonne de haine Même si je sais que l’ignorance est reine Comme un vicieux serpent, Tu tentes de mordre et d’injecter ton venin dans mes veines, Saches que tu m’as déçue, Je me sens désabusée Toi et tes discours de psy cachés, Complètement catalysés, Je me fous de savoir le pourquoi du comment, T’as réussi à faire ton chemin, à aller de l’avant, Une fois, deux fois, trois fois, Remballe tes beaux serments Je t’ai offert mon soutien et mon amour, Que j’avais gardé précieusement, Sur un plateau d’argent, Tu y as gouté du bout de tes lèvres et t’as simplement tout recraché , Même pas capable d’assumer tes sentiments, T’as failli sous-traiter le sale boulot, de me quitter, En mêlant mes amis à cet imbroglio Troisième fois ce soir que tu retentes, Avec tes messages dignes d’un roman, Cela doit être un de ces fameux soirs, Où ton cerveau gamberge vers d’autres continents, Je n’ai clairement pas besoins de tes drames dans ma vie, J’ai eu assez des miens donc merci, Mais non merci, Un café avec toi, je te le dis franchement, jamais de la vie, Mon temps est trop précieux, je ne le gâcherai pas pour tes beaux yeux, Tu as poussé le bouton de non-retour Toi et moi on ne peut plus être amis, Je suis du genre à tout offrir aux gens que j’aime, Saches que tu faisais parti de ces privilégiés, Par contre quand tu me manques de respect avec tes actions ‘’Tinderisées’’ Plus d’excuses, je ne me retourne pas, Je décide de te laisser sur le bas côté.
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