ange-de-tes-nuits
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5. MAUVE.
Partons, allons loin de tout ! De la réalité, la société, le monde, la plèbe, des monstruosités. J'en ai peur, telle est ma frayeur. M'en aller avec moi, avec toi, avec eux: m'évader, m'envoler, rêver. Je ne reviendrai pas de cet endroit inaccessible. Je veux voir les mondes à l'envers, les couleurs en négatif, l'enfer ensoleillé, ressentir des amours haineux. Je suis oisive. J'entends encore les paroles du petit génie et de son alchimie, elles me guident. Associé à l'univers, les couleurs silencieuses d'un lieu inexploré m'appellent. Je les vois lors de mes voyages nocturnes, qui m'attendent, au loin. Ma naïveté m'y emmènera, m'y ramènera. Je verrai les lacs lunaires, les planètes cubiques, les créations de mon esprit. Parfois je m'endors. Je fais mes adieux aux réalités et enlace mes chimères. Je suis partie loin et n'en reviendrai pas. Il avait raison, les verbes sont trop concrets, pas assez poétiques, pas assez rêveurs. Allons! Allons là-bas, nous resterons dans le mauve de l'esprit.
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4.
A la douleur, la profondeur, les songes et mes mensonges. Le printemps a déjà laissé son trône aux chaleurs estivales, Maintenant que la nuit n'a plus la possibilité d'étendre son voile, Je me vois sortir de mes rêves Et avec mes diables, faire une trêve.
Il suffirait qu'une vapeur s'échappe de mon souffle Pour qu'en un instant la chaleur ne m'étouffe. Je rêvasse encore de mes vieilles gamineries Et je réfléchis à celles que je produis dans ma vie.
Le temps est étonnement atemporel, Peu importe les âges, les subterfuges, il laisse des séquelles. Je paraissais si vieille dans ma jeunesse, Je parais si simple quand j'ai une faiblesse.
J'aimerais philosopher encore longtemps Mais je n'ai pas l'apparat du haut de mes dix-huit ans. Une étoile va bientôt traverser le ciel, La nuit d'été est maintenant en éveil.
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3. IRIDESCENCE.
De toutes les couleurs du monde, c'est elle la plus belle, Peu importe où je disparais,elle, rayonne dans le ciel. Quand il pleut je vois son reflet dans chaque goutte, Me brûler les yeux à la regarder, tel est le prix qu'il m'en coûte. Dans les méandres de l'obscurité j'aperçois son spectre, Sa lumière se répand alors dans tout mon être. De toutes les couleurs du monde, c'est elle la plus dense, Peu importe qu'on s'intéresse à la vie ou à son iridescence.
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2. Les Rêveurs.
Poitrine contre poitrine, étendus Sur le lit de mes songes A délier les étoiles perdues, A raconter de beaux mensonges.
Front contre front à parler, Nous murmurant des histoires Que le monde a oublié, Mais que nous gardions en mémoire.
Nous aurions pu partir A la découverte de l'univers Et nous fabriquer des souvenirs Que personne n'a encore sur Terre,
Il en fut autrement, Nous restâmes front contre front Accolés tels deux amants Sans prendre une décision.
Le temps passait Et, poitrine contre poitrine ici Nous le regardions qui filait, Deux rêveurs sur un lit.
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1. Je veux rêver, et vous ?
Bonjour le monde, Bienvenue sur ma planète ronde, Je vous demande d'attendre encore quelques secondes.
La recherche du tord là où seuls quelques ont raison, Des jeunes qui se perdent inlassablement dans leur passion, J'ai envie d'écouter autre chose que mon cœur, Je veux qu'à présent on se perde dans ma plume d'auteure. On vient pour entendre le crépitement de l'encre qui boue Et pour se détendre de bout en bout. Fermez les yeux quand je vous le dirais, Partez à la rencontre de cet univers parfait, Imaginez ce que l'imagination peut vous offrir Et ce que mes délires vont vous faire découvrir. Je sais qu'on est maintenant un peu loin, Qu'une introduction ne rime vraiment à rien. Voyez en même temps que moi les plaines, Rêvez aussi de l'allégorie de la peine, Dormez et pensez à cette petite fleur Qui sommeille au creux de chaque cœur. Il ne faut jamais oublier qu'il s'agit d'illusions, Que tout est tiré de la puissance de l'imagination.
Au revoir le monde, Adieu à ma belle planète ronde, Ça se finit dans quelques secondes.
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1.Renaissance
Moi c'est un peu de mon ego, "Moi" c'est un texte écrit à l'impro, Je fais souvent des rimes faciles, J'essaie d'employer le plus de mots subtiles, Une poétesse écrit des petites désillusions, Parle de l’adolescence et de ses frustrations.
En tant que toute jeune auteure, J'avoue ne pas assez bien comprendre ma valeur,
J'ai parfois l'impression que mes textes sont sans réflexion, Que j'écris simplement pour me défaire de quelque démon, On m'a dit récemment qu'ils étaient plus profonds, Pourvus d'une touche d'art et d'imagination, Je n"ai pas comme idée d'avoir changée, Je pense juste que ma vision du monde a changé.
Après tout je ne suis qu'un auteur perdu en pleine mer, Un autre de ces jeunes sur internet, une éphémère, Il ne faut pas penser que je broie du noir, je voulais juste écrire quelque chose ce soir.
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83. Requiem pour mon esprit.
De mille et une couleur, je peins la vie
Qui est pour moi un fardeau
Et non pas un cadeau, véritable fléau
Et qui rime avec tromperie.
Sur cette palette, employé de couleurs sombres
Principalement de gris, bleu et noir
Elles accompagnent mon désespoir
Moi qui vis parmi les ombres.
Je dépérie,
Je m'assombrie,
J'attends inlassablement que la mort passe
Ou bien, je vais raccourcit ce délai macabre.
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82.
Ça hurle dans ma tête. Ça hurle dans mon coeur. Mais tout éclate en silence.
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81. Pensée envers fleur-lunaire.
Dans ce jardin aux couleurs si sombres, L’ambiance est morose. La joie semble anéantie, Comme un sentiment incompris de l’être humain. Mais dans ce jardin, Il faut savoir trouver sa fleur à soi. Celle qui semble plus colorée que les autres, Celle qui saura te soutenir quoi qu’il advienne. Parfois, elle est bien cachée Mais une fois que tu l’auras trouvée, Ne l’abandonne jamais. C’est une fleur délicate, Il faut savoir l’entretenir. Apprends à la connaître, Mais ne la nourris pas trop, Elle risquerait de ne plus être la même. Prends-en bien soin. Car une fois que cette fleur s’épanouira, Elle t’apportera une joie immense. Tu l’aimera de tout ton cœur. Tu n’auras pas de regret. Ce sera ta petite étincelle de joie, Ce petit truc qui sait casser la routine. Un brin de bien-être dans un monde si éploré. Garde ta fleur auprès de toi, N’oublie pas qu’elle et fragile. Aime-la de tout ton cœur, au fil du temps. Voilà aujourd’hui qu’elle a vingt-sept ans.
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80. Mes mots
Mes mots n’ont plus la même couleur Et n’ont plus le même parfum. Ne se dévoilent plus mes peurs Et s’étiole mon refrain. Mes mots n’ont plus la même splendeur Et n’ont plus le même entrain. Se taisent mes douleurs Et se meurtrit mon chagrin. Mes mots ne sont plus lueur Ils ne brillent plus si bien. Peu à peu, il se meurent Dans mon flux macchabéen.
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79. Le poète.
Le poète est malheureux D’être autant incompris Il ne se sent pas de ceux Que ses yeux ont écrit. Le poète est silencieux D’avoir tant colorié Les étoiles des cieux Sont aujourd’hui éclipsées. Le poète est nerveux Et se sens mal-aimé Sur sa langue, mille nœuds De non-dits ravalés.
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78. Être chassé(e)
Les fleurs sont fanées De trop de douleur Les cieux mal éclairés De trop de fadeur. Évanouie la beauté A force de pleurs Éclipsée et évincée La frêle douceur. Avenir apeuré Et glaciale torpeur Du présent, être chassé Par l’oubli ravageur.
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Réponse du texte 77. Autre approche.
Mais que si les poètes ont le droit de vivre Car même s’ils sont complètement ivres Leurs mots, qui font apparaître leurs déchirures. Servent à apaiser toutes ces meurtrissures. A n’en pas douter, mettre fin aux silences, Il faut parler, de toute évidence Retrouver ce sel si nécessaire à la vie Et VIVRE, au delà de toute envie.
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77. Colère poétesse.
Colère qui gronde au creux de soi Mais ne pas lui donner la parole Douleur qui se tord à l’orée de sa voix Mais l’écraser sous ses guibolles. Se taire, ne pas se donner le choix Ne plus dire ce qu’on ressent. Devenir silence sous nos pas Être l’ombre qui se méprend. Dans son mutisme, se déchirer S’arracher le goût de vivre Les êtres vils dont on est N’ont pas le droit de vivre.
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76. Déchéance.
Retirer sa cravate Et la jeter au loin. Décoller son sourire On en a plus besoin. Retirer sa chemise Comme on retire un masque. Se défaire de l’emprise De la force dont on s’arque. Se retrouver seul Et se laisser choir Amorphe et veul Seul dans le noir.
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75. Admettre.
Tournevis qui m’écorche Aux creux de la poitrine Me dessine des encoches D’une froideur assassine. Manivelle qui me perce De l’interieur de mon cœur De pincements me berce Et m’orne de douleur. Torture dans mon être Et silences sur mes lèvres Se taire et juste admettre Qu’en moi, la vie s’achève.
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