VIDEOARTIST / Travailler furieusement futilement absolument. / Slowly taking over the world in art forms and elegantly failing at it.
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Septembre 2020. Je travaille en CHSLD depuis 2 jours en tant que préposée aux bénéficiaires. J'ai suspendu mon désir de "me faire une belle vie" le temps de la pandémie. J'aime les personnes âgées mais je n'aime pas cet emploi, je suis scandalisée par ce que j'observe depuis cet été. Je le fais parce que c'est la chose la plus courageuse que je peux faire en ce moment. Quand le Titanic coule, je n'ai plus envie jouer de la musique, je ne cours pas me réfugier là où l'on respire mieux. Je plonge et j'essaie d'aider le plus grand nombre à garder la tête au-dessus de l'eau. Les personnes vulnérables ont besoin de notre solidarité. Ne pas répondre à cet appel me semblait cruel.
Je vais raconter ici mes pensées de préposée ménopausée. Car en cette année catastrophique, j'ai aussi vécu cette transition. En plus de devenir vegan. Et de pleurer la mort d'une grande amie.
Quand est-ce qu'on aura le droit de pleurer ensemble?

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Décrocher et refuser
...du travail dans sa conception majoritaire en occident, c'est-à-dire du 9 à 5 payant et ambitieux, avec un titre qui est la mesure de ta valeur. Je suis "mon travail" est la réponse à la question "qui êtes-vous?"
Je ne suis pas "surveillante dans une école". Je ne suis pas "gestionnaire". Je ne suis pas "réalisatrice". Ces emplois sont toujours temporaires. Je m'adapte à ces tâches, mais je reste moi-même, et bien plus que ça.
Je suis une personne humaine inquiète des conséquences actuelles et futures des changements climatiques. Je suis foncièrement récalcitrante à plusieurs aspects du capitalisme.
Je ne veux pas travailler tous les jours. Je ne veux pas acheter des objets dont je n'ai pas besoin. Je ne veux pas "gagner beaucoup d'argent". C'est très difficile de résister à cet "ordre" de ma société selon laquelle, si tu n'essaies pas de gagner beaucoup d'argent, tu n'es pas normal. TOUT LE MONDE VEUT ÊTRE RICHE.
Mais non, c'est faux. Je préfère mon mode de vie quand je gagne peu d'argent. Je gaspille moins, je valorise ce qui a une valeur intrinsèque, authetique, profonde. Je suis plus heureuse quand j'ai moins d'argent. Je suis plus libre, j'ai plus de temps, je dors mieux, suis en meilleure santé.
J'aime m'entourer d'essentiel. Je réfléchis mieux quand je dois choisir ce qui est essentiel à mes yeux.
Toute ma vie de travail (30 ans!) j'ai fait des in-and-out dans le système parce que je n'avais pas le choix; le minimum requis pour me loger et me nourrir en ville nécessite un revenu. Sinon, si je le pouvais, je vivrais en dehors tout le temps. À donner de ma force de travail là où je peux être utile.
La très grande majorité de mes emplois étaient inutiles. Celui où j'avais le salaire le plus élevé était LE plus inutile, et c'est aussi celui qui ne m'a rien rapporté sur le plan de mes compétences pour le reste de ma vie. Je n'ai rien appris de mes tâches, j'ai uniquement connu la vie d'une employée d'un siège social d'une société capitaliste et fortement concurrentielle. Et quand à mon plus récent "métier", c'était divertissant mais cela m'est totalement inutile de savoir faire du UX (expérience utilisateur) pour le reste de ma vie.
Je n'essaie plus de "réussir ma vie professionnelle". Ce concept est maintenant vidé de tout intérêt, toute émotion.
Il y a quelque mois, dans mon dernier emploi - que j'ai quémandé il y a un an, vraiment, comme si j'étais désespérée, car je croyais encore en ce personnage avec une carrière cohérente et ambitieuse - j'ai pris conscience de mes réels intérêts, de mon vrai moteur qui me fait me lever le matin. Les meilleurs moments de ma journée étaient ceux que je partageais avec mes collègues préférées à discuter de tout et de rien, mais surtout de tout. De nos vies, quoi. La solidarité, l'entraide. Je cultivais l'amour. En fait, j'allais au travail que pour ça. Le reste m'ennuyait profondément.
Je l'ai dit. Je l'ai écrit. Je me suis lue. Et j'ai agi en conséquence. J'ai quitté cet emploi pourtant jugé "idéal" selon bien des gens de mon milieu. Je me suis arrangée pour ne plus avoir besoin d'un emploi payant, à court terme. J'ai réduit mes dépenses. J'ai vendu ma maison. J'ai déménagé en ville, dans une coop d'habitation, avec mon fils adulte. J'ai trouvé un emploi à temps partiel où 100% de mon temps est d'être en relation avec des humains. J'étudie pour obtenir un diplôme qui me donnera un peu plus le "droit" ou du moins la crédibilité d'être payée pour être en relation. Je ne veux que ça. Pour le reste de ma vie.
Je ne veux pas être une pièce de l'engrenage morbide dans lequel tant d'humains sont prisonniers. Je ne veux pas nuire à la Terre. Je refuse de participer à cette croissance folle, inhumaine.
Écrire, créer, est la cerise bio sur mon sundae vegan.
Avec amour,
AN
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Écrire pour tout et rien - ou - Be messy and complicated and afraid but show up anyways.
Chaque jour, je lis quelque chose, je vois quelque chose, j'entends un discours qui pousse ma pensée ailleurs ou plus loin. Ma compréhension ne cesse de s'agrandir et pourtant j'oublie ce que j'ai lu, je suis incapable de répéter ce que j'ai entendu. Tous les jours j'y pense, un peu ou beaucoup, selon le temps qu'il me reste. Je pense à l'oeuvre, la chose (officielle, sérieuse) que j'ai envie de construire avec des mots, des images, des sons. Un poème, ou une pièce de théâtre car il ne faut surtout pas que ce soit une entreprise capitaliste ou profitable. J'ai compris ça hier, mais je l'avais probablement compris à 20 ans. C'est probablement pour ça que j'ai tant résisté à me conformer au monde du travail, ce qui m'a mise dans le trouble financier très souvent. Très jeune j'ai détesté le système de paie à l'heure. J'avais 18 ans. Je travaillais dans une petite cabine de stationnement où je louais des voitures usagées. Mais il n'y avait que très peu de clients. Je trouvais ça absurde qu'on me paie à ne rien faire. J'y pense: c'est à cette époque que je suis devenue accroc à la loterie. Pour me désennuyer, j'avais découper 49 petits morceaux de papier marqués de 1 à 49. Je les mettais dans un chapeau ou un bol, je ne sais plus, puis je pigeais 6 numéros afin de créer des combinaisons. Puis je jouais à la loterie étatique celles qui m'apparaissaient ayant le plus de "potentiel". J'avais lu quelque part que la meilleure façon de gagner par hasard était de reproduire ce hasard...
Trente ans plus tard je n'ai toujours rien gagné. Certaines personnes ne peuvent s'arrêter de fumer, moi je ne peux m'arrêter de m'acheter du rêve. Je sais, c'est pathétique, mon fils a honte de moi lorsqu'il est témoin de l'un de mes achats. Je suis raisonnable tout de même, je ne dépense jamais plus de cinq dollars à la fois, sauf à Noël alors que le gros billet bien dodu coûte cinq fois plus. J'ai déjà arrêté pendant quelques semaines, mais à quoi bon? Si je prends des latte de temps à autres, un billet de loto c'est pas plus grave.
Bref je suis arrivée au point où je dois commencer à cerner mon sujet. Ça fait trois mois que j'y pense (un peu plus sérieusement), que je fais des recherches dans plusieurs directions. Je m'intéresse aux discours marginaux des personnes qui refusent de travailler dans un bureau, entre autres. Par exemple, la fille qui a décidé un jour qu'elle serait travailleuse autonome à la maison pour le reste de sa vie, malgré l'insécurité et l'irrégularité des revenus. Ça m'impressionne. Moi j'ai essayé, plus par dépit qu'autre chose, et j'ai vite compris que je détestais ça encore plus que le travail traditionnel. La solitude, devoir se vendre, je n'aime pas. Je ne sais même pas ce que j'ai à vendre. Au fil des ans j'ai réussi à faire un peu de sous en tant que travailleuse autonome mais c'était auprès de mes amies, je leur rendais service et elles savaient qu'elles contribuaient à mon portefeuille en même temps. Je ne chargeais pas cher, c'était plus comme du troc, une sorte d'échange charitable. J'aurais préféré travailler gratuitement pour elles et souvent, je le faisais.
Travailler pour des amies gratuitement me remplis de satisfaction. Je me sens utile, généreuse de mes talents et connaissances et ce sentiment suffit à me sentir bien. L'argent qui me revient ensuite m'apporte souvent une impression d'abuser de mes clients, comme si ça venait annuler ma générosité, presque comme si je les volais. Ça doit être mon fond catholique. Foncièrement, j'aimerais aider sans être payée, et recevoir assez d'argent d'une autre manière pour subvenir à mes besoins. Que mes besoins primaires soient couverts et je serais la femme la plus heureuse au monde en rendant service à plein de gens, en allant travailler là où on a besoin d'aide. C'est le principe derrière le revenu minimum garanti, d'ailleurs. J'ai besoin de me sentir utile, sinon je m'ennuie et je déprime. Ensuite, j'ai besoin d'argent mais c'est secondaire.
Le pire c'est quand tu occupes un "bullshit job" comme disent les Français. Tu t'habitues aux rentrées d'argent et tu finis par noyer ton sentiment d'inutilité dans une quelconque substance ou activité euphorique, par exemple en prenant des anti-dépresseurs. Ou tu fais un burnout. C'est tellement courant.
Donc je sais aujourd'hui que mon oeuvre parlera du système capitaliste et surtout de l'industrialisation. De leur impact sur les humains. Déjà je crois que plusieurs personnes de ma génération (les X), le plus souvent en silence car honteux, ont cessé d'essayer de "faire sa place au soleil". Car c'est ainsi qu'on parlait à 20 ans, dans les années 80, 90. Il fallait se battre pour cette place, rien ne nous était dû, il fallait accepter de jouer selon les règles du jeu capitaliste (le bonheur de consommer dans l'abondance) ou vivre en marge de celui-ci (se priver, vivre avec l'essentiel donc être malheureux). Dans tous les cas, échouer ou réussir à faire sa place au soleil était nécessairement et uniquement de notre ressort. Avec le recul je ne suis pas sûre que mes amies (et moi) qui nous jugeons comme ayant plus ou moins raté nos vies professionnelles sommes si nulles que ça. Et si nous avions eu raison de ne pas nous conformer? Et si, en résistant de multiples manières, souvent originales, au mode de vie capitaliste et consumériste nous avions pavé la voie à d'autres façons de vivre, pour nos propres enfants? Parce que oui, malgré tous les avertissements, nous avons eu des enfants. Souvents seules. Ce sont nos enfants qui font la grève du climat en séchant leurs cours. Nous ne sommes pas fières de nous, mais nous sommes fiers de nos enfants en esti.
Je m'égare. Que suis-je venue exprimer ici?
Ce n'est pas nouveau que je sois éparpillée, décentrée, sans plan d'action, zigzaguant mon chemin. J'ai préféré chercher l'amour au lieu d'un emploi pendant une grande période de ma vie. Je ne pensais qu'à ça, je ne m'intéressais qu'à trouver l'amour, c'était prioritaire, je n'avais pas d'ambition professionnelle, je voulais le grand Amour, des enfants, une famille à tout prix. Je travaillais pour passer le temps et pour payer mes comptes, mon loyer. J'ai pris des risques, je me suis souvent trompée, j'ai mis beaucoup (trop) d'énergie dans mon besoin d'être aimée et reconnue par les hommes. Effectivement être (bien) aimée a fini par apaiser mes angoisses, d'abord grâce à un enfant qui m'a forcée à devenir adulte, puis avec un homme normal qui partage mon toit depuis 12 ans déjà.
Mais si je revenais à mon vrai sujet, qui est...? Seigneur. Je suis si fatiguée de moi.
Oui, le capitalisme. Rien de banal. Tout ou rien.
J'écoutais Susan Sontag l'autre soir, sur YouTube, en caressant les cheveux de mon amoureux dont la tête reposait sur mes cuisses. Je ne connaissais pas cette autrice américaine, ni ses livres. J'ai aimé l'entendre parler. Il y a chez elle une quête de dire quelque chose de très intelligent, cohérent, tout en étant fidèle à sa vision de la vie. Elle m'a semblée têtue, du moins entêtée. Et compétitive face à l'homme qui discutait avec elle. J'ai ça un peu moi aussi. J'aime m'obstiner - surtout avec mes patrons, à leur grand désarroi. J'exige des preuves de ce que tu avances, et si tu échoues à me convaincre, je ne changerai pas d'idée juste pour faire plaisir à ton ego (ou bien: je cède et mens, pour plaire et flatter l'ego paternaliste du patron). La pire insulte que tu peux me faire c'est de me juger stupide. Laide, sans talent, méchante, étourdie, naïve, inconsistente, incohérente, agressive, ok, mais ne touche pas à mon intelligence. Qui ne se mesure pas, soit dit en passant.
Susan Sontag parlait de storytelling et c'était passionnant. Les histoires permettent de structurer la vie sinon on deviendrait fou. Ce n'est pas elle qui le dit c'est mon chum, qui poussait plus loin qu'elle la question de la différence entre les histoires de la vie réelle versus les histoires dans la littérature. Peut-être que j'écris pour me sauver de la folie. Plus ma vie est absurde (je travaille à temps plein dans une institution particulièrenent toxique depuis 4 mois) plus j'écris. Pendant trois ans avant cet emploi, j'ai très peu travaillé de façon traditionnelle; j'avais beaucoup plus de temps pour écrire et pourtant je ne le faisais pas. L'écriture serait donc thérapeuthique pour moi, c'est assez évident, mais l'est-elle pour une lectrice, un lecteur? Personne ne me lit. Ce texte a-t-il une valeur pour autrui? Si vous(?) saviez tous les textes que j'ai écrit avant de les effacer!
Il faudra un jour que j'accepte d'être ordinaire. De prendre le risque de ne pas être lue, ni écoutée, ni entendue. C'est comme l'amour: le jour où j'ai réellement compris dans mon corps et mon cerveau que la meilleure relation amoureuse était plate, ne contenait ni drame ni exploit ni passion dévorante, j'ai quitté une relation destructrice (mais satisfaisante sur le plan érotique) et commencé à mieux vivre, à mieux prendre soin de moi. Peut-être que ce sera le même chemin pour mon travail d'écriture (d'artiste?): quand j'aurai accepté que la plupart du temps, le lecteur s'ennuiera à me lire - et que ce sera suffisant - qu'il n'y a que de rares moments d'extase, que de courtes éclipses de magie littéraire dans des centaines de pages, peut-être alors pourrais-je commencer à en faire mon métier.
En attendant ce déclic, je pense au tirage (double sens!) de ce soir et termine ce long texte sur Tumblr comme une goutte de plus dans l'océan... Là où flottent des déchets de plastique et au fond duquel de magnifiques êtres vivants bioluminscents vivent en paix. Ils me survivront, avec ou sans capitalisme. Au montage, je terminerais avec la scène finale belle et sinistre du Grand Bleu. Une fin ouverte, mais hey! c'est si fréquent qu'on est habitué à la frustration.
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8 stations : aubade express d'un 8 mars comme les autres
J'étais occupée à publier des gif du #8mars et j'ai oublié ma routine debutée hier. Le sexisme ordinaire prend tellement de visages que je n'arrive pas toujours à le remarquer. Mais aujourd'hui je me souviens. Je crois que ce sont les mots entendus qui me choquent le plus. Encore hier au bureau. Et ma colère retenue. Il y a 20 ans, le chum qui me traite de folle et me convainc d'aller consulter une psy car nos problèmes de couple ne viennent que de moi, et moi de le croire. Les milliers de dollars que j'ai dépensés pour "réussir en amour", mettant de côté mes ambitions professionnelles. Ben oui, tout de suite tu te dis que je suis conne d'avoir été conne, c'est une pensée réflexe. Si facile, l'insulte. Je me souviens des mots d'un collègue ou d'un patron face auquel je me sens invisible, celui qui ignore ma suggestion mais qui, répétée ensuite par un homme, la trouve trop géniale. Mon salaire plus bas que celui de mes collègues ayant les mêmes responsabilités. La fois où un patron m'a dit que j'avais changé depuis que j'avais un chum, comme raison de me donner mon 4%... (il n'était plus le centre de mon attention!). Bref. Pour toutes ces osties de moments de marde de ma vie de femme, Et surtout, pour toutes ces femmes valeureuses, vaillantes et victorieuses, ces modèles, ces femmes "stratèges politiques" tellement plus habiles que moi pour naviguer entre les bureaux et qui ont fait que j'ai toujours trouvé la force de revenir, me relever, croire que je pouvais gagner ma vie convenablement, moi aussi. Merci ! Je suis la somme du pire et du meilleur de ces expériences. L'égalité femmes-hommes dans tous les secteurs n'est pas acquise en 2019 au Québec. Mais tout le monde est au courant.
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Aubade #1
Dans le métro, le train, écrire que je m'ennuie de ne pas écrire ou créer à temps plein. Dire que je ne supporte pas l'autorité paternaliste, la dictature du patron. Je fais partie depuis quelques mois d'une horde de femmes qui se soumettent aux désirs d'hommes ayant le titre et surtout le salaire de directeur. À eux, personne ne demande de remplir des feuilles de temps détaillant leur emploi du temps. Aux femmes sous leur gouverne, oui. Elles doivent tout justifier. Selon une amie citant un ami qui a vu des statistiques, le pourcentage de femmes de plus de 50 ans sans travail est catastrophique, dans ma petite société. Je fais partie de ce groupe, alors je m'accroche à ma job malgré tout. Et je rêve...
Je rêve que je gagne à la loterie. Je rêve que je travaille dans une équipe égalitaire, diversifiée, joyeuse et solidaire. Je rêve que je n'ai plus peur de manquer d'argent. Je rêve que je deviens meilleure, plus talentueuse.
Je n'en ai rien à foutre à développer mon sens stratégique face à l'autorité. Dans les 3 années où j'ai peu travaillé, je me suis habituée à l'honnêteté au quotidien. Cela m'écoeure de flatter l'ego dun homme supposément mature afin d'espérer être dans ses bonnes grâces, mais je le fais, à nouveau. Parce que je suis désespérée de travailler.
Parce que ce matin je n'avais pas le numéro gagnant, je garde mes manches retroussées, j'avale ma pilule et je continue d'imaginer COMMENT ESTI QUE JE VAIS GAGNER MA VIE JUSQU'À MA MORT.
J'arrive au terminus, ainsi se conclut mon aubade #1.
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La confiance en soi n'existe pas. Il n'y a que des gens qui sont quelque part entre "je m'aime" et "je me déteste". Notre niveau d'amour-propre varie selon de multiples facteurs, dépendant des circonstances. C'est cette émotion qu'on dégage. Et la gloire de l'action. La confiance en soi est un masque qui ressemble à une idée qu'on se fait de l'amour-propre, c'est une construction imaginaire de soi. Personnellement je n'ai JAMAIS ressenti assez de soi-disante "confiance en moi". J'ai toujours douté et ce doute est un superbe moteur pour l'action. DONC je revendique l'abandon du concept de "confiance en soi"!!! Simplifions. Entrons en amitié avec soi, comme disent les Boudhistes. Tout est possible lorsque tu avances dans ta quête d'amour-propre. Fais ta place au Soleil ici et maintenant. Tel quel.
Anne Nadden
#resolution2019#peaceandlove#confianceensoi#amourpropre#amour#paix#motivation#amouretpaix#bouddhisme#artiste
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Entretiens avec un conteur, lecteur de Pessoa. Lumière montréalaise.
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#isseymiyake #design #poésie
Une belle chose rattachée au plafond éclaire mes sens.
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Les médias sociaux, c'est mieux que pas de sociaux, j'imagine.
- Anne Nadden
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Oeil de poisson Explosion de bombe à neutrons Clocher d'église, village en feu Lire son avenir au fond d'un verre d'espresso
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Émotion de 2017, juste avant de se relever pour devenir 2018.
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J'ai presque plus 50 ans, fiou!
Anne Nadden
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