arts-noo - Tumblr blog

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M comme mort

Hier j'ai appris le décès d'un "cousin".

Je met le mot entre guillemets car nous n'étions pas proches.

Mais de l'avoir appris m'a fait quelque chose. Il avait mon âge.

Il laisse derrière lui ses enfants très jeunes.

Je n'ai pas envie de relancer le débat de savoir si c'est un geste lâche ou courageux, mais je pense que pour en arriver à cette extrémité, c'est que les limites du supportable ont été atteintes et que le noir a pris une place prépondérante sur le goût que la vie peut apporter.

Ayant déjà eu ces pensées, de savoir si la vie valait le coup d'être vécue, et de savoir comment les gens vivraient mon départ et de m'être pourtant convaincu que leur vie ne serait pas impactée, je garde dans un tout petit coin de ma tete une lueur d'espoir que le meilleur de ma vie est à venir.

Le décès de ce jeune cousin m'a fait réaliser que la vie ne tient qu'à peu de chose.

Actuellement je n'ai aucune force de combattre ces maux qui s'accumulent.

Mais je sais que je peux être entouré de professionnels et d'amis proches qui ne veulent que m'aider.

Ce départ me fais dire que rien ni personne n'a le droit de me me faire ressentir que je ne suis personne.

Je vais combattre

Je m'en relèverais

Et quand je serais debout, je ferais des pas en avant avec ces personnes qui ne m'ont jamais lâchées.

Une pensée particulière à ces petits qui ont perdus leur papa.

Une pensée à son père qui l'a retrouvé et qui vivra désormais avec cette image.

A Émeric, j'espère que tu trouveras la paix.

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R comme réservé

Ce week end j'ai pris conscience de quelque chose.

Je savais déjà que je ne suis pas le genre de personne a être démonstratif niveau amitié ou plus.

Je dis une fois aux personnes qu'en cas de besoin je serai là, mais je n'ai pas d'autres paroles, ni termes ni gestes pour le montrer, et j'ai pris conscience que ça peut paraître pour de la froideur ou du je-m'en-foustisme alors que non. C'est juste une façon de me "préserver", et de ne pas donner plus que de raison pour ne pas être déçu par la suite.

J'ai tellement grandi dans une famille où on ne dit pas ce qu'on ressent, que j'en ai pris l'habitude, c'est devenu ma protection, mon armure. Ce sont des choses qui ne se disent pas.

Et j'ai compris que ce trait de personnalité sera l'un de ceux qui feront que les gens s'éloigneront.

J'aimerai tellement être moins introverti, me faire un peu plus confiance ainsi qu'aux gens.

Tellement peur d'être jugé sur des sujets trop sensibles pour moi que ça me bloque d'avance.

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Et toi, ça va?

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Oser

Un jour j'oserai

Soit dire ce qui traverse mon esprit

Soit réaliser certaines choses

Un jour j'oserai

Partir et ne pas me retourner

Ne plus me bloquer pour ce qui me pousserai à partir

Un jour j'oserai

Et si ce jour était le dernier

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E̶t̶ ̶s̶i̶ ̶j̶'̶a̶v̶a̶i̶s̶

Étant toujours dans une période où je pense énormément, il m'arrive de me demander ce que serait ma vie si j'avais fait des choix différents.

Mais en même temps, je n'ai aucun regret quant à ceux pris jusqu'à aujourd'hui.

Si j'étais resté dans ma famille d'accueil à mes 16 ans, je n'aurai certes pas arrêté l'école l'année suivante, car il aurait été impossible de le faire sans travail. Mais en même temps je n'aurai pas vécu une année avec mon père avant son décès.

Si je n'avais pas arrêté ces cours, je n'aurai pas tenté un DAEU, qui m'a permis de pouvoir rencontrer des personnes qui m'ont tant apportées.

Je n'aurai pas connu Mathilde devenue ma meilleure amie depuis.

Ni rencontré M....n qui a été une rencontre nécessaire et qui m'a aidé dans l'acceptation de soi, et on n'aurait jamais été coloc à Bordeaux.

Je n'aurai pas tourné en rond dans mes études et désormais trouvé ma voie dans le social.

Même si cette période est moralement et physiquement plus compliquée, je sais qu'en travaillant sur moi et avec le temps, je saurai en soulever le meilleur et aller de l'avant.

Même si certaines pensées et idées ne sont actuellement pas drôle, je sais que ce n'est qu'une mauvaise passe.

En me concentrant bien, je vois les personnes qui sont présentes et qui essaient de m'aider à dépasser ça.

Et dans quelques temps je pourrai dire que sans cette période, je ne serai pas là où j'en serai dans quelques temps.

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R comme Rêves

Je pense qu'il va vraiment falloir que je vous parle un rêve que j'ai pu faire cette semaine.

Il m'a tellement perturbé, retourné le cerveau, que je ne sais quoi en penser.

Depuis plusieurs mois, j'enchaîne les insomnies voire les nuits où je ne dors que quelques heures.

Je me pose 1773828 questions sur mon comportement avec les personnes autour de moi et en nourris pas mal de regrets. Il y a un sentiment d'incompréhension sur ce que je peux traverser même si je ne suis pas du genre à m'exprimer quand ça ne va pas.

Je n'attendais pas à ce qu'ils me disent "on est là H24 7j/7 quand tu as besoin", mais mon éloignement du à ce mal être, a causé le leur et mon ressenti est plutôt d'avoir été abandonné par des gens qui se disaient être mes amis.

Bref, pour en revenir à mon rêve.

Je suis d'habitude du genre à faire le même cauchemars qui revient sans cesse.

Celui d'une maison qui prend feu (mon ancienne maison). Je suis le pompier dans ce cauchemars, qui doit aller dans la maison. Je me vois moi en temps que moi, mais qui n'est pas moi. C'est pas très clair mais genre, juste après je "me vois" (dans le rôle du pompier du coup), sortir avec un corps et une femme courir et se mettre à pleurer en criant "Arnauddddd".

Je vous assure que ce cauchemars est très compliqué à gérer, d'autant plus que je ne comprends pas le sens à lui donner.

Mais sinon ce n'est pas encore celui-ci qui m'a perturbé cette semaine.

La seule nuit où ce n'est pas un cauchemars que j'ai pu faire, j'ai rêvé de mon père.

Mais c'était pas le rêve du père en mode souvenirs.. j'ai rêvé de lui comme si on discutait. On parlait de mes interrogations, de la façon d'agir avec les gens, et il me rassurait et me conseillais.

Le sentiment de bien être et de plénitude que je ai pu ressentir a mon reveil m'a fait très peur. Je me suis dit que je voulais revivre ça pour récupérer ce sentiment de bien être qui m'a quitté depuis quelques temps désormais.

Je donnerai tout pour retourner à il y a quelques mois, avant que je ne m'enferme dans une situation qui m'éloigne de tous

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L comme libertés

Qu'est-ce qui nous nous empêche d'être nous-même ?

Inévitablement, le mal être qui me ronge actuellement me renferme sur moi-même et me pousse contre vents et marées à m'éloigner de tout le monde.

Tout en sachant que ce n'est pas bien d'agir comme ça, je le fais malgré moi.

Pourquoi?

Pourquoi ai-je si peur de la réaction des gens autour de moi concernant ce mal qui ne les concerne pas ?

Pourquoi ai-je si peur d'affronter la vie en enlevant tout ce qui me ronge ?

Pourquoi ai-je ce sentiment, que si vous enlevez la source du problème, je n'aurai plus rien?

Pourquoi ai-je cette certitude grandissante que finalement, mon moi ne s'est jamais révélé?

Comment faire pour que ce sentiment de ne pas être disparaisse ?

Comment faire pour que sentiment de ne pas exister disparaisse ?

Combien de pas faut-il faire afin de vivre une vie qui soit mienne ?

Mieux vaut mourir pour la liberté, plutôt qu'être un prisonnier tous les jours de ta vie. (Bob Marley).

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R comme réflexions

En ce moment je passe un peu de temps avec une personne âgée habitant pas très loin de chez moi.

Ses enfants habitent sur Lille et elle ne les voit que le dimanche et les vacances car ils travaillent.

J'essaie de l'aider comme je peux, en lui amenant des packs d'eau, des courses qu'elle ne saurait pas faire seule. Et actuellement j'aime bien faire des repas et lui en apporter une part.

Aujourd'hui elle m'a invité à manger avec elle.

Elle ne dit pas beaucoup de choses, mais elle analyse beaucoup.

Dans la conversation d'aujourd'hui, je lui ai demandé pourquoi elle voyait ses enfants aussi peu, et pourquoi elle ne leur demandait pas une aide.

Elle m'a répondu :

Parce que eux et moi avons compris le rôle d'un parent dans la vie de ses enfants et l'indépendance qui leur est du.

En une phrase elle m'a retourné le cerveau.

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P comme pensées.

Comme chaque jour, il y a un moment où malgré moi, je me plonge dans mes pensées. Ce moment de réfléchir à tout ce qui anime mon quotidien et ces derniers mois passés.

Un instant de réflexion pour souligner les erreurs que j'ai pu faire, mais en même temps de me dire que je n'aurai pas fait autrement si cette situation se reproduisait.

Il est vrai que lorsque je ne vais pas bien, j'ai cette mauvaise habitude de me renfermer sur moi et de m'éloigner. Je ne demande pas à ce que mes amis le comprennent, mais qu'ils puissent le respecter.

Je suis en plein dans cette période et bon nombre de personnes que je pensais être des amis m'ont tourné le dos. Je ne suis pas du genre à leur tenir rigueur de ça, mais je ne suis pas du genre à courir après les gens (je ne cours déjà pas après un bus, je ne le ferai pas pour des gens).

Grosse période depuis facilement deux/trois mois où je ne me suis pas senti compris.

Après je ne m'exprime pas facilement non plus . Cette période a complètement redistribué les cartes dans ma vie. Des personnes que je pensais être sans importance se sont révélées être celles qui se sont plus inquiétées pour moi. A contrario, celles que je pensais être mes amis m'ont complètement tourné le dos. Et malgré ça je n'arrive pas à me dire que le problème vient sans doutes de ma manière d'agir.

Malgré tout je continue d'avancer comme je le peux en prenant en compte tous les facteurs et j'essaie de faire ce qu'il faut pour tenir la route psychologiquement parlant.

Qui vivra verra.

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L comme La revanche des crevettes paillettées.

La suite des péripéties de l'équipe des Crevettes pailletées. Alors qu'elles sont en route pour les Gay Games de Tokyo, les Crevettes Pailletées ratent leur correspondance et se retrouvent coincées au fin fond de la Russie, dans une région particulièrement homophobe…

Mon avis : Ce second volet des aventures des Crevettes Paillettées, moins que plus dur que le premier, a le mérite d'exister et de traiter de sujets que nous n'aurions jamais pensé être abordés par ce film.

Mêlant à la fois drame et comédie, on se laisse prendre au jeu et on s'attache à leurs histoires.

Certains aspects permettent de faire réfléchir et peuvent aider également des personnes concernant leur propre parcours.

Point positif :

- Les thèmes abordés : L'acceptation de soi et la peur du jugement de ses proches, les thérapies se conversion.

Points négatifs :

- Peut être le côté un peu trop prononcé et cliché des personnages, mais ça ne m'a pas dérangé.

4.5/5 pour ce film aux thématiques lourdes mais à la fois comique pour passer un bon moment avec eux.

Pour finir, je vous met la vidéo de la reprise de Julien Clerc, rebaptisée pour le film "Hommes je vous aime" par Romain Brau.

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T comme Tenor

Antoine, jeune banlieusard parisien, suit des études de comptabilité sans grande conviction, partageant son temps entre les battles de rap qu'il pratique avec talent et son job de livreur de sushis. Lors d'une course à l'Opéra Garnier, sa route croise celle de Madame LOYSEAU, professeur de chant dans la vénérable institution, qui détecte chez Antoine un talent brut.

Mon avis : Le côté professeur qui détecte chez une personne un talent pour le chant alors qu'elle vient d'un milieu éloigné peut faire penser à "La famille bélier". Le rapprochement peut d'autant plus se faire étant donné que MB14, tout comme Louane vient de "The Voice".

L'histoire quant à elle est différente et les deux milieux ne sont pas les mêmes , ce qui permet d'apporter une autre dimension.

Je trouve également que certains personnages auraient pu avoir une meilleure fin. Ils ont un rôle important pendant le film, et d'un coup, ils sont passés aux oubliettes ou leur fin a été bâclé. C'est dommage car ils auraient pu donner une autre saveur au film.

Les points positifs :

- MB14 que j'ai pu redécouvrir grâce à ce film. J'ai été étonné de l'éloignement de ce qu'il peut faire vocalement par rapport aux souvenirs que j'avais de lui dans "The voice".

- Quelques scènes drôles qui amènent de la légèreté

Les points négatifs :

- Le côté bâclé concernant certains personnages.

- Le petit côté "Famille bélier" concernant la forme.

- La présence de Roberto Alagna mais c'est parce que je ne l'aime pas. Sinon vu le thème du film il a sa place, mais il y a d'autres chanteurs que lui

Pour finir, je vous conseille d'écouter la bande son du générique du fin qui est "Ma place" de MB14.

Cette chanson est un réel coup de coeur que j'écoute depuis tout à l'heure tellement les paroles me parlent.

3/5 pour ce film qui se laisse regarder et qui est touchant mais qui ne sera pas le film du siècle.

N'hésitez pas à dire ce que vous en avez pensé.

À venir, un avis sur le film "La revanche des crevettes paillettées".

Arnaud.

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H comme Heartstopper

Aujourd'hui je vais parler d'une série sortie sur Netflix il y a peu.

Une série tirée des livres d'Alice Oseman du même nom.

Partageant une passion commune pour le rugby, les deux adolescents Charlie et Nick deviennent vite amis. Pour ne pas risquer de gâcher cette relation, Charlie, amoureux de son ami, décide d'enfouir ses sentiments.

Cette série est clairement destinée à un public adolescent mais malgré ça, je n'ai pas pu m'empêcher de regarder la saison une d'une traite tellement cette série fait du bien.

Voir deux adolescents se découvrir une passion l'un pour l'autre et avoir des sentiments naissants est très agréable à regarder, surtout en cette période anxiogène.

Points négatifs :

- Série beaucoup trop axée pour les adolescents

- Une série un peu longue à démarrer

- Je ne sais pas si c'est le doublage qui fait ça, mais je trouve le personnage de Charlie un peu niais par moments.

Points positifs :

- La mignonerie de l'histoire entre Charlie et Nick

- Le jeu des acteurs

Mon avis : Bien qu'axée pour les adolescents et un peu longue à certains moments, cette série légère fait du bien. Elle offre une visibilité et une image positive des LGBT. Je la conseille sans problème.

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A comme Arnaud

Comment commencer un blog autrement que par une présentation ? 

Comment faire à part vous dire que je m’appelle donc Arnaud, que j’ai 32 ans et que je souhaite retranscrire ici ce qui me passe par la tête ? 

Je vais donc, pour changer un peu, ressortir le bon vieux portrait chinois. 

C’est parti :D

Si j’étais un animal : Le Dauphin 

Si j’étais un élément : L’eau 

Si j’étais une saison : L’hiver 

Si j’étais un des cinq sens : Le toucher 

Si j’étais un pays : Le Canada 

Si j’étais une ville : Bordeaux 

Si j’étais une planète : Saturne 

Si j’étais un livre : Et si c’était vrai de Marc Levy 

Si j’étais un personnage de fiction : Jo’ des quatre filles du Docteur March 

SI j’étais un mot : Cannonitude (oui ça n’existe pas mais j’aime bien l’utiliser)

Si j’étais un film : Love Simon 

Si j’étais une célébrité : Aucune idée 

Si j’étais un dessin animé : Pokémon 

Si j’étais un super pouvoir : La téléportation 

Si j’étais une créature légendaire/imaginaire : Une licorne 

Si j’étais un jeu vidéo : Harry Potter 

Si j’étais une chanson : Celle-ciiiii

Si j’étais un style de musique : Variété 

Si j’étais un instrument de musique : Le piano 

Si j’étais un évènement historique : On va viser le futur en parlant du prochain roi d’Angleterre 

Si j’étais un plat : Boeuf Bourguignon 

Si j’étais un dessert : Tarte citron meringuée 

Si j’étais un fruit : La tomate 

Si j’étais une boisson : Le Seven Up 

Si j’étais un sport : La natation 

Si j’étais un bruit : Le papier bulle 

Si j’étais un gros mot : Putain 

Si j’étais une émotion : La nostalgie 

Voilà pour le petit portrait chinois. 

Si vous avez des questions posez les et j’y répondrais. 

Arnaud.