awesomebeautifulpain
awesomebeautifulpain
wasted potential.
680 posts
):)
Don't wanna be here? Send us removal request.
awesomebeautifulpain · 7 months ago
Text
Note à l’attention de
ArrĂȘtes d’ĂȘtre une victime ;
Vis ;
Ne te prends pas la tĂȘte ;
Fais confiance en l’univers, il ne t’a jamais déçu, il t’a toujours accompagnĂ© ;
La vie est belle.
Vis.
0 notes
awesomebeautifulpain · 7 months ago
Text
Heureux hasards
Tout portait Ă  croire que je n’avais rien Ă  faire ici. Drancy ; dĂ©partement français numĂ©ro 93. Une ville que je ne connaissais que de nom, lorsque je me perdais Ă  lire la ligne entiĂšre du RER B dans mon wagon (on appelle prĂ©cisĂ©ment cela une voiture, au passage) en attendant mon arrĂȘt.
J’ai fait la connaissance de cette ville en y allant en Heetch, Ă  tes cĂŽtĂ©s. Ça aussi, je ne connaissais pas.
Lorsque nous sommes arrivĂ©s, il a fallu ruser pour rentrer. C’était enfantin, c’était rafraĂźchissant. L’excitation de se faire prendre, celle de rĂ©ussir son coup, aussi. En t’attendant dehors, j’observais la nuit lumineuse Ă  ces deux heure tapantes. Il faisait frais, mais c’était un air nouveau. Plus les secondes se perdaient, plus je m’amusais. À l’instar de ce que Monsieur le Maire m’avait dit une semaine pile avant, j’avais l’impression de perdre une bonne dizaine d’annĂ©es. 
Tu m’as d’abord fait entrer dans le hall, que j’ai observĂ© Ă  son tour. Quelques instants plus tard, c’était le moment d'entrer dans l’antre du loup. La rĂšgle d’or ? Passer inaperçu. Comme si je devais traverser l’air. Mais avant, il faut retirer ses chaussures. Lorsque je suis entrĂ©e dans la premiĂšre piĂšce, ma retenue m’a poussĂ© Ă  ne pas m’attarder sur les dĂ©tails, comme si je ne devais pas regarder, que ce n’était pas mes affaires. Mais Ă©tait-ce rĂ©ellement le cas si j’étais physiquement lĂ  ? DiscrĂštement, et rapidement, j’ai pris le temps de regarder devant moi, puis autour, le temps de retirer mes chaussures. Et c’est lĂ  que j’ai compris que nous avions finalement beaucoup plus de points communs que ce que je pensais. C’est Ă  ce moment-lĂ  que j’ai commencĂ© Ă  te comprendre davantage. 
Puis, place Ă  la douceur. MĂȘme si d’un coup, du mouvement s’est fait entendre et que tu m’as sommĂ© de me cacher derriĂšre la porte, au cas oĂč (quelle perspicacitĂ©, on aurait cru me voir Ă  l’oeuvre face Ă  l’imminence d’un grand danger : rapide et rĂ©flĂ©chi, un soupçon prĂ©mĂ©ditĂ©). Maintenant, nous n’étions plus que tous les deux, face Ă  face dans le silence. En sĂ©curitĂ©. Tu rĂ©pĂ©tais sans cesse que tu n’arrivais pas Ă  croire que j’étais ici. Et moi, je me suis prĂȘtĂ©e au jeu, comme si je recevais le compliment le plus beau et le plus pur du monde. Comme l’homme de simplicitĂ© que ton environnement dĂ©montrait, la conversation qui s’en suivit s’est montrĂ©e Ă©galement teintĂ©e de lĂ©gĂšretĂ©. Pourtant, il a bien fallu que je laisse mon empreinte, alors quoi de mieux que de corriger ces quelques mots, si symboliques pour toi, Ă©crit sur cette feuille Ă©pinglĂ©e au-dessus de ton bureau ? 
Au fur et Ă  mesure que la pression redescendait, la tension montait. Contre ton mur, il aurait pu s’en passer des choses. Il aurait pu s’en tenir, des propos. L’un aprĂšs l’autre, accolĂ© Ă  ce mur, le dialogue prenait une tournure plus intime. Je pensais que c’était le moment, celui oĂč tu me dirais enfin ce que tu penses depuis ces quelques semaines. Mes yeux braquĂ©s dans les tiens, Ă  t’implorer de me le dire. Ils te suppliaient d’aller au bout, tout comme ils te suppliaient de ne rien dire, de ne plus dire un mot. Ce moment, si intense, j’aurais voulu le vivre en boucle jusqu’à la fin de mes jours. Cette sensation d’avoir le contrĂŽle tout en ayant le sentiment de ne plus rien contrĂŽler me hante. Elle Ă©tait d’une puissance olympienne.
Mais, rien. 
Ce ne sera pas pour cette fois. Et dĂ©sormais, je n’espĂšre qu’une chose : qu’il arrive et que les prĂ©misses de son arrivĂ©e soit aussi fortes de sensations que ce soir-lĂ . Que tous les jours qui suivront seront de cette intensitĂ©, qu’ils vaudront la peine d’ĂȘtre vĂ©cus.
Trop vitement, la discussion bifurque sur un autre objet. FrustrĂ©e au fond, je me laisse porter par tes humeurs. Nous sommes dans ton royaume, aprĂšs tout. Je ne peux que m’incliner, tout en gardant cette part de tĂ©nacitĂ©. Et en parallĂšle, cette sensation d’occuper une place trĂšs spĂ©ciale. Une place inĂ©dite, qu’on aurait jamais soupçonnĂ©e jusqu’alors. D’habitude, c’est le monde que je veux offrir aux autres. Mais pour toi, c’était moi-mĂȘme que je voulais t’offrir. Comme un sacrifice des plus sacrĂ©s, comme un don de soi qu’on ne voit plus depuis la RĂ©volution française. Agir par ses convictions sans jamais se retourner. Sans rien regretter. Je l’ai tout de mĂȘme fait. Et je me demande si tu l’as senti, ou si tu trouvais que c’était finalement comme avec les autres. 
La nuit fut courte, comme la premiĂšre passĂ©e Ă  tes cĂŽtĂ©s. Au rĂ©veil, une lĂ©gĂšre sensation de fatigue seulement, comme si finalement, tout ce manque Ă  rĂ©cupĂ©rer en valait la peine. Et il le valait sans hĂ©sitation. J’ai pu partager un morceau de ton monde en direct. J’ai pu t’analyser un peu plus, t’observer avec bienveillance. T’admirer d’ĂȘtre toi. Tu sais Ă  quel point je tiens Ă  l’authenticitĂ©.
Ce soir-lĂ , tu m’as fait le plus beau des cadeaux sans t’en rendre compte. Ce soir-lĂ , j’avais retrouvĂ© l’impression de compter, d’ĂȘtre prĂ©cieuse. Tu m’as flattĂ© d’une maniĂšre nouvelle. Peut-ĂȘtre comme je ne le serai jamais plus, ou peut-ĂȘtre comme si cette derniĂšre lançait les auspices d’une multitude de nouveaux moments comme celui-ci. Ce qui me pousse encore plus Ă  chĂ©rir ce souvenir et Ă  m’y accrocher au besoin ; bientĂŽt par nostalgie. 
Enfin, pour clĂŽturer cette visite expresse et inattendue, comme si je voulais rattraper le passĂ©, je suis sortie par la fenĂȘtre.
0 notes
awesomebeautifulpain · 7 months ago
Text
Jour 1
Avant, voire d'habitude, quand une relation se terminait, les souvenirs m'apparaissaient teintés d'un temps gris et froid.
Avec les nĂŽtres, il y a toujours un ciel bleu, du soleil, et mĂȘme s'ils se passaient en plein hiver, je ne ressens que la chaleur. Quand bien mĂȘme le ciel soit gris dehors.
0 notes
awesomebeautifulpain · 8 months ago
Text
Noir chanvre IDF
Quand on y pense, on a vraiment Ă©tĂ© les seuls Ă  ne rien voir. Ne rien capter. Tout Ă©tait dĂ©jĂ  fini au moment oĂč tout a commencĂ© ; mort dans l’Ɠuf.
Pourtant, tout semblait si cohĂ©rent quand on se plongeait dedans. On avait l’accroche, les prĂ©sentations, le contexte, les intĂ©rĂȘts et les enjeux, mais la problĂ©matique nous surpassait. On a tout bonnement fait comme tout bon chercheur, on a hypothĂ©tisĂ©, on a cherchĂ©, mais on n’a pas trouvĂ©.
C’est un peu comme le sort qu’on laisse au 0 : est-ce qu’on doit considĂ©rer qu’il est rĂ©el, ou est-ce qu’on doit considĂ©rer qu’il n’est rien ? Parce que tout dĂ©coule de lui, mais il n’a pourtant aucune existence. Nous c’était un peu pareil : on Ă©tait rien, et puis au final tout semblait dĂ©couler naturellement en nous et de nous. 
Ou peut-ĂȘtre que c’était que de l’idĂ©alisation rĂ©ciproque ? On m’en a parlĂ© aujourd’hui. Une fois sĂ»r, mais peut-ĂȘtre deux. J’arrive mĂȘme plus Ă  me souvenir. 
Je pensais que ça rĂ©glerait des problĂšmes mais j’ai l’impression de revenir en arriĂšre. D’ĂȘtre encore plus perdue. Tout Ă©tait si vide ce matin, hier soir, et probablement les prochains mois aussi. 
De toutes les questions qui auraient pu me passer par la tĂȘte, la seule qui m’est venue quand j’ai ouvert les yeux Ă  7h58 c’était « à quoi bon ? ». Parce que finalement, on a (encore) Ă©chouĂ©. En-tout-cas moi. Je t’avais promis que tout serait diffĂ©rent. Mais au final, c’était juste un retardement. 
T’as tellement tout bien rĂ©sumĂ© quand t’as dis qu’ « on a Ă©tĂ© naĂŻf ». C’était Ă©vident. C’était une rĂ©alitĂ© Ă  laquelle je pensais depuis trop longtemps, et c’est toi qui l’as dit Ă  voix haute. MĂȘme dans le clap de fin t’as toujours Ă©tĂ© connectĂ© Ă  mon esprit. Dommage que personne ne puisse jamais se positionner Ă  ton niveau. Et je n’ai mĂȘme pas Ă©tĂ© capable de te dire merci, les mots Ă©taient bloquĂ©s dans ma gorge, je n’ai mĂȘme pas rĂ©ussi Ă  te regarder partir. Ensuite, une heure s’est passĂ©e oĂč je m’apprĂȘtais Ă  vomir Ă  tout instant ; je ne compte Ă©videmment pas celles qui ont sĂ©parĂ©es les 16h des 19h45. Peut-ĂȘtre que jeudi ça sera plus facile. 
T’imagines pas comment la journĂ©e a Ă©tĂ© Ă©puisante de faire semblant. Mais le Maire m’a eu, Ă  la fin de la journĂ©e. Je ne lui en veux mĂȘme pas, je m’en veux Ă  moi de ne pas avoir Ă©tĂ© suffisamment forte. C’était comme les derniĂšres annĂ©es, si proches, que j’avais passĂ© dans ma dĂ©pression. Plus la journĂ©e avançait, plus je redoutais la fin de journĂ©e, de rentrer chez moi. Pour finir par fixer le vide, vivre au ralenti (malgrĂ© le fait que la journĂ©e se soit passĂ©e si vite ?), m’endormir tard. Pour entamer une Ă©niĂšme dure journĂ©e, jusqu’à ce que ça passe. Jusqu’à ce que les jours s’enchaĂźnent, et qu’on finisse tous les deux par oublier. 
Sauf que je ne veux pas oublier. Et je ne veux pas que tu oublies. Le dilemme d’Eternal Sunshine Of The Spotless Mind se pose. D’ailleurs, il Ă©tait repassĂ© mi-octobre Ă  la tĂ©lĂ© quand j’étais Ă  Dreux. Et je l’ai Ă©videmment regardĂ©. À la fin, j’ai su que finalement, c’était plus JoĂ«l et ClĂ©mentine dans le film, mais Mehdi et Anouchka. 
Je suis profondĂ©ment dĂ©solĂ©e. Je croyais honnĂȘtement pouvoir mieux faire. Peut-ĂȘtre que j’aurai pu attendre encore un peu parce que tout n’était pas jouĂ©, peut-ĂȘtre que c’était finalement encore trop tĂŽt, mais je devais te libĂ©rer de lĂ . Toi aussi tu dois pouvoir vivre de belles choses, comme moi j’ai pu voir les plus belles choses que le monde avait Ă  offrir quand tu Ă©tais auprĂšs de moi. Tu vas tellement me manquer.
Au moins malgrĂ© tous les dĂ©saccords qu’on a pu avoir au cours de ces presque sept annĂ©es, les dix derniĂšres minutes ont Ă©tĂ© d’un accord parfait. Mais la boucle est dĂ©sormais bouclĂ©e.
Je t’aime, et du haut de mes 26 printemps, tu restes la plus belle des aventures que j’ai vĂ©cue.
0 notes
awesomebeautifulpain · 8 months ago
Text
Hello back Tumblr.
0 notes
awesomebeautifulpain · 2 years ago
Text
« je connais la candidate depuis deux ans. »
Je connais cette Ăąme depuis deux ans aussi.
Le jour oĂč l’on m’a dit qu’une direction de thĂšse se faisait selon les affects que l’on partage avec le professeur, ou du moins le lien intime, le point commun, ce qui nous lie Ă  lui, et qu’avec le temps on saurait de quoi il s’agissait, je savais dĂ©jĂ  quel Ă©tait ce lien. 
Je le savais tout en ne le sachant pas. Parce que tout s’était passĂ© instinctivement : c’est bien l’intuition qui avait fait son travail. Le « feeling ». Quoique le feeling se ressent lorsqu’on est en contact direct avec la personne. Lorsqu’on lui a parlĂ© une premiĂšre fois, lorsque l’on a Ă©changĂ© quelque chose avec elle, lorsqu’on l’a sentie.
Tout cela est un produit inconscient de notre Ăąme. Plus qu’un bon Ă©change de procĂ©dĂ©, il y a une interaction entre deux entitĂ©s mĂ©taphysiques Ă  travers deux corps qui leur servent de support. Pour rendre palpable l’impalpable.
            Or, ici, il n’y avait rien, ou alors un Ă©change de procĂ©dĂ© soumis Ă  la condition de la distance et du flou.
J’ai juste su, en sortant de l’amphithéùtre ce mardi matin-lĂ , que ça serait lui. Je n’avais pas rĂ©ellement eu besoin de rĂ©flĂ©chir : je ne le connaissais pas, et Dieu sait qu’en cinq ans et demi, j’avais bien eu le temps de faire le tour du personnel enseignant en entier. De toutes façons, je le savais en lisant l’emploi du temps qui avait Ă©tĂ© publiĂ© au cours du mois de dĂ©cembre. Son nom ne me disait rien, hormis qu’en le lisant pour la toute premiĂšre fois, une sorte de bouffĂ©e de jeunesse m’avait traversĂ©.
Son spectacle m’avait fait accrocher, lui-mĂȘme apprĂ©ciant Michel Ciment. Je crois qu’il a eu une grande partie de ma sympathie lorsqu’il avait renvoyĂ© une Ă©tudiante hors de son cours au motif que son retard avait Ă©tĂ© grossier (peut-ĂȘtre Ă©tait-ce une semaine aprĂšs notre premiĂšre reprĂ©sentation ?). Elle avait pourtant essayĂ© de sauver sa place, mais elle ne faisait qu’aggraver son cas. Il Ă©tait maĂźtre en son royaume.
Je lui avais parlĂ© seulement deux fois en apartĂ© cette annĂ©e-lĂ . Ce n’était clairement pas assez pour marquer son esprit libre. La fin du semestre s’était alors Ă©coulĂ©e. Tout ce que j’en gardais, au cours de l’étĂ©, avait Ă©tĂ© les moments passĂ©s dans sa discipline. J’avais aussi en tĂȘte les questions auxquelles il n’avait pas Ă©tĂ© en mesure de m’apporter de rĂ©ponse. Je pensais aussi, Ă  cette question fameuse dont il aimerait obtenir une rĂ©ponse, et Ă  laquelle je pense encore aujourd’hui. J’en ai d’ailleurs fait ma mission depuis : lui apporter cette rĂ©ponse.
AprÚs avoir réussi avec brio cette premiÚre année de Master, la fin du mois de septembre ouvrait la voie à la seconde.
Surprise : cette Ăąme qui m’avait tant marquĂ©, par sa justesse, ses analyses, sa lĂ©gĂšretĂ© et son humour, mais aussi sa façon de voir le monde que je partageais et qui m’avait poussĂ© Ă  prendre confiance en mes raisonnements et mes opinions, recroisait finalement mon chemin dans cette mĂȘme matiĂšre.
S’il avait su rĂ©ussir son show l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, c’était Ă  mon tour de rentrer en scĂšne. Tout ce que j’avais Ă  faire Ă©tait de me frayer un petit passage pour m’installer doucement et faire ma dĂ©claration.
Mon premier essai s’était assez bien passĂ©. Il n’était que question de tenir une des feuilles que l’administration lui avait donnĂ©e, mais le fait d’ĂȘtre la seule personne devant lui, dans le couloir du deuxiĂšme Ă©tage du bĂątiment, Ă©tait un bon point. L’originalitĂ© de mon prĂ©nom m’a mĂȘme permis d’imprimer mon visage dans son esprit. Mes qualitĂ©s n’avaient plus qu’à faire le reste. Ce qui n’avait pas manqué : dĂ©sormais, j’avais Ă©tabli le lien, un petit lien. Encore fragile. Mais dont ma mission Ă©tait de le nourrir avec le temps et avec mes talents.
Il m’a fallu trois entrevues pour qu’il m’accorde un premier intĂ©rĂȘt. Quant Ă  l’octroi de sa confiance, il tient en un dossier de quinze pages.
Ensuite, la machine était lancée.
            Depuis le premier jour, il s’est passĂ© beaucoup de choses. Le lien continue de grandir et de s’alimenter d’objectifs, de rĂ©ussites, mais aussi d’échec (un seul au compteur, peut-ĂȘtre deux pour bientĂŽt). La confiance grandie elle aussi, la complicitĂ© s’approfondit.
Elle s’approfondit, mais cette phrase de juillet reste ancrĂ©e dans mon esprit « on sera pas ami ». 
C’est ingrat. Comment serait-il possible de ne pas pouvoir ĂȘtre ami avec la personne qui a notre plus grande estime et notre plus profond respect ? Il disait aussi que l’on partagerait autre chose, plus que ça. Plus fort ? D’un genre diffĂ©rent en tout cas. Quelque chose d’une raretĂ© exceptionnelle.
Je vois ce qu’il voulait me dire, mais se rend-il compte de ce que moi, je veux dire ? Comment pouvoir partager un lien si indĂ©fectible que celui entre un directeur de thĂšse et son thĂ©sard, si ce lien n’est pas teintĂ© d’amitié ?
            À l’avenir, je pense que ce qu’il en restera sera un lien fort et puissant, mais confrontĂ© Ă  l’asymĂ©trie du temps.
En revanche, si ce lien transcende l’asymĂ©trie du temps, alors il muera en un voyage hors norme (tant littĂ©ralement que mĂ©taphoriquement).
J’ai une intuition. Mais Ă  l’image du Scorpion, cette intuition est soumise Ă  rude Ă©preuve. L’objectivitĂ©, recherchĂ©e tant bien que mal, n’a pas sa place ici. Elle est bien trop restrictive, voire mĂȘme hors de propos car inadĂ©quat. La subjectivitĂ© se trouve dans la complexitĂ© et dans le mystĂšre. En conclusion, c’est tout ce qui nous anime aujourd’hui : la subjectivitĂ©.
Pourtant, tous les signaux semblent au vert. Et, pour ceux qui ne le sont pas encore, ils y tendent lentement.
Si j’ai remis mon destin entre ses mains, qui a notre destin entre ses mains ? 
0 notes
awesomebeautifulpain · 3 years ago
Text
Si on part du postulat qu’il existe plusieurs espaces-temps et qu’au final le temps n’a absolument rien de relatif et linĂ©aire, alors je ne demande qu’une seule et unique chose. Un simple petit caprice qui ne semble n’avoir qu’une influence minime sur tous les autres multivers existants et sur le dĂ©roulement des Ă©vĂ©nements de cette vie.
Une visite impromptue, discrĂšte, rapide, mais qui aurait toutes ses chances d’ĂȘtre la plus instructive de toutes les conversations qui auraient pu se tenir au cours des 314 jours dĂ©jĂ  Ă©coulĂ©s.
Je me verrai alors comme je suis censĂ©e ĂȘtre pour te plaire, la version, peut ĂȘtre mĂȘme la meilleure version de moi-mĂȘme, celle qui est parvenue Ă  gagner ton cƓur et ton attention. Si j’ai moi-mĂȘme laissĂ© passer ma chance, une autre moi ne peut que l’avoir saisie Ă  ma place. Je ne suis donc pas le produit originel de la situation.
Cette question me brĂ»lerait les lĂšvres : « alors, comment s’est ? Qu’est ce que ça fait ? Est-ce bien vrai et rĂ©el ? ». J’espĂšre tant me rencontrer au coin de la rue, en passant aux toilettes, par le biais d’un inconnu me demandant son chemin, ou bien dans mes songes lorsque le sommeil me rattrape.
Tu penseras Ă  moi pendant les premiers instants de l’annĂ©e 2023 lorsque tu seras Ă  Amsterdam ? 
7 notes · View notes
awesomebeautifulpain · 3 years ago
Text
His eyes don’t shine anymore.
C’est arrivĂ© ce lundi aprĂšs midi.
AprĂšs avoir presqu’implorĂ© l’Univers de m’envoyer un signe aprĂšs tout ce temps piĂ©gĂ©e dans un brouillard opaque d’incertitudes, quelque chose s’est produit.
« On your left. »
Le début de questionnement naissant dans mon esprit quant à sa présence trouvait bientÎt ses réponses.
Pour une fois, c’est dans une synchronicitĂ© sans nom, une sorte de magnĂ©tisme invisible mais apparemment palpable par notre mĂ©ta-composition, ces petits 21 grammes, que cela arrive enfin pour de vrai.
Savoir trouver la juste mesure, dĂ©terminer les pĂ©rimĂštres adĂ©quats pour rendre l’expĂ©rience la plus marquante possible Ă©tait dorĂ©navant la mission. Dans une sorte de conflit solitaire, mon adversaire pourtant impalpable, il me fallait dĂ©terminer l’équilibre.
Il fallait alors hĂątivement penser Ă  tout et rĂ©flĂ©chir vite, surtout lorsque j’ai senti, sans crier garde, cette petite pression rapide et rĂ©pĂ©tĂ©e sur mon Ă©paule droite. Un « salut » ; « je suis là ». Un autre type de notification.
Tu avais fait dĂ©buter l’expĂ©rience, tout en remplissant inconsciemment mes conditions.
Pour y gagner quoi ? 
Une unitĂ© de mesure obscure. Un sentiment. Un objet d’étude, aussi.
Mon travail de chercheuse aurait-il débuté prématurément ?
Il fallait aussi tout paramĂ©trer : la distance, le timbre de voix, la gestuelle et autres positionnements, le regard. L’attitude globale.
Mais aussi les signaux extĂ©rieurs, les circonstances, tout un tas de petites choses qui Ă©crivait pourtant l’histoire.
~
Un stress, une tension. Pour toi, un calme exemplaire. Qui s’est tout de mĂȘme poursuivit d’une bougeotte grandissante au fil des minutes. L’ennui ; je supposais.
Des rĂ©flexions rĂ©currentes, un dialogue qui restait constant sans ĂȘtre consistant. Tout Ă©tait question de tempĂ©rance et de lĂ©gĂšretĂ©.
Puis est venu le moment oĂč je me suis demandĂ©e comment cette bataille allait se terminer, le fameux duel de fin. Que je crois bien avoir perdu. Puisque la conversation s’en est allĂ©e, d’abord en s’attĂ©nuant Ă  la sortie de la piĂšce, puis dans les couloirs, pour aller y mourir lentement. Je savais qu’il ne me restait plus beaucoup de temps. Que tout allait s’effacer pour finir par disparaĂźtre.
Profitant des (ou bien de mes
) derniers instants, je regardais ce visage. Et trùs vite, trop vite, ce regard.
Le regard de l’accoutumĂ©, celui qui fait tant voyager. Mon cƓur s’est un peu serrĂ© de surprise et d’effroi lorsque je ne suis pas parvenue Ă  trouver cette Ă©tincelle.
L’aurais tu perdue ? S’en serait-elle allĂ©e ? Mais pourquoi donc ! Des prĂ©misses d’hypothĂšses me vinrent en tĂȘte, et je fus bien vite gagnĂ©e par la tristesse. J’envisageai cette perte sous le prisme de la tristesse, de l’absence de joie et d’espoir. Vivrais-tu ta premiĂšre expĂ©rience digne d’abattre n’importe quel Homme ? Celle qui nous fait grandir et nous fortifie pour l’avenir. Tu ne partagerais cela qu’avec un petit cercle trĂšs restreint, ou bien supportais-tu ce poids sur tes Ă©paules exclusivement.
Finalement, Ă©tant Ă  des annĂ©es lumiĂšres de la volontĂ© d’empiĂ©ter sur ta tranquillitĂ© et ton confort, je m’en suis allĂ©e doucement et lĂ©gĂšrement, rĂ©primant cette envie de te saluer ; pour te quitter ; avec un contact physique quelconque mais en gardant toujours Ă  l’esprit que si cet Ă©vĂ©nement s’était rĂ©alisĂ©, les Ă©vĂ©nements Ă  venir avaient encore un brin d’espoir d’ĂȘtre favorables.
Que le monde est petit  ; que les probabilités sont belles.
0 notes
awesomebeautifulpain · 3 years ago
Text
Tumblr media
journal excerpts, salem m. s.
2K notes · View notes
awesomebeautifulpain · 3 years ago
Text
Alea jacta est.
Voilà une semaine et un jour (nous sommes dimanche, bientît 15h), et pourtant un nouveau document sous ton nom s’ouvre sur mon pc. 
Je ne sais vraiment pas ce qui m’a pris de te dire que je t’aimais bien. Peut-ĂȘtre parce que je voulais mettre Ă  l’épreuve l’Univers, qu’on me prouve quelque chose. Que je suis sur la bonne voie, peut ĂȘtre. Ou que tu arrĂȘtes de t’emmurer dans le silence. Ça a toujours Ă©tĂ© Ă©vident pour moi, que jamais rien ne se passerait (mĂȘme si on Ă©liminait ta non-disponibilitĂ©, le « hasard » fait que la raison pour laquelle on se connait empĂȘche quoi que ce soit si on se place du point de vue de la morale (dans ces cas-lĂ , je dĂ©teste le hasard)). Et pourtant

Pourtant, pourtant voila, je suis toujours au mĂȘme stade, mĂȘme si depuis ma crise obsessionnelle portĂ©e Ă  son summum, j’atterris et je redescends tout doucement. J’en reviens Ă  mon point 0 : passer mon temps Ă  penser Ă  toi et rĂȘver d’une personne que je ne connais finalement pas. 
Hier j’ai Ă©coutĂ© un podcast qui mettait en exergue les oppositions de dĂ©finition de l’amour, avec notamment Descartes qui prend le parti d’une distinction que nous devons faire entre l’amour altruiste et la passion : la passion c’est moi finalement. Et l’amour altruiste, c’est lui. Et toi t’es pas dans le schĂ©ma, ou alors tu en restes seulement une victime, un dommage collatĂ©ral. Une rayure sur la carrosserie si tu prĂ©fĂšres. 
C’est trĂšs difficile pour moi de mettre de cĂŽtĂ© mes croyances pour pouvoir remonter la pente et sauver ce que je peux sauver. Je pensais que l’Univers allait me combler de toutes ces surprises, ces merveilleux plans qu’il nous rĂ©serve Ă  tous et au final j’ai juste rien compris et je me suis coupĂ©e de toute raison : en bref, je me suis Ă©levĂ©e trop haut. 
J’ai dĂ» devenir adulte en me convainquant que ce qui comptait Ă©tait l’amour de la tĂȘte et non l’amour du cƓur. Je pense que dans tous les cas, je te dĂ©sire tellement que ça aurait juste menĂ© Ă  une situation de destruction.
Mais si tu savais
 si tu ressentais mĂȘme. Je pense que tu comprendrais pourquoi j’en suis lĂ . Cette impression que tu me laisses au lendemain de rĂȘve de toi (si calme, si en paix avec moi-mĂȘme, du bonheur Ă  l’état brut je suppose), l’effet que chaque notification de toi me procure ou mĂȘme le peu de chance que j’ai eu de pouvoir recevoir certains de tes regards. Je pense que ça a Ă©tĂ© ça l’élĂ©ment dĂ©clencheur : ton regard pendant la deuxiĂšme pause en droit international public Ă  la rentrĂ©e de L3, juste avant le passage en distanciel alternĂ© (de toi, pour finir tous coupĂ©s du monde). 
Pourquoi cet effet si mystique, cette impression qu’il y a et qu’il peut y avoir toujours plus, que tout est si facilement Ă  sa place ? Ton Ăąme a-t-elle vraiment fait tout son possible pour me retrouver hic et nunc ? Notre croissance fusionnelle faite par le biais d’une sĂ©rie si prĂ©cieuse Ă©tait-elle un signe ou une consĂ©quence ? (aprĂšs tout, la fin est le dĂ©but et le dĂ©but est la fin).
Je me demande si mes tirages sont vrais, si la synastrie l’est aussi. Si la vraie vĂ©ritĂ© sur terre reste cloitrĂ©e Ă  la physique et Ă  la biologie. Si finalement, ces signaux envoyĂ©s par l’Univers n’étaient pas seulement ce fameux mĂ©lange de dopamine, d’ocytocine et de vasopressine. C’est un « automatisme » qui a adhĂ©rĂ© sur moi et pas sur toi. Et pourtant le doute et les impressions que tu m’avais laissĂ© allaient dans ce sens. 
Quelle gourde.  Maintenant me voila Ă  tout remettre en question, Ă  vouloir m’enfuir loin de vous. À aller Ă  la recherche des rĂ©ponses qu’il me faut et revenir lorsqu’on me notifiera du bienfondĂ© de mes rĂȘveries.  Aujourd’hui, comme je l’ai si bien dit, ce ne sont que des rĂȘves. Et le choc va ĂȘtre terrible, lorsque mes craintes vont prendre une consistance rĂ©elle. Quand je vais voir des lĂšvres Ă©trangĂšres se poser sur les tiennes sous mes propres yeux, alors que je ne demande moi-mĂȘme rien de plus. Pas d’engagement, pas de violence ; juste confirmer si oui ou non, t’embrasser en vrai efface tous mes malheurs et me fait me sentir entiĂšre et Ă  ma place, en paix enfin. VĂ©rifier si mon inconscient ne me veut que du bien et me montrer le chemin.
Voir si ce mythe trĂšs fameux des papillons dans le ventre existe vraiment.
0 notes
awesomebeautifulpain · 3 years ago
Text
threw out my fucking back at work AGAIN
Tumblr media
13 notes · View notes
awesomebeautifulpain · 3 years ago
Text
Comme un brin d’espĂ©rance hebdomadaire.
0 notes
awesomebeautifulpain · 3 years ago
Text
C'est fini ; tout est fini. On aurait pu croire qu'on se sentirait en paix, enfin, et pourtant... Une fin merdique pour une histoire qui trouvait sa base dans un mensonge.
0 notes
awesomebeautifulpain · 3 years ago
Text
« Si t’y penses encore, c’est que ça compte toujours. »
@alencredemaplumee
116 notes · View notes
awesomebeautifulpain · 3 years ago
Text
Tu prends.
Tu t’adressais Ă  moi. Il faisait noir, petite piĂšce confinĂ©e qui retenait tous les souffles de chaque personne prĂ©sente dans la piĂšce depuis leur arrivĂ©e. Parmi toutes ces effluves corporelles, les tiennes et les miennes. Mais surtout la tienne. Aussi celles de l’alcool et de tabac fort. Malheureusement, les fines fissures laissant passer l’air pour aĂ©rer l’espace n’étaient pas assez larges pour un renouvellement entier.
Ta voix, tu sais la faire entendre, entre un mĂ©lange de douceur et de fermetĂ© ne laissant jamais l’occasion aux gens d’oublier ta prĂ©sence. Et quelle prĂ©sence... Ta voix, de toutes façons, j’aurai su l’entendre parmi tous les bruits qui auraient pu s’ajouter aux dĂ©cibels dĂ©jĂ  prĂ©sentes.
On jouait, on s’amusait. Mais un jeu partagĂ© Ă  dix n’a pas la mĂȘme portĂ©e que celui qui se joue Ă  deux. MalgrĂ© tout, ça m’était Ă©gal. Tu t’étais adressĂ© Ă  moi.
Alors je lĂšve les yeux, je cherche ton regard, pour finalement y planter le mien. Et le je saisis. Enfin. Tu me donnes une raison valable de te regarder droit dans les yeux; un intĂ©rĂȘt lĂ©gitime à essayer de lire dans ton Ăąme et dans ton esprit Ă  la quĂȘte de rĂ©ponses (toujours accompagnĂ© de cette incertitude sur leur acquisition).
Des yeux qui brillent toujours Ă  chaque fois, on pourrait se demander s’ils ne contiennent finalement pas la plus belle des rĂ©ponses au monde. Et quand ils me regardent, tout devient dĂ©pourvu de gravitĂ©, sans aucun poids.
Ce soir-là, à ce moment-là, ils étaient rouges, imbibés de tout au final. De la vie, de pétillant et de tout ce qui peut te faire te sentir plus léger, encore plus léger. Ce regard...
Il me faisait dĂ©jĂ  vriller d’ordinaire. Mais lorsque ces yeux sont remplis de vices, ils sont incontestablement envoĂ»tants. Un vrai cadeau dont ne peut estimer la valeur. Une damnation sans prix, une tentation interdite comme on en trouve au sein de la Bible. SĂ©rieusement...
Quant au mien, il devait probablement implorer un soutien, un magnĂ©tisme. Comme une sorte d’aimant dont la durĂ©e persistante aurait tout avouĂ©. Si ta bouche s’entĂȘte Ă  garder le silence, alors une autre partie de ton corps peut toujours s’exprimer pour toi. J’aurais voulu que tu me regardes toute la nuit, j’aurais voulu me sentir proche de toi le temps des Ă©toiles, avant qu’on ne reparte chacun de notre cĂŽtĂ© sous la juridiction du Soleil.
Alors ça, tu l’as dis. Et je t’ai mĂȘme rĂ©pondu qu’il n’y avait aucun problĂšme.
En consĂ©quence, le voilĂ  mon chĂątiment. Rester prisonniĂšre d’une idĂ©e perdue et dĂ©pourvue d’avenir. Un futur qui ne causerait que notre perte et qui n’apporterait que dĂ©solation sur son passage.
Je m’étais dit que ça passerait au fil des semaines, mais j’ai seulement l’impression que tu n’as fait que ralentir le temps.
Et lorsque ces semaines se transforment en années...
0 notes
awesomebeautifulpain · 4 years ago
Text
« Parfois on se sent profondĂ©ment liĂ© Ă  quelqu’un, sans pouvoir l’expliquer, malgrĂ© la distance, le temps qui passe et les obstacles qui se dressent entre nous, on finit toujours par se retrouver. C’est tellement rare de trouver quelqu’un dont on se sent aussi proche, quelqu’un qui nous donne envie d’affronter nos peurs les yeux grands ouverts. »
155 notes · View notes
awesomebeautifulpain · 4 years ago
Text
“On ne se mĂ©fie jamais assez des ĂȘtres qui semblent tout accepter, tout supporter en silence et parfois mĂȘme en souriant. Leur soumission parait sans limite, leur tolĂ©rance inĂ©puisable, puis un jour ils quittent le jeu, tournent les talons, claquent une porte, et c’est dĂ©finitif. On ne peut plus rien pour les retenir. IntĂ©rieurement, ils ont fait tout le chemin, bloquĂ© les comptes, ils ne sont presque dĂ©jĂ  plus lĂ  quand ils annoncent qu’ils vont partir.”
—
60 notes · View notes