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Mon meilleur ami est mort
Et je l'ai retrouvé chez moi
J'ai plus d'âme depuis
Plus jamais je ne dors
Qu'y avait-il chez toi
Qu'y avait-il chez lui
J'enrage, je maudis Saturne
Je suis arrivé avec mon meilleur ami
Je suis ressorti avec une urne
Ton corps dans tous mes cauchemars
Ton poids inerte dans mes bras
La froideur de ta peau
Les yeux mi clos
La fin
La rage de vivre
Haine du monde entier
Ton âme partout dans la maison
Notre tendresse qui avec toi disparaît
Quel sens pour une telle vie
Peuplées de morts bien vivants à mon esprit
Vers quels méandres se dirigera-t-elle encore
Chagrin à revendre, mes larmes sur leurs corps
Que donnerai-je pour un air de guitare
Sur une colline surplombant le monde
Avec ceux qui ne partirent pas assez tard
Chantant sous le furieux orage qui gronde
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"Quand on a vécu comme moi d’une vie toute interne, pleine d’analyses turbulentes et de fougues contenues, quand on s’est tant excité soi-même, et calmé tour à tour, et qu’on a passé employé toute sa jeunesse à se faire manœuvrer l’âme, comme un cavalier fait de son cheval qu’il force à galoper à travers champs à coups d’éperon, à marcher à petits pas, à sauter les fossés, à courir au trot et à l’amble, le tout rien que pour s’amuser et en savoir plus ; eh bien, veux-je dire, si on ne s’est pas cassé le cou, dès le début, il y a de grandes chances pour qu’on ne se le casse pas plus tard. – Moi aussi, je suis établi, en ce sens que j’ai trouvé mon assiette, mon centre de gravité."
G. Flaubert, Lettre à sa mère du 15 décembre 1850.
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"Laisse-moi t’aimer à ma guise, à la mode de mon être, avec ce que tu appelles mon originalité. Ne me force à rien, je ferai tout."
G. Flaubert, Lettre à Louise Colet.
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"Elle partit et je ne la revis plus. (...) Enfin, je vis les maisons de ma ville, je rentrai chez moi ; tout m’y parut désert et lugubre, vide et creux. (...)
Si je vous disais que j’ai aimé d’autres femmes, je mentirais comme un infâme."
G. Flaubert, Mémoires d'un fou
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Au large
Tu es morte il y a trois mois Je ne le savais pas Même pour ces faire-parts, il faut être connecté Et entre nous enfin Toute épissure était coupée
Quinze ans que nous ne nous sommes pas parlé Quinze ans depuis le dernier essai
Ce dernier message de toi que j’ai sabordé par lâcheté conscience que te revoir m’aurait submergé Ce mot je ne l’ai pas lu
Ton visage m’est revenu récemment par hasard, sur la plage Comme une vague discrète qui agace les pieds avant de se retirer Quand tu m’avais dit « je t’aime » et que j’ai essayé
Je n’enverrai pas de fleurs tu aurais compris pourquoi Les fleurs appartiennent à la terre et toi toi l’océan t’a prise toute entière
toi Je ne peux que penser à toi
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Au large
Tu es morte il y a trois mois Je ne le savais pas Même pour ces faire-parts, il faut être connecté Et entre nous enfin Toute épissure était coupée
Quinze ans que nous ne nous sommes pas parlé Quinze ans depuis le dernier essai
Ce dernier message de toi que j’ai sabordé par lâcheté conscience que te revoir m’aurait submergé Ce mot je ne l’ai pas lu
Ton visage m’est revenu récemment par hasard, sur la plage Comme une vague discrète qui agace les pieds avant de se retirer Quand tu m’avais dit « je t’aime » et que j’ai essayé
Je n’enverrai pas de fleurs tu aurais compris pourquoi Les fleurs appartiennent à la terre et toi toi l’océan t’a prise toute entière
toi Je ne peux que penser à toi
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« Les tocards prennent toujours leur retraite près d'un ruisseau, à cause de la soif. Pourtant, une retraite, c'est une retraite de tout, ne croyez-vous pas ? Moi, quand je n'ai plus rien à faire ici, je me retire. Plus une goutte d'eau, plus un rayon de soleil ; je me dessèche, de la tête aux pieds, en un petit cadavre sous un tas de feuilles. Les saisons me survolent sans me soupçonner. Et puis un jour, la corneille raconte qu'elle a entendu au loin quelqu'un qui recommence à pleurer. Alors là, j'ouvre un œil, je rampe, mangeant la neige, léchant l'eau croupie, et mes ennemis tressaillent, car à me voir boire, ils comprennent que je suis de retour. »
Kaamelott
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J’ai envie de me jeter contre un mur tellement je me sens seul, abandonné, rejeté, inexistant…
V. H. SCORP
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J’ai envie de me jeter contre un mur tellement je me sens seul, abandonné, rejeté, inexistant…
V. H. SCORP
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Entre les méandres
.
.
.
Il est des logis dénués de fées
pourtant si dignes d'épopées,
fières aventures à partager
à l'ombre du vieux cerisier
où le temps, suspendu,
invite aux rêves perdus,
à retrouver.
Il est des blanches pierres
aimables comme du velours
hospitalières et avenantes
avec un goût de reviens-y
dès qu'on les quitte
à regret.
.
.
.
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Helios, would you catch me if I fall ?
Je pense à elle avant de passer sur le billard Qu'elle est belle mais qu'elle est cruelle Moi, moi je voulais juste qu'on se marie Elle est le soleil et nous sommes Icare On ne peut s'approcher d'elle Sans y laisser la vie. Baaltho

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« Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. » Baudelaire, Les Fleurs du mal
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Elle a couché avec un autre Je vais le retrouver et chanter "Mama, just killed a man" Plus jamais elle me fera de mal J'ai peur ni de la taule ni des condés.
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« Et le roman s'achève de lui-même J'ai déchiré ma vie et mon poème Plus tard plus tard on dira que je fus J'ai déchiré des pages et des pages Dans le miroir j'ai brisé mon visage Le grand soleil ne me reconnaît plus J'ai déchiré mon livre et ma mémoire Il y avait dedans trop d'heures noires Déchiré l'azur pour chasser les nues Déchiré mon chant pour masquer les larmes Dissipé le bruit que faisaient les armes Souri dans la pluie après qu'il a plu Déchiré mon cœur déchiré mes rêves Que de leurs débris une aube se lève Qui n'ait jamais vu ce que moi j'ai vu » Louis Aragon, Le Roman inachevé.
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J'ai changé de maison Elle était irrémédiablement hantée Par les quelques jours que tu y as passés Du sang noir coule de mon poignet Putain que je t'aime et que je te hais Bien plus que de raison. Baaltho
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Laisse courir tes doigts le long de ma colonne vertébrale
Je l'ai arrachée juste pour toi
Pour que tu puisses y jouer ta triste mélodie.
Mangé mon cœur tout cru
Je l'ai arraché juste pour toi
Car tu étais affamé et souhaitais quelque chose qui souffrait.
Collectionne mes dents et range les dans une petite boîte
Je les ai arrachées juste pour toi
Puisque que tu avais besoin de me prendre quelque chose
Avant de partir.
EM
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