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15 Octobre 2017
Je reviendrais prochainement vous parler de belles choses, de belles chances Que la vie m’offre depuis ce samedi 19 Août. Le bonheur me va si bien
Vous devriez l’essayer
Il suffit juste de vouloir le rencontrer et,
pouff
Il est là. Il ne part jamais. Il faut juste vouloir le vivre, l’aimer, et ne jamais le quitter.
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Samedi 19 Août
Coucou mes trois petits Anges, Voilà maintenant quelques temps que je ne suis pas venue à vous, Que je ne vous ai plus sollicités, après l’avoir beaucoup fait, Les derniers mois qui ont précédé Août
Ce soir, je voudrais vous remercier, De ce que vous avez fait Je me rends compte qu’à chaque fois que je viens vous parlez la nuit, Vous m’apaisez, vous m’écoutez, et le lendemain, Je vous oublie, Egoïstement, parce que les choses s’arrangent, Et ce soir je me suis rendue compte que j’allais bien mieux depuis quelques temps, Et je me suis demandé qu’est-ce qui m’a vraiment fait tenir? Parce que je peux vous jurer, que tout ce que je voyais était si sombre que ça me faisait mal partout, au coeur et au corps Et ce soir je me suis rendue compte que j’allais bien mieux depuis quelques temps, Et que les seuls fois où je venais vous voir, C’était pour vous parler du mal
Mais cette nuit, je voudrais vous parler du bien
J’ai sombré si profond dans les abîmes, et je n’ai pourtant jamais vraiment flanché, C’est comme si dans un noir ébène, Je me noyais, mais que j’étais entourée d’un faisceau blanc tout le temps me ramenant A la surface de la vie
et voyez-vous j’ai enfin sorti la tête de l’eau, Et ce soir je voudrais vous remercier, De ce que vous avez fait, Me montrer mes forces, Me rappeler mes valeurs, Celles de ma mère, Celles de la vie, Celles de ma vie Surtout celles des autres je crois
Alors cette nuit, je voudrais vous parler du bien
I’m okay
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Dimanche 13 Août
At least, what I’ve learned is that I will never let my self down. I’m okay with the person I used to be, and the person I am now, because I’m a good one.
That’s everything that does matter, right?
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4 Août
“On dirait que tu es dépressive haha”
L’intention de cette phrase m’est inconnue. Sonorité humoristique ? Je ne trouve pas. Et dites moi comment je suis censée recevoir cette phrase, alors que je sors de deux mois de déprime plutôt intense, soit dit en passant ?
Mal. Ca me met hors de moi. Sincèrement, cette phrase vient de mon amie d’adolescence et colocataire, la personne qui me connait plus que ma propre soeur. Si elle m’avait dit ça il y a deux mois, je lui aurait dit “Oui je suis en dépression, et je dors même 19h/24.” Mais le problème c’est qu’elle me le dit alors que je sors tout juste la tête de l’eau. Et ça, c’est blessant. J’ai l’impression de remonter vers la surface et qu’une corde vient m’accrocher le pied à une encre perdue au fond de l’eau pour m’en empêcher et me faire sombrer dans les abîmes d’un océan.
Laissez moi aller bien...
C’est dingue comme on ne peut être compris que par ceux qui on vécu la même chose que nous. C’est triste de voir que pour certains cas, parler à ses amis, ne sert à rien... tant pis.
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Jeudi 3 Août
Wahou... J’ai fais ma première nuit, depuis deux mois. Je n’ai pas fais de cauchemars, je n’ai pas eu d’angoisses, je ne me suis pas réveillée à 3h du matin sans plus aucune fatigue. J’ai dormi. Et j’ai si bien dormi. Ca faisait tellement longtemps que j’avais oublié ce que ça faisait de se réveiller à 8heures du matin en pleine forme.
Je vais tellement mieux depuis quelques temps. Mes souvenirs ne me brisent plus, mes pensées me traversent, c’est agréable. Je revis enfin au présent. Et c’est bien. Et surprise, l’autre jour en cherchant des feuilles Canson dans un placard de l’appartement, j’ai encore retrouvé un petit cadeau que Louis m’avait offert, avec deux bagues qu’il m’avait donné sur le ton de l’humour, et une pierre de marbre qu’il avait ramassé en Grèce. Ca ne m’a absolument rien fait.
J’ai redécouvert une chanson de Yelle, hier. Une chanson que j’avais découverte y a quatre mois de ça, et j’avais pas du tout accroché. En fait, je ne m’identifiais pas du tout à ses paroles... bref, je l’ai ré-entendue chez Monki (magasin de fringues), et j’ai eu l’impression qu’elle avait été écrite pour moi.
youtube
“Je vais bien, oui c'est certain que je vais bien J'ai pris mes médicaments, mon café, mon Guronsan J'aime les miens, tout l'monde est gentil, tout va bien Si ça n'finit pas aujourd'hui, ce sera demain Mais pour l'instant c'est ici et maintenant Je vois des hommes nus et des pélicans Des gens connus dans des moments gênants J'attends le mo... Mais pour l'instant c'est ici et maintenant Je saute à pieds joints sur les continents Sur un nuage rose, à dos d'éléphant J'attends le moment”
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1er Août - insomnies infinies, but I’m ok
Le 24 Juillet, je vous parlais de la bague retrouvée. Je vous avais dit que je la déposerai quelque part, dans le métro, peu importe. Et en fait, le jour-même, je n’en ai pas eu l’envie. Je sentais que c’était pas le moment tout simplement. J’avais aucune raison de le penser, mais avec le temps, en grandissant, j’ai appris à m’écouter sans me questionner. Alors ce dimanche 23 Juillet, la bague est rentrée avec moi à l’appartement. On est donc le 1er Août, et je me suis rendue compte il y a cinq minutes avant de commercer l’écriture de ce texte, que j’ai abandonné la bague sur un banc quelques jours plus tôt. Cinq minutes au paravant, je ne l’avais même pas réalisé; J’ai accompagné ma meilleure amie à l’ambassade des Etats-Unis à Paris, et je l’ai attendue dans le petit parc juste en face, ne pouvant rentrer à l’intérieur en tant qu’accompagnatrice. Je me suis assise sur un banc, au soleil. Il faisait chaud, le soleil me caressait à peine le visage. C'était très agréable. J’ai alors attendu. J’ai observé les passants, les femmes, les hommes, les enfants... c’était paisible. Puis j’ai ouvert ma pochette pour prendre une cigarette et,... il y avait la bague. Alors je l’ai sortie elle, plutôt qu’une cigarette. Je l’ai regardée. Elle est vraiment belle... -je pensais-. Mais je n’ai pas l’impression qu’elle m’aille toujours, ni qu’elle m’appartienne. Je ne suis plus la jeune femme qui l’eut portée. Je l’ai alors posée sur le banc et le rouge vif et rayonnant de sa petite pierre s’accordait parfaitement à la couleur du banc -un vert sapin-.
Le temps est passé.
Je la regardais. J’oubliais,
Un homme s’assit sur le banc d’à côté. Il me jeta un regard inquisiteur. Appela un ami à lui, sorta un speech grossier de vieux mec trop riche aux chevilles trop gonflées... quand j’aperçue ma meilleure amie sortant de l’ambassade! J’ai souri et j’ai couru la rejoindre.
Ca n’aura duré que 20 minutes, et ces minutes ont comptées
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1er Août 2016
Parfois, je me demande ce que tu fais, avec qui tu es, ce que devient ta vie, qui tu es en train de dépouiller. Puis je me dis qu’il vaut mieux pas qu’je sache.
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Dimanche 23 Juillet
Il y a quelques jours, je suis descendue de mon lit en pleine nuit, me suis dirigée vers le vieux meuble qui est dans ma chambre. Je l’ai fouillé une première fois, ou plutôt, je fouinais, dans de vieilles boites qui appartenaient à mon arrière grand-mère et dans lesquelles depuis mes 16 ans j’ai pris soin d’entasser des tas de petites broutilles. Quelques minutes de fouines plus tard, je me suis arrêtée parce que j’avais l’impression de devenir folle, de faire une sorte d’épisode psychotique; je me suis alors demandé pourquoi je fouinais dans ce meuble, et pourquoi je n’avais pas l’intention d’arrêter tant “que”. Et y avait cette petite voix dans ma tête qui me disait “tu dois la trouver, il y a une chose par ici que tu dois trouver, quelque chose de perdu”. Alors j’ai continué à fouiller, fouiller, fouiller... Je crois bien que j’ai fouillé plus d’une heure dans cette dense nuit... Mais je ne trouvais rien. Alors je me suis raisonnée, et je me suis dit qu’il fallait que j’arrête. Que c’était sûrement le manque d’avoir quelqu’un à mes côtés qui me jouait des tours... je me suis dit que mon cerveau bloquait tellement sur ce manque, sur cette perte, qu’il avait matérialisé le manque par un “objet perdu”. Je suis alors repartie me coucher.
Et cette nuit-là, on est donc le 23 Juillet, et il est 4h du matin, j’avais besoin de feuilles à rouler pour fumer une cigarette, et je me suis rappelé que dans une petite pochette Birchbox que Sophie m’a donnée l’année dernière, j’en avais misent à l’intérieur. Et j’ai trouvé l’objet perdu, qui m’avait causé au paravant beaucoup de tristesse. C’est une bague, que Louis m’avait ramené de Grèce. Je pensais vraiment l’avoir perdue dans Paris, car je la sortais tout le temps, dans les bars, dans les cafés; elle est assez grosse au doigt et me dérangeait.
Ces derniers-temps j’ai tellement voulu me débarrasser de tout ce qui me ramenait à lui, que je pense que mon inconscient a voulu m’alerter, et s’est souvenu de l’endroit où je l’avais rangée. Ca m’étonnait aussi d’avoir perdu une bague, car s’il y a bien des choses que je n’ai jamais perdu depuis ma petite jeunesse, ce sont les précieux bijoux que l’on m’offre.
Demain je vais promener dans Paris avec une copine, je pense que je la déposerais quelque part, loin de moi, dans le métro, sur un banc... Elle est pas moche cette bague, peut-être que quelqu’un sera content de la trouver.
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19 Juillet
Quand les copines me disent de retenir le meilleur de ma relation avec Louis... je me rends compte à quel tant qu’on n’a pas vécue la chose, on ne peut comprendre.
Mes chères amies,
Le bien et le mal existent bel et bien. Le bien paraît être partout; chez cette femme qui traverse la rue en courant, chez ce petit garçon qui regarde aller les passant en attendant sa mère, chez ce vieil homme qui fait l’aumône, chez cette jeune fille qui regarde son portable en souriant... Le problème du bien, c’est qu’on le voit partout, et moi la première, car j’aime croire en l’humanité, j’aime croire en l’homme et la femme. Mais nous avons tous et toutes nos ombres, nos défauts, nos vices et nos Démons. Je mets un point d’honneur aux Démons. Car ils ne sont pas que dans nos cauchemars, ils ne sont pas que dans ces films d’horreurs que l’on adore regarder. Les Démons sont réels, et pour certains êtres humains, ils sont plus ou moins gros, plus ou moins féroces. Ils existent. Je pense bien qu’il est compliqué d’accepter leur existence lors que l’on n’a pas eu affaire à l’un d’eux. Mais je pense aussi qu’il faut vivre en faisant attention. Jeune, on nous lance dans ce monde sans nous prévenir. Tout humain n’est pas bon. Chez Louis, rien n’a été bon. Tout a été détruit par ses paroles et ses actions. Donc, non, mes chères amies, il n’y a rien à retenir de ma relation avec Louis. Il n’y a rien à retenir, et tout me hante. Ce que j’ai vécu me hante. L’horreur de cette relation me hante. Et les conséquences de cette relation prouvent simplement que c’était un monstre. Et rappelez-vous, que les monstres dans les films, on les tue.
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16 Juillet 2017
Deux mois et un jour.
Avant-hier, tout allait bien. Mon moral allait bien, je n’étais plus triste, je faisais mon deuil. Mais toutes ces choses qu’il m’a rendu m’ont fait chuter d’un étage. C’est fou le pouvoir qu’il a. Il n’a même pas à être présent. Peu importe que je lui offre ou non un pouvoir sur moi. Il a un pouvoir. Sur tout. Parce qu’il sait tout. J’ai beau dire et penser que les pervers narcissiques sont des bêtes minables, ils sont forts et savent comment toucher. Comment punir.
J’ai fais une crise de panique. La première. Quel horrible état... j’ai cru que j’allais mourir. Je n’entendais plus rien, ma poitrine se compressait à tel point que j’ai enlevé tout mes vêtements. J’avais l’impression d’être dans un étaux, j’en tremblais, et je ne pouvais rien, je suffoquais... je n’avais que la souffrance à mes côtés.
Ce soir, je suis seule, et c’est rare, mais je n’ai jamais eu tant besoin d’être accompagnée. Pour la première fois de ma vie je crois avoir “besoin” de la présence d’un ami à mes côtés... mais je n’ai personne ici, à Paris. Personne d’assez proche. Personne que je n’aime assez, personne qui ne m’aime assez pour me voir dans cet état.
C’est pas grave, ça va aller. Ca ira. Je ne veux pas me laisser abattre. Pas par lui, ni par personne. Jamais. jamais
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et ça chantait “I hope life treat you good” 13 Juillet
Ce soir j’étais chez la seule copine que j’ai gardé en commun avec Louis, Appoline. Enfin la seule qui déclare que je ne suis pas si folle, donc la seule qui ait voulu me garder au près d’elle. Elle m’avait dit quelques jours plus tôt que Louis voulait lui passer un sac d’affaires qui m’appartiennent. M’appartiennent.
Ce n’est pas un sac de choses qui m’appartiennent. Il y a un plaide. Qu’il n’a pas lavé. Un plaide empestant sa sale odeur, que j’eusse adorée, et que je ne peux m’empêcher de sentir. L’enfer est la suite.
Des cadeaux. Non il ne m’offre rien dans cette poche. Il me rend tout. Ou bien plutôt, il me poignarde tout. En deux ans, on en a vécues des choses, et on s’en est offertes des breloques. Ce ne sont pas les breloques qu’il m’a rendues. Il m’a rendu les différentes phases de ce qu’on a vécu.
Le premier cadeau que je lui ai fais. Un tableau, dessiné par moi-même. On se connaissait depuis trois mois. C’était le tableau qui trônait fièrement dans sa chambre à Bordeaux, puis dans son appartement à Paris. Oui, il trônait fièrement, et chaque invité demandait systématiquement d’où il venait, qui l’avait dessiné. Tout à mon honneur, et j’en étais fière; “C’est Léandra qui l’a fait et me l’a offert pour mes 19 ans tu sais comme j’adore les loups” - la particularité des pervers narcissiques: ils se considèrent tous comme des loups solitaires, que rien n’arrêtent, que rien ne mord, que rien n’atteint. Le deuxième cadeau, c’est un livre que j’aime et qui m’a aidé à traverser cette relation et l’oubli de mon Je, de son jeu. Le Jour où j’ai Appris à Vivre, de Laurent Gounelle. Je pensais qu’il en avait cruellement besoin. A cet instant je ne savais pas encore que c’était un pervers narcissique... je pensais simplement qu’il devait aussi apprendre de ce bouquin, qu’il devait apprendre à vivre. Sans moi. Je voulais qu’il se détache un peu. Pas de moi, mais de l’apport vital qu’il me faisait croire que je lui apportais. Je voulais qu’il s’aime plus; Au yeux de tous, Louis s’aimait beaucoup. A mes yeux, et de ce qu’il me disait lors ses comédies de détresses, il n’aimait pas la personne qu’il est. Il la déteste. Il s’en faisait pleurer, il en aurait tapé les murs si je n’étais pas là. Le troisième qui remplit le sac, est une photo. Une photo Polaroïd. Une photo de moi, tirant la langue et des pancakes délicieux qu’on avait dégustés suite à la “Réconciliation”. Le 24 Décembre 2016, Louis m’avait fait une scène de ménage -comme on dit, bien qu’on n’était pas en couple-, suite à un reproche -ça me fait penser que Louis disait toujours une reproche; il associe ce nom masculin au féminin. Il n’aime vraiment pas les femmes- que je lui avais fait “Je sais que tu es taquin, mais certaines blagues sont blessantes et je t’en ai déjà parlé. T’es relou”. Sa scène, c’était de me reprocher la Terre entière. La dispute s’était terminée sur “Je suis bêtement taquin, et toi t’es connement susceptible. Si nos différences te dérangent à ce point, je vois pas pourquoi on est amis”. *Vacances* Il ne m’a pas adressé la parole jusqu’à mon retour sur Paris. Il avait insisté pour qu’on se voit, pour parler du “malentendu” selon lui. J’étais mal... j’avais mal... Il ne m’avait pas parlé pendant deux semaines de vacances, mais... il prenait juste un break. Lui, en vacances ne donne de nouvelles à personne; “tu le sais”. Non je ne le sais pas, étant donné qu’on vit presque ensemble, qu’on est 6 jours sur 7 ensemble, non je ne sais pas, et non ce n’est pas normal. Un mois plus tard, on était soit disant réconciliés. Et, je l’ai invité au restaurant. Sur le Polaroïd, il y est inscrit “We were on a break... 01/02/2017” - référence à Friends, le break entre Rachel et Ross-. La quatrième chose est la pire. Enfermée dans une belle enveloppe d’or, sur laquelle j’avais inscrit en lettres manuscrites ses initiales R.B. pour vous dire les réelles, une magnifique carte postale. La seule carte qui m’ait été permise d’aimer de toute ma vie. J’avais craqué pour sa beauté, son romantisme, la liberté qui s’en dégageait et pour l’image de Louis et moi qui m’avait traversée le coeur comme une flèche meurtrière l’aurait fait. Deux amants, pieds nus, chevauchant un bel étrier à l’arrêt; elle, dans une belle robe blanche, les cheveux courts et bruns, une couronne de fleurs et un voile blanc s’envolant, et lui, accoutré d’un bel habit couleur ébène, un très beau costume ébène, une veste taillée en queue d’oiseau à l’arrière, évasé aux jambes. Au dos, j’y avais écrit :
“Louis, Parce qu’on est des amants incompris; je te souhaite une année pleine de bonheur et d’amour. Si tenté que quelqu’un ait plus d’amour à t’offrir que moi Love, Queen Bitch” -le surnom qu’il me donnait-
Lorsque j’eusse écrit ces mots, je savais au fond de moi que je ne passerais pas l’année 2017 avec lui, mais, j’avais tant d’amitié, tant d’amour, tant de merveilles à son égards... je voulais qu’il le sache. Ecrit noir sur blanc. J’ai explosé de rire. Les nerfs. Je l’ai insulté. J’ai dis “Quel enculé”. Dans deux jours, ça fera deux mois que je ne lui ai pas touché un mot. Je ne pensais pas que ça me toucherait à ce point, et dans le métro, j’avais une tête d’hallucinée et dans ma tête tournait “quel pauvre con, quel pauvre con, quel pauvre con...”. Quel pauvre con. Quel pervers de merde. Ne pouvait-il par juste jeter mes cadeaux, tout comme je l’ai fais? Juste les jeter. Non... il veut avoir le dernier mot, le dernier soupir. Le pire c’est que mon orgueil crie... J’ai aussi des affaires à lui rendre, et, il me reste quelques souvenirs matériels: une bille transparente, que j’avais gardé en présomption d’innocence... -parce que j’espère toujours m’être monté la tête, j’espère toujours que ce n’est pas un pervers narcissique. J’espère avoir fait la connerie de ma vie, et j’espère que cet humain, n’est pas cet enfer qu’est un pervers narcissique. J’ai l’espoir, bien que je ne lui parlerai plus jamais je le sais, qu’il aille bien, et qu’il aime et qu’il souffre et qu’il apprenne, et qu’il vive au final, qu’il vive...- Un après-midi, quand on habitait Bordeaux, Louis et moi étions allés dans une boutique Chinoise Rue Saint James, dans laquelle il y avait de la nourriture et des boissons typiques du pays. On s’était acheté des bouteilles de limonade -franchement dégueulasses-, dans lesquelles il fallait faire tomber une bille enfermée à l’entré, afin de libérer le gaz compressé; il avait tout fait pour récupérer cette bille transparente. Il y avait bien passé deux heures. Sa bille était restée chez moi, et j’ai toujours voulu la garder depuis, je ne sais pas pourquoi... J’ai envie de lui rendre avec ses putains de fringues de merde, qu’il me prêtait quand j’avais froid en rentrant chez moi.
La carte que j’ai décrite plus haut est sincèrement magnifique. Elle est de l’artiste Valérie Dumas. Je ne sais pas si c’est fait exprès mais j’ai découvert en re regardant cette carte un paradoxe que j’adore. Le voile de la jeune mariée vole au vent comme si le cheval galopait, mais celui-ci est bel et bien à l’arrêt. Je pourrais imagé ma relation avec Louis à ce dessin. Il faisait valser ma vie, tandis qu’en réalité, elle était en pause. J’avais arrêté de vivre pour lui. Le vent se moquait de moi. Ou plutôt mes perceptions se moquaient de moi... J’avais l’impression de vivre pleinement avec lui, mais je ne vivais pas. Je mourais.
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Mardi 4 Juillet 2am
Cette nuit, il m’est compliqué de respirer. J’ai le souffle court, et des flash à répétition. J’ai dormi toute la journée. Je ne suis pourtant pas particulièrement triste, je n’ai d’ailleurs plus d’idées noires, ce qui est un plus. Cependant, j’ai une forte perte d’envie. Je me plonge dans une série assez sombre, pour avoir en face de moi plus glauque que mes souvenirs. Bien que ça aille quand même bien, je suis seule et je n’ai pas envie de chercher la compagnie d’amies. J’ai juste ce manque de sa compagnie à lui. De ce que je croyais être une bonne compagnie... J’étais addict, et plus on avance dans le temps, plus la “purge”, plus le deuil est dur. Je ne regrette absolument pas le fait de l’avoir sorti de ma vie, et d’ailleurs, je ne regrette rien. J’ai juste ce manque.
En faisant quelques recherches, je me suis rendue compte que mes insomnies, mes crises d’angoisses, mes flashbacks, mes troubles du comportement alimentaire, mes rêveries en pleine journée, mes problèmes d’attention, mes oublis... tout ça se nommait: TSPT. Trouble de stress Post Traumatique. A part ça, je vais bien... mais j’aimerais avoir quelqu’un dans mon entourage qui me comprenne, plus qu’il n’aie l’envie de me comprendre
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Lundi 26 Juin
J’ai passé la journée à me poser la même question: “Qu’est-ce que j’attends ?”
J’ai été dans l’attente constante toute la journée, et si je fais élan d’une certaine lucidité, j’ai passé le mois dans l’attente de quelque chose. Je m’en rends plus compte aujourd’hui, je sais pas pourquoi.
Hier soir, en rentrant de chez mon amie, Nina m’a encore appris de nouvelles critiques que Louis a dites y a quelques mois. Même si je sais que c’est juste un pn, ça fait mal... mal de me dire que quand je pensais être son amie, il me critiquait à tout va par derrière. En qui je fais confiance, maintenant ? Je doute de tout le monde
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Dimanche 25 Juin 2017
Ce soir je suis rentrée de chez une amie à pied. Elle habite assez loin de chez moi, mais, j’avais absolument pas envie de prendre le métro. Je sais pas trop pourquoi mais j’ai pas pu faire autrement. J’avais besoin de respirer, de regarder, la vie, les gens, les rues, les fenêtres... C’est mon esprit qui en avait besoin. Si je devais donner un titre à ma vie depuis Louis, ce serait La Purge. J’ai marché longtemps, et, j’ai l’impression que j’étais en fait à la recherche de quelque chose, de quelqu’un, ou de souvenirs... Je regardais partout, y avait les odeurs, des restaurants, le parfum des gens... Et je suis passée par des souvenirs, qui n’avaient auparavant aucune localisation dans Paris. J’ai regardé ces endroits et j’ai ralentis, mes yeux s’écarquillaient, parce que mes souvenirs étaient beaux, mais paraissaient très irréels, c’était touchant, et dans ma tête, je revivais les ambiances, et les couleurs changeaient, les lumières, la vitesse des gens autour de moi... tout gravitait, et
Je reprenais ma marche, je tournais la page
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Lundi 19 Juin 2017- première nocturne
Cela fait maintenant plus d’un mois que je n’ai plus de contact avec Louis. Ca n’a pas été de tout repos, et d’ailleurs j’ai beaucoup dormi ces derniers temps. Le deuil du pervers narcissique n’est pas simple et il n’est pas compliqué, il est monstrueux. Faire le deuil d’un pervers narcissique est pour moi finalement un meurtre. Le pervers narcissique est un personnage fictif monté de toute pièce. Et il faut tuer ce personnage fictif, celui qui fut un jour pour moi bien réel. Et tuer quelqu’un dans sa tête, qui n’a donc jamais existé, est une grosse épreuve. Parce que les croyances sont les choses les plus dures à détruire et les pensées sont plus fortes que tout. Elles résistent au temps, au coeur, aux évènements qu’ils soient bons ou mauvais.
Au moment où j’écris, je n’ai certainement pas encore fait face à tout mes démons. Je compte encore les jours. Un mois et deux jours exactement. Mais je ressens déjà les biens faits. J’ai rencontré des gens, par l’intermédiaire d’autres que je ne voyais plus. J’ai rencontré des gens que j’ai revu, et des gens que je n’ai pas revu, et qui m’ont pourtant apporté un plaisir franc. Comme si plus tôt, j’avais oublié la vie autour de moi, je n’avais d’yeux que pour Louis, que pour lui. Aujourd’hui, je n’ai d’yeux que pour la vie, la sincérité, la vérité et l’amour. Je pense que c’est ce que l’être humain fait de mieux, s’il le fait. Alors je m’y consacre, je l’écoute, et m’écoute. J’écoute ce que me dit mon coeur, bien que je ne sois plus très sûre de lui depuis Louis. J’essaie de me protéger, de me purger. Mais ça reviendra, car je sais que ce n’est pas de sa faute. J’écoute aussi ce que me dit mon corps. Alors je le repose. Et je laisse aller mon esprit, qui a décidément un besoin de s’évader dans les rêveries de mon inconscient. Il a besoin de partir loin, et il reviendra sain.
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