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Belles images pour montrer qu’il devient absurde de vouloir continuer à faire comme si les conditions climatiques étaient extérieures et sans influence sur les manières de vivre. “On ne contrôle pas”, ni l’orage, ni la route...

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Pourra-t-on vraiment « conditionner » l’air à l’intérieur quand on ne maîtrisera plus rien de la température extérieure ? Quelle énergie devrons-nous dépenser pour maintenir des bulles de confort dans nos maisons lorsque notre société déjà si énergivore sera confrontée à des canicules en série ? Plus de ville, plus de chaleur mais pas plus de clim c’est aussi possible à condition d’anticiper et de concevoir autrement nos espaces urbains et nos bâtiments.

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http://www.mep-fr.org/evenement/alain-pras/

“Alain Pras est un photographe qui regarde un monde qu’on ignore trop souvent. Il fut aussi longtemps entrepreneur, d’où cette passion pour le tissu industriel. Ce travail, poursuivi pendant plus de quatre décennies, est la conjonction de ces deux états et il n’a de but qu’un constat plastique. Cet univers des ports, des usines, des raffineries il l’a parcouru dans le monde entier et ses images sont un constat qu’on fait rarement sur ces lieux qu’on ne regarde jamais avec les yeux de Chimène. “

Des usines qui sont comme des cathédrales, des portes conteneurs géants symboles d’une mondialisation triomphante, une ode à un seul type de progrès qui manque un peu d’imagination à mon sens.

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La vitesse est encore l’argument numéro 1 du train qui grâce au prix peut encore jouer sur ce terrain sans trop de concurrence. Est-ce que cela sera encore sa première valeur ajoutée (son USP) dans 30 ans ? Et pourquoi pas la fiabilité, le confort ou le charme d’un voyage pendant lequel on voit le paysage que l’on traverse ?

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Hyperloop, maîtrise et vitesse toujours, hors du monde ?

“Il souhaite notamment en faire un moyen de transport plus sûr que l’avion, en effet, Hyperloop ne dépendra pas du climat et pourra fonctionner de jour comme de nuit, et par n’importe quel temps. De plus, d’après le livre blanc publié par Elon Musk en août 2013, ce nouveau moyen de transport pourrait aller deux fois plus vite qu’un avion et relier la ville de San Francisco et de Los Angeles en moins de trente minutes, c’est à dire presque cinq minutes de moins qu’un avion. Afin de vous donner une échelle plus familière, si l’Hyperloop faisait son entrée en France, il ne faudrait qu’une quarantaine de minutes pour rejoindre Marseille en partant de la ville de Paris contre les 1h15 d’avion qui sont nécessaires actuellement." http://www.objetconnecte.net/hyperloop-transport-dossier/

Voilà une dimension selon laquelle l’Hyperloop n’est pas un projet de rupture. Contrôler, maîtriser, minimiser la dépendance aux conditions environnementales et climatiques en particulier semble faire partie de la manière de penser nos transports depuis des décennies. Quant à la vitesse et à l’efficacité comme objectifs premiers, rien de nouveau non plus. Mais quelle flexibilité, quelle robustesse de l’Hyperloop face à des évènements inattendus, à des évolutions des comportements et des modes de vie ? Et puis en TGV au moins, on voit le paysage. Question de choix de priorités.

[édit: je découvre qu’un argument très proche est développé dans cet article très intéressant d’AlterEco: http://www.alterecoplus.fr/transport/train-a-hyper-vitesse-les-illusions-de-lhyperloop-201605111735-00003431.html]

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Visite le Hoover Dam (barrage de Hoover, près de Boulder à la limite en le Nevada et l’Arizona) aux Etats-Unis et découvrir le résultat d’un projet pharaonique qui fait toujours la fierté des ingénieurs américains.

Il y a foule pour admirer le barrage monumental, descendre dans l’usine électrique, regarder le petit film historique et écouter le guide énoncer des chiffres astronomiques (en millions de tonnes de béton, de travailleurs dévoués, de MW électriques produits et de millions de dollars d’activité économique crée dans un désert).

Maîtriser le Colorado pour servir la prospérité d’un pays, apporter l’eau et donc la vie tout en appliquant une politique contra-cyclique de grand projet pendant la Grande Dépression : tous les éléments d’un grand récit positiviste sont réunis et ne semblent pas dépérir.

Sont-il toujours bien adaptés aux enjeux contemporains ou bien devrait-on aussi apprendre à admirer des capacités de “négociation” avec les éléments, d’humilité face à l’imprévu ?

Un petit aperçu du ton sur cette courte vidéo http://www.history.com/topics/hoover-dam/videos/hoover-dam-true-giant 

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Le rapport au temps qu’il fait - en vacances

Il y a les pauses repas sur le bord de l’autoroute où l’on cherche à s’abriter du vent. Il y a l’éternelle question du matin, un coup d’œil par la fenêtre, un coup d’œil sur le smart-phone pour savoir s’il faut mettre un pull. Il y a cet écran “climate” sur la voiture qui contrôle l’air conditionné (l’expression veut tout dire). Il y a aussi ce thermomètre digital dans l’habitacle qui, comme la voix de monsieur météo à la radio, nous dit s’il fait froid ou s’il fait chaud. Il y a ce panneau au bord de la route qui continue de dire “attention risque de gel” même si on est en plein été...

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En voiture, on peut traverser un pays. Quand il est vaste comme l’ouest américain, le paysage semble structuré par la ligne de la route, celle des câbles électriques juste à côté et par la voie de chemin de fer. Les trains doivent compter plus de 200 wagons pour espérer faire peser leur dimension, perpendiculaire à l’horizon qui s’étend à l’infini.

En voyage, la route ne fait pas que connecter un point de départ et un point d’arrivée. Elle essaye de dompter le paysage, elle le traverse, comme une rivière elle s’efforce de l’irriguer de vie humaine - au son folk de l’autoradio. Comme les lignes aériennes dont parle Saint Exupéry elle le laboure et s’efforce de “faire se rejoindre des feux qui brûlent de loin en loin”, des petites villes, des champs, des campements.

Quand on peut prendre le temps de s’arrêter, de prendre conscience de tout ça, parcourir les routes, se déplacer c’est apprendre à appartenir à un monde fait de plein de choses, de cailloux, de soleil, d’oiseaux, de plantes, de nuages, d’aires de repos, de routiers qui vous ouvrent le chemin, d’histoires, de risques, de possibles.

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Il est toujours amusant de retrouver son sujet au milieu de l’utopie des phalanstères de ce cher Charles Fourier. Il est également intéressant de constater cette association continue entre vie sociale sereine, apaisée et agréable et climat tempéré.

« Pour Charles Fourier le perfectionnement climatique devait aller de pair avec le perfectionnement humain. Quand l’humanité entière sera organisée en phalanstères le climat deviendra partout paradisiaque [avec] à la fois réchauffement des régions froides et une atténuation des écarts thermiques...”

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“Global weirding”

Le mot n’est apparemment pas nouveau, mais il ne s’est jamais vraiment imposé. Joli néologisme, quoi qu’un peu flou, croisé au détour d’une lecture : « global weirding », encore plus étrangement traduit en français par « bizarrisation du climat» : « global weirding : The term that's used to describe the fact that global warming is not happening anymore, but weird weather is happening instead. If there's 10 feet of snow on the ground it's hard to blame global warming so elite environmental snobs of the world, like Thomas Friedman of the New York Times, just say it's weird but trust us, the earth still has a fever. » http://www.urbandictionary.com/define.php?term=global+weirding

Au final comment lit-on le climat qui change ? Une courbe de gauss qui se décale et/ou s’élargit, des moyennes plus hautes ou plus basses ou bien des distributions beaucoup moins normales (beaucoup plus bizarres ?) ?

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Relancement de ce blog

Faire une thèse c’est commencer à faire de la recherche, faire de la recherche c’est aussi tomber sur des perles, se faire des demi-réflexions et des associations d’idées mono-maniaques et inopinées. En périphérie de mon sujet il y a ainsi pas mal de questions, toujours dans la lignée des news glanées sur internet sur les liens entre science et société que j'avais pris l’habitude de réunir ici. Cela parle de relations, de notre rapport au climat, de l’environnement et des visions que chacun se fait du monde et de la société. Je me décide donc à réamorcer ce blog pour partager tout ça, sans prise de tête :)

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Scénario 100% renouvelable de l’ADEME : La morale de cette fable ? La technique ne suscite jamais tant d’intérêt que quand le politique s’emmêle ! 

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Tribune. Le biophysicien Edouard Hannezo revient sur les erreurs d’interprétation auxquelles une récente étude publiée dans la revue « Science » a donné lieu.

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Je ne comprends pas trop l'intérêt de formuler ainsi cette question comme un sondage...

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by Yasushi Sato, Hirokazu Koi, Tateo Arimoto