Tumgik
celestialstigmas · 6 months
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13/12/23
Nuit
Quand tu as été rejeté
Ne serait-ce qu'une seule fois,
Mais profondément
Par ta communauté
Par ta tribu
Comment ne pas penser
Que cela sera le cas Ă  nouveau
Que cela sera toujours le cas
Encore et encore
Que tu n'en vaux pas la peine
Que tu vas retrouver dans ces sosies, venus de l'autre bout du monde
Des usa
Des personnes bienveillantes
De tels carcans
Comment ne pas penser
Que tu veux plus bas encore que sous terre
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celestialstigmas · 6 months
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Mercredi 6/12/23, nuit
C'était une trÚs bonne soirée
Et vous me faites tous les deux un message, Aziz et Yoann, pour me dire que c'Ă©tait super
Alors que je redoute, Aziz, tes reproches sur les dialogues concernant la drogue avec Izatis, sur le fait d'avoir vendu, etc
Sur le fait d'ĂȘtre une merde, de me sentir comme telle
De me dire que si je ne me réveille pas demain, ce n'est pas si grave, tout ira bien
Au contraire, mĂȘme, je n'attends que ça
Quel sera ce soir, quand je ferai une overdose, comme Yoann m'en a parlé dans le canapé, quand je lui comptais ma faible tolérance à l'alcool et aux drogues alors que je veux juste poursuivre le reste de la soirée, comme les autres
Quel sera enfin ce soir, quand je ne me réveillerai pas, et que tout ira bien
Pour le mieux et dans le meilleur des mondes
Quand maman ne sera plus là, pour voir ça
J'attends cela
Ensuite ce moment pourra venir
Mon existence dénuée de sens pourra prendre fin
Mes larmes, pourront arrĂȘter de s'Ă©couler
Vous m'envoyez des smileys, vous m'aimez, je ne demande que cela, je vous aime aussi
Ce que j'aimerais ĂȘtre heureuse
Mais je ne le suis pas
Ce que j'aimerais...
Mais je suis là, posée sur ce plan de travail, sur ce canapé, et le long de ma tempe
Mes larmes coulent
En pensant Ă  papa, Ă  ces moments dans la campagne
Colorés, beaux
Au bonheur
Mais pas sans toi
Ce que j'aimerais en finir
Pour ĂȘtre avec toi
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celestialstigmas · 6 months
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01/12/23
Les gens te disent, mais ne plonge pas dans les addictions, je sais que tu sors car tu as l’impression que ça te fait du bien, sur le coup c’est drĂŽle, tu rigoles, tu es gaie, tu profites mais le lendemain c’est pire, et Ă  long terme ça n’aide pas. On dit, tu fais ça pour te distraire, pour fuir la rĂ©alitĂ©, pour ne pas faire face Ă  tes Ă©motions.
Ça permet de passer de bons moments parmi ces temps violents. Mais ça n’est pas la solution.
On te dit, c’est dangereux, je suis là.
Oui, mais quelles sont les autres options alors ? Certes, c’est fuir la rĂ©alitĂ©, certes, mais alors c’est quoi la rĂ©alitĂ© ? Comment tenir ? Que faire, si je n’ai pas ces bons moments-lĂ  ? Je n’en ai aucun ? Peut-ĂȘtre que cette fuite de la rĂ©alitĂ© m’aide quand mĂȘme, au fond, peut-ĂȘtre que c’est cette autre rĂ©alitĂ©, aussi fausse soit-elle - et pourquoi, dans quelle mesure ? - qui m’aide Ă  tenir le coup ?
Car c’est bien beau de dire que ce n’est pas rĂ©el, mais ça aide, et ça l’est. Car qu’est-ce qui aide dans ce cas ? Elle est oĂč, ta solution ?
Et le psychiatre assis sur sa chaise me dit, oui sur le moment c’est amusant, on rigole, mais aprùs c’est pire... Oui, et ?
C’est quoi votre proposition, en fait ? La solution c’est peut-ĂȘtre ça aussi, c’est parvenir Ă  tenir grĂące Ă  ces courtes Ă©chappatoires ? Ă  ces courts moments de plaisir, qui permettent de dĂ©fouler, de s’amuser, de sortir de cette rĂ©alitĂ© trop dure ?
Chacun construit sa vie, chacun travaille, fait des enfants, a des projets.
Quel est mon horizon ? Je suis auprĂšs de ma mĂšre, et je ne construis rien. Ma vie n’est pas ici alors j’ai tout arrĂȘtĂ©. Alors je n’ai plus rien. Alors je fais quoi ?
Je la quitte pour me réaliser ?
Alors je vais voir le CMP, j’ai un rendez-vous, qui semble sans solution, on me dit, suivez une psychothĂ©rapie, mais ce n’est pas remboursĂ©, c’est du libĂ©ral, c’est 60€ la sĂ©ance. Alors c’est ça ? on est livrĂ©s Ă  nous-mĂȘmes ? On nous donne un petit papier avec un numĂ©ro Ă  appeler en cas d’idĂ©es suicidaires ? Et ça c’est quoi, si ce n’est pas une solution temporaire ? On est livrĂ©s Ă  nous-mĂȘmes, voilĂ  la vĂ©ritĂ©. Sous couvert de, il y a ce numĂ©ro, blablabla, et on se revoit dans un mois et demie pour voir pour le traitement. Et c’est tout. Et aprĂšs, on fait quoi ?
On est face Ă  soi-mĂȘme, face Ă  ça, et on en fait quoi ? On ne doit pas boire, pas prendre de drogue, pas sortir avec n’importe qui. On est perdus, dans le vide, vidĂ©, et on est lĂ . Et si on ne fait rien, on meurt. Alors on fait. Alors on sort, alors on danse, alors on boit, alors on rit, alors on prend de la drogue, occasionnellement, ça change d’expĂ©rience. Alors on survit. On rit, on est plus Ă  mĂȘme d’affronter le lendemain. Peut-ĂȘtre pas le lendemain lui-mĂȘme, mais les autres jours.
C’est quoi, vos alternatives ?
Qu’est-ce qu’on fait ? Ă  qui on parle ? le soir, chez soi, oui, je me rĂ©fugie dans des relations factices, oui, je me rĂ©fugie dans des moments remplis de n’importe quoi, pour combler le vide, ou plutĂŽt l’effondrement qui est en moi, pour le fuir. Oui, je fais des choses, n’importe quoi, tout pour ne pas faire face Ă  ça. Pour l’oublier ne serait-ce qu’un instant, pour Ă©viter de tomber dedans.
Alors tomber dedans, ce n’est pas boire, ce n’est pas prendre de la drogue, tomber dedans c’est se laisser glisser dedans en ne faisant rien.
Moi au moins, je cherche des chemins alternatifs. Des Ă©chappatoires. Je m’accroche Ă  la premiĂšre branche venue, je m’y agrippe jusqu’à trouver la prochaine, sauter sur le prochain pont branlant se prĂ©sentant Ă  moi, Ă©viter le vide encore une fois, m’accrocher aux lianes qui tombent, survivre.
J’essaie de ne pas tomber dedans. Je fais de mon mieux. Je me divertis, je m’amuse. Ponctuellement. Ça me permet de ne pas plonger.
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celestialstigmas · 6 months
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01/12/23
La vie cette salope de merde de grosse pute qui me fait chier et me fracasse va te faire foutre imbĂ©cile de gros tas de merde d’insulte et de destruction massive
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celestialstigmas · 7 months
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06/11/23
« Aujourd’hui maman est morte. Ou peut-ĂȘtre hier, je ne sais pas. J’ai reçu un tĂ©lĂ©gramme » Albert Camus, L’étranger.  
Tu es toujours lĂ , et je n’ai pas reçu de tĂ©lĂ©gramme de qui que ce soit.
Tu es toujours lĂ , avec moi, parmi nous.
Mais c’est comme si dĂ©jĂ , tu ne l’étais plus, d’une certaine maniĂšre. Une partie de toi est morte Ă  mes yeux, et tu es dĂ©jĂ  partiellement partie.
Je ne sais pas quel jour prĂ©cisĂ©ment tu as arrĂȘtĂ© d’ĂȘtre toi ; ce que je sais est que je viens de le rĂ©aliser, que je te considĂ©rais dĂ©jĂ  presque morte. Car c’est l’évĂ©nement qui va arriver, pas aujourd’hui, pas demain, et mĂȘme dans quelques annĂ©es, peut-ĂȘtre. Mais qui va arriver, et qui a arrĂȘtĂ© ta vie telle qu’elle Ă©tait, et qui a mis fin Ă  toute perspective d’évolution de projets en retraite.
C’est cet Ă©vĂ©nement qui a tout arrĂȘtĂ©, qui t’a dĂ©jĂ  tuĂ©e.
C’est Ă  partir du moment oĂč, couchĂ©e dans le canapĂ©, tu ne pouvais plus rien faire. OĂč tu as dĂ» petit Ă  petit arrĂȘter de travailler pour te rendre Ă  une sĂ©rie d’examens mĂ©dicaux toujours sans plus de rĂ©sultats, jusqu’au jour oĂč il a Ă©tĂ© clair que tu ne pouvais plus continuer de travailler. Le jour oĂč tu as dĂ», non pas tout mettre entre parenthĂšse, mais tout arrĂȘter. Car cela ne reviendra pas. OĂč tu as arrĂȘtĂ© de travailler, arrĂȘtĂ© tes activitĂ©s, arrĂȘtĂ© de t’occuper de mamie pour t’occuper de toi. Car tu n’avais plus le choix.
Car tu t’étais sĂ»rement oubliĂ©e, aussi, dans tout ça.
Mais ce n’est que de la survie, ce n’est qu’un sursis que la vie t’offre, et pourquoi elle ne te laisse plus vivre normalement le reste de tes jours au lieu de t’imposer ce sursis vide et douloureux ? Pourquoi ?
Tu n’as plus d’activitĂ©, ta vie se rĂ©sume Ă  ĂȘtre Ă  la maison, sans pouvoir beaucoup bouger, car y ĂȘtre cela te plaĂźt mais faire des choses encore plus. Pas de perspective de voyage, pas de perspective de partage. Alors quoi ?
Oui, tout s’est arrĂȘtĂ©, et c’est dĂ©jĂ  la mort qui est lĂ  parmi nous.
Tout s’est arrĂȘtĂ©, ou presque, mais la mort s’impose dĂ©jĂ  Ă  nous, doucement, comme pour nous y prĂ©parer, peut-ĂȘtre.
Soudainement, elle m’a pris Papa, sans espoir d’au revoir. Violemment, elle nous a prises.
Cette fois elle se prĂ©sente Ă  moi doucement, me susurrant peut-ĂȘtre de te dire au revoir, de te dire ce que j’ai Ă  te dire avant que tu partes. De rĂ©gler mes comptes avec toi. Elle me dit : "Eh, voilĂ , voilĂ  ce que ça fait quand je prĂ©viens. Tu pensais que tu aurais prĂ©fĂ©rĂ© ça, hein ? Quand Papa est mort si brutalement et que tu te l’es pris en pleine face. Tu t’es dit que tu aurais prĂ©fĂ©rĂ© t’y prĂ©parer, que tu n’aurais pas agi de la mĂȘme maniĂšre avec lui ? Eh bien voilĂ , je t’en donne l’occasion. À toi de faire avec, maintenant. " Dit-elle avec nonchalance.
Mais voilĂ , mĂȘme si elle est lĂ , ce n’est jamais avec douceur que la mort arrive. Avec lenteur, oui. Avec douleur, aussi. La douceur n’est pas vraiment son amie. Enfin, elle l’a Ă©tĂ© avec Papa, finalement. Pas pour nous, mais elle l’a pris doucement dans son sommeil paisible, dans une ignorante quiĂ©tude, peut-ĂȘtre. Ou bien savait-il ? On ne le saura jamais. Mais avec douceur, oui, tu sembles l’avoir pris, Mort. Merci.
C’est comme si elle s’adressait à moi, comme  ça, directement, comme si je l’entendais presque souffler à mon oreille.
Elle est venue brutalement Ă  moi, en prenant mon pĂšre, en le prenant paisiblement - infime rĂ©confort - et elle revient Ă  moi, pour me prendre mon parent restant, lentement cette fois, douloureusement. Elle veut m’apprendre des choses, peut-ĂȘtre. Mort est mon enseignante. Mort a des choses Ă  me transmettre. Ne pouvais-tu pas me laisser en paix un peu plus longtemps ? Laisser mes parents prĂšs de moi, pour les emmener dans la vraie paix, plus tardivement ?
C’est comme si elle Ă©tait un personnage Ă  part entiĂšre de l’histoire de ma vie, et mĂȘme plus que ça; un personnage, lui au moins, parfois s’absente, parfois est en un autre lieu. Elle est une prĂ©sence silencieuse et permanente, elle est dans l’environnement, dans l’air. Tout se meurt. Toutes mes plantes, d’ailleurs, meurent. Je porte la mort en moi. Elle est en mon esprit, bien trop prĂ©gnante.
Tous les espoirs, les joies, tu en fais quoi ? Viens-tu nous annoncer qu’il faut que nous tentions d’en vivre de derniers ?
Pars, s’il te plaĂźt. Laisse-moi, laisse-nous, le temps d’en profiter. Rends ta prĂ©sence plus distante, avant de revenir le jour oĂč tu l’auras dĂ©cidĂ©. Pour la fin.
Mais le peux-tu seulement... La chimio, la non-vie, c’est dĂ©jĂ  toi, tout ça. Tu es dans tout ça. Tu es en l’essence de tout ce qui entoure notre quotidien maintenant; la chimio, le repos, le lit mĂ©dicalisĂ© au rez-de-chaussĂ©e, trĂŽnant dans la piĂšce de vie, quelle ironie. La douleur, la maigreur, les rides apparaissant avec la perte de poids, le visage tirĂ© et triste, les cheveux sans forme et qui s’éparpillent. La voilĂ , la tienne, de forme. Toute cette douleur, toute cette laideur, toute cette lenteur, toute cette tristesse et toute cette agonie.
Tout a une fin, qui survient comme ça, quand on ne le veut pas. Certes, on ne le voudra jamais.
Tout a une fin, qui survient, on ne sait quand, il n’y a pas de bon moment.
Tu marques la fin. Sans sens. Sans joie.
Reviens, plus tard.
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celestialstigmas · 7 months
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04/11/23
DĂ©jĂ  la fin de l’annĂ©e pointe le bout de son nez, une annĂ©e de vide, une annĂ©e de douleur, une annĂ©e de stagnation et de descente, encore une. Plus que les autres.
À chaque fois que je crois que c’en est fini, que ça ne peut ĂȘtre pire, la vie s’empresse de me prouver le contraire. C’est peut-ĂȘtre ça la leçon; ne suppose jamais que cela ne pourra pas ĂȘtre pire. Cela pourra toujours. Peut-ĂȘtre que lĂ , ça s’arrĂȘtera enfin.
Mais maintenant, j’ai peur moi. J’ai peur de m’engager dans quoi que ce soit. J’ai peur de tout perdre, encore et encore, de souffrir, encore et encore. Alors je ne fais rien, je ne m’engage pas, je n’ai pas de plans, pas de projets, pas d’attaches. Par manque de courage, par peur de les perdre encore.
Alors je n’ai plus rien. Je laisse ma vie se vider petit Ă  petit jusqu’à ne plus rien avoir. Jusqu’à atteindre enfin, le fond des abysses, oĂč je pensais dĂ©jĂ  ĂȘtre.
Mes relations, mon attachement si rapide et dĂ©pendant, ne sont que des perches auxquelles je tente de me raccrocher vainement. Pour ne pas me sentir seule. Pour me faire tenir, mais qui je le sais sont bien plus nĂ©fastes qu’autre chose.
Je traverse une pĂ©riode d’autosabotage, autodestruction, de descente aux enfers sans espoir de remontĂ©e, sans lumiĂšre. Sans rien Ă  me raccrocher.
Je veux en sortir.
Je ne sais pas comment.
Je n’ai plus de repĂšres. Je dois tout recrĂ©er. Encore. C’est dĂ©sarmant. Encore.
Il faut de l’imagination pour entrevoir un futur, pour construire un avenir. De quoi sera-t-il fait ? OĂč sera-t-il ? Que serai-je ? Qui serai-je ?
Je ne suis personne, Ă  l’heure actuelle; un ĂȘtre errant, un ĂȘtre perdu, dĂ©pourvu de lui-mĂȘme. Perdu dans les mĂ©andres de la dĂ©cadence.
Je veux avoir de la substance Ă  nouveau, exister, ĂȘtre. Mais qui suis-je ?
Tu as voulu faire de moi mon pilier et j’ai voulu assurer ce rĂŽle. On m’a prĂ©venue de me protĂ©ger aussi et c’est ce que j’ai tentĂ© de faire, mais la vĂ©ritĂ© c’est que moi aussi je pars en miettes, me dĂ©sintĂšgre en milliers de cendres de chaos et de souffrance.
J’ai besoin de toi, mais toi tu as besoin de moi. Tu as besoin de moi en de bonnes conditions mais je ne le suis pas. Et je ne sais pas si je peux encore ĂȘtre lĂ  pour toi, si je peux t’offrir ce dont tu as besoin, si au final je ne te dessers pas plus qu’autre chose. Je suis cause de souci pour toi.
Et je voudrais ĂȘtre lĂ  pour toi, pas parce que c’est mon devoir, mais parce que je le veux, profondĂ©ment et sincĂšrement. Je veux te le donner, car tu me l’as plus que donnĂ©. Car je ne veux rien regretter.
Mais je ne suis pas Ă  la hauteur, je n’ai pas la force. La force vitale me manque, l’énergie, mes Ă©motions m’abattent Ă  grands coups de rafales et me rĂ©duisent au nĂ©ant. Me laissent dĂ©pourvue de la force et de la volontĂ© nĂ©cessaires pour ĂȘtre Ă  tes cĂŽtĂ©s, comme je le voudrais.
Mes amis et la famille sont là pour moi bien sûr, et cela aide beaucoup, je ne serais pas là sans eux; ils font déjà leur possible.
Une dissonance se fait entre ce que je veux ĂȘtre et faire et ce que je suis; la force Ă  ma disposition pour le porter.
Comment supporter ce dĂ©calage, cette faiblesse, comment composer avec ? pour t’aider, d’une part, et pour exister moi-mĂȘme, d’autre part ?
Bientît tu ne seras plus là et je n’aurai que mes mots, encore une fois pour exprimer ma perte.
Je me dĂ©sole de mon propre sort sans encore entrevoir un possible chemin vers la force, le courage,  l’énergie, la joie, la construction.
Je veux ĂȘtre fiĂšre de moi mais je ne le suis pas. Je suis la personne que je dĂ©plore, que papa et toi dĂ©ploreraient. Car de toute façon vous ne serez jamais lĂ  ni l’un ni l’autre pour me voir rĂ©ussir. Alors Ă  quoi bon ?
J’aimerais tellement malgrĂ© tout m’accomplir, ĂȘtre fiĂšre de moi, vous rendre fiers oĂč que vous soyez...
J’aimerais jeter cette bouteille Ă  la mer, ĂȘtre comprise, mais la vĂ©ritĂ© est que je suis seule sans toi, je le suis dĂ©jĂ  car je ne peux pas t’exprimer toute cette dĂ©tresse dans l’état oĂč tu es. Et je ne sais Ă  qui l’exprimer.
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celestialstigmas · 1 year
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J'aimerais que la vie me rende ce qu'elle m'a pris, mais je sais que c'est une illusion, delusoire
J'aimerais, tout au moins qu'elle me laisse ce qu'il me reste, qu'elle me le laisse un peu, ce peu qui est encore lĂ .
J'ai dû, déjà, dire adieu à beaucoup de choses, beaucoup de personnes
Alors, des adieux, je n'en ai plus tant Ă  adresser.
J'aimerais les garder, encore un peu.
Je sais ce qui m'attend.
Je sais qu'ils attendent.
Mais, j'aimerais les garder, vraiment, encore ne serait-ce qu'un peu. Ce peu d'adieu qu'il me restera Ă  adresser.
J'aimerais rester, mais non pas seule, accompagnée de ceux qui sont là, encore un peu. Oui, restez, je sais qu'il est inutile de le demander...
Adieu Ă  beaucoup de choses. Aux balades cet Ă©tĂ©, avec maman, Ă  la nostalgie de ces soirĂ©es d'Ă©tĂ©, au bord de la mer, regardant le paysage, dans la mĂȘme direction, admirant et Ă©tant heureuses juste du moment.
Marchant cĂŽte Ă  cĂŽte, dans cet environnement autre.
Hors de chez nous, hors du monde, ensemble.
À ces moments passĂ©s, pour cet Ă©tĂ©... Nous en aurons d'autres, encore, oui, pour sĂ»r.
23 mai 2023
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celestialstigmas · 1 year
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Passer une bonne soirée
Cela faisait longtemps
Au dernier bar avant la fin du monde, en tĂȘte Ă  tĂȘte avec Yoann
Nous étions à l'étage, dans un canapé sur la droite prÚs du mannequin Deadpool et du zombie
PrĂšs aussi du panneau bleu indiquant d'aller vers la gauche aha
Nous avons parlé de tout et de rien, de beaucoup de choses
Nous avons ri
Des choses sérieuses, des choses de la vie
De tous, de nous
J'ai apprécié ce beau moment de partage
Lui, sa fille, 5 mois, sa vie, difficile
Nos relations, la vie
Le travail, les rires, la folie
Mon crush, il m'a guidée, ça a marché
J'en souris, aha, depuis le temps que je pense Ă  lui
Cet inconnu derriĂšre le bar, si beau
Grùce à Yoann, je me fais des idées, ça a marché
En tous cas c'Ă©tait distrayant, amusant
Un beau partage
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celestialstigmas · 1 year
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J'ai de la rancƓur. Envers ces personnes qui ne m'ont pas dit la vĂ©ritĂ©. Qui disent ĂȘtre mes amis. Qui font semblant.
Qui me dĂ©goĂ»tent. Qui se mentent Ă  eux-mĂȘmes et aux autres.
Je m'accroche trop vite, en amitiĂ© comme en amour, et refuse de voir le mauvais cĂŽtĂ© des gens. Je prends leur dĂ©fense sans mĂȘme les connaĂźtre.
Apprends Ă  ne pas te soumettre, encore...
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celestialstigmas · 1 year
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J'aimerais y croire
Croire aux personnes, aux situations
Et j'ai peur d'ĂȘtre déçue
Pourquoi ? Parce que je l'ai été, avant
Que j'ai peur de l'ĂȘtre, encore
À nouveau
Parce qu'ainsi est la vie
DĂ©cevante, dĂ©sarmante, parfois mĂȘme humiliante
Elle nous malmĂšne, nous assĂšne de coups toujours plus violents, dont on croit naĂŻvement sortir plus forts, pour nous rassurer
Mais nous n'en sommes que plus faibles, développons des peurs
Elle nous met Ă  mal, nous donne les coups, nous effondre
Mais elle nous offre aussi le meilleurs, ces moments de joie
D'espoir, ou bien n'est-ce justement que notre illusion, encore naĂŻve ?
Mais elle nous donne aussi l'amour, l'amitié, les bonté
L'ivresse, la joie de vivre, existent aussi
Le versant de l'horreur, sa nécessaire contradiction
Le bonheur, comme versant appréciable, versant que l'on recherche le plus
Comme un jeu de pile ou face, une course oĂč l'on cherche Ă  avoir le plus du versant bonheur
Mais qui gagnera ? En toute fin, qui obtiendra le bon cÎté de la piÚce le plus de fois possible ?
Alors nous jouons, nous tentons, aprĂšs tout nous n'avons pas le choix.
La vie est joueuse et il nous faut l'ĂȘtre aussi, encore et encore, essayer, se battre, se relever, profiter de quelques instants bĂ©nis de bonheur, tomber, Ă  nouveau, et encore, et encore...
Alors, jouons.
Avec sĂ©rieux, avec calme, avec respect. Avec amour les uns envers les autres. Avec bienveillance. Et envers soi-mĂȘme.
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celestialstigmas · 1 year
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Les passagers de la nuit
Je viens de voir ce film, qui se déroule dans les années 1980.
Une décennie non vécue, une décennie passée, avant l'Úre du numérique, avant l'Úre du trop-plein, de la surabondance, de la sur information.
Un temps qui fait du bien, un temps pour se poser, un temps pour vivre les choses.
Pour laisser les choses nous traverser.
Pour nous laisser vivre les choses. Les répéter en bois, les assimiler. Prendre le temps.
Ne pas ĂȘtre surexposĂ©, sur sollicitĂ©.
Le temps de vivre. Le temps aux choses de se poser, de se faire.
We just live our lives like it made sense. Like nothing.
Comme si c'Ă©tait normal.
Plus ça va, plus de situations nous vivons, plus cela ressemble à une accumulation de choses les unes aux autres, sans continuité, sans fil logique.
Sans cohérence.
Mais on continue de vivre, comme si tout cela avait du sens. Comme si cela ne nous affectait pas.
Je ne sais pas si c'est moi le fil logique. C'est vrai que j'ai fait les choses dans un certain ordre à un moment donné, imprévu, mais qui faisait sens. Et qui fait sens à mon développement personnel.
Mais, c'est effectivement de maniÚre imprévue que ça se déroule.
Est-ce que je serai toujours cette vagabonde de la vie ? Avançant dans le brouillard, pas à pas, découvrant à chaque fois cette route inconnue et semée d'étrangetés bonnes et mauvaises ?
Un cÎté me fait apprécier et vouloir ce pendant imprévisible, surprenant, non monotone de la vie.
Un autre demande du sens, une stabilité, un lieu, un chemin visible, si ce n'est une destination.
Le cÎté trop définitif des choses est effrayant lui aussi.
Mais l'imprévisibilité a ses risques.
C'est dur d'avancer dans ce brouillard, de se battre contre les tempĂȘtes. Je parviens Ă  y apprĂ©cier les pĂ©riodes d'accalmie, les pĂ©riodes de joie ensoleillĂ©es, de fĂȘte, de nuits chaudes et festives. Et j'y nage dans les trĂ©fonds de l'inconnu, du questionnement.
Le trop-plein me sature.
J'ai besoin de lever les voiles. De m'abandonner au calme qu'offre la nature. Au temps de la réflexion. Si effrayant, mais si bienfaisant.
Si obscur, que du tréfonds de l'obscurité, nous pouvons à nouveau entrevoir et avancer vers les rayons éclairant un chemin, apparaissant de nouveau.
Respirer.
Vivre.
Laisser.
Poser.
Fragilité.
Saturation.
Éclairer...
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celestialstigmas · 2 years
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Le vin
Et, encore une fois
Comme toujours
Comme depuis 10 ans, en fait moins, mais comme depuis toujours
Je ressens cette douce ivresse
Ce relùchement hésitant
Cet obscur chagrin indécent
Cette larme et sa délicatesse
Le rire Ă©touffant
ÉtouffĂ© de chagrin
La douce vague provoquée par le vin
Dans la solitude que me procure ma chambre
Ici, au nord au sein de ce foyer si plein
LĂ -bas, a cette Ă©poque, Ă  Villejuif plus seule
OĂč Ă  chaque fois,
Je m'adonne Ă  ces ardeurs
Seule et lascive
Oisive et pensive
Euphorique et démente
Dionysiaque et shivaĂŻte, puissante et basse
Je me laisse porter
Je m'exhorte
Du quotidien qui est mien
Je me libĂšre des chaĂźnes, je m'exhibe et me trahis
Je m'effraie et m'exprime, dans mes regrets, ma puissante vérité
Mon envie d'ĂȘtre
Inavouée
Ma liberté
Mon envie
Au fond de mon lit
Des mes nombreux chez moi
Les foyers tous Ă©trangers
Autant que leurs habitants
À ma foi et mes Ă©mois
À ma vie et mes lubies
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celestialstigmas · 2 years
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Un de plus,
Un de moins
Qu'en est-il en toute fin ?
En vérité, me rappellerai-je de tous ?
Que de queues Ă  l'enfilade
Que d'émois étouffés
Que de touffes écharpées
Que d'humains usés
Que d'usures, mon Dieu
Et d'amours, oubliées...
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celestialstigmas · 2 years
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Ton souvenir s'Ă©loigne
Le peu d'années passées auprÚs de toi
Étaient un cadeau prĂ©cieux bien trop peu apprĂ©ciĂ©
La vie sans toi, désormais
Chaque année qui passe m'éloigne de toi
Et chaque pas que je fais
Chaque lumiĂšre qui s'allume dans ma vie, s'allumera sans toi
Le poids de bĂątir un bonheur oĂč tu n'es pas
La difficulté sans fin de le faire, sans toi pour m'y aider, pour l'élaborer
D'avancer sans que tu sois là à mes cÎtés
De vivre tout cela sans toi
Et c'est le plus dur Ă  accepter
Que te ne seras plus la lumiĂšre de ma vie
Et au moins une fois dans l'année, ton souvenir m'habitera
MĂȘme si tu habites mon cƓur et mon esprit chaque nouveau jour
Et je regretterai toujours
Que chaque nouvelle personne rencontrée n'ai l'honneur de te connaßtre
De voir ta lumiĂšre, le bonheur que tu donnais
Que tout ce beau monde ne puisse te connaĂźtre
Ne puisse connaßtre la fierté que j'ai de t'avoir eu
L'Ă©clat de lumiĂšre et de vie que tu Ă©tais
Comment tu m'as aidée à me construire
Parfois j'espĂšre que quelqu'un toque Ă  ma porte
M'apportant quelque réconfort, quelque affection
Mais j'espĂšre avant tout que ce soit toi
Et je sais que je n'ai rien Ă  attendre de tel, de personne
Tu m'as appris la force de bĂątir cela par soi-mĂȘme
Par la force de nos propres bras, oui, ces bras qui m'enlaçaient petite, qui me portaient, me levaient, et me faisaient virevolter dans les airs sans effort
Qui me faisaient penser que tu Ă©tais si fort, invincible
Que tu me protĂšgerais toujours
Mais, bien au-delĂ  de la force de tes bras
Celle de l'esprit, la force du mental, au-delĂ  de tout
Tu as Ă©tĂ© prĂȘt Ă  tout, Ă  surmonter le pire pour toi et surtout pour les autres
Avec ton amour et ta générosité, avec ton trop-plein de vie et d'élan affectueux
Et accompagnée sur ce chemin trop court, bien trop court
J'essaie de faire au mieux, je sais que le chemin est long et que j'ai encore beaucoup Ă  faire, bien mieux, je le sais
Pour te rendre fier, pour te faire honneur, pour vivre le bonheur
Mais le modÚle que tu as été ne peut que m'inspirer les meilleures réussites
Et j'essaierai
Et je continuerai
Ton image m'inspire cette force toute-puissante
Et m'aide Ă  surmonter ta perte
Tu m'as donné les armes, en toute fin, pour accepter ta fin
Pour continuer l'histoire sans toi
Alors j'Ă©crirai l'histoire, je vivrai
À ton image, si seulement
À l'image Ă©ternelle de ta force infinie đŸ€
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celestialstigmas · 2 years
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DrĂŽle de retour de karma
Ainsi aucun homme que j'aime ne m'aimera ?
Et je ferai souffrir ceux qui semblent réellement m'aimer ?
Quel genre de damnation est-ce lĂ 
L'ai-je méritée ?
Puis-je l'arrĂȘter ?
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celestialstigmas · 2 years
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Je fais aux autres ce que je n'aime pas que l'on me fasse
La "victime" devient bourreau
et tente ainsi désespérément
De rattraper son Ă©go
Et l'enfonce lamentablement
Quel genre de femme suis-je ?
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celestialstigmas · 2 years
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Papa, je ne sais pas quoi faire pour te rendre fier
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