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Laisse-moi mourir avec toi
Je suis un homme ordurier qui attend une mort ordinaire debout devant ces bourasses de vents flétris, assumés où le deuil et la mélancolie prennent place toute la place chacun des sièges à ma table accaparé par votre énergie est-ce vrai que le courant ne meurt pas? laisse-moi mourir avec toi…
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Noircis par la haine
Ces mots interdits me libère de l’insoutenable ils coulent et j'en bave goûteux de liberté noircis par la haine une déviante fable ternie de négativité
vaut mieux mourir qu'obtenir le pain rompu de la forte vérité elle qui nous écrase puis nous désigne un endroit où crever sous le poids de la honte
c'est dans cette poussière de notre caveau commun que nous songeons au bien et de tout ce qu'il nous reste à détruire à tuer
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Fainéants
L’incapacité à vous tolérer vous, fainéants d’outre-monde cessez vos cris affligés vos sourires dégeulasses votre logique à la ramasse je cède, vous supplie d’ouvrir vos oreilles fermez vos yeux pour la grande suite celle qui vous libère d’un avenir desséché
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L'hiver qui n'est jamais arrivé
L’hiver qui n’est jamais arrivé tout nos moments perdus devant ma fenêtre à l’attendre l’écume à la gueule je suis en manque
fervent de cette attente souffle ta brise sur mon visage faufile toi dans mes cavités je suis en manque de toi le froid
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Totem ferraille
Rien de plus inutile Que cette dépouille Qui traines sur terre Puis toi, sous-terre
Ton râle me manque La rouille dans les veines Figée dans l'oubli Mon totem ferraille
Subjugué par la mort Je tomberai de haut Sous son charme Comme un agrès
Fatiguant et téteux Les derniers jugement Avant de s’écoucher Dans les bras de la mort…
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Facette femelle
L’iris sur la guenille sa trace fraîchement blonde une question de paumé raisonnement de guenon gueularde mais sincère
J’me dit qu’être absent ça m’donne une paix mais j’entends des cris irraisonnés, malheureux moderne et démesuré
Une panique s’installe la mienne, réservée à m’fait chier, moi pis ma facette femelle pis j’ai tout à perdre
Maudit que c’est long être un homme dérangé calvaire que c’est platte d’être seul à gueuler plaignard et souffrant
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Attendre
C'est en attendant l'hiver que je mijote sur nos péchés Une souplesse souffle sur nous tel le sable blanc de Janvier délaissé, elle me mêle aux fruits de sa pêche pâle animée par sa composition me rappelant la rance réalité colonisée, rouge, soumise…
C'est en attendant Octobre une fois que les froids ont passé que l'ardeur de notre songe séquestre notre liberté de ce rêve inspiré, était clair comme le fleuve qui s'abreuve de sang et nos excréments brouille notre vision fière démesurée, teintée, garce…
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Procrastiner par amour
Procrastiner par amour pour éviter la pression sanguine, celle qui me soutient elle veut mon ombre celle d’un homme ébranlé à la dérive, sur les vagues de bile, puante et dégoûtante
Procrastiner par amour seule ta présence me rassure une lumière dans un décor merdique et nègre comme mes vieux, ancestraux ils se souviennent de rien une mémoire mutilée
Procrastiner par amour tu es mon seul espoir d’une réalité tendre et vraie mon repère, notre nid construit de toute pièce ces branches de l’affection réelle, soumise, puriste
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31/10/2023
C'est quoi cette question là? Avec tes grand pas, tu arrives et échappe ta bombe virtueuse. Elle te fait sentir bien, en vie, un peu de lueur dans tes yeux plaignards. Sans dessein, tu te plains de lui devant moi, devant l'hôtel de l'amitié. Le sang me monte à la tête à entendre tes stupidités. Je rêve d'enlacer mes mains à ton cou, te tirer ta langue, la faire danser, séparée de toi. Mais quel idiot, dirigé par ses idées, son fantasme, l'impulsivité de son utopie chronique. Fais de l'air.
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Adieu la douleur
J’entends les échos de son appel Cette discipline divine qui ma pourchasse Je l’entends mais je reste que pierre Inactif et insoumis, mes genoux sont à vous
Donnez-moi la force d’avancer Dans ce grand chaos qu’est votre monde Donnez-moi votre oreille Avant mon dernier souffle sur ce voile
J’ai peine à respirer… encore, existence Cette même page je l’ai écrite plusieurs fois J’attend la grande claque de l’inconfort Pour me redonner un certain sens
Écouter au lieu de demander Dans cette lumière qu’est votre monde Je me crèverai les yeux pour apprécier la vie Une pulsion qui brisera cette malédiction
Lentement, je déréalise Par le goût plaisant de mes racines Et le sang sucré de l’agneau Virevoltant à l’intérieur de moi
Donnez-moi la force d’avancer Dans ce grand chaos qu’est votre monde Donnez-moi votre oreille Avant mon dernier souffle sur ce voile
J’ai peine à respirer… encore, existence Cette même page je l’ai écrite plusieurs fois J’attend la grande claque de l’inconfort Pour me redonner un certain sens
J’entends les échos de son appel Cette discipline divine qui ma pourchasse Je l’entends mais je reste que pierre Inactif et insoumis, mes genoux sont à vous
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Sublime délivrance
Huit cent mille à brailler Dans les rues avec vos pancartes Pendues au cou de l’injuste
Le retour de l’égide Pour l’éveil d’un peuple affamé Pour la souveraineté
Ce bouclier national Pour nos terres bénies Pour l’indépendance
Huit cent mille à brailler Sur les pages de vos journaux et vos mots maudits
Jaunis par la maladie Par la saleté de vos langues Icitte, à rire de nous
Le devoir de la prière Pour une sublime délivrance Pour la liberté
Huit cent mille à brailler Vos grands discours inutiles Et votre insignifiance
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Le masque de fer (en deux parties)
Cette facilité, simple, naïve De crier à l’injustice quand on est gras Et scintillant, gâté, une balance argenté Brisée, comme nous et l’ensemble de nos péchés
L’ingrat, la selle de notre monde Maigre et malade, les valeurs se plaignent Le masque de fer, séculaire Laid et hostile, mon instinct se mêle
Tendu depuis toujours Du cordon jusqu’à la corde Je marche sur cette ligne mince Qu’est la vie, glorieuse et soudaine
Cette difficulté, complexe et sérieuse En silence, elle se régale de nos cris Fâchés sont les impures et les salopes Tout comme nos prières égoïstes
L’ingrat, l’écume contagieuse Maigre et malade, nos voeux se perdent Le masque de fer, séculaire Beau et rouillé, il est mon repère
Tendu depuis toujours Du cordon jusqu’à la corde Je marche sur cette ligne mince Qu’est la vie, sale et lointaine
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Contre vous
L’affront c’est le mal Importuné par vos ragots Votre christe de radoterie Et nos évangiles sont casés
Mes lignes moroniques Pis ces anglicismes souillés Erronés par la dalle, la corne Par vous, ma culture sacrée
L’affront c’est le mal Engraissé par votre odeur Vos sacrements abandonnés Et nos livres sont négligés
Contre vous et sans vous Nous vivrons heureux et insouciant Comme le fantôme de vos péchés Laissez-tomber, oubliez-nous et quittez
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Présence divine
Typiquement étrange, méfiant Ce sentiment pesant, versatile Se glisse dans ma paroisse édentée Il sème un doute familier
Que de rejet, un refus de s'acharner La vérité d'un être manqué Que de sublime pensées archaïques Pour rétablir mon identité
Nos regards se croisent à la croisée De nos chemins préfabriqué Je marche avec honte et indécision Moi mes souliers n'ont pas voyagé
Ton souffle sur mes yeux crevassés Je te sens, t’ai senti et te sentirai Jusqu’à l’érection de cette barrière Ce voile que je garde sur ma réalité
Consommation sublime et honnête Ta présence divine me marque le coeur Elle m’apporte une honteuse réalisation D’être en extase par autre chose que Dieu
Me confier à lui ne m’intéresse pas L’observer est tout ce qui pèse Dur de comprenure je m’y soumet À l’adoration éternelle
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Nature morte
Exclamer ma noirceur En harmonie avec le mal Éloigné du divin Ma nature morte
Des rebuts qui errent Dans mes boyaux usés Mon âme se digère Sa nature morte
Mourir est un rêve Inatteignable et souffrant Voici mon crâne Et sa nature morte
Plus que mes idées Et mon esprit flottant Voilà la misère Et ma nature morte
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Sur la tombe des lâches
À l'horizon Que de pierres tombales Vos spectres Qui sortent du caveau
Loin du repos éternel Vos tourments vous rongent Une sieste mortuaire Dérangée, bruyante, à jamais
Un recueillement Pour les vivants et les morts Une réflexion Sur l'extinction de la lâcheté
Vous, traîtres à la nation Incultes, insouciants Vous, étouffés à jamais Jusqu'à l'élan éternel
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Brûlure de glace
L’immolation éternelle De mes idées dérangées Soumises à ma volonté À mon mal de vivre
J’attend guérison De cette brûlure Glaciale, souffrante J’attend rédemption
Gelée, ardentes Sont les flammes hivernales Brûlante, frigorifique Est mon esprit tourmenté
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