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Séance #12 - #MeToo
L’ère numérique a transformé la façon de lancer un mouvement social ou sociopolitique. Maintenant, les gens peuvent participer au mouvement plus facilement, peu importe où ils sont dans le monde, grâce aux médias sociaux. Je suis d’avis que les médias sociaux sont bénéfiques à ce genre de mouvement.
Premièrement, le mouvement #MeToo a pris son envol grâce aux partages de témoignages et photos accompagnés du hashtag MeToo sur les réseaux sociaux. Grâce aux millions de partages, les victimes ont pu recevoir le soutien de gens venant de partout dans le monde, une première en son genre. En seulement trois mois, le hashtag avait été utilisé plus de 6.5 millions de fois sur Twitter.
Deuxièmement, les plateformes comme Twitter permettent la diffusion d’informations à grande échelle, ce qui permet de rejoindre le plus de victimes possibles. En effet, en réponse au mouvement #MeToo, les organisations et individus ont tendance à offrir leur support ainsi que de l’information pour venir en aide aux victimes. Le format des médias sociaux facilite aussi le partage des ressources d’aide. Par exemple, il suffit de taper #MeToo dans la barre de recherche sur Twitter pour accéder aux millions de témoignages et ressources sur le mouvement.
Finalement, le fait de partager son expérience vécue avec des inconnus peut faciliter le processus de guérison des victimes. Elles peuvent témoigner et discuter de leurs traumatismes avec d’autres victimes et parfois, le faire derrière un écran est plus facile. Pour plusieurs, le mouvement #MeToo fut le moment que les victimes attendaient pour partager enfin leur histoire. Même certaines célébrités ont pris la parole pour la première fois sur ce qu’il leur était arrivé grâce au mouvement. Aussi, pour venir en support aux victimes, la majorité des invités des Golden Globes 2018 ont foulé le tapis rouge vêtus de noir.
Ce n’est qu’un exemple parmi tant d'autres de mouvements sociaux propulsés par les millions d’utilisateurs des médias sociaux.
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Séance #10 - Humains VS robots
Les algorithmes sont partout: Facebook, Twitter, Google, etc. Ils occupent une place de plus en plus grandissante dans toutes les sphères de la société. Par exemple, les plateformes de réseaux sociaux ont développé des algorithmes qui visent à proposer du nouveau contenu aux utilisateurs.
Je suis d’avis que ces algorithmes causent plus de mal que de bien. Voyons pourquoi.
Les résultats de recherche sur Google sont personnalisés selon la localisation géographique de l’utilisateur et de ses goûts personnels qui ont été enregistrés par le moteur de recherche (Orlowski, 2020, 55:37). Après un certain temps, on peut avoir l’impression que tout le monde est d’accord avec nous, puisque les réseaux sociaux nous envoient constamment des informations qui ont plus de chances de nous plaire (Orlowski, 2020, 56:35). Lorsque ça arrive, il est alors pratiquement impossible d’accéder à de l’information nouvelle ou à des opinions contradictoires (Orlowski, 2020, 57:10). Ce phénomène est décrit comme une chambre d’écho, on nous renvoie nos propres opinions. On peut également appliquer l’effet boule de neige au partage de fausses informations sur les réseaux sociaux: plus un groupe sur Facebook, par exemple, devient populaire, plus il sera recommandé à d’autres utilisateurs qui ont tendance à croire aux autres théories du complot (Orlowski, 2020, 61:08). Résultat: les fausses nouvelles se répandent six fois plus rapidement sur les réseaux sociaux que les nouvelles véridiques (Orlowski, 2020, 62:12). C’est à cause du modèle économique des réseaux sociaux: plus une personne restera longtemps
sur la plateforme, plus l’algorithme pourra lui envoyer des publicités et plus l’entreprise fera d’argent, et ce peu importe si ce qui apparaît sur le fil d’actualité d’une personne est vrai ou non (Orlowski, 2020, 62:46). En bref, les algorithmes des réseaux sociaux proposent de l’information selon les intérêts de chaque utilisateur, ce qui peut avoir des impacts très graves.
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Séance #8 - Le Louvres dans mon téléphone?
La numérisation de la culture et l’arrivée d’une culture complètement numérique ont changé la façon dont on consomme la culture. Une nouvelle tendance a fait son arrivée sur les réseaux sociaux, les NFTs (non-fungible token ou jeton non-fongible).
Les artistes et consommateurs ont des opinions mitigées à ce propos. Je suis d’avis que les NTFs, même s’ils proposent une nouvelle façon de s’exprimer artistiquement, n’ont qu’un seul but: faire de l’argent.
Tout d’abord, définissons ce qu’est un jeton non-fongible. La BBC décrit les NFTs comme « a one-of-a-kind assets in the digital world that can be bought and sold like any other piece of property, but which have no tangible form of their own.» L'œuvre d’art se retrouve donc entièrement en ligne, ainsi que le « certificat d'authenticité ». Qu’est-ce qui empêche les gens de faire une capture d’écran ou de copier l’artiste, vous me demandez? La même chose que dans la vraie vie: rien ne les empêche, mais une seule personne détient l'œuvre originale.
Pour continuer, la popularité et l’intérêt grandissant pour les NFTs ont aussi intéressé les fraudeurs. Un homme s'est fait volé, et ensuite remboursé, 244 000£ par un fraudeur vendant un faux NFTs de l’artiste Banksy. Il est très facile de créer un faux site Web et une fausse œuvre d’art pour tromper les gens.
Ensuite, attaquons-nous à la raison derrière cette nouvelle tendance. David Gerard, auteur de Attack of the 50-foot Blockchain, croit que les NFTs ne sont qu’une autre invention inutile créée pour faire de l’argent. Bien franchement, je suis d’accord avec lui. Je ne comprends pas le concept d’acheter quelque chose qui n’est pas tangible. Pourquoi devrais-je payer une somme d’argent pour être « propriétaire » d’une œuvre d’art numérique, si tout le monde y a accès? Je n’enlève rien aux artistes qui produisent des œuvres innovantes et originales. Les NFTs ont amené plusieurs nouvelles façons de créer et partager leur art.
Mais pourquoi tout doit revenir à l’argent?

images: @seanelliottoc sur Twitter
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Séance #5 - Une communauté invisible
De l’extérieur, les communautés en ligne ou fandoms peuvent paraître insignifiantes et même parfois dangereuses. Je suis d’avis que ces communautés peuvent être un safe space, un lieu d’échanges sérieux et rassembler les gens pour une bonne cause. Pour aller encore plus loin, les communautés en ligne peuvent transformer leurs mots en activisme social.
Avant tout, il est important de comprendre ce qui rassemble ces communautés. Au cœur du groupe se trouve un intérêt partagé pour un livre, un film, un artiste ou une série télévisée. #Superwholock pour ceux qui connaissent. Les membres des fandoms échangent sur les personnages. ce qui c’est passé dans l'épisode de cette semaine ou de sujets sérieux abordés. Leur amour commun pour Harry Potter ou un Youtuber quelconque peuvent les rassembler autour d’une cause. Par exemple, une des fandom les plus populaires sur Youtube, la Phandom, est centrée autour de deux Youtuber britanniques : Daniel Howell et Phil Lester. Chaque année, lors de leur fête, les fans donnent de l’argent à une fondation lors d’une levée de fonds. L’année dernière, ils ont remis plus de 2 500 livres à l’organisme Mermaids Gender.
Les chercheurs ont plusieurs idées à ce qui motive ces communautés à poser ces gestes. Dans une recherche réalisée par Neta Kligler-Vilenchik, Joshua McVeigh-Schultz, Christine Weitbrecht, and Chris Tokuhama, trois facteurs contribuent à l’activisme social effectué par les communautés en ligne : « On the basis of interviews and ethnographic research, we find three common elements of experience in members' narratives, and we suggest that they may be common to many manifestations of fan activism: shared media experiences, a sense of community, and a wish to help. » (Kligler-Vilenchik et al., 2012, paragr. 1.5) Ce désir d’aider permet de recruter d’autres fans qui ont le même désir et qui partagent la même expérience, partout dans le monde, grâce à Internet. (Kligler-Vilenchik, 2012, paragr. 3.2) De plus, c’est pour plusieurs, une des seules façons de pouvoir s’impliquer pour une cause. Beaucoup d’organisations exigent que les membres aient 18 ans et plus et demandent beaucoup d’engagement. C’est aussi plus motivant de s’impliquer avec des gens qui partagent les mêmes intérêts que nous.
Cela démontre à quel point il est important de ne pas sous-estimer le pouvoir d’une communauté rassemblée autour d’un intérêt commun.
Question de la semaine: Si vous aviez à faire partie d’une seule fandom, ca serait laquelle et pourquoi?
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