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Marc-Antoine Locatelli “Nuance”

Nuance est l’interaction entre un danseur (Lucas Boirat) et un graphiste est intéressant, j’aime ce contraste de lumière, de médium, et la façon dont la danse, qui est un art pratiqué depuis la nuit des temps est raffraîchi par le biais des technologies actuelles. Je trouve vraiment génial qu’elle soit toujours en évolution en accentuant son côté artistique plus que simplement sportif.

La façon dont l'élément lumineux et la danse sont indispensables l’un pour l’autre dans l’effet que nous fait la vidéo. L’un sans l’autre serait plat. J’aime aussi le lien fait avec la musique, la lumière suit les rythmes et varie son intensité selon. Nous pouvons  également nous rendre compte de la simplicité de cette vidéo finalement, il y juste un danseur, une lumière et un petit spot pour que nous puissions le distinguer dans le noir, rien de plus. 

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Richard Clarkson “Floating Cloud”

Floating Cloud est, comme son nom l’indique, un nuage flottant créé par l’artiste Richard Clarkson. Ce nuage tient dans les airs grâce à un système d’aimants, d’électro-aimants et d’un capteur de position pour qu’il reste stationnaire. Ce système lui permet tout de même de d’effectuer une rotation complète et des mouvements vers le haut et vers le bas.

Mais il ne fait pas que ça, il est équipé de LED qui réagissent aux sons ambiants et à la musique en clignotant par exemple.

Je trouve cet objet particulièrement intriguant et fascinant par le fait que c’est clairement surréaliste et très étrange d’avoir quelque chose devant soi qui flotte vraiment et doit mettre dans la pièce une atmosphère différente rien que par sa présence, quelque chose d’assez fantomatique. Et lorsque les LEDs changent de couleurs, l’ambiance doit être d’autant plus changeante, comme à l’extérieur lorsque le temps change, que le ciel se couvre.  

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teamLab “Strokes of Life”

Strokes of Life signifie en anglais les traits de la vie. C’est un titre qui décrit bien son oeuvre : des traits, des fleurs, des oiseaux, des couleurs. La vie.

Cette oeuvre poétique faite par teamLab, un collectif japonais, interagit avec le public qui marche sur la zone ronde illuminée, ce qui créée des compositions uniques et spontanées. 

Ce qui est particulièrement intéressant ici c’est la façon dont ils expliquent leur projet: ils s’intéressent à la « Calligraphie Spaciale », le fait d’écrire dans l’espace. Et ce sont les gens, lorsqu’ils marchent dans la zone délimitée, qui écrivent, ont peut dire que c’est de l’écriture plus ou moins voulue. La calligraphie apparaît dans le cercle sous la forme d'une sculpture lumineuse tridimensionnelle de coups de pinceau.

Ce nouveau concept de “Calligraphie spatiale” est particulièrement intéressant du fait que ce n’est possible que depuis peu grâce à l’avancée technologique et je pense que ce n’est que le début. Cette façon de créer virtuellement est éphémère et contraste avec le principe premier de l’écriture, le fait de vouloir que ça reste éternellement pour que le monde s’en rappelle. Je pense que c’est toute nouvelle et très vaste dimension qui s’ouvre à nous.

Ce qu’ils expliquent c’est que cette tridimensionnalité et cette grande taille rappelle également la calligraphie traditionnelle japonaise avec la profondeur, la vitesse et la puissance d’un coup de pinceau qui en un seul « signe » pouvait décrire la nature tout entière, c’est pour cela que certains de ces traits prennent vie et fleurissent par exemple ce qui nous rappelle le titre de l’oeuvre. 

L’oeuvre est réglée par un programme informatique en temps réel, ce n’est donc pas préenregistré. On peut dire que c’est en constante évolution et qu’une image n’apparaîtra pas deux fois.