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digiflimz · 2 years
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Abuela / La Abuela
Paco Plaza, 2021
Encore un petit flim bien sympa qui redonne un peu foi dans le genre horrifique un peu trop souvent écorné par le moindre tâcheron qui passe... Ici Plaza est un amateur du genre appliqué, très (peut être un peu trop ?) appliqué. Les clichés sont nombreux dans cette histoire simple de possession / hantise, mais ils sont utilisés à bon escient et c'est déjà pas mal. Les personnages sont bien campés par un cast bien choisi -- mention spéciale à Vera Valdez qui campe la grand-mère titre de façon très touchante et à la fois méga-flippante, une performance ! Le flim explore gentiment un thème peu aperçu dans le genre (la dépendance de fin de vie), avant de basculer dans le cauchemar le plus complet flirtant avec délectation sur les rives de la folie. Un beau mélange des genres qui met super mal à l'aise. Formellement le flim est plutôt bien fait et se laisse regarder agréablement. Rien de fortement marquant, mais ça fait le taf et on passe un bon moment. Par les temps qui courent, c'est précieux ! (la vache, ils protègent leur affiche comme si c'était une page originale de la Sainte Bible !)
4/6 Pas forcément envie de le revoir moultes fois, mais une belle découverte justement primée à Gérardmer.
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digiflimz · 2 years
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Freaks Out
Gabriele Mainetti, 2021
Juste quand on commence à désespérer de voir un bon flim de superpouvoirs à l'écran, débarque cet ovni de nulle part et remet les pendules à l'heure. Oui on peut faire des flims de métahumains plein d'aventure et de poésie sans verser dans le pathos, l'humour facile et les recettes insipides comme des que je connais. Bon je reconnais, j'ai le désespoir facile et il y a déjà eu des flims ou séries de supers plutôt bien troussés cette année, et Freaks Out en fait résolument partie. L'histoire, intéressante et aux enjeux clairs mais réels, est servie par une réalisation très appliquée, une direction artistique de bon aloi, des effets plus que corrects et des comédiens impliqués et aux gueules improbables. Cela dit, le flim n'est pas exempt de défauts. On s'agacera un peu des mouvements de caméra qui, sans atteindre l'hystérie d'un Michael Bay, fatiguent parfois. On regrettera aussi un peu l'exploitation timide des pouvoirs des personnages principaux, pourtant présentés comme un enjeu clé du récit. Cette réserve est-elle dictée par le budget, ou par une volonté de faire subtil -- ce que le flim n'est pourtant pas à bien d'autres égards ? Question d'appréciation, sans doute. Enfin quelques moments mettent à mal la suspension d'incrédulité (la scène de l'évasion en canon notamment). Néanmoins ces menues imperfections ne gâchent pas l'ensemble qui tient solidement son rôle de divertissement sous forme d'une rafraîchissante variation sur un thème convenu.
4/6 Une variation rafraîchissante sur le thème du surhomme.
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digiflimz · 2 years
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Ambulance
Michael Bay, 2022
Encore une fois je me fais avoir par des commentaires élogieux qui me poussent à aller voir un flim dont je me serais méfié autrement. En l'occurrence, je n'ai qu'une confiance limitée vis à vis de Michael Bay, bien que j'aie aimé plusieurs de ses oeuvres, à cause de la série Transformers notamment. Du coup, j'étais assez partagé à l'idée de laisser sa chance à celui-là. J'ai cherché conseil auprès des critiques et je me suis laissé tenter. Eh ben j'aurais dû y regarder à 2 fois : même s'il a beaucoup d'atouts pour lui, le flim échoue à provoquer un intérêt réel en l'histoire et les personnages. Les acteurs ont beau se démener, la mayonnaise ne prend pas, et on se demande bien comment ils tiennent une journée dans une ambiance lancée à fond de train dans les rue de L.A., et d'où sortent ces mafieux qui tendent une embuscade en moins de deux aux flics du coin.
Côté technique, on retrouve les qualités et défauts du réalisateur : jolie photo, abus de filtres, plans techniques ébouriffants mais montage hystérique qui gâche tout. Mention spéciale aux plans hallucinants filmés aux drones hachés menus sur l'autel du rythme et de la syncope. Bref on en ressort avec la migraine et un grand vide à l'esprit.
3/6 Une oeuvre qui ne restera pas dans les mémoires (Pas dans la mienne en tout cas)
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digiflimz · 3 years
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The Batman
Matt Reeves, 2022
J'ai eu un long moment d'hésitation avant de me décider à le voir, celui là. J'avais plus ou moins décidé d'arrêter les flims de superslips et en particulier ceux de l'écurie Warner Bros parce que, il faut bien le reconnaître, leurs dernières sorties ne font vraiment pas envie. Et puis j'ai un désintérêt teinté de vague mépris pour le Pattinson depuis l'époque Twilight. Finalement, je me suis laissé convaincre par certains retours enthousiastes, le nom de Matt Reeves au générique, la promesse d'une belle photo de nuit. Faut que j'arrête les retours enthousiastes. Parce que le résultat est risible de platitude, du nawak en barre et une iconisation au raz des pâquerettes. Alors oui, la photo est pas mal, mais tout le reste est moche, étriqué et simpliste : de la caractérisation des personnages à la direction artistique en passant par le scénar et la musique. Pas grand chose à sauver et on s'ennuye ferme. Bref c'est pas comme ça qu'ils vont me faire revenir à leurs autres flims de superslips, et en tout cas je tire un trait sur les suites si par malheur celui-ci fait des petits (c'est bien parti pour...).
2/6 décidément sur la pente descendante.
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digiflimz · 3 years
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Les Vedettes
Jonathan Barré, 2022
Eh oui ma bonne dame ! Encore une comédie française sympathique au premier abord mais au final décevante ! A croire que c'est notre spécialité nationale.
C'est vrai : sur le papier, le flim avait de quoi plaire : les gars du Palmashow s'attaquent au système médiatique et à la musique télécrochet. Deux terrains où ils sont particulièrement bons dans leurs sketchs télévisés. On range donc les appréhensions héritées de leur précédent long métrage « Max et Léon », et on donne sa chance à celui-ci. Las ! On retrouve ici peu ou prou les mêmes défauts : un scénario qui s'épuise vite au delà des quelques gags déjà montrés en bande annonce, des personnages caricaturaux qui n'évoluent pas (et auxquels on a du mal à s'identifier, du coup), une réalisation approximative qui ne tire pas vraiment bénéfice du format cinéma. On rigole à quelques vannes, puis on plonge son nez dans son paquet de popcorn, ou on joue au bingo des guests en attendant poliment la fin. La charge contre la télé réalité est tiède et convenue, et n'apportera rien à qui a vu « Ed TV». Suprême déception : vu le passif des cocos, on s'attendait à un feu d'artifice de chansons parodiques, on en n'aura qu'une et très moyenne. C'est moche les espoirs déçus...
3/6 quand même pour Simplement Dan.
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digiflimz · 3 years
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Zaï zaï zaï zaï
François Desagnat, 2020
Encore une comédie française à concept, prometteuse (issue d’une adaptation BD, tu m’étonnes), et qui déçoit lors du passage en salle. Toujours le même syndrome de « on a 3 gags 1/2 et on les mets quasi tous dans la bande annonce ». Du coup on sait jamais ce qui est le plus triste : qu’il y ait si peu de gags, où qu’on les connaisse tous à l’avance. Bon, n’exagérons pas, il y a de beaux restes dans cette collection de sketchs pas toujours très bien rythmés mais émis avec conviction par tout ce que la scène comique ringarde de France a comme talents (je les ai reconnus quasi tous, c’est dire si ça sent la naphtaline...). Le problème est que, si le concept est sympathiquement absurde (un gars se fait courser par toutes les polices parce qu’il a oublié sa carte de fidélité de supermarché), et la mise en image soignée, on ne passe jamais en mode déconne totale et le comique n’utilise jamais le support cinéma pour aller un cran plus loin. Allez, peut-être que la parodie du Live Aid aurait eu du mal à exister sur un autre support. Mais dans l’ensemble ça reste un peu trop sage pour son propre bien et pour renouveler l’intérêt du spectateur. En l’état, on sourit de temps en temps et on compte sur ses bonbons haribo pour passer le temps...
3/6 Quelques bons gags à regarder en mode bestof sur Youtube.
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digiflimz · 3 years
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Selon la police
Frédéric Videau, 2022
Bon heu... pas facile celui-là. J'avais pas envie de le voir, mais j'y ai été pour faire plaisir à un ami. Résultat : j'ai pas aimé, et j'ai du mal à l'admettre, par égard pour le copain. Déjà c'est pas mon type de flim. Ça n'aide pas. Mais ce n'est pas son seul défaut, malheureusement. Le scénar, pour commencer, est à la ramasse à plusieurs niveaux : sous prétexte de nous montrer le malaise de la police, le flim accumule les situations dramatiques au delà du raisonnable (dans la même journée et sur une dizaine de personnages : abandon de poste, suicide, agressions, attentat, etc... Pas un personnage n'a une journée normale... N'en jetez plus, la coupe est pleine.); le fil rouge du récit -- le flic qui disparaît donc -- est complètement déconnecté et dépourvu de la tension dramatique qu'on essaie de nous vendre à la fin; les dialogues sonnent creux et faux à force de jeunisme emprunté, et les scènes censées humaniser certains personnages sont parachutées (le rêve humide, la romance entre 2 des protagonistes, la dispute des colocs). Tout ça est porté par des acteurs assez peu inspirés et une mise en scène quelconque voire maladroite -- la pluie qui arrive et repart comme un coup de douche notamment.
Bref, un flim plein de bonnes intentions mais qui se ramasse à vouloir trop en faire et par manque de maîtrise, jusqu'à la caricature.
2/6 Trop c'est trop.
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digiflimz · 3 years
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The Power
Corinna Faith, 2021
Deux flims corrects d’affilée, c’est pas tout le temps et ça se fête !
Bon celui-là n’est pas franchement inoubliable, mais sa réalisation solide, son casting impliqué et son sound design des plus étudiés en font un bon moment de flippe. On suit avec frisson la plongée dans le cauchemar de cette jeune femme fraichement engagée dans un hôpital londonien déjà bien lugubre, qui va se transformer en chausse trappe affreuse lors de cette première nuit de garde où les coupures de courant dues aux mouvements sociaux de l’époque va le plonger dans l’obscurité la plus totale et où la majeure partie des occupants aura été évacué ailleurs, laissant sur place une poignée de personnes qui vont forcément faire les frais du mal tombé sur les lieux à la faveur des ténèbres. Certes le flim n’échappe pas à certains clichés sur les lieux hantés et les entités maléfiques nocturnes, dont certains jump scares dont on aurait pu se passer avantageusement, mais dans l’ensemble le métrage se tient, installe gentiment son ambiance de trouille à base de déambulations hésitantes dans les couloirs obscurs, et d’ellipses mystérieuses qui font douter de la réalité. Le sentiment est décuplé lorsque les événements se précipitent et alors que la hantise de fait plus prégnante, soutenus par une bande son impeccable qui met bien sur les nerfs. Bref si la révélation finale n’a rien de transcendant (mais reste quand même bien amenée et chargée en émotion), le flim emmène gentiment son spectateur das son exploration de la peur du noir et de la nuit. Les grands traumatisés des cauchemars nocturnes en auront pour leur argent et allumeront une veilleuse la nuit suivante en pensant la l’infirmière Val et aux terreurs enfantines que ce métrage aura ressuscitées.
4/6 Yabon mais y’a pas des masses d’envie de replay.
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digiflimz · 3 years
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De Uskyldige / The Innocents
Eskil Vogt, 2021
Une bonne petite baffe que ce flim, qui prouve que le flim de genre nordique est bien vivant. On n'en doutait pas forcément, mais là ça force l'admiration. Une histoire sobre et pourtant bien prenante (dès gamins qui se découvrent des pouvoirs psy dans la torpeur estivale d'une cité de banlieue), traitée avec une sobriété qui aurait pu être frustrante si elle n'avait pas été mieux maîtrisée. En l'état la réalisation parvient à insuffler une tension de dingue au récit, et montre les gamins avec un réalisme sans fard dans leurs sensibilités, leurs tâtonnements moraux et leurs dérives. Autant dire une expérience saisissante voir bouleversante, que l'on doit autant à la mise en scène qu'aux jeunes acteurs, tous formidables. Il paraît que la production à mis du temps à les caster, mais quel résultat ! Chapeau les artistes ! Mention spéciale à la jeune fille qui joue la grande soeur de la famille centrale au flim, atteinte d'un syndrome autistique d'une vérité confondante dans son évolution au cours du récit. Bravo aussi aux séquences hallucinées provoquées par le jeune Ben, qui arrivent sans crier gare et dont d'autant plus estomaquantes.
Alors certes, tout n'est pas parfait : je n'aime pas trop la photo bien granuleuse (probablement fait exprès mais bon), et j'ai vu quelques reflets incongrus dont je n'explique pas la présence dans une production autrement très soignée. Le rythme est parfois un peu lent, même si je comprends que voulu pour faire monter la tension. Enfin la musique était trop discrète pour son propre bien, au point que je suis passé à côté. Mais dans l'ensemble, une pelloche efficace et malaisante à souhait, qui mérite bien ses prix -- en particulier à Gerardmer (pour une fois que je suis aligné avec le palmarès...) -- et qu'il faut avoir vu au moins une fois. Peut être pas deux, parce que brrr...
4/6 Une belle découverte et un malaise palpable.
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digiflimz · 3 years
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Super-héros malgré lui
Philippe Lacheau, 2021
Mouais... Peux mieux faire. La bande à Lacheau s’attaque au flim de superslip, et le résultat n’est quand même pas folichon. La majorité des vannes sont éventées dans la bande annonce, donc l’effet de surprise est passablement gâché, ce qui n’aide pas à sauver un scénario quasiment existant. Pour ne pas améliorer les choses, le jeu des acteurs est approximatif, Lacheau en tête. Certes, il a beau être doué pour jouer l’idiot halluciné, ça ne suffit pas à porter un flim. Rien qui n’incite à la clémence, donc. Cependant, on sent bien une certaine tendresse pour le genre, ce qui amène à une revisitation « comique » des poncifs du genre, ainsi qu’une poignée de scènes « stylées », sérieuses, où visiblement l’équipe veut se faire plaisir et faire comme les vrais. Malheureusement, l’ensemble fait un peu ribambelle sans queue ni tête qui, s’il se laisse regarder sans franc déplaisir, ne passe pas le cap de l’anecdotique. Le flim reste à un niveau de blagounette très bas du front, sans jamais atteindre le niveau d’un vrai pastiche façon ZAZ. Bref on a l’impression d’être resté une heure et demi à regarder un site de mèmes : on a souri par moments, mais on en ressort avec un grand vide dans la tête.
3/6 pour les quelques sourires arrachés
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digiflimz · 3 years
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Nightmare Alley
Guillermo Del Toro, 2021
Un thriller atmosphérique assez réussi de Del Toro, qui flirte en permanence avec le fantastique sans jamais y rentrer. Malgré quelques longueurs, on retiendra volontiers la belle photo, la mise en scène précise et immersive, le casting 3 étoiles, et le scénario qui, sans être d’une originalité folle, est suffisamment prenant et implacable pour passer un bon moment. Après, les flims noirs comme ça c’est pas tellement ma came, donc je serais d’un enthousiasme modéré pour le défendre, mais je reconnais une oeuvre de bonne facture. Donc bien à voir une fois, pas certain que le revoir soit une nécessité.
4/6 bonne came pour les amateurs, mais pas de galette pour le monsieur.
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digiflimz · 3 years
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355 / The 355
Simon Kinberg, 2022
J’ai vraiment pas le bol, ces derniers temps. Faut dire que je ne prends pas le temps de me rencarder sur les flims au delà de la bande annonce et du peu du discours marketing qui me parvient. Je récolte ce que je sème, quoi. Bref encore une fois je sors dépité de la salle de projo. Pire, j’ai les boules là. Rarement un flim m’aura autant fait chier. Non seulement parce qu’il est chiant intrinsèquement, mais parce que j’aurais aimé l’aimer. Les intentions avancées étaient louables : faire une flim d’espionnage qui soit l’anti-007, mais cool quand même. Exit le bellâtre machiste qui sauve le monde tout seul : ici c’est un groupe de filles international qui font alliance pour sauver le monde (aussi). La promesse du nouvel Hollywood post metoo, toussa. Las, c’est pas parce qu’on est pétri de bonnes intentions « woke » que le résultat est automatiquement bon. En l’occurrence, il est catastrophique. La caractérisation foirée des personnages ; les enjeux dramatiques risibles ; la menace ultime complètement toc, à faire passer celles des James Bond pour de la hard science ; le filmage des scènes d’action en dépit du bon sens et de toute volonté de mettre en avant les cascadeurs ; la gestion du temps et de l’espace incompréhensible ; la musique inexistante (y en avait-il seulement ?) ; des méchants anecdotiques à pleurer ; une course effrénée et vaine derrière la badassitude, jamais atteinte ; le discours néo-féministe asséné avec la subtilité d’un marteau piqueur ; des vedettes très peu mises en valeur (cf. badassitude), sauf Lupita Nyong’o qui crève l’écran quoi qu’elle fasse, mais là en mode mineur. Bref RIEN ne va. Je dirais même qu’il y a une systématicité dans la foirade qui finit par agacer très fort. Je pourrais pardonner bien des choses en débranchant le cerveau, mais la laideur et l’illisibilité des scènes d’action épileptiques, pourtant présentées comme le clou du spectacle, n’incitent pas à la clémence. 20 ans après Jason Bourne, faudrait tourner la page de la shakycam à outrance et revenir à des trucs plus construits. Bref, à éviter d’urgence, en espérant que ce coup d’épée dans l’eau ne plombe pas la volonté de féminiser le cinéma d’action.
1/6 pour le casting, mais du bout des lèvres.
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digiflimz · 3 years
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The Chef / Boiling Point
Philip Barantini, 2021
Bêtement j’ai été attiré vers ce flim par les paillettes qu’il dégage de partout (voir l’affiche et les différentes critiques ici et là), par la promesse de la prouesse technique, et par le fait que le sujet m’intéresse, naturellement. J’aurais dû mieux me renseigner. La bande annonce m’avait un peu fait tiquer mais j’ai quand même tenté le coup. Humpf. Je ne comprendrai jamais quel est l’intérêt cinématographique de montrer la triste réalité dans sa médiocrité la plus sordide, sans distance et sans espoir. Et c’est bien là tout le problème de ce flim : performance de la prise unique de une heure et demie mise à part, le plan séquence porte les défauts insupportables qui plombent le métrage : c’est moche, long, trop premier degré et misérabiliste au possible. De plus, il s’attache essentiellement au gars le plus antipathique de l’équipe -- le chef du titre français -- pour le suivre jusqu’au bout de ses errements médiocres, sans montrer de dénouement aux mésaventures des autres personnages entrevus entre les longues séquences consacrées au dit chef. Enfin, difficultés logistiques obligent, le restaurant est montré étrangement peu rempli pour « la journée la plus chargée de l’année ». Ou bien j’ai pas tout compris, ou bien le chef et sa brigade se noient dans un verre d’eau. Bref, un flim complètement raté, au delà d’être radicalement pas pour moi. Quant au critiques dithyrambiques, je les renvoie aux pires émissions de la télé réalité, qui devraient bien leur plaire, et qu’ils laissent les grands écrans à des histoires qui en valent la peine.
2/6 bravo aux performeurs, toussa, mais loin de moi ! Loin !
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digiflimz · 3 years
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The King's Man / Kingsman : première mission
Matthew Vaughn, 2021
Pas grand chose à dire sur ce flim, sinon qu'il était sympa sans être mémorable. L'histoire est pas mal, mais les méchants sont un peu trop effacés pour créer une vraie tension dramatique. Même le Raspoutine campé par Rhys Ifans, qui faisait bruisser dans les chaumières, m'a laissé dubitatif. Dommage. Quant à l'éminence grise de la bande, il est tout simplement sans saveur. Du coup le camp des gentils ont la main haute sur les séquences iconiques à l'écran, sans trop de mal mais sans grand panache en même temps. Personnellement je regrette qu'il n'y en ait pas un peu plus pour Gemma Arterton, mais c’est parce que je suis très partial. A part ça, la réécriture historique est rigolote, la photo correcte et 2 - 3 scènes sont bien troussées. Bref, une petite origin story qui n'est pas pour me déplaire mais qui ne m'enchante pas plus que ça non plus. Elle m’aura quand même poussé à revoir le premier de la série, que je réévalue à la hausse. C’est pas si mal.
4/6 Ptêt en coffret (dont un +1 pour Gemma)
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digiflimz · 3 years
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Antlers / Affamés
Scott Cooper, 2021
Mouais. Bien que j’aie entendu des opinions plutôt tièdes sur ce flim, c’était déjà du survendu. Pas grand chose à se mettre sous la dent, sinon une photo correcte (mais quand on filme des petites villes américaines en déliquescence post-industrielle, faut être plus convaincant que ça pour faire du beau à partir de moche). L’histoire est complètement tirée par les cheveux, les personnages ont à peu près tous des réactions aberrantes. Les acteurs ont veau faire ce qu’ils peuvent, ils ne peuvent pas compenser un script indigent, pourtant écrit par le réal et l’auteur du roman adapté... un comble ! Le gloumoute n’est pas bien mieux. J’attendais pourtant beaucoup de chose de ce folklore trop eu exploité. Mais l’évolution du bestiau et sa mise en scène lors du climax final restent bâclés et complètement quelconque. Qualificatifs qu’on reprendra pour la musique qu’on a du mal à percevoir sauf aux moments les plus calmes du métrage. Reste le gamin au centre du récit qui réussit à la jouer Cosette bucheronne matinée de dangereux psychopathe avec une justesse assez confondante. Mais bon, on ne peut décemment pas lui demander de porter tout le reste sur ses petites épaules. J’espère qu’il trouvera un meilleur rôle ailleurs.
2/6 parfaitement oubliable
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digiflimz · 3 years
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The French Dispatch
Wes Anderson, 2021
Alors que je m’apprêtais à voir ce flim, je me suis rendu compte que j’avais de gros trous dans la filmo de Wes Anderson. Du coup j’ai regardé en vitesse deux de ses flims qui me manquaient et que ne m’ont pas laissé une impression impérissable : The Tenenbaums et Life Aquatic. Du coup, j’ai été voir celui-ci avec appréhension compte tenu de ces deux expériences assez mitigées. Bien m’en a pris, parce que cette fois-ci la mayonnaise a pris. Si par moment j’ai pu être agacé par le maniérisme excessif du réalisateur (et par la présence de L.Seydoux au générique, que je n’avais pas relevé avant), dans l’ensemble j’ai beaucoup apprécié ces histoires lunaires dans une France complètement fantasmée et décalée. C’est pas avec ça qu’on va moderniser notre image dans l’inconscient collectif des américains. Qu’importe : le flim est d’une maitrise et d’une inventivité saisissantes, même dans ses moments frôlant le théâtre filmé, et se laisse déguster comme un plaisir coupable. A revoir pour décortiquer ces images et voir tous les petits gags et mièvreries collées aux quatre coins de l’image, à la manière d’une planche de Gotlib.
4/6 très bonne surprise
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digiflimz · 3 years
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Barbaque
Fabrice Eboué, 2021
Vu que je suis un peu paumé entre les végans et les viandards, j’ai été voir ce flim dans le secret espoir d’y pécher quelque vérité sur le monde et sur mon propre cheminement. Déçu j’ai été, tant le flim est là surtout pour se payer la poire de quelques personnages caricaturaux. Plus d’ailleurs chez les végan que chez les viandards, on sent quand même vers où penche le coeur de l’auteur-réalisateur. A part ça, ça se laisse quand même regarder assez facilement, au moins les deux premiers tiers entre la mise en place de la situation, et son glissement progressif dans l’excès et le grand guignol. On rigole par moment aux blagues, même si forcément on compte un peu les points en arrière plan. Malheureusement la dernière partie pêche par manque de vision : on ne finit pas un flim comme un sketch de one-man show, et on n’abanonne pas comme ça les éléments humains qu’on a pris soin de poser au début, sinon ça fait tâche. Le rythme aussi en patit : l’auteur n’a tellement rien à raconter que la le climax est expédié sans autre forme de procès, pour faire place rapidement à la dernière grosse vanne avant de tirer le rideau. Très très dommage, le sujet et le traitement promis par la bande annonce étaient tentants.
3/6 quand même pour les lolz.
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