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Dites donc!
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Revue documentaire, littéraire et artistique
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ditesdonc · 2 months ago
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Le numéro 9!
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Le printemps arrive! Et avec lui, « Dites donc ! » continue, toujours plaisamment, à arpenter ses chemins buissonniers. Plonger dans des forêts mythiques, voguer jusqu’en Inde pour la joie des papilles, espérer troquer des vaches contre des singes et des éléphants, trembler dans une sombre aventure parisienne et, pour ne pas rentrer trop vite, se prendre un petit air d'éternité au Badgad Café. Mais oui, c'est le numéro 9! Bonne lecture!
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Nous serons ravis de diffuser vos histoires, vos écrits, vos œuvres. Alors n’hésitez pas à nous contacter pour nous envoyer vos témoignages, récits, productions en tous genres. Nous les intégrerons aux numéros à venir avec grand plaisir ! Contact: Association La Voix des autres, [email protected] / 0662277300
Exemplaires papiers en vente sur HelloAsso. 2€.
Abonnement annuel possible.
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ditesdonc · 2 months ago
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"Mythologia – l’aube d’un mythe"
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"C’est le début de tout, comme Gaïa éveillant le monde, la promesse d’une histoire encore informe et féconde. Les dryades murmurent, âmes des arbres immortels, portant en elles la mémoire des saisons éternelles. Treize photographies [...] tissent une fresque poétique, où l’âme humaine dialogue avec la mythologie antique. Chaque tableau est un miroir de nos propres combats, des échos des dieux qui vibrent encore en nous ici-bas." Hélène Mejza
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Photographies d'Hélène Mejza, issue de la série "Mythologia" , Lyon, 2015.
Technique de la double exposition, superposition de deux photographies.
Reproductions en vente à la librairie des Couleurs, 254 Grande Rue, à Morestel.
Hélène Mejza vit et travaille à Trept.
Insta: Helenemejza
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ditesdonc · 2 months ago
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Le zoo
Texte de Josiane Gouvernayre
Dans notre enfance, nous rêvions tous d’aller au zoo voir les animaux exotiques car il n’y avait pas de télé et très peu d’images. Enfin mon rêve se réalisa, avant la période des grands travaux, un matin de printemps, vêtus de nos habits de dimanche, mes parents et moi partions prendre le car aux Platanes pour nous rendre au Parc de la Tête d’or à Lyon. S’absenter n’était pas chose facile, départ après la traite du matin et retour pour celle du soir. Quant aux vaches, lâchées dans un pré bien clôturé, elles pouvaient brouter tranquillement toute la journée. C’est du moins ce que l’ont croyait. Hélas, presque arrivés à l’arrêt de bus nous apercevons le troupeau sur la route, qui, en file indienne, se dirige vers Sablonnières. Adieu singes, éléphants, girafes ! Pour aujourd’hui ce sera retour à la case départ et récupération de vaches ! Je ne sais plus quand j’ai pu découvrir le zoo, par contre je me souviens d’avoir plusieurs fois ramené le troupeau à l’étable. Je me rappelle avoir chassé avec beaucoup de difficultés une trentaine de vaches qui dévastaient un champ de betteraves en risquant de s’étouffer. Heureusement le chien de berger, ce brave Loulou, m’a apporté une aide efficace. Il arrivait fréquemment que les ramasseurs de champignons et les chasseurs ne referment pas les portails ou pire endommagent les clôtures sans penser aux conséquences de leurs actes. Ainsi, lorsque nous les invitions à quitter les lieux nous passions pour des sauvages. Or, la présence d'un taureau pas toujours sympathique représentait pour eux un réel danger. Ce qui est sûr c'est que, une fois encore, je n'avais pas pu troquer les vaches contre d'autre horizons. En guise d'éléphants, je devrai me contenter pour un temps de ceux de la récitation que j'avais tant aimée. Elle avait été donnée aux grands, mais elle était tellement plus intéressante que l'enterrement d'une feuille morte par deux escargots. Du haut de mes 6-7 ans, je l'avais vaillamment apprise, la maîtresse en avait été scotchée!
Le sable rouge est comme une mer sans limite,
Et qui flambe, muette, affaissée en son lit. [...]
Nulle vie et nul bruit. [...]
Mais, tandis que tout dort aux mornes solitudes,
Les éléphants rugueux, voyageurs lents et rudes,
Vont au pays natal à travers les déserts.
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ditesdonc · 2 months ago
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Recette du « masala chai »
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« Dites donc ! » aime l’ici, « Dites donc ! » aime l’ailleurs. Alors pour ce numéro, on a eu envie d’inviter une recette indienne. Rien de tel pour faire fleurir les papilles et finir de réchauffer cette fin d’hiver. Le "masala chaï", c’est une boisson typique de l’Inde, à base de thé noir épicé, de lait et de sucre. Un vrai feu d’artifice de saveurs réconfortantes, colorées, étonnantes, pétillantes. Initialement, il s’agissait simplement d’un breuvage de médecine ayurvédique, à base de plantes et d’épices, dans du lait chaud. Depuis l’arrivée du thé en Inde avec la colonisation britannique, le « chaï » (littéralement « thé ») s’est mêlé à cette infusion revigorante, devenant le désormais fameux « masala chaï », dit souvent, tout simplement, « chaï ». Comme toute préparation traditionnelle, on trouve autant de recettes que de mains, de casseroles et d’amateurs. On vous en donne notre version. A vous de l’affiner, de la moduler, de la partager !
Dans un casserole, mettre à chauffer
un litre d’eau,
3-4 bonnes cuillères à café de thé noir,
une cuillère à café de graines de fenouil,
une cuillère à café de graines de cardamone broyées,
un ou deux bâton(s) de cannelle (ou une cuillère à café de cannelle en poudre),
une cuillère à café de gingembre frais en petits dés,
une cuillère à café de poivre rose.
Faire bouillir environ 5 minutes. Ensuite, ajouter du lait, 25 cl ou plus, selon le goût désiré, ainsi qu’une bonne dizaine de cuillères à café de sucre type cassonade. Faire bouillir encore environ 5 minutes. Couper le feu, laisser infuser encore quelques minutes puis filtrer. C’est prêt !!
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ditesdonc · 2 months ago
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L’odeur du figuier
Texte de Maud Roche
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Sicile, Nicolas de Stael, 1954
L’Odeur du figuier est un roman qui mêle deux voix. « Elle », jeune femme, s’est installée à la campagne avec compagnon et enfants ; on suivra, au gré du récit qu’elle livre, le détricotage de sa vie cousue trop serré. Suzanne, en contrepoint, s’adresse à elle depuis la mort. Elle était sa voisine, femme seule et âgée, à la présence sûre ; elle avait traversé heurs et malheurs et savait être simplement aimante. L’extrait qui suit, au détour d’un arrangement fictionnel, évoque un paysage bien connu de cette région du Nord-Isère entre Tignieu et l’Isle-Crémieu.
On entend d’abord la voix de Suzanne qui évoque les nouvelles habitudes d’ « Elle », quand elle quitta sa vie rangée d’épouse et de mère. Puis la voix d’ « Elle » prend le relais, décrivant une géographie familière aux habitants du plateau. L’autrice, sous son nom d’emprunt Maud Roche, vit à Crémieu. Un grand merci à elle pour ce partage.
Suzanne
Tu t’es trouvé ce lieu, à la sortie de la ville. Au milieu de nulle part, entre ce qu'est la ville et ce qui n'est plus rien, au bout de cet axe qui part du bord de la ville, trace droit dans la plaine, pour s'éparpiller ensuite entre les différentes routes du Plateau. Il y a de plus en plus de monde sur le Plateau, alors la nationale s'est élargie, ponctuée de verrues disgracieuses: centre commercial, casse automobile, pépiniériste, grosse chaîne de boulangerie ou de fruits et légumes. Les gens s'arrêtent devant pour prendre leur pain, leur viande, ils remontent dans leur voiture et rentrent chez eux sans avoir parlé à personne. Et puis au bout de tout ça, après le rond-point où tout le monde part à droite pour monter sur le Plateau, il y a cet endroit ; au milieu de nulle part ; le long de la grande route et loin avant la ville d'après. Un hameau de containers et de préfabriqués, rouillés pour certains. A l'entrée un œuf de télécabine, et sur l'un des containers un petit avion à hélice ! Le Village des Brocanteurs, ça s'appelle. Comment tu as connu ça, au début, que c’est jamais sur ton chemin, je ne sais pas. Peut-être en accompagnant tes fils à un laser-game pour un anniversaire, quelque chose du genre. L'avion, ça t’a fait bizarre, quand tu es passée en voiture, et que tu l'as vu de loin ; n'importe quoi! Mais quand même, quitte à tuer le temps, pendant que les garçons se tiraient dessus dans un hangar...
Ça fait comme deux rues, comme au far-west. Par terre, c'est du sable, quand il pleut ça fait des coulées de boue. Au bout, là où se rejoignent les allées, il y a une place : un pylône de métal planté là, comme un immense moulin à vent de gosse, ils soufflent dessus pour le faire tourner. Tu l'as jamais vu tourner avec le vent, ce truc ; tu sais pas pourquoi il est là, comme l'avion et le télécabine.
Tous les containers et les préfab, c'est des brocantes; y a des trucs de partout. Tu as acheté des choses pas chères pour décorer ton appartement. Ton tout nouvel appartement. Depuis tu y retournes, ça te plaît de chiner, tu y retournes dans le plaisir des objets, et de la vie qu'ils te racontent. Tu déniches toujours quelque chose, une vieille tasse, de vielles bonbonnes en verre jaune dans lesquelles tu mets les fleurs que tu cueillies, quelques couteaux à aiguiser, de quoi habiller ton intérieur comme s’il n'était pas tout neuf, de quoi lui refaire une vie.
Et tu as pris l'habitude d'aller dans ce caté, aménagé dans un préfabriqué, qui donne sur cette place. Tu l'appelles le Bagdad caté, à cause du sable de la place et de ce grand truc qui s'élève devant, et que y'a que des femmes qui le tiennent, ce café.
Tu aimes surtout ça, que ce soit paumé, au bout du bout de la route, et tu y retournes de plus en plus, et tu t'installes sur la banquette, tu y restes toute l'après-midi avec un thé qui refroidit, et tu lui écris.
Tu lui écris ta tristesse, son absence, tu lui écris le manque, tu lui écris ta nouvelle vie, et puis tu t'es mise à lui écrire comme s'il était à côté de toi et que tu lui parlais. Je me demande si tu ne frises pas un peu la folie.
Elle
Maintenant que j'ai trouvé cet endroit, que j’y vais pour me poser, pour acheter un vase ou une vieille nappe, quelques tasses la dernière fois, je monte sur le Plateau aussi. Avant, c'était soit ma montagne, soit les criques des fois quand on descendait tous ensemble marcher, ou le bord de la mer même si Matthias s'ennuyait quand on faisait journée plage, et que ça l'assombrissait.
J'aime monter sur le Plateau : ce n'est pas la rigueur de l'altitude, juste un peu d'élévation, on prend un peu de hauteur sur la vallée, mais il n'y a pas la dureté de la montagne ; juste un peu le confort d'être au-dessus. Les paysages s'étendent, il y a de l'ampleur, de la place. Ce n'est pas comme chez nous où tout est confiné, où les espaces se superposent. Je vois, à perte de vue, des cultures qui oscillent comme une grande vague, des lignes de peupliers que le vent fait vibrer, des nuances de vert, de beige ou marron quand la terre vient d'être retournée, et les caillasses blanches comme malaxées dans le sillon du tracteur. Il y a de l’espace entre la terre et le ciel, et même les différents niveaux de nuages s'épandent : du blanc au gris, sombre ou noir même, étales ou tourmentés, avec quelques déchirures de bleu aussi.
Les routes sont bordées de pierres plates dressées qui ceignent les parcelles ou les jardins des maisons. Les villages ont des noms qui coulent, qui n'ont pas la rocaille et se déchirent moins dans la bouche que les noms de la montagne : Reluisant, Sainte-Baudille, Châlans, Mielle.
Les routes traversent l'espace, en ligne souple, lisières de bois ou champs cultivés ; fluorescence des couleurs dans ce printemps, boutons d'or et coquelicots.
Le paysage respire, entre colombiers et lavoirs, ils ont de la place pour tout ça, de grosses églises larges et repues et des jardins plats, moi qui ai toujours pensé mon univers en restanques : la planche où tu as la corde à linge, la planche où jouent les enfants, la planche du potager, la planche de la grande table où les amis s'amassent - la table où on mangeait tous les cinq on la mettait sur la première planche, mais avec la corde à linge, on pouvait pas mettre une trop grosse table.
Ici, sur le Plateau, les paysages respirent, et les routes sinuent un peu, souples, lorsque l'on quitte le contrefort pour monter à nouveau, atteindre encore un replat. Lignes droites et amples alors, puis on descend de l'autre côté. Et c'est un tout autre paysage qui s'ouvre, une vallée que je connaissais à peine, traversée d'un fleuve large, moi qui avais surtout l'habitude de ma vallée encaissée autour de la Siagne, et des parois abruptes dans lesquelles nos villages se sont creusés.
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ditesdonc · 2 months ago
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Paris, capitale des amoureux et des fous
Texte de Léo Gibert
Entre la rue du repos et la rue du travail, un cimetière et un petit château, est posé le lycée La Pléiade ; un peu en hauteur, comme sur une butte, rare surprise du paysage dans ce plat pays du Nord-Isère. Nous sommes à Pont-de-Chéruy. Engagés par leur professeur de culture générale, les étudiants de deuxième année de BTS participent à un concours d’écriture. Élèves et professeurs votent pour les meilleures productions. En 2024, le thème au programme était « Paris, ville capitale ? ». Nous publions ici le poème du gagnant, et peut-être d’autres à l’occasion !
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Vue des toits de Paris, Van Gogh
Après une belle journée ensoleillée le soleil est déjà tombé,
Je me rends à mon bar fétiche pour y rejoindre mes amis du lycée,
Cette fois je suis enfin accompagné par ma nouvelle copine que je kiffe depuis des mois,
Avec qui j’ai réussi à conclure aujourd’hui et qui s’appelle Lydia.
Heureusement que Paris est la capitale des amoureux
Car sans ce charme et cette magie nous ne serions certainement pas tous les deux.
Enfin bref il est l’heure de fêter ça avec mes amis Rémy, Conor et Amadou,
Ce sont mes frères depuis l’enfance avec qui j’ai déjà fait les 400 coups !
Une fois au bar des gens se moquent de nous,
Est-ce qu’il y a un mal à s’amuser et à faire les fous ?
Pour les faire taire et montrer à Angela ma fougue légendaire,
Je décide de voler le pétard d’un homme qui semblait vénère.
Nous partons tous en courant du bar mais l’homme nous suit
Afin de le semer plus rapidement j’emprunte un raccourci,
Je le vois d’un coup d’œil sortir un couteau de sa poche ,
Je laisse ma fierté de côté et jette mon trophée par terre pour éviter de me faire filoche.
Une fois passée la tour Montparnasse, je m’arrête et le regarde m’insulter,
Il semble fou de rage et surtout complètement défoncé,
Furieux il s’arme de son couteau et reprend sa chasse tel un dégénéré
Cette poursuite est longue mon cœur commence à s’emballer.
Le long de la Seine je m’arrête et cherche un point d’appui,
Je tourne les yeux mais où sont passés Lydia et mes amis ?
Je me retourne pour les chercher puis la terreur s’empare de moi,
Le crackhead armé de son couteau m’a rattrapé et s’avance vers moi.
J’essaie de le raisonner mais j’ai le souffle coupé,
Ses yeux rouges et son sourire glaçant me préviennent du danger.
D’une pulsion il se jette sur moi, je me débats mais il est trop lourd
Je sens mon ventre s’ouvrir et je le vois s’échapper pour toujours.
J’ai la tête qui tourne et j’avance en titubant,
Je palpe mon ventre et je vois mes mains couvertes de sang,
Je cherche de l’aide, je crie au secours mais aucun son ne sort,
Cachés sous leur parapluie vont-ils m’abandonner à mon sort…
Tant pis je me débrouillerai seul, mon amour pour elle me fait avancer,
Je crache du sang et mes forces semblent m’abandonner,
A la limite de l’évanouissement, je bascule par-dessus le pont des Martyrs,
J’arrive à flotter mais le courant m’emporte loin de Lydia… je me sens partir.
J’entends les cris et les sirènes entre le bruit des flots,
Les sirènes de la Seine m’entrainent au fond de l’eau,
Je repense une dernière fois à elle avant de sombrer,
J’espère qu’elle va bien et qu’elle saura me pardonner.
Paris ville capitale du romantisme et de l’amour,
Là où les monuments, architectures et autres richesses règnent pour toujours,
Abrite également des histoires sombres et hommes indistincts.
Paris c’est ça, le confluent des destins.
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ditesdonc · 4 months ago
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Le numéro 8!
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A l’aube de cette nouvelle année, « Dites donc ! » a trouvé un rose tendre de pralines gourmandes ; un pain d’antan, de ceux qui unissaient et réchauffaient les hommes ; la douce chanson d’un berger aimant ; la danse poétique et résolue d’une humble silhouette ; et deux jeunes femmes libres – l’une face au cadre sévère d’une grande école d’excellence, l’autre aux prises avec la rudesse d’une mère intraitable. « Dites donc ! » continue sa route avec vous, pour que chacun et chacune trouvent à dire, montrer, écouter, ressentir. Bonne lecture !
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Commande tirage papier: via Hello Asso
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ditesdonc · 4 months ago
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La tarte à la praline
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Parce qu'on ne s'en lasse pas, parce que c'est tellement beau, parce que ce rose sucré donne à l'hiver une gaîté bienvenue, parce que les pralines, c'est si bon, nous partageons une nouvelle page du livre de recettes de Danièle Pirodon, Mon goût du bonheur, peint et calligraphié à la main (2016). Un grand merci à elle!
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ditesdonc · 4 months ago
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« Lu pecurére » - « le berger »
Une chanson c’est un petit monde, une maison de poupée, un bateau en papier, une boîte à bijoux et sa danseuse mécanique. Sans atours, donnée comme un espace anodin, léger, elle est un moment fragile et insignifiant. Elle passe avec les nuages. Et pourtant. On ouvre les oreilles et voilà tout un univers poignant d’émotion, la peinture vive d’un bout d’histoire, esquisse de scènes et situations qui, intensément, nous catapulte dans le plus crucial et le plus commun de la vie. C’est du moins ce qui fait la beauté des plus marquantes, comme « Lu Pecurére », chanson de mendiants italiens qui prit un envol remarquable avec la version de Matteo Salvatore, dans les années 70. Une jeune femme à la voix magnifique nous en a offert dernièrement une interprétation tout aussi merveilleuse. L’amour d’un berger priant pour son aimée se fait diamant brut, petit moment d’éternité et de coeur pur. On est à ses côtés, on brûle un cierge avec lui, on pleure sans doute aussi. En tous cas, on oublie le monde autour, plongé sans réserve dans le cœur vibrant de cette musique des simples…
Allez l’écouter!!!
Clic-clic sur le lien ci-dessous 💛 ▶️
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Lu pecurére pè li Murgje vaja
a ppasculá li pècore sólo sólo,
lassá la nnammeréta a llu pajése
e sse la strégna aspètte a llu ritorna.
Ój nnamuréta mia, tu sta maléta
e prego io pe tte ca te guarisce.
Cammine e ssò arrivéto a llu Garghéno
e trovo nna cappèlla e ttréscje dinte,
dicevano la messa a la Madonna
tutte li fréte ngjuncchjéte ntèrra.
Fretè guardjéne mio appiccja la lampa
appiccjamè la lampa tutte le ssére
Le Berger va par les Murge
Pour faire paître les brebis, tout seul,
Laissant sa bien-aimée au village
Et la serrant dans son cœur en attendant de rentrer
Oh mon amour, tu es malade
Et je prie pour toi, pour que tu guérisses
Je marche et voici que j’arrive au Gargano
Il trouva une chapelle et y entra
Ils récitaient la messe à la Madonna
Tous les hommes de Dieu genoux à terre
Curé, mon gardien, allume la bougie
Allume pour moi une bougie tous les soirs
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ditesdonc · 4 months ago
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Variations, Myriam Chenneveau, 2013
"J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse."
Arthur Rimbaud, Les Illuminations
Myriam Chenneveau vit à Crémieu. Sa peinture, travaillant avant tout la matière, est inspirée par sa formation initiale en tant que peintre en décors. Outre cette démarche de création contemporaine, elle travaille aussi la technique du trompe-l'oeil.
Pour découvrir son univers:
Insta: @myriamchenneveau_painter
Contact: 0645564036
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ditesdonc · 4 months ago
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Le pain, un bien précieux
Texte écrit par Josiane Gouvernayre
Autrefois, le pain tenait une place très importante presque respectée dans l’alimentation. Chaque bouchée de nourriture était obligatoirement accompagnée d’un peu de pain et lorsque, enfant, nous n’avions plus beaucoup d’appétit, on nous disait comme par faveur « Mange-le sans pain ». Je n’ai jamais vu jeter ou donner un seul crouton même sec à un animal. Rassis, coupé en tranches fines, il servait à « tremper » la soupe de légumes.
Le dimanche, pendant les restrictions, un ancien camarade de guerre de mon père venait de Lyon à vélo partager notre repas. Je le revois mouiller son doigt pour récupérer les miettes sur la table.
Certaines mères de famille confectionnaient des gâteaux de pain très bons mais un peu bourratifs. Ma grand-mère cuisinait des « côques », un délice, fines tranches enrobées d’œuf battu, cuites à la poêle dans du beurre. Au retour de l’école, vers 17h, quand il faisait très chaud, elle me préparait une « trempotte », morceaux de pain mis à tremper dans de la « piquette » très sucrée.
La majorité des gens traçaient avant de l’entamer un signe de croix sur la croûte. On ne devait jamais le poser à l’envers car il se gagne à la sueur de son front, pas allongé sur le dos. En effet, il faut semer le blé, le moissonner, confectionner croisées et gerbiers, le rentrer à la ferme, le battre, puis conduire les grains au moulin. Ceci, bien sûr, avant l’arrivée des moissonneuses-batteuses.
Tous les quinze jours la mère de famille était de corvée de pain. Elle pétrissait dans la maie farine, eau, levain, sel, puis disposait la pâte dans des corbeilles de paille – les paillasses –, pour la faire lever bien au chaud sous une couverture, puis elle se rendait au four communal où les voisins s’arrangeaient pour cuire le même jour économisant ainsi le bois (chauffer un four est tout un art).
Les briques encore chaudes permettaient de cuire des gratins et de sécher les prunes qui devenaient de délicieux pruneaux. Ensachés, les duvets et les plumes destinés à la confection des oreillers et édredons y étaient mis un certain temps pour que la chaleur restante tue les éventuels parasites et bactéries. L’hiver, les fours communaux utilisés dans la journée apportaient aux vagabonds qui s’y réfugiaient pour la nuit un peu de réconfort.
Le pain n’était pas seulement important pour l’alimentation, il était au cœur de nos liens et de nos vies. Aujourd’hui encore, ne dit-on pas « Un jour long comme un jour sans pain » ?
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Albert Samuel Anker (peintre suisse, 1831- 1910), Nature morte avec du pain, du vin et des noix
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ditesdonc · 4 months ago
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Denise et « Madame Non »
Podcast en écoute sur Arte radio - réalisé par The Gardener
Denise a eu une mère qui n’a pas voulu, pas su, pas pu être une mère tendre, une mère aimante. Denise s’est forgée dans le froid giron d’une « Madame Non ». « The gardener », baroudeur infatigable d’histoires et d’Histoires, est allé à sa rencontre, pour l’entendre dérouler sa "vie dans le siècle ou presque" – car Denise, aujourd’hui, a 96 ans. Au gré de leurs entretiens, elle raconte ses années d’enfance, entre les privations de la guerre et une mère tristement inflexible.
Pour l’écouter:
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ditesdonc · 4 months ago
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Un orphelinat de luxe: les maisons de la légion d’honneur
Texte écrit par Marie-Jeanne Goze
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A l’attention de ses enfants, Marie-Jeanne Goze a écrit les souvenirs marquants de sa vie. Dialoguant avec« Pachatte » son chat, elle évoque, dans le cadre d’un petit abécédaire personnel, les étapes importantes de son histoire, dont sa scolarité en Maisons d'Education de la Légion d'Honneur. Dans l’extrait suivant, elle relate notamment ses difficultés à entrer convenablement dans le cadre très serré de ce type d’institution et laisse voir son tempérament frondeur – au nom d’une certaine idée de la justice mais aussi, tout simplement, de l’ardent désir de vivre.
Pachatte : Ton père décida qu'il serait préférable pour tes études que tu ne suives plus ses déplacements professionnels et te confia de la quatrième à la terminale aux Maisons d'Education de la Légion d'Honneur. Tu y fus « adoptée par la Nation » en raison des services rendus à la France par ton arrière-grand-père et ton père: « une pupille de la Nation de luxe ». C'était la plus cotée mais aussi la plus exigeante des écoles de jeunes filles en France.
MJ : L'institution est on ne peut plus « vénérable ». On la connait depuis 1686 sous le nom de « maison royale de Saint louis » implantée sur la commune de Saint Cyr l'Ecole où Madame de Maintenon veillait à l'éducation des jeunes filles de noble naissance désargentées ou orphelines d'officiers des armées du Roy. Ce projet trouvait son origine dans la jeunesse de Madame de Maintenon. Issue elle-même d'une famille noble, mais ruinée, celle qui fut l'épouse tardive du Roi Louis XIV n'avait connu, dans sa jeunesse, qu'une instruction limitée, celle dispensée par les couvents qui assuraient l'instruction des jeunes filles de la noblesse. Dans ces institutions on enseignait un minimum de connaissances en français, latin, calcul et surtout les travaux ménagers. L'accent était mis principalement sur la religion et la liturgie. On n'y donnait aucune ouverture sur le monde réel. A contrario, Madame de Maintenon exigea que « les demoiselles de Saint Cyr» bénéficient d'un enseignement général complété par celui du théâtre et de la musique. Hélas, la révolution qui exécuta Olympe de Gouges, supprima toutes les institutions d'éducation de jeunes filles dont la « Maison royale de Saint Louis ». Napoléon 1°' ne rétablit l'institution qu'en 1805 mais en limita le projet pédagogique : « Élevez-nous des croyantes et non des raisonneuses. » Il préconisait des études simples, visant à « maîtriser la vanité qui est la plus active des passions du sexe » et à faire en sorte que les élèves deviennent « des mères de famille modestes ».
Pachatte : à peine macho le mec !
MJ : Pour le Code Civil Napoléonien, la jeune fille demeurait « incapable majeure à vie » sous la tutelle de son père puis de son époux. En rétablissant les « Maisons », Napoléon se contenta de les rattacher à « l'ordre de la légion d'honneur » qui succédait à « l'ordre de Saint Louis » pour en permettre l'accès aux enfants des nombreux officiers morts dans les guerres qu'il avait conduites. L'Institution des « Maisons d'éducation de la Légion d'honneur » perdure depuis lors et tous les Présidents de la République successifs en sont statutairement les protecteurs. […]
L'entrée en seconde dans la Maison de Saint Denis, cloître attenant à la basilique royale, se faisait sous condition d'une bonne scolarité à la Maison des Loges enfouie sous les frondaisons de la forêt de Saint Germain. Il fallait non seulement avoir de bons résultats scolaires, mais aussi, l'esprit « maisons » que sanctionnaient les médailles mensuelles de conduite.
J'estimais pour ma part que les filles des grands noms de France bénéficiaient dans les « Maisons » d'un traitement différent de celui des Pupilles de la Nation que nous étions. Il nous était demandé de nous considérer comme chanceuses d'être acceptées en un pareil établissement alors que les grandes familles étaient, quant à elles, « méritantes » par leur seul nom. Ce surcroît d'exigence était difficile à vivre même si cela pouvait se comprendre puisque de telles familles n'ont aucune difficulté à conclure des mariages intéressants pour leur progéniture, «méritante » ou pas, alors que nous, au sortir des « Maisons », n'avions que nos capacités personnelles de travail pour subvenir à nos besoins les plus élémentaires. J'estimais, de plus, que cette éducation élitiste aurait dû être le lot de toutes les Pupilles de la Nation ce qui est loin d'être le cas. Bref, je n'avais pas l'esprit « Maison ». Je revendiquais une « égalité » de fait et non de «principe ».
[...]
J'avais un don particulier pour mettre le « bazar ». […] J'étais aussi bien plus stratège dans ma conduite que mon père : j'avais par chance une jolie voix qui me valut d'être intégrée comme soliste de la chorale des « Maisons de la Légion d'Honneur ». Je me rendis donc « indispensable » dans ce domaine. Après quoi, médaille de conduite ou pas, j'étais de toutes les sorties et notamment de tous les bals. Je me trouvais donc dans la délégation admise au prytanée militaire à la Flèche pour un week-end à l'occasion de « la fête de Trime », une célébration honorant la fin de l'année scolaire, le dernier week-end de juin. Nous y retrouvions les garçons eux aussi, « pupilles de la Nation ». Cette fête donne lieu à diverses activités (bal, sport, spectacles et remise de prix), ainsi qu'à une cérémonie militaire présidée par une autorité. Le « bal » est destiné à favoriser les mariages des « jeunes filles » de la Légion d'Honneur. La tradition voulait que la délégation des « demoiselles » soit accueillie par une oriflamme de bienvenue customisée et suspendue au clocheton de l'église de l'internat. Il était bien entendu interdit de monter dans ce clocheton mais « pas vu, pas pris ». Avant le départ des « demoiselles », il fallait que cette oriflamme soit retirée du clocher et remise aux visiteuses, à charge pour elles de la suspendre ensuite dans le cloitre de « la maison » de Saint Denis. La tradition voulait que ce délicat travail soit réalisé par une équipe de garçons accompagnés d’une des jeunes filles de la Légion d'Honneur à qui l'on faisait graver son numéro matricule sur la plus haute poutre du clocheton. Je n'ai jamais su pourquoi, ce fut à moi que l'on proposa de monter récupérer l'oriflamme. J'aurais été trop honteuse de passer pour une poltronne bien que ne sachant rien de la galère dans laquelle je m'embarquais.
J'acceptais.
Le périple commença par les dortoirs des garçons où il fallut dénicher des basquettes du « 36 fillette ». Impossible ! Au mieux ce fut un 38 et je troquais mes vernis à petit talon contre des péniches. Dans cet équipage, cheveux ramassés en un chignon « à la Goulue », grand uniforme à large collerette blanche ouvragée, me voilà montant les échelles successives qui, de plateforme en plateforme de plus en plus étroites, conduisaient tout en haut du clocheton de la chapelle.
J'évitais de regarder en bas pour ne pas avoir le vertige, précédée d'un jeune homme en éclaireur et suivie de deux autres pendards. Arrivée sous le clocheton, la plateforme était plus petite que l'étage et dépourvue d'échelle, il fallut monter à même les poutres faitières, les jeunes gens me faisant la courte échelle.J'étais décorée des pieds à la tête de poussière et de toiles d'araignées artistiquement installées dans mes cheveux blonds : Halloween avant l'heure. La tête sortant par la trappe du clocheton, il était possible d'observer les allées et venues des autorités et de ramener l'oriflamme à nous lorsqu'elles n'arpentaient pas le grand parc. Un camarade au sol suivait les festivités et m'avertissait par talkie-walkie de leur toute prochaine sortie. Bref, je faisais office d'officier de transmission. Ce fut l'affaire d'un quart d'heure pendant lequel, seule ma tête ébouriffée telle un balai brosse sortait du clocheton. On me remit ensuite un Opinel pour graver à même la poutre mon matricule « LH 427». Après quoi, il était grand temps de redescendre. Je me sentais plus mal à l'aise dans cette descente qu'en montée. J'étais bien obligée de regarder où se posaient mes pieds et je voyais le vide de plusieurs étages au-dessous.
Arrivés à hauteur du plafond de la chapelle, mes compagnons d'aventure voulurent m'en montrer les décorations comme vues d'un drone en vol. Dans le transept une vieille dame de noir vêtue, s'abimait en oraison. Je ne sais ce qui me prit, cachée derrière les statues religieuses je lui lançai « Dieu t'écoute ma fille ».
Branlebas de combat, il fallait atteindre le rez-de-chaussée avant qu'elle n'ait eu le temps de faire un signalement à la conciergerie. On dévala les escaliers pour se séparer discrètement arrivés dans la cour. Juste punition des cieux courroucés, je m'étais fait une entorse dans cette course et rejoignais l'infirmerie, notre lieu de villégiature pendant ce week-end, pour me rendre plus présentable et soigner cette cheville douloureuse avec les moyens du bord qui étaient réduits car je ne pouvais guère expliquer cette blessure à nos accompagnatrices.
Privée de pas de danse, je me contentais de faire salon, le soir, lors du bal de clôture des festivités.
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ditesdonc · 6 months ago
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Le numéro 7!
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Voici plus d’un an que « Dites donc ! » découvre, rencontre, recueille, admire, savoure. Mais oui ! Quelle chance! Il paraît que « le bonheur est la seule chose qui se multiplie quand on le partage ». Parole de prix Nobel, même... Alors, on continue ! Pour ce numéro 7, on prend la suite des aventures gauloises à Cozencia, on retrouve les magnifiques croquis animaliers des enfants de l'école de Trept avec Adèle Ogier, on déguste autrement la citrouille, on déplie soigneusement un précieux bout de papier et on s’accorde un bain moussant dans les nuages.
Et hop, c'est le nouveau « Dites donc ! »
Nous serons ravis de diffuser vos histoires, vos écrits, vos œuvres. Alors n’hésitez pas à nous contacter pour nous envoyer vos témoignages, récits, productions en tous genres. Nous les intégrerons aux numéros à venir avec grand plaisir ! Contact: Association La Voix des autres, [email protected] / 0662277300
Commande tirage papier: via Hello Asso
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ditesdonc · 6 months ago
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Tourte au potiron - dite « Tamara »
Cette recette nous a été donnée par Marie-Claire Montillet, qui la tient de sa grand-mère, originaire d'un petit village proche de Bourdeaux, en Drôme provençale. Comme nombre de plats populaires, elle s'est transmise oralement, sans trace écrite officielle – ce qui ne la rend pas moins savoureuse, au contraire
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Ingrédients
2 pâtes brisées
6 ou 7 pommes de terre
2 beaux oignons jaunes
Courge (butternut ou courge muscade), environ 800 grammes
1 jaune d'oeuf
Préparation
Faire cuire les pommes de terre à la vapeur.
Émincer et faire rissoler les deux oignons.
Couper en fines lamelles la courge.
Dans un plat, écraser les pommes de terre cuites à la vapeur. Ajouter les oignons rissolés, les lamelles de courge puis un filet d’huile d’olive et mélanger.
Saler et bien poivrer.
Étaler la première pâte brisée dans un plat à tarte. Disposer le mélange pommes de terre, oignons et potiron sur le fond de pâte brisée et ajouter un autre filet d’huile d’olive.
Recouvrir de la deuxième pâte brisée, badigeonner de jaune d’œuf, piquer à la fourchette et mettre au four à 180° C.
Laisser cuire 30 à 45 minutes
Cette tourte peut se déguster chaude ou froide. Bon appétit!
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ditesdonc · 6 months ago
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La ménagerie graphique
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Arno
Dans le précédent numéro, nous avions fait part du travail de l'artiste Adèle Ogier et de sa compagnie l'Atelier du vent. Nous avions notamment évoqué le projet qui avait été mené avec les élèves de CP-CE1 de l’école de Trept durant l’année scolaire 2023-2024, dans le cadre du dispositif artistique et culturel« Faites des arts », développé par la communauté de communes des Balcons du Dauphiné. Accompagnés d’Adèle (de son nom d'artiste Akissi), les enfants ont pu prendre le temps d’aiguiser leur regard et gagner en audace : via les techniques abordées (craies grasses, pastels secs, fusain, encres), et avec une finesse remarquable, ils ont croqué les modèles de leur choix parmi les propositions données (animaux, insectes, autoportrait). Pour un résultat magnifique! Certains de ces croquis ont été exposés à Brangues, cet été, dans l’exposition « L’Enfance de l’art »; d’autres furent exposés au printemps dernier, à Trept, dans le cadre de l’exposition itinérante « Le Cocon & la Ménagerie graphique », créée par l’Atelier du vent. Dans une scénographie visant à l’essentiel, épurée, sobre et accueillante, les productions des enfants jouxtaient celles d’artistes professionnels, sans qu’il ne soit vraiment possible, parfois, d’effectuer le distinguo. Nous n'avions pas pu intégrer tous les dessins dans le numéro 6, il en restait un joli nombre : les voici !
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Lorenzo
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Lana
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Lyam
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Dylan
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Nathan
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Raphael
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Robin
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Inaya
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Lola
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Louna
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Lya
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Lyam
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Naïl
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Lola
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Baptiste
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Elia
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Giuliana
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Jemmy
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Lila
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Lucas
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Noah
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Alliah
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Mya
Pour découvrir le travail d'Adèle Ogier, n’hésitez pas à consulter son site, qui répertorie tous les projets et travaux de sa compagnie, l'atelier du vent
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ditesdonc · 6 months ago
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Un petit bout de papier
Texte de Valérie Bourgeay-Hernandez
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J’ai toujours plein de petits bouts de dans mon sac à main ! Cartes de visite, listes de courses, pense-bête, petits mots doux de mes enfants ou de mon mari… Certains notent tout dans leur téléphone, moi je suis encore adepte des post-it et carnets en tout genre ! Alors régulièrement (ou pas) je fais le ménage de mon sac, surtout au changement de saison qui rime avec changement d’accessoire.
Et voilà que je retrouve le message délivré par le 1er Fortune Cookie que j’ai ouvert « you will have many friends when you need them » (traduction : tu auras beaucoup d’amis quand tu en auras besoin).
C’était en 1990, quartier chinois de San Francisco, dans un petit restaurant qui ne payait pas de mine mais qui nous a régalés. La serveuse avait posé sur un plateau deux petits sachets à n’ouvrir qu’en fin de repas, pour nous apporter la bonne fortune. C’était la première fois que je découvrais cette tradition, charmante attention. Je ne me souviens pas de la saveur du gâteau, je ne suis même pas sûre de l’avoir goûté. « Le message délivré par le Fortune Cookie est un porte-bonheur à conserver précieusement avec soi » avait précisé notre hôtesse. Je l’ai donc rangé avec mes papiers d’identité et il ne m’a jamais quittée. Depuis j’ai eu l’occasion de recevoir plusieurs Fortune Cookie mais je n’ai plus jamais gardé les messages.
Et il a toujours eu raison ce petit papier, j’ai toujours été bien entourée et soutenue par mes amis et copains dans les moments difficiles. Le quotidien nous use parfois au point de ne plus prendre le temps d’être présent pour ceux qui sont chers à notre cœur, on court dans tous les sens et on se perd de vue… Mais ils ont toujours été là quand j’ai eu besoin d’eux, que je l’ai verbalisé ou qu’ils l’aient juste senti ou ressenti, ils étaient présents et m’ont relevée quand je touchais le fond… et ça, ça n’a pas de prix ! Ne me croyez surtout pas assez naïve pour penser que je dois mes fidèles amitiés à ce fameux petit bout de papier, mais il est toujours là, bien rangé dans mon portefeuille, même pas froissé, et à chaque fois que je tombe dessus, je souris… à la vie, à l’amitié… et je voulais partager ce sourire avec vous.
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