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Une Grande Vie
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drypauli · 3 years ago
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Graisses anti-inflammatoires
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Résumé
Je vous propose de parler des graisses anti-inflammatoires naturelles et de leur impact au niveau inflammatoire sur notre corps. Un mĂȘme aliment ne va pas influencer notre corps de la mĂȘme maniĂšre en fonction de notre glycĂ©mie, de notre microbiome, de notre degrĂ© de stress que quand on le mange, etc. Il y a beaucoup plus de variabilitĂ© et d’individualisation Ă  faire que ce qui est dĂ©crit en gĂ©nĂ©ral dans les recommandations. 
De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, certaines graisses sont plutĂŽt pro-inflammatoires (graisses trans industrielles, viandes transformĂ©es, ratio omĂ©gas 6/3 dĂ©sĂ©quilibrĂ©, etc.), d’autres sont plutĂŽt neutres (graisses trans animales, graisses saturĂ©es, acide alpha linolĂ©nique, etc.), d’autres sont plutĂŽt anti-inflammatoires (omĂ©gas 3 dont EPA et DHA, graisses monoinsaturĂ©es, etc.). Mais c’est au final notre physiologie individuelle qui va dĂ©terminer l’effet que ces graisses ont sur notre corps.  
Transcription
Dans cet épisode, nous allons parler des graisses anti-inflammatoires naturelles. 
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain. 
Dans cet Ă©pisode, nous allons parler des graisses et de leur impact au niveau inflammatoire sur notre corps. Si vous avez cherchĂ© des informations sur l’alimentation anti-inflammatoire, sur les aliments qui sont naturellement plus anti-inflammatoires ou pro-inflammatoires, si vous voulez un contexte, je vous propose d’aller voir mon autre vidĂ©o « Les aliments anti-inflammatoires naturels » dans laquelle je vous explique quelque chose de trĂšs important : sur internet, on va vous donner partout des listes d’aliments clairement anti-inflammatoires ou pro-inflammatoires, mais en fait on ne se rend pas compte que c’est beaucoup plus complexe que ça. J’ai fait des recherches avec mon Ă©quipe pendant 2 ans sur ce sujet et les choses sont beaucoup plus complexes qu’on les prĂ©sente. Si vous voulez juste une notion de noir et blanc et que vous n’ĂȘtes pas intĂ©ressĂ© par le gris au centre, cet Ă©pisode n’est peut-ĂȘtre pas pour vous. Si vous aimez aller un peu plus dans la granularitĂ©, comprendre les choses plus en profondeur, cette vidĂ©o est pour vous. 
  PremiĂšre chose, il faut comprendre qu’on a tendance Ă  nous prĂ©senter les aliments comme influençant notre physiologie de telle maniĂšre. Or dans la recherche, ce n’est pas comme ça que ça se passe : seule 30% de la composition d’un aliment joue un rĂŽle sur les effets qu’il va avoir sur notre corps. 70% de l’équation a Ă  voir avec notre physiologie, avec le contexte, avec la stabilitĂ© de notre glycĂ©mie, avec la composition de votre microbiome, avec le timing avec lequel vous mangez un aliment, avec le contexte dans lequel vous mangez un aliment, etc. Donc un mĂȘme aliment ne va pas influencer votre corps de la mĂȘme maniĂšre en fonction de votre glycĂ©mie, de votre microbiome, du degrĂ© de stress que vous avez quand vous le mangez, etc. C’est trĂšs important Ă  prendre en compte. Il y a beaucoup plus de variabilitĂ©, d’individualisation Ă  faire que ce qui est dĂ©crit en gĂ©nĂ©ral dans les recommandations.  
  Aujourd’hui, au lieu d’avoir simplement 2 catĂ©gories, une pro-inflammatoire et une anti-inflammatoire, on va en avoir trois : une pro, une neutre et une anti. Et certains aliments vont ĂȘtre retrouvĂ©s dans 2 catĂ©gories. 
  Graisses pro-inflammatoires 
- Les graisses trans. Ce sont ces graisses transformĂ©es industriellement par des processus d’hydrogĂ©nation. Beaucoup de personnes ne savent pas que ces graisses trans existent aussi naturellement dans la viande animale. La premiĂšre chose Ă  faire avant de dire que « les graisses trans sont pro-inflammatoires », il faut distinguer les graisses trans industrielles qui sont clairement pro-inflammatoires et les graisses trans animales qui peuvent ĂȘtre neutres, Ă  nouveau en fonction de votre physiologie.  
- Les graisses saturĂ©es. Elles peuvent ĂȘtre pro-inflammatoires ou neutres. Si vous ĂȘtes en surpoids ou obĂšse, les graisses saturĂ©es vont avoir tendance, selon les Ă©tudes, Ă  provoquer un profil pro-inflammatoire. Par contre, si vous avez un poids sain et que vous avez une bonne rĂ©gulation de votre glycĂ©mie, les graisses saturĂ©es ont un effet neutre, c’est-Ă -dire qu’elles ne provoquent pas d’inflammation dans votre corps. 
- Les viandes transformĂ©es (saucisson, hot-dog, etc.) qui proviennent de viandes d’élevage ont tendance Ă  ĂȘtre pro-inflammatoires. Des viandes par exemple d’animaux de nature peuvent avoir un effet neutre sur votre organisme.  
- Le rapport omĂ©ga 6 / omĂ©ga 3. Si vous avez beaucoup plus d’omĂ©gas 6 que d’omĂ©gas 3 dans votre alimentation, ça va crĂ©er un profil pro-inflammatoire. On trouve typiquement les omĂ©gas 3 dans les poissons et les omĂ©gas 6 dans toutes les huiles Ă  base de plantes notamment. Ce rapport dĂ©sĂ©quilibrĂ© va ĂȘtre pro-inflammatoire. 
  Graisses neutres 
- On a parlé des graisses trans animales 
- Des graisses saturées 
- Acide alpha linolĂ©nique. On le trouve en tĂȘte de cette cascade d’élĂ©ments dans les omĂ©gas 3 qui sont plutĂŽt anti-inflammatoires. On les trouve notamment dans les graines de lin. La science montre que si vous avez une mauvaise alimentation qui est plutĂŽt globalement pro-inflammatoire, le fait d’ajouter des aliments riches en cet acide alpha-linolĂ©nique comme les graines de lin, ça va avoir des vertus anti-inflammatoires. Par contre, si vous avez une alimentation globalement Ă©quilibrĂ©e, le fait de rajouter cet acide ou des graines de lin ne va pas apporter de bĂ©nĂ©fice anti-inflammatoire supplĂ©mentaire. Donc on voit de nouveau cette subtilitĂ© en fonction d’oĂč vous en ĂȘtes.  
  Graisses anti-inflammatoires 
- Les omĂ©gas 3, notamment l’EPA et le DHA. 
- Un rapport omĂ©gas 6 / omĂ©gas 3 en faveur des omĂ©gas 3 va avoir tendance Ă  pousser notre profil plutĂŽt vers de l’anti-inflammatoire.  
- Les graisses monoinsaturĂ©es comme l’huile d’olive. Elle va ĂȘtre plutĂŽt anti-inflammatoire, non pas parce qu’elle contient ces omĂ©gas 3 mais parce qu’elle est riche en polyphĂ©nols. 
  EPA, DHA et SPM 
Je voudrais revenir sur le concept trĂšs important d’EPA DHA. Si on prend la cascade biochimique des acides gras omĂ©gas 3, l’acide alpha-linolĂ©nique est en tĂȘte. Puis diffĂ©rentes cascades nous emmĂšnent vers l’EPA et le DHA qu’on trouve dans les poissons et l’huile de poisson. Il y a des recommandations d’augmenter notre consommation d’acide alpha-linolĂ©nique pour justement arriver Ă  ces Ă©lĂ©ments EPA et DHA qui ont des vertus anti-inflammatoires. En fait, cette conversion n’est pas optimale : il faut 10 doses d’acide alpha-linolĂ©nique pour 1 dose d’EPA DHA. Donc vous avez meilleur temps de les obtenir directement au travers des poissons ou de l’huile de poisson. La raison pour laquelle je voulais vous parler de ces Ă©lĂ©ments est qu’ils sont trĂšs importants, car ce sont des prĂ©curseurs des SPM, Specialized Pro-resolving Mediators. Ce sont des molĂ©cules spĂ©cialisĂ©es de pro-rĂ©solution. Je vous explique : pendant trĂšs longtemps, on a cru que l’inflammation augmentait de maniĂšre naturelle par des mĂ©canismes actifs, ce qu’on appelle l’initiation, puis qu’ensuite passivement, elle redescendait, un peu comme si vous aviez un feu, que vous le laissiez trainer et qu’il s’éteigne par lui-mĂȘme. Dans les annĂ©es 90-2000, il a Ă©tĂ© dĂ©couvert qu’en rĂ©alitĂ©, l’inflammation une fois lancĂ©e ne s’arrĂȘte pas, elle doit activement mettre en place des mĂ©canismes qu’on appelle de rĂ©solution. C’est comme si le feu ne s’arrĂȘtait pas de lui-mĂȘme, que pour l’éteindre, il faut jeter de l’eau dessus. Ces mĂ©canismes de rĂ©solution sont dĂ©pendants de ces molĂ©cules qu’on appelle SPM. Si votre corps n’a pas suffisamment de ces SPM, il ne va pas pouvoir rĂ©soudre cette inflammation. L’important n’est donc pas tant d’essayer d’influencer la phase d’initiation car l’inflammation est essentielle, elle fait partie de notre corps, c’est la premiĂšre Ă©tape de guĂ©rison en cas de blessure ou en cas d’infection, donc il ne faut pas empĂȘcher le corps de crĂ©er de l’inflammation. Ce qu’il faut, c’est que le corps puisse ensuite la rĂ©soudre, et pour maintenir une bonne rĂ©solution, nous avons besoin de ces SPM. A ce jour, plusieurs stratĂ©gies peuvent aider Ă  booster la production de ces SPM, notamment avec l’utilisation de certains types de polyphĂ©nols. Il y a aussi par exemple l’acide acĂ©tyl salicylique Ă  trĂšs basse dose, l’aspirine Ă  trĂšs base dose qui peut le stimuler. Mais principalement, ils vont venir de notre alimentation et de ce EPA et DHA. Ils vont ĂȘtre influencĂ©s par d’autres mĂ©canismes physiologiques qui vont en fait nous permettre de transformer ces EPA et DHA dans ces produits de rĂ©solution. 
  Toute la discussion sur Internet sur ces listes pro ou anti-inflammatoires est donc beaucoup plus complexe que ça. AprĂšs 2 ans de recherches avec mon Ă©quipe, si vous voulez maximiser cet aspect anti-inflammatoire, il ne faut pas venir intervenir sur l’initiation car elle est essentielle. Si vous coupez ou si vous diminuez la capacitĂ© du corps Ă  lancer cette phase inflammatoire, vous prenez le risque de diminuer votre capacitĂ© Ă  faire face notamment Ă  des infections, qui peuvent crĂ©er ensuite des infections froides, c’est-Ă -dire des infections chroniques dans le systĂšme, oĂč votre systĂšme immunitaire n’arrive pas Ă  se dĂ©barrasser des agents pathogĂšnes. Si vous utilisez des mĂ©dicaments anti-inflammatoires, ils vont diminuer l’initiation mais ils vont bloquer la rĂ©solution, ils sont toxiques pour la rĂ©solution. Donc il y a Ă©normĂ©ment de conseils donnĂ©s sur internet et en mĂ©decine qui en fait se focalisent sur la rĂ©duction, la diminution pour s’assurer qu’il n’y ait pas trop d’initiation, alors que la clĂ© en fait est de laisser faire le corps comme il a besoin dans cette initiation, mais de s’assurer qu’il ait de trĂšs, trĂšs bonnes capacitĂ©s de rĂ©solution, c’est vraiment la clĂ©. C’est pour ça que nous avons dĂ©veloppĂ© un programme appelĂ© RĂ©solĂ©o, vraiment focalisĂ© sur cette zone de rĂ©solution, en partant du principe que le corps sait ce qu’il fait, laissons-le dĂ©clencher sa rĂ©solution, mais assurons-nous qu’il soit capable de la rĂ©soudre.  
  VoilĂ  donc des explications trĂšs certainement plus granulaires que ce que vous avez l’habitude d’entendre sur Internet oĂč on est juste dans cette dichotomie avec la liste des pro-inflammatoires et la liste des anti-inflammatoires, c’est beaucoup plus complexe que ça. Il y a Ă  voir avec l’interaction entre votre physiologie, le contexte dans lequel vous mangez, le timing Ă  avoir. Dans notre recherche, nous avons dĂ©couvert qu’il y a 12 facteurs environnementaux qui vont agir avec 10 dĂ©terminants alimentaires. Ça va ĂȘtre multipliĂ© par des notions de contexte, de diversitĂ©, de timing, etc. C’est trĂšs complexe et ces 2 ans de recherche nous ont permis de dĂ©velopper cette approche qui nous permet de nous focaliser sur ce plan-lĂ  et de prendre tous ces facteurs trĂšs disparates mais qui s’imbriquent les uns les autres, pour finalement offrir une solution simple dans l’assiette. Aujourd’hui, je voulais vous donner un peu plus d’infos sur ces graisses, mais aussi que vous preniez conscience que c’est beaucoup plus complexe qu’une liste de ci et une liste de ça.  
  Je me ferai un plaisir de rĂ©pondre Ă  vos questions, laissez-les dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus. 
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drypauli · 3 years ago
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Aliments anti-inflammatoires naturels
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Résumé
Je vous prĂ©sente une perspective inĂ©dite sur l’alimentation anti-inflammatoire et les aliments anti-inflammatoires naturels. Avec mon Ă©quipe pendant 3 ans, nous avons conduit une revue de la littĂ©rature autour de l’alimentation et l’inflammation associĂ©e. Nous avons identifiĂ© 12 facteurs environnementaux qui influencent l’état inflammatoire du corps, et l’alimentation est l’un de ces facteurs.
Plus prĂ©cisĂ©ment, l’interaction entre un aliment et la physiologie particuliĂšre d’un individu peut dĂ©clencher de l'inflammation chez certaines personnes et pas chez d’autres. Il n’est donc pas toujours juste de classer les aliments dans 2 catĂ©gories : les pro-inflammatoires et les anti-inflammatoires, car chacun peut rĂ©agir diffĂ©remment. On peut distinguer 3 catĂ©gories gĂ©nĂ©rales d’aliments (pro, anti et neutres), mais chaque personne peut avoir une rĂ©action spĂ©cifique Ă  chaque aliment.
Transcription
Si vous cherchez des informations sur une alimentation anti-inflammatoire ou des aliments anti-inflammatoires naturels, ne manquez pas cet Ă©pisode. Je vais vous prĂ©senter une perspective qui n’existe nulle part ailleurs.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Vous avez peut-ĂȘtre un intĂ©rĂȘt pour des informations sur l’alimentation anti-inflammatoire ou les aliments anti-inflammatoires naturels, et vous avez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  vu des vidĂ©os ou lu des articles lĂ -dessus. Aujourd’hui, je vais vous prĂ©senter une perspective trĂšs diffĂ©rente, je n’ai jamais vu aucune autre vidĂ©o qui la prĂ©sente. Cette perspective est issue des travaux que j’ai rĂ©alisĂ©s avec mon Ă©quipe de recherche. En prĂ©paration d’un programme que nous avons créé, RĂ©solĂ©o, nous avons fait une revue complĂšte de la littĂ©rature scientifique sur toutes ces Ă©tudes publiĂ©es autour de l’alimentation anti-inflammatoire et de l’inflammation. J’ai dĂ©couvert des donnĂ©es trĂšs importantes Ă  comprendre et qui vont se distinguer de nombreux autres conseils que vous allez trouver sur Internet. C’était un travail de 2 Ă  3 ans avec mon Ă©quipe qui inclut des PhD et des mĂ©decins. Nous sommes vraiment allĂ©s en profondeur dans le domaine.
Multi-factorialité
Si vous cherchez des informations sur Internet ou que vous regardez des vidĂ©os sur Youtube sur cette alimentation anti-inflammatoire ou ces aliments naturels anti-inflammatoires, on va toujours vous donner 2 listes : cette liste des aliments pro-inflammatoires qui vont crĂ©er de l’inflammation dans votre corps, et cette liste des aliments anti-inflammatoires, et dans les grandes lignes, ça s’arrĂȘte lĂ . Le premier Ă©lĂ©ment Ă  savoir est de comprendre ceci : tous ces conseils donnĂ©s sont basĂ©s sur le potentiel inflammatoire d’un aliment, c’est-Ă -dire s’il est plutĂŽt anti-inflammatoire ou pro-inflammatoire. Mais ce que le recherche montre est que la composition d’un aliment ne joue que 30% dans la maniĂšre dont cet aliment va influencer votre corps. Donc dans tous les conseils qu’on vous donne, c’est comme si tous les aliments jouaient 100% du rĂŽle : si vous avez un aliment qui, a priori, contient des Ă©lĂ©ments plutĂŽt pro-inflammatoires, ça va directement dĂ©clencher de l’inflammation dans votre corps. Mais ce que montre la littĂ©rature scientifique, ce n’est pas comme ça : la composante aliment ne vaut que pour 30% de la rĂ©action. 70% de votre rĂ©action va ĂȘtre due Ă  d’autres facteurs : niveau de stress, composition de votre microbiome, moment de la journĂ©e oĂč l’aliment est consommĂ© (un aliment n’a pas le mĂȘme potentiel inflammatoire selon le moment oĂč vous le mangez), contexte dans lequel vous mangez (selon que vous soyez dĂ©tendu ou stressĂ©, le mĂȘme aliment ne va pas avoir le mĂȘme potentiel inflammatoire), etc.  
Donc cette notion de sur-simplification disant « ces aliments sont tout le temps pro-inflammatoires et ceux-lĂ  sont toujours anti-inflammatoires » n’est vraiment pas une rĂ©alitĂ© de tous les jours. J’ai envie d’ĂȘtre un peu plus granulaire et vous donner un peu plus de dĂ©tails sur ce qu’il se passe vraiment. Donc gardez cela Ă  l’esprit : mĂȘme ce que je vais vous expliquer ici n’est que 30% de la vision complĂšte. Dans la recherche que nous avons faite, nous avons dĂ©couvert qu’il y a 12 facteurs environnementaux qui vont influencer cette production d’inflammation dans votre corps. Nous avons dĂ©couvert qu’il y a au moins 10 dĂ©terminants alimentaires, qui vont eux-mĂȘmes ĂȘtre influencĂ©s par des notions de variĂ©tĂ©s, de timing, de contexte, et tout cela s’imbrique, se multiplie entre ces dĂ©terminants alimentaires, ces dĂ©terminants environnementaux. C’est trĂšs complexe. Dans notre programme RĂ©solĂ©o, nous avons sorti cette complexitĂ© pour avoir une facilitĂ© au niveau de l’assiette.
Donc énormément de facteurs influencent comment votre corps va interagir avec un aliment et seuls 30% sont liés à la composition des aliments.
On a ici 3 tableaux, pas juste des pro-inflammatoires et des anti-inflammatoires. Il y a une notion de variabilitĂ©. Dans les Ă©tudes, certains Ă©lĂ©ments ne sont pas clairs. Certains aliments vont ĂȘtre plutĂŽt pro-inflammatoires chez certaines personnes, anti-inflammatoires chez d’autres, et neutres chez encore d’autres personnes.  
Aliments pro-inflammatoires
Revenons à cette liste pro-inflammatoire, ces éléments qui sont majoritairement pro-inflammatoires la plupart du temps :
- Les sucres raffinĂ©s, surtout Ă  long terme. Maintenant, si vous avez une bonne physiologie et que vous en mangez une fois, ça ne va pas avoir d’influence nĂ©faste dans le temps. Donc tout ce qui est sucres raffinĂ©s ou qui a un index glycĂ©mique Ă©levĂ© va avoir tendance Ă  ĂȘtre pro-inflammatoire.
- Toutes les graisses trans industrielles
- La viande transformée, notamment en élevage de masse
- Les graisses saturĂ©es, mais ce n’est pas vrai dans tous les cas. J’en parlerai dans une vidĂ©o plus spĂ©cifique aux graisses.
- Un rapport omĂ©ga 6 / omĂ©ga 3 Ă©levĂ©. Vous avez sĂ»rement dĂ©jĂ  entendu parler des acides gras essentiels, ces graisses qu’on doit obtenir dans l’alimentation parce que notre corps n’est pas capable de les produire. Si vous consommez trop d’omĂ©gas 6 et pas assez d’omĂ©gas 3, ça va crĂ©er un profil plutĂŽt pro-inflammatoire. De nouveau, il y a des variations dans ce sujet, j’en parle dans la vidĂ©o sur les graisses.
- Le fructose, sucre qu’on trouve dans les fruits, peut ĂȘtre aussi pro-inflammatoire. C’est pour ça que si vous consommez par exemple du jus d’orange, vous le pressez et qu’il n’y a plus de fibre, c’est une vraie bombe au travers de l’effet qu’il a sur la glycĂ©mie et la production d’insuline qui est inflammatoire.
- Le sel ajouté est clairement aussi pro-inflammatoire
- L’excùs d’alcool
- Tout ce qui est fait Ă  base de friture.
Les aliments anti-inflammatoires
Au niveau des aliments naturels, on trouve :
- Les légumes et les fruits
- Les poissons (certains types de poissons sont surchargĂ©s en mĂ©taux lourds, notamment en mercure et ça peut ĂȘtre contre-productif, quoiqu’il faut de grandes quantitĂ©s de mercure pour contrecarrer les bĂ©nĂ©fices des omĂ©gas 3, mais c’est Ă  noter). Certains types de poissons sont Ă  privilĂ©gier, mais ce n’est pas le but de cette vidĂ©o.  
- Les noix ont tendance Ă  ĂȘtre anti-inflammatoires
- Les graisses mono-instaurĂ©es comme l’huile d’olive
- Un rapport omĂ©ga 6 / omĂ©ga 3 bas. Si vous consommez beaucoup plus d’omĂ©gas 3 que d’omĂ©gas 6, ça va pousser votre physiologie vers une physiologie anti-inflammatoire.
- Les fibres sont clairement anti-inflammatoires
- L’alcool en modĂ©ration peut ĂȘtre anti-inflammatoire
- Le thé vert
- De nombreuses herbes et épices
- Le chocolat noir
De nouveau, mĂȘme dans cette catĂ©gorie, il y a des choses Ă  prendre en compte.
Les aliments variables
- Les cĂ©rĂ©ales complĂštes. Cela dĂ©pend de comment vous les consommez, de la quantitĂ© de cĂ©rĂ©ales que vous consommez par rapport Ă  la quantitĂ© de lĂ©gumes. Si vous avez trop de cĂ©rĂ©ales, cela peut quand mĂȘme pousser votre corps vers du pro-inflammatoire. Si vous avez des sensibilitĂ©s au gluten et que vous mangez beaucoup de produits Ă  base de blĂ©, ça va ĂȘtre clairement pro-inflammatoire.
- Les graisses trans animales. Il faut savoir que les graisses trans ne sont pas juste créées par l’industrie, elles existent aussi dans la nature. Les graisses trans naturelles, animales vont pouvoir ĂȘtre, en fonction de votre physiologie, plutĂŽt pro-neutre ou anti-inflammatoires.  
- La noix de coco peut ĂȘtre variable aussi en fonction de votre physiologie
- Les lĂ©gumineuses qui contiennent beaucoup de lectines peuvent aussi ĂȘtre variables en fonction de si vous avez des sensibilitĂ©s. Donc elles peuvent ĂȘtre anti-inflammatoires ou pro-inflammatoires.
- Les solanacĂ©es, famille des tomates, aubergines, pommes de terre, poivrons, en fonction des sensibilitĂ©s que vous pourriez avoir, peuvent ĂȘtre soit pro soit anti-inflammatoires
- Les oeufs sont aussi variables
- Le beurre
- Les produits laitiers, selon si vous avez des sensibilités, mais aussi des formes de produits laitiers, en fonction de si ça a été transformé ou pas, grande variabilité dans les études par rapport au lait, de leur provenance aussi (lait de vache, de brebis, etc.) TrÚs variable en fonction des personnes.  
- Le soja
- Le café.
Je sais que vous prĂ©fĂ©reriez que je vous dise ce qui est bon et ce qui est mauvais, mais j’ai envie de vous apporter cette granularitĂ© car les choses sont beaucoup plus complexes. Si vous mettez en place ce type d’alimentation et que vous n’avez pas nĂ©cessairement les rĂ©sultats que vous dĂ©sirez, c’est qu’il faut prendre en compte toutes ces variations.  
Je vous ai donnĂ© dans les grandes lignes ceux qui sont pro-inflammatoires, ceux qui sont anti-inflammatoires, mais ce que je voulais que vous reteniez, c’est que seule 30% de la composition des aliments joue, est dĂ©terminante dans la rĂ©action de votre corps Ă  ces aliments. 70% est dĂ©terminĂ© par votre propre physiologie, par des contextes extĂ©rieurs comme le timing, comme la variabilitĂ©, comme le contexte dans lequel vous mangez, votre niveau de stress, etc. C’est trĂšs important.
On se rend donc compte qu’il y a toute une sĂ©rie d’aliments qui peuvent ĂȘtre plus ou moins pro ou anti-inflammatoires ou neutres en fonction de facteurs variables liĂ©s Ă  votre physiologie et Ă  votre contexte de vie.  
J’ai certainement créé plus de questions que de rĂ©ponses ici, mais je pense que c’était vraiment important de vous permettre de sortir de cette notion que tout est facile Ă  comprendre, que ça c’est bon et ça c’est mauvais. La nutrition est beaucoup plus complexe que tout cela et finalement, si vous voulez vraiment affiner le processus, c’est important d’ĂȘtre accompagnĂ© et de rechercher l’aide d’un nutritionniste, d’un diĂ©tĂ©ticien ou de personnes qui ont Ă©tĂ© formĂ©es dans cette alimentation anti-inflammatoire pour vraiment obtenir des rĂ©sultats optimaux.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
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La maladie n’existe pas - Partie 2
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Résumé
Si vous désirez vraiment guérir et ne pas juste traiter les symptÎmes, je vous explique comment notre style de vie a évolué en favorisant le stress, et comment vous pouvez réduire cette activation du stress pour permettre au corps de relancer ses propres mécanismes de guérison.
Les “maladies” que nous avons aujourd’hui dans notre sociĂ©tĂ© sont dĂ©rivĂ©es d’un excĂšs de stress et en remettant en place des circonstances de vie qui permettent au corps de dĂ©sactiver cette rĂ©action : respect du rythme circadien et des saisons, de la luminositĂ© naturelle, dĂ©sactivation des stimuli et notifications permanentes favorisant l’hypervigilance, rĂ©duction de la sĂ©dentaritĂ© et de la position assise, augmentation du lien social, rĂ©duction de l’exposition Ă  la pollution chimique, reconnexion Ă  la terre, etc.
Transcription
Si vous dĂ©sirez vraiment guĂ©rir et ne pas juste traiter les symptĂŽmes, alors ne manquez pas cet Ă©pisode en 2 parties. Je vais vous montrer pourquoi la maladie n’existe pas, ce qu’est vraiment ce qu’on appelle la maladie et ce qui la dĂ©clenche.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Aujourd’hui, nous allons continuer une problĂ©matique abordĂ©e dans l’épisode prĂ©cĂ©dent, avec cet argument que la maladie n’existe pas. Si vous n’avez pas vu la premiĂšre partie, je vous conseille d’aller la voir ici : https://youtu.be/NOKyxYsrb6M. Si vous l’avez dĂ©jĂ  vue, vous pouvez avancer Ă  9:50 car je vais tout d’abord rĂ©capituler.  
Résumé de la premiÚre partie
Je fais une dĂ©claration trĂšs importante en disant que la maladie n’existe pas, en fait tous vos sens vous prouvent le contraire parce que chaque jour, vous entendez parler de diffĂ©rentes maladies, les maladies cardiovasculaires, le cholestĂ©rol, la maladie d’Alzheimer, etc. Comment puis-je me permettre de prĂ©tendre le contraire ? Laissez-moi prĂ©senter mon argument. Pour cela, je vous invite Ă  faire un voyage dans le temps de quelques centaines de milliers d’annĂ©es, et nous nous retrouvons dans une situation oĂč un de nos ancĂȘtres, un chasseur-cueilleur, Ă©tait Ă  la chasse et d’un coup, il fait face Ă  un animal sauvage. A ce moment-lĂ , sa physiologie va devoir se mobiliser pour soit attaquer l’animal, se dĂ©fendre, soit partir en courant. Dans cette physiologie, on va retrouver un certain nombre de phĂ©nomĂšnes :  
- Augmentation du rythme cardiaque pour amener plus de sang dans la périphérie au niveau des muscles,  
- Augmentation de la pression sanguine pour pousser ce sang dans les tissus périphériques,  
- Augmentation du cholestĂ©rol dans le sang parce qu’il est le prĂ©curseur de l’hormone du stress, le cortisol qui va mobiliser toute cette rĂ©action de dĂ©fense, cette rĂ©action de stress,  
- Augmentation de la glycĂ©mie, c’est-Ă -dire du glucose, du sucre dans le sang parce que le corps va avoir besoin de beaucoup plus d’énergie, donc le corps mobilise ses rĂ©serves, le glycogĂšne, pour avoir suffisamment de sucre Ă  disposition,  
- Augmentation du fibrinogĂšne, qui permet au sang de coaguler parce qu’en cas de lutte, il y a de fortes chances qu’il y ait des plaies ouvertes et il faut que le corps puisse immĂ©diatement coaguler et ne pas partir si possible dans une hĂ©morragie,
- Augmentation de la tension, de la contraction des muscles, donnant un enlaidissement des articulations. Lorsque vous devez vous battre, vous vous contractez pour pouvoir faire face à cette menace si elle vous attaque, pour vous battre, vous protéger et avoir suffisamment de tension dans les muscles pour réagir, pour vous battre.
- Bien Ă©videmment, tous vos organes internes vont ĂȘtre momentanĂ©ment mis en pause. Toute l’énergie, en cas de stress, va ĂȘtre distribuĂ©e en pĂ©riphĂ©rie, dont le systĂšme neuro-musculo-squelettique, pour justement se prĂ©parer Ă  se battre ou fuir. Donc tout votre systĂšme digestif va ralentir, votre digestion va ralentir, ce n’est pas le moment d’avoir besoin d’aller aux toilettes parce que sinon vous allez ĂȘtre Ă  la merci de votre prĂ©dateur.  
- MĂȘme chose pour tout ce qui est fonction de reproduction, fonctions sexuelles, elles vont ĂȘtre mises en pause. Vous allez avoir aussi une diminution de la libido, ce n’est pas le moment de penser Ă  des choses excitantes, vous devez ĂȘtre focalisĂ© sur ce qu’il se passe.
- Augmentation de la vigilance, c’est trĂšs important d’ĂȘtre lĂ , dans le moment prĂ©sent, de ne pas penser Ă  autre chose ou d’avoir avec des troubles de concentration. Vous voulez vraiment ĂȘtre lĂ , prĂ©sent, avec cette mobilisation de cette Ă©nergie, prĂȘt Ă  vous battre.
- Augmentation de l’inflammation dans votre corps, ce que les scientifiques appellent le biais inflammatoire. Ce sont des vieux mĂ©canismes qui se sont dĂ©veloppĂ©s, et au fur et Ă  mesure de l’évolution, il y a eu un couplage avec l’activation neurologique de stress et l’activation de l’inflammation. La raison est que l’inflammation est une mobilisation de notre systĂšme immunitaire, et comme Ă  l’époque la grande majoritĂ© des stress Ă©taient des stress traumatiques, dans les luttes lors de la chasse ou lors d’attaques de tribus ennemis, il y avait risque de plaies ouvertes qui pouvaient s’infecter. Donc le corps a dĂ©veloppĂ© ce mĂ©canisme de dĂ©fense : dĂšs le moment oĂč vous ĂȘtes sous stress, vous dĂ©veloppez votre degrĂ© d’inflammation des tissus qui est reprĂ©sentatif de cette prĂ©-mobilisation du systĂšme immunitaire qui est prĂȘt Ă  rĂ©agir en cas de plaie ouverte avec infection.  
C’est donc une rĂ©ponse absolument idĂ©ale Ă  la situation, aux circonstances. A l’époque, soit notre ancĂȘtre tuait l’animal et avait de quoi se nourrir pendant quelques jours, soit c’est lui qui Ă©tait tuĂ©, fin de l’histoire.
Revenons dans le présent. Cette réponse dans notre corps est toujours présente, sauf que nous ne faisons plus face à des animaux sauvages, mais elle est constamment activée par nos circonstances de vie, notre style de vie : tout le stress, le travail, les pressions, les tensions, devoir gérer la famille, les factures, etc., toutes ces sources de stress. Le problÚme est que ces sources de stress ne sont plus momentanées mais quasiment constantes.  
Donc imaginez votre vie, avec tout le stress que vous avez. Vous faites un contrĂŽle chez le mĂ©decin, qui vous dit : « Votre rythme cardiaque est Ă©levĂ©, vous avez de la tachycardie. Votre pression sanguine est Ă©levĂ©e, vous souffrez d’hypertension. Votre cholestĂ©rol est au-dessus de la norme, vous avez de l’hypercholestĂ©rolĂ©mie. Votre glycĂ©mie est Ă©levĂ©e, vous avez un prĂ©-diabĂšte ou un diabĂšte. Votre fibrinogĂšne est trop Ă©levĂ©, vous avez une coagulopathie, un problĂšme de coagulation, trop de coagulation ou le sang est trop Ă©pais et il faut vous donner quelque chose pour le liquĂ©fier. Vos muscles sont tout tendus, vous avez mal aux articulations, vous avez des algies. Etc. » Vous voyez que finalement le mĂ©decin met un nom totalement artificiel sur un processus naturel. Ce qui n’est pas naturel, ce sont les circonstances de vie qui ont créé ça. Mais cette rĂ©ponse-lĂ  est tout Ă  fait naturelle et mĂȘme trĂšs intelligente. C’est la sagesse de votre corps qui vous permet de rĂ©pondre Ă  ces circonstances de vie. Donc le corps, lui, rĂ©agit de maniĂšre parfaite aux circonstances qui ont Ă©tĂ© créées. Le problĂšme est que nous, nous avons créé des circonstances qui, elles, ne sont plus naturelles. Donc vous avez des problĂšmes Ă  aller aux toilettes, vous souffrez de constipation. Vous ĂȘtes en hypervigilance, vous n’arrivez plus Ă  dormir la nuit, vous avez donc de l’insomnie. Vous ĂȘtes tellement hypervigilant que vous ĂȘtes angoissĂ© et souffrez maintenant d’anxiĂ©tĂ©. Vous broyez du noir donc vous ĂȘtes dĂ©primĂ©. Vous avez moins de libido ou des troubles de la reproduction, vous souffrez d’infertilitĂ©. Vous avez de l’inflammation et toute ses consĂ©quences, vous avez des allergies ou de l’auto-immunitĂ© ou une problĂ©matique auto-immunitaire.  
Je sais que je simplifie et que certaines circonstances de vie ou certaines maladies doivent ĂȘtre prises au sĂ©rieux, mais ce que je veux dire ici, c’est que, comme le disait Platon il y a 2000 ans : « Nous avons fait de nous-mĂȘmes des dĂ©potoirs et nous avons forcĂ© les mĂ©decins Ă  trouver des noms pour nos maladies. » Et c’est exactement ce qu’il se passe. Pendant des millions d’annĂ©es, nous avions un Ă©quilibre avec notre environnement, et nous avons dĂ©veloppĂ© cette rĂ©ponse qui Ă©tait adaptĂ©e Ă  de courtes pĂ©riodes. Puis au fur et Ă  mesure du temps, nous avons créé des circonstances de vie qui activent cette rĂ©ponse de maniĂšre constante. Cette rĂ©ponse est intelligente, c’est la sagesse de notre corps, elle est parfaite en rĂ©action aux circonstances de vie. Ce qui est loin d’ĂȘtre parfait, ce sont les circonstances de vie qu’on a créées. C’est pour ça que je dis que la maladie n’existe pas. Ce n’est rien d’autre qu’une physiologie activĂ©e pour faire face Ă  des circonstances de vie particuliĂšres. Donc si vous voulez guĂ©rir, l’idĂ©e n’est pas d’aller nommer ça et traiter ça comme le fait un mĂ©decin, l’idĂ©e est de remettre en place des circonstances de vie qui permettent Ă  notre corps de dĂ©sactiver cette rĂ©action.  
Dans l’épisode prĂ©cĂ©dent, nous avons parlĂ© des facteurs alimentaires que nous avons créés et qui sont nĂ©fastes pour nous. Aujourd’hui, on va comparer les facteurs de style de vie de nos ancĂȘtres chasseurs-cueilleurs et de notre monde moderne, pour comprendre pourquoi on a cette physiologie constamment activĂ©e, qui est Ă  la base de ce qu’on appelle les maladies, et ce qu’on peut faire.
Rythme circadien
Premier Ă©lĂ©ment trĂšs diffĂ©rent, c’est le rythme circadien. Nos ancĂȘtres chasseurs-cueilleurs allaient se coucher quand le soleil allait se coucher, ils se levaient le matin, synchronisĂ©s avec ces cycles du soleil et le cycle des saisons. Il n’y avait pas d’électricitĂ© ni de chauffage Ă  part le feu de bois. Nous, nous sommes constamment exposĂ©s Ă  la lumiĂšre, jusque tard dans la nuit. En ville par exemple, dĂšs que le soleil baisse, des lumiĂšres sont allumĂ©es. On est donc baignĂ© dans cette Ă©lectricitĂ©, avec cette capacitĂ© d’avoir de la lumiĂšre tout le temps. Ça nous a dĂ©synchronisĂ© de ces grands cycles. On ne se rend mĂȘme plus compte si on ne sort pas, sauf un peu en hiver, qu’il y a des diffĂ©rences de saisons. Oui, il y a de la chaleur mais Ă  l’intĂ©rieur de votre maison, tout est toujours tempĂ©rĂ©. Il y a 100 000 ans, si vous viviez dans une cabane ou une hutte avec un feu de bois, vous vous rendiez bien plus compte de ces changements de tempĂ©rature. Donc tous ces Ă©lĂ©ments-lĂ  vont affecter notre corps. On peut alors aussi commencer Ă  rĂ©utiliser ces Ă©lĂ©ments pour finalement aller mieux, pour essayer de nous resynchroniser avec ces rythmes, en allant peut-ĂȘtre passer des weekends Ă  la belle Ă©toile ou tout simplement suivre ces rythmes en allant se coucher avec le soleil, le soir ne pas toujours avoir cette Ă©lectricitĂ©, cette lumiĂšre jusque tard dans la nuit.  
Exposition Ă  la lumiĂšre bleue
En association avec cela, on peut aussi rĂ©duire notre exposition aux Ă©crans qui produisent de la lumiĂšre bleue. Nos ancĂȘtres n’avaient aucune exposition Ă  ces lumiĂšres-lĂ . La seule source de lumiĂšre qu’ils avaient pendant la nuit Ă©tait le feu, mais il n’émet pas de lumiĂšre bleue. Donc ce n’est pas comme aujourd’hui oĂč nous avons ces Ă©crans jusque tard dans la nuit qui Ă©mettent cette lumiĂšre bleue qui incite Ă  notre cerveau Ă  croire qu’il est en plein milieu de la journĂ©e, et cela dĂ©rĂšgle notre capacitĂ© Ă  dormir et Ă  entrer dans du sommeil profond par exemple.  
Voici donc les 2 premiĂšres grandes catĂ©gories de changement de style de vie, avec cette synchronisation avec les grands cycles, qu’ils soient liĂ©s au jour et la nuit et aux saisons. Plus nous arrivons Ă  nous dĂ©synchroniser avec ça, plus notre corps va sortir de cette physiologie.  
Notion de stress
A l’époque, les stress Ă©taient de courtes durĂ©es lors de la chasse, lors d’attaques de tribus ennemis. Il n’y avait pas cette activation constante que nous avons aujourd’hui dans notre sociĂ©tĂ© moderne, avec toutes les demandes qu’on a et sur lesquelles vient se surajouter notre tĂ©lĂ©phone portable greffĂ© Ă  notre main qui nous sollicite en permanence avec ses notifications. Vous n’avez jamais un moment de rĂ©pit, vous ĂȘtes tout le temps en hyper-rĂ©action au monde extĂ©rieur.
Mouvement
En moyenne, les Ă©tudes montrent que nos ancĂȘtres marchaient, se dĂ©plaçaient entre 8 Ă  16 kilomĂštres par jour. Qui fait encore cette distance par jour ? MĂȘme si vous faites vos 10 000 pas par jour, vous n’arrivez pas Ă  ces distances-lĂ . A l’opposĂ©, que faisons-nous ? On est quasiment assis 8 Ă  10 heures par jour, complĂštement statique, complĂštement immobile, alors que notre corps a besoin absolument de mouvement. Si vous voulez approfondir ce thĂšme, je vous conseille le livre Dynamique que j’ai Ă©crit Ă  ce sujet. C’est donc vraiment cette notion qu’on est passĂ© d’un corps qui a besoin de ce mouvement, qui avait entre 8 et 16 kilomĂštres de mouvement par jour, Ă  un corps complĂštement sĂ©dentaire, quasiment assis toute la journĂ©e.  
Lorsqu’ils se dĂ©plaçaient, nos ancĂȘtres marchaient sur des terrains pas plats, donc il y avait tout le temps une adaptation du systĂšme neuro-musculaire Ă  ces terrains caillouteux, parfois plus plats dans les plaines et les prairies, mais ils Ă©taient beaucoup plus en connexion avec le sol. Il n’y avait pas d’asphalte, ils n’étaient pas dĂ©connectĂ©s de la terre par des chaussures avec des semelles qui crĂ©ent une forme d’isolation. Ils Ă©taient souvent pieds nus ou avec des peaux de bĂȘte, il y avait une forme de « grounding », de connexion Ă  la terre. Des Ă©tudes montrent que ce « grounding », quand vous allez vous connecter Ă  la terre, permet des Ă©changes d’électrons et par exemple de dĂ©senflammer votre corps. Quand vous en avez l’occasion, allez marcher pieds nus dans un champ, sur la plage, reconnectez-vous Ă  la terre. Embrassez des arbres s’il le faut, mais reconnectez-vous Ă  la terre, Ă  la nature.
Position assise
Au niveau postural, quand ils voulaient s’asseoir, ils Ă©taient souvent en position accroupie, donc une meilleure mobilitĂ© au niveau des hanches, alors que nous sommes tout le temps assis sur des chaises, ce qui dĂ©sactive notre musculature de gainage, ouvrant la porte aux problĂšmes de dos.
Lien social
Nos ancĂȘtres vivaient dans des petites communautĂ©s oĂč ils se connaissaient tous. Ils avaient tous un lien, tout le monde s’entraidait. Il y avait cette nĂ©cessitĂ© que, si vous ne faisiez pas partie d’une tribu, votre espĂ©rance de vie n’était pas trĂšs longue parce que l’environnement Ă©tait trĂšs hostile. Aujourd’hui, nous vivons dans des mĂ©gapoles formĂ©es de centaines de milliers, de millions d’habitants. On ne connait mĂȘme plus ses voisins. On est de plus en plus connectĂ©s digitalement, mais avec de moins en moins de connexion avec nos voisins. Imaginez Ă  l’époque, quand il y avait la tĂ©lĂ©vision dans la famille, c’était un Ă©lĂ©ment rĂ©unificateur autour duquel tout le monde se retrouvait, ou avec la radio. Avec l’apparition des nouvelles technologies, depuis le walkman, c’est devenu une individualisation. On n’écoute plus de la musique ensemble, on ne regarde plus de film ensemble, chacun est sur son tĂ©lĂ©phone Ă  regarder son film ou Ă  Ă©couter sa musique. Ça a Ă©normĂ©ment changĂ© le tissu social et les liens sociaux.  
Pollution chimique
L’élĂ©ment suivant est la pollution chimique. A l’époque, il y avait peu ou pas de pollution chimique, et aujourd’hui, il y a quantitĂ© d’élĂ©ments chimiques polluants dans notre atmosphĂšre, que ce soient les plastiques, les mĂ©taux lourds, les particules fines, etc. Nous baignons dans un environnement toxique. Finalement, autre toxicitĂ©, c’est la toxicitĂ© Ă©lectro-magnĂ©tique. Bien Ă©videmment, il y a un Ă©lectro-magnĂ©tisme naturel qui fait partie de ces grands rythmes, mais tout ce qui est Ă©lectromagnĂ©tique artificiel a explosĂ©. Par exemple, des Ă©tudes montrent qu’entre 1900 et 1990, il y avait un million de fois plus d’ondes Ă©lectro-magnĂ©tiques par centimĂštre cube sur la terre.  
Donc vous imaginez tous ces Ă©lĂ©ments, et c’est pour cela qu’il faut essayer de les combattre. DĂ©connectez-vous de ces appareils, allez-vous reconnecter Ă  la nature, allez marcher dans la forĂȘt, prĂšs des plans d’eau pour vraiment vous reconnecter avec cette nature, ces rythmes naturels. C’est le seul moyen de commencer Ă  dĂ©sactiver toutes ces circonstances. C’est trĂšs difficile, quasiment impossible Ă  faire aujourd’hui, mais en Ă©tant conscient de ces Ă©lĂ©ments-lĂ , vous pouvez commencer Ă  gentiment altĂ©rer votre style de vie, pour essayer de le rendre le plus proche possible -on ne veut bien sĂ»r pas retourner vivre dans des huttes !-, mais de prendre les Ă©lĂ©ments que nous pouvons prendre : nous promener dans la nature, avoir une cheminĂ©e pour ĂȘtre plus en contact avec du feu qu’une luminescence artificielle, se balader dans la nature sur des plans d’eau, de se reconnecter Ă  la terre en enlevant vos chaussures et marcher dans l’herbe. Ce sont des choses qui vont vous remettre un tout petit peu plus dans un Ă©quilibre avec ce monde extĂ©rieur, ce qui va permettre Ă  notre organisme de rĂ©duire cette activation et finalement relancer ses propres mĂ©canismes de guĂ©rison.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
Text
La maladie n’existe pas - Partie 1
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Résumé
Je vous propose un article pour comprendre ce qu’est la maladie, comment guĂ©rir vraiment et ne pas juste traiter les symptĂŽmes. Quand nous sommes en Ă©tat de stress, notre corps se met dans une physiologie normale de dĂ©fense ou fuite, crĂ©ant des symptĂŽmes de longue durĂ©e qu’on retrouve dans nos maladies modernes : hypertension, diabĂšte, anxiĂ©tĂ©, etc. La maladie n’existe finalement pas, ce n’est qu’une rĂ©ponse intelligente de notre organisme Ă  des circonstances de vie. Donc en changeant nos circonstances de vie, on peut agir sur nos symptĂŽmes.
Notre environnement alimentaire a beaucoup Ă©voluĂ© depuis nos ancĂȘtres chasseurs-cueilleurs. Nous avons grandement rĂ©duit la diversitĂ© des plantes que nous consommons, et par consĂ©quent des phytonutriments qu’ils contiennent. Nous avons rĂ©duit Ă©galement la diversitĂ© de notre microbiome, ainsi que la qualitĂ© des fruits, lĂ©gumes, viandes animales et poissons. Les lectines que nos ancĂȘtres Ă©vitaient sont aujourd’hui largement consommĂ©s dans notre sociĂ©tĂ©, augmentant notre Ă©tat inflammatoire. Enfin, la surabondance de nourriture diminue notre dĂ©pense Ă©nergĂ©tique liĂ©e Ă  la recherche alimentaire et notre rythme des repas correspond davantage Ă  un besoin de dĂ©stockage de l’industrie alimentaire qu’à un rĂ©el besoin physiologique.  
Transcription
Si vous voulez guĂ©rir vraiment et ne pas juste traiter les symptĂŽmes, ne manquez pas cet Ă©pisode en 2 parties. Je vais vous expliquer pourquoi la maladie n’existe pas, ce qu’est vraiment ce qu’on appelle « la maladie », d’oĂč elle vient, et dans cet Ă©pisode, pourquoi l’alimentation est impliquĂ©e.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Cette semaine, je vous propose un premier Ă©pisode de 2 Ă©pisodes trĂšs importants Ă  mes yeux, parce que nous allons parler de ce qu’est tomber malade. Je vais vous prĂ©senter cette philosophie oĂč on part du principe que la maladie n’existe pas. Avant que vous pensiez que je suis fou, je vais vous expliquer le contexte et diffĂ©rentes perspectives trĂšs importantes, surtout si vous dĂ©sirez vraiment guĂ©rir et ne pas avoir une approche qui traite les symptĂŽmes. Je vais vous donner des arguments logiques qui vont vous permettre de comprendre cette perspective.  
Physiologie du stress
Imaginez monter dans une machine Ă  remonter le temps, sur quelques centaines de milliers d’annĂ©es. Nous allons vivre une scĂšne oĂč l’un de nos ancĂȘtres, chasseur-cueilleur, est dans la forĂȘt, Ă  la chasse. D’un coup, il fait face Ă  un animal sauvage. Pour pouvoir faire face Ă  cet animal, soit se battre s’il pense pouvoir le surmonter, soit s’enfuir, sa physiologie va commencer de se mobiliser. Un certain nombre de choses vont se passer, notamment :
- son rythme cardiaque va augmenter
- sa pression sanguine va augmenter pour mobiliser l’organisme
- son cholestĂ©rol, produit et relĂąchĂ© dans le sang, va augmenter car il est prĂ©curseur de l’hormone Cortisol qui est l’hormone du stress. Ce cortisol met notre organisme dans ce mĂ©canisme de dĂ©fense pour ĂȘtre prĂȘt Ă  se battre ou Ă  s’échapper. Donc ce cortisol est au cƓur de cette rĂ©ponse de stress.  
- Sa glycĂ©mie, quantitĂ© de sucre dans le sang, va augmenter, car le corps a besoin de beaucoup plus d’énergie, il va puiser dans ses rĂ©serves de sucre (le glycogĂšne) et va mobiliser ce sucre dans notre sang.
- Le fibrinogĂšne va augmenter, c’est-Ă -dire que notre sang va commencer Ă  lĂ©gĂšrement coaguler. C’est un vieux mĂ©canisme qui se met en place pour qu’en cas de blessure, on ne fasse pas directement une hĂ©morragie. Il faut que le corps puisse coaguler immĂ©diatement.
- La tension musculaire, la contraction musculaire va augmenter pour mobiliser notre force. En mĂȘme temps que ces contractions musculaires, on a aussi toutes nos articulations qui vont s’enraidir pour leur donner de la stabilitĂ©. Si vous devez attaquer, votre systĂšme mĂ©canique doit ĂȘtre tendu, prĂȘt Ă  faire face Ă  la menace.
- Au niveau gastro-intestinal, on va avoir une diminution de la digestion, du pĂ©ristaltisme. Quand on est en Ă©tat de stress, ce n’est pas le moment de digĂ©rer, parce que si vous ĂȘtes lĂ  Ă  digĂ©rer, vous risquez d’ĂȘtre la proie de l’attaque et de cette menace. Toute l’énergie, tout le sang va ĂȘtre redirigĂ© vers l’extĂ©rieur, dans le systĂšme neuro musculaire et tout le systĂšme interne organique va ĂȘtre momentanĂ©ment en pause pour faire face Ă  cette demande.  
- Au niveau neurologique, vous allez aussi passer dans un Ă©tat d’hypervigilance, de cet Ă©tat de stress.  
- Au niveau organique, bien Ă©videmment vos fonctions sexuelles vont diminuer. Ce n’est pas le moment d’avoir une augmentation de la libido, il faut que votre systĂšme soit dans un mode de dĂ©fense, de bataille.
- Finalement, il va y avoir aussi une augmentation de l’inflammation Ă  l’intĂ©rieur du corps. C’est Ă©galement un vieux mĂ©canisme qui a Ă©tĂ© conservĂ© au travers de l’évolution, que les scientifiques appellent un « biais inflammatoire ». Pourquoi l’inflammation augmente-t-elle en cas de stress ? C’est en fait une mobilisation de notre systĂšme immunitaire, parce qu’à l’époque de nos ancĂȘtres, de ces chasseurs-cueilleurs, la grande majoritĂ© des stress Ă©tait liĂ©e Ă  des blessures, des traumatismes. Donc quand il y a une plaie ouverte, il y a un risque d’infection. En rĂ©ponse au stress, aprĂšs des centaines d’annĂ©es et des millĂ©naires, une espĂšce de couplage s’est fait entre la rĂ©action neurologique du stress et une mobilisation de notre systĂšme immunitaire.  
Donc voilĂ  ce qu’il se passe en situation de stress. Il y a 2 possibilitĂ©s Ă  ce face-Ă -face : soit notre ancĂȘtre tue l’animal et il a de quoi se nourrir pendant quelques jours, soit c’est l’animal qui tue notre ancĂȘtre et c’est lui qui se nourrit. Donc c’est un stress de courte durĂ©e.
Le stress dans notre société
Revenons aux temps modernes. Nous avons toujours cette rĂ©ponse Ă  l’intĂ©rieur de notre corps et dans notre vie de tous les jours, on ne fait plus face Ă  des animaux sauvages (quoi qu’on pourrait se poser la question quand on voit le comportement de certaines personnes !) mais on a toute une autre sĂ©rie de stress : le travail, les embouteillages, l’appel de la maĂźtresse qui nous dit que notre fils s’est de nouveau illustrĂ© en faisant le clown, les factures Ă  payer, etc. Donc on a tout ce stress de la vie moderne, qui est, lui, pas un stress qui se fait par petits Ă -coups comme on l’avait du temps de nos ancĂȘtres quand ils Ă©taient Ă  la chasse ou attaquĂ©s par d’autres tribus, mais un stress qui est lĂ , persistent. Et nous avons exactement la mĂȘme rĂ©ponse physiologique. C’est un mĂ©canisme qui nous protĂšge. C’est un mĂ©canisme trĂšs intelligent de notre corps.
Regardons ce qu’il se passe dans le monde moderne. Nous avons ces mĂȘmes mĂ©canismes que vus ci-dessus, et pendant le check-up chez le mĂ©decin, il vous va vous dire : « Oula, votre rythme cardiaque est Ă©levĂ©, vous souffrez de tachycardie. Votre pression sanguine est Ă©levĂ©e, vous souffrez d’hypertension. Votre cholestĂ©rol est au-dessus de la norme, vous souffrez d’hypercholestĂ©rolĂ©mie. Votre glycĂ©mie est trop Ă©levĂ©e, vous souffrez d’une hyperglycĂ©mie, vous ĂȘtes en Ă©tat de prĂ©diabĂšte ou de diabĂšte. Vous avez trop de fibrinogĂšne, vous avez un problĂšme de coagulopathie. Vous avez trop de contractions musculaires, des enraidissements au niveau articulaire, vous souffrez d’algies (cervicalgies, dorsalgies, lombalgies, etc.), vous avez mal parce qu’il y a trop de tension dans le systĂšme. Vous n’allez pas aux toilettes, vous souffrez de constipation. Vous avez une augmentation de la vigilance, vous n’arrivez plus Ă  bien dormir la nuit, vous souffrez d’insomnie ou d’anxiĂ©tĂ©. Ou vous broyez du noir par rapport Ă  cette activation constante, et vous ĂȘtes dĂ©primĂ©. Vous avez une diminution de la libido ou vous n’arrivez plus Ă  concevoir, vous avez des troubles de la conception. Ou vous avez une inflammation, c’est liĂ© Ă  une augmentation des allergies, des maladies auto-immunitaires.  
La maladie n’existe pas
Vous voyez que nous avons un corps, un organisme qui rĂ©pond de maniĂšre trĂšs intelligente Ă  une circonstance. Mais ce mĂ©canisme a Ă©tĂ© fait pour de courtes durĂ©es. Et lĂ , nous avons complĂštement changĂ© nos circonstances de vie, nous avons toujours cette mĂȘme rĂ©action, puis nous allons chez le mĂ©decin, et sur cette rĂ©action normale Ă  ces circonstances, le mĂ©decin va mettre un nom de maladie. C’est pour ça que je dis que la maladie n’existe pas. C’est une rĂ©ponse intelligente de notre organisme Ă  des circonstances de vie. Le problĂšme n’est pas le nom qu’on met sur les maladies, ce sont les circonstances de vie que nous avons créées. Il y a 2000 ans, Platon disait dĂ©jĂ  « Nous avons fait de nous-mĂȘme des dĂ©potoirs, et nous avons forcĂ© les mĂ©decins Ă  trouver des noms Ă  nos maladies. » Si vous voulez guĂ©rir vraiment, il faut comprendre que ce n’est pas venir traiter les symptĂŽmes comme le ferait le mĂ©decin parce qu’il va vous donner un mĂ©dicament pour baisser votre rythme cardiaque, un mĂ©dicament contre votre hypertension, un pour votre cholestĂ©rol, un pour votre diabĂšte, un pour votre coagulopathie, des mĂ©dicaments pour vos douleurs ou pour les contractions musculaires, un pour vous faire aller aux toilettes, un pour calmer votre anxiĂ©tĂ©, un anti inflammatoire pour calmer l’inflammation ou de la cortisone, etc.
Toute cette notion de maladie est quelque chose de complĂštement artificiel qui a Ă©tĂ© inventĂ© par l’homme. La maladie n’est rien d’autre qu’une physiologie de la norme, en rĂ©ponse Ă  des circonstances de vie. Si vous voulez guĂ©rir vraiment, la clĂ© est d’aller changer ces circonstances de vie. Pour cela, il faut regarder ce qui a changĂ© dans votre environnement. Aujourd’hui, on va parler de ce qui a changĂ© dans notre environnement alimentaire.  
Phytonutriments
Si on regarde ce qui se passait au temps de nos ancĂȘtres, le premier gros Ă©lĂ©ment qui a changĂ© est la diversitĂ© de quantitĂ© de plantes que nous mangeons. A l’époque, les chasseurs-cueilleurs consommaient jusqu’à 250 espĂšces de plantes diffĂ©rentes. De nos jours, on est jusqu’à une vingtaine. On a perdu cette diversitĂ© de tous ces nutriments qu’on trouve dans les plantes, notamment les phytonutriments, il y en a plus de 8000. Lorsque vous rĂ©duisez cette diversitĂ©, vous avez moins d’apports de ces nutriments, ces vitamines, ces minĂ©raux, ces oligo-Ă©lĂ©ments, et surtout de ces phytonutriments qui sont trĂšs importants pour notre santĂ©.  
Diversité des plantes
Avec cette rĂ©duction de la diversitĂ© des plantes, on va avoir une rĂ©duction de la diversitĂ© de notre microbiome. C’est quelque chose de fondamental parce qu’on est en train de se rendre compte que s’il y a un facteur au niveau de la relation entre notre santĂ© et notre intestin qui est trĂšs important, c’est la diversitĂ© de notre flore intestinale, de notre microbiome. En diminuant cette diversitĂ© des plantes, on a aussi moins de diversitĂ© au niveau de notre microbiome. Une des choses Ă  faire si vous voulez guĂ©rir ou rester en bonne santĂ©, c’est d’augmenter la diversitĂ© des plantes que vous consommez.  
Local, frais, de saison
A l’époque, les aliments Ă©taient consommĂ©s locaux, frais et dans le respect des saisons. Aujourd’hui, vous pouvez essentiellement avoir des fraises toute l’annĂ©e. Nous consommons des aliments qui parcourent des milliers de kilomĂštres et qui ont dĂ» ĂȘtre stabilisĂ©s avec des produits chimiques pour les dĂ©placements, des agents conservateurs, qui sont mis en boĂźtes, en paquets. Donc retournez beaucoup plus Ă  une consommation la plus bio possible, la plus locale possible, la plus fraĂźche possible et la plus dans le respect des saisons possible.
Animaux et poissons riches
Nos ancĂȘtres consommaient de la viande animale et des poissons, sauf qu’à la diffĂ©rence d’aujourd’hui, ces animaux et poissons se nourrissaient essentiellement de plantes. Donc on retrouvait tout ce qui est bon dans ces plantes dans la chair de ces animaux. De nos jours, on est inondĂ© de viandes animales qui viennent de productions, oĂč vous avez des poulets entassĂ©s les uns sur les autres par dizaines de milliers dans des espaces clos, vous avez des poissons créés des espaces limitĂ©s, on les nourrit avec des cĂ©rĂ©ales et autres aliments OGM. Donc la qualitĂ© des viandes n’est plus la mĂȘme. Ces animaux Ă  l’époque qui se nourrissaient sur un territoire fertile, riche, avaient une flore bactĂ©rienne beaucoup plus riche. Donc en se nourrissant de cette flore plus riche, ils nourrissaient leur propre corps et ça se retrouvait aussi dans leurs aliments. Il faut donc se souvenir que nous ne sommes pas que ce que nous mangeons, nous sommes aussi ce qu’a mangĂ© ce que nous mangeons.
Nos ancĂȘtres, quand ils avaient l’occasion de chasser un animal, ils ne se limitaient pas juste Ă  la viande des muscles, ils mangeaient aussi tout le gras qui Ă©tait associĂ© avec, la moelle, les organes, quelque chose qui est quasiment sorti maintenant de notre alimentation, et c’est quelque chose dans lequel vous pouvez rĂ©orienter au niveau alimentaire. Vous pouvez reconsommer beaucoup plus d’aliments comme des os Ă  moelle, des bouillons d’os, de la viande d’organe, etc.
Lectines
Les lectines sont des produits chimiques que les plantes produisent pour se dĂ©fendre. Les plantes n’ont pas de pattes pour courir face Ă  leurs prĂ©dateurs, donc elles ont dĂ©veloppĂ© tout un arsenal chimique. Et nos ancĂȘtres ont testĂ© et vu quelles plantes pouvaient ĂȘtre facilement consommĂ©es et quelles autres ne le pouvaient pas. Ils ont commencĂ© Ă  Ă©liminer ces lectines qui peuvent ĂȘtre trĂšs irritantes pour notre systĂšme nerveux et crĂ©er de l’inflammation. De nos jours, nous consommons de nombreux produits trĂšs riches en lectines. Un des produits centraux dans notre alimentation est notamment les cĂ©rĂ©ales, qui sont trĂšs riches en lectines. Vous avez trĂšs certainement entendu parler du gluten, dont de plus en plus de personnes sont sensibles, mais il y en a d’autres comme la glutinine de germe de blĂ©. Donc toutes ces lectines peuvent ĂȘtre irritantes pour nous et nos ancĂȘtres avaient appris, par intuition, par observation, par ressenti, Ă  Ă©viter ces lectines, Ă  transformer la maniĂšre dont ils les prĂ©paraient pour rĂ©duire ces quantitĂ©s de lectines. De nos jours, on est tellement stressĂ© qu’on ne prend plus le temps de prĂ©parer les aliments en les faisant baigner par exemple, ou par d’autres prĂ©parations pour rĂ©duire le contenu des lectines.
Dépense énergétique
Autre Ă©lĂ©ment dĂ©terminant, nos ancĂȘtres, pour acquĂ©rir de la nourriture, avaient une certaine dĂ©pense Ă©nergĂ©tique. Il y avait cette forte activitĂ© physique associĂ©e Ă  la chasse et la cueillette. On n’était pas comme chez nous oĂč on peut se servir au McDo sans sortir de sa voiture, au McDrive. Aujourd’hui, vous pouvez acquĂ©rir de l’alimentation sans quasiment aucun effort physique. Cela veut dire aussi que, comme on a accĂšs Ă  tous ces aliments sans effort, cela favorise le dĂ©veloppement de surpoids et d’obĂ©sitĂ©.  
Réduire les repas
Nos ancĂȘtres ne mangeaient pas trois fois par jour. Cette notion de manger trois fois par jour vient de nos sociĂ©tĂ©s modernes oĂč nous avons des surplus d’agriculture, et on nous a induit Ă  manger plusieurs fois par jour pour Ă©couler ces stocks. Mais nos ancĂȘtres mangeaient une fois par jour, voire deux fois par jour. Les Romains mangeaient une Ă  deux fois par jour, c’était considĂ©rĂ© dans la haute sociĂ©tĂ© comme de la gloutonnerie de manger plus d’une ou deux fois par jour. Ces notions d’habitude qu’on a ont Ă©tĂ© fabriquĂ©es artificiellement, elles ne sont pas alignĂ©es avec notre physiologie et les besoins de notre physiologie.  
Vous pouvez rĂ©duire votre consommation d’aliments en faisant du jeĂ»ne intermittent par exemple en ne mangeant que 2 repas par jour. Vous n’allez pas mourir en faisant ça, au contraire, ça va ĂȘtre trĂšs bon pour votre santĂ©.  
Jeûne
Il y avait aussi des pĂ©riodes de jeĂ»ne forcĂ©, nos ancĂȘtres ne pouvaient pas nĂ©cessairement manger de maniĂšre rĂ©guliĂšre. Ils arrivaient Ă  tuer un animal, cela faisait de la nourriture pour eux, leur famille, leur tribu pendant une dizaine de jours, puis pendant plusieurs jours ils Ă©taient dans du jeĂ»ne forcĂ© car rien ne sortait de leur chasse ou de leur pĂȘche. Donc le fait d’avoir des pauses aussi oĂč vous ne mangez pas est trĂšs bĂ©nĂ©fique pour votre santĂ©, et c’est lĂ  que le jeĂ»ne joue un rĂŽle trĂšs important.  
J’espĂšre que cette premiĂšre partie vous a donnĂ© une perspective sur ce qui participe Ă  ce que la mĂ©decine appelle la maladie, mais en fait qui n’est qu’une adaptation intelligente de notre organisme Ă  un environnement qui lui n’est pas optimal. Dans la prochaine partie, nous allons explorer les facteurs de style de vie associĂ©s au dĂ©veloppement de la maladie.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
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Comment devenir adulte
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Résumé
Je vous propose de devenir rĂ©ellement adulte en prenant 100% de responsabilitĂ© pour toutes vos circonstances de vie. Enfants et jeunes adultes, nous sommes dĂ©pendants des autres, qui investissent en nous, que ce soit notre famille, le systĂšme scolaire, les employeurs, etc. Qu’elles soient conscientes ou inconscientes, il y a malheureusement souvent des attentes derriĂšre cet investissement, qui peuvent surgir pendant notre vie d’adulte et nous empĂȘchent de suivre notre propre chemin.  
Vers 30-40 ans, on arrive au point potentiel d’individuation : c'est le temps du choix entre la route qu’on a prĂ©parĂ©e pour nous, dans laquelle le monde extĂ©rieur a investi, et la route qui est la nĂŽtre, celle de notre nous authentique. Dans cette 2e voie, on se libĂšre de ces attentes des autres, en prenant 100% de responsabilitĂ© des situations qu’on a traversĂ©es.  
Transcription
Dans cet épisode, je vous propose de devenir réellement adulte en prenant 100% de responsabilité pour toutes vos circonstances de vie.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Cette semaine, nous allons parler de ce qu’est devenir adulte et de prendre la responsabilitĂ© complĂšte de ce qu’il se passe dans votre vie. Je le vois trop souvent en accompagnant des patients ou des personnes en coaching : ces personnes sont dans des situations de vie oĂč elles souffrent Ă©normĂ©ment, simplement parce qu’elles n’ont pas rĂ©ussi Ă  devenir les adultes qu’elles devraient ĂȘtre, mĂȘme si d’un point de vue de l’ñge chronologique, certaines sont considĂ©rĂ©es comme des adultes voire mĂȘme dĂ©jĂ  presque des sĂ©niors. Ces personnes se retrouvent encore dans des situations oĂč elles se comportent comme des enfants.
Le processus de dépendance
Comprenons les processus. Si on regarde notre vie, pendant nos premiĂšres annĂ©es de vie, quand on est en train de grandir, de se dĂ©velopper, on est dĂ©pendant des autres. On est des enfants. Il va donc y avoir un investissement de la part du monde extĂ©rieur en nous. Ce sont les parents qui prennent soin de nous, le systĂšme scolaire par exemple investit pour nous former, ou plus tard ça peut ĂȘtre si vous trouvez un travail ou un apprentissage, ça peut ĂȘtre votre employeur qui investit en vous, en vous formant, en vous prĂ©parant Ă  dĂ©velopper des compĂ©tences, etc. Il y a donc une partie de notre vie oĂč le monde extĂ©rieur investit en nous.   Puis, bien Ă©videmment, si ce monde extĂ©rieur Ă©tait extrĂȘmement centrĂ©, Ă©levĂ© en conscience, il pourrait faire cet investissement par pure contribution, parce que le simple fait de transmettre, contribuer Ă  votre dĂ©veloppement, malheureusement, est insatisfait. La rĂ©alitĂ© pour une grande majoritĂ© des gens est que cette forme d’investissement se fait de maniĂšre conditionnĂ©e. Par exemple : « J’ai payĂ© tes Ă©tudes, donc j’attends Ă  ce que tu deviennes avocat ou mĂ©decin, et pas que tu ailles jouer du violon mĂȘme si c’est ta passion. » Ou encore « Je t’ai offert ça donc maintenant, tu me dois quelque chose. » Je pense qu’on a tous des expĂ©riences oĂč les gens vous mettent Ă  disposition des choses, ils contribuent, mais derriĂšre, ils attendent quelque chose en retour, parce que ce n’est pas complĂštement inconditionnel. En gĂ©nĂ©ral, vous ne le voyez jamais au moment oĂč les choses se passent, c’est plutĂŽt aprĂšs, s’il y a des conflits, qu’on voit le masque tomber et le vrai visage apparaitre, et la maniĂšre dont les gens donnent, contribuent, transmettent de maniĂšre trĂšs conditionnelle. Parfois, les gens n’en sont mĂȘme pas conscients eux-mĂȘmes, ils ne le font pas mĂ©chamment  ou de maniĂšre machiavĂ©lique du genre « Je vais financer ses Ă©tudes comme ça, quand je serai vieux, je pourrai lui exiger qu’il me paie ma maison de retraite
 » TrĂšs souvent, ce sont des mĂ©canismes inconscients, mais je crois que vous voyez trĂšs bien de ce dont je parle, toutes ces situations oĂč on va prĂ©senter les choses comme si on donnait de maniĂšre inconditionnelle, mais si vous ne vous comportez plus comme cette personne aimerait, alors on voit toutes les conditions inconscientes qui Ă©taient attachĂ©es Ă  l’investissement qui a Ă©tĂ© fait en vous.
Point potentiel d’individuation
Donc au bout d’un moment, on arrive Ă  un point qu’on pourrait appeler : le point potentiel d’individuation. En gĂ©nĂ©ral, ça se passe dans la dĂ©cennie entre 30 et 40 ans, une fois que vous avez fini votre formation, que vous avez trouvĂ© un travail. À ce moment-lĂ , vous avez un choix Ă  faire. Ce choix est le suivant : soit vous pouvez continuer dans la direction de qui a Ă©tĂ© fait auparavant, c’est-Ă -dire de la maniĂšre dont vous avez Ă©tĂ© influencĂ© par tout ce monde extĂ©rieur qui a investi en vous, et vous ĂȘtes simplement un copier-coller de vos circonstances de vie, de votre environnement, de votre culture, votre ethnie, votre religion, de votre famille, de vos traditions. TrĂšs souvent, une grande majoritĂ© des gens continue d’ĂȘtre ce copier-coller de ce qu’on attend d’eux, mĂȘme s’ils en souffrent Ă©normĂ©ment, ils continuent, car ils ont trop peur de se libĂ©rer de ça ou ils ont trop un sentiment de culpabilitĂ© : « Je ne peux quand mĂȘme pas abandonner cette personne qui est tellement toxique pour moi parce qu’elle a fait tant pour moi ! » Je le vois au quotidien, il y a un nombre incroyable de personnes qui sont dans des dynamiques relationnelles oĂč, parce qu’à un moment elles ont Ă©tĂ© dĂ©pendantes de ces autres personnes, et elles continuent d’ĂȘtre ce copier-coller, elles ne sont pas la personne authentique qu’elles pourraient ĂȘtre, parce qu’il y a cette forme de pression. TrĂšs souvent mĂȘme, on leur rappelle « HĂ© ! Tout ce que j’ai fait pour toi ! » qui crĂ©e Ă©normĂ©ment de souffrances, Ă©normĂ©ment, dans cette notion de copier-coller. Mais vous avez aussi la possibilitĂ© de devenir le vous authentique, c’est-Ă -dire de vous dĂ©tacher, de vous libĂ©rer de ce passĂ©. Vous prenez tout ce qui Ă©tait bon pour vous, pour tout ce qui Ă©tait plus difficile, vous investiguez finalement quels sont les cadeaux Ă  l’intĂ©rieur, tout ce que vous avez pu apprendre de ces circonstances, vous vous libĂ©rez et devenez vous-mĂȘme. Vous devenez une personne qui marche sur ses 2 pieds, capable de se tenir debout par elle-mĂȘme dans la vie. C’est vraiment ça, devenir adulte. C’est avoir ce choix « Maintenant je suis qui je suis et je vais suivre mon propre chemin », sans peur, sans culpabilitĂ©, avec gratitude pour tout ce que le monde extĂ©rieur a fait pour moi auparavant, sans cette notion de vivre une demi-vie qui n’est pas la mienne, simplement parce que j’ai peur ou parce que j’ai un sentiment de culpabilitĂ© par rapport Ă  ce qui s’est passĂ©. Ce qui est trĂšs important Ă  comprendre, c’est qu’il n’y a aucune loi dans l’Univers qui dit que vous devez rester dans le copier-coller et souffrir parce que des personnes d’autoritĂ© autour de vous veulent vous garder dans ce monde-lĂ .  
Choisir la voie de la libération
À ce point-lĂ , si vous dĂ©cidez de prendre cette nouvelle voie, vous devez prendre 100% de responsabilitĂ© pour votre choix. Imaginez que vous Ă©tiez dans un mariage, ça ne fonctionne pas. Vous pouvez continuer dans cette dynamique et dire « La moitiĂ© de la faute est la tienne, je suis prĂȘt Ă  accepter une partie de la responsabilitĂ©, mais 50% de la responsabilitĂ© sont Ă  toi. » L’autre personne se dĂ©fend « Non, c’est toi qui es responsable Ă  60% et moi qu’à 40%. » Vous ne pouvez pas ĂȘtre dans cette dynamique-lĂ . DĂšs le moment oĂč vous faites ce choix, vous prenez 100% de la responsabilitĂ© de votre choix. C’est important, car quand vous prenez 100% de la responsabilitĂ©, vous reprenez le pouvoir. Quand vous ĂȘtes dans une circonstance, qui peut ĂȘtre conflictuelle au niveau relationnel, que ce soit un divorce, une sĂ©paration, etc., peu importe, si vous laissez une partie de la responsabilitĂ© Ă  l’autre, c’est elle qui tient une partie de ce qu’il se passe. Vous gardez cette forme de connexion avec les circonstances. Par contre, si vous prenez la responsabilitĂ© en disant « 100% de ce qui n’a pas marchĂ©, c’est ma faute, je m’en excuse et maintenant je dois suivre mon chemin », vous reprenez le pouvoir complet et vous pouvez maintenant apprendre ce que vous voulez, retenir ce que vous voulez de cette expĂ©rience. Mais aussi, en prenant 100% de la responsabilitĂ© vous absolvez les autres, vous les absolvez de devoir faire face Ă  leur propre responsabilitĂ©. C’est finalement vous qui faites le choix de vous Ă©lever. Vous ne pouvez pas attendre de l’autre qu’il fasse ce choix d’élĂ©vation. DĂšs le moment oĂč vous faites ce choix de vous Ă©lever et de prendre vraiment complĂštement la responsabilitĂ© et d’absoudre l’autre, l’autre n’a plus Ă  faire face Ă  ses propres limites, Ă  ses propres incompĂ©tences, Ă  sa propre immaturitĂ©, Ă  son propre manque d’élĂ©vation. Donc ça libĂšre tout le monde. En prenant la responsabilitĂ©, ça vous libĂšre, vous, et en absolvant l’autre ou les autres, ça les libĂšre. Et tout le monde est libre de suivre le chemin. Vous, dans la direction que vous avez choisie, et eux, s’ils le choisissent consciemment ou inconsciemment, de continuer Ă  ĂȘtre ce copier-coller qui finalement a aussi participĂ© Ă  cette sĂ©paration des chemins, mais qui n’est plus un problĂšme puisque vous avez pris 100% des responsabilitĂ©s.  
En pratique
Je vais vous proposer un exercice pratique. Faites un tableau de 3 colonnes. Dans la premiĂšre colonne, indiquez « moins de 100% » et listez toutes les expĂ©riences de votre vie oĂč il y a encore un bagage associĂ©. Lorsque vous y pensez, ça vous dĂ©clenche encore quelque chose au niveau Ă©motionnel. Faites cette liste de toutes ces expĂ©riences oĂč vous avez pris moins de 100% de la responsabilitĂ©. Par exemple, peut-ĂȘtre que vous ĂȘtes dans un divorce qui dure depuis 5 ans parce que vous ĂȘtes toujours en train de vous battre pour la maniĂšre dont l’appartement va ĂȘtre divisĂ©. Prendre 100% de vos responsabilitĂ©s pour vous libĂ©rer pourrait ĂȘtre, dans ce cas du divorce, de dire Ă  l’autre « Maintenant, j’ai besoin d’ĂȘtre libre, j’ai besoin d’ĂȘtre mon moi authentique, garde l’appartement, je me dĂ©brouillerai d’une autre maniĂšre. » Vous allez voir que quand vous arrivez Ă  intĂ©grer ce degrĂ© de choix, d’action, de prendre ces 100% de responsabilitĂ©, les choses vont vraiment se libĂ©rer. Faites donc la liste de toutes ces circonstances de vie, de toutes ces expĂ©riences oĂč vous n’avez pas pris 100% de la responsabilitĂ©. Ensuite, pour chaque expĂ©rience, dans la 2e colonne, faites un brainstorming : quelles sont les actions que je peux prendre sur cette situation-lĂ , pour prendre 100% de cette responsabilitĂ© ? Faites-le pour chacune des expĂ©riences oĂč vous n’avez pas pris 100% des responsabilitĂ©s. Une fois que vous ĂȘtes passĂ© Ă  l’action, passez Ă  la 3e colonne : qu’ai-je appris de cette expĂ©rience, qu’ai-je appris du fait de prendre 100% des responsabilitĂ©s, en comparaison de mon expĂ©rience passĂ©e oĂč je mettais une partie des responsabilitĂ©s sur l’autre personne ?
Laissez-moi savoir comment cet exercice vous inspire ! Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
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Qui formate vos croyances et opinions
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Résumé
Je vous propose de dĂ©couvrir qui formate vos croyances et vos opinions. Il existe trois types de personnes quand on Ă©value qui influencent leurs valeurs, leurs opinions, leurs croyances. Les premiĂšres ont dĂ©veloppĂ© des opinions et croyances basĂ©es sur la tradition, c'est-Ă -dire tout ce qui est inculquĂ© par mimĂ©tisme, par notre culture, notre ethnie, notre famille, notre religion. Les deuxiĂšmes ont dĂ©veloppĂ© leurs croyances et leurs valeurs sur ce que les autres disent, c'est-Ă -dire qu’ils font confiance, sans juger de ce qui est vrai ou faux, aux mĂ©dias, aux rĂ©seaux sociaux, aux influenceurs, etc. Les troisiĂšmes dĂ©veloppent leurs opinions et valeurs en fonction ce qui se passe en eux, dans leur ressenti intĂ©rieur, en fonction de leurs propres expĂ©riences.  
Faites une liste de vos croyances et regardez d’oĂč elles viennent. Puis estimez si ces croyances vous sont serviables ou ne le sont pas, et si elles ne le sont pas, faites un travail pour les Ă©liminer.
Transcription
Dans cet épisode, je vais vous aider à découvrir qui formate vos croyances et vos opinions, et je vais vous faire passer le test de BraveHeart.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Cette semaine, cet Ă©pisode m’a Ă©tĂ© inspirĂ© par une discussion que j’ai eue avec un de mes patients. On a identifiĂ© que certaines croyances et opinions que cette personne avait l’empĂȘchaient d’aller de l’avant et participaient au fait qu’elle avait de la peine Ă  prendre Ă  progresser dans la rĂ©solution de ses problĂšmes de santĂ©. Je lui ai parlĂ© d’un modĂšle que je vais vous partager aujourd’hui, qui est inspirĂ© de travaux d’un sociologue qui a dĂ©veloppĂ© ce modĂšle dans les annĂ©es 1950-1960, le Dr. David Riesman. Ses travaux Ă©taient essentiellement basĂ©s sur comment les gens dĂ©veloppent des croyances, des opinions, des valeurs, etc. Qu’est-ce qui les influence dans le dĂ©veloppent de ces valeurs ? Il a dĂ©couvert qu’il y avait en fait 3 grandes catĂ©gories de personnes.
1. Opinions basées sur la tradition
Les personnes dĂ©veloppent des opinions, croyances et valeurs basĂ©es sur la tradition. La tradition est tout ce qui vous est inculquĂ©, en gĂ©nĂ©ral par mimĂ©tisme, soit par votre culture soit par votre ethnie soit par votre famille soit par votre religion. C’est donc toujours basĂ© sur une forme de figure d’autoritĂ© extĂ©rieure, qui fonctionne d’une certaine, qui a certaines opinions, certaines croyances, certaines valeurs. Et par mimĂ©tisme, vous absorbez ces valeurs. Une histoire trĂšs intĂ©ressante un peu drĂŽle sur cet impact de la tradition raconte qu’une famille fait toujours un rĂŽti pour NoĂ«l. Lorsque la maman prĂ©pare le rĂŽti, sa fille l’observe et voit qu’elle coupe le bout du rĂŽti pour le mettre de cĂŽtĂ©, avant de le mettre au four, alors qu’il y avait suffisamment de place sur la plaque. Elle lui dit « Maman, pourquoi tu enlĂšves le bout du rĂŽti ? - En fait, je ne sais pas, ma mĂšre faisait la mĂȘme chose. » Il se trouve que la fille est intĂ©ressĂ©e et donc elle appelle la grand-maman. « Grand-Maman, pourquoi est-ce que tu coupais le bout du rĂŽti quand tu le cuisais ? - Parce que ma mĂšre le faisait. » Donc la petite fille est toujours intĂ©ressĂ©e. Le lendemain, toute la famille est lĂ , dont l’arriĂšre-grand-maman. Donc la petite fille va la voir et lui dit : « Grand-maman, pourquoi est-ce que tu coupes le bout du rĂŽti quand tu le cuisais pour NoĂ«l ? - Parce qu’à l’époque, le four n’était pas assez grand. » Dans cette histoire, ça nous montre toute cette notion de tradition oĂč vous avez certains comportements, certaines croyances, certaines opinions, qui sont transmises d’une gĂ©nĂ©ration Ă  une autre, et qui n’ont plus aucun sens, mais qui continuent de se faire. Il y avait peut-ĂȘtre un sens au dĂ©part, une raison pour laquelle on l’a pensĂ© comme ça, mais ça n’a plus de raison d’ĂȘtre aujourd’hui et ça continue d’ĂȘtre perpĂ©tuĂ© de la sorte et ça vous empĂȘche finalement de vivre pleinement.  
2. Opinions basées sur les autres
Le deuxiĂšme groupe de personnes va dĂ©velopper des opinions basĂ©es, non pas sur des figues d’autoritĂ© dans leurs traditions, mais sur les autres personnes. De nos jours, c’est trĂšs influencĂ© par les rĂ©seaux sociaux, les mĂ©dias. Vous voyez le journaliste qui dit que c’est comme ça, et donc vous prenez ça pour argent comptant. Vous ne vous posez pas la question de savoir si ce qu’il dit est vrai ou faux, vous faites confiance aux mĂ©dias, Ă  ce qui se dit sur certains rĂ©seaux sociaux, Ă  des influenceurs, etc. C’est donc quelque chose d’extĂ©rieur Ă  vous-mĂȘme, vous ĂȘtes influencĂ© par des personnes, des tendances, des modes, etc. Ça se fait de plus en plus rapidement de nos jours, c’est-Ă -dire qu’on a tellement un bombardement d’informations que finalement vous n’avez pas le temps de les digĂ©rer. Vous devez juste accepter ça pour argent comptant, parce que vous n’avez jamais le temps de filtrer ce que les autres disent, car les mĂ©dias actuels notamment les mĂ©dias visuels c’est bien trop rapide. J’adore la lecture, car elle donne le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  ce que propose l’autre. Alors qu’avec les rĂ©seaux sociaux oĂč toutes les 10 secondes vous avez un nouveau message, un nouveau post ou un nouvel Instagram, vous n’avez jamais le temps de processer, de traiter tout ça.  
LĂ , j’ai une histoire assez drĂŽle pour cette notion des autres. C’est une personne qui commence Ă  entendre une voix dans sa tĂȘte, qui lui dit « Quitte ton travail, vend ta maison et va Ă  Vegas. » Et cette voix se fait de plus en plus insistante, de plus en plus forte. « Quitte ton travail, vend ta maison et va Ă  Vegas. » Cette personne commence Ă  s’inquiĂ©ter, elle en parle Ă  son mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui d’abord ne la croit pas et lui donne un antidĂ©presseur qui ne change rien. La voix se fait de plus en plus insistante, « Quitte ton travail, vend ta maison, va Ă  Vegas. » Comme ça ne passe pas, le mĂ©decin l’envoie voir un neurologue il passe une IRM, ils ne trouvent rien. Ils lui font consulter des psychiatres, les meilleurs de la place, qui disent que tout va bien psychologiquement chez cette personne. Finalement, pour essayer de trouver une solution, cette personne se tourne vers les approches alternatives, vers un mĂ©dium. Le mĂ©dium lui explique que parfois, des personnes ont vĂ©cu, ont dĂ©veloppĂ© une certaine expĂ©rience, une certaine sagesse, aujourd’hui dĂ©cĂ©dĂ©es, elles n’ont plus de corps physique, mais elles sont capables de communiquer avec nous et nous envoient des messages. « Donc je vous conseille de suivre ces messages. » Ce message est toujours lĂ , « Quitte ton travail, vend ta maison et va Ă  Vegas ! » Au bout d’un moment, la personne se dit « Si c’est une personne dĂ©sincarnĂ©e, elle a sĂ»rement un message trĂšs important, il y a une raison pour laquelle elle m’envoie ce message. » Donc il dĂ©cide de quitter son travail, il vend sa maison, il rĂ©cupĂšre son argent et va Ă  Vegas. Il arrive Ă  Vegas et la voix lui dit « Entre dans le casino. » Il est content, cette voix le guide donc il y a certainement une mission, un message pour lui ! Il entre dans le casino, et une fois entrĂ©, il s’arrĂȘte et demande Ă  la voix « Et maintenant ? - Va Ă  la table de la roulette. » Il va donc Ă  la table de la roulette, il s’assoie et la voix lui dit « Mise tout sur le 23 noir. » La personne se dit « Wahou, cette voix se dĂ©veloppe, me parle plus, c’est un signe ! » Hop, il met tout son argent, toutes les Ă©conomies de sa vie, de sa maison sur le 23 noir. La roulette tourne, tourne, tourne
 et s’arrĂȘte sur le 2 rouge. Et la voix fait « Ah, merde ! » Tout ça pour illustrer que ce n’est pas parce que c’est une voix qui vient de l’au-de, qui fait partie de ces « autres », ce n’est pas parce qu’elle est dĂ©sincarnĂ©e ou de l’au-delĂ  qu’elle a nĂ©cessairement de la sagesse. Tout ça pour vous dire que parfois les traditions ne nous servent plus et l’opinion des autres, peu importe s’ils sont dĂ©sincarnĂ©s, ne nous sert pas non plus.  
3. Opinions basĂ©es sur l’intĂ©rieur
Le troisiĂšme groupe dĂ©crit par Riesman Ă©tait des gens qui dĂ©veloppaient des opinions basĂ©es sur l’intĂ©rieur, sur le fait de s’extirper de la sociĂ©tĂ©, prendre du temps pour soi en silence pour rĂ©flĂ©chir Ă  l’opinion des autres, Ă  ce que nos traditions nous ont finalement imprĂ©gnĂ©s par mimĂ©tisme, d’observer, de contempler, de finalement faire ses propres expĂ©riences, de garder ce qui nous sert et d’écarter ce qui ne nous sert pas. Quand on coache  ou qu’on accompagne certaines personnes, quand on leur montre que certaines croyances ne les servent pas, elles y tiennent mordicus. « Vous ne comprenez pas, c’est comme ça. » TrĂšs souvent, ce sont des gens qui sont vraiment pris dans des croyances ou des opinions qui sont formĂ©es sur la base de la tradition ou la base de l’opinion des autres, qui n’ont pas fait ce travail d’introspection, et elles y tiennent mordicus. À ce moment-lĂ , c’est lĂ  que je leur fais passer le test de BraveHeart.  
Test de BraveHeart
Le film BraveHeart se passait Ă  une Ă©poque oĂč ils avaient des Ă©pĂ©es et des peaux de bĂȘte sur le dos, et BraveHeart se battait pour la libertĂ© de son pays, contre les Anglais, je crois. Au final, il est fait prisonnier, ils vont lui couper la tĂȘte si je me souviens bien. À ce moment-lĂ , le roi lui dit « Maintenant, tu auras la vie sauve si tu me fais allĂ©geance ». C’est-Ă -dire « tu as tes croyances, si tu fais allĂ©geance Ă  mes croyances, je vais te laisser la vie sauve. » On voit alors BraveHeart, attachĂ©, avec le bourreau prĂȘt Ă  lui couper la tĂȘte, qui se met Ă  crier « LibertĂ© ! » Vous imaginez ce qu’il se passe avec sa tĂȘte ensuite. Mais la question est ici : lorsque vous avez une croyance, vous pouvez vous poser cette question, ce test de BraveHeart : ĂȘtes-vous prĂȘt Ă  ce que votre tĂȘte tombe pour votre opinion ? Imaginez que vous ĂȘtes la seule personne sur Terre Ă  avoir cette opinion, Ă  avoir cette croyance, que toute la Terre est contre vous, que, pire encore, si vous ne faites pas allĂ©geance Ă  ce que la Terre veut, on vous coupe la tĂȘte. Serez-vous prĂȘt Ă  garder cette croyance, cette opinion ou cette valeur ? LĂ , la rĂ©alitĂ© est que pour la grande majoritĂ© des gens, la rĂ©ponse est non. Donc on voit que ce n’est pas une valeur intĂ©grĂ©e, que ce n’est pas une valeur qui vient d’une expĂ©rience personnelle profonde, qui vous conforte dans cette croyance au point oĂč vous seriez prĂȘt d’y laisser votre vie, que tout le reste vient des autres ou de ces traditions.
Heureusement, aujourd’hui on ne va pas faire le test de BraveHeart jusqu’au bout, vous n’allez pas avoir la tĂȘte coupĂ©e. Je vais par contre vous proposer un exercice pratique : faites une liste de vos croyances et regardez d’oĂč elles viennent. Par exemple, vous pouvez avoir une croyance ou une opinion qui vient des autres, qui dit : « Ce que l’esprit peut imaginer, il peut l’accomplir. » Ici, c’est une croyance qui me sert. Ou encore vous avez peut-ĂȘtre une autre croyance : vous ĂȘtes tombĂ© amoureux d’une personne qui est d’une autre religion. Or dans votre religion, on vous dit « On ne se marie pas avec des gens d’une autre croyance », vous savez que ça ne vous sert pas.  
Vous allez voir que si vous faites cet exercice, il y a trĂšs certainement peu de croyances que vous allez trouver dans la catĂ©gorie « Qui me sert » parce que ce travail d’introspection va nous permettre justement de faire ce travail de ce qui me sert et ce qui ne me sert pas. Donc, n’hĂ©sitez pas Ă  faire une liste de vos croyances. Lorsque vous vous voyez affirmer des valeurs, des opinions, demandez-vous d’oĂč vient cette opinion. Est-ce qu’elle vient de la tradition, de ce que vous avez entendu des autres ou de votre expĂ©rience personnelle, de cette introspection, puis est-ce qu’elle me sert ou elle ne me sert pas ? Vous pouvez insĂ©rer vos diffĂ©rentes opinions, valeurs et croyances dans cette liste pour voir oĂč elles sont.  
Petit à petit, vous allez faire un travail sur vous pour vous débarrasser de toutes ces croyances, ces valeurs, ces opinions qui ne vous servent pas.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
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Les 2 directions du bonheur
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Résumé
Je vous propose de vous donner la formule du bonheur ! Les personnes qui profitent le plus de la vie, qui s’estiment heureuses sont celles qui prennent le temps de regarder en elles et pas toujours Ă  l’extĂ©rieur. Ce travail sur soi de regarder Ă  l’intĂ©rieur est une compĂ©tence absolument essentielle. La plus haute qualitĂ© est de prendre le temps, du temps oĂč vous vous Ă©chappez de ce monde extĂ©rieur pour ĂȘtre prĂ©sent avec vous-mĂȘme : silence, contemplation, observation de vos propres pensĂ©es, etc.  
Une autre dimension du bonheur est le fait de regarder de temps en temps derriĂšre soi, plutĂŽt que constamment vers l’avant. Prenez rĂ©guliĂšrement le temps de faire le point sur ce que vous avez accompli, sur ce que vous avez rĂ©ussi pour mesurer l’avancement sur votre chemin.  
Transcription
Dans cet Ă©pisode, j’ai dĂ©couvert la formule du bonheur et je vous la livre !
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Cette semaine, je vais vous livrer la formule du bonheur. N’est-ce pas magnifique ? A la fin de cette vidĂ©o, vous saurez comment ĂȘtre heureux pour le reste de votre vie. Blague Ă  part, j’ai envie de partager avec vous une comprĂ©hension de ce qui rend les gens heureux, qui est rĂ©duite Ă  une formule toute simple. Vous avez trĂšs certainement entendu que cette notion d’ĂȘtre heureux est de profiter du processus, du cheminement, de ne pas ĂȘtre juste focalisĂ© sur la destination, mais aussi sur le chemin qui y mĂšne.  
Aujourd’hui, je vais vous montrer que le bonheur, en fait, a Ă  voir avec 2 directions. Prenez un cercle vous reprĂ©sentant. Tout ce qui est Ă  l’intĂ©rieur est votre monde intĂ©rieur, avec votre centre. Imaginons une ligne pointillĂ©e passant par ce centre, elle dĂ©termine la notion du temps, Ă  gauche Ă©tant le passĂ© et Ă  droite Ă©tant le futur. Pour ĂȘtre heureux dans la vie, il faut vraiment focaliser son attention sur 2 directions.
PremiĂšre dimension : Sur quoi focalisez-vous
La premiĂšre direction est que notre focalisation doit ĂȘtre sur l’intĂ©rieur, sur nos mondes intĂ©rieurs. Si vous voulez vraiment pouvoir profiter de la vie, ĂȘtre heureux dans la vie, il faut que vous preniez le temps de regarder Ă  l’intĂ©rieur et pas toujours qu’à l’extĂ©rieur (dans les circonstances de vie, rĂ©seaux sociaux, etc.). Ce travail sur soi de regarder Ă  l’intĂ©rieur est une compĂ©tence absolument essentielle.  
Si on regarde ce travail d’attention focalisĂ©e sur l’intĂ©rieur, il y a une qualitĂ© aussi d’observation ou de contemplation qui est trĂšs importante, avec une forme de hiĂ©rarchie. De nombreuses personnes ne se focalisent pas sur l’intĂ©rieur, elles se focalisent sur l’extĂ©rieur, sur les choses qu’il y a dans le monde, les choses qu’on peut avoir, ou en se comparant aux autres. « Je serai heureux quand j’aurai cet appartement, quand j’aurai cette maison, quand j’aurai ce voyage Ă  DubaĂŻ comme les influenceurs que je suis sur les rĂ©seaux sociaux
 » Finalement, quand vous avez cette maison ou pas, cette voiture ou pas, ce voyage ou pas, et vous rĂ©alisez que cela ne vous comble pas. Vous rĂ©alisez alors que focaliser son attention sur l’extĂ©rieur et sur les choses, c’est une recette qui n’est pas bonne pour le bonheur. D’autres personnes vont focaliser leur attention toujours sur l’extĂ©rieur, pas sur les choses, mais sur les gens. Elles vont Ă©couter l’opinion des personnes extĂ©rieures, voir ce que les gens font, voir ce que les influenceurs disent, voir ce qu’untel pense, etc. Cela n’amĂšne toujours pas au bonheur non plus. Puis vous pouvez commencer de changer un peu la dynamique avec une forme d’attention Ă  la fois vers l’extĂ©rieur et Ă  la fois un peu vers l’intĂ©rieur, et ce sont ces personnes qui vont passer du temps Ă  rĂ©flĂ©chir ou penser Ă  la pensĂ©e des autres. C’est-Ă -dire que vous commencez Ă  lire des Ă©crits de personnes qui sont dĂ©veloppĂ©es spirituellement, vous pouvez lire la Bible, les Ă©crits de grands Ă©rudits, de gourous, de gens Ă©veillĂ©s spirituellement. Cela va vous apporter une forme de rĂ©confort, mais c’est toujours un mi-chemin parce que vous ĂȘtes toujours en train de regarder vers l’extĂ©rieur, mĂȘme s’il y a une forme d’introspection, de pensĂ©e, d’intĂ©gration, de contemplation, d’apprentissage.  
Finalement, la plus haute qualitĂ© est de prendre le temps, du temps oĂč vous vous Ă©chappez de ce monde extĂ©rieur pour ĂȘtre prĂ©sent avec vous-mĂȘme. Pour cela, il faut aussi avoir des pĂ©riodes de silence. Vous allez pouvoir alors commencer Ă  contempler, observer, d’ĂȘtre Ă  l’aise avec qui vous ĂȘtes et vos propres pensĂ©es et tout ce qui se passe l’intĂ©rieur. Finalement, c’est ĂȘtre dans une forme de contemplation, pas du monde extĂ©rieur, mais de vos propres expĂ©riences. C’est ce que montre la flĂšche dans le cercle, tournĂ©e vers l’intĂ©rieur. C’est finalement ĂȘtre Ă  l’aise avec vous-mĂȘme et la grande question est : oĂč avez-vous le plus de fun ? Est-ce que vous avez le plus de fun quand vous regardez sur les rĂ©seaux sociaux ce que les gens ont, ou d’aller dans des foires et voir les voitures de ces personnes-lĂ , ou de voir la super maison qu’elles ont, ou prenez-vous du fun uniquement en voyant ce que les gens disent des autres, des people, ou est-ce que vous avez plus de fun quand vous passez du temps Ă  lire des Ă©crits inspirants, ou est-ce que vous ĂȘtes capables de vraiment ĂȘtre bien avec vous-mĂȘme, juste dans l’observation, dans la contemplation de vos propres pensĂ©es ? C’est vraiment quelque chose de fondamental.  
Enfin, on a encore une autre dimension. C’est bien Ă©videmment de transcender vos propres pensĂ©es, c’est quelque chose qui est encore une Ă©tape Ă  franchir, progressivement. Si vous arrivez dĂ©jĂ  Ă  juste ĂȘtre Ă  l’aise ou en silence avec vous-mĂȘme et d’avoir du fun, d’avoir autant de plaisir d’ĂȘtre avec vous-mĂȘme, Ă  observer, contempler, rĂ©flĂ©chir Ă  vos propres pensĂ©es, Ă  votre maniĂšre de penser, que d’aller voir un film d’action ou un film romantique par exemple, vous ĂȘtes dĂ©jĂ  dans la bonne direction du bonheur.  
DeuxiĂšme direction : OĂč regardez-vous
Cette dimension est lĂ  oĂč vous regardez. C’est trĂšs important de regarder vers l’arriĂšre. Pourquoi regarder vers l’arriĂšre ? Vous ĂȘtes quelqu’un qui veut progresser, aller de l’avant ! Oui, c’est important d’avoir une vision de votre futur, de ce que vous voulez crĂ©er, de la personne que vous voulez devenir, mais si vous ĂȘtes tout le temps Ă  regarder vers l’avant, c’est comme essayer d’atteindre l’horizon. Plus vous avancez vers l’horizon, plus il recule. Donc vous n’arrivez jamais Ă  l’atteindre. Si vous vous projetez toujours uniquement sur le futur, vous n’avez jamais la gratitude de vous retourner et de voir le chemin parcouru. L’idĂ©e est de regarder vers l’intĂ©rieur pour ne pas se comparer avec l’extĂ©rieur, avoir une vision du futur bien sĂ»r, mais pĂ©riodiquement, regarder vers le passĂ© et voir oĂč on Ă©tait et oĂč on en aujourd’hui : quels progrĂšs !  
Ce concept est portĂ© par un coach amĂ©ricain, Dan Sullivan, qui l’appelle « the gap and the gain ». Il faut arrĂȘter de se focaliser sur l’espace qui reste encore vers ce que nous avons envie de crĂ©er, et de se focaliser sur les gains, les progrĂšs que nous avons accomplis. Pour cela, et c’est ce que je fais personnellement et je vous encourage Ă  le faire si cela vous tente, tous les 3 mois, vous prenez un moment pour vous demander ce que vous avez accompli, quels sont les gains, les accomplissements faits sur ces 3 derniers mois.  Ça peut ĂȘtre en matiĂšre de choses que vous avez contribuĂ©es, de dĂ©veloppement personnel ou de sagesse que vous avez acquise. Puis demandez-vous : « Maintenant que j’ai vu les progrĂšs que j’ai faits, qu’ai-je envie d’accomplir ces 3 prochains mois ? » Puis vous vous fixez entre 3 et 5 Ă©lĂ©ments sur lesquels vous allez travailler pour progresser. A la fin des 3 mois, vous prenez de nouveau un moment pour Ă©tudier votre progrĂšs. Cette notion de voir ce progrĂšs est ce qui va aussi grandement participer Ă  votre bonheur.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
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Rectangulariser la courbe de la longévité
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Résumé
Je vous propose de parler de longĂ©vitĂ©, non seulement dans la notion de vivre plus longtemps, mais surtout la notion de vivre longtemps en bonne santĂ©. Les scientifiques ont fait une courbe Ă©valuant la bonne santĂ© et donc la qualitĂ© de vie en fonction de l’ñge. La courbe de santĂ© de la majoritĂ© des gens commence Ă  flĂ©chir Ă  partir de 20-25 ans et diminue jusqu’à la mort vers 80 ans environ, avec les 10 derniĂšres annĂ©es en mauvaise santĂ© et avec une mauvaise qualitĂ© de vie.  
Il est possible de maintenir la courbe de santĂ© trĂšs haute pendant de nombreuses annĂ©es, elle flĂ©chit seulement pendant les derniĂšres annĂ©es et chute brutalement Ă  la mort. Comment maintenir cette excellente qualitĂ© de vie ?  Les chercheurs ont montrĂ© 4 facteurs trĂšs significatifs : le maintien d’un poids sain, un sommeil d’au moins 7,5 heures par nuit, une alimentation de type mĂ©diterranĂ©enne et une activitĂ© physique au moins 30 minutes par jour.
Transcription
Dans cet épisode, je vais vous montrer comment rectangulariser ou équarrir la courbe de la longévité.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Cette semaine, j’avais envie de vous parler de longĂ©vitĂ©, non seulement dans la notion de vivre plus longtemps, d’ajouter des annĂ©es Ă  votre vie, mais d’ajouter aussi de la vie Ă  vos annĂ©es.  
Courbe de longévité
Pour cela, nous allons parler de ce que les scientifiques appellent la courbe de la longĂ©vitĂ©. Prenons un graphique Ă  2 axes : l’axe vertical reprĂ©sente la santĂ©, donc plus vous montez sur cet axe, plus vous ĂȘtes en bonne santĂ©, moins vous avez de maladies, moins vous avez de handicaps fonctionnels, et l’axe horizontal reprĂ©sente l’espĂ©rance de vie. Pour l’humain moyen, de nos jours au niveau de l’Europe, cette courbe de la santĂ© commence Ă  s’abaisser jusqu’au dĂ©cĂšs vers 80 ans plus ou moins. Les femmes vivent un peu plus longtemps que les hommes, mais mettons aux alentours de 80 ans. On constate que trĂšs tĂŽt, notre fonctionnalitĂ©, notre santĂ© va commencer de s’abaisser. On sait par exemple qu’à partir de 20-25 ans, si vous ne faites rien activement, vous allez commencer Ă  perdre chaque annĂ©e un petit pourcentage de votre masse osseuse, un petit pourcentage de votre masse musculaire, de vos capacitĂ©s respiratoires
 Et dans le temps, cela diminue.  
Bien Ă©videmment, ce qui nous intĂ©resse, c’est de vivre longtemps, et c’est une bonne chose si vous avez des raisons de vivre longtemps, mais si c’est pour vivre longtemps en mauvaise santĂ©, cela ne nous intĂ©resse pas non plus. Imaginons que si nous avons 80% de nos capacitĂ©s fonctionnelles pour pouvoir quand mĂȘme bien vivre plus tard, on voit qu’en fait, on va vivre passablement de temps avec une qualitĂ© de vie peu optimale. Les Ă©tudes montrent, et cela varie un peu en fonction des pays, que la plupart des gens, sur une espĂ©rance de vie d’environ 80 ans, il y a entre 9 et 18 ans qui vont se faire avec des problĂ©matiques chroniques pour lesquelles vous devez prendre des mĂ©dicaments et avec un handicap fonctionnel, c’est-Ă -dire que vous n’ĂȘtes plus capables de faire des choses que vous avez envie de faire dans la vie de tous les jours. Ces Ă©tudes montrent mĂȘme qu’en moyenne, les 5 derniĂšres annĂ©es, vos capacitĂ©s sont tellement abaissĂ©es que vous perdez votre autonomie et qu’en gĂ©nĂ©ral on doit vous placer dans des maisons de retraite ou des EHPAD. Et en ce moment, on sait Ă  quel point ce n’est pas une bonne chose de vivre dans des EHPAD, vu tout ce qui se passe Ă  ce sujet-lĂ . La mĂ©decine va donc, en fin de vie, vous donner des mĂ©dicaments et va trĂšs peu influencer votre qualitĂ© de vie, elle va peut-ĂȘtre pouvoir vous faire vivre un petit peu plus longtemps. En fait, elle peut potentiellement, en fonction des maladies que vous avez, vous faire gagner 2 Ă  3 ans de longĂ©vitĂ©, mais de nouveau, sans vraiment altĂ©rer votre qualitĂ© de vie.  
On a donc maintenant cette notion, dans la science : est-ce qu’on arriverait Ă  rectangulariser cette courbe ? C’est-Ă -dire qu’au lieu de mourir aprĂšs avoir dĂ©crĂ©pi Ă  petit feu, comme c’est le cas pour beaucoup de monde, est-ce qu’on n’arriverait pas Ă  maintenir cette courbe de santĂ© Ă©levĂ©e, un peu comme une bougie qui brille jusqu’à la fin et d’un coup, une ou deux petites vacillations et vous dĂ©cĂ©dez pendant votre sommeil, la plus belle des morts.  
On va pouvoir alors vivre de maniĂšre qualitative beaucoup plus longtemps, c’est-Ă -dire que la perte de fonction se fait vraiment vers la fin, mais pendant toutes les annĂ©es qui prĂ©cĂšdent, mĂȘme si la courbe de santĂ© n’est pas complĂštement carrĂ©e, Ă  angle droit, vous avez quand mĂȘme une qualitĂ© de vie beaucoup plus marquĂ©e que ce qu’on a actuellement.
Stratégies 
Ça parait bien sur le papier, mais la question est maintenant de savoir : est-ce quelque chose de rĂ©alisable dans la vie ? Oui ! Des Ă©tudes trĂšs intĂ©ressantes montrent qu’on peut intervenir sur les fondamentaux :
- Le fait de dormir au moins 7,5 heures par nuit,  
- Le fait de maintenir un poids sain, c’est-Ă -dire d’éviter l’obĂ©sitĂ© (le surpoids a moins d’impact, mais la diffĂ©rence est trĂšs minime)
- Le fait d’avoir une bonne alimentation (plus vous vous orientez vers une alimentation de type mĂ©diterranĂ©enne, plus c’est protecteur)
- Le fait d’avoir une activitĂ© physique
Tous ces facteurs sont dĂ©terminants. Des Ă©tudes Ă©valuent ces facteurs de risque dans les groupes de population. Les chercheurs ont montrĂ© que les gens qui n’ont pas de facteurs de risque parce qu’ils ne sont pas obĂšses, qu’ils dorment au moins 7,5 heures par nuit, qu’ils suivent une alimentation mĂ©diterranĂ©enne, qu’ils font une activitĂ© physique au moins 30 minutes 5 jours par semaine, par rapport Ă  des personnes qui ont 2 facteurs de risque (soit de l’obĂ©sitĂ©, soit de la sĂ©dentaritĂ©, soit de la sĂ©dentaritĂ© + une mauvaise alimentation, etc.), ne reprĂ©sentent qu’un tout petit pourcentage de la population. Dans une Ă©tude des Archives of Internal Medicine, il Ă©tait montrĂ© que seulement 3% de la population n’avait pas ces facteurs de risque parce qu’ils avaient un bon style de vie. 3% seulement ! Et ces personnes qui n’ont pas ces facteurs de risque peuvent pousser le nombre d’annĂ©es passĂ©es en bonne santĂ© et le nombre d’annĂ©es sans handicap entre 9 et 12 ans, c’est-Ă -dire qu’en mettant en place des stratĂ©gies, en Ă©vitant de prendre du poids au point de partir dans l’obĂ©sitĂ©, en mangeant une alimentation mĂ©diterranĂ©enne, en faisant une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre et en dormant suffisamment, vous pouvez rectangulariser, peut-ĂȘtre pas complĂštement, mais Ă©quarrir en partie cette courbe de la longĂ©vitĂ© et vous pouvez gagner entre 9 et 12 ans de qualitĂ© de vie, de vie en bonne santĂ©.  
Donc j’espĂšre que c’est un argument suffisamment convaincant pour vous inspirer Ă  commencer de, petit Ă  petit, travailler sur votre style de vie, pour pouvoir non pas mourir Ă  petit feu, mais profiter pleinement de toute votre espĂ©rance de vie.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
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12 causes de la micro-inflammation
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Résumé
Je vous prĂ©sente les 12 moteurs environnementaux de la microinflammation qui impactent le plus notre corps et favorisent le dĂ©veloppement d’inflammation. La microinflammation chronique est un mĂ©canisme central de toutes les maladies modernes liĂ©es Ă  notre style de vie.  
Les causes les plus significatives de microinflammation sont les traumatismes Ă  l’enfance, les douleurs et traumatismes corporels, le dĂ©sĂ©quilibre du microbiome, les infections, les toxines, des facteurs anthropogĂšnes comme les ondes Ă©lectromagnĂ©tiques créées par l’homme, le stress psychologique et Ă©motionnel, la sĂ©dentaritĂ©, un sommeil de mauvaise qualitĂ© ou une perturbation du rythme circadien, le surpoids et l’obĂ©sitĂ©, le vieillissement et une alimentation antiinflammatoire.
Transcription
Dans cet épisode, on va parler des 12 moteurs de la microinflammation.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Cette semaine, nous allons revisiter un thĂšme dont nous avons dĂ©jĂ  parlĂ© qui est celui de l’inflammation, et plutĂŽt spĂ©cifiquement, celui de la microinflammation et de la microinflammation chronique. Je vais vous prĂ©senter aujourd’hui notre modĂšle des 12 moteurs de la microinflammation, c’est-Ă -dire les 12 causes environnementales les plus significatives qui impactent notre corps et qui favorisent le dĂ©veloppement d’inflammation.  
Pourquoi parler de ce thĂšme ? Si vous avez regardĂ© mes autres vidĂ©os sur cette thĂ©matique, notamment celle sur l’inflammation aiguĂ« versus inflammation chronique, j’explique que ces derniĂšres annĂ©es, il est trĂšs Ă©vident, dans les Ă©tudes scientifiques, que l’inflammation, et notamment la microinflammation chronique, est un mĂ©canisme central d’absolument toutes les maladies modernes liĂ©es Ă  notre style de vie, que ce soient les maladies cardiovasculaires, le diabĂšte, le cancer, les maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives, les douleurs, etc. Trop d’inflammation au niveau de notre corps est un mĂ©canisme central de ces maladies.  
Inflammation versus microinflammation
Nous avons tous fait l’expĂ©rience d’une inflammation lorsque nous nous tordons une cheville par exemple, quand nous nous blessons ou faisons face Ă  une infection. Cette inflammation, qui est une inflammation aiguĂ«, est connue depuis prĂšs de 2000 ans, elle a un certain nombre de caractĂ©ristiques : douleur, rougeur, enflement, handicap fonctionnel, etc. Mais lĂ , on ne parle pas de ce type d’inflammation. On parle d’un nouveau type d’inflammation qui a Ă©tĂ© dĂ©couvert au milieu des annĂ©es 90 par des chercheurs qui faisaient de la recherche sur l’obĂ©sitĂ©, et qui ont dĂ©couvert qu’il y avait dans notre corps une inflammation complĂštement diffĂ©rente, tout le temps lĂ  Ă  bas bruit, sous-jacente, qu’on appelle microinflammation. C’est cette microinflammation qui va provoquer ces problĂ©matiques de maladies modernes, qui se dĂ©veloppent sur le long terme.  
Introduction des 12 moteurs
Dans notre environnement, 12 grands facteurs favorisent le dĂ©veloppement de cette inflammation, et je les appelle les 12 moteurs de la microinflammation. On va parler notamment de celui sur l’alimentation, on va y revenir plus tard car c’est un facteur vraiment clĂ©, je vais vous expliquer pourquoi juste aprĂšs. C’est trĂšs important que vous compreniez cet Ă©lĂ©ment-lĂ  parce que ça va ĂȘtre trĂšs important pour les applications pratiques dans le traitement. Un autre facteur trĂšs important est le vieillissement, je vais aussi y revenir parce que cette comprĂ©hension du vieillissement et de l’inflammation qui se fait pendant le vieillissement, appelĂ© du inflame aging, de l’inflammation liĂ©e au vieillissement, qui va nous permettre de mieux comprendre certains des mĂ©canismes et quels sont les traitements naturels de cette microinflammation.  
Moteur 1 : Traumatismes à l’enfance
Parmi les autres facteurs, le premier est ce qu’on appelle en anglais les ACE pour Adverse Childhooh Events ou traumatismes Ă  l’enfance. Je les dĂ©veloppe en 2 catĂ©gories. Typiquement, ce sont plutĂŽt des catĂ©gories psychologiques, c’est-Ă -dire des formes de maltraitance pendant l’enfance. Cette maltraitance peut prendre diffĂ©rentes formes : maltraitance physique, sexuelle, psychologique, impression que vos parents n’étaient pas suffisamment lĂ  pour vous, absence de vos parents ou maladie psychiatrique d’un des parents, ou emprisonnement d’un des parents, etc. Donc il y a toute une sĂ©rie de facteurs, au niveau psychologique Ă  la naissance, qui vont favoriser cette inflammation. Des Ă©tudes montrent que face Ă  un mĂȘme stress, des personnes qui ont eu des maltraitances Ă  l’enfance vont dĂ©velopper une rĂ©action inflammatoire beaucoup plus forte que les personnes qui n’en ont pas eu. Dans notre modĂšle, dans ces traumatismes de l’enfance, j’ai inclus aussi des facteurs mĂ©taboliques, c’est-Ă -dire par exemple, si vous avez eu une naissance difficile qui a créé des blocages et des lĂ©sions au niveau de la nuque lorsqu’ils ont sorti le bĂ©bĂ©, ou lorsqu’on a dĂ» donner des antibiotiques sur les premiĂšres annĂ©es de vie, chez certaines personnes qui ont des sensibilitĂ©s mĂ©taboliques, les vaccins ont pu aussi favoriser le dĂ©veloppement de cette inflammation. Donc le premier Ă©lĂ©ment est les traumatismes de l’enfance.
Moteur 2 : Douleurs et traumatismes  
Quand on se blesse, on va avoir cette production d’inflammation plutĂŽt localisĂ©e, qui est cette inflammation aiguĂ«, mais qui va nourrir aussi cette inflammation systĂ©mique, mĂ©tabolique, microinflammatoire.  
Moteur 3 : Microbiome
On en apprend de plus en plus sur l’importance de l’équilibre de notre intestin, de notre flore intestinale, de notre microbiome qui n’est pas juste au niveau intestinal mais qu’on retrouve dĂ©sormais quasiment partout dans notre corps. Les scientifiques en ont trouvĂ© notamment dans les poumons, mĂȘme Ă  l’intĂ©rieur des globes oculaires. On a donc une flore qui n’est pas qu’intestinale mais quasiment systĂ©mique dans tout notre organisme. Si cette flore est dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, elle va favoriser le dĂ©veloppement de microinflammation.  
Moteur 4 : Infections
Ce sont bien Ă©videmment les infections comme les grippes, le Covid, etc., vous avez senti l’impact de cette inflammation au niveau de votre corps avec ces douleurs, le fait d’avoir mal Ă  la tĂȘte, de ne pas pouvoir penser clairement, etc. Dans ce cas-lĂ , il va falloir surtout prendre en compte ce qu’on appelle des infections froides, c’est-Ă -dire des infections qui restent dans le systĂšme Ă  bas bruit, et que notre systĂšme immunitaire n’arrive pas Ă  complĂštement Ă©liminer, qui sont toujours lĂ  Ă  produire une rĂ©ponse immunitaire localisĂ©e qui va nourrir cette microinflammation systĂ©mique.  
Moteur 5 : Toxines
Il s’agit des toxines sous toutes leurs formes, que ce soient des toxines environnementales comme les mĂ©taux lourds, les plastiques, les dyslocteurs endocriniens, toutes ces toxines vont favoriser le dĂ©veloppement de microinflammation.  
Moteur 6 : Facteurs anthropogĂšnes
Nous avons ensuite des facteurs anthropogĂšnes, c’est-Ă -dire des facteurs créés par l’homme et qui vont impacter notre corps et notre santĂ©, notamment au niveau inflammatoire. Par exemple, on a tout le dĂ©veloppement d’ondes Ă©lectromagnĂ©tiques qui ne sont pas naturelles et qui peuvent aussi favoriser le dĂ©veloppement d’inflammation Ă  l’intĂ©rieur de notre corps.  
Moteur 7 : Stress psychologique et émotionnel
De nombreuses Ă©tudes montrent que les personnes qui ont des problĂ©matiques de stress vont dĂ©velopper plus d’inflammation ou une rĂ©ponse inflammatoire beaucoup plus marquĂ©e. Dans ces facteurs, ce n’est pas juste du stress comme on croit avoir dans la vie de tous les jours. Il a Ă©tĂ© montrĂ© aussi quand vous devez changer de culture, comme quelqu’un qui doit immigrer, ou bien si vous n’avez pas un bon soutien social autour de vous, tous ces facteurs peuvent favoriser le dĂ©veloppement d’inflammation.  
Moteur 8 : Mouvement
C’est plutĂŽt la sĂ©dentaritĂ© qui est un gros facteur de risque pour le dĂ©veloppement de microinflammation. Les Ă©tudes montrent que plus vous bougez, si vous suivez les recommandations sanitaires en matiĂšre d’activitĂ© physique, ça va rĂ©duire votre inflammation. Le fait d’ĂȘtre sĂ©dentaire va favoriser le dĂ©veloppement de l’inflammation. Maintenant, vous pouvez aller Ă  l’autre extrĂȘme : le fait de vous surentraĂźner peut aussi entraĂźner de l’inflammation dans votre corps. Des Ă©tudes montrent que pour certains marqueurs inflammatoires, notamment l’interleukine 6, lors d’un marathon, les coureurs ont ce marqueur qui peut monter jusqu’à 40 fois au-dessus de son niveau de base, initial lors de ses efforts comme dans les marathons.
Moteur 9 : Sommeil et rythme circadien
Si vous ne dormez pas bien ou que vous ne dormez pas suffisamment ou que votre rythme veille-sommeil est perturbé, ça va favoriser aussi le développement de cette inflammation.  
Moteur 10 : Surpoids et obésité
C’est un trĂšs gros facteur participant. Comme je vous le disais plus haut, c’est dans les recherches sur l’obĂ©sitĂ© que les chercheurs ont trouvĂ© cette nouvelle forme d’inflammation, cette mĂ©tainflammation ou microinflammation systĂ©mique Ă  bas bruit. L’obĂ©sitĂ© est un facteur de risque trĂšs important pour cette inflammation. Nos tissus adipeux sont une vĂ©ritable pompe Ă  produits inflammatoires.  
Moteur 11 : Vieillissement
On sait que dans le vieillissement, une inflammation est associĂ©e, « inflame aging » comme l’appellent les chercheurs. Ça va nous donner des pistes pour mieux traiter cette inflammation. Si vous avez 20 ans par exemple, avec l’ñge votre niveau d’inflammation de base va augmenter. C’est un phĂ©nomĂšne tout Ă  fait naturel, qu’on peut bien Ă©videmment orienter en fonction de ce que vous allez faire au niveau de votre style de vie. Cette augmentation va se faire de 2 Ă  3 fois au cours de la vie.  
Certains facteurs dans les circonstances de vie vont plus ou moins accĂ©lĂ©rer la pente de cette augmentation. Par exemple, des Ă©tudes montrent que les personnes qui sont tiers aidants, notamment pendant plusieurs annĂ©es, qui doivent aider d’autres personnes, vont avoir cette pente qui peut augmenter 4 fois plus rapidement que la norme, notamment chez les tiers aidants. Donc vous voyez que vous pouvez venir travailler sur ces diffĂ©rents facteurs et ça va vous permettre d’orienter l’angle de la pente. Elle va ĂȘtre plus ou moins Ă©cartĂ©e ou pas, vous pouvez plus ou moins rĂ©duire la rapiditĂ© avec laquelle cette inflammation, cet inflame aging va se produire, mais elle va ĂȘtre inĂ©vitable.
Maintenant, ce qui est trĂšs intĂ©ressant, pendant trĂšs longtemps on croyait que l’inflammation s’initiait de maniĂšre active, un peu comme on allume un feu, et puis, comme si on laissait ce feu se faire une fois qu’il a rongĂ© tout le bois, il s’éteint par lui-mĂȘme. En fait, dans les annĂ©es 2000, les chercheurs ont dĂ©couvert que ce n’est pas comme cela que ça se produit. L’inflammation doit ĂȘtre lancĂ©e, initiĂ©e activement, mais elle doit ĂȘtre aussi arrĂȘtĂ©e, on appelle ça rĂ©soudre, elle doit ĂȘtre arrĂȘtĂ©e activement. Donc ce n’est pas comme un feu qui va s’éteindre par lui-mĂȘme au bout d’un moment, si vous voulez arrĂȘter l’inflammation, vous devez activement verser de l’eau dessus. Donc on a des mĂ©canismes au niveau corporel qui vont activer cette inflammation et des mĂ©canismes qui vont la rĂ©soudre. On a donc un systĂšme de pro-inflammation et un systĂšme anti-inflammation.  
Comme pour les maladies chroniques, ce mĂ©canisme d’inflammation est un mĂ©canisme central du vieillissement. Vous avez peut-ĂȘtre entendu parler des tĂ©lomĂšres qui sont des petits tubes au bout de nos chromosomes qui se raccourcissent, qui sont des marqueurs du vieillissement. Les Ă©tudes montrent que le degrĂ© d’inflammation au niveau de notre systĂšme est ce qui va dĂ©terminer le vieillissement de maniĂšre beaucoup plus significative que le raccourcissement de ces tĂ©lomĂšres. Donc au coeur du vieillissement, il y a cette inflammation.  
Ce qui est fascinant dans les Ă©tudes sur le vieillissement, c’est que les chercheurs ont dĂ©couvert que les personnes qui vieillissent et qui vieillissent sainement, les centenaires ou les super-centenaires qui vivent 105 ans, 110 ans, qui restent en bonne santĂ©, qui ont trĂšs peu de handicaps fonctionnels, de maladies chroniques, ces centenaires n’ont pas pour caractĂ©ristiques d’avoir moins d’inflammation que les autres, mais ils ont un systĂšme anti-inflammatoire beaucoup plus dĂ©veloppĂ©. Cela nous donne donc une piste pour comprendre qu’en fait, pouvoir diminuer la pente de l’inflammation, c’est trĂšs bien, mais idĂ©alement, il faudrait ne pas juste orienter la pente mais aussi rĂ©guliĂšrement crĂ©er de l’anti-inflammation dans le systĂšme.  
Si on veut dĂ©velopper ce systĂšme anti-inflammatoire, on peut progressivement Ă©viter cette montĂ©e. La clĂ© dans la gestion de l’inflammation, bien Ă©videmment c’est bien de travailler sur tous les facteurs que nous avons Ă©noncĂ©s pour rĂ©duire l’inflammation, rĂ©duire la production, l’initiation de l’inflammation, qu’elle ne soit pas trop dĂ©veloppĂ©e, mais le plus important est de dĂ©velopper ce mĂ©canisme anti-inflammatoire, ce mĂ©canisme de rĂ©solution. Pour cela, notre corps produit des molĂ©cules spĂ©cialisĂ©es qu’on appelle des SPM pour Specialized Pro-RĂ©solution Mediaters, des molĂ©cules spĂ©cialisĂ©es pro-rĂ©solution. Ces molĂ©cules vont ĂȘtre produites par notre corps au travers de certains Ă©lĂ©ments qu’on trouve dans notre alimentation. C’est pour cela que j’ai gardĂ© cette alimentation en dernier.
Moteur 12 : Alimentation
Il existe Ă©normĂ©ment de choses sur Internet qui nous montrent comment manger pour ne pas ĂȘtre trop inflammĂ©. Par contre, il n’y a quasiment aucune mĂ©thodologie qui vous montre comment maximiser cette rĂ©solution, appelĂ©e rĂ©solĂ©olique par les scientifiques. La clĂ© est dans l’alimentation. Si vous travaillez sur tous les autres, vous allez pouvoir orienter la pente, mais sur certains de ces facteurs alimentaires, vous allez pouvoir engager votre systĂšme de rĂ©solution. Dans les recherches que j’ai faites avec notre nutritionniste, on a dĂ©couvert qu’il y a 10 dĂ©terminants au niveau alimentaire, dont un qui est fondamental : c’est de pouvoir consommer suffisamment d’aliments contenant ces SPM. Ces aliments sont les omĂ©gas 3, notamment les molĂ©cules qui contiennent ce qu’on appelle l’EPA et le DHA. Il y a donc des maniĂšres de se nourrir, en combinant ces omĂ©gas 3 avec d’autres substances qui vont booster la production de ces SPM. Ce n’est pas le but aujourd’hui de vous expliquer dans le dĂ©tail quelles sont ces autres substances, mais sachez que dans les facteurs environnementaux qui participent Ă  cette micro-inflammation, il y a les 12 facteurs que nous avons vus et surtout l’alimentation et la focalisation sur la consommation de graisses omĂ©gas 3 et la rĂ©duction des graisses omĂ©gas 6, parce que c’est cela qui va avoir l’impact le plus significatif sur la capacitĂ© de votre corps Ă  maintenir dans le temps un bon systĂšme inflammatoire, un bon systĂšme de rĂ©solution de l’inflammation.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
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Les bénéfices des repas cuisinés à domicile
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Résumé
Je vous propose de parler des bĂ©nĂ©fices de manger Ă  domicile des repas cuisinĂ©s par vos soins. Entre les repas en extĂ©rieur et l’explosion des repas Ă  emporter, nous passons de moins en moins de temps en cuisine.  
Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e sur l’impact de la frĂ©quence des repas achetĂ©s en extĂ©rieur sur la santĂ© a montrĂ© que les personnes qui prennent leur repas principal fait Ă  la maison moins de 3 fois par semaine augmentent leur risque de surpoids, d’excĂšs de graisse corporelle, d’hypercholestĂ©rolĂ©mie et de diabĂšte.  
L’étude montre Ă©galement que les repas cuisinĂ©s Ă  la maison apportent en moyenne 2 portions de fruits et lĂ©gumes supplĂ©mentaires par jour, ce qui est encouragĂ© par les autoritĂ©s de santĂ©.
Transcription
Dans cet épisode, je vais vous parler des bénéfices de manger des repas cuisinés à domicile.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Aujourd’hui, j’avais envie de vous partager certains des bĂ©nĂ©fices de manger Ă  la maison, avec des repas cuisinĂ©s par vos soins. Nos habitudes alimentaires ont Ă©tĂ© passablement chamboulĂ©es avec cette pandĂ©mie et les mesures sanitaires qui ont Ă©tĂ© prises, notamment la fermeture des restaurants ou la limitation de l’accĂšs aux restaurants aux personnes qui avaient des pass sanitaires. Pendant cette pĂ©riode, il y a eu moins de consommation au restaurant, mais il y a aussi eu une augmentation trĂšs marquĂ©e des repas Ă  emporter.
Si on regarde la tendance dans le temps, on a une diminution assez marquĂ©e du nombre de repas cuisinĂ©s et pris Ă  domicile. En fait, un nombre assez consĂ©quent de personnes mange souvent Ă  l’extĂ©rieur. Selon les Ă©tudes de sondage rĂ©alisĂ©es, en moyenne les gens mangent Ă  l’extĂ©rieur 5 fois par semaine. Il y a mĂȘme 6% de la population qui mange quotidiennement Ă  l’extĂ©rieur, et environ 56% des gens mangent 2 Ă  3 fois par semaine Ă  l’extĂ©rieur. On voit donc que c’est assez consĂ©quent. C’est une tendance qui n’est pas nĂ©cessairement positive car des Ă©tudes montrent une association trĂšs marquĂ©e entre le fait de cuisiner et manger chez soi, et le fait d’avoir une meilleure longĂ©vitĂ© et une alimentation plus saine. Si vous voulez suivre certains grands principes nutritionnels, que ce soient ces alimentations dĂ©montrĂ©es comme Ă©tant trĂšs bĂ©nĂ©fiques par les Ă©tudes scientifiques, comme l’alimentation mĂ©diterranĂ©enne ou l’alimentation Dash, c’est beaucoup plus difficile de les suivre si vous mangez beaucoup Ă  l’extĂ©rieur que si vous cuisinez chez vous.  
Aujourd’hui, je vais vous montrer ces bĂ©nĂ©fices en vous partageant les rĂ©sultats d’une Ă©tude. Dans cette Ă©tude, ils ont demandĂ© Ă  des gens : « pour votre repas principal [pour certains, cela peut ĂȘtre le soir, pour d’autres Ă  midi, cela n’a pas Ă©tĂ© dĂ©fini dans l’étude, c’est aux personnes de dĂ©cider quel est leur repas principal], Ă  quelle frĂ©quence le mangez-vous Ă  la maison ? » Ils ont ensuite classĂ© les gens en 3 catĂ©gories : les personnes qui mangeaient ce repas principal moins de 3 fois par semaine Ă  la maison, ensuite un groupe de personnes qui mangeait ce repas principal entre 3 et 5 fois par semaine Ă  la maison, et enfin ceux qui mangeaient ce repas principal plus de 5 fois par semaine.  
Ils ont découvert que les personnes qui consomment ce repas principal moins de 3 fois par semaine étaient :
beaucoup plus Ă  risque d’ĂȘtre en surpoids,  
beaucoup plus à risque d’avoir un excùs de graisse corporelle,
beaucoup plus Ă  risque aussi d’avoir des problĂšmes d’hypercholestĂ©rolĂ©mie donc du cholestĂ©rol total ou du mauvais cholestĂ©rol trop Ă©levĂ©,
beaucoup plus Ă  risque aussi de dĂ©velopper du diabĂšte, notamment sur la base d’une mesure appelĂ©e l’hĂ©moglobine glyquĂ©e, qui donne une indication de la moyenne de votre glycĂ©mie sur les 3 mois prĂ©cĂ©dents.  
En contraste à ça, en comparaison avec ces personnes qui mangeaient leur repas principal moins de 3 fois par semaine chez eux, les personnes qui consommaient leur repas principal cuisiné par eux à la maison, cela avait des bénéfices :
moins de risque d’ĂȘtre en surpoids : le risque a Ă©tĂ© rĂ©duit de quasiment 1/3, pour 28%.
moins de risque d’excĂšs de graisse : risque rĂ©duit de 25%
On voit une rĂ©duction assez marquĂ©e de ces facteurs de risque, pour quelque chose de trĂšs simple : manger plus Ă  la maison, des plats cuisinĂ©s par vous-mĂȘmes.  
Ils ont aussi découvert que les personnes qui mangeaient ce repas principal cuisiné à la maison avaient :  
des taux beaucoup plus élevés de vitamine C dans leur corps, 
une probabilité accrue de consommer une meilleure alimentation, par exemple de type méditerranéenne,  
une consommation de légumes et de fruits beaucoup plus élevée.  
Dans l’étude, ils ont indiquĂ© que chaque jour, les personnes qui consommaient des repas cuisinĂ©s par eux-mĂȘmes Ă  la maison avaient 62g de fruits en plus par jour, et environ 98g de lĂ©gumes en plus par jour. Si on prend une portion de fruits et de lĂ©gumes, ça reprĂ©sente environ 80g, donc on voit qu’entre les fruits et les lĂ©gumes, les recommandations officielles sont de consommer 3 Ă  5 portions de fruits et de lĂ©gumes, le simple fait de consommer des repas Ă  domicile vous donne dĂ©jĂ  2 portions, presque la moitiĂ© des recommandations, en plus par rapport aux autres personnes.  
Donc si vous voulez augmenter et respecter ces recommandations de fruits et lĂ©gumes qui sont bien trop basses car on devrait Ă  beaucoup plus, minimum 7-8 seraient optimales pour notre santĂ©, mais c’est tellement Ă©loignĂ© de ce que fait la moyenne des gens que les autoritĂ©s sanitaires ont rĂ©duit Ă  3-5 portions pour ne pas les dĂ©courager, c’est dĂ©jĂ  bien. Mais pourquoi se contenter de quelque chose qui n’est pas optimal si la santĂ© est vraiment quelque chose d’important pour vous ?
Donc le fait de cuisiner Ă  domicile vos repas vous apporte dĂ©jĂ , par rapport Ă  quelqu’un qui mange beaucoup Ă  l’extĂ©rieur, 2 portions de plus par jour, ce qui est quasiment la moitiĂ© des recommandations, donc c’est absolument trĂšs significatif.
Donc le message d’aujourd’hui est, si vous mangez Ă  l’extĂ©rieur :
1. Essayez de manger des choses saines, évitez la malbouffe.
2. Considérez la possibilité de remettre un certain nombre de ces repas, notamment les repas principaux à la maison, cuisinés par vous.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
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6 challenges hormétiques
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Résumé
Je vous propose d'amĂ©liorer votre rĂ©silience au stress en utilisant 6 challenges hormĂ©tiques, qui vont permettre Ă  votre corps de dĂ©velopper une meilleure rĂ©sistance au stress. Il est montrĂ© qu’en stressant trĂšs lĂ©gĂšrement notre corps et notre esprit, nous amĂ©liorons notre capacitĂ© d’’adaptation Ă  un environnement sans cesse en mouvement, en Ă©volution. Voici 6 exercices pour favoriser ce stress Ă  doses homĂ©opathiques.  
Le froid est un excellent facteur de stress contrĂŽlĂ© pour notre corps et notre esprit : des bains froids ont de nombreux bĂ©nĂ©fices sur le sommeil, les douleurs, l’inflammation, l’humeur, etc., immersion du visage dans l’eau glacĂ©e, activitĂ© physique dans le froid, etc. On peut Ă©galement mettre en place une alimentation par fenĂȘtres temporelles (jeĂ»ne intermittent), avec des fruits et lĂ©gumes stressĂ©s, ou encore travailler sa respiration pour amĂ©liorer sa sensibilitĂ© au monoxyde de carbone.  
Transcription
Dans cet épisode, je vais vous montrer comment améliorer votre résilience au stress en utilisant 6 challenges hormétiques.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Je vais vous proposer de dĂ©couvrir 6 challenges que j’appelle des challenges hormĂ©tiques, qui vont permettre Ă  votre corps de dĂ©velopper une meilleure rĂ©sistance au stress, une meilleure rĂ©silience. Qu’est-ce qu’un challenge hormĂ©tique ? HormĂ©tique vient du mot Hormesis : c’est un principe qui dĂ©crit une rĂ©ponse favorable de notre organisme, une forme d’adaptation lorsqu’il est exposĂ© Ă  de faibles doses d’agents qui, s’ils Ă©taient en grosse dose, pourraient vraiment le stresser. Donc ces agents hermĂ©tiques peuvent ĂȘtre des toxines, mais Ă©galement certaines formes de stress. L’idĂ©e ici est un peu comme si vous preniez des stress qui, Ă  grosses doses, Ă  doses mĂ©dicamenteuses, crĂ©eraient vraiment un Ă©norme stress sur votre corps et le dĂ©sĂ©quilibreraient, ces mĂȘmes stress, pris Ă  doses homĂ©opathiques, vont challenger le systĂšme, notre mĂ©tabolisme, notre physiologie, mais ensuite permettent Ă  notre corps de s’adapter, et en s’adaptant, de dĂ©velopper une nouvelle rĂ©sistance.  
Pour comprendre l’utilisation de ces challenges hormĂ©tiques, il y a 2 grands principes Ă  comprendre : si vous ne choisissez pas intentionnellement de vous challenger rĂ©guliĂšrement, l’Univers va s’en charger. Sauf que lorsque l’univers s’en charge, vous n’avez pas le choix du challenge qu’il vous propose. Dans mon expĂ©rience de plus de 40 ans d’existence, je peux vous dire que vous avez meilleur temps de choisir intentionnellement de vous challenger, pour montrer Ă  l’Univers que vous allez de l’avant, parce que sinon c’est lui qui va choisir ce dont vous avez besoin comme Ă©lectrochoc pour vous rĂ©veiller. Cette notion est qu’en tant qu’ĂȘtre humain, on est fait pour Ă©voluer, et notre Ă©volution est maximale lorsqu’on a un Ă©quilibre entre le challenge et le soutien. Si dans votre vie vous avez toujours Ă©tĂ© soutenu tout le temps, vous n’allez pas grandir, vous allez rester immature et votre corps va se dĂ©conditionner. Si au contraire, vous avez Ă©tĂ© extrĂȘmement challengĂ© plus que vous n’avez Ă©tĂ© soutenu, il y a un risque de crĂ©er une forme de burnout, oĂč il y a trop. Si vous avez un juste Ă©quilibre entre challenge et soutien, c’est lĂ  que vous allez pouvoir Ă©voluer le mieux. Donc voici 6 propositions de challenges intentionnels que vous pouvez faire rĂ©guliĂšrement.
Challenge 1 : Froid
Pour votre corps et pour votre esprit, c’est l’exposition au froid. Vous pouvez choisir diffĂ©rentes mĂ©thodes : sĂ©ances de cryothĂ©rapie, bains d’eau froide dans la mer froide ou au lac comme le font ici certaines personnes qui se baignent toute l’annĂ©e dans le lac qu’on appelle « les givrĂ©s », etc. Ça va stresser notre organisme, crĂ©er une rĂ©ponse thermique et ça a Ă©normĂ©ment de bĂ©nĂ©fices au niveau physiologique : rĂ©duction de l’inflammation, aide Ă  rĂ©duire les douleurs, amĂ©lioration du sommeil, amĂ©lioration de l’humeur. Donc un des premiers challenges hormĂ©tiques que vous pouvez faire est de vous exposer plus rĂ©guliĂšrement au froid pour le corps entier. En gĂ©nĂ©ral dans ces pratiques, on Ă©vite le visage.
Challenge 2 : Immersion du visage
L’immersion du visage dans l’eau glacĂ©e est la 2e pratique. Prenez un bol, mettez de l’eau dedans et ajoutez des glaçons. Quand l’eau est bien froide, plongez votre visage quelques secondes dans cette eau froide. Ça a la particularitĂ© d’avoir un effet tonifiant sur notre nerf vague. Ce nerf vague est le nerf principal du systĂšme parasympathique. Au niveau de notre systĂšme nerveux neurovĂ©gĂ©tatif, on a une composante sympathique et une composante parasympathique, et pour faire simple car c’est plus complexe que ça, quand on est sous stress on va activer notre systĂšme sympathique. Lorsqu’on est relax, on active notre systĂšme parasympathique, une partie plus Ă©voluĂ©e de notre systĂšme sympathique si on veut ĂȘtre un peu plus prĂ©cis. Donc ce systĂšme parasympathique a un effet calmant sur le corps. Plusieurs Ă©tudes montrent que l’activation, la stimulation du nerf vague avec certaines formes d’électrothĂ©rapie ont des bĂ©nĂ©fices au niveau de diffĂ©rents aspects de la santĂ© : bĂ©nĂ©fices sur les migraines, l’épilepsie, etc. La stimulation, la tonification du nerf vague aide non seulement Ă  calmer la rĂ©ponse au stress, mais ça a aussi un effet anti-inflammatoire sur notre corps. Cette pratique de rĂ©guliĂšrement plonger pour quelques secondes votre visage dans l’eau glacĂ©e va avoir un effet tonifiant sur ce nerf vague.
Challenge 3 : Activité physique dans le froid
Si vous faites un sport en extĂ©rieur, n’hĂ©sitez pas Ă  rĂ©duire un peu votre confort thermique. Si vous allez par exemple marcher ou courir en hiver et que vous vous emmitouflez dans un bonnet et 3 couches d’habits, vous pouvez rĂ©duire le nombre de couches pour avoir aussi cette forme d’exposition au froid, ça va ĂȘtre un challenge hormĂ©tique qui va apporter un plus Ă  votre activitĂ© de santĂ©.  
Challenge 4 : Restreinte calorique temporelle
C’est un mot trĂšs complexe qui signifie faire un jeĂ»ne intermittent, c’est-Ă -dire de ne manger que pendant une certaine fenĂȘtre de temps. Par exemple, vous pouvez consommer 3 repas par jour, mais seulement entre midi et 6h le soir, et ensuite de 18h Ă  12h le lendemain ce sera une pĂ©riode sans manger. Ce jeĂ»ne intermittent a de nombreux bĂ©nĂ©fices pour notre santĂ© et c’est aussi un moyen hormĂ©tique de stresser notre corps pour qu’il puisse s’adapter ensuite et ĂȘtre plus rĂ©silient. Je vous recommande vraiment de considĂ©rer cette notion de rĂ©duire votre consommation alimentaire Ă  une certaine pĂ©riode et aussi de rĂ©duire le nombre de repas que vous avez par jour. Cette notion de manger 3 fois par jour est quelque chose qui est venu avec les surplus de l’industrie agroalimentaire. Dans l’évolution de l’ĂȘtre humain, notre physiologie ne s’est pas dĂ©veloppĂ©e pour manger 3 fois par jour.  
Challenge 5 : Respiration retenue
C’est un Ă©lĂ©ment qui va nous permettre d’amĂ©liorer notre sensibilitĂ© au monoxyde de carbone, Ă  ce gaz que nous expirons quand nous respirons. Il faut comprendre que l’importance dans la respiration n’est pas seulement l’oxygĂšne, mais aussi le CO2 que nous expirons, parce que la sensibilitĂ© de notre corps Ă  ce CO2 est ce qui va permettre Ă  l’oxygĂšne d’ĂȘtre extrait de ses molĂ©cules de transport et absorbĂ© par nos cellules. Une des choses que vous pouvez faire est de, rĂ©guliĂšrement, inspirer et bloquer votre respiration le plus longtemps possible, jusqu’à ce que vous ayez besoin d’air. Ça va faire travailler vos poumons, ça va vraiment oxygĂ©ner votre systĂšme et ça va sensibiliser votre corps au CO2, ce qui est une bonne chose pour l’aider Ă  ensuite mieux extraire cet oxygĂšne. Vous pouvez le faire de maniĂšre statique, rĂ©guliĂšrement dans la journĂ©e, faites cet exercice de tenir votre respiration le plus longtemps. Et si vous voulez vraiment apporter encore un plus, vous pouvez le faire simplement quand vous allez marcher, pendant quelques secondes, vous ne respirez plus pendant votre marche voire mĂȘme pendant un jogging. C’est une bonne forme de stress hormĂ©tique.
Challenge 6 : Fruits et légumes stressés
Consommez des fruits et des lĂ©gumes qui eux-mĂȘmes ont Ă©tĂ© stressĂ©s, parce qu’en Ă©tant stressĂ©s par leur environnement, ils vont produire un certain nombre de phytonutriments excellents pour notre santĂ©. Les plantes n’ont pas de jambe donc elles ne peuvent pas s’échapper face Ă  un prĂ©dateur donc elles se dĂ©fendent chimiquement. Quand elles sont stressĂ©es, elles vont produire un certain nombre de substances, qui sont trĂšs souvent pour nous des phytonutriments, c’est-Ă -dire extrĂȘmement bonnes pour nous, mais qui marchent aussi trĂšs souvent par des mĂ©canismes hormĂ©tiques, c’est-Ă -dire que leur bĂ©nĂ©fice vient du fait qu’elles stressent un peu notre organisme. Comment reconnaĂźtre un fruit ou un lĂ©gume qui a Ă©tĂ© stressĂ© ? Plus il a de la couleur, plus il a Ă©tĂ© stressĂ© lors de son environnement et il a produit ces excellentes substances chimiques, ces phytonutriments qui sont trĂšs bons pour notre santĂ©.  
Je vous invite Ă  intĂ©grer un ou plusieurs de ces challenges rĂ©guliĂšrement dans votre vie. N’hĂ©sitez pas Ă  me faire savoir ce que ça vous apporte dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
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D’oĂč vient votre rĂ©alité ?
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Résumé
Je vous propose un exercice pour choisir votre propre rĂ©alitĂ©, Ă  travers une forme de rĂ©flexion introspective. Notre rĂ©alitĂ© a 2 composantes : une rĂ©alitĂ© par rapport Ă  notre ressenti ou ce que nous vivons et une rĂ©alitĂ© extĂ©rieure créée par tout ce qui se passe dans le monde autour de nous. Quelle est la rĂ©alitĂ© prĂ©dominante dans votre vie ? Pour le savoir, demandez-vous : oĂč est-ce que vous focalisez votre attention au quotidien ? D’oĂč vient le fun, le plaisir ? Êtes-vous capable d’avoir du bien-ĂȘtre de l’intĂ©rieur ? Quel type de journal utilisez-vous, un journal intime ou lisez-vous les nouvelles ? Comprenez si vous ĂȘtes plutĂŽt focalisĂ© sur votre rĂ©alitĂ© interne ou si vous laissez cette rĂ©alitĂ© externe complĂštement envahir votre propre rĂ©alitĂ© interne. 
Transcription
Dans cet épisode, je vais vous proposer un exercice pour choisir votre propre réalité.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Cette semaine, j’aimerais avoir une forme de rĂ©flexion, un peu sous forme d’exercice d’auto-introspection, par rapport Ă  la notion de rĂ©alitĂ©, et de dĂ©terminer, de choisir d’oĂč vient la rĂ©alitĂ© de notre vie.
En simplifiant beaucoup une discussion philosophique qui pourrait prendre des heures, on peut imaginer un cercle en pointillĂ©s autour de nous qui reprĂ©sente ce qui est vraiment dans l’absolu, la fabrique de l’Univers. C’est en pointillĂ©s, car l’univers est infini. À l’intĂ©rieur de cet Univers, il y a nous, en tant que personne. Nous en tant que personne, Ă  part si vous avez vraiment fait un travail sur vous trĂšs profond comme certaines personnes qui ont vĂ©cu l’illumination ont pu le faire et qui ont, pendant un bref instant, touchĂ© Ă  ce qu’est cette fabrique de l’Univers, pour nous, commun des mortels, mĂȘme dans notre quĂȘte d’élĂ©vation de conscience, on interagit toujours avec ce qui est au travers du filtre de nos sens. Donc cette rĂ©alitĂ© n’est pas exactement ce qui se passe, ce qui est vraiment et ce qu’est cette fabrique de l’Univers. C’est un peu comme si nous Ă©tions dans un bureau et que nous voyageons seulement au travers d’une carte. Ce que nous voyons, c’est une carte et pas le terrain lui-mĂȘme. Bien Ă©videmment, il va y avoir une interprĂ©tation et on va crĂ©er en fait notre rĂ©alitĂ©. Ce terme de rĂ©alitĂ©, je l’utilise dans un sens diffĂ©rent de ce qui est vraiment, qu’on pourrait appeler actualitĂ©, ce qui est non pas dans le sens des nouvelles de ce qui se passe en ce moment, mais ce qui est vraiment.  
Notre rĂ©alitĂ© a 2 composantes. Elle a une composante intĂ©rieure, c’est cette rĂ©alitĂ© par rapport Ă  notre ressenti ou ce que nous vivons, et il y a une rĂ©alitĂ© extĂ©rieure qui est créée par tout ce qui se passe dans le monde autour de nous. Il faut comprendre que vous devez, consciemment, faire le choix de savoir d’oĂč vient votre rĂ©alitĂ©, quel est l’aspect le plus prĂ©pondĂ©rant dans votre rĂ©alitĂ©. Est-ce que c’est cette rĂ©alitĂ© intĂ©rieure qui prĂ©domine, ou est-ce cette rĂ©alitĂ© extĂ©rieure qui prĂ©domine ? Plus votre rĂ©alitĂ© intĂ©rieure est puissante, plus elle est vibrante, plus elle va avoir une influence sur la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure. Plus vous ĂȘtes centrĂ©, plus vous ĂȘtes Ă  l’intĂ©rieur de vous, plus cet intĂ©rieur va influencer vos circonstances de vie. Ou alors, si vous ne faites aucun travail sur vous-mĂȘme, c’est cette rĂ©alitĂ© extĂ©rieure, ces circonstances de vie qui vont ĂȘtre prĂ©dominantes, beaucoup plus puissantes et qui vont commencer Ă  influencer votre ressenti intĂ©rieur. Donc si vous voulez vivre une vie pleinement vĂ©cue, vivre heureux, il est essentiel de faire grandir cette rĂ©alitĂ© intĂ©rieure. Plus vous faites grandir cette rĂ©alitĂ© intĂ©rieure, plus vous pouvez influencer votre environnement extĂ©rieur. Moins vous faites un travail de dĂ©veloppement sur vous-mĂȘme, plus les circonstances extĂ©rieures vont influencer votre rĂ©alitĂ© intĂ©rieure. Il y a 4 grandes dimensions oĂč on peut se questionner.
Dimension 1 : OĂč est-ce que vous focalisez votre attention ?  
Dans la vie de tous les jours, oĂč est votre focus ? Est-ce un focus interne, sur votre ressenti, sur ce que vous sentez, vos Ă©motions, vos sensations corporelles, sur le ressenti de votre corps, ou ĂȘtes-vous toujours connectĂ© Ă  l’extĂ©rieur, vous avez une extension sur votre main avec un smartphone sur lequel vous ĂȘtes toujours en train de scroller pour voir ce qu’il se passe dans le monde extĂ©rieur ? La premiĂšre notion est que si vous voulez Ă©voluer dans votre vie, il va falloir du temps pour tourner le focus vers l’intĂ©rieur. Vous pouvez faire ça au travers de diffĂ©rentes techniques, ça peut ĂȘtre de la mĂ©ditation de pleine conscience, de la visualisation, de la relaxation, mais Ă  un certain moment, si vous voulez grandir cette rĂ©alitĂ© intĂ©rieure, vous devez focaliser sur cette rĂ©alitĂ© intĂ©rieure et prendre du temps pour vous, dans le silence et finalement vous extirper de cette influence, de toute cette information qui vient du monde extĂ©rieur.  
Dimension 2 : D’oĂč vient le fun ?  
Est-ce que, pour avoir plaisir dans la vie, vous avez toujours besoin des stimulations de cette rĂ©alitĂ© extĂ©rieure ou est-ce que vous avez du plaisir, du fun avec vous-mĂȘme ? Si je vous extirpe de votre monde sans tĂ©lĂ©phone portable, sans moyen de vous connecter Ă  l’internet, que je vous place dans une piĂšce fermĂ©e, tout seul, auriez-vous du plaisir avec vous-mĂȘme ? Êtes-vous capable, finalement, d’avoir du fun, simplement en observant vos propres pensĂ©es, en observant vos propres sensations physiques, en faisant une rĂ©flexion sur votre vie, en vous posant des questions, etc. ? Ou bien, est-ce que pour avoir du plaisir, vous avez besoin d’ĂȘtre constamment stimulĂ© par les choses de l’extĂ©rieur, de devoir toujours scroller sur Facebook ou Instagram pour voir les derniĂšres nouvelles, ou sur YouTube pour voir la derniĂšre vidĂ©o publiĂ©e par telle personne, pour voir qui est en vacances avec les pieds en Ă©ventail au bord de la mer alors que vous, vous ĂȘtes dans la grisaille
 C’est cette notion de : est-ce que vous arrivez Ă  avoir plaisir avec vous-mĂȘme ? Et si vous n’ĂȘtes pas capable d’avoir un moment avec vous-mĂȘme et d’ĂȘtre bien comme ça, c’est que vous avez cette prĂ©dominance de cette rĂ©alitĂ© extĂ©rieure.  
Chez mes patients, je le vois. Ils viennent pour des soins, les sĂ©ances de base durent 20 minutes, c’est un travail sous forme de connexion, ils se connectent pour un moment, ils ont une connexion avec cette rĂ©alitĂ© interne. Puis Ă  peine sortis, s’ils ont 2 minutes d’attente pour un autre soin, ils ne peuvent pas rester avec cette sensation interne, ils ont besoin de se reconnecter, voir s’ils ont eu un message, une nouvelle notification
 Donc on voit cette prĂ©dominance de l’extĂ©rieur. Plus vous avez cette prĂ©dominance de l’extĂ©rieur, plus elle va influencer votre physiologie, c’est-Ă -dire que c’est l’extĂ©rieur qui va stresser votre organisme et crĂ©er un chaos interne, plutĂŽt que vous qui crĂ©ez un Ă©quilibre interne qui va se propager dans le monde pour rĂ©duire le chaos extĂ©rieur.  
Dimension 3 : Êtes-vous capable d’avoir du bien-ĂȘtre de l’intĂ©rieur ?
Par vos propres moyens naturels, par le simple Ă©tat d’ĂȘtre de votre organisme, ĂȘtes-vous capable de faire l’expĂ©rience du bien-ĂȘtre ? Cette sensation de bien-ĂȘtre est l’expression, au niveau du ressenti, d’un Ă©quilibre homĂ©ostatique. Si votre corps est en Ă©tat d’équilibre intĂ©rieur, vous allez naturellement ressentir ce bien-ĂȘtre et cette vitalitĂ©. Ou est-ce que vous avez besoin, de nouveau, de cette rĂ©alitĂ© extĂ©rieure pour vous sentir bien ? Est-ce que vous avez besoin de fumer une cigarette pour calmer une angoisse intĂ©rieure, avez-vous besoin de consommer de l’alcool pour vous sentir dĂ©tendu ou peut-ĂȘtre mĂȘme des drogues ? Avez-vous besoin de mĂ©dicaments pour calmer des symptĂŽmes ou des douleurs ? À ce moment-lĂ , si vous avez recours Ă  ces substances, et ce n’est pas un jugement de valeur de ma part de dire d’arrĂȘter ces choses-lĂ , mais c’est dans cette rĂ©flexion : ĂȘtes-vous capable de gĂ©nĂ©rer de l’intĂ©rieur de la vitalitĂ©, un sentiment de bien-ĂȘtre, ou ĂȘtes-vous dĂ©pendant de bĂ©quilles extĂ©rieures ? Ça en dit long aussi dans cette relation de prĂ©dominance entre votre rĂ©alitĂ© intĂ©rieure et la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure.  
Dimension 4 : Quel type de journal utilisez-vous ?  
Êtes-vous une personne qui va acheter le journal du matin, pour lire tout ce qu’il se passe dans le monde extĂ©rieur, ou ĂȘtes-vous plutĂŽt la personne qui a son propre journal, dans le sens de journal « journaling », la notion de noter ses pensĂ©es, ses ressentis pour avoir ensuite une forme de rĂ©flexion sur vos propres pensĂ©es, sur vos propres ressentis, sur vos propres Ă©motions ? C’est un autre moyen de savoir finalement oĂč est cette prĂ©dominance. Est-elle donc interne, avec un journal que vous crĂ©ez vous-mĂȘme et que vous utilisez, ou est-ce une prĂ©dominance externe oĂč vous allez acheter le journal externe pour vous abreuver de ces informations extĂ©rieures ?  
Faites-moi savoir quelle est votre prĂ©dominance. Êtes-vous plutĂŽt focalisĂ© sur votre rĂ©alitĂ© interne ou est-ce que vous laissez cette rĂ©alitĂ© externe complĂštement envahir votre propre rĂ©alitĂ© interne ? Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
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Maintenir une perception équilibrée en temps de crise
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Résumé
Je vous propose des ressources et sources d’informations qui permettent de garder des perceptions Ă©quilibrĂ©es pendant les crises, notamment la pandĂ©mie du Covid-19 et la guerre en Ukraine. En effet, il est important de ne pas restreindre votre opinion Ă  celle proposĂ©e par les gouvernements et influenceurs, et d’ouvrir votre Ă©coute aux avis diffĂ©rents afin de vous forger votre propre opinion balancĂ©e.  
Transcription
Dans cet épisode, je vais vous montrer comment garder des perceptions équilibrées pendant des crises.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Cette semaine, j’avais envie de vous proposer quelque chose d’un peu diffĂ©rent, en vous donnant des ressources voire mĂȘme mes sources d’informations. Cet Ă©pisode m’a Ă©tĂ© inspirĂ© d’une discussion que j’ai eue il y a une quinzaine de jours avec un ancien patient que je n’avais pas revu depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie. Il a commencĂ© par me remercier pour toutes les informations que j’avais envoyĂ©es pendant la pandĂ©mie notamment, qui lui avait permis de ne pas tomber dans un narratif unilatĂ©ral et qui lui avait apportĂ© Ă©normĂ©ment de rĂ©confort par rapport Ă  toute la peur qui avait Ă©tĂ© créée par nos gouvernements, les mĂ©dias, etc. Il faut savoir qu’en plus de cet Ă©pisode hebdomadaire d’Une Grande Vie, pour les personnes inscrites Ă  notre liste, j’ai envoyĂ© chaque semaine des informations qui donnaient un effet de contrebalancier ou narratif, qui Ă©tait trĂšs unilatĂ©ral. Ce narratif unilatĂ©ral qu’on a vĂ©cu et qui continue de vivre, d’une certaine maniĂšre, sur la pandĂ©mie et maintenant sur la guerre en Ukraine, ça va crĂ©er un stress Ă  l’intĂ©rieur de notre systĂšme. DĂšs le moment oĂč nous n’avons pas la vision globale d’une situation, oĂč on n’est pas capable d’embrasser les extrĂȘmes et les opposĂ©s complĂ©mentaires, ça va crĂ©er une tension dans notre systĂšme.  
Imaginez une toupie qu’on fait tourner et qui peut accĂ©lĂ©rer jusqu’à une vitesse quasiment infinie. Imaginez que sur sa partie supĂ©rieure, elle a un cĂŽtĂ© noir et un cĂŽtĂ© blanc. On pourrait imaginer que ces 2 couleurs symbolisent toujours ces 2 camps qui se sont formĂ©s, avec d’un cĂŽtĂ© le narratif officiel sur la pandĂ©mie par exemple (« les vaccins c’est sĂ»r et efficace ») et de l’autre cĂŽtĂ© la notion que « non, ces vaccins ne sont pas aussi efficaces ou sĂ»rs que ça a Ă©tĂ© prĂ©tendu ». Pendant la guerre, on a ce narratif noir et blanc aussi : le gouvernement ukrainien, ce sont les gentils et Poutine, c’est le mal absolu. Il n’y a pas de rĂ©flexion, pas de contexte, rien du tout. Si vous imaginez maintenant ce noir et blanc de la toupie, qu’on commence Ă  la faire tourner Ă  trĂšs haute vitesse, on va remarquer que le noir et le blanc vont commencer Ă  se fondre l’un dans l’autre. Quand la toupie tourne trĂšs vite Ă  une vitesse infinie, tout ce qu’on va voir est du gris. Il faut imaginer que notre conscience, c’est la mĂȘme chose. À un certain niveau dans nos sens, on a tendance Ă  ne voir qu’un cĂŽtĂ© : soit le noir, soit le blanc. Par contre, si on peut Ă©lever notre conscience, nos perceptions, on va commencer Ă  voir du gris, et on va voir que tout n’est pas juste blanc ou noir. Ce n’est pas juste cette notion de seulement bourreau ou seulement victime, il y a Ă©normĂ©ment de facteurs ont Ă©tĂ© mis en place pour arriver dans ces situations-lĂ . On n’est pas juste dans une vue, un narratif unilatĂ©ral, mais il y a Ă©normĂ©ment de nuances. Ce qui est trĂšs important Ă  comprendre, c’est que tant que la toupie tourne trĂšs vite, elle est trĂšs stable, ancrĂ©e. Vous pouvez la pousser, elle va se dĂ©placer, mais elle va continuer de tourner. Puis, si vous ralentissez cette toupie, qui est dans notre mĂ©taphore une perte d’élĂ©vation de notre conscience, elle va commencer en ralentissant Ă  passer d’une couleur grise Ă  noir-blanc-noir-blanc-etc. Quand elle perd de sa vitesse, elle devient instable. LĂ , si vous la poussez Ă  une certaine vitesse, au lieu de simplement se dĂ©placer, de rester sur son centre et continuer Ă  tourner, elle va tomber d’un cĂŽtĂ© ou de l’autre. Elle va peut-ĂȘtre tomber sur le cĂŽtĂ© noir ou sur le cĂŽtĂ© blanc. C’est exactement ce qu’il se passe avec notre conscience : si vous n’élevez pas votre conscience pour pouvoir voir ce gris et ces nuances, vous allez ĂȘtre soit dans l’un soit dans l’autre, mais vous n’avez pas cette stabilitĂ©, vous avez perdu votre centre.  
Pandémie Covid-19
Aujourd’hui, je voulais donc vous partager certaines des ressources que j’ai utilisĂ©es pendant la pandĂ©mie et encore maintenant pendant cette guerre en Ukraine, pour avoir des informations qui nous permettent de rester centrĂ©s sur notre axe et de ne pas tomber dans le jugement « Ici c’est le bien et lĂ  c’est le mal, les bourreaux versus les victimes, etc. » Je vais vous donner le nom de personnes qui, pour moi, ont apportĂ© un Ă©clairage diffĂ©rent sur la pandĂ©mie et sur cette guerre gĂ©opolitique en Ukraine, car on est en plein dedans.  
Dr. Didier Raoult : La premiĂšre personne que je vous recommande de suivre, vous en avez trĂšs certainement parlĂ© si vous avez cherchĂ© des informations, c’est le Docteur Didier Raoult, directeur de l’IHU de Marseille. C’est un mĂ©decin spĂ©cialisĂ© en infectiologie, et dans son domaine, il est dans le top 3 mondial des chercheurs, des experts dans ce domaine. C’est donc quelqu’un d’extrĂȘmement rĂ©putĂ© qui a Ă©tĂ© trĂšs critiquĂ© pendant cette pandĂ©mie parce que, une fois de plus, quand des camps se forment, il y a toute une notion d’attaques de l’autre. On a vĂ©cu le summum avec la notion de : si vous dĂ©viez du narratif officiel, on vous traite de complotiste. Il est trĂšs intĂ©ressant de noter qu’une thĂ©orie qui est traitĂ©e un jour de complotiste, 6 mois ou un an aprĂšs, est montrĂ©e vraie. Ça a Ă©tĂ© vrai par exemple pour ceux qui disaient que le vaccin Ă  ARN messager pouvait ĂȘtre intĂ©grĂ© dans notre ADN. On a criĂ© au complotisme et il y a quelques semaines, une Ă©tude suĂ©doise a montrĂ© que c’était effectivement le cas. Certains experts ont dit que vacciner de masse pendant une pandĂ©mie pouvait favoriser le dĂ©veloppement de variants, on a criĂ© au complotisme et il y a quelques semaines, la scientifique en chef de l’OMS a effectivement reconnu que c’était un mĂ©canisme envisageable et que ça avait trĂšs certainement Ă©tĂ© le cas. L’idĂ©e est de rester vraiment balancĂ©. Donc Didier Raoult en matiĂšre de comprĂ©hension de l’épidĂ©mie, des mĂ©canismes viraux, de dĂ©veloppement des variants, etc. Il a cette comprĂ©hension des enjeux Ă©conomiques, de la force Ă©conomique de ces grands groupes pharma et Ă  quel point ça peut influencer les politiques.  
Jean-Dominique Michel : C’est un anthropologue de la santĂ©, qui a créé notamment un site : covidhub.ch qui donne d’excellentes informations de rĂ©flexion sur cette pandĂ©mie, toujours dans cette dynamique de dĂ©tachement, en observant la situation et en donnant des avis trĂšs souvent trĂšs acĂ©rĂ©s.
Dr. Alice Desbiolles : MĂ©decin en santĂ© publique, elle est aussi spĂ©cialisĂ©e en Ă©pidĂ©miologie et en vaccinologie. Elle a notamment prĂ©sentĂ© devant le SĂ©nat français, et elle a une perspective trĂšs scientifique et intĂ©ressante basĂ©e sur les faits non influencĂ©s par tout l’aspect politique des choses. Je vous recommande donc de suivre cette personne.  
Dr. Louis Fouché : Autre personne trÚs intéressante qui a émergé pendant cette pandémie, il travaillait en tant que médecin réanimateur à Marseille. Je crois que, de par son expression, il a un peu été poussé dehors, mais il avait vraiment une perspective trÚs intéressante, non seulement sur la pandémie, mais sur ce que ça révÚle de notre société et de ce que ça pouvait apporter comme forme de déclic pour notre élévation de conscience.
Dr. GĂ©rald Kierzek : Consultant santĂ© sur TF1, il est urgentiste donc habituĂ© Ă  gĂ©rer des crises, Ă  ne pas se jeter dedans, mais Ă  prendre du recul, observer. Il a des rĂ©flexions trĂšs intĂ©ressantes sur l’ensemble de cette pandĂ©mie.
Laurent Toubiana : Chercheur Ă  l’Institut National de la SantĂ© et de la Recherche MĂ©dicale, il a publiĂ© derniĂšrement un livre avec une excellente perspective sur tous les enjeux politiques de cette crise, et notamment comment cette crise est une espĂšce de replay de ce qu’il s’était passĂ© en 2009 avec la crise du H1N1. Il y avait eu des enquĂȘtes parlementaires qui avaient montrĂ© toutes les dysfonctions du systĂšme, et lĂ  il montre notamment que ces dysfonctions qui ont Ă©tĂ© faites en 2009 et qu’on avait dit qu’il ne fallait absolument pas reproduire, on a fait exactement les mĂȘmes, avec souvent les mĂȘmes personnes qui Ă©taient aux commandes Ă  l’époque. Son livre s’appelle « Covid-19 : une autre vision de l’épidĂ©mie ».  
Pr. Christian Perronne : Ancien chef du service infectieux Ă  l’hĂŽpital de Garches, il a beaucoup travaillĂ© dans les structures Ă©tatiques de santĂ©, notamment il a notamment Ă©tĂ© vice-prĂ©sident d’un groupe qui conseillait la politique vaccinale Ă  la Commission EuropĂ©enne. C’est donc une personne de trĂšs haut niveau qui, de par sa prise de position, a perdu aussi son poste. Il a Ă©crit 2 livres sur le sujet, que je vous conseille.  
Dr. Martin Blachier : MĂ©decin spĂ©cialisĂ© en santĂ© publique, il a Ă©tĂ© assez proche du narratif, mais avec le temps il s’est rendu compte, sur la base des donnĂ©es, que ce qu’on croyait n’était pas toujours aussi juste et a su faire Ă©voluer sa pensĂ©e, sa rĂ©flexion au fur et Ă  mesure de l’évolution de cette pandĂ©mie.  
Si vous avez encore besoin d’obtenir des informations plus Ă©quilibrĂ©es, je vous recommande de suivre, sur internet ou par leurs livres, ces personnes.  
Guerre Russie-Ukraine
Ensuite, nous sommes maintenant dans une crise gĂ©opolitique oĂč on est de nouveau bombardĂ© par les mĂ©dias avec un narratif complĂštement unilatĂ©ral, oĂč on est dans cette notion de ne nous donner aucun contexte de comprĂ©hension historique de la situation. On est essentiellement dans cette notion du gouvernement ukrainien avec Zelensky, un hĂ©ros de guerre qui a Ă©mergĂ©, et l’horrible Poutine en face. Bien Ă©videmment, je ne soutiens pas ce que fait la Russie, au final c’est toujours malheureusement le petit peuple qui souffre, que ce soit en Ukraine ou en Russie, par les mesures qui sont prises, et aussi chez nous par la consĂ©quence de ces mesures. Je crois que c’est toujours trĂšs important d’avoir une perspective beaucoup plus globale. Donc si vous voulez avoir un narratif un peu plus Ă©quilibrĂ©, je vous recommande de suivre les personnes suivantes :  
Idriss Aberkane : Auteur, il a 3 doctorats donc un de l’École Polytechnique qu’il a obtenu avant 30 ans. C’est une personne qui a une excellente rĂ©flexion, assez incisive sur ce qu’il se passe dans cette situation politique, avec des formes de questionnements qui sont trĂšs intĂ©ressantes Ă  suivre.  
Alain Bauer : Criminologue de renommée mondiale, on le voit souvent sur les plateaux de télévision française. Il a une perspective trÚs intéressante sur tout ce qui est guerre, terrorisme, manque de sécurité, etc. Sa perspective sort du narratif officiel et pose des questions trÚs pertinentes.
Jacques Baud : Auteur de nombreux livres dont certains sont encore utilisĂ©s par les gouvernements. Lieutenant-colonel dans l’ArmĂ©e suisse, il est devenu ensuite spĂ©cialiste des renseignements, il a travaillĂ© pour le renseignement suisse. C’était un homme de terrain, et de par ses expĂ©riences, il a participĂ© Ă  de nombreuses missions de terrain pour l’ONU, dans le rĂ©tablissement de la paix. Il a participĂ© Ă  des enquĂȘtes et des groupes notamment sur les achats d’armes lĂ©gĂšres. C’est donc quelqu’un de terrain avec une perspective trĂšs intĂ©ressante, qui a Ă©crit des manuels sur la gestion de certaines formes de terrorisme qui sont encore utilisĂ©s par certains pays. C’est le seul Suisse d’ailleurs a avoir travaillĂ© Ă  l’OTAN de par ses compĂ©tences. Son expĂ©rience de terrain lui donne une perspective souvent trĂšs diffĂ©rente de ce narratif officiel, au point qu’au travers de certains Ă©crits, certains l’ont traitĂ© de complotiste sur sa page WikipĂ©dia. Dans ses livres, il montre comment les gens qui l’ont traitĂ© de complotiste, -gens qui trĂšs souvent ne sont jamais sortis de leurs bureaux, Ă  Paris notamment, n’ont jamais Ă©tĂ© sur le terrain-, travaillent dans des structures qui ont Ă©tĂ© financĂ©es par certains gouvernements justement dans ces guerres d’images, ces guerres mĂ©diatiques. Il a un excellent livre « Gouverner par les fake news » qui va vous donner une excellente perspective de comment ne pas tomber dans ce narratif transmis et matraquĂ© par les mĂ©dias.
Eric Denécé : Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement, il a des vidéos sur YouTube avec des perspectives trÚs intéressantes sur la guerre en Ukraine.  
Vincent  HervouĂ«t : Journaliste intervenu plusieurs fois sur Europe 1 sur la perspective de la guerre, je l’ai trouvĂ© trĂšs pertinent.
Michel Onfray : Finalement, pour tout ce qui a trait Ă  la politique et bien que je n’adhĂšre pas nĂ©cessairement Ă  toutes ses idĂ©es, ce philosophe français a des commentaires trĂšs pertinents.  
Je voulais vous partager cette liste de ressources, Ă  bien Ă©videmment prendre avec des pincettes. Ecoutez, regardez, mais ne gardez que le meilleur, restez critique. Ce n’est pas parce que je prĂ©sente ces noms que j’adhĂšre nĂ©cessairement Ă  toutes leurs idĂ©es, mais ce sont des ressources utiles pour contrebalancer ce narratif unilatĂ©ral qu’on vit en ce moment.
Si vous avez, vous, vos propres ressources qui vous ont permis de rester centrĂ© pendant cette Ă©pidĂ©mie, n’hĂ©sitez pas Ă  les partager avec toute la communautĂ© dans les commentaires. Je me rĂ©jouis d’y jeter un oeil. Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
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6 causes de symptÎmes médicalement inexpliqués
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Résumé
Je vous propose 6 causes courantes si vous souffrez de symptĂŽmes mĂ©dicalement inexpliquĂ©s qui vous handicapent dans votre vie de tous les jours mais la mĂ©decine classique n’a rien Ă  vous proposer pour vous soulager.
Il peut s’agir de problĂšmes d’auto-immunitĂ©, d’un syndrome de rĂ©ponse inflammatoire chronique, d'une problĂ©matique de revitalisation ou de stress, d’un syndrome de sensibilisation centrale, de traumatismes Ă  l’enfance ou encore de perceptions faussĂ©es, ces histoires qu’on se crĂ©e par rapport Ă  nos circonstances de vie. Si vous souffrez de symptĂŽmes mĂ©dicalement inexpliquĂ©s, il est essentiel que vous trouviez un ou plusieurs thĂ©rapeutes qui soient capables d’investiguer ces diffĂ©rentes dimensions.
Transcription
Vous souffrez de symptÎmes médicalement inexpliqués ? Dans cet épisode, je vais vous proposer 6 causes courantes pour ce genre de problématiques.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Cette semaine, on va parler de symptĂŽmes mĂ©dicalement inexpliquĂ©s. Je vais vous proposer de dĂ©couvrir 6 grandes causes qui peuvent y participer, en sachant que ces causes peuvent s’imbriquer les unes dans les autres, ce n’est pas exclusif. Quels sont ces symptĂŽmes mĂ©dicalement inexpliquĂ©s ? C’est si vous avez des symptĂŽmes qui vous handicapent, qui vous gĂȘnent dans votre vie de tous les jours, que vous ĂȘtes dĂ©jĂ  allĂ© voir votre mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste voire peut-ĂȘtre mĂȘme des spĂ©cialistes, et en mĂ©decine, il n’y a toujours pas d’explication pour ce qui est en train de se passer. Vous vous retrouvez donc cette situation et peut-ĂȘtre au point oĂč on commence Ă  vous dire que c’est dans votre tĂȘte, alors ce n’est pas nĂ©cessairement le cas.
Le premier contexte est que lorsque vous avez des symptĂŽmes, il peut y avoir effectivement des causes biologiques, que la mĂ©decine peut investiguer, dĂ©couvrir et traiter. Mais il peut aussi y avoir des productions de symptĂŽmes sans qu’on n’ait aucun substrat de maladie, c’est-Ă -dire que votre corps commence Ă  produire des symptĂŽmes, mais qu’il n’y a vraiment aucune raison biologique mesurable Ă  ce jour. Vous savez bien que parfois on a les symptĂŽmes de la vie de tous les jours et d’un coup, ça disparait puis ça peut revenir, etc. Mais ce n’est pas parce que vous avez des symptĂŽmes qu’il y a nĂ©cessairement toujours un substrat biologique Ă  ce qu’il se passe.  
Cause 1 : Auto-immunité
Si vous avez des symptĂŽmes chroniques, que vous avez Ă©tĂ© polydiagnostiquĂ© en mĂ©decine, la premiĂšre possibilitĂ© est que vous ayez une problĂ©matique auto-immunitaire. Ces problĂ©matiques auto-immunitaires sont en croissance. Des Ă©tudes suggĂšrent que, de nos jours, si vous avez une problĂ©matique chronique mĂ©dicalement inexpliquĂ©e, dans un cas sur 2, il y a une forte probabilitĂ© que vous ayez un terrain auto-immunitaire. Ce terrain auto-immunitaire n’est peut-ĂȘtre pas diagnostiquable par la mĂ©decine. Il faut comprendre que lorsque la mĂ©decine recherche une problĂ©matique auto-immunitaire, elle va rechercher certains anticorps bien prĂ©cis pour certaines maladies. Par exemple, si vous avez des douleurs articulaires ou musculaires, on va rechercher ce qu’on appelle un lupus. Votre mĂ©decin va doser certains anticorps dans votre sang pour voir si vous avez cette problĂ©matique. Donc la recherche de maladies auto-immunitaires se fait par catĂ©gories diagnostiques, par catĂ©gories de maladies. Ces maladies auto-immunitaires sont une manifestation du systĂšme immunitaire qui attaque ses propres tissus. Il se peut que ce systĂšme immunitaire attaque des tissus oĂč on trouve des anticorps, mais ces anticorps ne sont pas ceux qui sont classiquement associĂ©s avec une maladie particuliĂšre. Cliniquement, on va utiliser des panels qui mesurent toute une sĂ©rie d’anticorps, qui ne sont pas nĂ©cessairement spĂ©cifiques Ă  des maladies, mais qui nous permettent de voir s’il y a des anticorps Ă  diffĂ©rents tissus, de diffĂ©rents systĂšmes de votre corps.  
On a aussi une autre possibilitĂ©. On sait que votre systĂšme immunitaire a certaines branches qui doivent ĂȘtre Ă©quilibrĂ©es, et on peut stimuler diffĂ©rentes branches, notamment avec des plantes naturelles. Il y a donc moyen de faire ce qu’on appelle des challenges, oĂč on va vous donner certaines formes de plantes pour voir comment vous rĂ©agissez. Si on vous donne ces plantes et que vous vous sentez un peu mieux, ça nous donne une piste sur un possible dĂ©sĂ©quilibre immunitaire. Si on vous donne certaines plantes et qu’au contraire, vous avez plus de symptĂŽmes, ça exacerbe, ça va aussi nous donner une idĂ©e. Donc il y a des moyens cliniques, au-delĂ  du contrĂŽle de ces anticorps spĂ©cifiques Ă  certaines maladies, pour voir si vous avez un terrain auto-immunitaire.  
Cause 2 : Chronic Inflammatory Response Syndrome
DeuxiĂšme grande cause de problĂ©matiques chroniques mĂ©dicalement inexpliquĂ©es, c’est ce qu’on appelle en anglais un CIRS (Chronic Inflammatory Response Syndrome). Ce sont des travaux rĂ©alisĂ©s par un groupe de mĂ©decins autour du mĂ©decin amĂ©ricain Ritchie Schoemaker. Ce syndrome de rĂ©ponse inflammatoire chronique est liĂ© Ă  la prĂ©sence de biotoxines. Les biotoxines sont des toxiques biologiques, qui viennent d’élĂ©ments vivants, comme la maladie de Lyme, des moisissures, des algues, etc. Cela va dĂ©clencher des mĂ©canismes inflammatoires dans une partie de votre SI. Au niveau de l’auto-immunitĂ©, on Ă©tait dans des dĂ©rĂšglements dans la partie adaptative, la 2e ligne de dĂ©fense du SI. Le CIRS est une inflammation dans la partie innĂ©e de notre systĂšme. Le Dr Shoemaker et ses collĂšgues ont dĂ©couvert que lorsqu’on doit faire face Ă  un pathogĂšne, peu importe ce qu’il est, on a cette premiĂšre ligne de dĂ©fense du systĂšme innĂ©, puis cette premiĂšre ligne de dĂ©fense du SI innĂ© va devoir collecter des petits bouts de l’agent pathogĂšne et le passer aux cellules du systĂšme adoptif. Ce passage permet alors que le systĂšme adaptatif vienne aider le systĂšme innĂ©. Chez 20% de la population environ, il y a une susceptibilitĂ© gĂ©nĂ©tique qui fait que cette communication entre les 2, ce passage de tĂ©moin, ne se fait pas optimalement, donc le systĂšme adaptatif ne vient jamais Ă  la rescousse et le systĂšme innĂ© tourne en boucle, reste activĂ© constamment, au point de faire une inflammation dans le systĂšme qui va affecter ensuite le cerveau, puis le reste du corps, et affecter aussi l’expression Ă©pigĂ©nĂ©tique de certains gĂšnes c’est-Ă -dire que ça va dĂ©sactiver certains gĂšnes et en activer d’autres. Il existe des moyens de le tester, notamment par des prises de sang ou un test de contraste visuel qui permet de dĂ©terminer jusqu’à quel point vous arrivez Ă  contraster du gris. Par exemple, si vous prenez un carrĂ© noir et un carrĂ© blanc, le contraste est marquĂ©, vous le voyez. Mais si on devient de plus en plus gris, vous allez de moins en moins distinguer la diffĂ©rence. Votre capacitĂ© Ă  distinguer jusqu’à un certain point va nous donner une idĂ©e de l’inflammation qu’il y a dans votre systĂšme nerveux et notamment au niveau de votre cerveau.  
Donc si vous avez des symptĂŽmes mĂ©dicalement inexpliquĂ©s, ça va ĂȘtre important d’aller voir s’il y a cette composante immunitaire et s’il y a la possibilitĂ© d’avoir un CIRS. Cette possibilitĂ© est nettement augmentĂ©e si vous avez Ă©tĂ© exposĂ© Ă  la maladie de Lyme, Ă  des microtoxines, des moisissures, s’il y a eu des dĂ©gĂąts d’eau dans le bĂątiment oĂč vous vivez, oĂč vous travaillez. Ce sont des indices qui pointent vers ça.
Cause 3 : Le stress ou la revitalisation
Nous ne sommes pas que notre corps physique, nous sommes aussi notre corps Ă©nergĂ©tique. Chaque personne a une sensibilitĂ© particuliĂšre. Certaines personnes rĂ©sistent assez bien au monde autour d’elles, et d’autres personnes vont ĂȘtre beaucoup plus sensibles. Pour moi, ce n’est pas un mot nĂ©gatif, ces personnes vont beaucoup plus ressentir les choses, ont tendance Ă  ĂȘtre un peu des Ă©ponges, Ă  tout prendre sur elles. Je ne parle pas au niveau Ă©nergĂ©tique, juste d’ondes Ă©lectromagnĂ©tiques qui peuvent jouer un rĂŽle lĂ -dedans, mais vraiment dans les interactions humaines et avec le monde, une sensibilitĂ© aux Ă©nergies, des personnes qui sont Ă©ponges, qui vont beaucoup accumuler chez elles. C’est un peu comme une forme de vampirisation Ă©nergĂ©tique oĂč, petit Ă  petit, vous ĂȘtes de moins en moins connectĂ© Ă  votre systĂšme Ă©nergĂ©tique, de moins en moins connectĂ© Ă  votre Ăąme, et vous ĂȘtes de plus en plus dans le mental, dans le physique, et votre systĂšme se dĂ©vitalise avec le temps, jusqu’à ne plus avoir les ressources pour pouvoir rĂ©cupĂ©rer. Dans ces cas-lĂ , ça va ĂȘtre important de mettre en place des stratĂ©gies pour rĂ©duire ce stress, cette revitalisation Ă©nergĂ©tique, pour redonner du pep, de la vitalitĂ© Ă  votre systĂšme.
Cause 4 : Syndrome de sensibilisation centrale
Cela a plusieurs noms dans la littĂ©rature : syndrome de sensibilisation centrale, BDS pour Body Dystress Syndrome ou Syndrome de dĂ©tresse corporelle, ou encore Mind-Body Syndrome ou Syndrome corps-esprit. Ce qui se passe dans ce syndrome, c’est une hyperrĂ©activitĂ© de votre systĂšme nerveux. Votre cerveau va se dĂ©rĂ©gler parce qu’il perçoit un danger, qu’il soit rĂ©el ou non, et votre systĂšme commence Ă  devenir hyperrĂ©actif. La meilleure mĂ©taphore que je puisse vous donner est : si vous avez une voiture, vous avez peut-ĂȘtre un systĂšme d’alerte. Si vous approchez trop d’un mur, ça va biper. Imaginons que ce systĂšme soit rĂ©glĂ© Ă  50 cm, dĂšs le moment oĂč vous arrivez Ă  moins de 50 cm, ça bipe, ça vous prĂ©vient et vous pouvez rĂ©agir. Imaginez maintenant que ce systĂšme se dĂ©rĂšgle et que ça bipe dĂšs qu’il y a quoi que ce soit qui passe dans les 10 mĂštres autour de votre voiture. Quand vous roulez en ville, ça devient ingĂ©rable. Un poteau, ça bipe, un piĂ©ton sur le trottoir, ça bipe, la voiture en face de vous, ça bipe. Ça bipe tout le temps et ça devient ingĂ©rable. Imaginez que votre cerveau, pour certaines circonstances, comme ces problĂ©matiques auto-immunitaires, ce CIRS, ce stress et revitalisation ou d’autres facteurs, se dĂ©rĂšgle au point d’amplifier toutes les sensations. On a tous des sensations physiologiques qui viennent dĂ©multipliĂ©es dans votre ressenti. Vous avez toute une production de symptĂŽmes, qui n’ont rien Ă  voir avec ce qu’il se passe localement, mais c’est en fait une mauvaise interprĂ©tation de votre cerveau qui a amplifiĂ© toutes ces sensations au travers de ce dĂ©rĂšglement. Cette sensibilisation centrale est assez connue, mĂȘme mĂ©dicalement, dans les douleurs chroniques, mais elle peut ĂȘtre vraiment aussi prĂ©sente dans n’importe quel autre systĂšme de votre corps. On sait que c’est impliquĂ© par exemple dans certaines douleurs pelviennes, certaines douleurs gastro-intestinales, etc. Il y a des moyens de l’évaluer et de le traiter.  
Cause 5 : Traumatismes de l’enfance ou Adverse Childhood Events (ACE)
On sait qu’il existe une dizaine d’ACE. Si vous voulez en savoir plus, cherchez sur Internet « Adverse Childhood Event » ou « traumatismes de l’enfance », il y en a 10. Vous avez peut-ĂȘtre grandi dans une famille dysfonctionnelle oĂč quelqu’un avait un problĂšme de drogue ou une maladie psychique, peut-ĂȘtre que vous avez Ă©tĂ© abusĂ© physiquement ou Ă©motionnellement ou sexuellement, et ça laisse des traces dans le dĂ©veloppement de votre systĂšme nerveux. On sait par des Ă©tudes qui ont faites aux États-Unis que plus vous avez eu de ces expĂ©riences, elles peuvent ĂȘtre cumulatives, plus vous avez des risques de dĂ©velopper des maladies. Ce risque augmente parfois de 2-3-4 fois, voire mĂȘme plus, et ça va augmenter nos risques de maladies cardiovasculaires, de diabĂšte, de douleurs chroniques, etc. Donc ces traumatismes de l’enfance peuvent laisser des traces dans votre systĂšme nerveux et participer Ă  cette symptomatologie. Ça va ĂȘtre trĂšs important aussi d’avoir des moyens d’entrer dans votre systĂšme nerveux pour dĂ©sactiver ces vieilles mĂ©moires.  
Cause 6 : Perceptions faussées
C’est l’histoire qu’on se raconte. Il faut comprendre que nos perceptions vont dĂ©terminer nos Ă©motions. La plupart du temps, il est difficile d’avoir une vue d’ensemble des choses. Quand quelque chose nous arrive, surtout quand c’est traumatique, on a tendance Ă  congeler notre vision de choses sur un Ă©lĂ©ment et c’est comme si on regardait au microscope. On perd cette vue d’ensemble. DĂšs qu’on perd cette vue d’ensemble, on a des perceptions faussĂ©es, on entre dans des perceptions d’hypernĂ©gatif ou d’hyperpositif, et on a ce dĂ©sĂ©quilibre. Au lieu de rester centrĂ©, nos Ă©motions vont partir dans ces extrĂȘmes positifs ou nĂ©gatifs, et ça va crĂ©er une tension dans le systĂšme. Si cette tension est permanente et ça devient un stress chronique qui vous dĂ©vitalise Ă©galement. C’est cette notion que si quelque chose vous est arrivĂ© il y a 20 ans, c’est normal d’avoir eu une Ă©motion, mais si 20 ans aprĂšs vous en parlez toujours avec beaucoup d’émotion, sans jugement de ma part car cela a pu ĂȘtre trĂšs traumatique, si vous avez encore des pensĂ©es sur cet Ă©vĂšnement, ce n’est plus une Ă©motion qui normalement aurait dĂ» circuler Ă©nergiquement et se libĂ©rer, c’est devenu un phĂ©nomĂšne mental dans lequel vous ĂȘtes gelĂ© et duquel vous n’arrivez pas Ă  vous sortir. C’est une histoire que vous perpĂ©tuez. Tant que vous n’arrivez pas Ă  revisiter, dans des conditions sĂ»res bien Ă©videmment, cet Ă©vĂšnement passĂ© pour extirper les bĂ©nĂ©fices et neutraliser toutes les Ă©motions associĂ©es Ă  ça, vous allez ĂȘtre constamment dans cet Ă©tat de tension, de stress qui sape vos capacitĂ©s de rĂ©cupĂ©ration. C’est donc trĂšs important de considĂ©rer aussi ces Ă©lĂ©ments pour pouvoir ramener un Ă©quilibre des perceptions, au point de pouvoir dire, dans un Ă©tat de guĂ©rison absolue de cet Ă©vĂšnement, merci Ă  l’Univers pour avoir vĂ©cu cet Ă©vĂšnement parce que vous avez pu en retirer quelque chose de positif, et vous voyez Ă  quel point ça a façonnĂ© la magnifique personne que vous ĂȘtes maintenant.  
Voici donc ces 6 causes : les problĂšmes d’auto-immunitĂ©, le CIRS, la revitalisation, le stress, la sensibilitĂ© centrale, les traumatismes Ă  l’enfance et ces perceptions faussĂ©es, ces histoires qu’on se crĂ©e par rapport Ă  nos circonstances de vie. Si vous souffrez de symptĂŽmes mĂ©dicalement inexpliquĂ©s, il est essentiel que vous trouviez un ou plusieurs thĂ©rapeutes qui soient capables d’investiguer ces diffĂ©rentes dimensions.  
Si vous avez des questions ou des commentaires, laissez-les-moi ci-dessous. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
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Le syndrome de sur-obligation
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Résumé
Je vous propose d’analyser si vous souffrez du syndrome de surobligation et de sous-engagement. Si quand on vous demande quelque chose, vous acceptez toujours tout par peur ou par culpabilitĂ©, si vous vous retrouvez Ă  faire des choses que vous n’avez vraiment pas envie de faire, voici un processus en 4 questions : qu’allez-vous accomplir, pourquoi est-ce important, Ă  quoi ressemble prĂ©cisĂ©ment le rĂ©sultat final Ă  atteindre, et quels sont les critĂšres qui vont dĂ©terminer si ce projet a rĂ©ussi ou pas.  
Transcription
Est-ce que vous souffrez du syndrome de surobligation et de sous-engagement ? Je vais vous montrer comment le déterminer dans ce nouvel épisode.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Aujourd’hui, nous allons parler du syndrome de surobligation et de sous-engagement. La grande question est : est-ce que vous avez des difficultĂ©s Ă  dire non ? Des gens vous demandent des choses et vous acceptez toujours de tout faire. Finalement, vous vous retrouvez dans des situations oĂč vous devez faire des choses que vous n’auriez pas vraiment envie de faire. Vous ĂȘtes obligĂ© de les faire, mais vous ĂȘtes sous-engagĂ© lĂ -dedans, c’est-Ă -dire que vous avez dit oui, peut-ĂȘtre par peur, par culpabilitĂ©, peu importe, mais vous vous retrouvez avec des choses Ă  faire que vous n’avez vraiment pas envie de faire et vous prĂ©fĂšreriez pouvoir faire autre chose. Est-ce que ça vous arrive frĂ©quemment ? Si c’est le cas, cet Ă©pisode est vraiment pour vous.
Importance de l’engagement
Lorsqu’on part dans un projet ou une tĂąche, peu importe, c’est vraiment important d’ĂȘtre convaincu, d’avoir envie de le faire pour pouvoir s’engager dedans. Si vous n’ĂȘtes pas pleinement engagĂ© dedans, si vous faites quelque chose dans lequel vous n’ĂȘtes pas pleinement engagĂ©, pleinement convaincu, vous allez vous sentir obligĂ©. Lorsque vous vous sentez obligĂ©, vous allez faire les choses sans passion, sans enthousiasme, vous allez le faire forcĂ©, avec la tĂȘte et non avec le coeur.  
Donc cette notion d’engagement, de choisir, sĂ©lectionner les projets parce que vous ĂȘtes vraiment convaincu que c’est quelque chose d’important, dans lesquels vous allez vraiment vous engager, c’est quelque chose d’essentiel. Il y a eu une histoire que j’aime beaucoup Ă  ce sujet-lĂ . Une Ă©quipe de football amĂ©ricain, les Green Bay Packers, avait plusieurs saisons de suite avec de trĂšs mauvais rĂ©sultats. Ils ont engagĂ© un nouveau coach, Vince Lombardi, qui, quand il est arrivĂ© dans les vestiaires la premiĂšre fois devant les joueurs, leur a dit cette phrase devenue cĂ©lĂšbre : « Il y a seulement 2 choses vraies. Rien d’autre n’est vrai. 1 - Nous allons gagner le championnat. 2 - Seulement 50% d’entre vous seront dans l’équipe qui va gagner le championnat. De quel 50% faites-vous partie ? » En fait, par cette phrase, c’était une invitation Ă  s’engager. Pleinement. Soit tu fais partie de l’équipe et tu es tellement engagĂ© que ton engagement va participer Ă  nous faire gagner le championnat, soit tu pars.  
Cette histoire nous invite finalement Ă  jouer de la mĂȘme maniĂšre dans notre vie de tous les jours, c’est-Ă -dire de ne dire oui qu’aux choses pour lesquelles nous sommes pleinement engagĂ©s. Je vais donc vous montrer un processus qui va vous aider Ă  vous autoconvaincre que n’importe quel projet, soit il est bon pour vous et vous vous engagez pleinement, soit il ne vaut pas la peine d’ĂȘtre pris ou acceptĂ©. Ce processus va vous aider aussi Ă  prendre beaucoup plus facilement la dĂ©cision de dire oui ou non. Quand quelqu’un vous demande quelque chose ou de vous impliquer, vous n’avez pas besoin de rĂ©pondre directement oui ou non. Vous pouvez simplement lui dire « J’apprĂ©cie que tu aies pensĂ© Ă  moi pour t’aider dans ce projet-lĂ . Je ne m’engage, je ne m’implique jamais dans un projet sans avoir pris du temps pour rĂ©flĂ©chir. J’ai un processus de dĂ©cision qui va me permettre de savoir si ce projet est important pour moi, si je peux m’y impliquer, m’y engager. » Ça vous donne dĂ©jĂ  une premiĂšre barriĂšre oĂč vous n’ĂȘtes pas obligĂ© tout de suite de rĂ©pondre, vous avez en quelque sorte une « excuse » pour prendre un peu de temps et de recul. L’idĂ©e bien sĂ»r n’est pas de dire que vous avez un processus puis de ne rien faire ensuite.  
Imaginez qu’on vous propose un projet, ou qu’il y a un projet que vous avez envie de faire parce que vous avez entendu quelque chose qui vous a inspirĂ©, ou vous travaillez sur d’autres projets et il y a cette nouveautĂ© qui arrive. Au lieu de directement partir dedans, vous impliquer, lancer le processus pour voir finalement que vous n’ĂȘtes pas aussi impliquĂ© et engagĂ©, donc vous vous retrouvez surobligĂ©, vous ĂȘtes « obligĂ© » de faire ça alors que vous n’avez plus envie de le faire, voici le processus. DĂšs le moment oĂč vous avez un projet, qu’il vienne de vous ou qu’on vous propose, vous allez vous poser 4 questions :
1. Qu’est-ce qu’on essaie d’accomplir ?  
Dans ce projet, qu’essaie-t-on de faire ? Quelle est la vision finale, une fois que ce projet sera rĂ©alisĂ© ? A-t-on dĂ©jĂ  au moins la clartĂ© de ce qu’on doit faire ? TrĂšs souvent, des gens nous font des propositions, mais mĂȘme eux ne sont pas trĂšs clairs sur ce qu’ils ont envie et du rĂ©sultat final attendu de ce projet. Ils vous embarquent donc, vous avez ce sentiment peut-ĂȘtre de culpabilitĂ©, de ne pas savoir dire non. Peut-ĂȘtre mĂȘme qu’eux-mĂȘmes ne sont pas complĂštement impliquĂ©s, engagĂ©s, vendus Ă  leur propre cause. Vous avez donc une personne pas trĂšs claire qui en embarque une autre qui est encore moins claire, et vous ĂȘtes sĂ»r que ça part directement dans le mur. Donc premiĂšre notion : quelle est la vision ? Qu’essayons-nous d’accomplir ici, quel est le rĂ©sultat final ? Arrivez-vous Ă  le visualiser ? Plus vous allez ĂȘtre clair, avec le plus de dĂ©tails possibles, plus ça va vous engager, vous impliquer dans le processus.
2. Pourquoi est-ce important ?
En quoi ce projet va ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour vous, pour les autres, pour une association, peu importe. Pourquoi est-ce important de le faire ? Vous pourriez avoir un projet trĂšs beau, magnifique, mais qui finalement ne change rien, ne contribue pas, n’apporte rien Ă  l’état des choses. Je crois que pour aller de l’avant, pour grandir en conscience notamment, c’est trĂšs important de pouvoir contribuer.
Donc premiĂšre question : qu’essaie-t-on d’accomplir, c’est-Ă -dire quelle est la vision, quel est le rĂ©sultat final ? DeuxiĂšme question : en quoi est-ce important, pour dĂ©terminer aussi cette importance de savoir si c’est alignĂ© avec vos valeurs. On a tous une hiĂ©rarchie de valeurs (pour en savoir plus, cherchez sur YouTube « Dr Pauli hiĂ©rarchie de valeurs » : https://youtu.be/ppsFwR_JtnQ). Plus vous avez un projet alignĂ© avec vos valeurs, plus vous allez vous y engager. Si vous partez dans des projets qui ne sont associĂ©s qu’à des Ă©lĂ©ments trĂšs bas sur votre hiĂ©rarchie de valeurs, plus vous allez ĂȘtre dans ce syndrome de surobligation et sous-engagement. Donc cette question est trĂšs importante.
3. Comment seront les choses quand elles seront accomplies ?
Prenez cette vision de ce qu’on essaie d’accomplir, et vous allez vraiment crĂ©er quelque chose de dĂ©taillĂ©. Plus vous pouvez avoir un visuel, retranscrit en texte, de quelles sont les choses Ă  obtenir. Par exemple, vous voulez lancer un nouveau site internet et votre but est non seulement d’avoir une notion trĂšs claire de la structure de ce site, mais aussi que ce site communique des informations importantes. Donc vous voulez qu’au final, mensuellement, 1000 personnes viennent visiter votre site et Ă  la suite de ça, chaque mois ce chiffre augmente de 10%. Donc soyez trĂšs clair sur comment sont les choses une fois qu’elles sont accomplies, parce que plus vous ĂȘtes clair, pus vous pouvez aussi attirer des gens qui vont vous aider.
4. Quels sont les critÚres de réussite ?
Il faut ensuite dĂ©finir trĂšs clairement ce qui va vous donner une idĂ©e de savoir si vous allez sur le bon chemin. Ça va ĂȘtre trĂšs important Ă  communiquer. Sur l’exemple du site, vous n’allez peut-ĂȘtre pas le faire vous-mĂȘme et demandez Ă  quelqu’un de le faire pour vous. C’est important de lui dĂ©tailler : ce site aura tant de pages, la structure du site sera ainsi, le site aura un blog, un shop, etc. Donc vous listez les critĂšres de succĂšs, comme ça, lorsque vous vous engagez dans ce projet, ça va vous servir de milestone, d’étape pour dĂ©terminer si vous ĂȘtes sur la bonne voie.  
N’hĂ©sitez pas Ă  utiliser ce processus : 
1 - Qu’essayons-nous d’accomplir ? 
2 - Pourquoi c’est important ? 
3 -  Comment est ce projet final en détail ? 
4 - Quels sont les critĂšres qui vont dĂ©terminer si ce projet a rĂ©ussi ou pas ? 
Une nouvelle fois, le fait d’avoir ce processus va non seulement vous aider, vous, Ă  vous convaincre, Ă  avoir cette conviction, cette implication, cet engagement, et vous Ă©viter cette surobligation, et ça vous donne aussi cette espĂšce de tampon avec d’autres qui viennent vous demander des choses. Vous n’ĂȘtes plus simplement Ă  devoir rĂ©agir « Oui, oui, je le ferai, OK », mais plutĂŽt « J’ai un processus, je vais prendre un moment pour prendre ta demande en considĂ©ration, merci d’avoir pensĂ© Ă  moi, mais je vais devoir passer par ce processus avant de te donner une rĂ©ponse. »
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
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Les bĂ©nĂ©fices santĂ© du monoxyde d’azote
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Résumé
Je vous propose de parler des bĂ©nĂ©fices du monoxyde d’azote. Le NO est une molĂ©cule produite par notre corps, notamment au niveau de la respiration, qui va jouer un rĂŽle essentiel au niveau de notre physiologie et de notre mĂ©tabolisme : vasodilatateur des vaisseaux sanguins, neurotransmetteur, modulateur de la rĂ©ponse immunitaire, entre autres.
Il est donc important de maintenir un bon niveau de NO dans notre corps pour bĂ©nĂ©ficier de ses bienfaits. Pour ce faire, on doit maintenir un style de vie sain, surtout au niveau alimentaire avec des omĂ©gas 3 et des antioxydants, ainsi qu’une bonne exposition Ă  la lumiĂšre naturelle. Ensuite, des exercices courts mais Ă  haute intensitĂ© et une bonne respiration superficielle nasale favorisent Ă©galement la production de NO. Pratiquer le humming nez-nez peut ĂȘtre une bonne maniĂšre d’amĂ©liorer sa production de NO.
Transcription
Dans cet Ă©pisode, nous allons parler des bĂ©nĂ©fices du monoxyde d’azote.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Cette semaine, nous allons parler des bĂ©nĂ©fices du monoxyde d’azote. C’est un peu la suite de l’épisode prĂ©cĂ©dent sur la respiration et la tolĂ©rance au CO2 (https://youtu.be/FZxP5lwyF8s).
Je vais vous montrer aujourd’hui des stratĂ©gies pour amĂ©liorer le score  Bolt qu’on avait calculĂ© dans cet Ă©pisode prĂ©cĂ©dent. Je vais en profiter pour vous parler des bĂ©nĂ©fices de ce monoxyde d’azote, aussi appelĂ© l’oxyde nitrite ou NO. Je vais me rĂ©fĂ©rer Ă  NO. Pour qu’on soit prĂ©cis, ce monoxyde d’azote n’a rien Ă  voir avec le protoxyde d’azote qui est ce gaz hilarant, ni le dioxyde d’azote qui est un gaz nocif. Donc ce monoxyde d’azote, ce NO, est une molĂ©cule produite par notre corps, notamment au niveau de la respiration, mais pas que, et qui va jouer un rĂŽle trĂšs important au niveau de notre physiologie et de notre mĂ©tabolisme.  
Dans ses fonctions, entre autres, ce NO va aider, par ses fonctions vasodilatatrices, nos vaisseaux sanguins Ă  se dilater, et cela va permettre une amĂ©lioration du sang, pour amener la circulation sanguine dans toutes les parties de notre corps, que ce soit au niveau de notre cerveau ou au niveau de nos parties gĂ©nitales oĂč il va ĂȘtre trĂšs important dans l’érection. Il va aussi jouer un rĂŽle de neurotransmetteur et un rĂŽle trĂšs important dans la modulation de notre rĂ©ponse immunitaire.  
C’est donc une molĂ©cule qui n’a l’air de rien, qui ne fait pas la une des journaux, mais qui va jouer un rĂŽle essentiel dans nos fonctions. Ce principe clinique est utilisĂ© beaucoup pour toutes les personnes qui ont des problĂšmes de santĂ© liĂ©s au fait que certaines parties de leur organisme n’ont pas un bon apport sanguin. Si on peut amĂ©liorer cette production de NO, nous allons permettre une meilleure circulation sanguine, n’importe oĂč dans le corps, inclus au niveau des vaisseaux sanguins du cerveau.  
Comment amĂ©liorer ce monoxyde d’azote et ses fonctions ?
1. Maintenir un style de vie sain
On retrouve dans tous ces conseils des fondamentaux, que ce soit dans la gestion du stress, de bien dormir, etc. Pour cibler un peu plus, au niveau alimentaire, 2 choses vont vraiment favoriser la production de NO : l’apport en omĂ©ga 3, donc favoriser des aliments riches en omĂ©ga 3, puis les apports d’aliments riches en antioxydants. Puis sur le reste de notre style de vie, il y a 2 Ă©lĂ©ments trĂšs importants : la gestion du stress, plus vous ĂȘtes stressĂ©, moins votre corps va ĂȘtre efficient Ă  produire du NO, plus vous ĂȘtes relax et plus ça va ĂȘtre facile. Le 2e aspect est l’exposition Ă  la lumiĂšre naturelle qui va aussi jouer un rĂŽle dans cette production.  Donc si vous voulez amĂ©liorer votre production de NO, mettez en place un style de vie sain.
2. Exercices à haute intensité de courte durée
Il s’agit d’exercices Ă  haute intensitĂ©, mais de courte durĂ©e. C’est l’idĂ©e de faire quelque chose de trĂšs intense pendant une courte pĂ©riode de temps. Ce n’est donc pas d’aller courir 60 minutes au mĂȘme rythme, c’est plutĂŽt 60-90 secondes trĂšs intenses. Nous avons un protocole thĂ©rapeutique pour vous donner une idĂ©e :  ce sont 7 exercices en 7 minutes de pratique. Ça peut ĂȘtre des pompes, des abdominaux, d’autres exercices avec votre corps, mais vraiment trĂšs intenses pendant 60 secondes. Cela va vraiment amĂ©liorer cette production de NO.  
3. Respiration superficielle
Il y a un autre mĂ©canisme, qui fait le lien avec l’épisode prĂ©cĂ©dent sur la tolĂ©rance au CO2. Je vous expliquais briĂšvement qu’on a tous l’impression qu’au niveau physiologique, le plus important dans la respiration est l’oxygĂšne, alors oui, c’est important, mais pour la plupart des gens, notre corps est dĂ©jĂ  suffisamment saturĂ© en oxygĂšne et donc ce qui est important n’est pas juste l’oxygĂ©nation des tissus, mais Ă  quel point, dans le transport, on va ĂȘtre efficace pour libĂ©rer cet oxygĂšne et pouvoir le livrer aux cellules. Le CO2, ce gaz qu’on expire, va jouer un rĂŽle essentiel, central, clĂ©. Il y a une notion de ce qu’on appelle une tolĂ©rance au CO2, et plus votre corps est tolĂ©rant au CO2, plus vous allez ĂȘtre efficace dans cette livraison de l’oxygĂšne aux tissus. J’avais prĂ©sentĂ© le test Bolt que je vous conseille de voir, qui donne une idĂ©e de l’efficacitĂ© ou pas de votre tolĂ©rance au CO2. Donc on peut amĂ©liorer cette tolĂ©rance au CO2 avec des formes de respiration qui vont amĂ©liorer cette production de NO, de monoxyde d’azote.
Les grands principes sont d’avoir une respiration plutĂŽt superficielle, pas une respiration profonde. Ça va Ă  l’inverse de certains conseils, mais je vous ai expliquĂ© dans l’épisode prĂ©cĂ©dent que les personnes qui ont des problĂšmes Ă  respirer et qui doivent respirer profondĂ©ment, ce n’est pas un signe de santĂ©. Donc une respiration trĂšs calme, trĂšs superficielle, une respiration trĂšs lente plutĂŽt qu’une respiration rapide, et surtout, une respiration qui vient du nez, pas de la bouche. Je ne vais pas entrer dans les dĂ©tails de tous les bĂ©nĂ©fices de cette respiration nasale, mais sachez qu’en matiĂšre de production de NO, de monoxyde d’azote, le fait de respirer par le nez augmente de 6 fois la production de NO. Donc, devenez conscient de votre respiration et surtout assurez-vous que vous respirez par le nez et non par la bouche. Si vous constatez que vous respirez par la bouche, il y a des techniques pour vous aider Ă  apprendre Ă  respirer par le nez, notamment des formes de sparadraps qui nous empĂȘchent de respirer par la bouche et aident Ă  forcer la respiration nasale. Ça peut ĂȘtre trĂšs efficace, mais c’est surtout de prendre conscience de par oĂč vous respirez. Quand vous ĂȘtes tranquille : avez-vous tendance Ă  respirer par la bouche ou utilisez-vous votre nez ?
4. Humming
Une chose encore plus importante est non seulement de respirer par le nez, mais des Ă©tudes montrent que si vous respirez par le nez, que vous faites une vibration en expirant, en anglais on appelle ça du humming, vous allez augmenter cette production de NO par 15 fois par rapport Ă  une respiration par la bouche. C’est donc extrĂȘmement efficace pour produire du monoxyde d’azote, ce NO. Donc si vous avez des problĂšmes circulatoires et que vous voulez amĂ©liorer cette circulation, premiĂšrement faites les exercices de haute intensitĂ© et courte durĂ©e, mais surtout commencez rĂ©guliĂšrement dans la journĂ©e Ă  faire des pauses pour respirer par le nez avec cette notion de humming. Pour cela, inspirez par le nez et soufflez par le nez en Ă©mettant un son de gorge.  
Conseil trùs important : quand on fait du humming, on a souvent tendance à ouvrir la bouche pour souffler par la bouche. C’est donc trùs important de continuer de faire cette respiration par le nez.  
Cette technique est un peu controversĂ©e. Si vous regardez sur Internet, certains disent que vous pouvez inspirer par le nez et souffler par la bouche pour le humming, cela a dĂ©jĂ  aussi des bĂ©nĂ©fices, notamment dans l’aspect de relaxation, mais pour cette production de NO c’est vraiment une inspiration-expiration nez-nez.  
Cette respiration peut vous paraitre un peu bizarre au dĂ©part, surtout faites-le quand vous ĂȘtes seul, pour vous habituer sans ĂȘtre influencĂ© par le regard des autres. Si vous avez l’occasion de vous mettre dans une piĂšce oĂč on ne vous entend pas, ça sera encore mieux. Si vous devez vous prĂ©occuper de ce qu’il se passe autour, cela ne va pas ĂȘtre optimal.
Je vais donc vous recommander de regarder sur ma vidĂ©o sur la tolĂ©rance au CO2 (https://youtu.be/FZxP5lwyF8s), faites le test Bolt, mesurez combien de secondes vous pouvez tenir jusqu’à cette premiĂšre envie respiratoire, puis faites rĂ©guliĂšrement ces exercices d’intensitĂ© trĂšs courts et ces exercices de respiration par le nez et en humming. Vous pouvez utiliser rĂ©guliĂšrement votre test Bolt, et vous allez voir que si vous faites rĂ©guliĂšrement ce type de respiration, votre test Bolt va s’amĂ©liorer dans le temps et vous allez vous sentir aussi nettement mieux, notamment vous allez sentir beaucoup plus d’énergie et de vitalitĂ©.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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drypauli · 3 years ago
Text
TolĂ©rance au CO2 : secret de la respiration optimale
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Résumé
Je vous propose de parler de respiration optimale, de tolérance au CO2 et je vais vous inviter à faire un test trÚs simple pour justement mesurer si votre respiration est optimale.  
Le CO2 n’est pas qu’un dĂ©chet de la respiration, il joue un rĂŽle physiologique trĂšs important dans l’efficacitĂ© de la livraison de l’oxygĂšne aux cellules. C’est aussi lui qui dĂ©termine si on respire plus ou moins rapidement, et aussi notre volume respiratoire. Nous avons tous une tolĂ©rance au CO2 unique, et plus on tolĂšre le CO2 dans nos tissus, plus notre respiration va ĂȘtre efficace.  
Faire le test Bolt, pour Body Oxygen Level Test, va vous donner une idée un peu de votre tolérance au CO2.  
Transcription
Dans cet épisode, nous allons parler de respiration optimale, de tolérance au CO2 et je vais vous montrer un test trÚs simple pour justement mesurer si votre respiration est optimale.
Parce que la vie est bien trop magique pour ĂȘtre petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rĂȘves dĂ©vorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue Ă  un nouvel Ă©pisode d’Une Grande Vie oĂč je vous propose chaque semaine des stratĂ©gies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, Ă©motionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cƓur d’une vie pleinement vĂ©cue et de notre Ă©volution en tant qu’ĂȘtre humain.
Importance de la respiration
Cette semaine, nous allons revisiter un aspect particulier d’un thĂšme dont j’ai dĂ©jĂ  parlĂ©, la respiration. C’est quelque chose de fondamental pour notre santĂ© et notre bien-ĂȘtre. On a tendance Ă  ne pas y penser tant que cela se passe de maniĂšre optimale, mais dĂšs le moment oĂč on commence Ă  ne plus pouvoir respirer librement, Ă  se sentir oppressĂ©, on va tout de suite le ressentir. Si on regarde dans les fondamentaux de la santĂ©, de notre style de vie, un certain nombre de choses sont trĂšs importantes, et cette respiration en est une. On respire 22 000 fois par jour (si, si, je les ai comptĂ©es !), donc vous imaginez que si vous avez une dysfonction dans la maniĂšre dont vous respirez, ce sont 22 000 opportunitĂ©s dans la journĂ©e pour amener vitre corps vers la dysfonction, alors que si vous respirez de maniĂšre optimale, ce sont 22 000 opportunitĂ©s d’aller vers le mieux-ĂȘtre.
Quand on parle de respiration, pour la plupart des gens, il y a cette notion qu’on va, d’un point de vue physiologique, inspirer de l’oxygĂšne, bon et nourrissant, et expirer du CO2, plutĂŽt considĂ©rĂ© comme un dĂ©chet devant ĂȘtre Ă©liminĂ© de notre corps. Il existe en fait un mythe : ce CO2 n’est pas juste un dĂ©chet qui a besoin d’ĂȘtre Ă©liminĂ©, il va jouer des fonctions trĂšs importantes Ă  l’intĂ©rieur de notre organisme. Notamment quand on va respirer de l’oxygĂšne, il va ĂȘtre pris et livrĂ© aux tissus, et il y a une notion de saturation de l’oxygĂšne dans le sang, dans ces mĂ©canismes de transport, mais la clĂ© d’une respiration optimale n’est pas d’avoir qu’une bonne saturation en oxygĂšne, mais aussi une efficacitĂ© pour que cet oxygĂšne puisse ĂȘtre livrĂ© aux tissus, livrĂ© aux cellules. Et c’est lĂ  que le CO2 entre en jeu parce que c’est lui qui va dĂ©terminer cette efficacitĂ© de livraison de l’oxygĂšne aux cellules. Donc lorsqu’on respire, on va souffler, le CO2 va sortir mais on n’élimine jamais complĂštement le CO2 parce qu’il a un rĂŽle physiologique trĂšs important. C’est aussi ce CO2 qui va dĂ©terminer le taux de respiration, c’est-Ă -dire est-ce qu’on va respirer plus ou moins rapidement, faire des cycles rapides de respiration ou des cycles plutĂŽt lents, et aussi notre volume respiratoire. C’est vraiment important de comprendre ce rĂŽle du CO2.  
Tolérance au CO2
La science nous propose aussi une notion qui est qu’on a une tolĂ©rance au CO2. On a une tolĂ©rance plus ou moins diffĂ©rente, et plus vous arrivez tolĂ©rer le CO2 dans vos tissus, plus votre respiration va ĂȘtre efficace, et je vais vous montrer dans quelques instants un test qui va vous donner une idĂ©e de cette capacitĂ© Ă  tolĂ©rer le CO2.
Avant d’entrer dans ce sujet, j’aimerais faire une parenthĂšse sur un mythe. Si vous allez prendre des cours de respiration, on va vous apprendre Ă  faire ces respirations trĂšs profondes. En faisant ces respirations trĂšs profondes, on va chasser, Ă©vacuer beaucoup plus de CO2. Le problĂšme est que plus vous Ă©liminez le CO2, plus vous avez une perte de CO2, moins vous avez une bonne livraison de l’oxygĂšne Ă  vos cellules. Pour la majoritĂ© des gens, si on regarde leur saturation en oxygĂšne, on est dĂ©jĂ  proche de la norme, vers 97-98-99, peut-ĂȘtre 100%. Certaines personnes qui ont des problĂšmes respiratoires peuvent avoir un taux plus bas. Les patients que je teste sont au-dessus de 95%. L’idĂ©e d’aller oxygĂ©ner plus est trĂšs limitĂ©e, un peu comme si je vous faisais manger plus alors que vous avez dĂ©jĂ  consommĂ© toutes les calories dont vous avez besoin et que vous vous sentez plein. La clĂ© est donc dans la livraison de l’oxygĂšne, et pour cela, on a besoin d’avoir une certaine quantitĂ© de CO2 dans notre organisme, et cette efficience va ĂȘtre dĂ©pendante de cette tolĂ©rance. Plus votre tolĂ©rance au CO2 augmente, plus vous allez avoir une bonne qualitĂ© de livraison en oxygĂšne.  
RĂ©flĂ©chissez. Qui sont les personnes qui ont ces grandes respirations trĂšs profondes ? Ce sont les gens qui ont des problĂ©matiques respiratoires ou qui ont couru, sont essoufflĂ©s. Donc avoir ces grandes respirations profondes n’est pas un bon signe de santĂ©. Une bonne respiration en tant que signe de santĂ© dans les traditions comme le yoga qui utilise la respiration, est une respiration oĂč non seulement la personne Ă  cĂŽtĂ© de vous ne vous entend pas respirer, mais oĂč vous ne vous entendez pas respirer et vous ne vous sentez pas respirer. C’est-Ă -dire que vous avez une respiration tellement lente, fluide et quelque part superficielle, c’est vraiment optimal.
BOLT : Body Oxygen Level Test
Je vais maintenant vous montrer le test Bolt, pour Body Oxygen Level Test, qui va donner une idĂ©e un peu de votre tolĂ©rance au CO2. Pour ce test, je vais vous inviter Ă  le faire avec un chronomĂštre pour mesurer le temps que vous arrivez Ă  maintenir votre systĂšme sans respiration, sans avoir besoin d’inspirer. AprĂšs cet Ă©pisode, je vous propose de prendre un chronomĂštre ou de prendre un chronomĂštre en ligne sur Google ou sur votre tĂ©lĂ©phone portable.  
Pendant ce test, vous allez simplement respirer normalement, en prenant des respirations normales, et Ă  partir de 2-3 respirations, vous allez vous boucher le nez et garder le nez bouchĂ© sans respirer le plus longtemps possible, jusqu’à ce que vous ressentiez le besoin de respirer. Ce besoin de respirer peut ĂȘtre ressenti par l’envie de devoir dĂ©glutir, ou par une tension dans votre poitrine, ou par des muscles qui commencent Ă  se contracter. Donc au moment oĂč vous avez ce premier ressenti de devoir respirer, vous arrĂȘtez le chronomĂštre et regardez le nombre de secondes que vous avez tenues.  
Si on regarde votre respiration : vous avez votre respiration normale, vous arrĂȘtez de respirer, puis vous devez reprendre votre respiration normale. Donc il ne doit pas y avoir de perturbations de votre rythme respiratoire Ă  la suite du test. Donc, entendez-moi bien : ce n’est pas un test oĂč vous essayez de tenir le plus longtemps possible sans oxygĂšne en devenant tout bleu avant de passer dans les pommes. Le test Bolt n’est pas votre capacitĂ© Ă  rester le plus longtemps, c’est combien de temps vous arrivez Ă  rester sans respirer jusqu’au premier signe de besoin respiratoire, sans que cela n’affecte votre rythme respiratoire.  
Pour rĂ©sumer : pas de respirations profondes, juste des respirations normales pendant 2-3 cycles, puis vous inspirez par le nez et vous vous bouchez le nez. Et vous reprenez. Cela ne doit pas affecter votre capacitĂ©. Si vous avez une rĂ©action Ă  la fin de reprise profonde d’air, c’est que vous avez attendu trop longtemps. C’est vraiment ĂȘtre Ă  l’écoute de ces premiers signes. N’hĂ©sitez pas Ă  revoir ces instructions avant de faire l’exercice. Faites ce test et vous allez obtenir un chiffre qui va vous donner une idĂ©e de savoir si vous ĂȘtes plus ou moins dans la norme. Si vous ĂȘtes en dessous de 25, c’est que vous avez vraiment un schĂ©ma respiratoire dysfonctionnel. IdĂ©alement, vous devriez pouvoir tenir plus de 40 secondes. Je vous propose donc de faire ce test. De nouveau, ce n’est pas un test de rester longtemps sans respirer, mais d’ĂȘtre Ă  l’écoute et d’arrĂȘter le chrono au premier signe de besoin de respiration.  
Faites-moi savoir dans les commentaires quel est votre rĂ©sultat ! Dans le prochain Ă©pisode, je vous montrerai comment optimaliser votre score Bolt s’il n’est pas optimal. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidĂ©o. D’ici lĂ , souvenez-vous : Ă©merveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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