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L'Éphémère
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Le Festival International du Film de La Rochelle, jour après jour
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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L’Olympia
© alias3w
https://www.instagram.com/alias3w/
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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Des lycéens au cœur du festival
Chaque jour du Festival, une quarantaine de lycéens de La Rochelle se réunissent pour animer la page Facebook Au cœur du festival, qui rassemble les photos, vidéos, dessins, interviews, qu’ils réalisent tout au long de la semaine.
https://www.facebook.com/AuCoeurDuFestival/?fref=ts
8h30. Ce ne sont pas des enfants qui se réunissent dans le préau de l’École D'or. Ce ne sont pas non plus des adultes. Les yeux encore gonflés de sommeil, ces lycéens ne rechignent pas à se lever tôt, même en vacances, sur la base du volontariat, pour découvrir le Festival de l'intérieur. Ils viennent des lycées de Valin, Vieljeux, Saint Exupery et Jean Dautet de La Rochelle.  Cinq animateurs culturels sont présents pour encadrer et coordonner des ateliers de radio, photo, vidéo, et rédaction. Emmanuelle Guillot, l'une des responsables du projet, nous explique : “Le but, c’est qu’ils soient autonomes et découvrent une pratique en s’amusant. Il ne s’agit pas d’en faire des futurs journalistes.” Les lycéens sont d’abord là pour partager un moment ensemble, alors qu’ils ne se seraient sûrement pas rencontrés autrement. “Ce qu’ils apportent c’est leur regard singulier. Nous, on est là pour les accompagner mais en aucun cas on ne leur impose un sujet. Ils sont complètement libres”, ajoute Emmanuelle.
Débuté en 2006, ce projet a peu à peu grandi et ils sont désormais trente huit à se réunir chaque matin pour réfléchir tous ensemble aux sujets qu’ils traiteront dans la journée. Ordinateurs, appareils photos de professionnels, imprimantes, logiciels de montage, ces journalistes en herbe ont investi une salle de classe et appris à se former sur des outils qu’ils ne connaissait pas. “Nous avons fait une rencontre avec un photographe professionnel qui nous a montré les différents réglages des appareils photos et nous avons tout de suite commencé”, explique Clémence, 16 ans, de l’atelier photo, “et puis il y a aussi les élèves qui ont déjà participé aux ateliers les années précédentes qui nous aident”. Leurs photos et dessins sont affichés sur des panneaux dans la Coursive et le préau de l’École D'or, sous le titre “Work in progress”. On peut y découvrir les coulisses du Festival : les cabines de projection qu’ils ont visitées, les interviews des réalisateurs qu'ils ont réalisées, et même des photos de leurs camarades en plein travail.
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Interview d’Agnès Varda par le groupe vidéo d’Au cœur du Festival 2016 © Jean-Michel Sicot
“Quand on y goute une fois, on revient les années suivantes” nous assure Juliette, de l’équipe rédaction. Même si Juliette voudrait devenir médecin légiste, elle avoue avoir été séduite par l’idée de regarder des films et écrire dessus : “Je ne connaissais pas du tout le Festival, mais quand j’ai vu que cette année nous pouvions participer à des ateliers autour des films alors j’ai dit oui tout de suite.” Quand nous les rencontrons, Juliette et son amie Olga sont d’ailleurs en train d’échanger leurs avis sur le dernier film qu’elles ont été voir: “ Irréprochable ” de Sébastien Marnier, projeté en avant-première au Festival.
Jean-Michel, un des photographes du Festival, vient interrompre la joyeuse conférence de rédaction de l’atelier vidéo, qui a lieu dans la pièce d'à-côté. C’est l’heure de la photo de classe et tout le monde se presse dans le préau de l’École D'or. Pour une fois, ils peuvent monter sur les tables et faire la grimace. Ça ricane, ça se recoiffe, avant de retourner à leurs travaux respectifs. Élisa nous présente le format du “Tout petit journal”, le journal vidéo du Festival, diffusé sur la page Facebook d’Au cœur du festival.
Chaque jour, les étudiants se réunissent pour parler des sujets du lendemain et monter ceux du jour. Ils ont imaginé des rubriques et des sketchs “décalés et amusants”  comme nous l’explique Élisa : “l’interview devient l’exterview, le micro-trottoir, le macro-trottoir. Nous allons nous mêmes chercher les interviews que nous voulons en contactant les attachés de presse des personnes invitées.” Élisa considère qu’elle n’a pas beaucoup de culture cinématographique, mais elle admet prendre “énormément de plaisir à voir de nouveaux films et apprendre de nouvelles choses”, tout en énumérant les films qui l’ont particulièrement marquée comme “ Below Sea Level ” de Gianfranco Rosi.
Du côté de l’atelier radio, l’ambiance est studieuse. Marie, étudiante en terminale, est rédactrice en chef. C’est la troisième année qu’elle participe au Festival, et “elle s’y connaît beaucoup en radio, car elle participe aussi à Radio Collège, une radio locale”, nous explique un autre membre de l’atelier. Les lycéens sont en train d’organiser l’émission de radio de 13 heures, qui sera enregistrée en direct de la Coursive. Alors que le débat tourne autour de la façon d’interviewer Vincent Lapize, sur un sujet engagé comme Notre Dame des Landes, ils se demandent si leur camarade, qui a “une âme d’écolo” pourrait être le bon intervieweur. Axelle Gabard, qui encadre l’atelier, intervient : “Il n’y a pas de neutralité en journalisme, on choisit un angle de vue, mais il faudrait rester factuel. Vous avez forcément une sensibilité, qui va nourrir l’intérêt de l’interview, et c’est très bien.” Les élèves sont rassurés. Une autre élève chargée de la chronique “Le Festival pour les nuls” s’apprête à présenter le thème du jour. Sous forme de liste, elle explique “comment s’occuper dans la file d’attente” ou encore “quels objets amener avec soi au festival”. Ces anecdotes “partent du vécu” et tentent de faire vivre le Festival sur un ton amusant et c’est ce qui plaît aux élèves.
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Tous les étudiants d’Au cœur du Festival 2016 © Jean-Michel Sicot
À 13 heures, nous les rejoignons en direct à la Coursive. Ils sont en pleine interview avec le réalisateur québécois Michel La Veaux. Pas stressés pour un sou, les chroniques, critiques et débats s’enchaînent, sur un ton décontracté et en suivant un programme chronométré. Les seuls adultes présents dans la petite salle ont l’air impressionnés du travail de ces jeunes amateurs de radio. Les animateurs culturels esquissent un sourire de satisfaction. Pour Élisa, 15 ans, c’est sûr : “quand je ne pourrais plus assister aux ateliers, je serais bénévole pour le Festival.”
Par Sarah Cozzolino
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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Atelier ciné-concert sur le court-métrage “ They Caught the Ferry ” de Carl Th. Dreyer, des lycéens de la région, dirigés par Christian Paboeuf
© Jean-Michel Sicot
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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Uri Zohar, de Dom Juan à Dieu
À propos du film “ Les Voyeurs ” d’Uri Zohar
Connaissez-vous Uri Zohar ? Il s'agit d'un personnage assez original, dont la célébrité en Israël est grande. Pourquoi vous parler de lui ? Qui est-ce exactement ?
Le huitième film de ce réalisateur israélien, la comédie “ Les Voyeurs ” (1972), premier volet de la “ Trilogie de la plage ”, a été projeté au festival pour la première fois en France, dans une version restaurée terminée il y a moins d'une semaine qui n'avait jamais été montrée auparavant. Le film peint la vie de jeunes hommes dans une station balnéaire, libertins et machistes, dans une société apparemment libérée de toute morale religieuse (aujourd'hui plus présente dans le pays). La plage où a été tourné le film est restée célèbre et on la surnomme encore aujourd'hui "la plage des voyeurs".
La première rétrospective de ce cinéaste en France a eu lieu à la Cinémathèque Française en 2012, et c'est à cette occasion que l'œuvre d'Uri Zohar a été redécouverte au pays de la Nouvelle Vague, dont Zohar, appartenant au courant israélien correspondant “la Nouvelle Sensibilité” a dit s'être inspiré. On pourrait alors assimiler le protagoniste de ce film au Bertrand Morane de Truffaut, sorti cinq ans après.
Le réalisateur a un parcours très particulier, puisque étant d'abord un libertin anarchiste, cinéaste et lui-même grand acteur (il joue le rôle de Gutte dans “ Les Voyeurs ”), il se convertit en rabbin ultra orthodoxe dans les années 1980, refusant même d'évoquer sa vie passée. On peut d'ailleurs identifier des prémices de ce changement radical dans ce film, qui présente une satire sociale et un engagement politique au delà de son aspect comique. Uri Zohar est d'ailleurs le seul réalisateur de la Nouvelle Sensibilité qui a réussi à faire une grande œuvre, ce qui était difficile à l'époque, le cinéma n'étant alors financé que par des boites de production commerciales privées, en alternant films grand public et créations plus artistiques. Cette particularité explique aussi sa célébrité en Israël, et le fait qu'il soit considéré encore aujourd'hui comme une des références les plus importantes du cinéma israélien.
Laudine Goumet
Dispositif Au Cœur du Festival 2016
https://www.facebook.com/AuCoeurDuFestival/?fref=nf
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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Virginie Efira, Vincent Lacoste et Melvil Poupaud dans “ Victoria ” de Justine Triet
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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Mise en lumière: Jean-Christophe Meurisse
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Présence sur le Festival
Dimanche 10 juillet 17h • Jean-Christophe Meurisse présente “ Apnée ” en compagnie de Thomas Scimeca • Dragon 5
Présentation
Après une formation d'acteur à l'ERAC de Cannes, Jean-Christophe Meurisse crée en 2005 les Chiens de Navarre, une troupe de comédien dont il dirige les projets collectifs. Leurs créations, toujours très délirantes (” L’autruche peut mourir d’une crise cardiaque en entendant le bruit d’une tondeuse à gazon qui se met en marche ”, “ Pousse ton coude de l'axe ”...), sont présentées dans de nombreux théâtres. Il réalise en 2012 son premier moyen-métrage, “ Il est des nôtres ”, qui reçoit le Prix du public et le Prix de la meilleure interprétation pour l’ensemble des comédiens au Festival Silhouette à Paris.  
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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Mise en lumière: Justine Triet
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Présence sur le Festival
Dimanche 10 juillet 20h • Soirée de clôture : Justine Triet présente “ Victoria ” • Grande salle, la Coursive
Présentation
Diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Justine Triet propose dans ses œuvres une réflexion sur la place de l'individu au sein de l'engagement politique collectif. Ainsi ses deux premiers courts-métrages, “ Sur Place ” et “ Solférino ”, se déroulent respectivement pendant les manifestations étudiantes de 2007 et les élections présidentielles de 2008. Son premier long-métrage, “ La Bataille de Solférino ”, qui s'attache aux élections de 2012, est présenté dans de très nombreux festivals dont celui de Cannes au sein de la programmation ACID et reçoit le du Prix du public au festival Paris Cinéma .
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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Programmation évènement
Dimanche 10 juillet
16h15 • Rencontre avec Barbet Schroeder, animée par Nicolas Thévenin • Théâtre Verdière
17h • Jean-Christophe Meurisse et Thomas Sciméca présentent “ Apnée ” • la projection sera suivie d’une rencontre • Dragon 5
20h • Soirée de clôture • Justine Triet présente “ Victoria ” •  Grande salle
22h15 • Soirée de clôture • “ Fargo ” de Joel et Ethan Coen •  Grande salle
Ciné-concert
17h15 • “ La Passion de Jeanne d'Arc ” de Carl Th Dreyer • Jacques Cambra • Salle Bleue
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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Les départs
Dimanche 10 juillet
Alain Guiraudie Hommage
Pascal Alex-Vincent Le Corps de la ville
Sacha Wolff Mercenaire
Sebastien Betbeder Voyage au Groenland
Ludovic et Zoran Boukherma Willy 1er
Fabrice Cazeneuve Gorki-Tchekhov, 1900
Étienne Chaillou La Sociologue et l'ourson
Marielle Gautier Willy 1er
Hugo P.Thomas Willy 1er
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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Les arrivées
Dimanche 10 juillet
Justine Triet Victoria
Céline Fuhrer Apnée
Maxence Tual Apnée
Jean-Christophe Meurisse Apnée
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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Météo du jour
Ensoleillé
16°C/23°C
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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L’intrigue du jour!
© Jean-Michel Sicot
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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Toki Pilioko dans “ Mercenaire ” de Sacha Wolff
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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Mise en lumière: Sacha Wolff
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Présence sur le Festival
17h • Sacha Wolff présente “ Mercenaire ” • la projection sera suivie d’une rencontre • Dragon 5
Présentation
Né en 1981 à Strasbourg, ancien élève de la Fémis, Sacha Wolff mène un travail de documentariste qui alimente son rapport à la fiction. Auteur de plusieurs courts métrages, il réalise en 2016 “ Mercenaire ”, son premier long métrage qui a été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs 2016 et y a remporté le Label Europa Cinémas. 
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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Questionnaire cinéphile
Sylvie Pras, directrice artistique du Festival International du Film de La Rochelle
Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?
Aucun
Le monstre ou le psychopathe de cinéma dont vous vous sentez le plus proche ?
Aucun
Qu’est-ce qui vous fait détourner les yeux de l’écran ?
Les images et les situations violentes du genre boucherie.
Vous dirigez un remake : lequel ?
Aucun. Je préfère la nouveauté, la surprise et l'originalité.
Le film que vous avez le plus vu ?
“ The Kid ” de Charlie Chaplin
Dans la salle, une place favorite ? Un rituel ?
Au fond, sur le côté, près de la cabine de projection.
Qui ou qu’est-ce qui vous fait rire ?
Charlie Chaplin, Laurel et Hardy, Les Marx Brothers, et tant d'autres...
Votre vie devient un biopic…
Aucun intérêt.
Le cinéaste absolu ?
Alfred Hitchcock
Le film que vous êtes la seule à connaître ?
“ Le Sang ” de Jean-Daniel Pollet. Il n'a jamais voulu le montrer.
Une citation de dialogue que vous connaissez par coeur ?
“Atmosphère, atmosphère,... Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?”
“ Hôtel du Nord ” Marcel Carné 1938
L’acteur/trice que vous auriez aimé être ?
Jean Seberg
Le dernier film que vous avez vu ? Avec qui ? C’était comment ?
“ L'Atalante ” de Jean Vigo, pour la énième fois, avec mon mari qui le découvrait, une merveille !
Un livre que vous adorez, mais impossible à adapter ?
Aucun. Je suis généralement déçue par les adaptations des livres que j'aime.
Quelque chose que vous ne supportez pas dans un film ?
La vulgarité.
Le cinéma disparaît. Une épitaphe ?
Impossible. Il ne peut pas disparaître !
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ephemere-fiflr · 9 years ago
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« Vous êtes hors la loi ! »
À propos de “ La Dernière lettre ” de Frederick Wiseman
Sorti en 2002, ce film réalisé par Frederick Wiseman a pour unique actrice Catherine Samie, comédienne à la Comédie Française. L'unique œuvre de fiction de Wiseman raconte l'histoire suivante : 1941, dernière lettre d'une mère juive à son fils quelques jours avant son assassinat. Elle raconte sa vie depuis l'occupation par les Allemands de l'Ukraine et ses réflexions sur son identité, sur sa vie, sur les gens qui l'entourent.
Ce film ne propose pas une illustration de la lettre mais une récitation théâtrale de cette dernière. Cependant la pièce n'est pas filmée en direct et certains éléments furent spécialement changés pour le film. De plus La Dernière lettre fait écho aux origines juives du réalisateur.
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Catherine Samie dans “ La Dernière lettre ” de Frederick Wiseman
La mise en scène est simple : une salle vide et un jeu d'ombres. Ces ombres intriguent, on se demande ce qu'elles représentent. Une ombre ce n'est rien et tout à la fois, ça n'a pas d'identité, de visage. C'est impersonnel, anonyme, on ne sait pas si la personne est jeune ou vieille et on distingue à peine si c'est un homme ou une femme. Ces ombres sont probablement la représentation des juifs mais de quelle manière? Sont-ils représentés comme cela car la persécution des nazis a fait d'eux des rejetés, des oubliés ? Ou alors représentent-elles la masse anonyme de sacrifiés dont on ne connait ni le nom, ni l'âge, mais qui sont là, qui ont existé et veulent le prouver pour ne pas être oubliés ?
Et au milieu de ces ombres, Catherine Samie, seule et magnifique. Sa voix rauque prononçant les mots, ceux d'une femme condamnée à une mort certaine. Son visage exprime ses paroles comme si sur scène, elle les ressentait et les vivait. La caméra de Wiseman filmant de très près son visage, nous le fait découvrir dans ses recoins les plus profonds. Ce genre de plans constituant une grande partie du film et le choix du noir et blanc ajoutent au tragique de la lettre.
Olga Laurent
Dispositif Au Cœur du Festival 2016
https://www.facebook.com/AuCoeurDuFestival/?fref=nf
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