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Le blog d'Eymeric Bordes
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J'écris des trucs, parfois je dessine aussi. #DanganronpaDespairEstate
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eymericbordes-blog · 6 years ago
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CA Y EST, je lance ma fanfic Danganronpa, dont j’ai l’idée depuis un moment. Voila les logos de la fanfic, mais aussi le logo de Mono Estate, que les fans connaissent déjà très bien. A vous de vous faire vos théories, si vous savez ce que ce logo veut dire. Rendez-vous pour la suite !
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eymericbordes-blog · 6 years ago
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Danganronpa : Despair Estate : Prologue partie 1
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PROLOGUE : Enjoy your stay
Mon nom est Aaron Garnier. J'ai 17 ans, je suis lycéen, et je suis destiné a faire partie de l'élite de la nation.
Depuis que je suis gosse, je le sais, je le sens : je suis supérieur aux autres. Tout les jours je vois ma génération dégénérer, se dégrader. J'arrive au lycée et je vois des filles de mon âge avec leur QI négatif, des mecs sans cervelle s'éclater en se montrant leurs muscles et en comptant leurs dernières conquêtes et je vois les gens intelligents s'écraser. Moi je suis différent. J'ai une intelligence hors du commun, je suis très bon en sport sans être une montagne de muscle, et physiquement, c'est indéniable : je suis beau gosse. Si je reste célibataire, c'est parce qu'aucune femme ne mérite mon attention, du moins de mon âge. J'ai toujours préféré les femmes plus matures. Mais tout ce qui touche a cette génération ? Non merci.
J'ai mes habitudes. Je me lève à 6h30 du matin précisément, prends une douche en me préparant un café pendant que mon père mange un croissant avant de devoir partir a son travail médiocre, dans son usine puante. Je prends mon café en lisant du Georges Orwell, je marche jusqu'au lycée, et je subit ces cours si fades, si ennuyeux jusqu'à pouvoir rentrer chez moi. Je n'ai pas de réel passe-temps. Je cuisine, je lit il m'arrive de jouer a des jeux vidéos, je regarde pas mal de films et de dessins animés, mais c'est tout. Certains disent que je suis isolé mais j'estime être hors de portée pour les autres. Pourquoi je me mêlerais a eux ?
« Hé Aaron ! Je savais que t'étais la ! »
Mais bien sûr, il y a ce mec. Fabien Meyer, un grand simplet, mais le mec le plus fort que j'ai jamais vu, je dois lui admettre ça. Un jour je l'ai vu soulever l'avant d'une bagnole a mains nues pour sauver un chien, ce mec est un monstre, mais c'est loin d'être une lumière.  On a grandit ensemble depuis la maternelle, et il refuse de me lâcher. Au moins il me diverti quand je m'ennuie, et sa présence est rassurante, je ne me suis jamais fait agresser a la sortie du collège ou du lycée. Je suis supérieur a la masse, mais quand ça touche au sport, je dois admettre que Fabien est supérieur. Et voilà ce grand idiot, qui court vers moi alors que j'essaye juste de manger mon déjeuner.
- Yo Aaron ! Qu'est ce que tu fais ?
- Je mange.
- Haha, bah ouais désolé. Hé, tu veux passer chez moi après les cours ? J'ai un nouveau jeu qu'on devrait essayer !
- Pas intéressé. Fabien râla en fouillant dans son sac pour trouver une bouteille d'eau qu'il se mit a boire avant de reprendre.
- Oh sérieux Aaron ! J'ai pris ce jeu parce que je pensais qu'il te plairait !
- C'est la trilogie Eagle Wrong ? J'ai déjà joué au deuxième épisode au colège, et y rejouer ne me tente pas.
- Mais t'a pas fait le un ou le trois !
- Certes. Et c'était plaisant, a l'époque. Mais je comptais rentrer et regarder Metropolis.
- Le film en noir et blanc avec la fille robot ? Trop flippant, comment tu fais pour regarder ça ?
- C'est une excellente œuvre cyberpunk. Profonde, un véritable tournant technique dans l'industrie cinématographique et malgré ce qu'H.G Wells en dit, je...
Fabien me regardait avec de grands yeux, les sourcils dressés. Je voyais bien que cet idiot essayait de comprendre, mais n'y arrivais pas. Je soupire.
- J'aime les robots, même quand ils font peur.
- Aaaah d'accord ! Moi l'horreur, je peux pas.
- Metropolis n'est pas un film d'ho...
- Alors, ça te tente ? Ma mère nous payeras sûrement une pizza Vertigo's !
- … Une Vertigo's me tenterais bien.
- Yes ! J'ai trop hâte, s'exclame-t-il en tapant mon épaule. Je souffre. Mais bon, il pense pas a mal, il sais juste pas se contrôler. Après avoir fini de manger, j'appelle ma mère pour la prévenir que je ne rentrerais pas et continue ma journée comme si de rien n'était. A la sortie du Lycée, Fabien est déjà là. Je peux vraiment pas lui dire non. C'est un idiot, mais pas un crétin, il a un grand cœur et il connais mes rares points faibles. Mon amour de Vertigo's en est un.
Une fois arrivé chez lui, on s'installe dans sa chambre. La boîte de la Eagle Wrong est encore sous blister. Fabien me tends une petite paire de ciseaux en souriant. Il veut me laisser l'honneur de l'ouvrir ? Ma foi, pourquoi pas. Je me lève, me racle la gorge et prends un ton solennel.
- Moi, Aaron Lilian Garnier, je tiens dans ma main droite la trilogie de jeux vidéos d'enquêtes qui a fait de mon enfance, non, de l'enfance de millions de gens un véritable plaisir ! Aujourd'hui, voilà la saga en haute définition, prête a être revécue ! Fabien a des paillettes dans les yeux, il adore quand je fais le show comme ça. Et j'avoue que c'est plutôt amusant. Je continue : Ainsi, je fais le serment de résoudre toutes les enquêtes tordues que cette saga mettrons en travers de mon chemin, et accompagné de mon acolyte Fabien Meyer, nous réussirons notre quête de vérité !
Fabien applaudis, quand soudainement sa mère ouvre la porte de la chambre, téléphone a la main. Un léger silence s'en suit, un silence léger en longueur, mais lourd pour moi, l'imbécile debout tenant une boîte de jeu vidéo au dessus de sa tête.
- Quelle pizza voulez vous, détective Garnier ? Dit-elle en riant
- … Merguez...
- Carnivore pour moi ! Cria Fabien, hilare.
- OK, je vous laisse a votre aventure ! Elle referme la porte et disparaît. Fabien essaye d'arrêter de rire, difficilement.
- Tu devrais voir ta tronche, t'es tout rouge !
- Hum, je... Enfin Fabien, tiens toi bien c'est un moment solennel !
- Oui, excuse moi, souffle-t-il en séchant ses larmes, un grand sourire sur les lèvres. Continue, pardon.
- Je disais... Quête de vérité !
- Voilà, t'en étais la.
- Libérons la trilogie !
Je me rassois et découpe méticuleusement le blister jusqu'à pouvoir ouvrir la boîte. J'y trouve un manuel, mais aucun intérêt, c'est le jeu qu'on veut ! Je l'insère dans la console et tends la manette à Fabien.
- Non non, tu gère Aaron ! Moi je serais la pour t'encourager et t'aider a trouver les trucs dans le décor !
- Comme tu veux, Fab. Bien, il est l'heure. Je m'installe confortablement, Fabien ouvre deux bouteilles de soda, monte le son et après un grand soupir, j'appuie sur la touche en criant
« Game Start !!! »
… Quel mal de crâne... C'est quoi ce bordel... ? Je vois flou et j'ai mal au dos... Je commence a voir plus nettement... Je suis dans une cellule ?
Je suis entouré de trois murs et de barreaux, pas de fenêtres, juste un lit et des toilettes. Comment j'ai atterris ici ? Je me lève difficilement et m'assois sur le lit. Je porte ma main gauche a mon front et remarque un gros bracelet avec un écran noir un peu plus gros qu'un smartphone. J’essaye de le toucher, mais rien ne se passe. Qu'est ce que ça signifie ? Je porte toujours mon T-shirt bleu et mon pantalon noir, mes baskets, même mes chaussettes et mon caleçon, tout est la, comme quand... Quand quoi exactement ? J'étais quelque part il y a quelques instants, mais ou ? J'étais assis sur une chaise, j'ai appuyé sur un bouton et...
« Aaron ! T'es la toi aussi ! »
Je me tourne vers les barreaux. De l'autre coté d'un couloir en béton assez sombre, j'arrive a discerner une grande silhouette. Je plisse les yeux et...
- Fabien ?
- Oui ! Oui c'est moi tu va bien ?! Je me lève pour m'approcher des barreaux.
- Oui, j'ai juste la tête qui tourne... On est ou la ?
- Je sais pas moi ! T'étais assis prêt de moi, t'a appuyé sur le bouton et...
- Le bouton ? Quel bouton ?
- Je... Je sais plus, j'arrive pas a me rappeler... Mais on s'en fout, faut sortir de là !
- Ouais... Ouais t'a raison. Mais comment on...
Soudain, des bruits de pas résonnent dans le couloir et la lumière s'allume. Mes yeux s'habituent a ce changement brusque tandis que j'essaye de voir qui a fait ça. Une femme en Débardeur noir avec un short jean et des bas-résille s'approche de nous. Elle a une coupe au carré, exactement la même qu'Uma Thurman dans Pulp Fiction, et son visage s'en rapproche aussi. Elle arrive a notre niveau et me scrute du regard.
- Ah voilà, vous êtes réveillés ?
- Je... oui, a l'instant.
- Hun. Bah niquel, vous êtes les derniers.
- Qui êtes vous ?! Qu'est ce que vous voulez, s'écrie Fabien, enragé
- Oh, du calme le grand. Je suis comme vous, je sais pas ce que je fous la.
- Fabien, calme toi ! Qu'est ce que vous voulez dire ?
- Je me suis réveillée dans cette cellule, la bas. L'inconnue pointe du doigt le reste du couloir. Il y a dix autres cellules, ce qui fait douze au total, toutes ouvertes. Rien d'autre a signaler, a la droite de ma cellule il y a juste une impasse, et a gauche le reste des cellules qui débouchent sur une porte en fer.
- Il y en a d'autres ?
- Yup. On m'a chargée de rester ici et d'attendre que vous vous réveillez. D'ailleurs, normalement...
Soudain, un son de buzzer résonne et nos deux portes de cellules se déverrouillent. Un piège ?
- Je lui fais pas confiance, Aaron ! C'est louche !
- Je dois admettre qu'il a raison. Pourquoi on devrait vous croire ?
Elle met tends son poignet. Le même bracelet, avec le même écran mais cette fois, c'est au poignet droit et avec un libellé collé au dessus de l'écran disant : « Élite des guitaristes ». Je regarde Fabien, qui semble tout juste réaliser son bracelet. Comme moi, au poignet gauche. C'est maigre, mais c'est tout ce qu'on a pour lui faire confiance. Elle peut nous tendre un piège, ou être honnête. Mais pour le moment, c'est soit la suivre, soit rester cloîtré dans cette cellule. Et ça me tente moyennement.
- Votre nom ?
- Charlotte. Charlotte Wagner. L'élite des guitaristes.
- C'est sur votre bracelet, ça veut dire quoi ?
- Ah ouais, vous savez pas encore. Vous verrez en sortant. Et vous deux, vos noms c'est quoi ?
Fabien reste méfiant, mais elle m'intrigue. C'est quoi cette histoire d'élite ? A ce stade, on a rien a perdre.
- Aaron Garnier. Lui c'est Fabien Meyer.
- Aaron ! Tu lui fais confiance ? Comme seule réponse, je tire la porte de ma cellule et pose les pieds sur le sol froid de ce couloir de béton. Fabien hésite, mais en fait de même. Charlotte sourit en nous regardant.
- Toi, Ron, t'es un vrai gringalet. Par contre Fab, tu mesure combien sans déconner ?
- Un gringalet ?! 1M65, c'est la moyenne !
- Dans quel pays ?
- Peu importe ! Et Fabien est pas si grand que ça !
- Aaron, 1M97, c'est quand même...
- Fabien, sérieux... Charlotte se marre grassement, elle se fout clairement de ma gueule. « Suivez moi », dit-elle, et après avoir échangés un regard, Fabien et moi acceptons de la suivre dans le couloir.
Elle ne nous a pas menti : toutes les cellules sont ouvertes, mais vides. Je remarque que l'une d'entre elles a des traces de coups massifs contre le mur, et les barreaux ont été légèrement tordus. Charlotte remarque mon expression choquée.
- C'était la cellule de Rocco. Il a pas trop apprécié d'être enfermé.
- Mais qui nous a enfermés ?
- Aucune idée. Mais attends accroche toi, Ron, c'est qu'une question parmi tant d'autres.
Qu'est ce qu'elle voulait dire ? Elle ouvre la porte au bout du couloir et on se retrouve face a un grand escalier. On grimpe les marche et on se retrouve dans un autre couloir, mais cette fois bien éclairé, mieux entretenu. Mais surtout : des fenêtres. On se précipite avec Fabien pour essayer de comprendre ou on est, et ce qu'on voit est... Surprenant.
Une grande cour, verte, avec des bancs, tout un coin plein d'équipements de musculation avec des gradins, des lampadaires, le tout entouré de murs énormes, de trois étages je dirais, avec des fenêtres. Donc cette cour est une cour intérieure, entourée de bâtiments. On dirait un peu...
- Une prison, dit alors Charlotte, brisant ma réflexion. On est en prison.
- Quoi ? Mais pourquoi ?
- Roh mais t'es chiant, je t'ai dis que j'en sais rien moi ! Personne sait ce qu'il se passe. Bref suivez moi.
On suit le couloir, passant devant deux portes, une menant a la cour et l'autre avec un panneau « infirmerie ». Une fois au bout du couloir, on arrive dans une grande pièce avec un bureau au milieu, quelques tables pleines d'enveloppes ouvertes et surtout une énorme porte d'acier avec un étrange logo arrondi dessiné dessus.
- C'est la sortie ?
- On dirait bien. On l'a déjà examiné, Rocco a essayé de l'éclater avec ses poings, mais rien a faire. Et la gosse a essayé d'allumer le PC sur le bureau, la, mais il veut pas s'allumer. Bref, vous voyez ces enveloppes ? Y'en a deux avec vos noms dessus. Ouvrez les.
- Aaron, me chuchote Fabien a l'oreille, tu crois que c'est sûr ?
- On a pas le choix pour l'instant... Faisons ce qu'elle dit.
Arrivé devant la table, je remarque que toutes les enveloppes portent des noms comme Régis, Annabelle, Rochard... Rochard ? Drôle de nom, c'est le fameux Rocco ? Toutes les enveloppes sont déjà ouvertes et vides, sauf deux : les nôtres. Fabien ouvre la sienne maladroitement et en fait tomber un libellé semblable a celui sur le bracelet de Charlotte, ainsi qu'une carte mémoire. Fabien ramasse la carte mémoire, et Charlotte ouvre un petit compartiment sur le bracelet. Il y mets sa carte mémoire, et soudain l'écran s'allume. Une petite voix en sort.
« Bienvenue, détenu numéro onze ! C'est un plaisir de vous accueillir ici dans la fameuse et distinguée prison de Mono Estate ! » un insigne apparaît en 3D a l'écran, partageant des similarités avec le logo sur la porte. « Fabien Meyer, 1M97 pour 102Kg, 17 ans, portant le titre de l'élite des athlètes, an nom de la direction de Mono Estate toute entière, bienvenue ! »
Mono Estate ? L'élite des athlètes ? C'est alors que je remarque le libellé. En lettre de relief on peut lire : « Élite des athlètes ». Qu'est ce que ça veut dire ? Un plan apparaît alors a l'écran. « Rendez vous maintenant au gymnase, afin de retrouver vos codétenus ! Le directeur en personne va vous accueillir, quelle chance, il est tellement grand, beau et fort... Profitez bien de votre séjour ! »
Le directeur ? Mono Estate ? L'élite de... Mais bordel ça veut dire quoi, tout ça ?! Charlotte colle le libellé sur l'écran de Fabien, qui semble perdu.
- Voila. Ouais vu ta carrure, athlète, ça te va bien.
- Ah ? Je... Merci Charlotte, murmure-t-il, rougissant.
- Bon bah à toi, Ron. T'es le dernier.
- Mais... C'est donc bien une prison ?
- Yup. Allez prends ton truc.
… Soit... J'ouvre lentement mon enveloppe. J'insère la carte mémoire. Pareille, l'écran s'allume et la même voix insupportable commence son discours.
« Bienvenue, détenu numéro douze ! C'est un plaisir de vous accueillir ici dans la fameuse et distinguée prison de Mono Estate ! Aaron Garnier, 1M65 pour 64Kg, 17 ans, portant le titre de... »
au même moment, mon regard se pose sur mon libellé. Mon sang ne fait qu'un tour, et la rage monte. C'est une blague ? Qui à fait ça ? Qui est le salopard qui a fait ça ? Charlotte éclate de rire tandis que Fabien regarde les mots en relief avec moi, il a envie de dire quelque chose pour me rassurer mais il sait que rien ne me calmera. Cette foutue voix nasillarde fini par le dire bien haut, que ce soit assez clair :
« L'élite des arrogants ! Upupuuu c'est assez triste... Au nom de la direction, bienvenue, Aaro-gant ! »
Putain putain putain putain PUTAIN ! Sérieusement ?! Moi, me traiter d'arrogant ? MOI ? Je suis au dessus de la masse, un génie dans tout les domaines, en QUOI j'aurais tort de me vanter ?! Et cette connasse gothique qui se marre à mes dépends !
- Aaron, c'est pas vrai... Vraiment, t'es quelqu'un de bien, me dis Fabien, une main sur mon épaule pendant que les rires de l'autre résonnent. Je finis par me retourner.
- Tu va la fermer, sale pute ?!
- Oooh il est chaud ! Aaro-gant, ça te va comme un g... Oh putain je viens de comprendre ! Elle se marre encore plus, jusqu'à s'écrouler au sol. Oh j'en peux plus, mes côtes ! Oh t'es le meilleur pour l'instant mon gars !
- Ferme la, FERME LA !
Je la saisi par l'épaule et m'apprête a la frapper, mais je me ravise. Qu'est ce qui me prends ? A perdre mon sang-froid comme ça ? J'ai jamais été quelqu'un de violent, normalement j'aurais soupiré, fait preuve de cynisme et je serais passé a côté... qu'est ce qui me prends ? Charlotte continue de rire, mais son visage... Elle a peur. Je l'effraie. Mais elle continue de rire. Elle est folle ? Je la lâche et recule, Fabien va l'aider a se relever alors qu'elle arrête difficilement de rire.
- Pardon, je me suis emporté...
-  Ahah... M-Moi aussi, je sais pas ce qui m'a pris... Elle ne souris plus. Elle tremble et me regarde avec peur.
- Comment ça ?
- J'ai pas l'habitude de rire comme ça des autres, pas à ce point, je suis quelqu'un de calme en vrai... C'est bizarre... Pardon, Aaron, je recommencerais pas, te fâche pas...
- Pourquoi j'ai rien fait ? Ajouta Fabien. Normalement j'aurais sauté pour t'arrêter mais j'ai juste attendu a coté, sans rien faire... Qu'est ce qui m'a pris ?
… Il se passe quelque chose d'étrange. Vraiment. Qu'est ce que ça veut dire ? Je colle le libellé a mon poignet et m'approche de Charlotte, qui tremble.
- Pardonne moi. Je suis pas quelqu'un de violent, je ne sais pas ce qui m'a pris. Promis, ça ne se reproduira pas.
- Promis... ?
- Bien sûr ! Même si je suis apparemment Arrogant, je suis pas un connard non plus !
Elle souris avant de soupirer, Fabien l'aidant a se relever. L'ambiance s'est très vite calmée. Je regarde l'écran : ce truc à un GPS. Il détecte que je suis dans une pièce marquée « accueil » et quand je bouge, une petite flèche bouge aussi. Bon a savoir, je risque pas de me perdre. J'essaye de toucher l'écran, mais rien ne se passe, on a donc pas le choix : direction le gymnase.
Mon nom est Aaron Garnier. J'ai 17 ans, je suis lycéen, et je suis l'élite des arrogants. Je suis détenue dans la prison de Mono Estate. Qui m'y a enfermé? Qui sont les autres détenus ? Les réponses a ces questions se trouveront toutes une fois arrivés dans le gymnase.
C'est également dans ce gymnase que mon cauchemar va commencer.
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