On parle beaucoup de vouloir explorer la lune, Mars ou encore d'autres endroits bien plus reculés. Mais s'il y a bien un monde qui mérite qu'on s'y attarde un peu plus longtemps c'est bien celui de l'humour. Voilà maintenant plus de deux ans que j'arpente internet et quelques salles pour rechercher le rire. Le cin��ma, Youtube, les scènes ouvertes, festivals d'humour, tout y passe. Si vous n'avez pas peur de l'humour, restez un petit moment sur ce blog. Parfois, j'offre des cookies.
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Le Best Of Web n°5 a fait des heureux à Montreux
Un des événements ayant le plus de succès auprès des jeunes au Montreux Comedy Festival c’est sans doute le Best Of Web. Si vous suivez ce blog depuis quelques mois déjà, vous avez peut-être déjà lu l’article concernant le Best Of Web qui a lieu au mois d'août. Autre cadre mais même concept, voilà la sauce à laquelle les fans des stars du web sont mangés…
Le Best Of Web part d’un principe assez simple : ces stars du Web adulées de plus en plus par la jeune génération ne se produit pas sur scène et ne peut donc pas rencontrer son public aussi fréquemment que le font les humoristes, les stars de la chanson et j’en passe. De plus, puisque leurs vidéos sont exclusivement diffusées sur internet, il est rare qu’ils voient en direct les réactions des spectateurs. Avec les Best Of Web, tout cela devient possible ! Les fans rencontrent leurs idoles et les stars de YouTube voient leurs vidéos projetées sur grand écran avec en prime, les réactions des nombreux spectateurs présents dans la salle.
Pour cette cinquième édition qui a eu lieu le 6 décembre 2014 le Woop, Aude Gogny-Goubert, Ludovik, le Grand JD, Cyprien, Julfou et le Fat Show étaient présents ! Une diversité impressionnante d’humour 2.0 a donc foulé le cinéma Hollywood à Montreux en cette occasion.
Ces personnes font partie de collectif comme le Studio Bagel ou Golden Moustache et certains d’entre eux créent, évidemment, également du contenu en solo. J’étais vraiment contente d’assister à cette séance car cela faisait un petit moment que je n’avais pas regardé les vidéos du Grand JD et je ne connaissais absolument pas celles du Fat Show. C’est donc de belles (re)découvertes qui ont défilé sur nos écrans.
Les vidéos étaient ponctuées de Vines, chose déjà réalisée lors des derniers Best Of Web. Cela permet de faire une petite coupure entre les vidéos et ça m��a vraiment ravie car je dois avouer que je ne suis pas le genre de personne à suivre les Vines assidûment. Je dois avouer que j’ai découvertes quelques perles assez intéressantes. C’est assez dingue ce que certaines personnes arrivent à créer avec seulement 6 secondes à disposition.
Autre surprise de cette projection étaient les vidéos du collectif Deconne Cheese, groupe composé d’humoristes comme Arnaud Tsamère, Ben, Florent Peyre, Artus, Arnaud Cosson, etc. et qui avaient à peine lancé la chaîne quelques jours auparavant. Malheursement, aucun membre n’est venu à la projection et je pense que ça aurait pu être chouette pour eux de voir comment le public réagit à leurs vidéos alors que le concept était encore tout neuf…
Bref, les rires étaient présents et les spectateurs étaient plus qu’enthousiastes lors de la projection et sans doute encore plus après, lorsque les stars du web ont participé à une séance de dédicaces. Cette journée a donc fait de nombreux heureux que ce soit du côté des fans que de celui des humoristes de la nouvelle génération…
Photos : Laura Gilli
#best of web#Montreux Comedy Festival#montreux 2014#mcf2014#woop#Aude Gogny-Goubert#fat show#grand jd#julien donzé#ludovik#cyprien#julfou#deconne cheese#studio bagel#Golden Moustache
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Un Comedy Club très varié !
Le Montreux Comedy Festival, ce ne sont pas seulement les fameux galasretransmis à la télévision depuis le grandiose Auditorium Stravinsky mais cesont aussi les Comedy Club qui sont fort nombreux durant toute la manifestation… Alors que le vendredi 5 décembre il n’y avait pas de gala au programme, il y avait bel et bien une autre scène sur laquelle il se passait des belles choses et ce, dès 18h.
C’est l’adorable Yacine Belhousse qui était en charge de la présentation de la soirée. Je sais que j’ai l’air d’aimer carrément tous les humoristes mais je dois avouer que Yacine est vraiment un immense coup de cœur, et ce, depuis deux ans déjà lorsque je l’ai découvert au gala dédié à « Bref ». J’ai eu l’occasion de voir son spectacle début 2014 alors que le blog n’était pas encore créé, c’est pourquoi il n’y a pas d’article le concernant, mais sachez que c’est vraiment un one-man show auquel j’ai ri du début à la fin. J’étais donc plus qu’heureuse de savoir que ce sera lui qui accompagnera les artistes durant ce Comedy Club.
Il a parfaitement bien réussi à chauffer la salle qui ne comptait pourtant pas énormément de spectateurs. Il a vraiment fait en sorte que ce soit une ambiance de folie et que chaque artiste a été accueilli de la meilleure des manières.
Bref, le premier artiste à avoir eu droit à ce public de folie était Krystoff Fluder. Je pense que si on devait trouver un synonyme au mot « autodérision », nous pourrions tout à fait insérer son nom dans les dictionnaires. Krsytoff est atteint de nanisme et le vit bien. Il nous raconte plutôt comment les gens, au quotidien, porte un regard sur lui : que ce soit la vendeuse dans un magasin de vêtements, ou sa première belle-mère, bref, Krystoff a beaucoup de choses à dire. Mais évidemment, il ne se concentre pas seulement sur sa taille, il a une tonne d’anecdotes sur ses potes, sur les femmes ou sur les boîtes de nuit à relater… D’ailleurs, une phrase qu’il faudra retenir de la part de cet humoriste à suivre c’est « Au début, avec les femmes, c’est jamais simple. C’est après que ça devient compliqué. » J’espère que cela vous aura donné envie de le découvrir, pour moi, sa performance m’a en tout cas fait cet effet-là…
C’est une artiste d’un tout autre genre, Audrey Vernon, qui a suivi Krystoff Fluder. Interprétant une jeune femme qui est sur le point de se marier, elle tient une sorte de conférence qui devrait nous permettre de trouver l’amour avec un grand A pour Argent. Avec une robe digne des plus grands contes de fées, Audrey arrive à conquérir le public à partir à la recherche des hommes riches grâce à ses nombreux conseils qu’elle nous présente telle une véritable femme d’affaires…
Cyril Etesse a ensuite pris place sur cette magnifique scène du Montreux Comedy Festival, restant fidèle à lui-même. Son éloquence légendaire a été démontrée dans un sketch relatant les dessins animés de notre enfance. C’était un des seuls artistes ce soir-là à avoir également beaucoup joué avec le décor et les lumières ce qui a rendu son passage encore plus vivant et prenant qu’il ne l’était déjà.
La mère la plus célèbre du monde de l’humour français est venue faire rire le public montreusien après Cyril Etesse. Si vous ne savez pas de qui je parle, c’est fort dommage car Olivia Moore réussit vraiment à satisfaire un public de tout âge : évidemment, les parents, et surtout les mères sont contents d’avoir une porte-parole qui crache la vérité sur les enfants avec humour mais ces derniers voient également leur curiosité satisfaite : en effet, ils savent enfin ce qui se passe dans la tête des gens qui les élèvent, qui les engueulent, qui les nourrissent mais surtout qui les aiment. Bref, Olivia Moore parle de l’adolescence du point de vue des parents de manière très « piquante » et ça plaît…
Olivia Moore avait participé au Comedy Contest 2013. Un autre concurrent de cette volée, David Azencot, a également eu le loisir de nous divertir ce soir-là. David est un ancien créateur de pub et ce job lui a permis de récolter pas mal d’anecdotes pour façonner des blagues. Mêlé à une dose bien équilibrée d’humour noir, ce sujet a ravi le public du Montreux Comedy Festival.
L’alternance entre hommes et femmes a continué ce soir-là puisque c’est Vanessa Kayo qui a continué à nous faire rire ce soir-là. Traitant des sujets de la vie de tous les jours mais avec un regard complètement neuf, Vanessa a conquis le public en parlant sport, parent et de fraude dans le train… Rien que ça ! En tout cas, les fous rires étaient en rendez-vous. Coup de cœur pour la dernière partie de son sketch où elle nous donnait justement trois astuces à travers trois personnages pour embobiner les contrôleurs de train…
Le très atypique Monsieur Fraize a ensuite pris place sur scène. Pour ceux qui ne connaissent pas Monsieur Fraize, il est difficile de savoir si son sketch est le plus réussi au monde ou si l’humoriste en lui-même est juste une immense blague. En effet, Monsieur Fraize est un personnage merveilleusement bien interprété qui nous laisse dans le doute : est-il sérieux dans ce qu’il fait ? Est-ce un amateur ? Quand est-ce que le sketch commence ? Dans tous les cas, Monsieur Fraize ne laisse pas indifférent et le public avait bien l’air conquis par cet humoriste ne faisant pas seulement rire avec ses mots mais surtout grâce à son jeu d’acteur, et ça, c’est très original sur un plateau d’humoristes presque essentiellement composé de stand-up.
Anne-Sophie Girard, connue notamment pour le livre qu’elle a co-écrit avec sa sœur, « La Femme parfaite est une connasse » fait rire avec des mots sur papier mais aussi avec des mots sur scène. Anne-Sophie prend place dans ce Comedy Club grâce à ses grands gestes racontant des petites anecdotes de sa vie de femme. Son autodérision est maintes et maintes fois prouvée surtout à la fin du sketch qui mêle blagues mais surtout pas de danse ridicules que toutes les filles utilisent en boîte. Bref, Anne-Sophie Girard fait preuve de fraîcheur en toute simplicité…
Etonnamment, c’est Youssoupha Diaby qui a continué les festivités après le passage d’Anne-Sophie Girard. Je dis « étonnamment », car le jeune humoriste enchaînait directement avec le spectacle du Woop qui se produisait sur la même scène quelques minutes plus tard. Habitué à faire plusieurs scènes le même soir à Paris, Youssoupha se produit malgré cela toujours avec le même enthousiasme et ça paie. Des sujets variés comme la langue française, les animaux en voie de disparition ou encore les femmes qui mentent, rien n’échappe à l’œil interrogateur de Youssoupha Diaby.
Greg Romano a clôturé la soirée avec une succession de blagues relatant en grande partie les malheurs qui s’abattent sur lui, et ce, depuis sa naissance. Greg Romano est incroyable car il occupe la scène non seulement par sa grande taille mais surtout avec son humour grandissant qui laisse échapper quelques vannes tachées d’autodérision exemplaire…
Bref, une soirée variée avec en prime, un présentateur absolument génial, Yacine Belhousse qui agrémentait les interludes de ses meilleurs sketchs mais également d’improvisations amplement bien réussies. Des humoristes variés avec notamment beaucoup de femmes, et ça, c’est également à relever je pense. Ces Comedy Club avec ses artistes montant n’ont donc rien à envier aux grands galas du festival…
Photos : Louise Rossier et Simon Boixade
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Le gala d'ouverture du très attendu 25ème Montreux Comedy Festival !
Pour ce premier gala de la 25e édition du Montreux Comedy Festival, les choses n’ont pas été faites à moitié. Comme avant chaque gala, Grégoire Furrer, le fondateur et directeur du festival présente un petit discours. Quelques chiffres impressionnants sont à retenir : 40 millions de vues par année sur les vidéos publiées sur les divers sites internet et 10 ans de collaboration non-stop avec la RTS. D’ailleurs, le gala était retransmis en direct sur la chaîne de télévision suisse.
Pour cette soirée d’ouverture, c’est Caroline Vigneaux et Jeremy Ferrari qui étaient en charge de la présentation et de l'organisation de cette petite fête. Caroline s’est d’ailleurs mise sur son 31. Une magnifique longue robe noire sublimait la jeune humoriste. C’est d’ailleurs sur cette belle image qu’ont débuté les festivités. Alors qu’elle émet un magnifique speech digne d’une remise de prix hollywoodienne devant un Auditorium Stravinsky attentif comme jamais, son compagnon de soirée. Jeremy Ferrari, l’interrompt pour mettre les points sur les i. Il lui dit clairement qu’il attendait d’elle qu’elle ait prévenu tous les invités qu’il fallait présenter un sketch spécial pour le 25e anniversaire du festival. Evidemment, elle va lui faire croire qu’elle l’a fait, mais très vite Jeremy va remarquer la supercherie. En effet, dès que le premier artiste de la soirée débarque, soit Laurent Gerra, on remarque vite que le thème de l’anniversaire n’est pas respecté mais que toutefois ce sketch parodiant certains chanteurs contemporains conquiert le public. Les musiciens du gala sont également ravis puisqu’on voit sur leurs visages un petit rictus se former entre deux interprétations musicales.
Les deux artistes représentant le fil conducteur de la soirée interviennent entre chaque artiste et construisent une véritable histoire au fur et à mesure que la soirée avance, Caroline Vigneaux est de plus en plus cernée par son acolyte Jeremy Ferrari qui remarque bien qu’elle n’a prévenu aucun des invités que le sketch devait avoir comme thématique les 25 ans du festival. Le duo fonctionne bien et introduit à merveille les artistes très variés de ce gala d’ouverture. D’ailleurs, c’est Antonia de Rendinger qui possède l’honneur de continuer à nous faire rire en ce jeudi 4 décembre 2014. Présente pour la deuxième fois sur le festival, l’artiste découverte dans « On ne demande qu’à en rire » étonne avec son personnage. Partant d’une situation très basique (une femme désire se faire épiler avant un rendez-vous avec un homme rencontré sur internet), Antonia arrive à rendre cela très loufoque sans tomber dans le vulgaire ou la facilité.
Après ces éclats de rire, c’est le fameux duo, Les Chevaliers du Fiel, qui a fait son entrée en scène. Dans un sketch traitant les employés municipaux, ce sont des aspects généraux de la société qui sont démontrés avec une touche humoristique appuyée par le texte, certes, mais également grâce au jeu d’acteurs dont les deux hommes font preuve tout au long de leur présence scénique.
Caroline Vigneaux semble peu à peu construire une protection contre Jeremy qui a l’air d’un tyran qui pourrait la punir de la plus horrible des façons s’il découvre qu’elle n’a averti aucun artiste sur le devoir qu’ils avaient à accomplir ce soir-là. En effet, on lui rappelle qu’un jour elle a été une avocate et qu’elle a sans doute dû affronter des hommes bien plus menaçants que Jeremy. Mais avant que l’on découvre véritablement ce qu’elle mijote, c’est au tour de l’artiste suisse de la soirée, Karim Slama. Lui aussi ne fera pas de stand-up et incarnera, ce soir-là, son fils dans une situation très particulière. C’est un souvenir de père qu’il décide de nous montrer du point de vue de son enfant qui avait à l’époque à peine deux ans. Surprenant, hilarant, bref, Karim Slama a parfaitement bien représenté l’humour suisse.
C’est justement après ce sketch en couche-culotte que la très belle Caroline Vigneaux refait son entrée sur scène et cette fois-ci pas en tant que simple présentatrice de la soirée mais bel et bien pour nous présenter un extrait de son spectacle. En relatant d’anciennes histoires de son passé accompagnées de sa jolie robe d’avocate, Caroline Vigneaux raconte les dessous de ce métier qu’elle a exercé avant de le plaquer pour devenir humoriste.
Cette robe lui donne de la force, de la rage de vaincre et c’est notamment grâce à elle qu’elle exige de Jeremy de la traiter comme une égale et non pas comme une ratée, juste parce qu’elle a oublié d’émettre un détail sur l’organisation générale de ce gala aux artistes de la soirée. Pour appuyer ses propos et pour prouver qu’elle n’est pas seulement une belle femme qui est là pour sublimer le décor, Caroline n’hésite pas à mettre une baffe au cynique monsieur Ferrari… Croyez-moi, ayant été au deuxième rang, j’ai bien vu que cette baffe était plus que vraie et que Jeremy a été étonné par l’assiduité de l’ancienne avocate. Essayant de camoufler leur fou rire suite à cette interlude plus que réussie, le duo arrive tout de même à très bien introduire l’artiste suivant qui était Olivier de Benoist. J’étais plus qu’heureuse de voir ce grand homme sur scène. Premier artiste ayant affronté le jury d’On ne demande qu’à en rire, Olivier de Benoist est depuis quelques années une référence dans l’humour francophone. Son thème favori, si vous connaissez le personnage ne serait-ce qu’un tout petit peu, est les femmes et surtout l’infériorité que soi-disant elles entretiennent avec les hommes. Interprétant à merveille un misogyne, Olivier arrive, malgré ce sujet sensible, à conquérir le public masculin et féminin. De plus, même si je savais de quoi il allait parler, il m’a tout de même surprise. Incroyable interaction avec le public, nonchalance charismatique, bref, Olivier m’a conquise et m’a donné envie d’aller voir son spectacle en entier. Je pensais véritablement qu’il ne pourrait pas m’étonner puisque ses sketchs tournent toujours autour de la même thématique mais j’ai eu tort et j’en suis bien contente…
C’est le très charmant Tano qui a repris les rênes. Alors qu'il commence à charrier les Suisses avec leur fromage c’est finalement la police qui en prend pour son grade lorsque le sketch se termine.
Ensuite, c’est l’incroyable Anne Roumanoff qui nous a fait l’honneur de nous présenter un personnage haut en couleurs. Après 35 ans de mariage, la femme qu’elle interprétait avait clairement envie de pimenter sa vie sexuelle avec son homme. Le succès était immédiat, le public a adhéré à cette histoire qui pourrait bien toucher n’importe qui après tout…
Les histoires de famille ont continué avec Vérino qui est venu nous raconter les déboires des papas au parc… Avec un stand-up très proche du public, Vérino a su conquérir les spectateurs avec sa sincérité et sa simplicité incomparables. Les rires se faisaient entendre tout autour de nous et je pense franchement qu’il a touché au moins 99% des gens présents dans la salle avec ses histoires de père ou ses constats faits à propos de l’Homme et de son évolution plus ou moins poussée selon les domaines…
Vérino a ensuite cédé sa place au duo musical, les Décaféinés. Ayant adapté un des sketchs de leur spectacle, ils ont réussi à intégrer parfaitement le festival et la thématique de la soirée dans leur chanson humoristique. Caroline Vigneaux était donc plus qu’heureuse d’avoir enfin un sketch digne du thème de la soirée avant qu’elle ne découvre que c’était en fait Jeremy Ferrari qui les avait prévenu que ce gala d’ouverture fêtait les 25 ans du festival.
Malgré ce quiproquo, le gala était très réussi avec pour clore ce dernier, un second sketch des Chevaliers du Fiel rendant hommage à Claude Nougaro. Laurent Gerra, qui accompagné de Raphaël Mezrahi, a également eu droit à un deuxième passage sur scène et son sketch a fait furreur. Interprétant un Président de la République face à un journaliste de seconde zone, Laurent Gerra a du mal à garder son sérieux et n’hésite pas à montrer qu’il est sur le point d’éclater de rire. Gardant toutefois leur calme, les deux comédiens réussissent à caricaturer de manière très juste les personnages qu’ils interprétaient.
Voilà, ce premier gala très varié a permis à tout le monde d’y trouver son compte : il y avait des présentateurs qui ont véritablement réussi à raconter une histoire à travers leurs différentes interactions entre les sketchs, des artistes mythiques comme Laurent Gerra et Anne Roumanoff ont apporté de la brillance à ce spectacle et la fraîcheur des artistes de la nouvelle génération a également été appréciée par tout le monde. Bref, ce 25e Montreux Comedy Festival a très bien débuté…
Toutes les photos ont été prises par Laura G., merci à elle et n'hésitez pas à aller voir son travail sur sa page Facebook :)
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Interview avec Jérémie Dethelot, membre du Woop !
Le 5 décembre prochain, le Woop présentera son spectacle au Montreux Comedy Festival. Le show affiche déjà complet depuis plusieurs jours, bien la preuve que le gang est attendu au tournant par le public suisse. A l'occasion de cet événement, j'ai pu interviewé Jérémie Dethelot qui a bien voulu me parler de la formation du groupe, du spectacle qu'ils ont présenté à Genève en juin dernier ou encore ce qu'ils ont prévu de nous présenter ce vendredi à Montreux...

Vous êtes un collectif de plusieurs artistes, comment vous vous connaissez en fait ?
On s’est tous rencontré avec Malcolm (membre du groupe) qui a, un jour, organisé un plateau d’humoriste sur la petite scène du Paname à Paris. On a très vite eu l’idée de créer un groupe car on avait le même délire dans l’humour. Certes, Mister V et Hugo sont plutôt issus du web, qui est un univers très différent de la scène, mais ils voulaient vraiment toucher cet univers de la scène de plus près et un collectif dont les membres sont sur la même longueur d’ondes était alors le bon plan.
On a commencé à faire des vidéos quand on a décidé de faire la promo de notre spectacle. Ce délire nous a bien plus et nous permet de faire des choses qu’on ne peut pas faire sur scène…
Il ne faut pas oublier qu’on a aussi Mike avec nous qui est notre MC. Il nous apporte la touche musicale complémentaire qui nous fait encore plus kiffer nos passages sur scène.
Avec cette collaboration des différents univers, on s’est tous enrichis… On est un crew très diversifié justement avec des gens issus du web, Hakim qui est un adepte de l’impro ou encore justement Mike qui nous accompagne musicalement… On kiffe vraiment travailler ensemble !
Qu’est-ce qui vous a fait dire : on va se mettre ensemble pour faire un show, des vidéos, pourquoi ne pas avoir continué chacun de votre côté ?
On n’a pas vraiment calculé la collectivité, si j’ose dire ça comme ça… On est juste des potes qui veulent travailler ensemble, on ne s’est pas dit « L’union fait la force ! » On veut juste délirer ensemble. Ça s’est solidifié car on a donné au nom au gang et même, le Woop n’empêche pas les projets persos. On veut juste diversifier nos expériences.
Je vous ai vus en juin dernier sur scène à Genève et je trouve qu’il y a vraiment une autre atmosphère dans vos vidéos par rapport au spectacle… Pourquoi ne pas faire plus de sketchs collectifs sur scène ?
Il faut savoir que Genève était une de nos premières dates de la tournée. Le spectacle était alors tout jeune, on expérimentait des choses. Aujourd’hui, il y a plus de tableaux, plus de sketchs collectifs. Notre spectacle n’est pas vraiment figé, il est constamment en projet et il évolue selon nos expériences et nos envies. On garde évidemment toujours nos passages solos mais on travaille désormais plus sur l’interaction car on aime vraiment bien être sur scène tous ensemble…
Est-ce que vous avez une préférence entre la scène ou les vidéos ?
Ce sont vraiment deux univers différents mais toujours en lien. On reconnaît nos univers autant sur scène que dans les vidéos que l’on poste sur le net. Ce sont deux kiffs différents.
Pour moi, les vidéos c’est vraiment de gros délires qu’on ne peut pas forcément effectuer sur scène… Mais ce que j’aime sur la scène, c’est le retour du public en live ! Ce serait difficile de choisir de pratiquer qu’un des deux car ce sont deux mondes différents qui se complètent et qu’on adore autant l’un que l’autre.
Comme dit précédemment, vous avez joué en Suisse en juin dernier, est-ce que vous avez remarqué une différence entre le public suisse et les publics français que vous rencontrez ?
Que ce soit en Suisse ou en Belgique, je ne trouve pas qu’il y ait des différences de rire ou de compréhension selon le public. Les personnes ont les mêmes envies et attentes partout : découvrir ce que le groupe vu dans les vidéos peut donner sur scène. Peut-être qu’il y a une différence avec Paris car dans la capitale il y a tout le temps des spectacles. Quand on part en tournée ailleurs, cela devient plus un événement, j’ai l’impression que le public nous attendait vraiment. On reçoit le même accueil de dingue partout et ça c’est vraiment cool. Ce que j’ai aimé en Suisse, c’est que je me suis rendu compte que nos délires sur le net traversent aussi des frontières. Je me suis dit : « wow, c’est dingue, ici aussi ils nous regardent ! ». Ça m’a vraiment fait quelque chose…
Vous préparez quelque chose de spécial pour le Montreux Comedy Festival ou ce sera simplement la représentation du spectacle tel que certaines personnes le connaissent déjà ?
Il y a toujours des trucs qui se rajoutent à la dernière minute… Mais pour l’instant, je peux dire que ce sera un spectacle qui aura changé par rapport à la dernière fois où l’on est venu en Suisse. Il y a évidemment un travail personnel qui a été effectué sur les passages solo, mais également de nouvelles intros, des nouveaux sketchs… J’ai l’impression qu’on débarque avec un univers 3.0 ! On présente une véritable évolution du spectacle, on tentera d’injecter des clins d’œil suisses… Et bien sûr, on s’adapte au public, donc s’il est en feu, ça va juste être de la folie !

#woop#malcolm totheworld#jeremie dethelot#jérémie dethelot#Hugo tout seul#mister v#Mike Kenli#hakim jemili#interview#Montreux Comedy Festival#2014
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Interview avec Vincent Dedienne, gagnant du Comedy Contest 2013 by Montreux Comedy !
Vendredi 21 novembre, j'ai eu le privilège d'avoir Vincent Dedienne au téléphone pour une petite interview… Son nom ne vous dit peut-être rien, mais sachez qu'il a remporté le Comedy Contest l'année dernière au Montreux Comedy Festival. Avec ce premier prix, non seulement il obtient de la reconnaissance des gens du métier et du public mais en plus, il se produira lors du gala de clôture de l'édition 2014 ! Depuis quelques temps, on peut également le voir mener une chronique sur les invités politiques dans l'émission "Le Supplément" sur Canal +. Rencontre avec un artiste aux multiples facettes...
J’ai l’impression que c’était une année très importante pour toi, en tout cas, depuis que tu as gagné le concours du Montreux Comedy 2013… Peux-tu un peu nous raconter tout ce que s’est passé cette année ?
Il faut savoir que je fais du théâtre depuis longtemps, j’ai d’ailleurs achevé l’école de théâtre de St-Etienne il y a cinq, six ans. A la fin de mon cursus, j’ai écrit un one-man show, enfin, je n’aime pas trop cette appellation donc je dirai plutôt un spectacle entre le théâtre et le « seul en scène ». Enfin bref, pour le concours du Montreux Comedy Festival, j’ai isolé cinq minutes de ce spectacle et ces cinq minutes m’ont permis de remporter le premier prix. Le truc, c’est que je n’ai pas eu le temps de vraiment m’investir dans ce spectacle-ci, de le jouer sur d’autres scènes par exemple après le Montreux Comedy Festival, car en même temps, je jouais dans une pièce de théâtre intitulée « Je marche dans la nuit par un chemin mauvais ». Tout s’est un peu déroulé en même temps, car c’est également à ce moment-là que j’ai fait la rencontre de Laurent Ruquier qui m’a proposé de produire mon « seul en scène » suite au visionnage de la vidéo du concours du Montreux Comedy Festival. J’ai également reçu un coup de fil de Canal + qui m’a proposé de rejoindre l’équipe du Supplément, offre que j’ai bien évidemment acceptée.
Depuis octobre, j’exploite enfin mon spectacle. Avec du recul, je me dis que c’était vraiment une année charnière… Mais je tiens à préciser qu’avant cela, je faisais déjà beaucoup de scène subventionnée, c’est juste qu’avec le concours, tout ceci a pris une vitesse supérieure…
Qu’est-ce qu’on ressent quand on gagne un prix comme celui-ci, quand on est reconnu par des gens du métier ?
Ben, évidemment, on est heureux ! C’est vraiment un festival que j’aime beaucoup et que je suis depuis des années, notamment grâce aux diffusions des galas à la télévision. Je dois avouer que je suis surtout très heureux qu’ils aient récompensé un artiste qui n’était pas du tout connu du public, j’ai trouvé cela très courageux de leur part de parier sur moi…
Photo par Louis Rossier
As-tu un/e favori parmi les coureurs du titre du concours de cette année ?
J’ai eu de la chance d’assister et de jouer à la finale française à Bobino à Paris, le 17 novembre dernier, donc j’ai pu voir les finalistes français du concours… J’avoue avoir beaucoup aimé Laura Laune car pour moi, c’est vraiment celle qui se rapproche le plus d’une vraie comédienne. Elle a construit un sketch avec un vrai personnage, merveilleusement bien interprété…
Comme tu l’as dit précédemment, tu es actuellement produit par Laurent Ruquier pour ton spectacle « S’il se passe quelque chose »… Comment s’est déroulée la rencontre ?
Tout d’abord, j’ai été très étonné qu’il me propose d’être mon producteur car il faut savoir que cela faisait quatre ans qu’il n’avait pas produit de nouvel artiste. A la base, il n’avait pas envie de produire quelqu’un en plus de Michaël Gregorio et Gaspard Proust, les deux seuls artistes qui figuraient dans sa maison de production avant que j'arrive...
Bref, François Rollin qui est mon co-metteur en scène, et un bon ami de Laurent Ruquier, lui a montré la vidéo du concours et cette vidéo lui a plu c’est pour ça qu’il a décidé de produire mon spectacle. Après la rencontre, c’est allé très vite, mais également d’une façon naturelle et simple. Il appréciait le fait que mon spectacle soit bizarre, enfin, disons hybride. Ce mélange entre théâtre et one man show avait embarrassé plusieurs autres producteurs et je n’avais jamais rencontré personne qui soit d’accord de me laisser une totale liberté. Pour certains, il y avait nettement trop de théâtre par rapport à la proportion de One man show mais moi je voulais que ce spectacle reste en quelque sorte un spectacle de théâtre donc il était impensable, pour moi, que je change cela. Ruquier m’a permis de garder cette hybridité et toute mon équipe. Il ne m’a imposé personne et c’est vraiment une chose pour laquelle je lui suis très reconnaissant, il m’a fait confiance et m’a laissé une totale liberté artistique…
En quoi ton spectacle se démarque-t-il d’autres spectacles d’humour du moment ?
En tout cas, on me dit qu'il dégage quelque chose de spécial avec cette hybridité. On sent que je suis un acteur avant tout, pas un comique et c’est cela qui plaît aux gens. Je ne fais pas la course à la blague. Par exemple, je ne construis pas mon texte avec un objectif du genre « Il faut que le public rit toutes les trois secondes, sinon ce n’est pas bien ». Les personnes qui viennent voir mon spectacle sont face à une écriture singulière, ils voient de vrais personnages et un véritable acteur. Je ne veux pas me jeter des fleurs, mais c’est ce qu’on m’a dit et ça me rend plutôt heureux de recevoir ce genre de remarques.
Voilà quelques mois qu’on peut te voir également sur Canal+ avec « La bio interdite » dans le « Supplément »… Qu’est-ce qui t’a donné envie d’accepter ce défi ?
Le concept me plaisait bien, évidemment, mais je dois avouer que ce sont surtout deux choses qui m’ont poussé à accepter l’offre de Canal + : Stéphane de Groodt, mon prédécesseur, a imposé une écriture très particulière et un jeu d’acteur unique pour cette chronique. Ça me plaisait le fait de prendre la place de quelqu’un d’aussi singulier qui n’était pas juste un chroniqueur ou un commentateur de l’actualité. La seconde chose qui m’a fait dire oui au projet, c’est que j’ai directement vu que je pouvais m’amuser dans ce cadre-là. Le fait que je doive parler de politiciens importe peu car finalement je trouve que c’est un exercice qui pourrait autant s'appliquer avec des écrivains, des acteurs, des chanteurs, etc… Il faut simplement accepter le pari de mêler du vrai et du faux pour donner quelque chose de drôle…
Ton prochain grand rendez-vous est donc le gala de clôture du Montreux Comedy Festival le 8 décembre… Qu’est-ce que ça te fait d’avoir ton nom sur cette affiche finalement ?
Ça me fait extrêmement plaisir. Pour moi, ce sera surtout l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes. J’ai l’impression que ce genre de festival est un vrai lieu de rencontre car une tonne d’artistes s’y trouve au même moment… En plus, le gala dans lequel je joue est un spectacle écrit par Jeremy Ferrari et Arnaud Tsamère, c’est vraiment chouette de travailler avec eux. Ce que j’apprécie également dans ce gala, c’est que je jouerai avec François Rollin qui, en plus d’être un ami, est un artiste que j’admire énormément… C’est un réel plaisir de travailler avec lui… Ça me fait aussi un peu rire d’être sur une scène aussi imposante que celle-ci car il y a à peine un an, j’écumais vraiment que des petites salles et me voici dans un des plus grands festivals d’humour… Je garde vraiment un souvenir mémorable de l’année dernière donc j’ai vraiment hâte d’y retourner avant de retrouver les plus petites scènes…
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Finale suisse du Comedy Contest by Montreux Comedy Festival.
Pour cette finale suisse du Comedy Contest by Montreux Comedy qui a eu lieu le 5 novembre 2014, le Lido Comedy & Club a fait salle comble ! En plus d’un grand public très varié, quelques personnalités romandes ont également été de la parties : je pense notamment à Julien Donzé qu’on a pu apercevoir parmi les spectateurs ou encore l’animateur de radio Blasu. En outre, une captation en direct se faisait par la RTS pour permettre à des internautes de pouvoir voir le show en direct depuis chez eux.
Je vous rappelle juste l’enjeu : les deux meilleurs candidats de cette soirée-là pourront accéder à la finale francophone lors du Montreux Comedy Festival 2015 et le gagnant de cette grande finale verra son nom à l’affiche d’un gala lors de la 26ème édition en 2015… Un prix qui représente une véritable consécration pour un humoriste francophone…
Pour accompagner la soirée de la finale suisse, il y avait quand même un présentateur : l’humoriste suisse Karim Slama s’est vu endosser ce rôle et a fait débuter la soirée avec une introduction musicale qui a bien chauffé la salle.
Après cette mise en bouche, c’était au tour du premier candidat, Patrick Raval d’ouvrir le bal des candidats. L’extrait de son spectacle qu’il a décidé de nous montrer est celui qui relate sa perception des vacances passées avec ses parents et plus précisément, l’épisode du restaurant à l’étranger. Enfin, l’aspect à mettre en avant ici n’est pas le fait que toute la famille mange dans un établissement hors des frontières helvétiques mais bien le comportement des parents et plus précisément celui de sa mère que Patrick Raval interprète de telle sorte qu’on arrive tout à fait imaginer quelle genre de femme l’a mis au monde. J’avoue que je n’ai pas énormément ri lors de son sketch mais je ne peux pas nier le fait qu’il m’a bel et bien bluffée. Son jeu était vraiment dingue. Certes, le texte manquait donc de vannes mais le jeu était incroyable et j’espère donc une fois voir Patrick avec ce même jeu mais avec les des blagues bien plus présentes…
Le second candidat à passer sous les cribles du jury était Tamara Cesar. La jeune femme pose directement le décor avec un stand-up emprunt d’autodérision. Tamara est célibataire et tente de comprendre avec humour pourquoi elle se retrouve sans homme à ses côtés. Elle émet l’hypothèse que son poids y est peut-être pour quelque chose car celui-ci lui a posé déjà certains problèmes notamment avec son iPhone ou encore dans la vie professionnelle. Finalement, l’humoriste n’a pas à se plaindre de sa situation car quand elle nous raconte dans quel genre de famille elle vit on se dit que ses problèmes de célibat ne sont peut-être pas si graves… Quoi qu'il en soit, Tamara fait rire aux éclats grâce à sa simplicité et son autodérision qui deviendra, je l’espère, bientôt légendaire…
Les transitions de Karim Slama entre chaque candidat sont constituées d’extraits de son spectacle. Cela donne vraiment envie d’aller le voir car c’est du stand-up qui touche vraiment de près les spectateurs. Mais j’ai trouvé dommage qu’il ne réagisse pas plus aux prestations des candidats, qu’il ne les accompagne pas véritablement…
Bref, après la première candidate féminine, c’était au tour de Charles Nouveau de montrer ce dont il était capable. Il nous explique clairement que le métier d’humoriste est fait pour les gens narcissiques et non pas par amour pour le public. Le personnage, très imbu de lui-même, plait vite aux spectateurs qui rient aux éclats lorsque Charles ne ménage pas ses vannes sur le sexe. Je trouve c’est vraiment un humoriste suisse qui monte et qui est sur la bonne voie...
Le quatrième candidat m’a bien surprise puisqu’il a réalisé un sketch qui sortait de sa zone de confort. En effet, Fabio Meyer était plutôt habitué à nous présenter du stand-up, mais ce soir-là, il a décidé de nous présenter un personnage avec un costume, des accessoires, un décor et une histoire qui n’est pas la sienne. Je pense que l’idée d’interpréter un homme qui a fait l’armée en Syrie et d’essayer de rendre cela comique était une bonne invention mais malheureusement la mayonnaise avec le public n’a pas vraiment pris. Je ne sais pas si c’était le trac de présenter quelque chose de complètement différent, ou le fait que le public qui soit plus réceptif au stand-up ce soir-là ou alors une mise en situation pas assez poussée dans les extrêmes, mais il manquait quelque chose pour que les spectateurs soient conquis ce mercredi 5 novembre… Dommage, car je tiens quand même à féliciter le courage de Fabio de nous montrer quelque chose de complètement nouveau contrairement aux autres candidats qui ont plus été dans la maîtrise que dans le risque… Mais bon, ceci est tout à fait compréhensible, l’enjeu était énorme après tout, ce n’est pas tous les jours qu’on vous donne la possibilité de jouer au Montreux Comedy Festival, et pour cela, mieux vaut assurer ses arrières.
Le candidat qui a suivi, je ne l’avais jamais vu sur scène et je ne le connaissais même pas de nom, ce que j’ai trouvé bizarre car il était véritablement doué. Ash nous présente un prof d’autoécole plein de cynisme et ce personnage lui permet d’interagir avec le public de manière remarquable. En effet, les questions du code sont directement posées aux spectateurs et ceux-ci sont bien obligés de répondre avec un prof aussi insistant… J’avoue que je n’ai pas pris énormément de notes lors de son passage, tout simplement parce que j’étais trop prise dans son sketch… Mes notes se résument à « Trop drôle ! », « Tip top ! » parce que je ne voulais pas en perdre une miette ! Bref, pour moi, l’interaction avec le public est primordiale et Ash nous a bien prouvé que c’était également possible sans avoir recours au stand-up !
On ne présente plus la sixième candidate, Marina Rollman, qui connaît une ascension gargantuesque depuis quelques mois… Gagnante du tremplin du Banane Comedy Festival en 2013, Marina ne s’est pas arrêtée là : coup de cœur de Christine Berrou qui l’a découverte lors d’une scène ouverte à Paris, Marina Rollman a donc l’occasion de faire sa première partie et quelques mois plus tard, elle fera également la première partie du très grand Gad Elmaleh. Incroyable vous dites ? Vous n’avez pas tort, mais en même temps, quand on l’a voit sur scène, on comprend l’enthousiasme des artistes qui la soutiennent. On pourrait carrément l’appeler la reine du stand-up suisse vu l’ampleur que prend sa carrière, je trouve. Enfin bref, quoi qu’il en soit, Marina a assuré lors de son passage sur scène ce soir-là en nous parlant des filles dans le monde de l’humour, de Paris et ses habitants, et j’en passe…
L’avant-dernier humoriste à nous avoir fait rire aux éclats ce soir-là était Edem Labah. La Suisse est sa source d’inspiration première pour ses blagues et c’est bien pour cela qu’il arrive à toucher le public. Le cinéma suisse, le Suisse allemand et ses mille et un dialectes, le thé froid de la Migros, voilà quelques bribes de ce que vous pourriez découvrir si vous allez voir Edem sur scène. Evidemment, il met aussi en avant ses origines togolaises et ce métissage donne vraiment un personnage unique sur la scène d’humour romande.
Le dernier candidat à avoir tenté sa chance pour accéder à la finale francophone qui aura lieu à Montreux le 6 décembre était Yoann Provenzano. Yoann garde ce qui a fait son succès sur internet grâce à ses petites vidéos et le prolonge sur scène. Cela a donné naissance à un sketch parlant de son addiction aux selfies, à une certaine nostalgie lorsqu’il évoque MSN et, bien sûr, ses anecdotes étaient accompagnées des personnages qu’il adore interpréter sur le net. Bref, les personnes qui le connaissaient déjà auparavant n’ont pas été déboussolées et les spectateurs qui l’ont découvert ce soir-là ont également été ravis.
Après le passage de Yoann, il fallait bien que le jury délibère. Pour divertir le public pendant ce temps-là, c’est l’hilarant duo des Décaféinés qui a été appelé à l’œuvre. C’est avec une sorte de métasketch complètement baigné dans l’absurde que Clément Parmentier et Rémi Deval ont fait leur entrée en scène. Avec eux, on a vite compris pourquoi le rire devenait addictif car non seulement les situations qu’ils présentaient étaient hilarantes mais en plus leurs chansons rendaient tout cela encore plus drôles… Leur passage sur scène m’a bien donné envie d’aller voir leur spectacle tout entier car j’avoue que je ne suis pas la plus grande fan des sketchs musicaux mais eux m’ont vraiment convaincue…
Cette soirée était vraiment riche en découvertes et surtout variée mais je vous rappelle qu’elle avait surtout comme but de désigner deux humoristes qui auront la chance de participer à la finale francophone regroupant les gagnants d’Afrique, de France et de Suisse. Le gagnant de la grande finale francophone se verra participer à un gala l’année suivante, ce qui n’est pas rien… Les Suisses sélectionnés pour cette grande finale qui aura lieu le 6 décembre étaient les deux femmes de la soirée soit Tamara Cesar et Marina Rollman ! Bravo à elles, et surtout, bonne chance pour la suite ! Les pass qui permettront d'accéder à ce concours ont bien évidemment été remis par le parrain de l'édition 2014 de ce contest, soit Jeremy Ferrari..
Et un grand merci à Laura pour ses magnifiques photos de la soirée !
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La première édition du festival "Fais-nous rire" !

Pour sa première édition, le festival « Fais-nous rire » n’a pas fait les choses à moitié. S’autoqualifiant premier festival international d’humour neuchâtelois, il semblerait bien qu’il ait balayé toute concurrence dans le domaine humoristique dans la région de l’arc jurassien. Retour donc sur la soirée de clôture qui a eu lieu le 25 octobre 2014 et qui a eu l’honneur d’accueillir le Jamel Comedy Club.
A peine arrivées devant le Temple du Bas à Neuchâtel, ma sœur et moi sommes impressionnées par l’allure qu’a prise cette salle mythique de Neuchâtel. L’entrée était ornée façon gala ou avant-première hollywoodienne avec un magnifique tapis rouge qui accueillait les spectateurs venus en grand nombre. Les organisateurs nous ont accueillis sur leur 31 et on remarquait qu’un vrai travail avait été fait sur l’image-même du festival. Et comme le dit l’adage « C’est souvent la première impression qui est la bonne. »
Ayant été placées au balcon, nous avions une vue d’ensemble sur la scène et la salle et cette dernière était d’ailleurs bien remplie.
Le spectacle commence et très vite on comprend que le maître de cérémonie, David Charles, use de l’endroit pour interpréter son personnage, un curé qui au fur et à mesure que la soirée avancera, voudra succomber au plaisir de la chair avec les danseuses venant le divertir entre chaque artiste. Soutenu par un petit diable, rappelé à l’ordre par un angelot, on sent que l’humoriste a bien travaillé sur son personnage qui semble être créé spécialement pour l’occasion.
La première partie du spectacle présentait uniquement des artistes suisses. Quand je dis suisse, cela implique également des personnes comme Edem Labah, qui, une fois de plus a connu un franc succès en traitant des thèmes qui touchaient tout un chacun et en interagissant bien avec le public très réceptif à ses vannes.
Alors que le curé veut faire une offrande aux belles et dénudées danseuses qui l’accompagnaient lors de chaque intervention, il annonce l’artiste suivant qui n’est d’autre que Mirko Rochat. Mirko rebondit tout de suite sur le sketch d’Edem et introduit un sujet d’actualité (l’épidémie Ebola) qui lui permet d’interpréter son personnage de l’hypocondriaque à merveille. Il termine son sketch en parlant de télévision et en incarnant une Cristina Cordula plus que convaincante qui séduit le public avec sa théorie de la fellation brésilienne…
Le troisième artiste à fouler les planches du Temple du Bas ce soir-là était Alexandre Kominek. J’ai découvert cet humoriste lors du Banane Comedy Festival où il a remporté le tremplin lui permettant de faire, entre autres, la première partie de Vérino lors de l’édition 2014. Alexandre mise sur ses origines atypiques (mi-tuninsien, mi polonais) pour faire des présentions en bonnes et dues formes et cela lui permet de bien planter le décor de son monde humoristique. WhatsApp, le manque de thune ou encore les incompréhensions face à Lost, le Genevois prouve qu’avec des thèmes plutôt prédestinés aux jeunes il arrive à faire rire tout le monde.
Après une chorégraphie plus que maîtrisée entre les charmantes danseuses et le maître de cérémonie David Charles, c’est le jeune prodige de l’humour, Jessie Kobel qui a débarqué sur scène. J’avais vraiment hâte de le voir à l’œuvre parce que j’avais beau suivre son actualité et son parcours à travers les réseaux sociaux, je n’avais encore jamais l’occasion de le voir sur scène… Et je n’ai pas été déçue ! Le Lausannois nous parle de sa ville, de la joie qu’il y a à prendre les transports en commun et des ses origines suisses allemandes qu’il essaie tant bien que mal à cacher… Par contre, ce qu’il n’arrive absolument pas à cacher c’est la tendance que son père a à fumer des choses plus ou moins légales, mais c’est raconté avec tellement d’autodérision que l’on ne voit pas en quoi c’est un problème même si l’on devrait en consommer avec modération. Par contre, l’humour de Jessie Kobel, n’a pas de limite imposée, donc n’hésitez pas à rire à ses vannes, ce n’est pas du tout dangereux pour la santé.
C’est un habitué des plateaux d’humoristes suisses, Samir Alic, qui est venu nous faire rire juste avant l’entracte. Avec un humour utilisant des clichés suisses, il arrive à se mettre le public neuchâtelois dans sa poche en un rien de temps.
Pour sa dernière intervention, David Charles mise sur la spiritualité que représente son personnage du curé et finit par s’envoler avec les très talentueuses danseuses qui l’ont accompagné tout au long de cette première partie de la soirée.
La seconde moitié de la soirée a fait honneur aux Français du Jamel Comedy Club. C’est l’humoriste Alban Ivanov qui a été chargé d’endosser le rôle de maître de cérémonie pour présenter ses camarades aux Suisses venus les applaudir à Neuchâtel. Très vite, il prouve qu’il sait chauffer un public et qu’il maîtrise l’art de l’improvisation.
Nick Mukoko a été le premier artiste de la troupe à se présenter devant nous. C’est en parlant de sujets touchants tels que les pleurs des hommes ou sa mère que Nick introduit son sketch qui tourne très vite en véritable prouesse physique puisqu’il donne tout ce qu’il a en enchaînant sur de la danse ou simplement une présence scénique incroyable. Il n’hésite pas à donner de sa personne lors de son sketch et cela s’est avéré être payant puisqu’il a fait rire le public dans son ensemble.
Et c’est la seule femme de la soirée qui a fait son entrée en scène après le triomphe de Nick Mukoko, la belle, la talentueuse, l’adorable Christine Berrou. Depuis le temps que je suis sa vie sur Facebook, j’avais une folle envie de la voir une fois sur scène. Et son sketch a été à la hauteur de mes espérances. Avec un humour très autodérisionnaire (je ne pense pas que cela se dit, mais je pense que vous avez bien saisi le concept), Christine Berrou se confie sans aucun tabou et nous parle de sa rupture, de son envie de vivre dans une comédie romantique ou encore de son désir de sortir avec un Suédois. Finissant son sketch sur une bonne vanne sur la sodomie, je me dis qu’elle sait bien comment nous donner envie d’aller voir son spectacle. Bref, Christine est mon coup de cœur et j’espère qu’elle aura une fois l’occasion de jouer la totalité de son spectacle en terres suisses…
Cette fabuleuse Christine a permis à Alban Ivanov de faire une magnifique transition en compagnie de Samir Alic pour présenter le jeune Luigi Li. Ce dernier nous explique pourquoi les mecs dansent et selon lui c’est uniquement lorsqu’ils sont bourrés ou quand ils repèrent une fille que cet événement surgit. Etant vietnamien, il clôt son sketch en nous parlant des us et coutumes de la médecine chinoise.
C’est Foudil Kaibou qui a enchaîné après cela. Ses origines arabes lui ont permis de forger un sketch à son image : l’âge d’or des Arabes, les inconvénients d’avoir ces origines-là, l’accent ou encore la thématique de l’intégration. Tout y passe. Il termine son sketch avec une typologie des différents pères que l’on peut avoir selon nos origines et franchement, cette partie-ci du sketch est juste incroyable.
Alors qu’Alban détruit littéralement le décor de la scène, Paul Séré, le dernier artiste de la soirée, prendre place sur la scène du Temple du Bas. Twilight, la différence entre hommes et femmes lorsqu’ils sont saouls ou le monde fabuleux des jouets de notre enfance, Paul Séré prouve que les thèmes qu’il aborde sont très variés mais tout aussi bien maîtrisés.
Bref, une première édition plus que réussie qui promet une suite réjouissante… En effet, à la fin du spectacle, lors des remerciements, nous apprenons qu'une deuxième édition est déjà annoncée et aura l'honneur d'accueillir Jean-Marie Bigard… Rien que ça ! Souhaitons en tout cas une bonne continuation à la maison de production Terrible Style qui a vraiment tout fait en sorte pour que l'on passe une soirée du tonnerre et qui a parfaitement su convaincre les personnes que Neuchâtel peut être une scène romande de l'humour qui prend de plus en plus d'importance...
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Rencontre avec Pierre Croce !
Pierre Croce, on ne le présente plus. Depuis qu'il a publié sa vidéo "Rompre à l'aide d'un Power Point", il connait un franc succès autant sur internet que sur scène. Rencontre avec un humoriste qui a ce petit quelque chose en plus, cette originalité qui lui permet de se démarquer d'un tas d'autres stand-uppers de sa génération...
Bonsoir Pierre ! C’est la deuxième fois que tu joues en Suisse, non ?
Non, c’est pas la première fois. J’ai participé déjà trois fois au Montreux Comedy Festival. J’ai vraiment participé en tant qu’amateur au début. C’était mon premier festival et également ma deuxième scène. Ce n’était pas dans les galas, je restais dans les parties Comedy Clubs (NDLR : en parallèle des grands galas diffusés à la télé, le Montreux Comedy Festival organise également de comedy clubs durant toute la durée des festivités. Le but de ces comedy clubs est de faire découvrir des artistes encore peu connus mais qui font sans doute partie de la relève de l’humour…) Et la première année où j’ai vraiment participé en tant qu’artiste, c’était une petite salle, d'environ 80 personnes.
Le public suisse est-il très différent du public français ou réagissent-ils à peu près pareillement à tes vannes ?
Non, c’est un peu différent je trouve. J’ai l’habitude de jouer à Paris, et par rapport à cette ville, en tout cas ce soir, j’ai remarqué que les Suisses riaient plus à l’absurde, aux choses plus décalées.
La scène, ça l’air d’être un kiff pour toi, mais je dois avouer que je t’ai découvert sur internet, grâce à tes vidéos. Pour toi, il y a une grande différence entre préparer un sketch conçu pour la scène scène ou une vidéo qui sera publiée sur le net ?
Moi je trouve que ça change beaucoup. Ce sont des humours différents, des styles différents. Les gens sur internet ne sont pas les mêmes que ceux qui viennent te voir dans un théâtre. Après, tout l’intérêt de mes vidéos, pour les premières en tout cas, c’est de retranscrire un peu l’esprit de mon spectacle, même si ce que je fais en vidéo je ne le fais pas sur scène. Je n’ai pas envie que les gens qui regardent mes vidéos se disent qu’ils connaissent le texte quand ils viennent me voir sur scène.
Tu te permets donc plus de choses en vidéo que sur scène par exemple ?
Ouais, dans mes vidéos maintenant je commence à faire des trucs sans Power Point alors que sur scène je suis fidèle à ce concept. J’ai fait beaucoup de vidéos avec ce support, je m’en éloigne désormais peu à peu, j’essaie de créer de nouvelles choses…
D’ailleurs, tu collabores beaucoup avec Aude Gogny-Goubert dans tes vidéos… Comment vous vous êtes rencontrés ?
Tu sais où ça s’est passé ? A Montreux ! En fait, elle accompagnait le Palmashow, c’était l’année où ils réalisaient leur court-métrage lors du festival (NDLR : Chaque année, le Montreux Comedy Festival demande à des stars du web de réaliser du contenu lors du festival). Et du coup, Aude qui a beaucoup joué avec ce duo les a accompagnés et voilà, on a sympathisé durant le week-end, enfin, on a surtout pris le train ensemble à la fin du week-end. Dans le train, on a parlé un peu, et moi, en rentrant de Montreux j’avais cette idée de vidéo « Rompre avec un Power Point ») et comme je ne connaissais pas forcément beaucoup de comédiennes, je l’ai appelée en lui proposant de participer à ce projet. J’étais un peu gênée de lui proposer car c’était un travail un peu d’amateur, on avait le genre de micro que tu as là en ce moment, il était placé sous une table et une caméra amateur avec des lumières de chantier. Mais malgré tout ça, la vidéo a fait un million de vues en deux semaines.
T’as aussi tenté l’expérience de la télé avec « On ne demande qu’à en rire » cette année… Qu’est-ce que ça change par rapport à la scène et à internet ?
Je trouvais que l’écriture d’ « On ne demande qu’à en rire » était très particulière. Il faut plaire à un jury, il faut plaire aux habitués de l’émission, il faut plaire à un plateau télé donc je savais que ce que j’écrivais pour l’émission, je ne le réutiliserais pas sur scène. Il y a deux-trois vannes que je reprends car elles marchent sur tous les supports mais les concepts-mêmes des sketchs sont des choses que je n’ai plus jamais rejouées. En gros, pour moi, c’était un peu un travail de chroniqueur qui doit plaire à un jury tout en faisant un bon sketch.
Donc concrètement, qu’est-ce que t’a apporté cette expérience à la télévision ?
Je devais écrire très vite. Je suis quelqu’un d’assez lent dans l’écriture… et dans la vie. Pour les premiers passages, j’ai bien pris une semaine pour écrire ces sketchs car on recevait les sujets une semaine à l’avance et puis à force, j’avais pleins d’autres choses à faire à côté, je prenais de moins en moins de temps mais je devenais de plus en plus efficace dans l’écriture. En plus, c’était la première fois que j’écrivais avec d’autres personnes, je n’ai pas écrit mon spectacle ou mes vidéos en collaboration avec quelqu’un. Avec « On ne demande qu’à en rire », c’était vraiment la première fois que je collaborais avec des gens comme Arnaud Tsamère, Aude, que je connaissais déjà, et Vérino.
Tu n’avais pas fait l’unanimité dans le jury notamment à cause de tes Power Points…
Ouais, on va dire une partie très ciblée qui était une personne mais on s’est entendu après, je lui ai dédié un sketch.
Comment t’es venue justement cette idée des Power Point ? Je pense que c’était grâce à tes études dans des écoles de commerce…
Oui oui, j’étais à Dijon en école et quand je suis arrivé à Paris je savais que normalement je devais bosser dans un bureau. Mais je savais aussi que je voulais essayer la scène à un moment donné. En gros, je savais aussi qu’il y avait une grande concurrence à Paris et aujourd’hui c’est encore plus le cas. Je me suis donc dit qu’il fallait trouver un concept qui marque visuellement et si en plus après je suis drôle, c’est gagné quoi.
Tu penses que les Power Point sont inépuisables ? Dans 10 ans, tu te vois encore monter sur scène avec tes diaporamas ?
Sur scène, je trouve que c’est indéfini. J’ai évolué avec un personnage qui faisait une sorte de fausse conférence à mes débuts. Maintenant, je vais plus dans le stand-up comme tu as pu le constater ce soir. Et du coup, avec le stand-up, je peux parler d’informatique, de mon parcours scolaire et dans cinq ans, je pourrais peut-être parler de mes premières scènes, de mes expériences en tant qu’humoriste toujours avec des Power Point. Je pense vraiment que c’est comme du stand-up, mais avec un petit truc en plus et les thèmes sont donc infinis.
En tout cas, tu as eu un franc succès ce soir ! Je ne sais pas si tu veux rajouter quelque chose pour tes fans suisses par exemple s’ils tombent sur cette interview ?
Ouais, bien sûr ! Je joue ici en fait, au Lido le 21 et 22 novembre, donc si les gens tombent sur cette interview, qu’ils passent me voir !
Merci beaucoup Pierre pour cette interview… D'ailleurs, je dois avouer que c'est un peu lui qui m'a dit que ce serait chouette que je fasse une page facebook pour que les gens puissent mieux suivre l'actualité de mon blog… Cette idée me trottait dans la tête depuis longtemps, mais le fait que quelqu'un d'autre évoque l'idée m'a poussée à franchir le pas… Cette interview a d'ailleurs été réalisée lors du génialissime Lab by Montreux Comedy du mois d'octobre. Et franchement, n'hésitez pas à aller voir son spectacle, c'est génial, original et je pense que ça peut plaire vraiment à tout le monde, il ne se limite pas à une classe de personnes, et ça, c'est vraiment chouette.
#pierre croce#interview#vidéo#internet#Aude Gogny-Goubert#arnaud tsamere#vérino#On ne demande qu'à en rire#Lido#lido comedy club
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Quand les artistes romands passent au niveau supérieur, ça donne quelque chose comme le Level Up !
Un Lido plein à craquer, une aura d’incertitudes et cinq nouveaux piliers de l’humour romand, voilà la première impression que l’on avait jeudi 2 octobre lorsqu’on débarquait dans la salle. Pour certains, une « aura d’incertitudes » pourrait être connotée négativement mais c’était loin d’être le cas. Pourquoi tant d’incertitudes alors me diriez-vous ? Et ben c’est simple : c’était la première édition du « Level Up », et qui dit « première fois », dit forcément excitation, stress, angoisse, pression et j’en passe. Mais pourquoi tant d’appréhension de la part des comédiens qui montaient sur scène ce soir-là ? Cela venait sans doute du fait que ce plateau d’humoristes ne ressemblait à aucun autre… En effet, les humoristes ne connaissaient pas leur ordre de passage puisqu’ils étaient tirés au sort, au fur et à mesure que la soirée avançait…
Je dois avouer que je ne comprenais pas forcément pourquoi un ordre de passage préétabli était si important… Vishal a su apporter une réponse à cette question à une interview donnée pour le site Le Multimédia :
« Le problème principal est que lorsque l’on fait un plateau d’humour, c’est souvent cadré en sorte que les meilleurs passent au début, les moins bons au milieu et on termine avec quelqu’un de génial à la fin. Mais je pense qu’on peut casser ça. C’est à dire qu’on peut arriver sur scène sans définir au préalable un ordre de passages et on va dans le tas, on fonce. Et on regarde le déroulement des faits. La subtilité derrière cela est bien de créer une ambiance, un décorum qui rend la soirée intéressante. »
C’est d’ailleurs ce même Vishal qui est venu chauffer la salle et qui a expliqué le concept de la soirée au public… Après une mise en bouche bien réussie, il demande à une main innocente de décider du sort et donc de tirer le nom du premier artiste à passer à la casserole ce soir-là… Et c’est Tamara Cesar qui a eu l’honneur d’ouvrir le bal !
Je n’avais jamais vu Tamara sur scène et je dois avouée que je suis toujours un peu plus intriguée lorsque je vois une humoriste femme sur scène que lorsque c'est un homme. Elles se font, certes, de moins en moins rares mais l’humour reste quand même un monde très masculin. Bref, Tamara ne m’a vraiment pas déçue, elle paraît être proche d'un prototype féminin contemporain et qu'on adore. Tous les sujets qu’elle évoque touchent d'ailleurs de près ou de loin n’importe quelle femme des années 2010 : le questionnement lié au célibat, les choses dont on a honte comme nos stars favorites quand on était gamine (ouais, elle nous a parlé de M. Pokora et Lorie et c’était cool), la famille et j’en passe… Bref, Tamara nous fait passer un bon moment avec son naturel et sa bonne humeur contagieuse…
C’est Edem Labah qui a enchaîné et je dois avouer que le succès était plus qu’au rendez-vous. Il a réussi à mettre le public dans sa poche dès sa première vanne qui montrait son autodérision dans toute sa splendeur. Le public a tellement ri tout du long que je pense que si Edem décide une fois de se reproduire en solo, il n’aura aucun mal à remplir la salle…
Vishal, avec son habituelle chemise rouge, son « costume d’Indien typique », a été le troisième artiste à se frotter aux spectateurs pour ce Level Up. Tout comme pour Edem Labah, j’avais peur que cela soit répétitif par rapport au sketch joué le jour d’avant au Lab by Montreux Comedy… Mais il me semble que Vishal était bien plus à l’aise que le soir d’avant et s’est même permis une blague totalement pourrie sur l’armée… L’humoriste a vraiment fait en sorte que le public continue de passer une bonne soirée et l’auditoire est resté bien chaud grâce à ses numéros musicaux toujours aussi réussis… Vishal évolue donc de manière considérable et on comprend de mieux en mieux au fil de la soirée pourquoi cette soirée s’appelle « Level Up »… Tous ces humoristes sont décidément prêts à passer à un niveau supérieur…
Fabio Meyer a essayé de passer le niveau supérieur mais c’était peut-être un brin trop rapide sur ce coup-là… En effet, il a tenté sa chance à Paris, et apparemment, ce n’était pas très réussi. Heureusement qu’il arrive à en rire et surtout à nous faire rire avec cela lors de son passage au Lido ce soir-là. Avant de laisser sa place à Bastien Cretton, Fabio nous explique en quoi c’est différent de rajouter une fille ou un mec sur Facebook, et croyez-moi, ça sent le vécu…
Le dernier humoriste à avoir été tiré au sort était donc Bastien Cretton. J’ai tout de suite senti que ce jeune Valaisan était super à l’aise sur scène. Cela se voyait dans son jeu, dans sa construction du sketch qui était tout sauf brouillon. D’ailleurs, de quoi parlait ce sketch ? De la téléréalité, et plus précisément de Pékin Express. C’était une parodie très réussie de ce qu’est la télé de nos jours avec notamment ces aléas liés à la publicité, à la légitimité de ces jeux, etc… Mais alors que l’émission semble toucher à sa fin et qu'on pensait que cela marquerait la fin de son sketch, Bastien enchaîne avec un événement personnel de sa vie soit la passation de son permis de conduire. Bastien n’a pas du tout respecté les 10 minutes réglementaires puisque son passage a duré plus d’une vingtaine de minutes ! Mais franchement, on ne s’est pas ennuyé une seule seconde, non ?
J’ai écrit que Bastien Cretton était le dernier artiste à avoir eu droit à son quart d’heure de gloire ce soir-là, mais en fait, ce n’était pas tout à fait le cas. En effet, pour clore ce Level Up, il y avait encore un invité de marque, soit le très talentueux Nathanaël Rochat ! De manière générale, je pense que c’est vraiment chouette de faire passer Nathanaël en dernier lors d’un plateau d’humoristes car il a cette particularité de faire un résumé de chacun des artistes qui a posé ses pieds sur la scène avant lui ce soir-là. Nathanaël a beau avoir gagné le concours de Morges Sous Rire, il garde bien ses pieds sur terre et nous présente toujours encore ses vannes avec cet air sarcastique qui le caractérise si bien… Bref, la soirée s’est vraiment bien terminée avec, en plus, une petite danse bien menée de la part de tous les artistes présents ce soir-là…
Je terminerai cet article en pointant quand même un petit bémol… J’ai vraiment adoré découvrir des artistes que je n’avais encore jamais vus mais le concept de cet ordre de passage aléatoire aurait dû être mieux explicité au public présent ce soir-là, je ne pense pas que tout le monde a saisi la difficulté que cela représentait pour les artistes alors que Vishal l'a bien expliqué dans cette interview… Et pourquoi ne pas augmenter la difficulté d’édition en édition en ajoutant un petit défi en plus à chaque fois ? Ce plateau ne devrait pas s’appeler Level Up pour rien, non ? Bref, comme vous l’avez compris, j’ai quand même passé une très bonne soirée ce fameux 2 octobre 2014, big up à tous les artistes et un merci spécial à Fabio de m’avoir fait un petit coup de pub à la fin du spectacle, ça fait vraiment plaisir !
#level up#lido comedy club#vishal#tamara cesar#edem labah#Fabio Meyer#bastien cretton#nathanael rochat
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Le Lab by Montreux Comedy présenté par Shirley Souagnon !
Le Montreux Comedy Lab a à nouveau pris possession mercredi 1er octobre du Lido Comedy & Club pour une soirée exceptionnelle… Je rappelle rapidement le principe de ce Lab qui a lieu tous les premiers mercredi du mois : des artistes, amateurs ou déjà bien intégrés dans le milieu de l’humour peuvent venir tester leurs nouveaux sketchs pendant une dizaine de minutes. Toute la soirée, un maître de cérémonie sera là pour assurer les transitions et le bon déroulement de la soirée. La nouveauté de cette année, c’est qu’il y a également un invité dont l’humour est jugé un peu « atypique » et qui présentera, de ce fait, deux sketchs pendant la soirée. Au mois de septembre, c’était l’artiste aux mille facettes, Julie Gallibert qui nous a invité dans son univers décalé et pour le Lab du mois d’octobre c’est le fascinant Pierre Croce qui nous a fait rire avec ses diapositives. Bref, retour sur une soirée remplies de bonnes découvertes !
La seule femme sur scène ce soir-là était la présentatrice de ce deuxième Lab de la saison. Qui a eu l’honneur d’être donc la représentante de la gente féminine ce mercredi 1er octobre ? Elle a fait partie du Jamel Comedy Club, elle a effectué 30 passages dans l’incroyable émission « On ne demande qu’à en rire », elle présente depuis peu son nouveau spectacle nommé « Free », c’est… c’est… Shirley Souagnon ! Elle met tout de suite en avant le fait qu’être une femme, dans un monde de mecs comme l’est celui de l’humour peut être parfois compliqué, comme lorsqu’elle s’est retrouvée être la seule fille de la bande de la tournée Jamel Comedy Club… Dès le début elle nous met à l’aise en nous parlant de… ses complexes ! Son corps, c’est toute une histoire. Mais l’artiste française ne parle pas que d’elle… En effet, elle s’adapte aux spectateurs et nous parle de la Suisse. Tout ça a l’air tellement naturel que je me demande si elle improvise toute cette partie ou si elle arrive à bien nous cacher des heures de travail… En plus, elle présente le premier artiste, et tous ceux qui suivront, sans utiliser aucune fiche… Personnellement, je l’ai donc sentie plus préparée, plus informée qu’Anthony Joubert le mois dernier… Je reviendrai sur sa façon de présenter tout au long de l’article, mais en tout cas, sachez que ma première impression était qu'on allait vraiment passer une bonne soirée… Bref, place au premier artiste qui est venu tester un de ses sketchs…
On ne le présente plus, c’est un habitué des scènes ouvertes en Suisse et on ne peut pas le confondre avec un autre humoriste : c’est Vishal, seul comique Indien-Suisse à ce jour. D’ailleurs, il nous apprend que Vishal, en hindi, veut dire « Immense »… La culture indienne est bien mise en avant avec également une parenthèse concernant le dieu Ganesh. Comme d’habitude, Vishal termine son sketch en musique. J’avais peur que ce soit les mimes musicaux que j’aie déjà vus à plusieurs reprises mais cette fois-ci, c’est une véritable histoire qu’il racontait, celle de sa première fois, de son premier chagrin d’amour, à travers des titres connus de tous. Bref, quelques nouveautés pour Vishal, et ça fait du bien.
Les transitions de Shirley Souagnon étaient assez remarquables. Ce que j’ai aimé, c’est qu’elle réagissait vraiment au sketch qui a été fait. Comme Anthony Joubert l’avait fait lors du premier Lab, elle a décidé de faire quelque chose avec chacun des artistes présents ce soir-là. Elle ne leur a pas demandé de raconter des blagues comme lui l’avait fait, mais leur a tous demandé quelles étaient leur qualité principale afin qu’elle puisse les présenter sous leur meilleur angle… Pour l’artiste qui suit, sa meilleure qualité, c’est d’être Portugais… Je vous laisse le découvrir…
Kevin Malta, 18 ans. Par son jeune âge, on pourrait croire que l’expérience de la vie ne l’a peut-être pas encore assez forgé pour qu’il puisse venir nous parler de quelque chose sur scène. Et ben, on a tort. Il nous offre une possibilité de concevoir de manière marrante les galères des jeunes : cacher à ses parents que l’on fume, tenter de rentrer en boîte alors qu’on n’a pas l’âge requis… Et il termine son sketch par un message adressé aux parents, drôle et touchant à la fois donc. C’était la première fois que je voyais Kevin sur scène et c’est vrai qu’il raconte des choses qui touchent les jeunes mais cela ouvre les yeux aux parents de manière très humoristique. Il ne finissait pas toutes ses phrases mais ça ne dérangeait pas plus que ça, ça allait bien avec son personnage de jeune adulte pas encore à cent pour cent sûr de lui, qui a encore pleins d’expériences à faire… Bref, j’attends de voir comment il évolue, en tout cas, c’est sûr que l’aisance sur scène est là.
Shirley, encore une fois m’étonne par sa capacité d’improviser par rapport à ce qui vient d’être dit. Et on sent qu’elle a bien le programme en soirée dans la tête car tous les artistes elle les présente sans moindre petite feuille pouvant faire office d’aide-mémoire…
L’artiste qui a suivi est celui qui était qualifié comme ayant un humour un peu particulier, qui présentait des choses auxquelles on n’est pas accoutumé dans le monde de l’humour. Oui, c’est Pierre Croce qui est venu nous présenter un sketch. Enfin, il nous a surtout présenté le programme de la soirée tout d’abord. En quoi c’était original vous allez me dire, surtout que la soirée avait déjà débuté depuis une bonne demi-heure ? Et ben c’est simple : la particularité de Pierre Croce c’est de faire de l’humour avec des Power Point. Son sketch était incroyable, pleins de clins d’œil originaux à notre quotidien… Il finit sa présentation avec une vidéo concernant comment Monsieur et Madame tout le monde utilise un ordinateur. Je n’exagère en rien si je dis que le public était vraiment mort de rire du début à la fin. Son originalité, son air détaché qui fait partie de son personnage de « conférencier/présentateur/mec qui a fait des études de commerce et qui ne sait plus quoi faire de ces connaissances power point » (rayer la ou les mentions inutiles), ses allusions aux simples choses de la vie et j’en passe, voilà quelques qualités que je peux citer qui ont fait son succès en à peine une dizaine de minutes… Bref, ce qui est sûr, c’est qu’il aura donné envie aux personnes présentes dans la salle à venir voir son spectacle le 21 et 22 novembre au Lido à Lausanne…
La pause nous a permis de reposer nos zygomatiques avant de retrouver notre maîtresse de cérémonie, Shirley Souagnon qui nous a présenté le sketch qu’elle avait fait lors de son passage au Montreux Comedy Festival en 2012, lors du gala « Bref, j’ai fait un gala » :
Après ce sketch que j’apprécie particulièrement, c’était au tour d’Edem Labah de conquérir le public. Comme pour Vishal, j’avais peur que pour les habitués ce soit du vu et du revu… A vrai dire, Edem m’a étonnée car il y avait quelques nouveautés lors de son passage. Ce que j’apprécie avec Edem, c’est vraiment qu’il a une aisance sur scène incomparable à qui que ce soit. On l’a, une fois de plus, bien remarqué lorsque Shirley et lui ont commencé à improviser tous deux alors qu’on installer le matériel nécessaire pour le second passage de Pierre Croce. Bref, c’était un moment plus qu’agréable…
Pierre Croce est donc revenu pour un deuxième passage qui était plus qu’attendu. Il a focalisé, cette fois-ci, sa présentation sur internet et les smartphones… La grammaire dans les SMS, Snapchat, les selfies, bref, tout y passe sous l’œil minutieux de monsieur Croce. J’aurais pu rester des heures à le voir défiler ses slides et à analyser notre quotidien avec des graphiques en tout genre, mais toute bonne chose a une fin… J’espère en tout cas pouvoir voir son spectacle en entier lors de son passage à Lausanne en novembre prochain… En attendant, il publie régulièrement des vidéos sur internet, et ça donne un bel aperçu de ce que l’on peut voir sur scène :
Avant d’enchainer avec le dernier artiste, Shirley Souagnon est venue nous parler de son adorable bout de chou de deux ans… Oui, son chien est son adorable bout de chou de deux ans. D’ailleurs, tout son passage tourne autour des humains et de leur amour pour ces beaux animaux…
Last but not least, Sarkis Ohanessian débarque sur scène et tout de suite je me dis : « Je l’ai déjà vu… Mais je ne sais plus où… » Si vous avez la même impression que moi, c’est sans doute que vous l’avez vu sur la RTS en tant que présentateur… Qu’est-ce que ça donne un présentateur de la télévision suisse sur scène ? Et ben, un truc plutôt bien je dois avouer. Sarkis fait du stand-up et un sujet qui apparemment l’intéresse beaucoup ce sont les différences entre hommes et femmes et plus précisément leur rapport au fait d’avoir un enfant. Comme ça, on pourrait croire que c’est banal, facile de faire un sketch sur ce sujet qui a été pris et repris des centaine voir des milliers de fois par les humoristes. Mais Sarkis Ohanessian a tout de même bien conquis le public, car ce sujet est une source de rire inépuisable…
Bref, ce Lab se termine comme il a commencé : par un passage sur scène par Shirley Souagnon. Elle termine en parlant des pipes, et pas celles qu’on fume. Ben oui, après deux heures en sa compagnie, je pense que le public était devenu assez intime pour parler de ce genre de choses avec elle. Shirley a donc bien maîtrisé son rôle de présentatrice du Lab je trouve, c’était bien moins brouillon que celui du mois de septembre… Vivement le prochain Lab, ça promet d’être une fois de plus bien différent, et ça, c’est cool.
Pas de lab au mois de novembre, par contre, vous aurez la chance d’assister à la finale suisse du Montreux Comedy Contest… Pour patientez, regardez les vidéos des participants et votez pour vos candidats préférés en cliquant sur ce lien…
Photos : Sébastien Corthésy
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Le premier Lab by Montreux Comedy de la saison !

Nous voici en septembre et l’été touche à sa fin… Mais chaque fin annonce le commencement de quelque chose d’autre, non ? Pour le monde de l’humour, c’est le début des spectacles de la saison 2014 – 2015 ! Pour bien démarrer l’ouverture de nos éclats de rire, parlons tout de suite du premier Lab by Montreux Comedy de la saison…
Rien qu’avec l’affiche, nous remarquons tout de suite que le fameux « Laboratoire » a fait peau neuve. Dorénavant, il sera bien plus centré sur les « nouveaux talents » voire plutôt les nouveautés en général. Il reste ouvert à tous, donc n’importe qui voulant tester ses vannes, qu’il n’ait jamais fait de scène ou qu’il en fait depuis trois ans, pourra s’inscrire et monter sur les planches du Lido Comedy Club à Lausanne. Le but est de faire découvrir, d’expérimenter, c’est pourquoi les organisateurs ont également conclu que chaque mois, un ou une humoriste faisant des choses un peu « hors normes », loin de ce que l’on connaît, viendra également nous montrer son univers.
Chaque mois, un autre « parrain » sera là pour mettre les petits nouveaux à l’aise et pour faire office de maître de cérémonie. C’est un changement majeur, puisque les années précédentes, c’était toujours Noman Hosni qui présidait les festivités.

Pour ce premier Lab, c’est Anthony Joubert qui a rempli le rôle de guide de soirée. Il a tout de suite conquis le public en interagissant avec lui… En plus, il a réussi à le mettre dans sa poche car d’emblée il lance « J’aime la Suisse ! »… S’en suivent quelques vannes sur les différences entre les Helvètes et leurs voisins Français… Il termine son premier passage en racontant une blague (un peu nulle) sur un kangourou entrant dans un bar… Comme ça, on dirait que cela ne vendait pas du rêve, mais vous verrez que cette blague aura de l’importance dans le déroulement de la soirée…

Le premier humoriste à être venu tester ses vannes était Fabio Meyer. Avec son accent québécois et son allure très « latino », difficile de penser de premier abord qu’il est suisse. Pourtant, qui de mieux qu’un Suisse pourrait exprimer la confusion que l’on a quand on nous annonce que le « Lab du Montreux Comedy Festival se trouve à Lausanne » ? Bref, on voit que Fabio, malgré certaines incertitudes, prend énormément de plaisir sur scène. D’ailleurs, si vous voulez le voir sur scène, ça se passera le 2 octobre au Lido, pour le « Level Up » ! Malheureusement, il n’a pas réussi à relever le défi d’Anthony Joubert… En effet, celui-ci a décidé que chaque humoriste, à la fin de son passage, devait juste raconter une blague, comme lui-même l'a fait avec le Kangourou… Fabio ne s’y attendait pas, mais heureusement pour lui, Thomas Lecuyer, le fameux programmateur du Lido Comedy Club a décidé de prendre le relai et de venir raconter un gag sur sa scène… Les Lab, c’est aussi ça, une ambiance bon enfant et familiale dans laquelle tout peut arriver…

Après une jolie transition d’Anthony qui a repris quelques vannes de son spectacle, c’était au tour au très doué Yoann Provenzano de se frotter à l’exercice. Evidemment, les rires arrivaient à profusion pour ce nouveau venu dans le monde du stand-up. On savait déjà qu’il excellait dans le monde des petites vidéos sur internet mais on sait désormais que sur scène, c’est tout aussi bien, voire meilleur ! Pour ce premier Lab de la saison, il a repris le sketch qu’il avait joué lors de la carte blanche de Thomas Wiesel au Banane Coemdy Festival. Cette fois, pas de trou de mémoire, c’était un passage sans faute ponctué de beaucoup de grands fous rires du public…

La première fille de la soirée, Julie Gallibert, n’a pas fait les choses à moitié… C’était elle qui était chargée de présenter un humour « hors normes » ce soir-là… Son style est en effet incomparable à quiconque… Méconnaissable, elle débarque sur scène avec une belle perruque et un manteau rose fluo… Je ne suis pas une grande fan de déguisement, j’adore tout ce qui est sobre dans l’humour… Mais j’avoue que j’ai tellement ri lorsque cette artiste polyvalente était sur scène… Non seulement elle jouait à merveille le rôle d’une vieille femme aigrie mais au top de sa forme, mais en plus, elle nous a montré qu’elle savait jongler entre l’humour, le beat boxing, la poésie, la contorsion et bien plus encore !

Après ce passage sortant de notre zone de confort humoristique, Anthony nous a rejoué un extrait de son spectacle et plus précisément le sketch concernant les différentes façons de se défendre en cas de vol de téléphone portable dans la rue. Ce que j’apprécie dans ce genre de sketch, c’est l’interaction avec le public. Anthony nous parle, fait monter des gens sur scène… D’ailleurs, il a également invité des personnes du public pour présenter certains artistes. C’est vraiment quelque chose sur lequel j’aimerais insister, lors de ce lab, il y avait cette ambiance chaleureuse, comme si on était en famille, entre potes et certaines personnes venaient nous raconter des histoires, des anecdotes sur la vie de tous les jours…

Pour sa quatrième scène, Malik Mechai a bien évidemment choisi le Lido Comedy Club. Ça lui a sans doute rappelé des souvenirs de son premier open mic il y a quelques mois de cela. Malgré le fait qu’il ait eu un trou de mémoire, Malik n’a pas paniqué et est resté naturel. Je salue également le fait que son sketch n’ait pas été le même que celui présenté le 7 mai… Ce jeune Bernois n’est même pas monté cinq fois sur scène qu’il a déjà plusieurs sketchs dans sa poche… Un artiste à suivre de près donc…
Arrive évidemment une transition d’Anthony. Anthony est super bon sur scène, mais j’ai vraiment trouvé dommage qu’il écorche quelques noms des artistes qui étaient présents ce soir-là... Et dommage qu’il n’y ait pas eu plus de choses inédites venant de sa part vu que ses interludes étaient toutes issus de son propre spectacle. Bon, évidemment, je pense qu’on était une toute petite minorité à avoir déjà vu son one-man show et que j’ai peut-être un œil plus critique que d’autres personnes, mais voilà, j’aime la nouveauté, je n’ai pas peur de le dire. J’aime voir de quoi un artiste est capable et on a très bien vu qu’Anthony Joubert est tout à fait capable de sortir plusieurs sketchs par mois vu ses nombreux passages dans l’émission « On ne demande qu’à en rire » précédemment…

Bref, c’est l’adorable Marina Rollman qui est montée sur scène ensuite pour nous donner envie d’aller voir son spectacle le lendemain (et elle a plutôt fait de la bonne pub si vous voulez mon avis). Elle aussi m’a bluffée… J’ai beau l’avoir déjà vue plusieurs fois sur scène, c’était complètement différent ce soir-là. Il me semble que le ton était bien plus… Je ne dirais pas grave, mais plus sincère. En même temps, le sujet n’était pas super joyeux, elle parlait de sa rupture avec son mec. Mais elle a bien su tourner les choses avec son sarcasme bien posé et toujours avec une certaine distance face à ses dires et aux réactions du public…

Suite à quelques chansons de monsieur Joubert, Charles Nouveau entre dans la danse. Charles veut faire les choses dans l’ordre, c’est pourquoi, avant de nous parler de sexe, il se présente (c'est normal, non ?). On apprend également qu’il commente désormais des matchs de foot suite à ses blagues sur la coupe du monde qu’il a réalisées lors de différents passages sur diverses scènes ces derniers mois… Je dois avouer que la simplicité dans l’humour me touche, c’est pourquoi je suis sensible à ce genre de stand-upper comme Charles Nouveau, venu récemment dans le monde de l’humour, mais qui, selon moi, a tout à fait su séduire le public présent ce soir-là. Vivement un spectacle en solo pour qu’on puisse ne voir un peu plus !

Et voilà, la soirée touchait à sa fin… Mais avant de fermer les rideaux, Julie Gallibert est revenue à l’assaut avec cette fois-ci, un autre personnage que celui de sa grand-mère. Un retour en enfance s’opère en quelques millièmes de secondes grâce aux faits et gestes de la jeune femme qui n’hésite pas à traverser le public pour nous emmener avec elle. Elle nous conte une anecdote de son enfance avec une telle conviction qu’on a l’impression de voyager dans le temps avec elle.

Bref, le premier Lab de la saison était plutôt ce qu’on appelle une réussite. Des changements sont en cours par rapport aux années précédentes et j’ai hâte de voir ce que cela va donner à long terme… Le petit bémol, pour moi, était vraiment le fait qu’Anthony ait eu l’air de découvrir la fiche des noms des artistes au moment de monter sur scène. Mais bon, si ça m’a autant horripilée, ça doit être suite à un traumatisme personnel suite aux fautes de prononciations quotidiennes de mon nom…

Prochaine date pour le Lab, c’est mercredi 1er octobre. Il y aura Shirley Souagnon, Pierre Croce, Vishal, Edem Labah et bien plus. Ça va être (re)chouette du coup ! Pour réserver, c'est ici !
Et merci Sébastien Corthésy pour les photos. Fais-en à chaque fois s'il te plaît, ça m'arrange, elles sont cool.
#Montreux Comedy Festival#Laboratoire#lab du montreux comedy festival#lausanne#Lido#lido comedy club#anthony joubert#noman hosni#scène ouverte#thomas lecuyer#yoann provenzano#julie gallibert#malik mechai#fabio meyer#marina rollman#charles nouveau#sébastien corthésy
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Best of Web #4 !
Le Best of Web du Montreux Comedy Festival a connu un succès gargantuesque lors de sa quatrième édition le 16 août dernier à Vevey. Depuis bientôt deux ans, une édition a lieu en hiver lors du Montreux Comedy Festival et pour prolonger ces festivités, les organisateurs ont également instauré une édition estivale en partenariat avec l'Open Air de Vevey. Mais en quoi consiste exactement un Best Of Web ? C'est simple : c'est une sélection des vidéos réalisées par des YouTubeurs, des groupes tels que Studio Bagel ou Golden Moustache, projetées sur grand écran dans un cinéma…
C'était le groupe Golden Moustache qui était à l'honneur pour l'édition estivale 2014… Et tout l'intérêt de ces Best Of Web, justement, est de pouvoir rencontrer des personnes qui ont créé des vidéos qui projetées lors de la séance. Les invités ce soir-là n'étaient autre que Aude Gogny-Goubert, Adrien Ménielle, Vincent Tirel et FloBer ! Donc, grand intérêt pour les fans de venir à ce genre d'événement mais le plaisir est partagé par les artistes… En effet, ils ont l'occasion, grâce à ce genre de soirée, de voir la réaction en live d'un public ! Difficile, en effet, lorsqu'on réalise des vidéos pour le net de voir comment les personnes accueillent les divers contenus qu'on met à disposition sur la toile...
La diffusion et les rencontres se sont faites dans des dispositions plus que chaleureuses : des chaises longues étaient à dispositions pour les spectateurs et les artistes présents ont bien pris le temps de rencontrer chaque fan voulant un autographe, une photo ou ayant juste une envie d'échanger quelques mots… Bref, le Montreux Comedy Festival s'ouvre de plus en plus à la nouvelle génération d'humoristes mais fait surtout en sorte que les jeunes spectateurs ne doivent pas débourser leurs quelques économies pour rencontrer leurs artistes favoris puisque ces Best Of Web sont complètement gratuits ! Vivement décembre pour voir ce que le plus grand festival d'humour européen nous a concocté pour la 25ème édition...
Et si vous avez été absents lors de cette superbe soirée, voici les vidéos qui ont été diffusées… Gros (re)coup de coeur pour le Fantôme de Merde qui a vraiment été fait pour être diffusé sur grand écran selon moi...
Grâce à cette belle sélection de vidéos, on a bien pu remarquer, à nouveau, à quel point les productions Golden Moustache sont variées… On passe du rire aux pleurs et tout ça, dans des vidéos généralement très courtes… La dérision est bien évidemment souvent au rendez-vous en détournant quelques faits anodins du quotidien en événements complètement surréalistes mais qui ne sont pas si illusoires que cela… bref, Golden Moustache a encore un très grand avenir devant lui, et ce n'est pas tous les spectateurs présents ce soir-là ou les quelques 900'000 fans sur Facebook qui vont dire le contraire...
Je terminerai cet article en remerciant Matthieu Marot, désormais ancien responsable web du Montreux Comedy Festival, qui quitte ce magnifique navire pour une nouvelle aventure, celle de Canal +… Pour lire l'interview que j'avais réalisée avec lui, c'est ici.
#golden moustache#projection#Vincent Tirel#Aude Gogny-Goubert#adrien ménielle#flober#vevey#suisse#vidéos#internet#matthieu marot#Montreux Comedy Festival#best of web
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David Cuñado : mi-Suisse, mi-Espagnol, 100% rire !

David Cuñado est un chanteur, comédien et présentateur suisse. Depuis quelques années, il s’est également lancé dans l’art du stand-up et ça lui réussit plutôt bien… Retour sur la soirée du 12 juillet 2014, date de sa représentation à La Neuveville.
Le spectacle commence par une chanson, « Feeling good » de Nina Simone repris par le Genevois aux origines espagnoles. Le ton est donné, on va se sentir bien, et entre deux rires, la détente des zygomatiques se fait grâce à un show musical plus que réussi.
Malgré un public peu nombreux, les rires étaient fortement présents. Jouant souvent sur des comparaisons entre la Suisse et l’Espagne, David Cuñado touche les spectateurs avec des évènements de leur quotidien : la discrétion des Suisses, les toilettes des stations services ou encore l’amour que les chiens portent à leurs maîtres.
Evidement, vu ses charmes latins, le one-man show est également empreint de sensualité : selon David, la langue espagnole rendrait tout beaucoup plus sexy… Encore une fois, une simple comparaison entre un Suisse et un Espagnol demandant du sel dans un restaurant permet au show-man de montrer qu’il a tout à fait en tête la culture suisse et espagnole.
Les performances musicales sont évidemment des parties intégrantes du spectacle. Elles permettent d’être transporté dans l’univers de l’humoriste par d’autres moyens que le rire. Et David Cuñado ne se contente pas seulement de chanter, c’est de véritables chorégraphies qui accompagnent les reprises qui accompagne son show…
Comme tout bon spectacle d’humour qui se respecte, il y a des moments touchants qui surgissent… Lorsque David parle de son voyage au Bangladesh ou encore de sa fille de 15 ans, on rit aux larmes mais on réfléchit également de manière différente au monde qui nous entoure…
Bref, David Cuñado est un artiste plus que complet qui aurait mérité un public plus nombreux ce soir-là… Il est très difficile de jouer devant un public dans lequel il y a des va-et-vient continuels comme c’est le cas lors de la Zone Piétonne de la Neuveville qui offre des spectacles gratuits en été… Néanmoins, je pense que c’était une idée intéressante d’inviter un humoriste pour la saison 2014, surtout quelqu’un comme David Cuñado qui a un spectacle bien axé sur la musique… On verra si la programmation 2015 retentera l’aventure humoristique, mais d’ici là, profitons de la dernière de la saison le 30 août qui nous propose une soirée Latino ! Olé !
Site officiel de David Cuñado
Facebook de David Cuñado
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Le Woop : la nouvelle génération des stand-uppers...
En été, il ne se passe pas grand chose, et pourtant, on est toujours occupé… C'est un peu pour ça que je n'ai pas publié d'articles depuis quelques semaines… Mais, vaut mieux tard que jamais, non ?
Aujourd'hui, je vais vous parler du Woop, et plus précisément de leur passage au théâtre de la Madeleine à Genève.
C'était le samedi 28 juin et autant vous dire que le spectacle démarre fort. Six stand-uppers dansent et un DJ met de la musique de ouf, voilà par quoi commence le spectacle du Gang. Un sketch collectif accompagne la suite des festivités...
Autant vous dire que l'on peut être conquis dès le début. En tout cas, j'étais contente, c'était ce à quoi je m'attendais. Mais la suite m'a un peu déçue. Pas que les artistes aient été mauvais, loin de là, mais c'était un enchaînement de stand-up et il n'y avait plus de sketch collectif. Dieu sait que j'aime le stand-up, mais j'espérais que la complicité du Woop serait mise en avant… Mais bon, comme je l'ai dit, cela ne m'a pas empêché d'apprécier le spectacle, au contraire, j'ai découvert des artistes vraiment géniaux… Revenons sur chacun d'entre eux...
Hakim Jemili
Hakim est musulman, mais très longtemps, son père lui a fait croire qu'il était italien (c'était assez facile avec un nom de famille comme le leur). Très vite, Hakim s'est rendu compte de la supercherie et maintenant, il raconte comme il a vécu son enfance avec humour, bien évidemment.
J'ai vraiment apprécié le sketch de Hakim. Seul point négatif ? Son passage m'a semblé bien trop court… Je me réjouis d'en voir un peu plus une prochaine fois...
Yvick alias Mister V
On ne présente plus Mister V… Avec presque 1,8 millions de fans sur Facebook, on peut dire qu'il a déjà bien conquis le public… Mais voilà, la scène, c'est son nouveau défi. Je dois avouer que Mister V est loin d'être un de mes coups de coeur, même si son aisance sur scène est indéniable. J'ai trouvé ça dommage que ce soit un humour de "beauf" un peu… Mais bon, j'attends de voir ce que ça peut donner par la suite… A court terme, ça peut marcher, mais sur plusieurs années…? Hâte de voir son évolution...
Malcolm ToTheWorld
Voilà un artiste que j'attendais avec impatience. Je n'ai pas été déçue : j'ai ri du début jusqu'à la fin de son sketch. Malheureusement, tout comme pour Hakim, c'était bien trop court. Et tout comme pour Hakim, je me réjouis de voir ce qu'il va faire sur scène par la suite, car le potentiel est là, ça, c'est sûr !
Hugo Tout Seul
Hugo. Il m'étonne Hugo. Cela fait des années qu'il fait des vidéos sur YouTube. Elles sont réussies ses vidéos. On l'attendait donc au tournant sur scène. Et si ses vidéos hors du Woop sont de moins en moins présentes, c'est bien parce qu'il se consacre à 38487% à ce projet woopien qui lui tient à coeur. J'avais eu l'occasion de le voir sur scène pour le Zapping Amazing 2 et il me semble qu'il s'est vraiment amélioré depuis. Je dis ça, parce que l'aisance sur scène n'était pas son fort en février 2013 alors que maintenant, on dirait qu'il a fait cela toute sa vie. Bref, Hugo parle de sa petite taille, de sa scolarité, du racisme, et cela lui réussit plutôt bien...
Jérémie Dethelot
Jérémie, c'est mon grand coup de coeur de la soirée. Vu son physique, on ne pourrait pas dire qu'il galère avec les meufs, mais pourtant, c'est le cas (du moins, c'est ce qu'il nous a raconté dans son sketch). Du coup, son sketch est très bien centré sur les différentes méthodes de drague. Ce que j'ai adoré avec Jérémie, c'est son jeu d'acteur. Il se met très bien dans la peau des personnages qui interviennent dans sa petite histoire. Bref, Jérémie, il est plus que kiffant. Je sais que dis ça pour chacun des artistes, mais lui, j'ai vraiment envie de voir ce qu'il va faire par la suite et dès qu'il aura un spectacle en solo, je serai la première à y aller, car je suis sûre que ça en vaudra la peine...
Youssoupha Diaby
J'avais plus que hâte de revoir Youssoupha sur scène. En effet, j'ai eu de la chance de le voir à Paris, au Paname en hiver dernier et il m'a plus que bluffé. Youssoupha occupe la scène à merveille et je ne dis pas ça seulement parce qu'il est super grand mais surtout parce que son talent est énormissime. C'est le seul artiste de la soirée qui a vraiment interagi avec le public… En plus, son sketch est incroyablement bien construit et je sais que si quelqu'un s'aventure à aller voir son one-man un de ces quatre, il ne sera vraiment pas déçu...
Après le passage de chacun de ces humoristes, ils étaient à nouveaux tous regroupés sur scène pour une dernière danse… Et ça, je pense, c'était la meilleure façon de clore la soirée...
Bref, pour résumer, tous les artistes du Woop ont un certain potentiel et pour les amoureux du Stand-up, le spectacle est vraiment appréciable… Ce que je trouve regrettable, c'est le manque d'interactions entre les humoristes pendant le spectacle alors que c'est cela qui fait leur force dans leurs vidéos… Mais ce qui fait leur originalité, c'est aussi la musique qu'ils utilisent ! Tout au long du spectacle, Mike Kenli est aux platines pour nous faire passer un moment encore plus grandiose que ce qu'il est déjà… Alors oui, le Woop, on kiffe, mais on espère quand même que ce ne sera pas qu'un plateau d'humoristes par la suite mais un véritable spectacle avec un fil rouge :)
La notice : aller à la plage :
La musique de la fin du spectacle (pour bien se mettre dans l'ambiance !)
#woop#woop gang#genève#théâtre de la madeleine#hakim jemili#yvick#mister v#malcolm totheworld#Hugo tout seul#vidéos#stand-up#jérémie dethelot#youssoupha diaby#mike kenli
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Les dernières chroniques de Thomas Wiesel sur LFM
Voici les résumés des dernières chroniques de Thomas Wiesel sur LFM… Regardons comment Thomas clôt cette belle aventure en compagnie de Jonas Schneiter...
Chronique n°54 du 16 juin 2014 :
La semaine commence évidemment par des vannes sur la Coupe du Monde. Les Suisses se font lyncher, mais pas seulement : les Français en prennent aussi pour leur grade... Benzema, la SNCF, les bacheliers ou encore Christophe Maé ne sont pas épargnés...
Chronique n°55 du 17 juin 2014 :
Schumacher est au CHUV, à Lausanne, ce qui amène Thomas à parler en allemand. On ne comprend pas tout, mais ce n'est pas très grave, je crois que c'était le but. Sinon, comme le souligne bien l'humoriste vaudois, une page se tourne pour la radio suisse romande, car oui, 120 Secondes a rendu l'antenne… Jonas Schneiter prendra la relève à la rentrée, j'ai hâte de voir ce que ça va donner ! Sinon, Thomas termine sa chronique avec la fascinante histoire d'un cochon d'Inde...
Chronique n°56 du 18 juin 2014 :
Dominique Giroud, fondateur de Giroud Vins SA occupe bien la moitié de la chronique… Mais ceux pour qui le Pinot noir n'est pas leur tasse de thé, le foot est également à l'honneur avec une revue sur le match Algérie - Belgique. On termine la chronique avec une histoire plus que choc entre un très jeune homme et une très vieille femme.
Chronique n°57 du 19 juin 2014 :
Pour cette 57ème chronique, Thomas Wiesel s'offre un public réceptif du nom de Yoann Povenzano et Mélanie Freymond. La défaite de l'Espagne au foot, en politique ou encore en économie inspire un ou deux jeux de mots à Thomas qui enchaîne ensuite sur le tennis avec Wawrinka et Murray.
Chronique n°58 du 20 juin 2014 :
Une semaine avant la dernière chronique, Thomas se permet un petit interlude musical par Kyo. Mais bon, évidemment, il n'y a rien de plus à dire sur ce sujet puisque l'actualité de ce vendredi 20 juin était le match Suisse - France. Pour cette occasion, Thomas sort toutes les oppositions possibles entre les deux pays et met en relief les très belles qualités des joueurs de l'équipe suisse...
Chronique n°59 du 23 juin 2014 :
Thomas tente à tout prix d'éviter le sujet de la grande défaite de la Suisse face à la France en nous parlant, notamment, du très beau carrosse de la reine Elisabeth II. Mais bon, une fois que Jonas le lance bien sur le sujet, Thomas Wiesel ne se gène pas d'apporter une analyse humoristique à ce fameux match...
Chronique n°60 du 24 juin 2014 :
L'Espagne est encore une fois la cible des blagues de Thomas. Mais bon, Ribéry passe aussi à la casserole avec son voyage à Ibiza. Evidemment, n'oublions pas l'actualité suisse avec un concert anonyme de Bastian Baker à Echallens.
Chronique n°61 du 25 juin 2014 :
Découvrez l'avenir exceptionnel de Suarez ou de l'économie espagnole grâce à Thomas Wiesel. Et sachez que même si la Suisse n'assure pas vraiment au foot, heureusement qu'elle se rattrape bien au tennis...
Chronique n°62 du 26 juin 2014 :
L'expérience personnelle de Jonas Schneiter et Thomas Wiesel au sein de la Fanzone de Bellerive est relatée dans cette avant-dernière chronique… Ils s'en sortent indemne, pas comme leur homonyme parisien, LFM, qui subit un incendie...
Chronique n°63 du 27 juin 2014 :
Pour la toute dernière chronique de Thomas Wiesel et la dernière matinale de Jonas Schneiter, l'humoriste lausannois change ses habitudes et nous offre un clam plus qu'émouvant sur son aventure à LFM mais surtout sur toutes ces personnes qui l'ont accompagné durant trois mois...
Voilà, une belle page se tourne pour Thomas Wiesel… J'ai vraiment adoré relater ses chroniques durant ces trois mois… Le début de sa chronique marque également le début de mon blog, alors oui, je suis un peu émue que tout cela se termine… J'ai hâte de voir ce que monsieur Wiesel nous réserve pour la rentrée mais avant cela, je lui souhaite de très belles vacances avec un repos plus que mérité… Et merci pour ces 63 chroniques plus que réussies… Ça valait la peine de se lever à 5h tous les matins, non ? ;)
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Un concours "Jeunes talents" au festival de Morges-sous-rire 2014 !
Le jeudi 19 juin, au café théâtre de Beausobre, s'est tenu une compétition hors du commun : un concours des jeunes talents du rire suisse. 5 candidats parmi 25 personnes inscrites au départ sont sur scène et ce sera au public et à un jury de professionnels de choisir qui sera le heureux gagnant. Gagner, c'est bien beau, mais que gagne exactement le "meilleur humoriste de la soirée" ? Un prix hors du commun. Même deux prix je dirai. Le premier : pouvoir jouer son spectacle lors de l'édition 2015 de Morges-Sous-Rires. Le second : pouvoir jouer dans les 4 autres festivals partenaires : le Grand Rire de Québec, l’Humour en Capitale à Paris, le Marrakech du Rire au Maroc et le Voorire de Liège en Belgique. Il y a pire comme tremplin, non ?
Bref, les 5 candidats en lice étaient loin d'être méconnus du monde de l'humour : Thomas Wiesel, Nathanaël Rochat, Nathalie Devantey, Christian Baumann et Arek Gurunian.

D'ailleurs, c'est ce dernier qui a ouvert le bal. Ancien écolier morgien, cela fait depuis l'âge de 10 ans qu'Arek Gurunian arpente les planches. En 2007, il gagne le prix François Silvant qui lui a permis de jouer son spectacle au Théâtre de Poche de la Grenette à Vevey une année plus tard. Posant des questions sur le rire, comparant entre le rire et le sexe en faisant des références à Sade, le ton est vite donné. Les transitions parfaites lui permettent de passer du langage des femmes aux textos des hommes tout en traversant une analyse très sexuelle du langage allemand… Bref, un vrai régal pour les amateurs de blagues en dessous de la ceinture tout en restant dans le politiquement correct !
C'est Christian Baumann qui a été le deuxième candidat à se présenter ce soir-là. A presque 40 ans, l'humoriste avoue sur scène, avec peu de pudeur, qu'il lui a fallu 37 ans pour oser monter sur des planches. Ayant commencé dans l'improvisation, sachez que sur scène, avec un texte préparé, il est tout à fait à l'aise. Il nous a présenté un sketch montrant comment des comédiens de différents genres iraient acheter leur pain dans une boulangerie. Un véritable régal avec un running gag qui marche du tonnerre.

Nathalie Devantey, seule femme de la compétition, nous montre qu'être célibataire à 39 ans, ce n'est pas si grave que ça. Internet permet de faire des rencontres plus ou moins bonnes, par exemple. Mais bon, le Prince Charmant n'est pas à portée de main, surtout avec tout cet affolement autour du foot… Bref, un décodage des hommes avec un humour très fin.
Le quatrième candidat n'était autre que Nathanaël Rochat. Comme à son habitude, Nathanaël fait un point sur la soirée et sur les candidats passés mais c'est surtout l'animateur du concours qui a été sa cible. En effet, ce dernier n'avait pas fait preuve de grande maîtrise des fiches des candidats et méritait bien que quelqu'un le vanne. Nathanaël a une fois de plus brillé, avec un public plus que réceptif à son air stoïque et distant face à l'actualité suisse et d'ailleurs.
Le dernier candidat en lice était Thomas Wiesel. Lui aussi fait comme son ami Nathanaël et commence par charrier le présentateur de la soirée. Comme à son habitude, Thomas sort ses meilleures vannes faites sur LFM durant ses chroniques et quelques classiques comme ses blagues sur le monde de la musique incluant Miley Cyrus et Justin Bieber (oui, je garde la dénomination de musique, ok ?).
Après quelques minutes, le temps que le jury délibère et que les bulletins de vote du public soient comptabilisés, un gagnant a été désigné. Et l'humoriste a été élu à l'unanimité, c'est-à-dire autant par le jury que par le public… Nathanaël Rochat a été le grand vainqueur de la soirée ! "Je ne sais pas si ça peut s'exporter…" a-t-il avoué sur scène après son sacre. Franchement, je ne me fais pas de souci et j'ai vraiment hâte de voir comment les publics internationaux vont le recevoir.
En seconde partie de soirée, nous avons eu l'honneur de voir les gagnants des autres festivals sur scène. Et, bonne surprise, l'animateur, c'était Tex ! Je n'aurais jamais cru rire à ses blagues un jour, mais croyez-moi, je l'ai fait. Ce qui était génial, c'est qu'il s'est vraiment adapté au public suisse en racontant des anecdotes qui lui étaient arrivées au sein du territoire helvétique.
C'est le gagnant québécois, Pierre-Luc Pomerleau qui a ouvert cette seconde danse. Et même si l'accent est plus que présent, cela n'empêche pas à l'artiste canadien d'être proche du public en parlant de choses qui sont connues à travers les frontières comme les cuites aux shots ou encore en donnant des astuces sur comment bien faire l'amour sur une machine à laver.

C'était ensuite au tour de Luigi Li, gagnant du Marrakech du Rire, tout droit issu du Jamel Comedy Club, de nous montrer pourquoi il avait été choisi parmi tant d'autres candidats. D'origine vietnamienne et sachant rire de ses racines, Luigi nous a également parlé de foot ou de sport de combat.
Nathanaël Rochat a ensuite honoré son titre en venant nous présenter un second sketch. Ne pensant pas gagner et ne sachant même pas que le vainqueur repassait sur scène en seconde partie de soirée, Nathanaël a quand même, une fois de plus, assuré le show en relatant des histoires sur sa grand-mère atteinte d'alzheimer. Et oui, on peut rire de tout.
La dernière personne à passer ce soir-là était la gagnante du Voorire festival de Liège, Laura Laune (le vainqueur français Jean-François Cayrey ne pouvait pas être présent…). Je suis loin d'être fan d'humoristes campant différents personnages sur scène mais comment ne pas succomber au charme de cette jolie blonde ? Du prof d'histoire au prof de catéchisme, l'univers décalé de cette humoriste belge a séduit le public. Jeux de mots et bon jeu d'actrice, je pense qu'on entendra encore parler longtemps de cette petite surdouée du rire.

Voilà comment j'ai donc passé ma soirée : j'ai découvert des humoristes suisses et internationaux que je ne connaissais pas et dont je suivrai assidûment l'actualité. Gros coup de coeur pour Laura Laune et Pierre-Luc Pomereau qui, j'espère, ont autant apprécié de jouer devant le public suisse qu'on a adoré rire à leurs vannes…
Et vivement l'année prochaine pour cette seconde édition du concours Jeunes Talents de Morges-sous-rires !
#Morges#Morges-sous-rire#café théâtre#beausobre#théâtre de beausobre#concours#concours jeunes talents#grand rire#québec#humour en capitales#paris#marrakech du rire#maroc#france#canada#liège#voorire#belgique#suisse#thomas wiesel#nathanael rochat#nathalie devantey#christian baumann#arek gurunian#prix françois silvant#tex#pierre-luc pomerleau#luigi li#laura laune#coup de coeur
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Stan ou une dizaine de pièces de théâtre en un one man show
Stan, j'avais déjà l'occasion de le voir lors d'un comedy club au Montreux Comedy Festival 2013. En quelques secondes, il m'avait conquise avec son interprétation de la Mona Lisa de Leonard de Vinci. En un sketch, il m'avait convaincue que l'on pouvait mêler peinture et humour. C'était intelligent, c'était original. C'est donc avec grande joie que j'ai accepté les invitations que monsieur Thomas Lecuyer, directeur artistique du Lido Comedy Club, qu'il me proposait.
Dès le début du spectacle, on est tout de suite plongé dans une ambiance digne des plus grandes salles de théâtre. Qu'est-ce que le théâtre ? Pourquoi rions-nous ? Entre jeux de mots très fins et philosophie, Stan répond à ces questions en récitant des répliques de pièces cultissimes. D'ailleurs, pour parler de Roméo et Juliette, il cite le prologue entier de cette pièce. Stan montre qu'il a lu ces pièces, mais surtout, il prouve qu'il est un acteur hors du commun en interprétant ces extraits choisis. Je pense que c'est un point plus que positif que de réciter des répliques de théâtre pour montrer au spectateur de quoi il s'agit. Cela lui permet de vraiment se reposer sur le texte. C'est quand même mieux que d'en faire un résumé vague ou de nous distribuer des feuilles, non ?
Mais le théâtre ne semble pas être le seul intérêt de Stan, il nous le révèle en interprétant un Socrate rappeur. Socrate en racaille de la cité grecque, ok, mais avec tout un fond culturel qui démontre une fois de plus que Stan est vraiment allé au bout des choses en lisant et en s'imprégnant des écrits des plus grands.
Des références culturelles bien plus contemporaines sont également présentes comme un petit moment digne de "Bref" lors de son fameux sketch de la Joconde justement.
Malgré le fait que la salle ne comportait qu'une vingtaine de personnes - ce que je trouve très dommage - Stan n'a à aucun moment montré un quelconque signe de lassitude : chaque personnage interprété l'était à fond, avec une justesse remarquable.
Je ne l'ai pas souligné plus haut dans l'article, mais Stan fait vraiment preuve d'une mémoire incroyable et d'une interprétation digne des plus grand… Je l'avais remarqué dès le début mais il a confirmé son talent en récitant le poème "Le Bateau ivre" de Rimbaud. En entier. Et le must du must du jeu d'interprétation était quand même ce mash up incroyable entre ce poème et le style de chant et de danse du très regretté Michael Jackson...
Bref, j'ai passé un moment plus qu'agréable, parce que je n'ai pas seulement ri, mais j'ai aussi admiré tout le travail de recherche, toute la passion qu'il nous fait ressentir en tant que spectateur… C'était plus que kiffant, donc si vous êtes à Avignon pour le fameux festival qui a lieu en juillet, courrez voir ce spectacle.

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