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filmadapter · 3 years
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filmadapter · 3 years
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ArchiKino
“Ciné-génique” est devenu “Archikino” :
https://archikino.wordpress.com/
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filmadapter · 4 years
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Une carte postale pour le spectateur
éloge de l’”Establishing shot”
Dans le cinéma classique, la “scène d’ouverture” (”establishing shot”) permet d’expliquer au spectateur en un seul plan large où est située l’intrigue : le désert, la campagne, la plage, où le plus souvent : la ville (ci-dessus New York City).
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Pour être certain que le spectateur comprenne le message et reconnaisse le lieu, le nom de la ville est souvent inscrit en grandes lettres. 
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Ces vues acquièrent donc l’allure d’une carte postale : une Invitation à voyager ; un rappel aux voyages déjà faits. 
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Pour le grand retour de Alfred Hitchcock en 1972 dans sa ville natale, après des décennies d’activités à Hollywood, la scène d’ouverture de “Frenzy” reproduit une véritable carte postale avec nom et blason de la ville.
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et ce long travelling aérien se poursuit jusqu’à devenir un grand plan touristique de l’emblématique Tower Bridge.  
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Cette introduction majestueuse de Londres le long de la Tamise se termine - shocking ! - avec un cadavre qui flotte dans l’eau. Après tout, nous sommes dans un film d’Alfred Hitchcock !
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“36 heures avant le débarquement” introduit également une ville par une “vraie” carte postale (pas si vraie que ça puisque le directeur artistique américain a fait une erreur d’orthographe : “Sudacoes” au lieu de “Saudacoes”). 
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La vue somptueuse depuis le sommet du parque Eduardo VII renforce le contraste entre décor idyllique (visible) et activités sombres et brutales (cachées) des espions qui contaminent la ville dans ce film. 
(merci à http://lisboacinema.blogspot.com pour les deux dernières images)
THE DAY THE EARTH STOOD STILL (Le jour où la terre s’arrêta) 1951 Robert Wise
CITY BENEATH THE SEA (La cité sous la mer) 1953 Budd Boetticher
GODZILLA vs DESTROYAH 1995 (Takao Okawara)
FRENZY 1972 Alfred Hitchcock
36 HOURS (36 heures avant le débarquement) 1965 George Seaton
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filmadapter · 4 years
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Sting à Newcastle
“Stormy Monday” est un polar feutré qui retourne, 17 ans après la visite de Carter (Michael Caine in “Get Carter”), à Newcastle-upon-Tyne.
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La ville au Nord de l’Angleterre est à nouveau au coeur d’une intrigue de manipulation immobilière qui vise à enrichir des promoteurs peu scrupuleux,
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tout en prétendant améliorer l’image de la cité, marquée par le déclin des chantiers navals et des innombrables friches industrielles. 
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“Stormy Monday” plonge le spectateur dans une ambiance “néo-noir” avec des compositions chics et soignée, typique des années 80,
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qui n’hésite pas à s’inspirer de l’esthétique des tableaux d’Edward Hopper.
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Malgré ses efforts de décorations et de manifestations pour accueillir un groupe de promoteurs américains, l’image de la ville reste désenchantée et triste.
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La municipalité déroule le tapis rouge pour l’influent promoteur américain Francis Cosmo (Tommy Lee Jones, crapuleux à souhait)
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qui semble être le dernier espoir pour redonner un nouveau élan à l’économie de la ville à travers d’un projet immobilier ambitieux.
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Mais c’est sans compter avec Stephen Finney, gérant d’un petit club de jazz, qui lutte contre la gentrification de son quartier. Le bassiste et chanteur Sting, tout en retenu et en “coolness”, excelle dans ce rôle, sorte de réincarnation de Rick Blaine (Humphrey Bogart dans “Casablanca”).
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La confrontation entre les deux hommes aux valeurs opposées laisse facilement oublier 
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la romance entre les deux personnages principaux du film (Mélanie Griffith et Sean Bean), censées être le centre de l’intrigue.
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Le dénouement renforce l’impression de mélancolie ambiante : Le club est sauvé (dans un premier temps), mais aux prix de dommages collatérales assez lourd.
STORMY MONDAY (Un lundi trouble) 1988 Mike Figgis
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filmadapter · 4 years
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“Les rues sont des cimetières, les bâtiments des pierres tombales.”
ANNA LUCASTA 1958 Arnold Laven
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filmadapter · 4 years
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36 vues de la tour Eiffel (9/36)
Avant de dépeindre la côte d’Azur dans un flamboyant Technicolor (cadré par le français Georges Périnal), le debut de “Bonjour Tristesse” commence avec un impressionnant panoramique sur Paris, tourné en noir et blanc, où la tour Eiffel est à peine perceptible.
BONJOUR TRISTESSE (1958) Otto Preminger
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filmadapter · 4 years
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Home is where the office is (3)
Est-ce un hasard si c’est si souvent le travail d’un journaliste qui est représenté dans les open space du cinéma ? Sans doute pas.
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L’infatigable investigateur Carlo Giordina (James Franciscus)  passe même ses nuits au bureau uniformément vert-de-gris pour résoudre l’énigme du “Chat à neuf queues”. 
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Et le monde extérieur ne semble plus exister pour les reporters Bernstein & Woodward (Robert Redford et Dustin Hoffman), cloitré dans l’immense open space bordélique du “Washington Post”, afin de mettre la lumière sur l’affaire Watergate. 
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Pakula parvient toutefois à rendre ce décor - à priori si ordinaire - captivant par des travelling subtiles qui soulignant l’étrangeté de l’espace par la profondeur quasi infini d’une trame de milliers de luminaires carrés et identiques.
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Sorte d’inversement des projets des architectes italiens “Superstudio” (1971), qui prônent des espaces infinis sur des trames bien réglées. 
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Quand David Fincher tente d’évoquer les années 70 et les locaux du journal “San Francisco Chronicle”, où le dessinateur Rob Graysmith (Jake Gyllenhaal) doit déchiffrer les signes du Zodiac- Killer, on retrouve les mêmes teintes beigeasses et tristes et la même prédominance des luminaires tramées ...
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IL GATTO ANOVE CODE (Chat à neuf queues) 1971 Dario Argento
ALL THE PRESIDENT’S MEN (Les hommes du président) 1976 Alan J. Pakula
ZODIAC 2007 David Fincher
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filmadapter · 4 years
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Jean-Paul Belmondo à Brasilia
Tout en refusant de tourner le premier Tintin avec des vrais personnages en 1961, Philippe De Broca s’inspire fortement des aventures rocambolesques du jeune reporter quand il imagine trois ans plus tard avec Jean-Paul Rappeneau, Ariane Mnouchkine et Daniel Boulanger le scénario de “L’homme de Rio”.
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Des aventures “tintinesques” attendent en effet le soldat de 2. classe Adrien Dufourquet (interprété avec détermination et panache par Jean-Paul Belmondo). Au lieu de passer une semaine de permission dans les bras de sa fiancée (la délicieuse et inoubliable Françoise Dorleac),
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il est obligé de traverser d’abord Paris jusqu'à l’aéroport d’Orly
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puis d’escalader des façades à Rio de Janeiro 
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pour finalement arriver à Brasilia dans une course-poursuite sans répit pour arracher sa bien-aimée des mains d’une bande de malfrats. 
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Avant d’arriver à la capitale, Belmondo et Dorléac croisent entre Petrópolis et Xerém sur la BR-040 ce étonnant restaurant - poste d’observation,
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aujourd’hui en ruine et construit - probablement - par l'ingénieur Jorge Staico début 1960.
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Puis, ils découvrent un Brasilia flamboyant neuf et à peine terminé - encore vide de ses futurs habitants. 
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Initiée à partir de 1956 par Juscelino Kubitschek qui promet à son peuple “50 ans de progrès en 5 ans” (!), Brasilia a été créée de toutes pièces au milieu de nul part et inauguré en 1960. 
2.500.000 habitants y vivent aujourd’hui. 
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Les formes sculpturales des bâtiments modernes et épurés, crées par Oscar Niemeyer et Luigo Costa, forment un terrain de jeu idéal pour les cours-poursuites. A vélo (devant la cour suprême) ...
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A pied (sous l’autoroute avec au fond les tours jumelles du congrès à gauche et la cathédrale à droite) ...
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En voiture (en arrière-plan les bidonvilles qui ont servi d’habitat “provisoire” pour les ouvriers de cette ville du future) ...
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et en avion (entre les immeubles administratifs).
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Adolfo Celi (l’inoubliable adversaire de 007 dans “Opération Tonnerre” de Terence Young), interprète le fascinant personnage Mario De Castro -
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promoteur, urbaniste, architecte - qui clame avoir construit la ville tout seul (ou presque).   
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La simplicité et modestie apparente de ce créateur d’un nouveau monde impressionne :
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Ah, que c’est beau, le métier d’architecte !
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L’HOMME DE RIO 1964 Philippe de Broca
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filmadapter · 4 years
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Où est l’architecte (5)
Résumée des épisodes précédentes :
Dans “Femmes entre elles”, l’architecte brille par son absence. Mais que fait l’architecte quand il est présent au cinéma ? 
L’architecte est un personnage qu’on croise moins souvent dans un film qu’un policier, un docteur ou encore un prêtre. Et quand le scénario intègre un architecte, il n’accomplit que très rarement son boulot et il ne parle que rarement d’architecture.
Alors, que font les architectes au cinéma ?
Force est de constater que l’architecte au cinéma est souvent en crise. Crise professionnelle, existentielle ou sentimentale - il est souvent dépassé par les évènements qui l’entourent.
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Comme, par exemple, par l’enthousiasme débordant d’un couple de clients, trop imaginatifs et déterminés, conduisant l’architecte au désespoir (MR BLANDINGS BUILD HIS DREAM HOUSE) .
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Si l’architecte (Reginald Denny) jette au bout d’un moment l’éponge et laisse les clients (Myrna Loy et Cary Grant) gérer seul la conception et le chantier,
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ses confrères Adam Sandler (dans « Click ») et Michael Keaton (dans « Mes doubles, ma femme, et moi ») trouvent des astuces peu ordinaires pour s’en sortir : une télécommande magique pour Adam Sandler qui permet de mettre la vie en « pause » si besoin ou de l’accélérer
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et le dédoublement pour Michael Keaton, qui envoie ses clones sur le chantier et s’occuper de sa femme tandis qu’il dessine des nouveaux projets au bureau. Ces deux comédies à connotation « fantastique » poussent le bouchon assez loin (et pas toujours en finesse) pour montrer que l’architecture n’est pas un métier facile.
MR BLANDINGS BUILD HIS DREAM HOUSE (”Un Million clé en main”) 1948 H. C. Potter
CLICK (”Télécommandez votre vie”) 2006 Frank Coraci
MULTIPLICITY (”Mes doubles, ma femme et moi”) 1996 Harold Ramis
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filmadapter · 4 years
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36 vues de la tour Eiffel (6, 7 et 8/36)
Est-ce vraiment nécessaire d’écrire en grandes lettres le nom de la ville quand on voit distinctement son monument le plus célèbre ? Est-ce qu’il y a vraiment un spectateur qui ne connait pas la tour Eiffel, ni dans quelle ville elle a été construite ? 
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Ne suffit-t’il pas de montrer une vue de l’ensemble, la fameuse “ligne de ciel” (skyline) de Paris avec la tour Eiffel et (ici) en prime l’Arc de Triomphe pour situer l’intrigue ?
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Visiblement non. Mieux vaut être clair pour ne pas irriter le spectateur : l’action se passe à Paris - compris ? ! 
Cette démarche peut se comprendre pour un public autre que français (surtout quand le film est produit par américain). 
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Il arrive toutefois que le procédé soit tourné en dérision : Quand Michel Hazanavicius ressuscite l’espion OSS 117 sous forme de parodie, il pose délibérément l’inscription “Paris” sur une vue carte postale de la tour Eiffel. La vue en elle-même n’est pas différente des autres : aucune exagération où grossièreté pour appuyer l’effet souhaité. Pourtant, en regardant le film l’absurdité du procédé saute aux yeux et fait sourire. 
DANGER MAN épisode 2 TIME TO KILL 1960 Ralph Smart
THE QUEEN’S GAMBIT épisode 6 (Le jeu de la dame) 2020 Frank Scott
OSS 117 - LE CAIRE, NID D’ESPIONS 2006 Michel Hazanavicius
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filmadapter · 4 years
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Joaquin Phoenix à Gotham City
Dérivé de l’univers “Batman” des DC Comics, le “Joker” de Todd Phillips est par son approche très sombre plus proche du “portrait d’un serial killer” à la manière de John McNaughton’s ”Henry” et d’Abel Ferrara’s “Driller Killer” ou des “justiciers” de John Flynn (”Rolling Thunder″) et Martin Scorsese (”Taxi Driver”). 
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La reconstitution de New York - pardon, Gotham City, des années 70 est remarquable - la première séquence de poursuite à pied fait penser à un film de Sydney Lumet (”Serpico” / “Dog Day Afternoon”) ou d’Alan J. Pakula (”Klute” / “The Parallax View”).
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Ce n’est définitivement pas New York, puisqu’il n’y pas les tours jumelles du World Trade Center.
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L’élément architectural le plus remarquable est un escalier que l’infortuné Arthur Fleck (le toujours impressionnant Joaquim Phoenix) doit monter chaque soir pour arriver à son appartement. 
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Le film montre à plusieurs reprises la lente ascension d’un escalier qui semble sans fin, et souligne ainsi les déceptions et humiliations de notre protagoniste. 
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L’escalier comme fardeau et symbole de désespoir se trouve déjà dans les films muets. Dans “Der müde Tod” de Fritz Lang, un l’escalier monumental est lieu de drame
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mais aussi le chemin inévitable qui mêne vers la mort (symbolique et littérale). 
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Mais dans “Joker” ce même escalier va acquérir une symbolique très différente quand Fleck devient le “Joker”. Rempli d’assurance, grâce aux meurtres atroces qu’il a commis, on le voit pour la premier fois descendre l’escalier. L’escalier d’oppression et devenu un escalier de représentation.
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Le Joker ne marche pas, il saute, il danse, il jubile (sur une chanson de Garry Glitter). Il est heureux : tout semble désormais possible !
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Pour un bref instant, il devient Gene Kelly (”Un Américain à Paris”), Fred Astaire (”Top Heat”), Yves Montand (”Trois places pour le 26″) et descend comme eux vers son public. Après les innombrables montés fatigants d’un “nobody”, la descente d’une nouvelle star. 
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Cette exaltation féerique est stoppé net par l’apparition de deux flics. Le Joker doit s’enfuir et l’escalier change une nouvelle fois de symbolique et devient un élément essentiel de la poursuite. Les lignes de fuites des gardes-corps et la composition de l’image en diagonale renforce l’urgence de la situation et du danger immédiat. 
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Comme dans d’innombrables films d’action (ci-dessus à titre d’exemple “French Connection”) où l’escalier est utilisé comme élément dramatique et dynamique. 
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La “vrai” montée du “Joker”, situé à Highbridge dans le Bronx, New York City, relie les avenues Shakespeare et Anderson, est désormais devenue une attraction touristique ... 
JOKER 2019 Todd Phillips
DER MÜDE TOD (Les trois lumières) 1921 Fritz Lang
UN AMERICAN IN PARIS 1952 Vincente Minnelli
FRENCH CONNECTION 1971 William Friedkin
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filmadapter · 4 years
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36 vues de la tour Eiffel (5/36)
Lors d’un bref séjour à Paris, “Doc” Levy (Roy Scheider) contemple une manifestation d’écologistes, quelques secondes avant d’être assassiné.
MARATHON MAN 1976 (John Schlesinger)
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filmadapter · 4 years
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Home is where the office is (2)
Orsen Welles tourne en 1962 “The Trial” / “Le Procès” d’après le livre de Franz Kafka dans la gare désaffecté d’Orsay avant qu’il ne devient un musée. Il utilise le vaste espace surtout pour filmer le lieu de travail de l’employé Joseph K. 
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Un immense open space avec 10.000 bureaux et 10.000 machines à écrire Olivetti identiques.
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Un lieu qui souligne - comme les autres décors du film - l’oppression d’un état totalitaire et où le moindre écart à la norme peut s’avérer fatale.
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Orson Welles avait des idées très précis concernant les décors (ci-dessus un dessin de Welles pour “The Trial”). Toujours très débrouillard malgré un budget très limité il arrive avec l’aide de son chef décorateur Jean Mandaroux à créer des espaces exceptionnels. 
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Lors de son enquête à ”Alphaville” l’imbattable agent secret Lemmy Caution (joué par l’irréprochable Eddie Constantine) doit également faire face a une architecture froide et inhumaine.  
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Ce film de science fiction, tourné en décors réels dans le quartier moderne et tout juste terminé de la Défense à Paris, juxtapose uniformité et trame répétitive des immeubles de bureaux avec un open space où chaque poste de travail se ressemble et se répète - exactement comme chez Vidor et Wilder.
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Au détour d’un travelling qui suit l’agent Lemmy Caution, Godard "balaye” un open space avec des employés plutôt ennuyées, voire apathiques. 
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Pas de décor de cinéma ici (comme c’était le cas dans les exemples précédents) mais la réalité d’un immeuble lambda de la Défense à Paris en 1965. On note toutefois la délicatesse apporté à la fois au plafond courbé et aux choix du mobilier et des chaises.
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Jacques Tati, grand admirateur et critique de la modernité, se paie le luxe de construire en 1968 “Tativille”, un décor immense à la taille d’un quartier de ville pour les besoins de son “Playtime”, qui montre avec ironie les dérives de la modernité avec un sens esthétique époustouflant. 
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Toujours en avance sur son temps, Tati pense les espaces jusqu’au bout en prévoyant le cloisonnement partiel de l’open space, sur lequel tombe Monsieur Hulot (Jacques Tati) éberlué.
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Cette variation aussi rigoureux, absurde et poétique va trouver son équivalent bien plus terre-à-terre et triste dans de nombreux bureaux “paysager” à venir - dans la réalité, comme dans le cinéma. (à suivre)
THE TRIAL (Le Procès) 1962 Orson Welles
ALPHAVILLE (Une étrange aventure de Lemmy Caution) 1965 Jean-Luc Godard
PLAYTIME 1968 Jacques Tati
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filmadapter · 4 years
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Metropolis
“Metropolis” n’est pas le premier film de Science Fiction, mais c’est celui qui a le plus déterminé le "look” de la ville du futur chez les cinéastes. Ce classique du genre étonne toujours par son inventivité et par sa démesure.
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La ville est organisé verticalement avec des immeubles s’élevant jusqu’à 500 m et des passerelles qui aujourd’hui encore, font pâlir même un Rudy Ricciotti.
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Elle parait d’abord comme utopique et agréable avec des vastes stades et des jardins paradisiaques à son sommet. Mais ces endroits sont réservé à une élite tiré sur le volet.  
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Puis le film montre son versant dystopique avec exploitation des travailleurs pauvres qui se tuent à la tache pour la faire fonctionner.  
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Entre les deux : la dynamique d’une ville en mouvement perpétuel qui se développe sur des plateaux multiples.  Fritz Lang, fils d’architecte, a lui-même commencé des études d’architecture avant de faire des films et la ville qu’il crée à l’écran est le reflet de différents styles de son époque : la silhouette New-yorkaise, qu’il a vu impressionné en 1922 pour les plans large,
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l’avant-garde russe et le Bauhaus pour les plans rapprochés. Ce mélange de styles souligne le côté cosmopolite de la ville, également renforcé par les multiples affiches, écrites dans des langues fantaisistes.
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Même l’expressionnisme à la « Caligari » trouve sa place dans la maison biscornue qu’abrite l’inventeur et savant fou Rotwang (Rudolf Klein-Rogge). L’importance des poteaux métalliques élancés, qui soutiennent passerelles et autoroutes, souligne le savoir faire de l’ingénieur, omniprésent dans la cité futuriste. 
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Fritz Lang n’hésite pas à caricaturer la condition des ouvriers lobotomisés dans leurs cages à lapins souterrains, sans se douter que cette architecture systématisée et impersonnelle deviendra une réalité dans certaines banlieues des années 60/70.
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Grace à sa richesse visuelle, “Metropolis” est devenue le modèle-type de la ville du futur. Metropolis est l’Eden pour les riches et l’enfer pour les démunies ; l’utopie et la dystopie en même temps. 
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Département artistique : Otto Hunte, Erich Kettelhut, Walter Schulze-Mitteldorff, Karl Vollbrecht, Edgar G. Ulmer / Décors : Willy Müller / Effets combinés : Eugen Schüfftan
METROPOLIS 1926 Fritz Lang
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filmadapter · 4 years
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Où est l’architecte ? (4)
Christopher Plummer (1929-2021) est l’architecte Simon Wyler :
"The light in Barcelona is quite different from the light in Tokyo. And, the light in Tokyo is different from that in Prague. A truly great structure, one that is meant to stand the tests of time never disregards its environment. A serious architect takes that into account." 
THE LAKE HOUSE (Entre deux rives) 2007 Alejandro Agresti
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filmadapter · 4 years
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Home is where the office is (1)
Le télétravail nous laisse parfois regretter les joies de nos “open space”, ces vecteurs indispensables pour former l’esprit d’équipe, pour libérer la communication et favoriser les échanges conviviaux. Heureusement qu’il reste quelques films pour nous rappeler ces lieux fabuleux.
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L’intérêt de King Vidor pour l’architecture n’est plus à démontrer. Il suffit de regarder “Le Rebelle” / “The Fountainhead” - magnifique éloge à l’architecte surpuissant. 
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Mais déjà en 1928, “La Foule” / The Crowd”) affiche sa fascination et son approche critique par rapport à une modernité inquiétante qui réduit les bâtiments à des trames graphiques 
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et les humains a des fourmis travailleurs anonymes derrière des bureaux uniformes.
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John Sims (James Murray), situé au bureau 137, a beau rêver d’une vie meilleure, ses espérances de succès promis par le rêve américain se soldent par une succession d’échecs et de déceptions.
Ainsi, la monotonie de ses journées de travail qui se ressemblent et se répètent sans donner la moindre satisfaction semblent finalement pas le pire de ce qui peut arriver. 
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“Dingo en vacances” / “Two weeks vacation” de Jack Kinney se concentre sur le petit laps de temps des vacances, quand le travailleur peut enfin fuir la monotonie du quotidien. Le court métrage commence avec ce bureau aussi générique que typique, où chaque poste se ressemble.
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Goofy prépare ses vacances pendant les heures de travail et comme John Sims, il part pile à l’heure pour ne pas gâcher une seule seconde de son temps libre ... 
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Comme Kinney, King Vidor et plus tard Billy Wilder (dans “La Garçonnière” - ci-dessous) ne manquent pas de souligner l’importance du temps et l’omniprésence des horloges dans l’open space. 
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Et comme dans “The Crowd”, le monde moderne du travail est introduit dans "La garçonnière” / “The Apartment” (1959)  par la trame répétitive des façades épurées ... 
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qui fait écho à l’uniformité et à l’infinité des espaces de bureau intérieurs.
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Le consciencieux C. C. Baxter (Jack Lemmon) est un des 31.259 employés, son bureau n° 861 est au 19. étage.
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« Le grand décor de bureau de « La Garçonnière » avait l’air aussi grand qu’un terrain de football, couvert de 5000 bureaux individuels. Nous l’avons tourné au studio Goldwyn, sur un plateau de taille moyenne. Comment il a fait ? En se servant de la perspective. 
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Des grands figurants assis derrière des bureaux normaux, d’autres plus petit à des bureaux plus petits, des nains à des bureaux miniatures et et derrière encore des silhouettes découpées et des bureaux jouets. » 
(Billy Wilder sur le travail du chef décorateur Alexandre Trauner).
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Dessin préparatoire d’Alex Trauner pour “The Apartment”.
THE CROWD 1928 King Vidor
TWO WEEKS VACATION 1952 Jack Kinney
THE APARTMENT 1959 Billy Wilder
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filmadapter · 4 years
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36 vues de la tour Eiffel (4/36)
Le travelling arrière cadre d’abord une fenêtre ronde avec l’emblématique tour en arrière-plan. Manière simple et efficace de souligner que le séjour de Sabrina (Audrey Hepburn) a lieu à ... Paris.
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La caméra recule d’avantage pour dévoiler un maitre cuisinier en train de montrer comment casser un oeuf. 
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Pour dévoiler finalement l’ensemble de la salle de classe dans une composition symétrique, avec la tour toujours visible en arrière-plan.
SABRINA 1954 Billy Wilder
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