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Gestion Durable de l'Eau d'Irrigation đŸŒ±
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III. Comment tendre vers une gestion durable de l’irrigation en Martinique ?
Pour rĂ©pondre aux diffĂ©rentes problĂ©matiques touchant le domaine de la gestion des eaux en Martinique, le SDAGE intervient en fixant un « SchĂ©ma Directeur de l’AmĂ©nagement et de la Gestion de l’Eau » (sigle SDAGE). Ce schĂ©ma Ă©mane de la loi sur l’eau du 3 Janvier 1992. 
Lien utile: http://www.eaumartinique.fr/spip.php?article18
Une des Ă©tapes prĂ©alables Ă  la rĂ©daction du SDAGE Ă©tait la consultation du public prenant alors en compte un des aspects auquel nous faisions rĂ©fĂ©rence dans nos observations c'est-Ă -dire la prise en compte dans la problĂ©matique de l’irrigation des diffĂ©rents acteurs publics (petit agriculteur, gros exploitants, particulier etc.) En outre, ce document permet de dĂ©finir Ă  long terme la marche Ă  suivre pour tendre vers une gestion Ă©quilibrĂ©e et durable de l’eau Ă  la Martinique. Or aujourd’hui, le politique martiniquais ne se soucie pas fondamentalement de l’environnement et ne met pas en avant une volontĂ© de corriger ces dĂ©sordres et de dynamiser l’activitĂ© agricole martiniquaise qui peine Ă  briller.
En outre, hors mis la lĂ©gislation mettant en oeuvre des actions louables, il faut tout de mĂȘme Ă©duquer et former les agriculteurs locaux Ă  mettre en place des procĂ©dĂ©s durables en matiĂšre d’irrigation, Ă  innover et ne pas rester fixer sur les anciennes pratiques.
Il faut viser une gestion intĂ©grĂ©e de l’irrigation dans le paysage rural de la Martinique afin que celle-ci soit Ă©conomiquement viable, Ă©cologiquement viable, solidaire, intĂšgre, responsable, socialement Ă©quitable et culturellement encrĂ©e dans le patrimoine de l’üle.
En somme, la question de la gestion durable de l’eau d’irrigation en Martinique est un sujet intĂ©ressant, riche en information faisait partie entiĂšre de notre patrimoine historique, de notre culture et de nos actions antĂ©rieures responsables de la rĂ©alitĂ© du secteur agricole martiniquais d’aujourd’hui.
Nous avons pu aborder ce sujet avec une vision globale prenant alors en compte tous les aspects possibles permettant une rĂ©solution Ă  la problĂ©matique posĂ©e. Si en effet il n’y a pas encore d’irrigation durable en Martinique, cela ne saurait tarder de part l’évolution des procĂ©dĂ©s et de part l’intĂ©rĂȘt que portera la jeunesse martiniquaise Ă  l’égard de son Ăźle. De plus, il faut tout de mĂȘme reconnaitre que nos rĂ©alitĂ©s sont fortement influencĂ©es par les « jeux » politiques auxquelles la Martinique est soumise.
En outre, ce ne saura que dans quelques années, lorsque nous, jeunes martiniquais et martiniquaises, deviendront réellement acteurs du developpement de notre ßle, que des changements positifs ou négatifs surviendront, il faudra alors une fois de plus se pencher sur la question de la gestion durable de la ressource en eau et permettre sa résolution.
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II. Observations directes
âžĄïž Nos observations
Pour rĂ©pondre Ă  la problĂ©matique de ce sujet, il demeure de mettre en exergue nos observations et nos approches pratiques qui ont permis d’apprĂ©hender cette analyse dans sa globalitĂ©. En outre, cette partie consistera en un compte rendu de nos observations directes faites Ă  ce sujet.
La problĂ©matique de l’irrigation en Martinique a Ă©tĂ© prise en compte qu’à partir des annĂ©es 70 pour rĂ©pondre aux problĂšmes climatiques et aux conflits sociaux-Ă©conomiques engendrĂ©s. En outre, l’urgence de la situation n’a pas forcĂ©ment laissĂ© le temps aux pouvoirs publics de l’époque d’avoir une vision holistique de cette problĂ©matique.
En effet, notre Ă©tude nous montre petit Ă  petit que la question de l’irrigation en Martinique n’est pas encrĂ©e dans une durabilitĂ© propice Ă  un developpement serein, pĂ©renne et viable de l’activitĂ© agricole sur l’üle.
Nos prĂ©cĂ©dentes recherches sur la question de l’irrigation montre qu’effectivement, Ă©cologiquement, l’irrigation martiniquaise ne prend pas en compte l’aspect sanitaire qui est primordial. De plus, l’aspect scientifique connait quelques lacunes Ă©galement puisque nous en venons Ă  irriguer sans pour autant essayer de rĂ©cupĂ©rer cette eau dans le processus d’irrigation.
Le point fatidique de cette Ă©tude qui a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© dans la partie concernant les aspects sociaux psychologiques et culturels, rappelait en outre que nous oublions d’inclure la couche rurale, soit les principaux concernĂ©s par cette question, constituĂ©e des agriculteurs, des habitants des campagnes et autres petits producteurs dans la rĂ©solution de cette problĂ©matique. Ils avaient Ă©galement Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©s par les politiques lors de la prise de dĂ©cision qui a menĂ© Ă  la crĂ©ation du barrage de la Manzo et de la rĂ©serve d’eau de Monvert au Robert.
Ce sont ces observations qui mùnent alors à cette conclusion : Il n’y a pas de gestion durable de l’eau d’irrigation à la Martinique.
En outre, dans le troisiùme point, il s’agira de trouver des solutions permettant d’atteindre ou de tendre vers cette gestion durable. 
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I. Contexte de l’étude
E ) Aspect Ă©cologique 🌿
En prenant la dĂ©cision d’irriguer le sud de l’üle avec l’eau des riviĂšres du Nord de la Martinique, un aspect ne doit pas ĂȘtre Ă©cartĂ©. En effet, notre Ă©tude se base sur une vision holistique qui prend en compte tous les paramĂštres ayant permis l’irrigation de la Martinique. En outre, l’écologie est l’un des points fondamentaux Ă  mettre en exergue dans cette Ă©tude.
La particularitĂ© de la question de l’irrigation en Martinique prend sa source dans l’historique de l’agriculture martiniquaise. La partie Nord et Nord atlantique de notre Ăźle est celle qui jusqu’à aujourd’hui est la plus contaminĂ©e par les prĂ©cĂ©dentes utilisations de pesticides organochlorĂ©s notamment le fameux ChlordĂ©cone pour contrer la prĂ©sence des insectes.
Or, l’eau alimentant le barrage de la Manzo est tirĂ©e du Nord via le bassin versant des riviĂšres du Gros Morne et du Lorrain (zone chlordĂ©connĂ©e).
Toutes les riviĂšres de la Martinique ont, dans tous les cas, Ă©tĂ© contaminĂ©es par la diffusion du chlordĂ©cone dans le sol. En effet, le lessivage par temps de pluie est la raison de cette propagation Ă  nos riviĂšres. Nous avons alors polluĂ© nos ressources en eau et donc l’irrigation est impactĂ©e.
Cependant, il faut quand mĂȘme noter que la partie Sud de l’üle Ă©tait celle la moins touchĂ©e par ce phĂ©nomĂšne car historiquement les plus grosses plantations se trouvaient dans le Nord (sauf François et d’autres exceptions).  
En outre, en alimentant le Sud avec l’eau des riviĂšres du Nord chargĂ©es en chlordĂ©cone, on peut dĂ©duire que fatalement, nous ne faisons que propager une pollution qui a long terme dĂ©truira l’ensemble de l’agriculture martiniquaise et surtout, crĂ©era une crise sanitaire sans prĂ©cĂ©dent (captage des eaux de riviĂšre pour faire de l’eau potable).
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Étude rĂ©alisĂ©e par K.B 🎈
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I. Contexte de l’étude
D ) Aspect scientifique et technologique
La Martinique est une Ăźle oĂč le relief, les saisons et les alizĂ©s concourent Ă  une inĂ©gale rĂ©partition de la ressource en eau douce.
Deux saisons se succĂšdent :
L’hivernage saison plus humide de juillet Ă  octobre, le carĂȘme saison sĂšche et chaude de fĂ©vrier Ă  avril.                                                                                      
En carĂȘme, la Martinique est soumise Ă  des Ă©pisodes de sĂ©cheresse plus ou moins sĂ©vĂšres et peuvent causer des manques d’eau pour irriguer les parecelles des agriculteurs. Ces pĂ©nuries d’eau sont problĂ©matiques dans leur gestion. En effet lors de la pĂ©riode de carĂȘme, il manque environ 60 000 m3 d’eau par jour, ce qui implique de puiser dans les rĂ©serves d’eau.
En Martinique, nous avons des rĂ©serves d’eau destinĂ©e Ă  l’irrigation des diverses parcelles d’agriculteurs de l’üle tel que :
le barrage de la Manzo et Monvert                                                                                                                                                                  
€ Le barrage de la Manzo est un lac artificiel destinĂ© Ă  stocker l’eau en saison des pluies. Il se trouve sur trois communes (Ducos, Le François, Le Saint-Esprit). En pĂ©riode de sĂ©cheresse il alimente en eau les cultures des agriculteurs du sud-est de la Martinique pour environ 5 800 000 m3. Les cultures principalement irriguĂ©es sont les : bananes, pĂąturages, maraĂźchage, vergers, pĂ©piniĂšres.                                                                                                                                                                             
Il a Ă©tĂ© construit en 1979 aprĂšs les grandes pĂ©riodes de sĂ©cheresse ayant impactĂ© les agriculteurs du Sud de l’üle.
Il s'agit d'un barrage poids, de 27 mÚtres de haut sur 365 de large, une construction qui résiste à des secousses sismiques, formé d'enrochements et de terre. Alimenter essentiellement par des conduites venues de la Lézarde avec un débit de 0,8 m3/s, il génÚre un lac de retenue de prÚs de 8 millions de m3, couvrant 85 ha. Un évacuateur de crue ou déversoir protÚge l'ouvrage.
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€ Monvert est un bassin perméabilisé à 2,5 à 1,4 x 10-5 m/seconde qui est étanchéiser avec des palplanches ou une paroi moulée, il a une profondeur de 2,5 mÚtres. Il est situé au quartier Morne-Vert dans la commune du Robert.
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AprĂšs avoir vu les diverses rĂ©serves de l’üle, nous pouvons nous demander « comment est transporter l’eau vers les parcelles ? ».
L’eau est transportĂ©e grĂące Ă  diverses techniques d’irrigation qui diffuse l’eau dans les parcelles des agriculteurs. On dĂ©nombre plusieurs techniques de permettant l’irrigation de l’eau tels que : l’irrigation gravitaire, l’irrigation par aspersion, l’irrigation localisĂ©e
€ L’irrigation gravitaire
Elle utilise un canal Ă  ciel ouvert qui apporte l’eau par gravitĂ© Ă  des canaux de plus en plus petits, venant irriguer les parcelles cultivĂ©es. Ce systĂšme d’irrigation utilise Ă©normĂ©ment d’eau, d’autant plus qu’une grande partie se perd par Ă©vaporation.
€ L’irrigation par aspersion
Elle est rĂ©alisĂ©e dans le cadre d’un systĂšme d’arrosage intĂ©grĂ©, ou enterrĂ©. En effet, l’eau circule dans des canalisations enterrĂ©es, puis elle sort vers des tuyaux mobiles qui la distribuent aux cultures via des systĂšmes d’aspersion.
€L’irrigation localisĂ©e
La micro-irrigation ou l’irrigation localisĂ©e, se fait au goutte-Ă -goutte, c’est une technique trĂšs Ă©conome puisqu’elle ne consomme que ce dont la plante a besoin Effectivement, l’eau est amenĂ©e directement au pied de la plante, pourtant il doit ĂȘtre filtrĂ©e afin de ne pas boucher les goutte-Ă -goutte.
C’est diffĂ©rentes techniques d’irrigation peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ© grĂące Ă  diffĂ©rents procĂ©der permettant de conduire l’eau vers les terres. C’est procĂ©dĂ©es sont : le captage, le stockage et le pompage
 € Captage
Un captage d'eau est un dispositif de prĂ©lĂšvement par pompage ou par collecte passive d’eau potable issue d’une source naturelle, d’un cours d’eau, du lac d’un barrage, ou bien sĂ»r d’une nappe phrĂ©atique (aquifĂšre). Dans le cas de la Martinique, le captage est effectuĂ© Ă  partir de l’eau des riviĂšres du Nord (LĂ©zarde, riviĂšre Lorrain) pour ensuite rejoindre le barrage de la Manzo ou du Monvert. Par la suite l’eau sera acheminĂ©e jusqu’aux terres agricoles.
L’eau est donc pompĂ©e pour ĂȘtre acheminĂ©e vers les terres grĂące Ă  ces tuyaux:
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âžĄïž Tuyau d’acheminement de l’eau
L’agriculteur dĂ©cide d’ouvrir ou fermer les vannes (entourer en rouge) de son exploitation selon sa convenance. 
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âžĄïž Vanne de fermeture ou d’ouverture du tuyau
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âžĄïž Diffuseur d’eau
L’eau est diffusĂ© Ă  travers cet outil sous forme de fine gouttelettes. 
€ Stockage
Le stockage de l’eau d’irrigation, est effectuĂ© dans des bassins, crĂ©e par l’apport d’eau des riviĂšres aux alentours. En Martinique la Manzo, elle est principalement alimentĂ©e par la LĂ©zarde et le bassin de Monvert est alimentĂ© par les riviĂšres du nord.
N.B. Comme vont l’aurez compris, dans le cas de la Martinique le stockage est effectuer par la Manzo et Monvert.
€ Pompe
Les pompes permettent de profiter de gros dĂ©bits d’eau, couplĂ©es Ă  de fortes pressions pour certains modĂšles. Elles sont en plus disponibles en versions verticales ou horizontales afin de s'adapter parfaitement Ă  l'installation de l’agriculteur.
 Liens utiles :
€ Encyclo-ecolo.com. L'encyclo de l'écologie faite pour vous, faite par vous. Disponible sur : https://www.encyclo-ecolo.com/Accueil (Consulté le 01 Mars 2018).
€ Franceinfo : Martinique. Le barrage de la Manzo fait des économies Disponible sur : https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/2014/07/07/le-barrage-de-la-manzo-fait-des-economies-167525.html (Consulté le 20 Février 2018).
Étude rĂ©alisĂ©e par M.M.J đŸŒč
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I. Contexte de l’étude
C ) Contexte social et Ă©conomique 📊
Dans les annĂ©es 70, la Martinique est soumise Ă  des conditions climatiques sĂ©vĂšres, pendant la pĂ©riode du « CarĂȘme », fragilisant alors son agriculture et les mĂ©thodes d’irrigation misent en place.
En effet, les sols sont alors secs, la pluviomĂ©trie est quasiment nulle dans le Sud de l’üle, de plus, il y a trĂšs peu de riviĂšres pĂ©rennes dans cette partie de l’ile et leur dĂ©bit n’est pas aussi important que celles du Nord. En outre, seul l’agriculture du Nord prospĂšre via son rĂ©seau de riviĂšres pĂ©rennes.
Les agriculteurs du Sud de l’üle se trouvĂšrent alors dans une situation catastrophique de part l’étendue de la sĂ©cheresse causant alors des incendies qui ravagĂšrent des hectares de plantations. C’est dans ce contexte que les pouvoirs publics de l’époque optĂšrent pour la crĂ©ation de « l’espace irriguĂ© du sud-est ».
Le Conseil GĂ©nĂ©ral a pris une dĂ©cision « prĂ©cipitĂ©e » suite au dĂ©gĂąts observĂ©s aprĂšs les grandes sĂ©cheresses ayant engendrĂ©s des incendies ravageant les parcelles de plusieurs agriculteurs, les mettant alors Ă  mal, sans terre, sans irrigation (condition climatique du CarĂȘme) et sans moyen Ă©conomique et financier de part la situation modeste des petits agriculteurs du Sud, dans l’incapacitĂ© de rĂ©colter et de vendre le produits de plusieurs annĂ©es de travail, tandis que les agriculteurs du Nord de la Martinique, eux toujours privilĂ©giĂ©s par les conditions climatiques du Nord favorisĂ©es par le rĂ©gime des alizĂ©s et le relief massif gĂ©nĂ©rant alors des prĂ©cipitations. (aspect scientifique : choc vapeur d’eau qui se condense et prĂ©cipite en altitude sur les massifs : Bassin versant).
Des tensions sociales ont alors bousculer le quotidien des Martiniquais. C’est dans ce contexte de crise sociale et Ă©conomique touchant alors le secteur agricole martiniquais que le conseil gĂ©nĂ©ral de l’époque a pris la dĂ©cision prĂ©cipitĂ©e de construire le barrage de la Manzo permettant l’irrigation du Sud de la Martinique en confiant sa gestion administrative Ă  la SAPISE et son exploitation Ă  la SociĂ©tĂ© Martiniquaise des Eaux.
Liens utiles: https://books.google.gp/books?id=HiYf-EYrTjUC&pg=PA69&lpg=PA69&dq=sapise+martinique&source=bl&ots=ZTiuE0Q92Z&sig=fhlwI1ATtJ8_jEImX_wkrusOw5g&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiH4pKj4MvZAhUMv1MKHVvpBawQ6AEINTAB#v=onepage&q=sapise%20martinique&f=false
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Étude rĂ©alisĂ©e par B.B🌾
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I. Contexte de l’étude
B ) Aspect politique et juridique de l’irrigation en Martinique
La question de l’irrigation Ă  jadis gĂ©nĂ©rer une grosse problĂ©matique sur le territoire Martiniquais.
En effet, de part la complexitĂ© de notre climat tropical, de part la diffĂ©rence de prĂ©cipitation observĂ©e entre la partie Nord et la partie Sud de l’üle, il existait une vĂ©ritable inĂ©galitĂ© en terme de rĂ©partition des ressources servant Ă  l’irrigation sur l’ensemble de la Martinique.
En outre, c’est ainsi que dans les annĂ©es 70, avec la volontĂ© Ă©manant des pouvoirs publics locaux suite aux diffĂ©rents incidents ayant eu lieu dans un contexte social, climatique et Ă©conomique particulier (cf. partie C), la SAPISE (SociĂ©tĂ© Anonyme du PĂ©rimĂštre IrriguĂ© du Sud-Est) a Ă©tĂ© créée. Ce fut alors une entitĂ© juridique dite morale qui avait pour fonction la mise en oeuvre d’un plan visant Ă  Ă©tablir une gestion du nouveau pĂ©rimĂštre irriguĂ© du Sud de la Martinique via la crĂ©ation du barrage de la Manzo, matĂ©rialisĂ© par une volontĂ© politique Ă©manant du Conseil GĂ©nĂ©ral de l’époque pour calmer un climat de tension exacerbĂ© par plusieurs annĂ©es succinctes de CarĂȘme rudes et secs.  
Les diffĂ©rents Ă©pisodes de sĂ©cheresse ayant sensibiliser le secteur agricole, particuliĂšrement la zone Sud de la Martinique, la SAPISE avait alors pour rĂŽle de « promouvoir l’irrigation dans le pĂ©rimĂštre concernĂ©, en assurant le fonctionnement des ouvrages, la vente et la distribution de l’eau ». Juridiquement, son exploitation a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  la SociĂ©tĂ© Martiniquaise des Eaux, filiale du Groupe Suez, spĂ©cialisĂ©e dans le domaine de l’exploitation et de la gestion des ressources en eau.
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Liens utiles: https://books.google.gp/books?id=HiYf-EYrTjUC&pg=PA69&lpg=PA69&dq=sapise+martinique&source=bl&ots=ZTiuE0Q92Z&sig=fhlwI1ATtJ8_jEImX_wkrusOw5g&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiH4pKj4MvZAhUMv1MKHVvpBawQ6AEINTAB#v=onepage&q=sapise%20martinique&f=false
Personne ressource: Monsieur MIATEKELA Jean, notre professeur de Pédologie au LEGTA DE CROIX RIVAIL
Étude rĂ©alisĂ©e par B.B 🌾
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LA GESTION DURABLE DE L’EAU D’IRRIGATION À LA MARTINIQUE
I. CONTEXTE DE L’ÉTUDE
A ) Historique de l’agriculture martiniquaise dans un contexte sociale, psychologique et culturelle
Ce dĂ©veloppement permettra d’apprĂ©hender les fondements mĂȘme de l’irrigation par le biais d’une introduction sur l’agriculture car sans elle il n’y pas d’irrigation et vice-versa.
Avant la naissance de l’agriculture vers le 8Ăšme millĂ©naire avant J-C, l’homme se nourrissait parfaitement par le biais de la chasse, la pĂȘche et par la cueillette de fruit.
L’agriculture vit le jour lors d’une grande transformation qu’on appelle la « RĂ©volution NĂ©olithique ». Cette grande transformation changea le mode de vie de l’homme nomade qui parcourrait les terres Ă  celui d’un homme qui s’installe afin de construire.
Le fait qu’ils dĂ©cidĂšrent de s’installer a permis l’élevage d’animaux puis la cultivation des terres.
liens: https://www.maxicours.com/se/fiche/9/6/265969.html/6e
Definition de l’agriculture : Ensemble des activitĂ©s dĂ©veloppĂ©es par l’homme dans un milieu biologique et socio-Ă©conomique donnĂ©, afin d’y obtenir des produits vĂ©gĂ©taux et animaux qui lui sont utiles, en particuliers ceux destinĂ©s Ă  son alimentation.
lien: http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/agriculture/1773
Transition: Durant son Ă©volution annĂ©es aprĂšs annĂ©es, siĂšcles aprĂšs siĂšcles, la dite activitĂ© agricole de l’homme prit plusieurs tournures en vue d’une Ă©ventuelle amĂ©lioration.
Cette amélioration avait pour but premier, une meilleur qualité des produits, puis une meilleur productivité.
L’agriculture se retrouve parallĂšlement dĂ©naturĂ©e, l’activitĂ© agricole basĂ©e sur un principe de besoin nourricier est devenu un exploitation prioritairement Ă©conomique. De plus, elle est divisĂ©e en plusieurs activitĂ©s distinctes (l’agro-foresterie, l’agriculture intensive, l’agriculture biologique, l’agriculture durable, etc
).
Cependant la majeur partie d’entre elles, ne peuvent se passer de la ressource en eau, donc de l’irrigation des sols qui entraine la problĂ©matique introduite en amont: La gestion durable de l’eau d’irrigation.
NB: Problématique qui sera traiter sur le modÚle du territoire Martiniquais.
Notre Ă©tude basĂ©e sur une vision holistique implique dĂšs lors la prise en compte de tous les paramĂštres ayant conduit Ă  la mise en place de l’irrigation sur notre territoire. Il s’agira alors de mettre en exergue ceux-ci en prenant en compte diffĂ©rents aspects notamment ceux basĂ©s sur la psychologie locale des martiniquais et l’aspect sociale dans nos pratiques de l’agriculture.
L’action psychologique et sociale
La Martinique est une Ăźle ayant connu historiquement une forte exploitation agricole lors de l’époque coloniale, la pĂ©riode esclavagiste. Un traumatisme qui se fait encore ressentir dans les mĂ©moires et dans la chair de la population (chlordĂ©cone).
Cependant il n’y a pas que les douleurs du passĂ© qui ont la peau dur car mĂȘme aprĂšs toutes ces annĂ©es, une des activitĂ©s Ă©conomiques dominante de l’üle reste reste l’agriculture, qu’elle soit bananiĂšre, sucriĂšre ou maraichĂšre.
En outre, nous pouvons en conclure que du fait de nos racines, notre culture proche de la terre et de la nature et par le biais de notre historique colonial, la mentalité de la population est agro-dominante.
La pratique agricole Martiniquaise
Sur l’ile de la Martinique, l’agriculture est principalement rĂ©alisĂ©e dans des champs ou dans des serres.
La particularité de cette méthode est la production en gros avec, bien-sûr, un fort besoin de ressource en eau.
Selon le type de vĂ©gĂ©taux cultiver le facteur en ressource en eau peut-ĂȘtre plus important, c’est pour cela que l’irrigation des sols intervient avec un rĂŽle clef dans la survie de l’activitĂ© et sa production. L’irrigation des sols, selon la disponibilitĂ© et l’accessibilitĂ© en eau, est faite Ă  partir d’eau de riviĂšre avoisinante.
Afin de transporter cette eau destinĂ©e Ă  l’irrigation, un captage de l’eau de riviĂšre est nĂ©cessaire. Par la suite, l’eau est acheminĂ©e et diffusĂ©e dans les champs grĂące Ă  un rĂ©seau de canalisation.
NB: En outre, il ne faut pas oubliĂ© un dĂ©tails qui a son importance : la Martinique disposant d’une agriculture majoritairement en champs donc exposĂ© en plein air, l’irrigation se fait aussi par le biais de notre rĂ©gime climatique - et donc par les prĂ©cipitations.
La Martinique et l’agriculture irriguĂ©e
AprÚs la période esclavagiste en Martinique, depuis quelques années avec le developpement de notre ßle, le déplacement des populations hors des « habitations » et des plantations, nous comptons 3 grands types de population :
Il y a les urbains, les ruraux et les littoraux, chacun avec un mode de vie diffĂ©rent.Cette disparitĂ© est dĂ» Ă  l’évolution de l’ùre, de la Martinique et de l’histoire agricole du pays.
Cependant, la souche la plus vaste de notre population reste la population rurale. C’est pour cela qu’aprĂšs leur dĂ©part des campagnes pour un espace de vie en centre-ville, certains urbains ressentent un besoin de retour Ă  la terre mais tout en restant en centre-ville.
Afin de nourrir ce besoin, ils créaient aux abords de leurs maisons ce que nous appelons  « jardin créole ».
GrĂące Ă  ces besoins, nous pouvons constater l’impact de l’agriculture sur l’identitĂ© de la population. NĂ©anmoins, nous remarquons moins de signes de retour Ă  la terre par les littoraux.
Cependant, Ă  travers leurs nouvelles pratiques ou l’amĂ©lioration d’anciennes pratiques, il est possible d’y retrouver des similitude en rapport avec l’activitĂ©s agricoles des ruraux (exemple: l’aquaponie).
DĂ©finition: (aquaponie) C’est la combinaison d’aquaculture et d’hydrologie, consistant en une production alimentaire vĂ©gĂ©tale qui allie systĂšme classique d’aquaculture d’eau douce avec Ă©levage d’animaux aquatiques et de culture d’hydropique.
Par ailleurs, au niveau des ruraux, l’agriculture ne fait qu’accroĂźtre son environnement dans le processus de vie et d’évolution. La jeunesse rurale dans la plupart des cas, axe ses Ă©tudes ou choisit un mĂ©tier touchant Ă  l’agriculture ou Ă  l’environnement.
En somme, cette partie consistait en une analyse psychologique, sociale et culturelle du developpement du martiniquais à partir de notre historique colonial. Cette analyse sert d’explication sur nos habitudes agricoles qui en outre permettent l’irrigation.
Par la suite, nous dĂ©velopperons alors d’autres aspects (politiques, sociales, Ă©conomiques, scientifiques et Ă©cologiques) qui ont permis la mise en place de l’irrigation en Martinique.
C’est aprùs ce developpement que nous verrons si effectivement, la Martinique a une gestion durable de l’irrigation ou si celle-ci connait des lacunes.
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Étude rĂ©alisĂ©e par C.M 👁
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Before introducing you our subject on sustainable irrigation in Martinique, here is a short YouTube video explaining to you the process of irrigation. 
Haha, I hope you understand English ! Let’s explain this in French now 😆
Avant de vous introduire notre sujet sur l’irrigation durable en Martinique, voici une courte vidĂ©o tirĂ©e de Youtube vous expliquant le procĂ©dĂ© de l’irrigation en lui-mĂȘme avec les diffĂ©rents moyens engagĂ©s pour permettre l’irrigation. 
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Super reportage pour comprendre pourquoi le sol de la Camargue est incultivable sans irrigation.
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INTRODUCTION & PROBLÉMATIQUE
Comme prĂ©cĂ©demment Ă©voquĂ© dans le post n°1, nous avons choisi de rĂ©pondre Ă  la question de la gestion durable de l’eau d’irrigation appliquĂ©e au contexte de la Martinique. 
La Martinique est soumise Ă  diffĂ©rentes contraintes Ăźliennes (l‘exigĂŒitĂ©, le relief hĂ©tĂ©rogĂšne, le climat, historique sanitaire) qui doivent ĂȘtre prises en compte pour aborder ce sujet. 
En outre, par la passĂ©, un certain nombre d’actions ont Ă©tĂ© mises en place pour permettre Ă  l’ensemble des producteurs martiniquais d’avoir accĂšs de façon Ă©quitable Ă  un systĂšme d’irrigation efficace visant le dĂ©veloppement du secteur agricole martiniquais. En effet, les agriculteurs du Sud de l’üle se trouvaient dĂ©semparĂ©s face aux pĂ©riodes de sĂ©cheresse qui se succĂ©dĂšrent dans les annĂ©es 70, mettant Ă  mal les exploitations agricoles du Sud de l’üle. En somme, des mesures ont Ă©tĂ© prises par les pouvoirs publics de l’époque pour assurer une irrigation de l’üle. 
Cependant, ces mesures ont-elles Ă©tĂ© pensĂ©es en visant une dĂ©marche durable de l’irrigation ou pour rĂ©pondre Ă  l’urgence de la situation des exploitants ?
Ce contexte fait ressortir l’intĂ©rĂȘt d’étudier la gestion durable de l’irrigation en Martinique car non, celle-ci n’est pas durable. En effet, les trois principales mĂ©thodes d’irrigation utilisĂ©es dans l’agriculture martiniquaises sont:
- l’irrigation de surface (utilise la gravitĂ© via un rĂ©seau de canaux et rigoles de taille dĂ©gressive, l'arrosage lui-mĂȘme s'effectue ensuite par ruissellement, par submersion ou par infiltration dans le sous-sol proche des cultures) 
- l’aspersion (imiter l'effet des prĂ©cipitations : l'eau, acheminĂ©e sous pression par des tuyaux flexibles, est propulsĂ©e en l'air sous forme de gouttelettes, lesquelles retombent sur les cultures autour de chaque asperseur)
- les précipitations naturelles (pluie)
En somme, il n’y a pas de gestion durable de l’irrigation puisque l’eau est utilisĂ©e pour alimenter les plantations sans pouvoir ĂȘtre rĂ©utilisĂ©e ou Ă©conomisĂ©e. Le principe de gestion durable et de dĂ©veloppement durable n’est donc pas appliquĂ© ici. 
Il en ressort alors cette problématique: 
Comment tendre vers une gestion durable de l’eau d’irrigation en Martinique ?
Pour rĂ©pondre Ă  cette problĂ©matique, il convient de rĂ©tablir le contexte historique Ă  l’origine des mesures prises pour Ă©tablir une irrigation Ă©quitable du territoire martiniquais. À partir de cette premiĂšre analyse, il en dĂ©coulera un Ă©tat des lieux sur la situation de l’irrigation en Martinique. Puis, en ayant aborder tous les aspects historiques, techniques et mĂ©thodologiques autour de la thĂ©matique, il s’agira de rĂ©pondre Ă  la question centrale en apportant des solutions concrĂštes Ă  la problĂ©matique posĂ©e.  
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Voici un autre procĂ©dĂ© innovant permettant la rĂ©cupĂ©ration de gouttelette d’eau Ă  partir de l’évaporation. L’eau s’évapore par l’action du soleil puis s’écoule sur les parois du couvercle de la bouteille pour finir sur le sol et l’hydrater. Les racines des plantes vont alors rĂ©cupĂ©rer l’eau. 
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PRÉSENTATION
Nous sommes un groupe de 4 Ă©tudiants en licence GĂ©nie des ProcĂ©dĂ©s spĂ©cialitĂ© AmĂ©nagement et Gestion des Ressource en Eau localisĂ©s sur l’üle de la Martinique. 
Nous avons pour objectif de constituer un outil de veille performant permettant la mise en exergue d’informations relatives Ă  la thĂ©matique de la gestion durable de l’eau d’irrigation. 
Pour se faire, nous avons choisi d’utiliser cet outil qu’est TUMBLR, une plate-forme de microblogage permettant de poster des textes, des images, des vidĂ©os ou encore des liens. Par le biais de ces fonctionnalitĂ©s, nous allons mettre en ligne du contenu informant sur notre thĂšme d’étude. 
Il s’agira alors pour nous de rĂ©pondre Ă  une problĂ©matique prĂ©cise en exposant le contexte de celle-ci. Il convient de dĂ©finir les termes clĂ©s pour aborder ce sujet. 
Qu’est-ce que l’irrigation ?
L’irrigation est l'opĂ©ration consistant Ă  apporter artificiellement de l’eau Ă  des vĂ©gĂ©taux cultivĂ©s pour en augmenter la production et permettre leur dĂ©veloppement normal, en cas de dĂ©ficit d'eau induit par un dĂ©ficit pluviomĂ©trique, un drainage excessif ou une baisse de nappe, en particulier dans les zones arides.
Qu’est-ce que la gestion durable de l’eau ?
La gestion durable de l’eau vise une utilisation pĂ©renne, Ă©conome et respectueuse de la ressource permettant alors de garantir sa durabilitĂ© dans le temps, en nous permettant d’assurer nos besoins vitaux sans entraver la capacitĂ© des gĂ©nĂ©rations futures Ă  rĂ©pondre aux leurs. Elle rĂ©pond aux problĂ©matiques du dĂ©veloppement durable. 
Il s’agit Ă©galement de la prise en compte de diffĂ©rents aspects s’articulant autour des enjeux de la gestion de l’eau, ressource vitale, limitĂ©e et inĂ©galement rĂ©partie, Ă  utiliser de maniĂšre Ă©conome et Ă  dĂ©polluer avant de la rendre au milieu naturel. 
Nous avons choisi dans un premier temps de dĂ©limiter notre sujet d’étude. En effet, la gestion durable de l’eau d’irrigation doit ĂȘtre cadrĂ©e sur une zone gĂ©ographique prĂ©cise afin d’en aborder tous les aspects historiques, techniques, mĂ©thodologiques et problĂ©matiques rĂ©sultant de ce sujet. En outre, Ă©tant tous originaires de l’üle de la Martinique, et ayant conscience des problĂ©matiques que notre Ăźle connait en matiĂšre de gestion durable de l’eau dans sa gĂ©nĂ©ralitĂ©, nous avons fait le choix de nous appliquer Ă  Ă©tudier en profondeur la question de l’irrigation sur le territoire martiniquais. 
Dans notre prochain post, vous allez alors découvrir la problématique qui en résulte.. 
À SUIVRE.. 
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