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hestiiaa · 10 months
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#19 juillet 2023
J’aime profondément ma fille.
Tout débute en novembre lorsque je me laisse convaincre par mon amoureux qu’il est temps d’adopter un chiot. La premier victoire a été de lui faire accepter de choisir une femelle et la deuxième, pour se mettre d’accord sur une race. Nous étions dans un premier temps attiré par des teckels à cause d’une multitude de vidéos Tiktok vraiment trop mignonnes qui les mettaient en scène. Apres plusieurs jours de recherche et surtout après nous sommes rendus compte que cette race nous demanderait de donner un SMIC pour un chien, nous avons calmé le jeu Dans cette recherche j’étais finalement très très très investie et je commençais à vouloir absolument un chien MAINTENANT. Lorsque l’on s’enflamme, le risque c’est de faire face à des déceptions qui peuvent faire très mal... J’avais donc décidé de stopper tout ça et de prendre du recul sur la situation quelque temps. Un midi, a la fin de ma pause-repas, mon copain m’envoie une annonce de cocker anglais. Il ne restait que 2 petites femelles et j’ai tout de suite su que ça serait celle qui était totalement noire. Lorsque je fantasmais sur notre nouvelle vie à 3, je ne voyais qu’elle, je savais déjà qu’elle était faite pour nous.
3 jours plus tard nous étions en route pour aller la rencontrer dans son élevage. Elle était si apeurée de se trouver face à nous qu’elle tremblait de tout son petit corps. J’ai instantanément fondu, mon copain avait peur de toucher cette si petite créature. Apres plusieurs heures de réflexion passées avec elle, nous avons décidé que nous lui donnerons tout l’amour que nous avions jusqu'à la fin de ses jours et c’est ainsi qu’elle a rejoint notre petite famille.
Nous avons appris à cohabiter ensemble, à se faire confiance et a s’aimer. l’adaptation a été quelque peu compliquée pour elle au départ car elle avait peur de tout ce qui l’entourait mais elle a su s’acclimater et s’épanouir. Sans quelle sont réalisées de grandes choses, je suis fière d’elle et je pense avoir un aperçue de ce que cela sera avec mes enfants plus tard. Elle m’apporte tant de réconfort, tant d’amour, de rire, d’incrédulité, d’envie de découvrir de nouveaux endroits. Je chéris chaque instant “privilégié” passé avec elle, je les savoure.
Elle m’a fait aimer les balades, elle m’a fait sortir de chez moi, elle m’a fait m’ouvrir au monde et à sa beauté.
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hestiiaa · 10 months
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#18 juillet 2023
Ce qui est marrant à chaque fois que je regarde les films Bridget Jones, c’est que j’ai toujours envie de me mettre à tenir un journal intime. Je m’y suis essayée à de nombreuses reprises durant ma vie, le faisant prendre diverses formes comme une bande dessinée, le carnet classique et maintenant cette version en ligne, mais... J’ai vraiment beaucoup de mal à prendre, mais surtout à garder une nouvelle habitude. Toujours à fond au départ, la tête pleine de projets, je finis sans cesse par laisser le projet mourir dans un coin.
Cette envie sans cesse de débuter la rédaction de mes pensées, réflexions ou juste instants peu intéressants de mon existence vient sans doute de mon caractère anxieux. Après mon viol, ça m’a fait énormément de bien de pouvoir tout coucher sur le papier, d’écrire ma haine, ma colère et ma tristesse pour pouvoir décharger un tant soit peu mon cœur et mon âme. J’en ai réellement besoin au quotidien pour m’empêcher de ruminer des heures entières.
Aujourd’hui, je suis à l’aube de débuter un tout nouvel acte de ma vie, qui je pense va être mouvementé. Cela me donne envie de retourner ici. Ce lieu comme un sanctuaire de mes tourments ou tout ce que j’écris est noyé dans la masse du contenu publié. Être ici, je le fais pour moi, pour aller mieux, pour ne pas perdre pied.
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hestiiaa · 10 months
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#31 aout 2021
Aujourd’hui, j’ai envie de vomir constamment.
Pourquoi ? Il y a bien une raison et c’est très dur à gérer pour moi.
J’ai un petit ami, 11 mois après ce quil s’est passé, je l’aime de tout mon coeur et je suis tres bien avec lui mais le sexe me stress énormément jusqu’à m’en rendre malade.
Il est très attentionné et fait extrêmement attention de ne pas me brusquer. Il a une libido très développée et ça me fait un peu peur, car même si je ne ressens pas forcément de désir sur le moment, ça me gêne de ne pas répondre au sien.
Ça fait quelques jours que ça me trotte dans la tête et mon inquiétude ne s'est pas améliorée quand j’ai commencé faire des recherches sur Internet. Je sais que mon précèdant trauma à un rôle dans tout ça, mais aussi ma vision de la vie bien avant ça... J’ai toujours mis le sexe sur un autre niveau, je l’ai idéalisé et je dois maintenant le dédramatiser pour pouvoir avancer.
Je ressens une profonde envie de ressentir du plaisir et qu'il me donne du plaisir, mais pour l’instant tout est bloqué comme si j’étais anesthésiée.
Au tout début quand il fait glisser ses mains sur mon corps, j’ai envie que ça continue car les frissons que cela me procure sont exquis mais au moment où nos baisers se font un peu plus insistants, je stress sans doute sans m’en rendre vraiment compte et le blocage s’installe. À ce moment même sil me fait du bien, on parle plus de réflexe de stimulation du corps que de plaisir pur et dure. C’est très très très frustrant, car j’aimerais que tout soit plus simple et je sais que je dois prendre mon temps et m’écouter, mais je n’en ai pas envie.
J’ai envie d’avoir envie de lui, j’ai envie de ressentir du plaisir et du désir, j’ai envie d’avoir un orgasme et de partager ça avec lui.
Je reste focalisé sur le problème et n’arrive pas à trouver de solution. La seule chose que j’espère, c’est que mes séances avec ma psy me sauvent.
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hestiiaa · 10 months
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# 23 juillet 2021
Actuellement je pleure à chaude larme parce que j’aime bien un garçon.
Parce que mon viol me fait appréhender le moment où il voudra qu’on soit intime
Parce que j’ai peur de me remettre à nue devant quelqu’un
Parce que j’ai peur et j’ai encore le dégoût des baisers avec la langue
Parce que j’ai peur qu’il se moque de moi
Parce que j’ai peur qu’il utilise ce que je ferais ou dirais contre moi
Parce que j’ai peur qu’il ai peur que ça soit trop compliqué entre nous à cause de ÇA.
Parce qu’il a beau être adorable et gentil, il n’a peut être pas la sensibilité, la tendresse et la sincérité pour comprendre ce que j’ai vécu et à quel point cela m’affecte encore beaucoup même quasiment 1 ans plus tard.
Parce que même si au début ce ne sera pas simple, je n’ai pas envie qu’il me voit comme une victime fragile. Je veux qu’on se construise tous les deux et qu’il m’entraîne avec lui vers le haut.
Parce que même avant le viol, j’avais peur du sexe mais que maintenant je suis terrifiée
Parce que j’ai peur d’être nulle et qu’il se moque
Parce que j’aime tellement quand il me prend dans ses bras et que je ressens la chaleur de son corps réchauffer le miens
Parce que je n’arrive pas à accepter ses compliments, je n’arrive pas me dire qu’ils sont sincères.
Parce que comment quelqu’un pourrait il m’aimer ?
Parce que j’ai peur de ne jamais me rendre compte que je suis amoureuse de toi
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hestiiaa · 10 months
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#8 mai 2021
Le soir quand je m’endors, j’ai le sourire. Le matin quand je me réveille, j’ai le sourire. La journée quand je pense à lui, j’ai le sourire. Je crois que je suis entrain de commencer quelque chose de beau. » @hestiiaa
Le 09 avril, j’ai liké un profil sur l’application de rencontre que je visite de temps en temps lorsque je m’ennuie. Je n’ai rien à perdre et a priori pas grand-chose à gagner de par mes précédentes expériences.
Le 10 avril, il like à son tour mon profil et le match débute. Je n’avais strictement aucun souvenir d’avoir liké son profil, sa photo était sympa mais sa description inexistante.
Il a envoyé le premier message qui était un gif. J’ai moi même renchéri et toute notre première journée de conversation ne s'est faite que de cette manière. C’était marrant et très rafraîchissant ! Il m’a promis qu’en 3 jours avec ces gifs, il arriverait à me convaincre de lui laisser une chance avant de passer à quelqu’un d’autre. Je n’avais rien à perdre, le défi a débuté. Pour moi il n’était rien. C’est méchant présenté comme ça mais c'est la vérité car il n’était qu’un type parmi tant d’autres qui me parlait. Je le taclais tout le temps pour voir sa répartie et aussi parce que cela m'amusait (et il me rendait bien la pareille). Les 3 jours se sont écoulées, il était mignon dans ses réponses, drôle et j’étais (déjà) charmée.
Le 14 au soir, on a échangé nos numéros et après 2 rencards Netflix à distance, des messages tout les jours, un facetime et environ 10h d’appel téléphonique, je peux enfin dire que je l’apprécie +++.
Je n’ai rien fait comme pour les autres, pas de plans sur la comète, pas d’idéalisation, pas d’attentes particulières. Je me suis juste laissée porter par le mood sympa que dégageait cette conversation, j’ai juste apprécié le moment présent.
C’était de plus en plus fort, l’envie de vivre et de commencer quelque chose de beau.
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hestiiaa · 3 years
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# 08 juin 2021
Il y a 2 jours de ça, j’ai fait une soirée où j’ai revu A, la fille que j’avais appelé en pleine nuit paniquée juste après mon viol.
Elle est le principal « témoin » de mon affaire et a dû être interrogée par le policier en charge de mon enquête. On n a parlé toutes les deux et elle m’a raconté ce que l’inspecteur lui avait dit.
J’aimerai juste vous poser une question avant de tout expliquer : croyez vous en la justice ? Croyez vous que qu’importe ce qu’il vous arrive on sera là pour vous aider, vous écouter et vous rendre justice ?
Depuis très jeune, et je ne sais pas vraiment pourquoi, j’ai une répulsion envers les forces de l’ordre et vraiment un gros manque de confiance en eux. J’ai toujours pensé qu’ils faisaient partie du décor de nos vies mais n’avaient pas grand intérêt.
Quand je me suis rapprochée d’associations et de psy après le viol, tout le monde m’a poussé à porter plainte. Je l’entendais tout les jours et je comprenais bien que c’était plus une sorte de mantra répété pour me convaincre qu’une vraie aide. Alors puisque tout le monde avait l’air de leur faire confiance, je l’ai fait à mon tour.
J’ai toujours détesté qu’on me dicte ce que j’avais a faire et pourtant à ce moment là, perdue et comprenant à peine ce qui se passait, je les ai écouté ces « professionnels ».
Je pense que le fait d’avoir porté plainte m’a fait énormément avancé même si de base je n’en avais aucunes envie. Toute la rage que j’avais contre mon violeur était enfin canalisée par une chose, la procédure. Je m’y suis jetée corps et âme en pensant sincèrement qu’on allait pouvoir me venger... Mais c’était sans compter sur le manque de tact et de formation de la totalité des policiers que j’ai rencontré.
L’inspecteur en charge de mon affaire m’a jugée tout du long de mon récit avec des haussements de sourcils outrés et des soupirs à peine dissimulés lorsque je m’effondrais en pleurant dans son minuscule bureau coincé sous l’escalier.
Devant moi, il n’a jamais eu ce que j’appellerai des «  paroles déplacées » mais en face de mon amie, il n’avait plus aucune retenue.
La première a été « Franchement, je ne comprends pas qu’elle inflige ça à ce pauvre garçon ! Une erreur de parcours ça arrive ! Et puis tout ce qu’il risque c’est 3 jours de garde à vu dans nos cellules et franchement vu leur état je ne le ferai même pas subir au pire des hommes »
« C’était pas grand chose, elle s’en remettra vite ! Je ne comprends pas pourquoi elle se met dans des états pareils ! »
J’avais envoyé à cette amie cet article qui pour moi expliquer parfaitement à une néophyte ce que je pouvais ressentir :
Lors d'une agression sexuelle ou un viol, il arrive que la victime soit en incapacité de réagir. Elle est comme paralysée. Elle fait alors face au mécanisme de sidération psychique.
Elles n’ont pas réagi. Ou ont arrêté de réagir à un moment donné. Pourtant, elles n’avaient pas envie. Elles donneraient tout pour avoir réussi à crier non, à se débattre pour échapper à cet agresseur. Elles n’ont pas réussi. Elles, ce sont en réalité 70% des femmes (d’après une étude suédoise datant de 2017) victimes de violences sexuelles (agression ou viol). Elles ont toutes fait face au mécanisme de sidération.
La sidération est « une impossibilité à contrôler le stress et y répondre ».
« C’était assez brutal, je me rappelle avoir essayé de me débattre avant, et au moment où il m’a pénétré, plus du tout, mon cerveau a complètement disjoncté », confie-t-elle. Mathilde, quant à elle, n’a eu aucune réaction, à aucun moment donné.
« Je n’avais qu’une envie, c’était de m’en sortir : je me suis dis ‘je vais me laisser faire et après on verra’ », assure-t-elle.
La dissociation traumatique, ou l'impression de se détacher de soi
Muriel Salmona insiste : « la sidération n’est pas liée à la personne mais au danger auquel elle fait face ». Elle n’existe pas seulement dans le cas des agressions sexuelles ou viols, mais pour tous événements traumatisants.
« Elle dépend de l’attitude de l’agresseur, de son comportement, de la menace mise en place », liste-t-elle. L’agresseur va observer la victime et en fonction de comment elle réagit, il va mettre en place une stratégie pour sidérer, ce n’est jamais une pulsion, il a pensé les choses ». Un regard, une parole, un geste, et la victime bascule.
Lors de ce court-circuitage, le cerveau a en réalité libéré des molécules, équivalentes de la morphine (oui, celle qui anesthésie les patients à l’hôpital) et de la kétamine. Il a permis au corps d’accepter l’inacceptable. Un état non sans conséquences : la victime entre dans une seconde phase, celle de la dissociation.
« J’ai vécu les choses sans vraiment les vivre, comme si je n’étais pas vraiment à l’intérieur de mon corps, j’ai plein de blancs, je ne sais pas exactement jusqu’où c’est allé, explique Julie. Je me suis détachée de mon corps pour survivre ».
Ce sentiment de ne plus être à l’intérieur de son corps est assez universel pour les victimes. « Quand le circuit intérieur disjoncte, on a l’impression qu’on est à l’extérieur de l’événement, on est robotisé, comme mort, on a l’impression de voir cela de haut », décrit Muriel Salmona.
Sortir de l'état de sidération : le début du traumatisme
Et sans comprendre pourquoi, elle a réussi à se dégager au bout d’un moment, « quand il a eu terminé ». Elle s’est mise à hurler « maman », sans pouvoir s’arrêter, et après des menaces, son violeur a fini par la jeter sur le bord d'une route au milieu d'une forêt.
Pourquoi je n’ai rien fait est la question que les victimes se posent à chaque seconde. Ainsi commence la culpabilité, donc elles mettront des années à s’en défaire, pour celles qui y arrivent.
Une culpabilité renforcée par la société. Quand Alexia a confié à sa mère des années plus tard son viol, les premières questions ont été : ‘Pourquoi tu n’as rien dit ?’, suivie de ‘Est-ce que tu t’es débattue ?’ « Comme si, parce que vous n’aviez pas été capable de le repousser, vous étiez consentante », lance-t-elle. La police ou la gendarmerie ont souvent cette question aussi, que l’on repose au cours du procès, quand procès il y a.
Ainsi, alors que seulement 10 à 20% des victimes portent plainte (sans même compter la chute des condamnations pour viol), celles qui le font se heurtent encore trop souvent à cette question, sans pouvoir l’expliquer. Muriel Salmona va encore plus loin : « mettre en cause la victime car elle n’a pas pu réagir, c’est mettre en cause quelqu’un qui saigne après un coup de couteau : c’est la négation d’un processus universel ».
Beaucoup passent par une phase de dépression. Et alors qu'elles ne seront plus jamais les mêmes, elles se heurtent à la difficulté de s'aimer elle-même, alors qu'elles n'ont pas eu le comportement qu'elles auraient attendu d'elles-mêmes. Mathilde, a développé des années durant des troubles du comportement alimentaire, très probablement renforcé par ce sentiment de culpabilité.
La sidération ne signe que le début du traumatisme. En effet, ce shoot d’hormones fait que le souvenir de cet événement horrible va être placé dans la mémoire traumatique. Cela va empêcher l’événement d’être intégré par l’hippocampe pour devenir une mémoire autobiographique.
« Cette non-intégration fait que les victimes revivent cet événement traumatique, ce qui est au cœur du traumatisme », explique Muriel Salmona. La sidération peut d’ailleurs elle-même être revécue. L’experte affirme : « en entendant un son, la musique diffusée pendant le viol, en sentant une odeur (Mathilde a mis un mois à ne plus sentir sur elle celle de son agresseur, ndlr), la victime peut être de nouveau paralysée ».
L’inspecteur a voulu lui aussi le lire pour « mieux comprendre » comme il dit, mais comment comprendre quand on est aveuglé par ses convictions ? Quand on considère la femme comme inférieure à l’homme ? Quand on défend l’agresseur plutôt que la survivante ?
Le violence policière ne se résume pas seulement aux coups, c’est aussi des haussements d’épaules et des regards accusateurs.
On ne pourra jamais changer tout le monde, je crois qu’il faut juste avancer en souriant avec toutes nos dents pour atténuer l’acidité des larmes qui nous labourent les joues.
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hestiiaa · 3 years
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#8 mai 2021
Lors de ma première année dans cette grande ville dans laquelle je suis encore actuellement, j’ai cherché à rencontrer quelqu’un. J’en ressentais un besoin quasiment vitale d’être en couple, de compter pour quelqu’un (autre que ma mère), d’être câliner, aimer, protéger, soutenue... Comme 28% des 18-25 ans, j’ai donc décidé de m’inscrire à une des nombreuses applications de rencontre disponibles sur le marché. Je n’aviguais au milieu de ces milliers de profils, jugeais des centaines de photos, faisais glisser mon doigt à droite ou bien à gauche... En gros, je faisais gentiment mon marché comparant si cette salade ou ce radis était plus alléchant qu’un autre.
J’avais honte de faire ça mais en même temps je ne voyais pas comment faire pour rencontrer quelqu’un. J’avais énormément de mal à me dire que je rencontrerai peut être l’homme de ma vie et que j’aurais à répondre à cette fameuse question « Alors les amoureux, vous vous êtes rencontrés comment ? » posée par mon/son oncle bourré lors des présentations à la famille. (Oui je sais, j’ai toujours eu tendance à me projeter très loin dans le futur). J’ai continué quelque temps encore mais mon intérêt pour cette activité décroissait grandement jusqu’au point où je me suis déconnectée définitivement.
Quelques mois (presque 1 année ?) plus tard, Swann Périssé sort sa vidéo Youtube sur sa rupture avec son compagnon puis enchaine plusieurs semaines après avec une vidéo sponsorisée par une application de rencontre. Elle racontait, dans les grandes lignes, à quel point cela lui avait fait du bien de trouver du réconfort auprès de ces hommes qui recherchaient l’amour sans prise de tête. A ce moment là j’ai craqué, un ptit tour sur l’appstore plus tard, cette appli était bien au chaud dans mon téléphone prête à en découdre avec l’amour.
Grâce aux descriptions je savais directement ce que la personne que je likais cherchait et gros point important, je ne pouvais avoir accès qu’aux personnes que je croisais physiquement et avec lesquelles je n’étais pas amis sur facebook (autant dire gros avantage pour moi et ma honte).
J’ai eu de nombreuses conversations passionnantes avec des personnes extraordinaires, quelques phrases d’accroches très légèrement beaufs et enfin 3 magnifiques dates... n’ayant mené à rien d’autre qu’un premier rdv car cela bloquais toujours par la suite. J’avais tendance à idéaliser l’autre au moment de nos longues conversations puis lors du face a face, je lui trouvais toujours un ptit défaut qui faisait s’effondrer en moi absolument TOUT. D’une seconde à l’autre, une immense vague avait tout emporté sur son passage ne laissant qu’une chose en moi : la force d’envoyer un message qui disait « c’était vraiment sympa, t’es une personne magnifique mais on va s’arrêter là toi et moi ». J’ai désinstallé l’application en me disant juste que ce type de rencontre n’était pas faite pour moi, et qu’être seule toute sa vie ça pouvait sans doute aussi, avoir ses avantages.
La nuit du 21 au 22 septembre 2020, l’une des expériences la plus traumatisante m’est arrivée. Même si au départ j’étais dans le déni en me disant que ce n’était rien, un viol ça n’est jamais anodin... On ne le comprend pas tout de suite mais ça transparaît dans tous les actes qui suivent ce moments bien précis.
Pour ma part, le lendemain ou le surlendemain (?), j’ai réinstallé l’application de rencontre et j’ai likais un maximum de profils pour avoir des matchs. Ca a été quasiment vital à ce moment là et avec le recul que j’ai actuellement, je pense que ca a été un acte désespéré pour ne pas disparaître, pour ne pas être englouti, pour voir que même après « ça » je pouvais toujours plaire et être appréciée des autres. Je voulais le plus rapidement possible passer à autre chose et oublier, trouver dans la minute quelqu’un qui m’aimerai et me soutiendrai, qui me redonnerai de la force et de l’assurance.
Malheureusement ca ne fonctionne pas comme ca, on ne peux pas commander un homme qui vous aimera dans la minute et qui saura vous respecter et non vous considérer comme un morceau de viande baisable, muet et sans émotions.
To be continued...
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hestiiaa · 3 years
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#28 mars 2021
« Oui tout va bien, et rien ne va. Je vais bien en ce moment, mais je n’irai plus jamais bien. Il y a des choses qu’on ne dit pas, on se contente de les porter » @lysuka
Ca recomence depuis hier, je me sens de nouveau mal.
Ca fait 1 semaine que j’ai arrêté brutalement mes antidépresseurs par ce que je suis partie de chez moi et que je les ai oublié... Je suis passé par les vertiges, les pulsations dans mes oreilles et dans mon crâne puis depuis hier les « mauvaises pensées ».
J’ai pleuré hier, ça faisait plusieurs mois que ça n’était pas arrivé. C’est dur de se rendre compte que quand j’arrêterai vraiment mon traitement, ma vie ressemblera de nouveau à ça. Un melange de douleurs, de lâcher prise. J’avais vraiment l’impression que j’allais aller mieux mais finalement non, pas de chance.
Le suicide, très peu pour moi. C’est bien trop lâche, toi tu ne souffres plus mais tous ceux qui t’ont aimé ne serait-ce qu’une seconde en souffriront. Jamais je ne ferais endurer ça à qui que se soit. Si je dois mourir de façon tragique ça sera pour le bien d’une autre personne mais pas juste pour me « libérer ». Si je dois souffrir toute ma vie, alors qu’il en soit ainsi, je suis prête.
La mutilation, pourquoi pas. Quand on est tellement anesthésiée, la douleur nous aide à nous rendre compte qu’on est encore en vie. Qu’on est encore capable de ressentir quelque chose. Et paradoxalement, ça fait un bien fou.
Il faudra assumer une seule chose, les éventuelles traces que notre corps en gardera.
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hestiiaa · 3 years
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#28 mars 2021
« Le but dans la vie c’est de trouver quelqu’un que tu kiff autant que Kyan kiff Navo. »
Marta c’est ma meilleure amie et ce depuis la fin de la primaire.
Je l’aime de tout mon coeur, on se comprend toutes les deux et on se comprendra toujours. Elle a toujours accepté tous mes travers et mon mauveaus caractère, elle a toujours été gentille et a toujours essayé de me rendre heureuse.
Le 23 décembre de l’année dernière je lui avais écrit une lettre que je n’ai jamais envoyé :
«  We wish you a merry christmas and a happy new year !
Je t’envoie cette lettre en espérant que tout se passe bien pour toi dans les Vosges. J’aurai aimé t’inviter pour fêter Noël avec mes parents mais au moment où j’allais te le demander, tu m’as annoncé que tu partais travailler à l’autre bout de la France pour les fêtes. Ça m’a coupé l’herbe sous le pied et je dois bien avouer que je l’ai mal pris et que c’est une des raisons pour lesquelles je t’ai « boudé » pendant 1 semaine... On avait aussi prévu de se voir pendant les vacances, je comptais dessus, j’en avais besoin, et puis finalement tu es partie.
Je sais bien que les gens ne sont pas à ma disposition et que je ne devrais pas leur en vouloir. Sur ce point là je sais que je ne suis pas la meilleure amie qu’on puisse rêver d’avoir, mais je travaille dessus. Même si j’avoue qu’en repensant à cette cette histoire insignifiante il m’arrive encore d’en avoir un pincement au coeur, je suis quand meme contente que tu sois partie pour faire quelque chose que tu aimes.
J’espère que quand tu reviendras chez ton père ton cadeau de Noël te plairas. Ces lettres, si j’arrive à m’y tenir, constitueront aussi un cadeau. Il y a quelques années tu m’as fait le reproche que je ne me livrais pas assez et que tu avais l’impression de ne rien connaitre de moi. J’espère donc que ces lettre corrigeront ce problème et te premettront de mieux me connaitre. J’essaye d’être sincère, bisous Marta, à bientôt. »
C’est la seule lettre que j’ai écrite sur la série prévue, la seule car finalement je n’ai pas envie de me confier à elle, pas envie qu’elle me connaisse plus que ça.
En entamant cette démarche, je voulais lui faire plaisir mais au fond de moi je n’en avais pas envie. Cette lettre est égoïste et finalement, n’est que le préquel de ce tumblr. Je voulais me livrer et faire sortir mes émotions, mais c’est compliqué d’être franc quand le message qu’on écrit va être lu par une personne que l’on connait, que ça risque d’avoir une conséquence sur nos futurs interactions.
A l’heure actuelle, j’aimerai la revoir mais en même temps pas du tout. Quand elle est à mes côtés, elle me saoule.
Elle represente tout ce qui m’est impossible pour l’instant. Elle ne fait pas d’études et n’est donc pas entravée par cela, elle voyage, c’est un esprit libre alors que moi je suis bloquée (ou je me bloque moi même...?) dans mon quotidien, dans ce monde trop étroit pour moi, dans ma douleur qui m’accompagne partout.
J’ai envie d’être comme elle sur ce point, de pouvoir prendre le train, l’avion ou faire de l’auto-stop pour découvrir et vivre de nouvelles expériences. Je ne suis qu’envie actuellement vis à vis d’elle, je salie notre belle relation.
J’ai envie de tout lâcher et de partir loin, de vivre autre chose. J’ai un besoin presque vital de changer d’air, de me retrouver seule avec moi même dans un environnement différent, de me sortir de là.
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hestiiaa · 3 years
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#24 mars 2021
Avant tout ça, il y a eu elle.
Ma plus belle mais aussi ma pire rencontre. Une amitié qui a vu le jour grâce à un plan de classe pas très malin et la chaleur du radiateur derrière nos chaises qui nous a couvée.
Elle a été mon coup de foudre amical, mon âme sœur, m’a moitié pendant l’espace d’une année.
Ce qui est tragique c’est qu’une amitié toxique, on ne se rend compte que trop tard qu’elle était malsaine, que la passion était trop forte pour ne pas laisser de séquelles. Elle a été exigeante mais je l’ai été bien plus qu’elle... Le plus triste c’est qu’à la fin de l’histoire, elle s’en tire mieux que moi.
J’aime à me dire que la cassure est survenue par sa faute, ça me rassure et me fait du bien... Pourtant je sais bien que dans un couple, même si celui ci est amical, il faut être 2 pour tout construire et il faut aussi être 2 pour tout casser.
J’ai fait tellement pour elle, je me suis tellement dépensée, qu’elle ne pouvait pas me rendre le change, elle n’en avait pas les capacités. Je me soupçonne même d’avoir fait exprès de mettre la barre très haute tout en sachant qu’elle ne pourrait l’atteindre, juste pour lui reprocher si un jour tout tournait au vinaigre. Et c’est exactement ce qu’il s’est passé malheureusement.
Elle est la première personne à qui j’ai dit « Je t’aime », une marque d’affection à cette petite sœur que je n’avais jamais eu, une marque d’affection à mon double qui n’avait de différent de moi que la provenance du sang qui coulait dans ses veines. Nos pensées ne formaient qu’un, nos mouvements étaient coordonnés, je la connaissais par cœur et j’étais capable de prédire les réactions qu’elle allait avoir.
Cette relation m’a permis de sortir de ma zone de confort, de toujours aller plus loin pour lui faire plaisir, d’avoir toujours des challenges plus grands.
Après la « rupture », elle est devenue mon obsession. Je scrutais le moindre de ses faits et gestes sur les réseaux sociaux où elle a toujours été très active chaque jour et même plusieurs fois pendant la journée. Je stalkais le moindre de ses déplacements grâce à sa localisation et je la haïssais du plus profond de mon cœur. En écrivant c’est mots, j’ai vraiment l’impression qu’à cette époque j’avais de graves problèmes mentaux et que je me rapprochais dangereusement d’une psychopathe. En même temps j’ai l’impression que c’est justifié (même si ça ne l’est absolument pas), je souffrais tellement et elle était la cause de ce malheur que je ne méritais pas. Je n’étais que Jalousie, Haine et Envie. J’avais l’impression constante que je souffrais mais que elle, ça ne lui faisait rien de ne plus me voir.
Après cette rupture, il y a eu un vide dans ma vie. Une place vacante. Un trou béant.
Je ressentais la folle envie qu’elle revienne vers moi, je me sentais pathétique de vouloir quémander son attention mais en même temps cela me semblait vitale. Je me remercie aujourd’hui d’avoir eu assez de fierté pour ne pas me montrer si pathétique à vouloir m’attacher alors que tout était terminé.
J’étais exactement le cliché du mec bourré en soirée qui rappelle son ex pour lui dire qu’il l’aimait encore même s’il n’y a aucune chance qu’elle le reprenne. J’en avais conscience, ma parole avait dépassé ma pensée (enfin tout ce que je me retenais de lui dire était enfin sorti), rien ne serait plus comme avant.
Il m’a fallut plus d’un an pour accepter qu’on ne redeviendrait plus jamais amie. Ce qui est bizarre c’est que je ne souhaitais pas que ça redevienne comme avant, c’était impossible, je ne voulais pas reprendre contact mais en même temps je n’arrivais pas à passer à autre chose...
Je pense que le plus dur à été de surmonter la peur d’être seule, apparue à la fin de notre dernière conversation. Cette peur infondée d’être seule alors qu’on est très bien entourée. Cette peur qui nous fait nous dire « Je suis seule et je le resterai toute ma vie »
Aujourd’hui je me sens plus sage vis à vis de cette histoire. Cela fait plusieurs année maintenant que tout est terminé entre nous deux et en y repensant je ne ressens plus grand chose. Il m’arrive encore de temps en temps de checker son Instagram pour comparer sa vie à la mienne, de vouloir lui faire ressentir de l’envie face à ma situation... mais ca va mieux quand même. J’ai vraiment accepté la situation, je suis calme quand j’y pense et tous les mauvais sentiments ne m’habitent plus.
Je n’ai jamais touché aux photos de nous deux accrochées dans ma chambre. Elles sont là, reliques d’une époque où nous étions heureuses ensemble, où nous étions amies. Cette fille et toute sa famille ont fait partie de ma vie et on une place dans mes années lycées. Lorsque j’aurai des enfants, je leur parlerai d’elle, de ce que j’ai vécu, ce que cela m’a appris et comment j’en suis ressortie.
J’aimerai dire « ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort » mais après s’être moqué de cet adage avec ma psy, je préfère dire « ce qui ne nous tue pas, nous fait quand même bien mal sa mère ».
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hestiiaa · 3 years
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#24 mars 2021
Hello sunshine !
Ça fait 6 mois que je ne ressens pas de profond bien être m’envahir, de joie simple et pure me donner un frisson de plaisir... Mais ça y est, c’est revenu, j’ai redécouvert ce fantastique émoi que j’oublie et découvre à cette période chaque année.
La lumière filtre à travers mes vitres tôt le matin et me réveille naturellement. C’est un vrai bonheur de se préparer pour le travail en profitant de cette douce clarté naturelle, accueillante, qui m’enveloppe et m’encourage à passer une bonne journée.
Un sentiment incroyable gorge mon coeur et me fait me sentir bien. Tenir entre ses mains la céramique brûlante de sa tasse remplie de Ricoré, assise sur sa chaise blanche dont les pieds ont été mal vissés et dont l’assise ploie légèrement quand on s’y appuie et prendre le temps d’apprécier le moment.
Ce genre de petits moments qui te rappellent que tout n’est pas perdu.
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hestiiaa · 3 years
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#23 mars 2021
Le mal de ventre, le grand mal de ma vie...
Réelle douleur ou farce de mon esprit ? Une envie de vomir pour me prévenir d’un soucis physiologique ou juste pour me rappeler mon trouble émotionnel ?
Un handicap au quotidien, un frein vers la guérison... Une douleur qui s’insinue en moi comme pour me rappeler dans mes moments de joie et de détente que non, je ne vais pas bien. Une douleur comme pour me ramener à ma réalité, pour faire tomber le masque de joie et de bonne humeur qui recouvre mon visage. Je pense aller mieux, me le répète à chaque jour mais n’est-ce pas que de l’auto persuasion ? Tellement marre d’aller mal que j’arrive à me convaincre que finalement je « vais bien » ?
Une après-midi ensoleillée et paisible annonçant le printemps à venir, passée dehors avec ma famille.
Avec ma famille et ce foutu mal de ventre...
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hestiiaa · 3 years
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#23 mars 2021
J’ai toujours eu du mal à terminer et à mener à bien tous les projets que j’entreprenais. Je mets tout mon coeur dans ce tumblr pour l’instant mais va savoir pour encore combien de temps...
Depuis toute petite j’ai toujours eu 1000 projets en même temps dans lesquels je m’y jetais (désespérément ?) à 200 %. J’étais si passionnée que je dépensais toute mon énergie dans les premiers moments, je m’y jetais réellement à corps perdu, que j’étais vide de toute motivation à la fin. C’est comme si je me décourageais, je n’en ressentais plus le plaisir de continuer, une lassitude vis-à-vis de mon activité me submergait et je m’ennuyais de nouveau...
J’ai toujours ressenti l’ennuie, ne plus savoir quoi faire pour m’occuper... j’ai toujours aimé les grandes vacances, je les attendais avec impatience mais je savais au fond de moi que je passerai la moitié des jours de ces 2 mois à m’ennuyer...
J’aimerai vraiment développer ça avec ma psy, la semaine dernière on l’a évoqué très rapidement. Elle m’a dit que le fait de pouvoir lire 1000 pages d’un livre mais de m’arrêter aux 50 dernières pouvait montrer que j’avais peur de mettre fin aux choses, que c’était un moyen pour moi de les faire perdurer... Ça ne me semble pas impossible mais j’aimerai quand même approfondir cette question.
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hestiiaa · 3 years
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#22 mars 2021
Y’a des moments où le plus dur n’est pas forcément ce que je ressens mais plutôt le fait de ne pas être sincère avec mes parents.
Au début c’était très dur à vivre, j’allais très mal et je devais faire comme si tout allait bien pour ma mère. Je pense sincèrement que si je la mets au courant, elle ne le supporterait pas. Elle n’oserait pas m’en parler, me demander comment je vais mais elle y réfléchirai à chaque instant de chaque secondes de chaque jour. Elle s’en rendrait malade, ne dormirai plus... J’ai tout de suite été consciente que je ne devais pas lui dire à elle, et à papa aussi. S et papa aurait essayé de LE tuer, j’en suis persuadé. Personne n’a le droit de toucher à la petite dernière de la famille.
Je pense que j’ai voulu, après le viol, qu’IL meurt.
Je sais que c’est horrible de dire ça (et c’est clair que je vais devoir aller me confesser) mais ça a tellement été difficile les semaines qui ont suivis... J’allais tellement mal que je pensais que c’était ma faute, j’allais tellement mal que j’avais l’appréhension de la réaction de SA mère et de SA sœur quand elles m’apprendraient. Après la culpabilité est venue la colère, et c’est vraiment à ce moment que j’ai voulu qu’il mette fin à ses jours. Je pensais sincèrement que vu comment il était faible mentalement, il aurait très bien pu en finir. Je l’espérais du plus profond de mon cœur et j’espère un jour être pardonné pour ça. Une haine noire et si intense m’enveloppait, elle rythmait ma vie et me dévorait...
Je ne crois pas forcément en Dieu mais comme dirait ma mère « Ça, il ne l’emportera pas au Paradis ! ».
Je sais au fond de moi que j’ai été violé, lui essaye juste de se convaincre qu’il n’a rien fait de mal. Il ne l’emportera vraiment pas devant Dieu ça je le garantie ! Le Karma nous rattrape toujours bien vite...
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hestiiaa · 3 years
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Ce que je dois accepter #1
Je l’ai embrassé, je lui ai demandé, et même si je pense un peu que c’est de ma faute, je pense qu’au fond de mon cœur ce n’est pas à cause de mon comportement qu’il m’a violé mais bien à cause de sa déviance.
Un pas après l’autre vers l’acceptation...
Qu’il aille se faire foutre
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hestiiaa · 3 years
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#22 mars 2021
On connait tous l’adage « un esprit sain dans un corps sain », ces derniers mois j’ai découvert « un esprit en reconstruction dans un corps à la dérive ».
Une de mes tantes a fait un dépression, elle a perdu 20 kg.
J’avais une chance sur deux de ne plus rentrer dans aucun de mes habits, j’ai finalement pris la décision d’y flotter... J’ai fait la moitié de son chemin, j’ai perdu 10kg en 2 mois.
Je ne pensais pas qu’on pouvait ressentir un tel dégoût pour tout ce qui pouvait être ingéré, aliment solide comme liquide... Dans mes grands moments je mangeais maximum 1 fois par jour et dans les pires, j’ai tenu jusqu’à 1 semaine avant de tomber d’épuisement.
J’avais l’impression d’être malade physiquement mais je savais, et je le disais même, que c’était psychologique.
Ce dur pour moi de l’avouer à haute voix mais mon poids était devenue (et ça l’est toujours) mon obsession.
Je me pesais minimum 1 fois par jour (toujours d’actualité) et cela pouvait aller jusqu’à 3 fois, j’étais hypnotisé par les grammes qui disparaissent de jour en jour.
Dans l’obscurité de ma souffrance, la perte de poids était le seul rayon de soleil qui réussissait à percer...
Mon poids a toujours été une grande préoccupation dans ma vie, même si j’ai quand meme toujours eu une assez bonne vision de mon corps, je m’appreciais comme j’étais. Enfin ça c’est ce que je me dis, suis je vraiment sincère à ce sujet ??
La question de l’alimentation à été très rapidement abordée à ce jour avec ma psy mais elle m’a sorti une réflexion très intéressante qui a provoquait une prise de conscience immédiate.
« Ta dépression a un rapport direct avec le changement de ton alimentation mais je pense que c’est plus profond que ça, ton viol a été une intrusion non souhaitée dans ton corps et quand on mange, les aliments sont aussi introduits dans le corps... Tu vois le rapport que j’établis ? » (propos remaniés à ma manière, beaucoup moins professionnelle que lors de ma consultation)
La pensée est simple et pourtant si pertinente. J’ai senti immédiatement que cela faisait écho en moi. Mes troubles du comportement alimentaire étaient exactement liés à ça, toutes ces heures à me faire vomir car je ne supportait pas d’être « comblée », avaient enfin une « explication » plus solide que « j’ai juste du trop manger, je suis ballonnée »
Aujourd’hui j’ai envie de vomir dès que je pense à manger mais ça ne pas empêcher de bouffer la moitié d’une boite de gâteau Delacre. Cherchez l’erreur...
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hestiiaa · 3 years
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#22 mars 2021
J’ai l’impression d’être un pêcheur qui a un hameçon dépourvu d’appât, je relance sans cesse ma ligne en espérant attirer un poisson, en vain. Mes émotions sont de fins gourmets, aucun appât, aussi délicieux soit il, n’est assez alléchant pour elles...
Un brouillard m’enveloppe, si dense que je ne puis discerner ce qui le compose. Cela a toujours été le cas. Etais-je si aveugle que pour m’en rendre compte, il a fallut qu’IL me fasse du mal ? Était-ce le seul moyen pour m’ouvrir les yeux ? Ce brouillard si dense et si collant, comment m’en defaire ? Mauvaise question ! On ne peut s’en défaire, il fait partie de moi, il EST moi. Comment le comprendre ? Bonne question ! (d’après ma psy) Moi, j’en ai une meilleure, où trouver la réponse ? Au fond de moi, sans doute... Je suis la seule à détenir la clé libératrice mais comment sonder ces fonds si obscurs et douloureux, remplis d’algues qui emmêlent et bloque ma ligne ? J’ai beau tirer lorsque mon flotteur coule pour férer le poisson, ces algues vicieuses me trompent et brisent la continuité de mon fils, bouleversant ma vie.
Comment entreprendre une introspection de ses sentiments quand on ne sait pas comment faire ?
Se concentrer, inspirer, ressentir, expirer, interpréter... Une démarche si simple et presque puérile sortant de la bouche de ma psy mais pourtant si complexe à comprendre et à appliquer... Trouver une couleur pour chaque émotion, se l’approprier pour mieux la cerner, la comprendre et la gérer. Ressentir la moindre sensation, le moindre tremblement annonciateur du tsunami. Admirer ce belle étang si paisible, ne plus être submerger par les vagues...
L’eau a beau paraitre calme, la tempête n’est jamais loin.
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