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Le festival se déroulant sur plusieurs jours, nous avons voulu faire évoluer notre atelier, pour le perfectionner.
Les premiers jours, les enfants avaient tendance Ă se dĂ©fouler et Ă taper de toutes leurs forces sur les objets. Pour mettre fin Ă cette cacophonie, et organisĂ© les sons, nous avons apportĂ© un tableau avec les cartes de notre code graphique. LâidĂ©e est de jouer ensemble, pour composer une mĂ©lodie. Chaque participant, ou groupe de participants a une couleur, et suis le rythme des cartes. Câest trĂšs simple : une carte vaut un temps, et le nombre de symboles reprĂ©sentent le nombre de coups quâil faut rĂ©aliser pendant ce temps.
AprĂšs quelques essais plus ou moins rĂ©ussi, nous avons pu nous accorder et faire des polyphonies rythmiques dynamiques. Une de nous battait la mesure pour faciliter lâĂ©coute de chacun. Avant de jouer ensemble, chaque participant sâest entraĂźnĂ© seul, et lors de la mise en commun, lâajustement sâest fait assez facilement.
Nous avons laissé les brouettes à percussions ainsi que des cartes en libre service et nous avons été agréablement surprises puisque des enfants et adolescents se sont pris au jeu et ont, eux aussi, inventé de nouvelles suites de sons, pour faire bouger la place.
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Du 17 au 21 mai 2017, sâest dĂ©roulĂ© le festival Voix Publiques, Ă Hautepierre. OrganisĂ© par lâassociation Horizome,le festival propose aux habitants de Hautepierre, de rĂ©-imaginer lâespace public des communs, ensemble. Une place du quartier devient alors, pour quelques jours, un chantier ouvert Ă tous. GrĂące Ă des expositions, des installations, des repas et des ateliers, les habitants peuvent Ă©changer, se concerter et expĂ©rimenter.
Dans ce cadre, nous avons animĂ© un atelier de percussions mobiles. Notre intention initiale Ă©tait de dĂ©ambuler dans les diffĂ©rents espaces du théùtre de Hautepierre pour y dĂ©couvrir les Ă©chos et lâacoustique. Mais finalement, nous avons profitĂ© du beau temps pour tester lâacoustique de lâextĂ©rieur, de la place, par rapport aux bĂątiments environnants.
Chacune des brouettes est jonchĂ©e de percussions, cĂ©ramique, carton, mĂ©tal ou encore des fils tendus. Le but est dâobtenir des sonoritĂ©s variĂ©s, et de faire dĂ©couvrir aux enfants que selon le matĂ©riau utilisĂ©, le sons peut radicalement changer. Pour cela nous avons mis en place des jeux musicaux, qui ont sĂ©duits petits et grands. Pour toucher un plus grand nombre, nous sommes partis Ă lâaventure au coeur du quartier, pour rencontrer les habitants et jouer des percussions avec eux.
La notion dâĂąge a pris un place importante pendant les activitĂ©s. Les moins de 7 ans ne veulent pas forcĂ©ment jouer Ă nos activitĂ©s, ils prĂ©fĂšrent simplement frapper, sans but prĂ©cis. Par contre, les plus ĂągĂ©s, sont porteurs dâinitiatives et proposent de nouveaux jeux pour aller plus loin dans lâexpression musicale.
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Le 2 mai, dans le cadre dâun workshop âCorps & Mise en scĂšneâ, nous intervenons dans une classe de premiĂšre STD2A, au LycĂ©e Le Corbusier. En collaboration avec Thomas Huard, Ă©tudiant en design Ă lâInsitulab, nous proposons aux lycĂ©ens de produire des oeuvres plastiques selon plusieurs approches.
Lâobjectif de la premiĂšre sĂ©ance Ă©tait de dĂ©finir ce quâest lâacte de greffer un objet sur soi et les typologies de forme possibles de greffe. La sĂ©ance dĂ©bute avec un apport de connaissances thĂ©oriques : des rĂ©fĂ©rences culturelles (femmes girafes, femmes Ă plateau, pieds bandĂ©s, tatouages, perruques, chirurgie esthĂ©tique) et des rĂ©fĂ©rences artistiques; le corps image (Orlan, John Isaacs, Lucy and Bart, Luigia Riva), le corps identitaire (Pierre Molinier, Cindy Sherman, Sebastian Bieniek), le corps mis en scĂšne (Ballet triadique, Klein, Erwin Wurm, Franz Erhard Walther). Dans un second temps, les trois thĂ©matiques; monstrueux, mĂ©canique et dĂ©licat, sont proposĂ©es aux lycĂ©ens. Il leur ai demandĂ© de concevoir une greffe de corps qui retranscrit lâunivers de cette thĂ©matique.Â
Vis-Ă -vis du projet Instrumo, nous projetons de crĂ©er des objets Ă porter prĂ©s du corps pour produire de la musique. Câest pourquoi, nous avons initier cette activitĂ© en un temps de recherches.
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DeuxiĂšme balade sonore, le 6 mai 2017. Cette fois, le but est dâouvrir plus grand les oreilles et de les augmenter grĂące Ă des sonotones.Â
AprĂšs avoir Ă©coutĂ© des rĂ©cits des habitants du quartier, recueillis par Dominique Zins, nous nous sommes dirigĂ©s vers le Rhin en traversant le quartier. Chaque participant a choisi un endroit bien particulier et un sonotone pour remplir le questionnaire et nous donner son impression sur le paysage sonore, par la cartographie.Â
Ătant donnĂ© quâils ont chacuns optĂ© pour un endroit diffĂ©rent pour faire leur cartographie, forcĂ©ment elles sont bien diffĂ©rentes. Ce qui est intĂ©ressant câest que nous nâavions pas imposĂ© de lĂ©gendes, ce qui a forcĂ© les participants Ă crĂ©er leurs propres codes graphiques pour transmettre leur vision et leur interprĂ©tation du paysage sonore.
Ce qui nous a surprises, câest que les objets, munis de pavillons nâont pas eu lâeffet que nous avions imaginĂ©. Ils ne permettent pas dâaugmenter le paysage sonore, mais, au contraire, dâattĂ©nuer certains sons parasites. De cette maniĂšre, il devient possible de se focaliser sur certains sons, et de faire abstrasction des autres. Nous nous sommes rendues compte que les objets peuvent devenir des objets Ă chuchoter. Câest justement ce que nous allons tester dans une classe de maternelle dâici quelques semaines.
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Comme vu prĂ©cedemment, le 2 mai 2017, en collaboration avec la scĂ©nographe sonore Pauline Desgrandchamp, nous avons organisĂ© une balade sonore de lâOsosphĂšre, une festival dâart situĂ© au quartier du Port du Rhin de Strasbourg.Â
Sylvain, participant, nous a fait un retour sur son expérience...
Ce qui est top : - Le concept en lui-mĂȘme. - Le rythme. 2 H c'est trĂšs long pour une expĂ©rience, il faut ĂȘtre motivĂ© pour caler 2 H dans une journĂ©e pour faire ce genre d'expĂ©rience (en comparaison Ă aller voir un film, un concert, une expo ou autre), pourtant on ne voit pas le temps passer. On est impliquĂ© tout le temps, on ne s'ennuie pas. Donc le rythme est bon. En revanche je pense que ce serait trop long pour des enfants, il faudrait une version "Kids" plus courte. - La richesse des plans sonores et endroits Ă explorer. - L'interaction guide / aveugle. - Le fait de dĂ©couvrir un espace inconnu diffĂ©remment. Pourquoi pas aussi envisager une version dans un espace trĂšs connu pour le redĂ©couvrir, montrer toutes les richesses Ă cĂŽtĂ© desquelles on passe Ă cause de l'habitude. - Le bilan dessinĂ©, trĂšs parlant Ă mon avis si on laisse un temps suffisant aux gens pour le faire. - Le debrief aprĂšs.
Peut-ĂȘtre pour amĂ©liorer: - Au dĂ©but rĂ©unir les participants, se prĂ©senter avant d'expliquer ce qui va se passer. - Ne pas montrer aux participants les instruments en bois avant de partir (au cours de la balade on sait que c'est vous et on ne prĂȘte pas vraiment attention aux signaux que ça produit. On se concentre sur les autres sons, on se dit juste "Ils tapent contre une grille"). - Dans une optique grand public, Ă mon avis, un tableau n'est pas facile Ă utiliser pour le guide. Je donnerais juste l'indication au dĂ©but concernant les plans sonores: le but pour l'aveugle est de ressentir les diffĂ©rentes nappes (sections, plans...), il fait part de tout ce qu'il ressent, le guide prend des notes. - Ă mon avis, le guide ne peut pas guider + noter + Ă©couter attentivement les sons pour lui aussi construire une image mentale. Il ne peut que guider + noter. - Du coup j'imposerais le changement de rĂŽle Ă mi-chemin pour que les 2 puissent participer Ă l'expĂ©rience aveugle (sauf si bien sĂ»r le participant a peur de devenir aveugle). - AprĂšs la balade, prendre les mails des participants et leur envoyer une sorte de bilan de l'expĂ©rience avec une photo ou un scan de leur feuille, ainsi qu'une vue openstreetmap du vrai trajet.Â
IdĂ©e : faire toi-mĂȘme l'expĂ©rience avant l'Ă©vĂ©nement, en faire un bilan Ă©crit scientifique sous forme de tableau avec les termes adequat, envoyer ce tableau aux participants par mail aprĂšs la balade. Comme ça ils le vivent Ă leur façon, l'exprime Ă leur façon et dans une optique d'Ă©ducation sonore pĂ©dagogique, ils reçoivent la version "professionnelle" de recherche.
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Les expĂ©rimentations sur le terrain reprennent. Le 2 mai 2017, en collaboration avec la scĂ©nographe sonore Pauline Desgrandchamp, nous avons organisĂ© une balade sonore de lâOsosphĂšre, une festival dâart situĂ© au quartier du Port du Rhin de Strasbourg.
LâidĂ©e de cette balade est de dĂ©hambuler Ă lâaveugle dans le quartier, pour faire plus attention aux sons environnants. Cela rejoint nos intentions pour lâInstrumoâ Chercheur. Cet instrumoâ a pour but dâinitier aux termes fondamentaux du monde sonore : son, bruit, musique, paysage sonore. Câest justement autour du principe du paysage sonore que sâest orientĂ©e cette balade.Â
AprÚs avoir formé les binomes guide-aveugle, nous avons marché le long du port. Pendant ce temps, nous avons utilisé des objets sonores confectionnés par nos soins pour faire résonner les lieux et mettre en avant les échos. Les aveugles ont ouvert leurs oreilles et les guides ont rempli un formulaire pour garder traces des ressentis. En fin de parcours, nous nous sommes retrouvés pour confronter les impression de chacuns.
CĂ©lia, intervenante designer : Jâai trouvĂ© ça intĂ©ressant de passer par des lieux avec des topologies diffĂ©rentes de sols parce que le sens du toucher a aussi Ă©tĂ© mis en avant, en plus de lâouĂŻe. Cela sâest justement ressenti dans les cartographies dessinĂ©es en fin de balade. Par contre, le fait de faire remplir les formulaires pendant la marche nâĂ©tait peut-ĂȘtre pas la meilleure solution, puisque les Ă©changes entre les guides et les aveugles produisaient un murmure constant, ce qui a pu brouiller certains sons. Serait-il pertinent de faire une balade aveugle et muette ? En tant que photographe-reporter de la balade, jâai essayĂ© dâĂ©couter les bruits environnants mais entre le guidage et les photos, je suis plutĂŽt restĂ©e focalisĂ©e sur le visuel. Comment essayer de rendre compte visuellement des sons et de lâexpĂ©rience vĂ©cue par les participants. Jâai dĂ» anticiper les bruits, et notamment les claps, pour saisir le mouvement, et, quâensuite, grĂące Ă la photo, cela soit possible de sâimaginer le paysage sonore. En fait jâai rĂ©alisĂ© lâexercice inverse par rapport aux participants. Ils devaient fermer les yeux pour imaginer le paysage grĂące aux sons alors que jâai ouvert mes yeux pour essayer de faire ressortir les sons dans les clichĂ©s.
Lena, intervenante designer : Ce qui mâa frappĂ© dans mon rĂŽle, est que je devais composer avec le paysage sonore. En tapant avec les claves ou les clapets, lâidĂ©e Ă©tait de faire rĂ©sonner les lieux, faire apparaĂźtre les masses architecturales par le biais du son. Jâai aussi tentĂ© de fournir aux participants des Ă©chantillons de matiĂšres sonores du lieu...frotter les hautes herbes, taper contre un poteau, se servir dâune benne comme caisse de rĂ©sonance...Aussi, pouvoir ĂȘtre spectatrice de la marche, câest identifier les comportements des participants. Parmi les aveugles : HĂ©lĂšne a portĂ© son attention sur le toucher (le type de sol, les herbes qui frĂŽlent les jambes...), Sylvain a pris son temps (le pas lent, des arrĂȘts Ă chaque zone sonore diffĂ©rentes...). Parmi les guides : Mathilde a dit avoir mieux perçu le paysage sonore au travers des dires de Sylvain que de ses propres oreilles.
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Lors des rencontres de lâInSitu Lab, nous avons pu expliquer nos grandes thĂ©matiques de recherche de mĂ©moire, et avec les autres Ă©tudiants des ateliers curieux, nous avons Ă©crit un compte-rendu de la journĂ©e, le retour dâexpĂ©rience dâun participant :Â
âRetour sur le 10 fĂ©vrier 2017, une journĂ©e en immersion aux rencontres de lâInSitu Lab. Jâassiste Ă la soutenance des mĂ©moires du laboratoire PĂ©dagogies et Pratiques. Ce matin, je suis donc entrĂ© dans le grand atelier, amĂ©nagĂ© pour lâoccasion en un espace hĂ©tĂ©roclite et chaleureux. Il se compose de mobiliers de lâhabitat, comme Ă la maison ! Je perçois diffĂ©rents Ăźlots qui sont dĂ©limitĂ©s par des bĂąches blanches Ă terre et des drapeaux. Ăgalement au sol, des cartes forment des nuages de rĂ©fĂ©rences, Ă lâimage dâune exposition. DâaprĂšs les inscriptions blanches qui les accompagnent, chaque sĂ©rie de cartes correspond Ă une partie de la journĂ©e. Je mâinstalle sur un coussin et commence Ă feuilleter le dĂ©pliant de prĂ©sentation.Â
Deux personnes se prĂ©sentent comme Ă©tant Monsieur et Madame Loyal. Ainsi, ils introduisent la journĂ©e, ses rĂšgles du jeu et ses objectifs. En nous signifiant les diffĂ©rents espaces et leurs usages, je comprends mieux la scĂ©nographie : lâatelier des curieux pour dĂ©couvrir et tester diffĂ©rentes productions rĂ©alisĂ©es dans le cadre dâun partenariat avec Le Vaisseau, une bibliothĂšque pour consulter les univers de chacun, un espace de co-prise de notes pour garder trace et ajouter des rĂ©fĂ©rences, un pĂŽle crĂ©atif pour donner formes aux idĂ©es et rĂ©-interprĂ©ter celles des curieux.
Grùce à Monsieur et Madame Loyal, je découvre aussi que se trouvent parmi nous des invités, des experts de différents horizons : Delphine Issenmann, Julie Morgen, Martine Fleith, Claire Renckly, Eva Ruaut, Bruno Baechler, Christelle Le Delliou, Nicolas Rio, Béatrice Pipart, Sophie Muller, Vincent Kemlin et Audrey Wiatte. Ils interviennent tout au long de la journée, tantÎt interpellés par les étudiants, tantÎt en réagissant de maniÚre spontanée aux échanges en cours.
Les Ă©tudiants Ă lâorigine de cet Ă©vĂšnement sont au nombre de sept. Ensemble, ils forment Les Ateliers Curieux. Leurs sujets sont tous diffĂ©rents les uns des autres : Antoine et lâinitiation vidĂ©oludique, Sophie et lâagriculture urbaine, Juliette et la mĂ©diation scientifique,Thomas et lâĂ©ducation sexuelle, Pauline et le tourisme sensoriel quant Ă Lena et CĂ©lia, elles travaillent ensemble sur la pratique musicale alternative. Au delĂ de cette diversitĂ©, tous sont portĂ©s par une mĂȘme envie : celle dâenvisager lâĂ©ducation et la mĂ©diation par le biais de la pratique et de lâexpĂ©rimentation. Ainsi, ils souhaitent dĂ©couvrir de nouvelles formes de pĂ©dagogies alternatives basĂ©es sur des approches ludiques et sensorielles. Chaque curieux est reprĂ©sentĂ© par un objet colorĂ©, Ă©vocateur de son univers.
DĂšs le dĂ©but de la journĂ©e, je vois lâidentitĂ© des ateliers curieux prendre vie grĂące Ă un Ă©tabli grandeur nature. Ă tour de rĂŽle, chaque Ă©tudiant nous donne lâoccasion dâen connaĂźtre davantage sur sa thĂ©matique, notamment en abordant la relation entre lâindividu et la sociĂ©tĂ©. Un systĂšme mobile de projection permet Ă tout le public de voir en direct les rĂ©fĂ©rences au moment oĂč elles sont Ă©voquĂ©es. Ce systĂšme peut aussi ĂȘtre utilisĂ© comme une camĂ©ra embarquĂ©e pour dĂ©ambuler dans les diffĂ©rents espaces. Cette premiĂšre partie donne le ton de la journĂ©e.
Les Ă©changes continuent autour de la question de lâĂ©cole, lâendroit oĂč lâhomme fait ses premiers pas, grandit, et trouve sa place. Les interventions des invitĂ©s sont surprenantes, et rythment la journĂ©e. Ainsi, Eva Ruaut, assise sur le canapĂ© de la bibliothĂšque, prend plusieurs fois la parole, notamment pour aider les Ă©tudiants Ă prendre du recul et Ă nuancer leurs propos, illustrĂ© de ses expĂ©riences. Elle discute avec Thomas, debout Ă lâautre bout de la salle. En raison de cet Ă©loignement, lâĂ©change implique toutes les personnes du public. Assis entre les deux, jâĂ©coute ce ping-pong verbale. Ainsi, je suis comme immergĂ© dans la conversion.
La journĂ©e continue, les curieux prennent la parole les uns aprĂšs les autres. Pauline profite notamment de la partie qui questionne la pĂ©dagogie hors les murs pour discuter avec Delphine Issenmann. Câest donc Ă propos du Jardin des Sciences et de son dĂ©ploiement dans le territoire strasbourgeois que le discours se porte. Elles Ă©changent autour de la mĂ©diation hors du musĂ©e et sur lâutilisation de lâespace public pour transmettre. Pendant ce temps lĂ , je mâintĂ©resse aux livres de la bibliothĂšque. Câest drĂŽle de voir des ouvrages sur la physique quantique Ă cĂŽtĂ© de livres Ă©rotiques ! Cela dit, ça me fait prendre conscience de la diversitĂ© des projets.
Claire Renckly et Martine Fleith Ă©changent avec CĂ©lia sur la place de la mĂ©diation dans les interventions de lâADIAM, dans leurs missions de dĂ©mocratisation de pratiques culturelles que sont la musique et la danse. Ă ce moment lĂ , une remarque me vient Ă lâesprit, mais je nâose pas interrompre le discours des Ă©tudiants. Je me rends Ă lâespace de co-prise de notes pour me connecter avec mon smartphone au Framapad. Sur ce fichier, toutes les discussions de la journĂ©e ont Ă©tĂ© prises en notes par des Ă©tudiants ou par le public. Jây insĂšre ma rĂ©fĂ©rence.
BĂ©atrice Pipart discute avec Sophie de lâintĂ©gration des habitants dans la prĂ©figuration des usages du Parc Naturel Urbain. Je regarde en mĂȘme temps dâun oeil curieux le pĂŽle crĂ©atif, oĂč des Ă©tudiants fabriquent des sortes de maquettes avec plein de choses diffĂ©rentes. Un enseignant mâinterpelle pour quâensemble nous construisions, avec des matĂ©riaux comestibles, la maquette dâune piste du projet de Sophie. La fabrication mâa donnĂ© faim. Heureusement, le moment de la pause dĂ©jeuner sonne.
Ce midi, nous partageons un repas collectif, lâoccasion de discuter et de faire des rencontres. Jâai notamment pris le temps de parler Ă des acteurs du Vaisseau Ă propos de la volontĂ© de lâĂ©quipe de collaborer avec des designers. Ils mâinforment que ces rencontres sont intĂ©ressantes pour comprendre la dĂ©marche que peut avoir un designer dans leur centre de vulgarisation scientifique.
LâaprĂšs-midi, les dialogues reprennent de plus belle. En plus des moments dâĂ©changes, certaines personnes du public prennent la parole spontanĂ©ment. Ainsi, Vincent Kemlin intervient avec son regard de scientifique pour rebondir sur une vidĂ©o de Juliette, un tour de magie quantique rĂ©alisĂ© par des enfants. Lena profite quant Ă elle de la prĂ©sence de Claire Renckly de lâADIAM pour nourrir ses rĂ©flexions de projets concernant la danse et ses aspects pĂ©dagogiques, un univers quâelle souhaite dĂ©velopper en profondeur par la suite.
Le pĂŽle Atelier des curieux donne Ă voir les productions de chacun. Tout au long de la journĂ©e, le discours thĂ©orique sâarticule avec les Ă©lĂ©ments de projets exposĂ©s, projetĂ©s. Cela permet de se rendre compte de lâimportance du lien entre fond et forme dans un projet de design. Par exemple, pour illustrer les causes dâapprĂ©hension du mĂ©dia vidĂ©oludique par les parents, Antoine sâappuie sur quelques-unes de ses productions testĂ©es au Vaisseau. Tout en parlant, il nous invite Ă nous rapprocher et Ă essayer nous-mĂȘme quelques activitĂ©s numĂ©riques pour mieux comprendre les notions Ă©voquĂ©es.
Au terme de ces rencontres, je rĂ©alise la place que peut prendre le design au sein de problĂ©matiques liĂ©es Ă la pĂ©dagogie. GrĂące Ă la pertinence des interventions des invitĂ©s, experts de terrain, les questionnements amenĂ©s par les Ă©tudiants ont pris plus de corps. Aussi, jâai compris quâen matiĂšre de pĂ©dagogie, il nâest pas seulement question dâapprentissage, mais Ă©galement de mĂ©diation, dâĂ©veil Ă la curiositĂ©, de pratique ludique. En fait, ce nâest pas uniquement la chose apprise qui est importante, mais bien la mĂ©thode avec laquelle on lâaborde.â
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Notre atelier du 14 janvier sâintitulait âInstrumoâ Bricoloâ. En suivant des modes d'emplois, les curieux ont pu  fabriquer des instruments de musique avec des objets du quotidien, et jouer ensemble.
En parallĂšle, Ă cĂŽtĂ© de lâatelier, nous avons installĂ© un tipi pour tester des sons. Nous avons placĂ© diffĂ©rents matĂ©riaux et Ă lâaide de baguettes mises Ă disposition, les visiteurs ont pu expĂ©rimenter les sonoritĂ©s avant de sâattaquer Ă la fabrication des instruments. Dâailleurs, les participants Ă©taient assez Ă©tonnĂ©s que les instruments puissent rĂ©ellement rĂ©sonner, avec si peu de moyens.
Nous voulons avant tout dĂ©velopper nos modes dâemploi. Nous avons vu que les codes graphiques mis en place ont Ă©tĂ© facilement compris par les adultes comme les enfants. GrĂące aux prototypes dĂ©veloppĂ©s pendant lâatelier, nous allons crĂ©er dâautres instruments, un peu plus sophistiquĂ©s, tout en gardant des principes simples. Nous nous posons la question de lâapport de matiĂšres premiĂšres. Serait-il possible de demander aux enfants dâapporter les matiĂšres premiĂšres directement Ă lâĂ©cole ? Dans nos Ă©changes avec les visiteurs, nous nous sommes rendu compte que le discours oscillait entre la musique et le problĂšme de surabondance des dĂ©chets. Pouvons-nous envisager un Ă©veil Ă©cologique grĂące Ă cet atelier ?
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Le 1er dĂ©cembre, grĂące Ă lâatelier âLâinstrumo conteurâ, les participants ont eu lâoccasion dâinventer des histoires sonores.
AprÚs avoir fabriqué un parcours composé de plusieurs piÚces, les curieux ont utilisé des baguettes faites en plusieurs matériaux pour conter une histoire.
Nous avions prĂ©vu de faire cet ateliers avec des prĂ©-adolescents, mais ce jour-lĂ , au Vaisseau, nous Ă©tions avec des enfants plus jeunes. Nous avons donc du rĂ©adapter notre discours pour quâils puissent participer. Au dĂ©but, les enfants Ă©taient un peu timides et nâosaient pas se lancer dans lâimagination dâun rĂ©cit. Lorsquâils manipulaient la baguette, nous avons inventĂ© une histoire pour eux, et petit Ă petit, se mettant en confiance, ils ont continuĂ© seuls.
Pour aller plus loin, nous envisageons de rĂ©aliser des baguettes qui accentuent le frottement, avec des objets de rĂ©cupĂ©ration comme des brosses Ă dents ou alors avoir des piĂšces dans dâautres matĂ©riaux que le bois pour valoriser plusieurs sortes de rĂ©sonance. Pour que cet atelier devienne une vĂ©ritable valise pĂ©dagogique, nous allons concevoir un mode dâemploi et proposer Ă une personne de lâanimer Ă notre place, pour que nous nous placions en observatrices.
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Le 2 novembre, dans lâatelier âLâimagerie musicaleâ, les participants ont cherchĂ© Ă exprimer la musique au travers de codes graphiques, sans passer par la partition traditionnelle.
Ces curieux ont utilisé des tampons de diverses formes et des encres pour retranscrire sur papier une mélodie écoutée.
Bilan ? Nous avons identifiĂ© divers moyens utilisĂ©s par les enfants et parents et enseignants pour retranscrire des tonalitĂ©s (des formes ou couleurs identiques, ou les formes positionnĂ©es sur une mĂȘme ligne ou zone) et des rythmes (des ondulations dans lâalignement de formes ou un changements de couleurs). Chacun avait sa propre mĂ©thodologie pour se remĂ©morer la musique en crĂ©ant : chantonner, raconter une histoire autour de la musique (lâillustrer), essayez de dĂ©crire une ambiance sonore...
Une prochaine fois, il serait plus intĂ©ressant de proposer aux participants de produire de la musique d'aprĂšs la lecture de partition imagĂ©e. Avec un cheminement inverse de lâatelier âlâimaginaire musicalâ, nous pourrions crĂ©er des ponts entre diffĂ©rentes matiĂšres scolaires, par exemple, les arts plastiques et la musique. Cette approche transdisciplinaire permettra de sâĂ©loigner de lâapprentissage de la musique classique et du solfĂšge.
Par ailleurs, nous allons rĂ©utiliser les motifs créés lors de lâatelier pour dĂ©velopper notre identitĂ© visuelle de projet.
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Lena : âJâai pu assister Ă un spectacle issu de la programmation du Festival Percustra, au mois dâoctobre dernier. Les percussionnistes ont collaborĂ© avec des collĂ©giens du collĂšge Truffaut Ă Hautepierre, une seconde classe dâun autre collĂšge de Strasbourg, ainsi quâun habitant de Hautepierre emblĂ©matique par la production sonore de son djembĂ©.
En assistant au spectacle, jâai Ă©tĂ© marquĂ©e par de nombreuses sensations et impressions vis-Ă -vis de leur travail, leur implication et la portĂ©e de cet apprentissage.
Envie de sâimaginer le spectacle ? Mon interprĂ©tation en Ă©coute...
Je ressors de cette expĂ©rience, Ă©mue et Ă©prouvĂ©e. Ce qui marque, câest quâen assistant Ă l'Ă©vĂ©nement, on croit percevoir la gĂ©nĂšse du travail accompli. Une musique du corps. Ressentir le corps Ă travers la musique. Comme si chaque son produit correspond Ă un geste. On lâentend et on le voit. On lâidentifie Ă©galement dans le jeu des musiciens entre eux. Des jeux en harmonie. Des appels. Des dialogues. Des jeux de regards et de gestes.
IntriguĂ©e par la mĂ©thode, je fais quelques recherches. Dans lâarticle âPercustra : la musique au corps des Ă©lĂšves de Hautepierre, en concert mercrediâ, du journal Rue89, il est expliquĂ© que des ateliers ont Ă©tĂ© effectuĂ© durant lâannĂ©e avec les collĂ©giens. Ces ateliers ont expĂ©rimentĂ© la mĂ©thode Percustra, créée par les Percussions de Strasbourg, dans les annĂ©es 1970. Il sâagit de composer et jouer avec un langage plus intuitif que le solfĂšge. François Papirer, musicien, membre des Percussions de Strasbourg explique : « LâĂ©criture Percustra ne demande aucun prĂ©-requis, aucune formation musicale. Lorsque lâon voit un losange, on identifie trĂšs vite que ce losange va reprĂ©senter une action, un coup, un chant â câest spĂ©cifiĂ© en dessous. Cela permet Ă quelquâun qui nâa aucune notion de solfĂšge de noter des choses, de fixer les enchaĂźnements de sons pour pouvoir mieux les retrouver aprĂšs. Cela permet de penser la musique. »
On identifie tout de suite un rapport plus sensible à la musique. Plus immédiat. Effectivement, je peux facilement associer ces dires à mes observations et ressentis. Percustra. Un langage musical corporel.
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Pour la fĂȘte de la science, le 15 octobre, nous avons dĂ©veloppĂ© notre premiĂšre intervention au Vaisseau. L'atelier "La bande trĂšs originale" a bien Ă©voluĂ© ! Jeudi dernier, il s'agissait de proposer aux participants de regarder un dessin animĂ© selon diffĂ©rentes ambiances sonores. Joyeuse, triste ou stressante. Cette fois-ci, vos grimaces et des mots inscrits sur des pancartes leur ont permis de comprendre votre ressenti de l'histoire. Un studio photo a permi de garder trace de lâexpĂ©rience.
Curieux, vous avez pu vous rendre compte que la musique influence vos perceptions.
Un retour d'expĂ©rience ? Toujours autant de curieux prĂ©sents ! On confirme de nouveau un intĂ©rĂȘt certain pour la musique, par les parents et les enfants. Lâutilisation du studio photo est bien plus apprĂ©ciĂ© que le jeu de cartes de lâatelier prĂ©cĂ©dent. Les enfants comprennent ce quâil faut faire sans quâun animateur nâexplique. Tout se dĂ©roule spontanĂ©ment !! Les jeux de grimaces amusent beaucoup et pousse les enfants Ă vouloir regarder plusieurs fois le dessin animĂ© afin dâĂ©couter les trois ambiances sonores. Ainsi ils peuvent se faire photographier Ă plusieurs reprises. Lâaspect narratif du son devra ĂȘtre intĂ©grĂ© Ă lâune de nos valises. Mais ces deux premiers ateliers ont permis de nous rendre compte de la nature des contenus de ces futures valises pĂ©dagogiques : des outils Ă produire de la musique. Il faudra de ce fait, quâaux prochains ateliers, les enfants passent Ă lâaction.
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Le 13 octobre, pour notre premier atelier âLa bande trĂšs originaleâ, nous vous avons proposĂ© de regarder un dessin animĂ© selon diffĂ©rentes ambiances sonores. Joyeuse, triste ou stressante. Selon le principe du story board, chaque participant a pu raconter son ressenti de l'histoire avec des images et des mots.
Curieux, vous avez pu vous rendre compte que la musique influence vos perceptions.
Pour ceux, qui ont malencontreusement ratĂ© cet atelier... Lâatelier a Ă©tĂ© trĂšs bien accueilli par les enfants, rapidement attirĂ©s par la prĂ©sence de casques audio. On est agrĂ©ablement surprise que la thĂ©matique de la musique attire autant les enfants et que les adultes rencontrĂ©s. Le changement dâambiances sonores changent effectivement la perception du rĂ©cit narrĂ© par la vidĂ©o. Mais dans la reconstitution de lâhistoire perçue, lâutilisation de nombreuses cartes perdent les enfants. Pendant lâexercice, nous avons essayĂ© l'expĂ©rience en utilisant moins de cartes. Et son dĂ©roulement et sa comprĂ©hension ont mieux fonctionnĂ©. Les enfants Ă©taient plus spontanĂ©s dans leur rĂ©ponse.
Mais lâatelier apparaĂźt comme un exercice quasi scolaire : lâĂ©criture dâun story board. Comment y remĂ©dier ? Lâatelier a plu dans son ambition de mettre en Ă©vidence lâimportance du son, appliquĂ© Ă un autre support (ici la vidĂ©o). Mais nous devons ĂȘtre attentives Ă produire des ateliers plus facilement comprĂ©hensibles dans leur rĂ©alisation et laissant plus place Ă la spontanĂ©itĂ©.
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Nous débutons le mois d'octobre avec un objectif : réunir nos envies et clarifier notre forme de projet. Pour donner à voir cette premiÚre ébauche utopique...et si une journaliste d'Etapes écrivait à notre sujet...
A Hautepierre, Jacqueline, Karine, Catherine, Brigitte et ElĂ©onore fanfaronnent de milles feux. Le temps dâune annĂ©e scolaire, deux jeunes designers ont posĂ© leurs valises dans les Ă©coles primaires et collĂšges du quartier, Ă lâoccasion dâateliers expĂ©rimentaux, les Instrumo. Les prĂ©-adolescents hautepierrois participent Ă de nombreuses activitĂ©s autour du bruit. Bruit au sens large, toutes ces choses qui nous chatouillent lâoreille. Dans cette logique, les designers souhaitent briser les codes de lâĂ©ducation musicale classique, et permettre Ă ces jeunes dâĂȘtre acteurs de leur apprentissage. Chaque mois, une valise-activitĂ© propose une thĂ©matique, avec une approche musicale diffĂ©rente. Ainsi Nesia peut poser un autre regard sur sa maille au travers de " l'Instrumo explorateurâ. Elle enregistre et conte le paysage sonore de la Brigitte. Cette jeune fille de 11 ans apprend ainsi Ă tendre lâoreille et Ă dĂ©couvrir son environnement autrement. Abdou, 10 ans, utilise â l'Instrumo concepteurâ afin dâinventer une hybridation entre une batterie et une guitare avec des matĂ©riaux rĂ©cupĂ©rĂ©s. Tout au long de lâannĂ©e, ces valises magiques motivent ces jeunes artistes Ă jouer et vivre la musique contemporaine. Affaire Ă suivre !
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Le 3 octobre, c'Ă©tait la rentrĂ©e en DiplĂŽme SupĂ©rieur en Design, Ă l'Insitu Lab.Â
Durant toute l'année, chacun mÚnera son projet de diplÎme au sein d'un laboratoire de projet. Nous, Célia et Lena, font partie du Labo "Pédagogies et Pratiques".
Le labo PĂ©dagogies et Pratiques rassemble sept Ă©tudiants portĂ©s par une mĂȘme envie. Celle dâenvisager lâĂ©ducation et la mĂ©diation par le biais de la pratique et de lâexpĂ©rimentation, de dĂ©couvrir des formes de pĂ©dagogies alternatives basĂ©es sur la manipulation ludique et sensorielle. Le labo est renforcĂ© par un partenariat avec le Vaisseau, un centre de dĂ©couverte des sciences et des techniques pour enfants. Cette Ă©troite collaboration lui permet dâinvestir le LABâOH, un espace dâexpĂ©rimentation autour de la crĂ©ativitĂ©, un cadre privilĂ©giĂ© pour mener des âateliers curieuxâ tout au long de lâannĂ©e. Ces ateliers sont lâoccasion pour chacun des Ă©tudiants dâinteragir avec les enfants mais aussi leurs parents, de valider ou dâinfirmer des hypothĂšses, de tester des micro-projets, dâinclure lâusager dans un processus de crĂ©ation itĂ©ractif. Les membres des ateliers curieux pourront ainsi nourrir leur projet de diplĂŽme respectif. Ceux-ci questionnent des thĂ©matiques trĂšs diverses, allant de lâinitiation vidĂ©oludique Ă lâagriculture urbaine, en passant par la mĂ©diation scientifique, lâĂ©ducation sexuelle, la pratique musicale alternative ou encore le tourisme sensoriel. MalgrĂ© tout, ces Ă©tudiants sont toujours liĂ©s par lâambition commune dâexpĂ©rimenter autour de nouvelles formes de pĂ©dagogies.
https://www.facebook.com/lesatelierscurieux/
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Pendant la période d'été, nous avons chacune effectué un stage auprÚs de designers. Lena avec Pauline Desgrandchamp, scénographe sonore chez Horizome, une association de quartier à Strasbourg. Célia avec Tom Price, designer produit, spécialisé en artisanat d'art, à Londres. Le 13 Septembre, nous avons donc échanger à distance...en voici un aperçu :
Lena "Cet Ă©tĂ©, j'ai rencontrĂ© trois designers et artistes sonores. FormĂ©e en animation radio et montage son, je fais Ă©galement des actions avec un studio de radio dans lâespace public. Aussi, des ateliers de fabrication d'instruments avec des enfants et des adolescents mâamĂšne Ă expĂ©rimenter le rĂŽle de designer animateur. Ces expĂ©riences sur le terrain ont nourri mes rĂ©flexions autour de la thĂ©matique qui nous ai commune : le monde sonore. Je t'interpelle car je perçoit une opportunitĂ© de concevoir un projet complet si lâon tisse nos intentions et nos compĂ©tences en une seule trame.â
CĂ©lia âOui, complĂštement ! Jâai lâimpression quâaux vues de nos intentions initiales, on peut identifier que nous visons toutes les deux Ă proposer une Ă©ducation musicale alternative. As-tu pensĂ© Ă un dispositif en particulier ?â
Lena âOui, je commence Ă imaginer la forme du projet : un studio de production musicale soit dans une micro-architecture ou soit avec un objet qui se dĂ©ploie sur une table comme une valise. Cela permettrait de provoquer des interactions dans un groupe dâadolescents sur la base dâexpĂ©rimentations autour du son. Câest dâailleurs, dans cette logique, que jâimaginais poursuivre le projet en s'implantant dans un collĂšge. Car lâadolescence est un temps de construction de soi et de son rapport Ă autrui.â
CĂ©lia "J'envisageais de travailler avec des petits, en Ă©cole primaire, pour que ça leur ouvre les portes et leur donne envie de jouer d'un instrument de musique. Il faudra voir ensemble vers quel public, on veut destiner notre projet. De mon cĂŽtĂ©, j'ai aussi fait Ă©voluer mes intentions. En fait, j'aimerais proposer un programme qui s'Ă©tale sur un an. Il y aurait plusieurs modules qui auraient chacun une thĂ©matique. J'avais pensĂ© Ă un module sur le rythme, un sur les notes et l'harmonie, un sur les familles d'instruments avec des crĂ©ations d'instruments... Et Ă chaque module, il y aurait une valisette avec un mode dâemploi sous forme de livret et des petits sacs avec les diffĂ©rents ateliers."
Lena "La valise est une idĂ©e commune ! J'avais Ă©galement envie de pouvoir proposer plusieurs approches comme toi. Lâobjectif est de tendre vers une transdisciplinaritĂ©. Supprimer les barriĂšres quâil existe entre les disciplines.â
CĂ©lia "Une de mes intentions est clairement dâaller vers une dĂ©mocratisation de la pratique musicale, notamment en dĂ©sacralisant lâinstrument de musique. Il faudra qu'on en parle plus longuement quand je serai rentrĂ©e !â
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