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Jours après jours
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Mes réflexion, pour améliorer ma pensé politique et social
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joursapresjours · 2 months ago
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Je ne suis pas venue ici pour souffrir.
Oui, techniquement je peux bosser 5 jours par semaine. Mais je peux aussi techniquement me flageller, c'est pas pour ça que j'en ai envie...
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joursapresjours · 5 years ago
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Jour 57 14 mai 2020
Nous nous somme garée dans la cours d’un hôtel délabré.
- Il faut continuer à pied à partir de là, ma dit Sacha. C’est pas très loin.
Elle c’est retourné vers le conducteur de la calèche.
- Merci l’ami, tenez, voici votre payement. Et n’oublier pas, rien de tout ceci n’est arrivé.
Une fois le conducteur parti, nous avons commencé a avancé dans des ruelles de plus en plus étroites. J’étais complétement perdu. J’essayais pourtant de me rappeler du chemin, me rappeler quand on tournait à droite ou à gauche. Mais Sacha allait tellement vite, et semblait parfois prendre des tournants dans des endroits qui aurait du être impossible, que je fus très vite dépasser. J’ai essayé de me concentrer sur le fait de la suivre.
Nous somme arrivé, je ne sais comment, devant une ce qui semblait être une salle de spectacle abandonné, en face d’un vieil hôtel miteux. Iris nous attendais devant. Je me suis arrêté, complétement choqué de la revoir. J’étais comme pétrifier, mon cœur c’est arrêté un instant, pour repartir de plus belle.
Quand elle m’a vue elle m’a souri, les mains tendues inconsciemment tendu vers moi, comme pour m’inciter à venir. J’ai craqué et je me suis jetée dans ces bras en balbutiant des paroles incompréhensible. J’étais au bord des larmes. Toute la pression et l’inquiétude accumulée pouvait enfin ce libéré.
Sacha est partie en nous disant qu’elle allait ce couché, mais je l’ai à peine remarqué.
- Je suis si heureuse de te revoir, m’a chuchoté Iris, la tête toujours plongée dans mon cou. J’ai cru te perdre à jamais.
- Et moi donc. Tu m’as tellement manqué, je n’ai cessé de pensé à toi.
Nous nous somme embrassé, et somme allé fêter nos retrouvailles dans la chambre d’Iris.
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joursapresjours · 5 years ago
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MdLC : la suite
Jour 56 ; 13 mai 2020
Après avoir fait encore quelques c��lins, j’étais assez calme pour parler de la suite des évènements. - Qu’est-ce que je vais devenir maintenant ? J’ai quitté ma famille, ma vie. Iris m’a prise dans ses bras. Ne t’inquiète pas, ça va bien se passer. Que dirais-tu que l’on s’habille et que l’on discute de ça en déjeunant ? 
Une fois habillées, nous somme descendu dans ce qui semblait être la cuisine. - Où est t’on ? - Chez moi. C’est un vielle hôtel juste à côté des murailles sud de la ville. Plus personne de venir ici. C’était une place importante quand les plaines du sud était encore très cultivés. Mais maintenant, avec les moyens modernes, c’est plutôt la plaine qui est cultivé, du coup il y a beaucoup moins de passage. Je loue une chambre de manière plus ou moins permanente ici. La gérante est une amie d’amie. Et puis j’ai aidé sa fille qui était dans une situation compliquée, du coup elle ne me fait pas payer très cher. En vrai, en échange de petite réparation elle me fait même pas payer certain mois. Et elle me laisse utilisé la cuisine comme je veux, ce qui est plutôt pratique. - C’est chouette comme endroit.   Iris a déposé devant moi des tartines beurrées et un verre de lait. Je ne m’étais même pas rendu compte que j’étais affamé, mais en voyant la nourriture, je me suis jetée dessus. Iris m’a regardé en souriant. Elle à soudain pris un air grave. J’ai ralenti mon repas, je savais que nous allions devoir aborder des sujets difficile. J’ai préféré prendre les devants. - Je suis dans la merde, non ? - Théoriquement, non. Tu n’as rien fait d’illégale, tu est majeur. Tu devrais pouvoir partir comme tu le souhaite. Mais dans la pratique, tu as énervés le chef de la police. Tu as laissé un mot à tes parents, donc ils savent que tu n’as pas été enlevé, et qu’ils n’ont pas le droit de te chercher. Malgré tout, j’ai entendu dire que la police te cherchais. Mais pas trop. Il n’y a pas d’affichage ou quoi que ce soit. Ce serait assez humiliant pour César si on apprenait que tu avais fuie le mariage avec son fils. Il a déjà eu tellement de mal à lui trouver une fiancée, ça serait désastre si on apprenais qu’il la perdu. Du coup, je pense que tu peux sortir sans trop de risque, tu n’es pas rechercher officiellement. Par contre, je pense que tu devrais éviter la police ou les trucs officiels. Et tout ce qui concerne ta famille. En faite, tout ce qui pourrait permettre à Marcus de te retrouver. - Et ce serait grave s’il me retrouve ? Il n’a rien contre moi, ce n’est pas illégal de refuser de marier son fils. - Et bien, non. Mais il pourrait te renvoyer chez tes parents. Tu as vu comment tu as eu du mal à t’enfuir la première fois ? Ce n’est pas la police qui viendrait t’aider, tu pourrais rester capturé et enfermé chez César. Personne ne viendrais t’aider. Surtout que beaucoup de gens ne verrais pas le problème, sachant que c’est tes parents qui ont décidé ça pour toi. J’ai hoché la tête. Je savais tout cela, mais j’avais encore un petit espoir de pouvoir continuer à voir ma famille et mener ma vie d’avant. Mais c’était ma propre famille qui dans un premier temps m’avais enfermé, et qui avait voulue me marier de force, pour servir leurs propres intérêts. - Où est ce que je vais vivre ? Me suis-je inquiété. - Je dois encore rester en ville. Tu peux rester avec moi ici si tu le souhaite. En tout cas je le souhaite. Mais je peux aussi m’arranger pour que tu rejoigne une des communautés indépendantes qui vie dans les montagnes. Il y en a une que j’ai prévue de rejoindre quand ma couverture dans la ville sera grillée. Tu pourrais m’y attendre si tu le souhaite. En plus, il serait ravi d’avoir tes compétences là-bas. - Tu veux que je vive avec toi ? - Tu n’es pas obligé, bien sûr. On peut essayer de te trouver autre chose en ville. Ou une autre communauté. On peut même essayer de te faire aller dans une autre ville. J’ai des contacts dans certaines d’entre elle. - Non, non, je veux vivre avec toi. Je n’ai pas envie de quitter la ville. J’y avais passé toute ma vie, et je ne me sens pas prête à partir. Et puis, c’est le grand inconnu pour moi, tu est la seule chose stable qu’il me reste. Iris m’a souri et m’a embrassé, encore une fois. J’ai souris en retour. Je ne crois pas que je pourrais me lasser un jour de ses baisers. - Je n’ai rien pour payer le loyer, mais si tu veux je peux coudre des trucs, comme je le faisait avant. - Alors, je n’ai pas spécialement besoin que tu paye un loyer, comme je te l’ai expliqué. Par contre, c’est vrai que je ne refuserai pas si tu pouvais mettre tes talents à contribution. On en aurais vraiment besoin. - Bien sur, avec plaisir. - Génial, je suis contente que tu aides. Ton travail était déjà beaucoup apprécier, je connais plein de gens qui serait heureux de te rencontrer. Je ne pense pas que le salaires serait aussi important que ce tu gagnait avec la boutique de luxe, mais c’est honnête. - Un salaire ? Quel salaire ? - Tu n’étais pas payer à la boutique de ton père. - Non, c’était pour aider ma famille que je le faisais. - Mais tu y travaillais plusieurs heures par jours, presque touts les jours. - Oui, mais je restait chez moi, alors cela ne comptait pas. Je me sentais de plus en plus gênée sous le regard d’Iris. Elle avait l’air énervé par ce que je lui disait. - Et comment tu faisait pour acheter des choses pour toi ? - Je demandais à mes parents. - Du coup ils contrôlaient toutes tes dépenses, tu n’avais aucune indépendance ? J’étais carrément en train de me tortiller sous le regard inquisiteur d’Iris. J’ai hoché la tête négativement. Je n’étais pas du genre à essayer de justifier le fait que je travaillais gratuitement pour mon père. Malgré tout j’ai balbutié : - C’est mal vue pour une jeune fille de touché un salaire. C’est vulgaire. - C’est vulgaire qu’elle devienne indépendante ? Oui, c’est sur, tu peux voir les choses comme ça… Du coup, ton frère touche un salaire. - Mon frère est en partie propriétaire de la société, il touche une part sur les bénéfices. - Mais c’est toi qui à fait touts les plans et qui à inventer la nouvelle machine révolutionnaire qui leurs à fait gagner des millions… J’ai haussé les épaules. Je n’avais rien à répondre, parce que ce n’étais pas la première fois que je trouvais la situation injuste, et que me l’entendre dire aussi violemment me faisait un choc.
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joursapresjours · 5 years ago
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MdLC : Réveil avec Iris
Jour 55 ; 12 mai 2020
Je me suis réveillé le lendemain aux côtés d'iris et c'était magnifique. Le soleil faisait des reflets dans ses cheveux, elle était tellement paisible, j'aurais pus la regarder des heures. - C'est pas bien de fixer les gens. J'ai sursauter, surprise et gêné qu'elle m'est prise en flagrant délit. - Pardon, dis-je en détournant la tête. - Je rigole, dit-elle en m’embrassent doucement. J’étais bien, dans ce lit avec Iris, avec la lumière qui nous tombait doucement dessus.
Mais très vite, je commençais à me réveiller, et la réalisation de ce que j’avais fait me heurtait de plein fouet. - Je me suis enfuie. J’ai quitté ma famille, toute ma vie. Qu’est-ce que vont penser mes parents. Est-ce qu’ils vont avoir des ennuis à cause de moi ? Qu’est-ce que je vais devenir. Mon souffle était court, j’étais en panique total. Iris c’est mise devant moi et a pris mon visage dans ses mains. - Respire, calme-toi, tout va bien. Inspire, expire, inspire, expire… Mon souffle a repris de la régularité. - C’est bien. Tout vas bien, t’es parents n’ont pas été impliqué dans ton départ, ils ne devraient pas avoir de problème. Ça va pas forcément être facile pour toi, mais ce sera mieux que ce qui t’attendais. Et je serais là. Je suis tellement contente de te revoir, je t’aime. Elle me souriait en me disant ça. J’étais incapable de me concentrer sur ma fugue pour l’instant, alors je me suis concentré sur ce que me disait Iris. - Tu m’aime ? - Oui. Ça fait un moment déjà. Quand je n’ai plus eu de nouvelles de toi j’étais désespéré. Je ne savais pas si je te reverrais un jour. Et, bêtement, le premier truc auquel j’ai pensé c’est que je ne te l’avais jamais dit. Je t’aime Cécile, m’a t elle répété en m’embrassant. Je lui est sourie et je l’ai embrassé en retour. - Moi aussi je t’aime bien, ai-je répondue. Iris était devenu ma meilleure amie, ma confidente, la personne en qui j’avais le plus confiance. Et on passait tellement de temps à ce faire des câlins et des caresses. J’aurais difficilement pue faire autrement que l’aimé. - Du coup, a-t-elle continué, veux-tu devenir officiellement ma petite-amie. Ça, par contre, ce n’étais pas prévu. J’étais complétement perdu. - Je ne comprend pas ce que tu veux dire. - Bah, je t’aime, tu m’aime, ce serait normal qu’on fasse quelque chose de plus officiel. - Je ne vois pas le rapport. Soudainement elle eu l’air aussi confuse que moi. - Bah il est assez évidement, non ? Si on s’aime l’une l’autre on peut devenir officiellement un couple. - Non…? Je suis désolé, je ne comprend pas ce que tu veux. J’ai quitté ma famille, je n’ai plus de nom, à transmettre, ni d’argent. Et je ne peux pas te donner d’enfant. Et puis de toute façons c’est pas comme si on pouvait aller ce présenté à la mairie pour demander à se marier, vue que nous sommes apparemment toute les deux rechercher. Et tout ça en comptant que nous sommes deux filles et que ce ne serait pas autorisé. Ce n’est pas que je ne veux pas, j’y ai déjà pensé, mais je ne comprend pas ce que tu attend de moi. J’ai essayé d’être le plus clair possible dans ce que je lui disait. J’étais un peu perturbé par le fait qu’elle me propose cela. C’était un peu le fait que ce soit une fille. Mais j’avais passé tellement de temps a fantasmé que ce soit possible pour nous de nous marier que cela ne me perturbais même plus, et je ne voulais pas la vexer avec ça. Je l’avais déjà entendu râler qu’on était obligé de se cacher pour être ensemble. Et puis si c’était possible c’est très clairement Iris que j’aurais épousé, plus que Marcus, ou n’importe quels garçons au passage. Non, ce  qui me perturbait c’est que je ne comprenais pas ce qu’elle attendais de moi. Nous marier était impossible pour beaucoup de raison, et de toute façons nous n’y avions pas d'intérêts, ni économique ni prestigieux. La seule autre raison d’épouser quelqu’un était d’avoir un enfant, mais je ne voyais pas comment elle aurait pus obtenir ça de moi, à part par des moyens dont je ne voulais pas penser pour l’instant. Ça commençais à m'inquiétè. - Pourquoi tu me parle de mariage ? Je ne parlais pas du tout de tout ce dont tu viens de parler. Et je ne suis pas du tout prête à avoir des enfants. - Alors qu’est ce que tu veux. - Je voulais juste que, dans un premier temps, on se dise que l’on sorte ensemble. Et, éventuellement, que l’on le dise au autre. Mais je comprendrais que tu ne veuille pas le dire à tout le monde, je ne veux pas que tu sois gêné. - Attend, attend. Je ne comprend pas. Tu me dis que tu veux que l’on se dise l’une à l’autre que l’on sort ensemble, et qu’on n’est même pas obligé d’en parler au autre. Mais qu’est-ce que ça implique ? - Tu n’es jamais sortie avec personne ? Vous ne faite pas ça chez vous ? Tu sais, passer du temps ensemble, ce dire que l’on s’aime. Coucher ensemble aussi. - Mais on fait déjà tout ça… - Oui, mais non, il y a plus. Il y a aussi de se jurer fidélité, enfin, selon ce que l’on décide ensemble. Mais pour beaucoup de gens être en couple implique aussi de pas couché ou tomber amoureux d’autres personnes, et aussi d’être là dans les moments difficiles. Et généralement, pas toujours, mais au bout de quelques mois ou année de relation, les gens emménage ensemble. Même si c’est pas du tout ce que je te demande, on peut discuter de tout. - Je crois que je commence à comprendre ce que tu veux dire. C’est pas du tout comme ça que ça ce passe dans mon milieu. Tu peux faire ce que tu veux avec qui tu veux, tant que tu n’es pas marier ou que tu ne tombe pas enceinte, ça ne compte pas. Enfin, c’est surtout avec les filles que ça compte pas, avec les garçons le risque de tomber enceinte est trop grand. Et non, on ne sort pas ensemble avant de se marier. Ça peut arriver que les gens qui s’apprécie ce mari. Mais le mariage sert surtout à unir deux familles, économiquement et dans le nom. Et avoir des enfants pour perpétuer le nom. Tout le reste ne compte pas pour le mariage, et tu peux le faire avec tes amies. Discrètement c’est mieux, mais vraiment, comme je l’ai dit, s’il n’y pas de risque de tomber enceinte, ça à vraiment pas d’importance. - Ça a de l’importance pour moi. Ce que l’on fait ensemble, ce qu’on partage, ça a de la valeur. C’est vrai que fasse à tout ce que tu me dit ce que je te demande est faible. Mais c’est symbolique. C’est pour s’engager l’une auprès de l’autre, ce dire que l’on sera toujours là l’une pour l’autre. Tout ça. Mais je comprendrais si tu ne veux pas. - Non, c’est pas ça. C’est juste que j’ai besoin d’un peu de temps pour comprendre ce que tu me dit. C’est tout nouveau pour moi.  Après, je suppose que c’est assez logique, quand tu n’as rien à apporter, tu peux te marier par amour, et du coup tu peux aussi tester la relation, tu n’as rien à perdre quand elle se finit. C’est ça ? - Dit comme ça c’est très cynique, mais oui, c’est plus ou moins ça. - Tu peux me laisser un peu de temps pour y réfléchir. - Bien sur. Ça me rassure que c’est juste une histoire de terme qui te pertube. Je lui est lancé un regard intérrogateur. - Tu m’aime, c’est tout ce qui compte pour moi. - Oui, pour moi aussi, dis je en l’embrassant encore une fois. Une pensé me traversa l’esprit une nouvelle fois. - Mais du coup, sortir officiellement ensemble aurait impliqué de le dire à tout le monde, c’est ça? Elle hocha la tête, en me laissant exprimer ma pensée. - Qu’est-ce que tu entend par là ? Si on ne sort pas ensemble officiellement, est ce que ça veut dire que l’on ne pourra plus être vue l’une avec l’autre ? - Si bien sûr. Objectivement ça ne devrait rien changer à notre façon de nous comporté. Surtout ici, les gens sont assez détendus sur tout ça. - Très bien, dis-je songeuse. Les démonstrations d’affections public ne sont pas vraiment une norme par chez moi, mais je serais contente de passer du temps avec toi.
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joursapresjours · 5 years ago
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MdLC : Soirée fiançailles
Jour 54 ; 11 mai 2020
Une calèche est venue nous emmener dans l’hôtel particulier réservé pour la réception. C’était l’évènement mondain du moment apparemment. Ni Marcus et ni César nous ont accueillies quand nous sommes arrivé dans la salle de réception, avant tout les invités. La salle de bal avait été décoré avec beaucoup de faste. J’ai essayé de faire un peu de repérage, voir les sortie. Sortir par la porte de devant aurais été le plus pratique, mais il ne fallait pas que j’éveille les soupçons des gardes qui patrouillaient dehors. Ma mère et moi sommes monté dans les étages pour nous préparer. Nous somme arrivés dans une chambre, plus luxueuse que tout ce que je n’avais jamais vue, et qui devait faire la taille de notre maison entière. Il y avait une armée de gens pour nous accueillir : coiffeur, manucure, … Une boite m’attendait avec des bijoux que Marcus souhaiterait que je porte. Ils avaient l’air plus chers que les miens, donc ça m’arrangeait, ils voudraient plus cher à la revente. J’avais caché le bijou d’Iris sur moi. Je pourrais facilement l’atteindre pour l’accrocher à ma robe ou ma coiffure si besoin. Malheureusement, je ne pouvais pas le garder en permanence sur moi, ce n’étais pas assez élégant pour le genre de soirée où j’étais. Une fois prête, ma mère est allée en bas accueillir les invités. Je me suis retrouvé dans une salle annexe, avec Marcus. Nous étions censés attendre pour faire une arrivée magistrale. C’est la première fois que je me retrouvais seule avec lui. Il avait l’air aussi gêné que moi. Nous faisions tout pour éviter de nous regarder. J’étais toujours à faire un plan du bâtiment pour chercher une sortie.
Ça avait été la soirée la plus longue de ma vie. Sourires, faire semblant d’être contente d’être là. Et voir tout ces ultras riches. Les voir dans leurs tenues à plusieurs millions, à s'empiffrer, alors que des gens crevaient de faim devant leurs portes. J’étais dégoutée par tout ça. Et je n’avais toujours pas de moyen de sortie. Après le diner j’avais dansé avec Marcus, puis son père, puis mon père, puis j’avais dû saluer ce qui m’avais semblé des centaines de personnes. J’étais lessiver et de plus en plus inquiète que ce ne soit pas la soirée ou je puisse m’échapper. Je commençais me sentir mal, j’avais la tête qui tournait, j’avais besoin de sortir d’ici. Quand j’ai commencé à faiblir. - Ça va, m’a demandé ma mère ? - J’ai un peu la tête qui tourne, j’aurais besoin de m’allonger quelques instants. - Bien sur, je vais t’accompagner. - Je m’en occupe, a dit Marcus. Continuer à profiter de la soirée. - Vous êtes fort aimable, a dit ma mère. Je vais comme même aller prévenir votre père, pour que l’on vous fasse envoyer quelqu’un. - Merci bien.
Nous sommes remontés dans la chambre où ma mère et moi nous étions préparés. Devant mon regard interrogateur, Marcus m’a répondu : - J’avais besoin de sortir aussi. Je déteste ce genre de soirée. En faite je déteste les soirées.
Une femme dans une tenue d’infirmière est apparue dans la pièce. Je l’avais déjà vue avec Iris.   - Bonjour, je m’appelle Sacha, je suis l’infirmière de l'hôtel. Comment vous sentez vous ? Vous avez l’air mal en point. En me parlant elle c’est rapproché de moi, et m’a pris mon pouls. - Oui, je me sens vraiment mal, j’aurais besoin de sortir d’ici, ai-je dit, en regardant Marcus de manière anxieuse. - Je vais vous emmenez à l’hôpital, m’a t elle dit, avec un clin d'œil, le médecin voudra vous examiner. Préparer vos affaires. J’ai tout de suite compris, et j’ai mis dans un grand sac toutes les affaires que j’avais emportées. J’ai regardé Marcus, en ne sachant pas quoi dire pour couvrir mon départ. - Vas, m’a t il dit. Tu as un peu de temps avant que j’aille dire à tes parents que tu as besoin qu’ils te ramènent chez toi, mais qu’en attendant tu te reposes.   - Merci, ai-je soufflé avant de partir de la pièce. Je ne voulais pas pousser ma chance en lui demandant pourquoi il m’aidait
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joursapresjours · 5 years ago
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MdLC : Nostalgie
Jour 53 ; 10 mai 2020
J’avais mis ma plus belle tenue, mais avais caché un pantalon en toile en dessous, comme Iris me l’avais appris. J’avais caché dans le haut de ma manche le médaillon que m’avais transmise Iris. Je n’avais rien dans ma chambre chez mes parents que je voulais récupérer, à part le bracelet de ma grand-mère, que je portais sur moi. Je portais aussi tout les bijoux les plus chers de la maison sur moi, que je pourrais revendre si j’avais besoin d’argent.   Ça me rendait triste de devoir abandonné toute ma vie derrière moi. J’avais tellement de souvenir, des mauvais c’est certain, mais beaucoup de bon aussi. Sans tout ces petits objets qui avaient remplis ma vie, dans ces murs où j’avais passé tellement de temps, je ne savais plus qui je serais une fois partie. Mais je n’avais pas le choix. C’était de ma survie qui en dépendait. Et puis si je me mariais la situation serait la même, mais en pire. J’ai reposé la poupée de porcelaine de mon enfance, c’est avec elle que j’avais appris à coudre, en lui fabricant des vêtements. Il était temps de grandir.
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joursapresjours · 5 years ago
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MdLC : plan fugue
Jour 52 ; 09 mai 2020
Le mariage avait été planifier un mois plus tard. Un mariage accéléré dont je ne connaissais toujours pas la raison. J’avais essayé de discuter avec mon frère sur le chemin du retour, mais je n’avais eu à faire qu’a une indifférence froide, en me répondant qu’il ne fallait pas que je me mêle de cela. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Mais j’ai tout de même compris que le mariage de mon frère aurait lieux la même semaine que le mien. J’avais l’impression que la réussite de son mariage était lié au mien.
Il fallait que je me tire d’ici. Peut importe quelles étaient les intentions de ma famille et leurs petites manigance, il faillait que je me casse. J’allais m’enfuir et retrouvé Iris. Il faillait que ce soit fait avant le mariage. Déjà parce que je ne tiendrais pas aussi longtemps dans cette maison, et aussi parce que je me méfiais de César, il cachait quelques choses, et je ne voulais pas rester pour découvrir quoi. Il me fallait un plan. Réfléchissons. Je ne pouvais pas partir la nuit, parce que j’étais enfermer dans ma chambre. D’ailleurs, il faillait que je regarde si Iris m’avais laissé un message dans la brique. Pour ça il faillait que j’aille dans le jardin. Je pense que le plus simple serait de jouer la comédie. Pour l’instant, je ne faisais que me rebeller, et ma situation n’avais fait qu’empirer. Si je jouais la petite fille parfaite, comme je l’avais fait toutes ces années, je pourrais tromper la vigilance de mes parents. Et puis-je m’étais fait quelques amis, dont certain que je pourrais contacter sous couvert de préparation pour le mariage. Ce n’étais pas encore un plan parfait, mais c’était un plan, et je me suis endormie plus légère que je ne l’avais été depuis plusieurs jours.
Le lendemain, je me suis lever tôt. Je devais écrire une lettre à Iris. Je comptais vérifier dans la brique du jardin aujourd’hui. J’ai écrit le strict minimum. La date ou le mariage était planifié, que je comptais m’échapper et la rejoindre. Je lui ai donné une idée de où me rejoindre si jamais je ne la trouvais pas. J’ai utilisé un message codé, en parlant de la bibliothèque abandonnée de notre premier rendez-vous. Une fois ma lettre finie je me suis habillé avec de manière très traditionnel et j’ai caché la lettre dans un endroit facilement accessible. Quand ma mère est venue m’ouvrir la porte de ma chambre elle a été agréablement surprise de me voir habillé, à mon bureau en train de coudre, ce que je n’avais pas fait depuis des jours. - Bonjour. Tu as l’air d’aller bien aujourd’hui, ça fait plaisir. - Oui, beaucoup mieux. Tu sais, j’ai beaucoup réfléchis à ce que tu m’as dit, et je pense que je serais contente de me marier - Je suis contente que tu ai changé d’avis. Tu vois ça ne servait à rien de faire toute cette crise. - Oui. Ça fait longtemps que je n’ai pas pris l’air, je me disais que je pourrais m’occuper du jardin aujourd’hui, ça me manque. - Bien sur ma chérie ! Après, si tu le souhaites, nous pourrons regarder les magasines pour la préparation du mariage.
En prenant notre petit déjeuner ma mère à continuer à m’interroger : - Alors que pense-tu de ton fiancé ? J’ai pris le temps de finir ma bouchée et de reposé les couverts, pour me laisser le temps de réfléchir à ce que j’allais pouvoir dire. Je ne pensais rien de Marcus, il n’avait pas prononcé un mot durant tout le repas, et pour être honnête, il me faisait un peu peur, avec sa longue balafre, et son silence. J’ai choisi la solution la plus prudente : - C’est une famille riche et puissante. Il a l’air intéressant. Et comme tu l’as dit, l’amour vient après le mariage. - Je suis fière de toi ma fille.
Le reste du repas c’est déroulé tranquillement. Après manger j’ai demandé à sortir pour faire un bouquet avec les roses qui étaient au bord du jardin. Ma mère a accepté. Je suis allée regarder les roses pendant que ma mère me regardait par la fenêtre. Elle était encore suspicieuse de me voir aussi rayonnante. Il fallait que je sois discret pour pas qu’elle me voit. Quand la domestique m’a ramené le sécateur, je lui ai demandé de rentrer me préparer un vase. J’ai commencé à couper les roses qui du côté du mur, tout en récupérant le message que j’avais préparé, et discrètement j’ai soulevé la brique, en cachant mes gestes avec mon corps. Il y avait un message d’Iris. Vite je l’ai pris et je l’ai remplacé par le mien. - Tout va bien ? M’a demandé ma mère en arrivant par derrière. - Oui, oui, tout va bien. J’ai essayé d’attraper cette grosse rose derrière, mais je me suis coupé, dis-je, contrite. De justesse, elle n’avait rien vu.
Pour partir d’ici je devais pouvoir m’échapper. Partir la nuit était hors de propos. J’étais encore enfermé. Évidement je pouvais faire en sorte que la confiance de mes parents diminue, mais je ne sais pas si cela allait marcher, c’était trop incertain. La domestique de la famille ne m’aiderais pas. Elle était surveillée par le majordome. C’est déjà lui qui m’avais dénoncé quand j’étais aller chercher la lettre d’Iris la première nuit. Non, il faillait que je parte en plein jours. Que j’arrive à faire un pas de côté en m’enfuir. Mais j’avais d’autre ressource. Je pense que les préparatifs du mariage nécessiterons beaucoup de sortie. Évidement, la robe serait cousue par les employer de mon père et le tissus fournie par le magasin, je n’aurais pas beaucoup d’aide à ce niveau-là Il fallait que je trouve un moyen de sortir, et je pourrais semer mes parents à ce moment-là D’un autre côté, si je partais durant les courses pour le mariage, j’avais peur des répercussions que cela pourrait avoir pour ma mère, cela pourrais la mettre dans une position difficile. Non, je devais essayer de trouver un moment pour m’enfuir où ma mère serait avec mon père. Un diner mondain serait parfait. Pas à la maison, je serais trop surveiller. Mais chez des gens inconnus, chez qui les domestiques me laisseraient partir. Justement, je savais qu’il y aurait plusieurs soirées prévue pour annoncer mes fiançailles. C’était durant ce genre de diner mondain que je devais partir. La seule chose qui m’inquiétais était mon fiancé. Nous étions censés être vue ensemble, j’espérais qu’il ne me surveillerait pas. Mais c’était ma seule chance.
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joursapresjours · 5 years ago
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MdLC : L‘entremetteuse
Jour 51 ; 08 mai 2020
J’ai passé les deux jours suivant enfermé dans ma chambre (salle de bain attenante, entre sa chambre et celle de sa sœur, aussi fermer). Ma mère m’apportait à manger le matin et le midi, en s’excusant de devoir me laisser là, mais c’était la volonté de mon père. J’ai refusé de manger tout ce qu’elle m’apportait. Mon père venait me chercher pour dîner en famille. Je ne prenais pas la peine de m’habiller pour ces dîners, s’ils voulaient me garder enfermer il faudrait qu’ils me supportent sale. J’ai commencé par refusé de manger, mais mon père m’a mise une gifle pour m’obliger. Mais je refusais de leurs adresser la parole, tout avait été dit.   On m’a annoncé que ce samedi une soirée allée être organisé par Agape, payer par nous, qui allait réunir plusieurs familles avec des jeunes à marier. Mon père a passé beaucoup de temps que c’était un grand privilège pour moi d’avoir le droit de participé à une telle rencontre, que j’étais normalement trop vielle et pas assez fortuné pour y participé, mais qu’il avait fait jouer beaucoup de relation pour pouvoir l’organiser. Agape était une vieille amie de la famille, une vielle noble qui avait marié un bourgeois. Sa spécialité était de faire ce rencontré des jeunes hommes de familles nobles mais qui manquait de sous avec des jeunes filles bourgeoises. C’était gagnant-gagnant. La famille bourgeoise gagnait un titre, la famille noble de l’argent. J’avais bien compris que j’allais être exposé comme une vache au marché. Mais je ne pouvais pas vraiment refusé. J’étais complètement emprisonné. Ma mère à fait venir un tailleur pour me faire une nouvelle tenue, plus cher et plus ostentatoire que tout ce que je n’avais jamais possédé. Je me sentais ridicule là-dedans. C’était une longue robe blanche, brodé de soi et de fils d’or. Le message était clair, je n’étais pas noble, je n’étais pas belle, je n’avais pas d’éducation, mais je valais mon pesant d’ors. Ce qui n’étais pas tout à fait vrai. Si je n’avais pas reçus une éducation très poussée c’est parce que ma famille n’étais pas assez riche pour me payer une place à l’université ou un tuteur. C’était ma mère qui a fait mes classes à la maison jusqu’à mes seize ans. Je n’étais pas un enfant planifier, et mes parents n’avaient pas vraiment prévu de faire des dépenses maintenant. Après mes seize ans, j’ai commencé à me plaindre de ne pas sortir assez de la maison. Je voulais voir le monde, faire des choses, apprendre. Ma mère m’avait appris tout ce qu’elle pouvait m’apprendre. Du coup mes parents mon envoyé dans une école de styliste et de couturière. Je voulais faire médecines, mais les écoles préparatoires étaient trop cher, et surtout c’était dur d’y entré pour une fille. L’école de couture n’étais pas du standing qu’aurait voulue mes parents, mais cela allait bien pour une cadette. Je pense qu’ils avaient espéré que je reste travaillé au magasin toute ma vie, pour les aidée à le faire prospérer. En tout cas c’est ce qu’espérait mon frère. Ces lui qui avait incité pour que je travaille au magasin. C’est vrai que j’étais doué de mes mains, et mes créations plaisait vraiment au client. J’avais acquis une certaine réputation dans la ville, pour toutes les personnes qui voulaient des chaussures de qualité. Je ne sais pas vraiment pourquoi mes parents voulait soudainement me marier. Peut-être que mes parents trouvait que j’avais de trop mauvaise fréquentation et que j’étais trop difficile à gérer, et voulait refiler le bébé à quelqu’un d’autre. Mais je sentais qu’il y avait autre chose. Même si j’étais beaucoup sortie ces derniers temps, le mariage n’étais pas la solution. Même mon frère, qui pourtant jusqu’à présent aurait voulue que je reste à travaillé au magasin (gratuitement) pour le restant de mes jours, avait un empressement à me marier et à surtout faire en sorte que rien ne vienne tacher ma réputation jusqu’à cet éventuel mariage. Je sentais que l’on me cachait quelques choses, mais je ne pouvais pas deviner quoi.
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joursapresjours · 5 years ago
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MdLC
Jour 50 ; 07 mai 2020
J’ai passé les deux jours suivant enfermé dans ma chambre (salle de bain attenante, entre sa chambre et celle de sa sœur, aussi fermer). Ma mère m’apportait à manger le matin et le midi, en s’excusant de devoir me laisser là, mais c’était la volonté de mon père. J’ai refusé de manger tout ce qu’elle m’apportait. Mon père venait me chercher pour diner en famille. Je ne prenais pas la peine de m’habiller pour ces diners, s’ils voulait me garder enfermer il faudrait qu’ils me supporte sale. J’ai commencé par refusé de manger, mais mon père ma mit une gifle pour m’obliger. Mais je refusais de leurs adresser la parole, tout avait été dit.  
On m’a annoncé que ce week-end une soirée allé être organisé par Agape, qui allait réunir plusieurs famille avec des jeunes à marier.
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joursapresjours · 5 years ago
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MdLC : Enfermé à la maison
Jour 49 ; 06 mai 2020
Discussion mère Cécile
Dans la nuit, quand j’ai attendu mes parents partir ce couché,  j’ai essayais de sortir voir Iris pour lui expliqué la situation, mais mes parents avait fermer la porte à clé et hier soir avait pris mes clés. J’étais enfermé. Je suis passé par la fenêtre de du salon. Mais une fois arrivé dehors, le portail de la cours était trop haut pour que je puisse le traversé. Je suis retourné dans ma chambre dépiter. Nous avions un moyen de communiqué avec Iris. Quand elle ne pouvais pas venir, ou qu’elle me donnait rendez vous, elle cachait un message dans une briques creuse sur le mur de la propriété. J’étais persuader que je pourrais atteindre cette brique, en tendant la main au travers de la grille.
Il fallait que je lui laisse un mot, lui expliqué pourquoi est ce que l’on pourrait pas se revoir avant un temps. Peut-être jamais. Je crois que j’ai continué à paniqué. Pourtant je devais achever cette lettre pour Iris.
Je lui ai laissé un mot dans la brique, c’était un mot assez confus, mal écrit, et couvert de larme.
« Je peux plus venir. Parents énervé, doit me marier. Désolé. »
Je suis retourné dans ma chambre pour finir la nuit. L’aube n’allait pas tarder. J’avais passé la nuit à pleurer, chercher un moyen de partir, et finalement écrire la lettre pour Iris. J’ai finie par tomber de fatigue quand le soleil à commencé à ce lever.
Ma mère ma laisser dormir jusqu’à 12h. Je pense qu’elle devait ce sentir coupable. Elle est doucement rentré dans ma chambre avec un plateau. -Comment ça va ? Je n’ai pas pris la peine de répondre, restant caché sous ma couette. -Ecoute, je sais que tu n’as pas envie de tout ça, mais c’est pour ton bien. Tu est une adulte maintenant, tu ne peux pas passer ton temps à courir les rues. Il est temps que tu fonde une famille. -Et si j’ai pas envie ? -C’est pour ton bien. Tu sais, moi non plus à ton âge je n’avais pas envie de me marier. J’étais la dernière de mes sœur à trouver un mari. -Pourquoi tu à finis par te marier ?   -Je l’ai rencontré à un récital organisé par mon école de musique. Je jouais du piano à longueur de temps. J’étais vraiment très doué. Mon professeur me disait que j’aurais pue rentrer au conservatoire. Ton père était fasciné quand je jouais. Il venait à tout mes récitals. Il adorait me voir jouer. -Pourquoi tu as pas continué à jouer du piano ? -J’ai continué, un temps. Mais il y a eu la préparation du mariage, puis je suis tomber enceinte de ta sœur, il y avait une maison à m’occuper. J’avais une famille maintenant, je pouvais plus passer mes journées à jouer du piano. On nous avait offert un piano, quand on c’est marier, mais je n’en jouais pratiquement plus, alors on l’as vendu quand tu es née. -Mais tu aurais pas été plus heureuse si tu avais continué à jouer du piano, plutôt que d’avoir des enfants ? -Bien sur que non ! Vous êtes la meilleurs choses qui me soit arrivé ! Tu verra, toi aussi tu trouvera ça merveilleux. C’est comme cela que l’on s’épanouit, en s’occupant de sa famille. -Qui on. ? C’est toujours toi qui à tout fait à la maison. J’ai jamais vue papa s’occuper de nous. A la limite [Frère], mais jamais vraiment [Sœur] ou moi. -C’est différent pour les hommes. Ton père devait bien gérer le magasin. C’est ce qui nous permet de vivre. -Et quand il va diner tout le jours avec ses amis, c’est aussi pour nous ? -Ne fais pas ta mauvaise tête, Cécile.  Allez vas t’habillé, ton père ne vas pas tarder. Je crois qu’il a ramené une amie à diner.
 Rencontre avec les prétendants
J’étais complétement hagard, entre la nouvelle de mon enfermement, mes pleures et ma nuit décalé. Ma mère m’avais aider à m’apprêter d’une  tenue soigné. Mon père est arrivé à la maison avec une vielle femme aux cheveux blancs, courbé sur elle-même. -Cécile, j’espère que tu te souviens de ta grand-tante Agape ? J’ai docilement courbé la tête. -Elle va diner avec nous ce soir. Elle connait beaucoup de jeune homme célibataire, et elle voudrait mieux te connaitre, pour aider dans le choix.
Le diner à été le plus étrange de ma vie. J’ai été interrogé sur tout. Ce que je savais faire, ce que je faisais au magasin de mon père, si je savais tenir la maison, mes dépenses.
Je n’avais pas vraiment le choix de répondre, mais c’était compliqué de répondre sans jamais mentionner Iris, ni ce que j’avais fait pour aider les gens. Enfin sur ce dernier point j’ai bien du en parler, il y avait trop de troue dans les derniers mois pour que cela ne se voient pas. Alors j’ai parler des retouches des vêtements à l’orphelinat, des récoltes de nourriture. J’ai essayer de rester sur les thèmes les plus léger possible, et surtout ne pas parler d’Iris. C’étais le plus important pour moi. Elle n’avais pas besoin que j’attire l’attention encore plus sur elle. Et je savais aussi que si je parlais d’elle je risquais de m’emporté et que mes parents découvrirais que c’était plus qu’une simple amie.
Finalement Agape est partie. J’étais lessivé, je suis monté me couché directement. Je n’aurais pas supporté de voir mes parents une seconde de plus. J’ai attendu d’être sur que la maisonnée soit endormie pour aller voir si Iris m’avais répondue. Mon message était toujours dans la brique. Ce n’étais pas étonnant, nous étions sensé nous revoir le lendemain avec Iris, elle n’avais pas de raison de venir voir le message que je lui avait laisser. Je suis retourné me couché dépité.
Le lendemain ma mère m’a réveiller plus tôt. Elle voulait que je l’aide pour les corvée ménagère et pour coudre pour le magasin. Ca ne servait à rien de me battre contre ça, alors j’ai sagement obéis en réfléchissant à un moyen pour empêcher le mariage. Evidement je pourrais simplement ne trouvé personne à mon gout, mais dans ce cas mes parents trouverais quelqu’un pour moi. Je pourrais faire en sorte de ne plaire à personne, mais il y aurait toujours des gens désespérés de marié leurs enfants. Je me demandais si partir n’étais pas la meilleur solution. C’était quelque chose que j’avais déjà envisagé, mais je ne voulais pas perdre le confort de ma maison, ni le contact avec ma famille, que j’aimais malgré tout. Je savais que si je partais mes parents me ferais rechercher. Même si j’étais techniquement majeur, j’étais toujours sous la responsabilité de mes parents jusqu’à mon mariage. Et puis c’étais suspect, je risquais d’être catalogué comme ennemis de l’état si je partais. Il faudrait que je me cache.
J’aimais bien la vie que je menais. J’avais vue la vie de certaine personne moins aisé quand j’accompagnais Iris. Je ne me sentais pas capable d’en faire autant avec si peu. Comme ils me le faisaient remarqué, j’étais une bourge. J’aimais avoir quelqu’un pour me servir, avoir des beaux vêtements et des beaux bijoux. Avoir un lit confortable, un toit sur la tète et de la nourriture tout les jours. Je savais que si je partais il me faudrait faire des sacrifices.
Mais je ne voyais pas comment éviter ce mariage sinon. J’aurais aimé qu’Iris soit là. Elle était pleine de ressource, et aurait pue au minimum me donner de bons conseils.
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joursapresjours · 5 years ago
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MdLC : Problème de famille
Jour 48 ; 05 mai 2020
Mon père avait aussi remarqué que je produisais de moins en moins de sac. Ça avait débouché sur une dispute mémorable entre mon père et moi. En effet, je ne comprenais pas comment il pouvait s’attendre à ce que je travaille gratuitement pour lui. Et pourtant c’est bien ce qu’il attendait. D’après lui, si la boutique gagnait de l’argent alors toute la famille gagnait de l’argent et donc moi aussi. Mais je trouvais ce système de plus en plus injuste. Si j’avais eu de l’argent, mon propre argent, j’aurais eu plus d’indépendance. Outre le fait que j’aurais pu éventuellement déménagé, j’aurais aussi pu aller faire mes activités quotidiennes sans devoir justifier mes dépense à mon père pour qu’il me donne de l’argent.
Et puis un jour ils ont finie par voir qu’il manquait du matériel et mon confronté à ce sujet. Je crois qu’ils étaient très remonté. Je crois qu’ils n’appréciaient pas trop que je commence à prendre autant d’indépendance.
Mes parents avaient toujours été gentils avec moi, j’avais beaucoup de liberté. Il ne m’avait jamais imposé de mari, même s’ils espéraient vraiment que je trouve quelqu’un. C’était mal vue de rester vielle fille.
C’est ce qui a donné la discussion suivante. C’était un soir ou je revenais d’un rendez-vous avec Iris. J’avais encore la tête plein de révolution et de joie de vivre. Être assise dans ce salon guidé avait un côté surréel.
C’est ma mère qui a commencé, surement pour m’amadouer : - J’ai remarqué que tu sortais beaucoup en ce moment. Où vas-tu ? - Je rejoins des amies. - Et vous faite quoi ? Tu pourrais nous en présenté quelques un ? - Oui, pourquoi pas, à l’occasion.
Je commençais à être suspicieuse du ton mielleux de ma mère. Et mon père avait une tête étrange, comme s’il essayait de contenir sa colère. - Il y a un problème, ai-je demandé. J’étais encore bien naïve.
C’est mon père qui a répondu cette fois, énervé. - Oui. Tu passes ton temps dehors, tu nous parles plus, tu ne travailles plus au magasin. Les gens commencent à jaser dans le quartier, tu vas finir par avoir une mauvaise réputation. - En même temps je n’ai jamais travailler officiellement au magasin, vue que tu m’as jamais payer. - Tu n’as jamais abordé le sujet.  Écoute, on ne te reconnait plus, et tu vas mal finir si ça continue. - Est-ce que tu as rencontré un garçon, ma mère à demander. - Non, non, bien sûr que non. C’est juste que j’ai envie de sortir, de voir du monde. C’est pas un crime. - On pense que tu devrais arrêter de sortir autant. Te consacrer à ta famille, au magasin. - Et trouvé un mari, a ajouté mon père. - Mais je n’ai pas envie d’un mari. Je suis bien comme je suis. - Tu n’arriveras à rien si tu n’as pas un homme pour t'épaulè. On ne sera pas toujours là pour s'occuper de toi. - Mais … - Ça suffit, m’a coupé mon père en tapant du poing sur la table. Dès demain tu vas rencontrer des prétendants. Et je veux que tu cherches sérieusement, sinon nous choisirons pour toi.
J’étais atterré. Je ne se savais plus quoi répondre. Je me suis lever, j’avais besoin de sortir d’ici. - Où est ce que tu crois aller. - Sortir, vous êtes insupportable.
Mon père c’est lever pour m’attraper par le bras. - Hors de question que tu sortes à cette heure-ci. - Lâche-moi, je fais ce que je veux. - Non, tu es ma fille et tu feras ce qu’on te dit.
J’ai vraiment crue la gifle allait partir, mais ma mère l’a retenue. - Laisse là, elle à une grosse journée demain. Va dans ta chambre Cécile.
Je venais de me faire congédier comme une enfant. Je me suis assise sur mon lit. J’avais du mal à respiré. J’avais envie de crier, mais l’air était bloqué dans ma gorge. Est-ce que je reverrais Iris un jour ? C’était la question qui tournais en permanence dans mon esprit.
Ma mère est entrée dans ma chambre. - Ça va ? Devant mon absence de réponse elle est venu s’assoir à côté de moi sur le lit. - Tu dois excuser ton père, il s’inquiète beaucoup pour toi. En ce moment, mais aussi avant ça. Tu as toujours été un peu une associable. Et à ton âge ta sœur était déjà enceinte. - Je ne veux pas me marier. - Je sais que ça fait peur, une nouvelle maison, ta propre famille. Mais je suis sûr que si tu t’en donnes la peine tu vas trouver quelqu’un de bien. - Mais je n’aime pas les hommes. Ma mère a eu l’air exaspéré par mon comportement. - Ne fais pas l’enfant, Cécile. Fait un effort. De toute façons, qu’est-ce que tu voudrais faire d’autre ? Continué à faire je ne sais quoi avec tes nouveaux amis ? Ou coudre des sacs toute ta vie, sans jamais fondé de famille. Ne sois pas ridicule.
C’était exactement ce que j’avais envie de faire de ma vie, mais ce n’étais pas ce que ma mère avait envie d’entendre, et j’étais trop fatigué pour me disputer ce soir. Devant mon absence de réponse, ma mère ma dit bonne nuit et est partie.
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joursapresjours · 5 years ago
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MdLC : travail ensemble
Jour 47 ; 05 mai 2020
C’est devenue notre petit rituel avec Iris de se voir au moins une fois par semaines. Elle avait toujours un projet pour moi, mais elle prenait comme même le temps de passer du temps avec moi pour autre chose.
Je faisais beaucoup de couture pour créer des appareilles médicaux. Des corsets, des attèles, même des chaussures ! J’avais appris ça avec un cordonnier avec qui je travaillais. J’avais beaucoup emprunté de livre à mon frère, il en avait plein à son cabinet. Il est aussi possible que je lui en ai pris certain sans demander. Mais il ne le remarquerait pas, enfin pas avant que l’on ai eu le temps de copier les passages les plus intéressant. Je ne sais pas pourquoi l’accès aux bibliothèque et université coutait aussi cher, ça pouvait vraiment aider les gens. Surtout que les médecins coutait une fortune. J’ai fini par comprendre que j’avais toujours été privilégié de pouvoir être soigné quand j’en avais besoin. Une simple consultation chez le médecin coutait un mois de salaires pour certaines personnes. Il y avait bien quelques médecins qui faisaient dans le social, mais il était débordé et n’avais pas le matériel nécessaire. Même  à deux pour coudre selon les instructions on s’en sortait difficilement. Beaucoup de gens avait besoin d’équipement spéciaux.
Je commençais à être vraiment fatigué contre le gouvernement. Ils auraient pu faire quelques choses, apaisé la souffrance des gens, les aidées à vivre dignement. Mais j’avais plutôt l'impression que leurs but était de maintenir ce niveau de pauvreté. Je commençais à être exaspéré de devoir prendre en charge tout ça alors que nous étions si peux. Et pendant que l’on essaie de mettre des pansements sur les plus grosses plaies, on ne résolvait pas la source du problème.
Je pense que ma colère devait de plus en plus se voir. Je faisais de moins en moins attention avec mes parents. Je commençais à être agressives avec eux. J’avais l’impression qu’il ne comprenait pas ce que j’essayais de faire. En même temps essayait de leurs caché.
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joursapresjours · 5 years ago
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MdLC : 1er baiser
Jour 46 ; 03 mai 2020
Scène 1 : RDV bibliothèque / Premier baiser
Je me suis mise au travail dès que je suis rentré à la maison. Je faisais beaucoup de couture pour le magasin de mon père. J’avais une grande liberté dans ma façon de gérer mon temps. Je me sentais un peu coupable de prendre du temps et du matériel pour faire ça. Mais je m'étais engagé auprès du petit.  
Trois jours plus tard, j’avais finie le corset du petit. J’y avais passé beaucoup de temps pour être honnête, et j’avais un peu empiété sur mes nuits. Surtout que je voulais continuer à faire quelques sacs pour le magasin, je ne voulais pas que l’on me voit travailler et ne pas sortir des trucs.
Je suis allé au cimetière le soir même. Je voulais dire à Iris que j’avais finie le travail qu’elle m’avait confié. C'était un peu bête, mais je voulais lui montrer de quoi j’étais capable et que moi aussi j’étais capable de bonnes actions. J’avais un peu l’impression qu’elle était prise dans une lutte pour sauver tout les défavorisé de la ville, et je l’admirais beaucoup pour ça.
Je me suis rendu dans l’appartement où vivait la famille.  J'espérais qu’Iris aurait reçu mon message et viendrait m’y rejoindre. Quand je suis arrivé, elle n’était pas la. J’ai essayé de ravaler ma déception, après tout elle avait surement mieux à faire que de venir me voir parader.
Je suis monté faire les ajustements sur le petit. Ça a duré une heure, mais ils étaient tous ravie à la fin. Le petit avait un corset qui ne lui faisait plus mal, il allait pouvoir grandir droit. Quand je suis sortie j’ai vue Iris qui m’attendais, adosser au mur de l’immeuble d’en face. Elle portait un large pantalon de toile et une chemise en flanelle. Elle était magnifique. Quand je l’ai vue j’ai crue que j’allais avoir une crise cardiaque tellement elle était belle. - Ça a bien marché ? - Oui, ça va, j’ai répondu. Ça devrait tenir un bout de temps. Elle à hocher la tête, pensive. - Tu veux aller te promener avec moi ? J’ai un peu de temps libre.
On est allé sur les abords des murailles, des endroits que je connaissais absolument pas. On est arrivé dans une vieille bâtisse abandonné. Les murs était en briques rouges et les plantes envahissait tout le pourtour.
- C’est une ancienne bibliothèque, m’a-t-elle expliqué. À l’époque tout le monde pouvait venir lire des livres gratuitement ici. Ça a été fermer il y a 5 ans. - Parce que ce n’était pas rentable ? Si tout le monde peut lire gratuitement… - Ho, toi. Tu penses vraiment que tout passe par l’argent ? Non, ça marchait bien, les gens faisait des dons, en argent ou en nature, au gérants, ce qui leurs permettait de vivre. Mais ça a été fermer par le gouvernement, soi-disant pour incitation à la haine. Mais c’est surtout qu’il ne supportait pas que les gens se cultive sans passé par eux. - Tu y crois vraiment ? - Oui, j’en suis convaincue. - C’est affreux quand on y pense. Pourquoi les gens ne pourrais pas s’instruire, c’est stupide. - Parce que plus les gens sont éduqué moins on peut les controlé et surtout plus ils sont à même de construire un monde meilleur pour eux même.
J’ai regarder le décors pour me donner le temps de réfléchir à ca. La lumière filtrait par la fenétre basses. Le silence qui reignait était magique.
Iris c’est approché de moi, tout près. Je n’ossais plus bouger, mon cœur battait la chamade. Elle c’est doucement penché vers moi, avec un regard intérrogateur. En dépis de tout bon sens j’ai fermer la distance qui nous séparait, et je l’ai embrassé. Ses lèvres étaient douce et chaude.
J’avais envie de plus, j’avais envie de sentir, sa peau contre mes doigts, de la sentir collé contre moi. J’ai posé ma main sur sa hanche tout en apronfondissant le baisé. Elle à poussé un soupir qui ressemblait beaucoup trop à un gémissement, et je me suis dit que c’était le son le plus magnifique que je n’ai jamais entendu. Je voulais encore entendre ce son, alors j’ai fais tout ce qu’il fallait pour. Je crois que c’était aussi son but de m’entendre, parce que je me suis aussi entendu soupirer.
Scène 2 :
Plus tard, dans la nuit, j’étais entendu sur mon lit a repensé à cette journée et à la proposition que m’avais fait Iris en me raccompagnant chez moi. Il y avait d’autre gens qui aurais besoin de mes talents de couturière. Si je voulais elle pourrait avoir d’autre projet à me proposer. Elle à bien insisté sur le fait que j’avais le choix de refuser si je le souhaitais, que ça ne nous empêcheraient pas de nous revoir si je disais non. Mais en même temps je repensais au petit que j’avais aidé. À son regard plein de reconnaissance et au remerciement sincère de sa mère. Ça faisait un moment que je me disais que le travail que je faisais au magasin était un peu futile, dans le meilleur des cas, voir immoral. On fabriquait soi des sacs et autres accessoires pour des gens qui en changeait toute les cinq minutes, ce qui était un gâchis de ressources que je trouvais assez affreux. J’avais très envie de me rendre utile, d’aider les gens. Et j’étais ravie d’avoir un moyen de le faire. Et puis je pourrais en apprendre plus sur les théories que me sortais Iris. Instinctivement je savais qu’elle avait raison mais j’avais encore du mal à me l’expliquer.
J’ai fini par m’endormir le sourire aux lèvres. J’allais lui mettre un mot demain pour qu’elle sache que j’avais pris ma décision de l’aider.
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joursapresjours · 5 years ago
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MdLC : Deuxième rendez-vous #2
Jour 45 ; 02 mai 2020
- Tu vis dans le quartier ? lui ai-je demandé. - Oui, j’ai de quoi loger ici. - Je vois… Je ne voyais pas du tout pourquoi elle faisait tant de mystère, mais j’ai sentis qu’insisté ne m’apporterais pas plus de réponse, alors j’ai lâché l’affaire.
Quand j’ai vue qu’Iris avait fine de remplir son panier, je lui ai demandé de m’expliquer pour qui était cette nourriture.
- Il y a une famille du quartier dont le père est… Absent depuis quelques jours. Leurs fils est malade, j’aide un peu pour qu’ils puissent se remettre.
- Qu’est ce qui c’est passé ?
Elle m’a regardé longuement, comme si elle hésitait à me donner la réponse. Finalement, elle a dû décider que je pouvais connaitre cette information :
- Il travaillait dans l’hôpital de la sainte-poudrière. Il c’est fait accuser de voler du matériel médicale. Il c’est fait arrêter, on ne sait pas trop quand il pourra ressortir. - Et c’est vrai ? Elle m’a lancé un regard en coin et j’ai rougi. Je me suis tue jusqu’à ce que nous arrivions devant la porte d’un petit immeuble. - Tu es sûr que tu veux venir ? Je comprendrais si tu veux attendre dehors, j’en ai pas pour très longtemps. J’ai compris le sous-entendu : tient toi à carreaux, ne fais pas de remarque gênante. - Non, c’est bon, je vais venir.
Nous sommes montés par une petite cage d’escalier sombre. J’étais de plus en plus mal à l’aise. L’endroit était délabré, sombre, et une légère odeur de bois pourrie flottait dans l’air. Mes vêtements, plus encombrant que ceux d’Iris, me gênaient pour monter les marches irrégulières.
L’appartement était minuscule, une unique pièce pour trois personnes, la mère et ses deux enfants.
Je me suis retrouvé m’occuper des enfants pendant qu’Iris discutait avec la mère. Au vu des coups d’œil qu’elle me lançait elle était aussi peu à l’aise que je sois ici que moi. Du coup je m’occupais des enfants. J’ai tout de suite vue pourquoi la situation de cette famille était compliqué. Et que l’accusation qui portait sur le père d’avoir volé à l’hôpital était plus que justifié. Son fils ainé, qui devait pas avoir plus de cinq avait une déformation de la colonne vertébrale. Il portait un corset, une espèce d’engin en cuir et métal qui lui tenait tant bien que mal la colonne droite. J’avais déjà vue ça, dans un des livres de médecine de mon frère. Ça m’avait intéressé, car c’était en cuir, comme ce que fessait mon père dans son magasin. À un moment j’avais voulue devenir prothésiste, mais ce n’était pas un métier pour une jeune fille, et de toute façons mes parents n’avais plus les moyens de payer des études à un troisième enfant.  
Malgré tout, je pouvais voir que le corset de l’enfant n’avais plus l’air adapté. Il était un peu trop petit pour lui, et en mauvais état, comme si on avait essayé de faire des agrandissements maison. Sans pouvoir m’en empêcher, j’ai commencé à faire de petits ajustements. Et sans que je m’en rende compte j’avais sortie ma trousse de couture pour refaire une petite réparation. Ce n’étais pas parfait, mais ça pourrait tenir.
- Maman, maman, regarde !, c’est exclamer le petit en voyant sa mère revenir. J’ai un corset tout neuf, qui me fait même plus mal. - C’est bien ma chérie, c’est étonné la mère, en regardant de plus prés les coutures. C’est vous qui avez fait ça ? Merci. - Oui, c’est pas grand choses, et ça ne tiendra pas forcément très longtemps, surtout qu’il va encore grandir, il faudrait en changer. - On n’a pas vraiment les moyens de faire ça en ce moment, à t’elle soupirée. Je n’ai pas réfléchi, j’ai parlé sans réfléchir. Peut-être que si j’avais su à quoi je m’engageais, les choses que cela allait provoquer, peut-être que je n’aurais pas dit ça. Ou peut être que si. - Je peux en fabriquer un nouveau, si vous voulez. Mon père tient un magasin de sac en cuir, et je fais pas mal de couture là-bas, et mon frère est médecin. On ne remarquera pas s’il manque un peu de cuir, et je peux lui en faire un nouveau. J’aurais peut-être un peu de mal a trouvé les pièces de métal par contre. - Je peux te les fournir, ce n’est pas un problème, est intervenue Iris.
Après une discussion pour planifier les détails, et une prise de mesure du petit, Iris et moi somme sortie.
- C’est gentil ce que tu as fait pour cette famille. Je t’offre à manger ? J’ai accepté. Sans le vouloir une tension c’est dénouée dans mes épaules. J’étais ravie d’avoir son approbation. Iris m’a acheté un sandwich dans une échoppe locale, et nous sommes allés sur un coin tranquille des quais.
- Comment ça ce fait que tu t’y connaisses autant dans les corsets et autres trucs médicaux ? - J’ai eu des problèmes de genoux quand j’étais petite. Toujours encore en vrai. Du coup j’ai toujours eu une fascination pour tout ça. Je peux te pauser une question ? Je ne voulais pas le faire quand on était devant cette famille, ai-je hasardé. Iris a hoché la tête en me regardant intensément. - Pourquoi ils ne vont pas voir un médecin ? Ce serait mieux que tout ce que je pourrais construire. Iris m’a regardé avec un regard qui hésitait entre compassion et réprobation. - C’est cher, trop cher pour eux. C’est pour ça que le mari a pris ce poste à l’hospice.
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joursapresjours · 5 years ago
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MdLC : deuxième rendez-vous
Jour 44 ; 01 mai 2020
Le vendredi suivant c’est donc toujours pleine de doute que j’allais la retrouver au marché où elle m’avait donnée rendez-vous. J'appréhendais beaucoup d’aller sur un marché. Les filles de mon rang n’allait pas dans ce genre d’endroit, il y avait des domestiques pour s’occuper de cela. Malgré tout, je savais que si je n’y allais pas j’allais le regretter. J’avais décidé de mettre une tenue simple, une chemise avec une longue jupe de marche violette, qui ne craignait pas trop de se salir. J’ai dit à mes parents que j’allais simplement me promener en ville, et probablement allé à la bibliothèque. Le chemin jusqu’au marché était très long, plusieurs kilomètres. Le marché était dans la basse ville, du côté sud de la Sorpa, la rivière qui coupait la ville en deux. Je n’étais jamais aller aussi loin à pied. Parfois, avec mon père, nous allions choisir des cuirs dans les usines qui se trouvait en périphérie de la ville, mais nous prenions la calèche. J’avais assez peur de m'aventurai dans ces quartiers populaires seules. Les maisons avec jardin, du style ou m’a famille habitait, a finie par laisser place à des maisons de plus en plus petite, puis des immeubles. Les rues si bien entretenue de mon quartier on laissé place à des rues plus sauvage. Les murs était plus décrépi, avec des décorations plus sauvage peinte dessus. Il n’y avait plus de règle, plus de plan et d’objectifs pensé pour les rues.
Malgré tout j’ai finie par arrivé au marché sans encombre, l’heure matinale faisait que les rues était relativement vide.  Il y avait beaucoup de monde, je n’étais pas habitué aux endroits peuplé, et je n’étais pas à l’aise. Ma mère ne faisait jamais les courses aux marchés. D’ailleurs elle ne faisait jamais les courses tout cours, nous avions des domestiques pour s’occuper de cela.
La place était remplie de gens, qui hurlait, parlait dans tout les sens. Les odeurs se mélangeaient, ici de poison, ici de la friture, ici des fruits. Les gens se bousculaient dans un étrange balai non coordonné. Je me sentais perdu, inquiète. Déjà je voulais rentrer chez moi. Je commençais à me dire que venir ici était une erreur, que ça n’en valait pas le coup. Mais juste au moment où j’allais quitter la foule pour rentrer chez moi, je suis tombée sur Iris. Elle était magnifique dans sa robe jaune, toute simple, et pourtant qui lui donnait une allure de reine.
-          Ho, c’est toi, m’a-t-elle dit. Je ne pensais pas que tu viendrais.
-          Et si me voila !
Nous nous somme regardé, gêné, pendant quelques secondes.
-          Qu’est-ce que tu faisais, ai-je finis par demander, en voyant le gros sac qu’elle portait.
-          Ho, ça ? Je fais des courses pour des amis, tu veux m’accompagner ?
J’ai hoché la tête et elle m’a souri. C’était magnifique, j’étais tellement contente. Je ne savais pas pourquoi, mais la voir sourire, surtout me sourire, faisait battre mon cœur très vite.
Nous avons fait le tour des étals. Elle n’achetait pas vraiment de la nourriture. En faite elle allait voir chaque commerçant pour leurs parler quelques minutes, et ceux-ci lui donnaient de la nourritures gratuitement. La quantité était faible à chaque fois. Un légume abimé par la, un petit sac de farine par ci, et le sac à très vite fait de ce remplir. Je n’osais pas trop parler, et je me tenais derrière elle, timide de rencontré autant d’inconnue que je ne savais pas comment aborder. Mais en l’écoutant j’ai finie par comprendre qu’elle recueillait de la nourriture pour une famille dont le père avait été arrêté récemment. La famille semblait être connue dans le quartier, car peu de gens posait des questions et tous avait un air compréhensif et triste en parlant de cela. Et puis je sentais aussi que m’a présence empêchait les gens de se sentir complètement a l’aise. Ma tenue m’identifiait immédiatement comme ne faisait pas partie de ce monde.
Quand j’ai vue qu’Iris avait fine de remplir son panier, je lui ai demandé de m’expliqué pour qui était cette nourriture.
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joursapresjours · 5 years ago
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Surperbe tapis
Propriétaire d'un superbe tapis. Chouette journée pour une petite compagnie de chemins de fer ni chaudière à vapeur, qui se retourna de nouveau. Sautant par-dessus les épines, et qu'elle revienne : elle ne pouvait lui rien cacher. Manger de cette poule, dit l'oncle.
Jour 43 ; 30 avril 2020
Propiétaire d’un suberbe tapis, il s’en rejouissait tous les jours. C’est vrai, pourtant qu’il pensait que sont tapis pouvait même voler. Ils aurait aimer que son tapis puisse voler, voler haut dans le ciel. Il pourrait voler au dessus de la ville. Enfin être capable de voire de haut les gens du capital qui en temps normal le méprisait lui et ses comparse. Il pourrait même s’échapper des tentacules la ville pour voir la campagne. 
Les rumeurs disait qu’il y avait tout un monde hors des murs de la ville. C’est de par là que venait la nourriture. Et quelqu’un devait bien la produire cette nourriture. Les connaissances sur la manière de produire de la nourriture était devenu strictement interdite, mais son grand père lui avait raconté, en secret. Les carrotes qui poussait dans la terre, les pommes sur les pommiers, les vaches qui broutais, les poules qui pondait. Tant de choses qu’il avait même du mal à s’imaginer. Et pourtant, cela était bien réel. Il en était persuadé. D’autant plus qu’un jours, en ce promenant sur les chemins interdit le long du mur, il avait appercus un camion rentré dans la ville. Il était remplis de balle de la taille d’un poing. Il y en avait des jaunes, des rouges, des vertes. Il avait vue le camion être controlè, puis partir directement pour le capitole. 
Il était sur que c’était de la nourriture, de la nourriture fraiche. La colére grondait de plus en plus. Des rhumeurs circulaire que le capitole mangait autre chose que les rations. Ces espéce de bouile, marron ou jaune, qui n’avait pas de gout a part celui du piment. Ce n’est pas en soit qu’elle était mauvaise, et personne n’avait envie d’aller le ventre vide. Le problème est qu’elle donnait, disons le clairement, la chiasse. Tout le mode avait mal au ventre en permance. Des toillettes publics était installer à tout les coins de rue, mais ce n’était pas suffisant, la queues pour y rentrer était souvent trop longue et les accidents était permanant. 
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joursapresjours · 5 years ago
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Crush
Jour 36 ; 24 avril 2020  
Ça m’a pris par surprise. Je ne m’y attendais pas. En un instant, quand je l’ai regardé être forte, sure d’elle, j’ai eu des papillons dans le ventre. 
C’est la façon dont elle sourie, dont la lumière se reflète dans ses cheveux. La façon dont elle rie. Elle est belle. 
Elle est douce et gentille, mais aussi forte et intelligente. Elle ne se laisse pas faire mais reste toujours calme. Elle est forte et a des principes.
Mais ce n’est rien de plus qu’un rêve, car elle à déjà une vie avant moi.
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