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Clair de lune obscur.
Tu ne regarde plus le ciel brillant.
Allongée sur le sol de pierre, tes yeux las sont perdus dans les souvenirs d’une autre vie. Vêtue d’une simple tunique blanche, tes jambes caressent désormais la froideur d’un avenir broyé. Torturée par les ténèbres qui t’entourent, ton âme te murmure des songes salvateurs. Happée par la perdition et le désespoir que te souffle parfois la nuit, la réalité te semble lointaine. Incapable d’agir dans ta tourmente cruelle, tu ne sens plus le froid perçant qui siphonne tes jours.
Une perle coule alors sur ta joue creuse. Détresse muette sur fond blanc, elle brille de mille étoiles sur fond noir, comme autant d’appels sans espoir.
Douce fille dans un monde obscur, tu fermes tranquillement les yeux.
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L'avenir
Alors c’est ainsi.
Le voilà, ce jour tant attendu que les rêves murmurent et que le temps invoque. Ce jour où le joug de la matriarche et du patriarche se fracasse sous un ouragan salvateur, où des pluies diluviennes annoncent l’affranchissement providentiel alors que l’orage déchire le voile de l’ignorance dans un fracas séculaire.
Au lendemain du solstice d’été, un horizon nouveau se dévoile au loin. Voyageant le cœur libre, tu contemples ton destin d’un œil sûr, implacable derrière le gouvernail de ton histoire.
Au rythme des marées, une certitude s’installe alors. Toi seule sera capitaine de ton futur, déterminée à en écrire la moindre lettre.
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D'espoirs et de ténèbres.
Sombre qu’il était… Sombre, très sombre.
Des arbres morts dressaient leurs figures difformes vers un ciel sanglant, des corbeaux croassaient, perchés sur des branches fragiles tandis que des nuages gris s’amassaient au loin.
C’était un endroit sombre et ils étaient là. En plein milieu des ténèbres.
Dans la lueur rouge que jetait le ciel sur la terre aride qu’ils foulaient, leur désespoir n’avait pas de fin. Ils erraient, guidés par la détresse qui noyait leur cœur, contre le vent qui les implorait de rebrousser chemin. Ils étaient collés l’un contre l’autre, comme pour faire barrage à la peur qui menaçait de briser leurs esprits.
Ils étaient jeunes, l’un aux cheveux noirs et aux yeux violets, trahissant une maturité précoce, l’autre aux cheveux bruns et aux yeux verts, montrant une sagesse séculaire.
Grands tous les deux, fins et élancés, ils avaient pour eux la beauté d’une jeunesse épanouie.
Ils avaient.
Ils n’ont pour eux désormais que la crainte de se perdre.
Arbres aux troncs carbonisés, feuilles mortes, terres sèches et crevassées, même le vent chaud charriait avec lui l’odeur nauséabonde de terres ayant trop longtemps connues la terreur.
Alors, quand l’un s’arrête et tombe à genoux, les corbeaux hurlent de plus belle. Ses forces basculent et il contemple le sol. Son âme, à bout, entamait doucement ce chant sans équivoque, annonçant sa reddition sans condition, au désespoir absolu qui était désormais la seule chose qu’il discernât.
Ses yeux se fermaient peu à peu, la douce lueur mauve qui brillait au fond de ses iris s’éteignait doucement.
Puis, sur un sursaut de vie, une chaleur s’immisce peu à peu en lui. Émanant de son visage, il la sent doucement glisser sur son cou, pour finir sur son dos. Sa conscience lui revenait, le chant que son âme chantait versait doucement vers une douce poésie qui lui berçait le cœur. Il lève les bras et étreint avec la force de l’espoir cette source providentielle.
Il ferme les yeux, et avec un visage paisible, se met à retrouver le chemin de la vie.
Elle le prend dans ses bras, lui caressant doucement la joue. Avec une tendresse infinie, elle descend vers le cou, puis sur un dos assaillit par les épreuves. Il pose sa tête sur ses épaules et l’étreint. Elle sent son corps vibrer, elle sait qu’une tempête vitale fait rage en lui.
Alors, quand il s’apaise enfin, quand elle sent son souffle chaud sur sa poitrine, elle le sert contre elle.
Ses longs cheveux soufflés par le vent, ses yeux tristes d’un vert infini braqués vers le ciel pourpre, elle lance un appel dont le désespoir fait fuir les corbeaux.
«Puisse-t-il, à jamais, rester près de moi. »
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Not all those who wander are lost.
J. R. R. Tolkien
Read Mitchell Tsai's answer to I'm 26, basically retired, and have no idea what I want to do with my life. How can I find direction ? on Quora

Picture : https://www.deviantart.com/art/Wander-461379812
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