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Intuition, Mensonges et Silence
J’avais 8 ans quand j’ai découvert que j’avais une grande dose d’intuition en moi. Je ne savais pas ce que c’était et encore moins quoi en faire. Je ne parlerais pas des événements qui m’ont amené à cette découverte, le passé appartient au passé, mais pendant de nombreuses années je m’en suis voulu de ne pas avoir utiliser, parler, de cette intuition en pensant que cela aurait évité cette affreuse blessure qui est en moi. Mais à 8 ans, je n’étais qu’une enfant innocente qui ignorait tout du côté mauvais de l’être humain .... et je n’aurais rien pu empêcher au final même si j’avais tenté de parler de ce que je ressentais.
C’est vers l’adolescence, pendant mes années lycée, que j’ai apprivoisé cette intuition. Je me dis même, encore aujourd’hui, que c’est l’esprit de quelqu’un de ma famille qui me souffle discrètement à l’oreille des choses pour me protéger ou aller vers le positif. Pour vous donner un exemple, quand j’avais 16 ans, je sortais un soir avec ma sœur et 2 copines à elle. Nous nous sommes retrouvées sur un parking en pleine ville avant d’aller passer la soirée ailleurs. Nous décidons de prendre qu’une voiture et là, une pensée forte en moi surgit et je regarde ma sœur qui me comprend et déclare que nous prenons notre voiture pour emmener tout le monde. Au retour de la soirée, la copine de ma sœur a retrouvé sa voiture avec la portière forcée pour fouiller ses affaires. Avec ma sœur, nous en avons discuté sur le chemin du retour : elle aussi avait eu le même ressenti que moi, il ne fallait pas laisser notre voiture ici ce soir là.
Le problème est que cette intuition peut parfois être envahissante dans ma vie et il m’arrive encore de ne pas l’écouter pour les petites choses du quotidien. Combien de fois, surtout pour des sujets négatifs, j’en ai eu marre d’avoir raison. Oui bizarrement, nous ne retenons que le négatif alors qu’il y en a eu beaucoup pour des bonnes nouvelles, où nous arborons notre petit sourire en ajoutant un petit “je le savais!” qui nous met de bonne humeur. Le vrai soucis, c’est que mon intuition fonctionne très bien pour le mensonge. Déjà, d’une, je suis la pire menteuse de toute la France! Mentir me met mal à l’aise, à part évidement pour faire une blague, mais sérieusement, j’ai beaucoup de mal, je préfère garder le silence et ne pas dire les choses plutôt que d’en inventer. Alors imaginer quand je sais qu’une personne me ment.
Parfois j’ai l’impression que mon cerveau est aussi efficace que le détecteur de mensonges du FBI. Je peux écouter une personne tranquillement et à la fin de la discussion, mon cerveau met le gyrophare rouge en route en disant “Attention Jean-Michel Mytho Attention”. Et là, j’entend la petit voix de mon intuition qui me fait un rapport complet des choses et des moindres détails qui clochent et ne collent pas avec la réalité. Quand il s’agit de personnes qui n’ont pas d’impact ou de valeur sentimentale dans ma vie, je me réjouis de flairer ce genre d’individu pour mieux l’éloigner de moi. Mais quand tu te rends compte que cela vient d’une personne à laquelle tu tiens (famille, ami-e-s, ...), c’est plus difficile à accepter. L’intuition est encore plus forte car tu connais très bien cette personne, tu sais tout d’elle, de ses habitudes, de ses mimiques, ... bref tu le sais qu’elle te ment et ça te fend le cœur. Pourquoi me mentir? Bien-sûr, tu ne vas pas la mettre face à ses mensonges en demandant fermement des explications en tapant du pied (quoique dans certaines situations cela serait la bonne solution). Non, je vais me remettre en question en me demandant “Pourquoi il/elle ne me dit pas la vérité? A-t’il/elle peur que je le/la juge, ne le/la comprenne pas? Pourquoi n’a-t’il/elle pas confiance en moi?”. Nous nous sentons blesser qu’on ne nous fasse pas assez confiance pour dire la vérité. C’est difficile d’aller vers la personne pour lui dire que nous savons que la réalité est autre. Alors je reste dans le silence et j’attends. Je me dis qu’à un moment où un autre, je saurais réellement les choses et pourquoi on me les a cachés. Cela n’empêchera pas le fait d’être blesser par ces mensonges et le manque de confiance qu’on a eu envers moi. Mais le silence reste la meilleure solutions dans certains cas même s’il est difficile de faire comme si de rien n’était.
Mon intuition m’a déjà joué des tours. Celle du cœur. Elle m’a fait croire à la bonté et gentillesse d’une personne ... pendant des mois malgré les montagnes russes. Et puis un jour, j’ai pris mon courage et j’ai posé les questions qu’il fallait et j’ai eu de l’ignorance et encore du mensonge en réponse. Du coup, je suis retournée dans le silence ... mais pour toujours cette fois-ci.
Il n’y a que l’intuition qui vient de la pensée qui est la bonne et qui nous guidera vers la sécurité et le bonheur ...
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Relations humaines
Les relations humaines sont quelque chose d’assez compliquées. Chaque personne a son caractère, son vécu, sa façon de voir les choses de la vie, son côté obscur, … Avec tout cela, nous devons arriver à nous accorder.
Nous ne réagissons pas de la même manière qu’il s’agisse de relations familiales, amicales, amoureuses ou professionnelles. Nous pensons que l’investissement selon la catégorie de la relation, n’est pas le même. Grossière erreur. Le point commun de tous ces types de relation est l’affect. Quand nous nous lançons dans une relation, nous y mettons du notre, du cœur, afin de rendre les choses simples et sincères. Mais lorsque nous voulons bien faire, il n’en est pas forcément de même pour la personne en face. Celle-ci peut ne pas voir la relation de la même façon et ne pas s’investir autant que nous. Elle peut ne pas vouloir être proche, ne pas avoir un intérêt en commun ou un intérêt pour nous, ne pas voir les choses de la même façon, se servir de nous, nous utiliser dans un but précis, bref mille et une raisons qui font que la relation sera chaotique.
Quand nous nous rendons compte que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde, la première chose qui nous vient à l’esprit est de vouloir trouver ce qui ne va pas afin d’améliorer la situation, de se remettre en question pour changer son comportement. Parfois cela fonctionne mais souvent nous sommes face à un échec. Il est difficile d’ouvrir les yeux, laisser parler la raison et de voir que peu importe les efforts que nous ferons, en face, rien ne changera. Nous subissons cette relation à sens unique, qui nous rend malheureux. Elle peut même avoir un côté malsain. Et un jour, nous comprenons enfin que le soucis n’est pas forcément nous, sinon les choses se serait arrangées depuis longtemps, mais l’autre. Et c’est ce jour là où nous avons enfin la lucidité et le courage de tout arrêter.
Cessons de subir et soyons heureux. C’est tout simplement que nous stopperons cette relation. Et cette décision de couper les ponts nous soulagera autant que de supprimer tous les moyens de contacts avec cette personne. Le fait de se débarrasser de ces moments où nous n’étions pas épanouis, nous procurera une sensation de soulagement, de liberté et une grande envie d’avancer dans sa vie. Evidemment cette relation laissera un goût d’amertume qu’il faudra digérer, mais nous apprenons toujours des échecs. Dans ce cas, nous en apprenons encore un peu plus sur l’être humain et sa complexité. Cela nous aide également à apprécier encore plus nos relations seines et à les chérir tous les jours un peu plus. Ce n’est pas la quantité mais la qualité qui prime.
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Le plus beau ratage de vie ...
Pendant mes vacances, j’étais en pleine discussion avec mon amie Mé sur nos tracas de la vie. Là le sujet « ratage de vie » est arrivé dans la conversation. Mais qu’est ce qu’une vie ratée ? Mesdames, messieurs, ouvrez votre livre de la vie au siècle dernier, gracieusement offert par le Ministère de la vieille France, au chapitre 15. Pour les gens conditionnés et qui ne voient pas la vie autrement, une personne a raté sa vie quand elle ne vit pas en couple, ne se marie pas et surtout n’a pas d’enfants.
Nous avions déjà eu cette discussion mais là, elle est revenue au goût du jour quand nous nous sommes rendu-compte que ce jugement ne vient par forcément des générations avant nous. Non, il y a encore des personnes de notre âge (fin de trentaine) qui pensent ainsi.
Pourquoi au 21ème siècles, faut il encore suivre le schéma tracé par les anciens ? Rentré dans cette fichu case mariés et parents ? Et si nous nous écoutions enfin. Je ne juge personne, pour moi chacun mène sa vie comme il l’entend. L’important est d’être heureux suite à ses propres choix de vie.
Avec le temps et les langues qui se délient, certains ont avoué qu’ils ont choisi de se marier et d’avoir des enfants car c’est ce qu’on leur répétait depuis leur plus jeune âge. Certains le regrettent car ce n’est finalement pas la vie qui leur convient. Moi-même il y a 20 ans, je voulais me marier et avoir 4 enfant d’ici mes 32 ans …. Nous sommes en 2019 et rien de tout cela ne s’est passé … à mon plus grand bonheur.
Et si nous nous demandions plutôt, c’est quoi réussir sa vie ? C’est quand tu es satisfait de la vie que tu mènes et que tu es là où tu veux être à l’instant T. Personne ne doit décider pour toi. Marié, Seul, avec ou sans enfants, … C’est comme NOUS le décidons que ça plaise ou non aux autres.
Le lendemain de la discussion, Mé m’offrait un diplôme pour le plus beau ratage de vie du siècle. J’en rigole encore …
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Oeil pour oeil, ...
Pourquoi lorsqu’une personne nous blesse par son attitude ou par ses actions, nous ressentons le besoin de les voir souffrir à notre tour. Nous prenons un plaisir délictueux d’échafauder tout un plan qui peut prendre une semaine, un mois, des mois … afin de voir l’autre se retrouver dans le même état émotionnel dans lequel il nous a mis. Ce fameux été émotionnel qui se traduit par les larmes, la boule au ventre, le sentiment d’abandon, la perte d’estime de soi, l’incompréhension, … alors que nous de notre côté, nous ne voulions qu’une vie tranquille dans le bonheur et la tranquillité d’esprit. Nous ne comprenons pas pourquoi en retour, nous avons du mépris, de la méchanceté, de l’irrespect. Nous nous lançons donc dans une vengeance où tous les coups sont permis et nous perdons toute capacité à rester un adulte responsable et réfléchi. L’immaturité et la déraison prennent possession de nous, de notre âme. Le plan est décidé et mis en place, avec le petit stress qui l’accompagne : « et si ça ne fonctionne pas et que nous nous retrouvons encore plus pathétique que nous sommes ? ». Tant pis, nous nous lançons.
L’opération « tu vas souffrir autant que moi » rate. Résultat de tout cela, nous nous sous-estimons encore plus, nous trouvons nuls et nous disons qu’au final si l’autre nous a fait ça, c’est que nous le méritons.
L’opération est une réussite. Nous nous félicitons de notre pouvoir de faire mal en retour et l’autre est réduit à néant. Oui mais après ? La douleur de départ est toujours là et ce n’est pas grâce à cette vengeance que la plaie se referme sans laisser de traces. Toute blessure laisse une cicatrice. Bref, l’euphorie passée, nous retournons dans notre tristesse.
Quelle est la bonne solution alors ? C'est simple. Nous sommes adultes alors comportons nous comme tels. Rassurons nous, nous n’y sommes pour rien si parfois les gens peuvent être blessants volontairement ou par maladresse. Nous ne les changerons pas. Je ne sais plus qui m’a appris que la plus belle des réponses était le mépris. Au début, c’est difficile mais avec le temps nous nous rendons compte que c’est la meilleure chose et que cela a bien embêté l’autre au final (il n’a pas réussi à nous atteindre). Et la cicatrice est là pour nous rappeler que nous sommes humains, que nous guérissons et que nous apprenons de nos erreurs pour ne pas se tromper à l’avenir.
Pour finir, soyons honnête le karma est toujours là pour s’occuper des vilains petits canards et parfois le destin nous permet d’avoir notre petite vengeance tout en restant adulte et respectable.
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Le cerveau en ébullition ...
Chaque année, c'est pareil, nous les attendons avec impatience : les vacances d'été! Ce sont les meilleures vacances pour beaucoup d'entre nous. Elles se résument à repos, soleil, lenteur, apéro, barbecue, ... nous laissons les soucis du travail et de la vie courante dans un coin jusqu'à la rentrée. Rien ne pourrait perturber notre bonheur de ne rien faire et le retour de notre insouciance. Je me faisais une joie cette année de me laisser vivre et de regarder le temps passé. A part du sport, de la lecture et Netflix, rien ne peut me perturber. Mais voilà, j'ai décidé d'emmener mon cerveau dans ma valise avec toutes les questions qu'il se pose depuis au moins 6 mois et nous avons retrouvé les doutes et l'angoisse qui nous attendaient patiemment. Résultat, tout ce calme me laisse le temps de réfléchir et de retourner tous les problèmes dans un sens puis dans un autre sans solution. Et comme je n'ai rien à faire, il est difficile d'occuper son esprit autrement. Se rajoutent à cela, les conversations avec la génération avant moi qui n'est pas vraiment d'accord avec mes points de vue, mon ouverture sur les autres et la façon dont j'ai décidé de mener ma vie. Du coup, je cogite encore plus, j'angoisse et j'ai la boule au ventre. J'ai du mal à trouver le sommeil ou je me réveille en pleine nuit avec les questions et le stress qui reprennent. Ce n'est pas la meilleure façon de se détendre et comment évacuer tout cela. Bref, je continue de cogiter et j'essaie de me résoudre à parler avec lui, avec elle, ... et à moi-même en me rassurant que je suis sur la bonne voie, il me faut juste le courage. Je crois que c'est une des première fois de ma vie où il me tarde que les vacances se terminent.
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