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SÉANCE #11 : [Les fausses nouvelles]
S’informer à l’ère du numérique peut sembler plus facile qu’auparavant. Étant donné la panoplie d’information facilement accessible. Cependant, les sources d’informations sont parfois peu fiables. Il s’agit d’ailleurs d’un phénomène beaucoup observé sur les médias sociaux, le phénomène des fausses nouvelles. Le maître dans la propagation de fausses nouvelles est l’ancien président des États-Unis, Donald Trump. En effet, dans les dernières semaines avaient lieu les élections présidentielles américaines. Il a été observé de sa part, plusieurs publications de fausses nouvelles. En voici deux exemples.
Le premier est le tweet du 7 novembre 2020 où il dit avoir remporté les élections de beaucoup. Or, les statistiques des votes démontrent très bien que le gagnant des élections est Joe Bidden. Il s’agit donc d’une publication complètement fausse que Donald Trump a partagée à ses 88,9 millions d’abonnées. Twitter affiche d’ailleurs un rappel sous la publication indiquant qu’il ne s’agit pas d’information véridique puisque les élections n’étaient pas encore complètement terminées.
Capture d’écran sur le Twitter de Donald Trump
Le deuxième est un autre tweet de Donald Trump en date du 15 novembre 2020. Il dit que les élections ont été truquées. Ce qui n’est pas le cas. Il n’accepte seulement pas sa défaite. Twitter a encore écrit un rappel sur la publication pour dire que ce n’est pas vrai. Un homme qui avait une aussi grande responsabilité, qui a un aussi grand public ne devrait pas pouvoir partager sur les médias des nouvelles qui sont fausses.
Capture d’écran sur le Twitter de Donald Trump
Les médias sociaux permettent une plus grande liberté de publication. En effet, n’importe qui peut publier n’importe quoi, que ce soit véridique ou non. Ce qui n’est pas le cas des médias traditionnels où les informations sont plus contrôlées. La transmission de fausses nouvelles est donc moins probable, il serait donc possible de dire que les médias traditionnels ont une plus grande fiabilité d’information. Alors que les médias numériques auraient une plus grande diversité, une plus grande liberté, mais pas nécessairement autant de crédibilité que les médias traditionnels.
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SÉANCE #9 : [La propriété intellectuelle]
La propriété intellectuelle « désigne les œuvres de l’esprit : inventions ; œuvres littéraires et artistiques ; dessins et modèles ; et emblèmes, noms et images utilisés dans le commerce » (OMPI, s.d., para 1). À l’ère du numérique, celle-ci est plus facilement brimée, voire volée. L’accès en ligne permet une plus grande visibilité, cela permet donc aux personnes mal intentionnées un accès facile à plusieurs idées et donc à la propriété intellectuelle de plusieurs personnes. Voici deux exemples où la propriété intellectuelle de personnalités publiques a été volée.
Le premier exemple est celui de Laeticia Lavoie et Cath Bastien. Elles sont toutes les deux influenceuses fitness au Québec. Cath Bastien a écrit un livre en ligne en 2018 : « Le guide ultime de la saine alimentation ». Celle-ci a récemment vu des passages entiers de son livre plagiés dans le programme « Full Body Workout » de Laeticia Lavoie. Cath Bastien a donc « contacté Laeticia en privé sur Instagram pour lui demander des excuses publiques, ainsi que le retrait du programme » (Fortin, 2020, para 5). Ce qu’elle a fait. Ensuite, dans les conversations entre les deux jeunes femmes, on voit Cath Bastien dire « si je ne t’avais pas épinglé, ma propriété intellectuelle serait toujours en vente sous ton nom » (Fortin, 2020, image 5). Il est aussi possible de voir Cath Bastien émotive sur le sujet, trouvant déplorable que son travail ait été copié de cette façon.
À gauche : Laeticia Lavoie. À droite : Cath Bastien (Image de l’article)
Le second exemple est celui d’une entreprise québécoise de maillots de bain. La compagnie Hoaka Swimwear d’Élisabeth Rioux. Celle-ci fait habituellement des maillots de bain très simples avec seulement des couleurs unies. Elle dit avoir l’habitude de se faire copier par différents sites. Par contre, pour une édition spéciale, elle a fait une collaboration avec une artiste québécoise Pony. Elle s’est aussi fait recopier par le site Zaful, Élisabeth a commenté la situation qu’elle trouve inacceptable sur son Instagram. Elle poursuit en disant « Zaful, vous pouvez légalement copier le design d’un bikini (malheureusement), mais copier l’ART d’un véritable artiste est illégal, alors vous feriez mieux de retirer ce maillot, merci » (Fortin, 2019, para 6). Elle termine en disant à ses abonnés de ne pas encourager les compagnies qui copient le travail des autres et le revendent pour moins cher. Que ces compagnies volent la propriété culturelle d’artistes, ce qui est illégal.
À gauche : La copie de Zaful. À droite : Hoaka Swimwear X Pony
(Image de l’article)
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SÉANCE #7 : [L’estime de soi et les réseaux sociaux, mélange malsain ?]
Les médias numériques sont une grande partie de la vie des adolescents et adolescentes. En effet, ils sont grandement présents dans leur quotidien. De plus, les réseaux sociaux construisent en quelque sorte l’estime de soi des adolescents. Cependant, cette estime de soi est parfois basée sur les « likes » ou sur le nombre d’abonnés. Or, la représentation de la beauté sur les réseaux sociaux est déformée. Cela crée donc une pression sur les jeunes adolescents.
D’abord, « les jeunes utilisateurs ont tendance à se comparer à ces standards, parfois très éloignés de la réalité, sans prendre de recul » (Clicanoo, 2020, para 4). En effet, les adolescents voient tous les modèles sur les réseaux sociaux avec les filtres ou le Photoshop et veulent ressembler à eux. Par contre, parfois, bien souvent les modèles ne ressemblent même pas à leurs photos modifiées. Voici un exemple d’une influenceuse ayant plus de 5 millions d’abonnés sur Instagram. Tana Mongeau a publié la photo de gauche sur son Instagram et au courant de la journée. Des amis auraient publié des vidéos du party qui avait lieu et elle a pu être observé sans filtre, sans « posing » et voici de quoi elle avait l’air (photo de droite). Un corps à faire rêver les jeunes filles sur Instagram. Cependant, au final elle ne ressemblait pas vraiment à ce cliché.
Photo Tana Mongeau
Ensuite, un autre indicateur sur lequel les adolescents se basaient pour construire leur image de soi était le nombre de « likes ». Cependant, depuis l’été 2019, Instagram a enlevé le nombre de « likes » sur les photos (Boislard, 2019, para 1). En effet, les utilisateurs peuvent maintenant seulement voir leur nombre de « likes » et non ceux des autres. Cela est donc très bénéfique pour les jeunes adolescents qui ne cessaient de se comparer à leurs amis et aux personnalités publiques qu’ils idolâtrent. Cela permet donc de « réduire la pression psychologique ressentie par ses utilisateurs » (Boislard, 2019, para 7). En effet, « Instagram serait le réseau social le plus anxiogène menant à des troubles de sommeil, d’anxiété sociale et à la dépression » (Boislard, 2019, para 7). En éliminant le nombre de « likes », les adolescents pourront donc avoir un indicateur de moins pour se comparer aux autres. En souhaitant que cela les aide à se créer une identité réelle et non basée sur leur identité numérique.
Photo de l’article d’Émilie Boislard
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SÉANCE #6 : [Le ghosting]
Depuis un moment, les réseaux sociaux sont un élément central du quotidien. Ils permettent une communication facile et rapide. C’est donc pourquoi nous les retrouvons dans plusieurs sphères de la vie. Par exemple, en politique, dans la vie scolaire ou dans la vie personnelle, il y a une panoplie d’applications de discussion et de divertissement. D’un autre côté, l’accès facile à toutes ces plateformes sociales peut compromettre les rapports aux autres et ainsi les relations affectives.
Effectivement, « dans un article de Thomas Gallenne, le 7 février 2017, il explique qu’avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information, de l’Internet et des réseaux sociaux, notre génération en serait une de l’instantané » (Gallenne, 2017, 4e par.). Cela influencerait donc les relations interpersonnelles puisqu’en étant une société de l’instantané, habituée d’avoir ce que l’on veut rapidement. Il arrive de vouloir jeter tout aussi rapidement. En effet, M. Gallenne explique dans son article qu’il est devenu « beaucoup plus simple de se séparer tout de suite et de passer à un autre appel » (Gallenne, 2017, 5e par.).
En effet, c’est ici que peut s’intégrer le phénomène de « ghosting ». Un phénomène très présent chez les jeunes. Il s’agit de simplement bloquer une personne sur les différents réseaux sociaux et de disparaître complètement de sa vie en un seul clic. « Il n’y a pas eu de préavis. Pas de mot plus haut que l’autre, pas de lettre d’adieux déchirante, pas de texto de rupture. Un beau jour, tout s’est arrêté » (Deffontaines, 2016, 4e par.). C’est l’histoire de Marie, qui avait une relation de 4 mois avec un jeune homme où tout s’est terminé abruptement.
Diagrammes présentant les habitudes de « ghosting » des femmes vs les hommes.
Le « ghosting », étant un phénomène assez répandu chez les milléniaux amène un rapport aux autres très néfaste. Les médias amènent une rapidité, une instantanéité, une société où il est facile de remplacer. En effet, tout peut se terminer de la même manière que ça a débuté, en un seul clic.
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SÉANCE #5 : [Le phénomène des trolls]
Plusieurs personnalités publiques sur les différents réseaux sociaux ont déjà expliqué la pression qu’ils vivent. Être dans le regard constant du public amène certainement un aspect positif, mais l’un ne va pas sans l’autre, il y a aussi l’aspect négatif.
En effet, par exemple, une entrepreneuse québécoise Cassandra Loignon a déjà mentionné qu’elle ne regardait plus ses « DMs » sur Instagram, il s’agit de la messagerie directe, car elle y recevait trop de messages négatifs et méchants à son égard. Elle disait ne plus les ouvrir, car étant une personne sensible, cela l’affectait trop. Cela est d’ailleurs la réalité de plusieurs personnes dont le métier est dans la sphère publique. Ce phénomène de « trolls », de cyberintimidation est très présent chez les personnalités publiques. Tout à fait, ces « trolls » se cachent derrière leur écran pour dire tout ce qui leur passe par la tête, et si cela se produisait dans la vraie vie ? Écoutez ce cours vidéo pour avoir un aperçu de ce à quoi cela ressemblerait.
(Image provenant du vidéo : What If Online Trolls Acted Like Trolls in Real Life?)
En second exemple, Pénéloppe Mcquade avait piloté un documentaire « Troller les trolls ». Celui-ci est très intéressant pour comprendre davantage ce phénomène qui est très d’actualité. Dans un article de La Presse du 29 septembre 2018, Mario Girard explique que les réseaux sociaux sont utilisés comme porte-voix, qu’en fait ils aident à transmettre des messages à grande échelle (Girard, 2018 : 21e par.). Dans ce même article, M. Girard explique qu’un « des motifs qui poussent un troll à écrire des choses percutantes […] est lié au phénomène de la communication-spectacle » (Girard, 2018 : 13e par.). Essentiellement, il s’agit donc d’une manière de vouloir choquer, « donner un show ».
Le pire dans tout cela c’est que les « trolls » peuvent être n’importe qui, il ne s’agit pas de personnes profondément mauvaises, on les connaît, on les côtoie. Il s’agit même parfois de nous même.
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SÉANCE #4 : [Le numérique]
Le numérique ne cesse de dépasser les attentes préconçues. Il comble des besoins dont l’existence n’était pas connue. Or, le numérique suit des chemins censés et nécessaires. Notamment, le numérique a certaines promesses et vertus, mais les respecte-t-il toujours ?
Parmi les vertus du numérique se trouve l’intelligence collective. Elle est cruciale pour un fonctionnement optimal de toute organisation. « [L’intelligence collective] permet à un groupe d’individus d’utiliser au mieux les capacités et aptitudes de chacun pour parvenir à un but commun, et de trouver des solutions créatives et innovantes aux défis les plus difficiles » (N.A. 2019. Microsoft). Les médias numériques sont donc grandement utilisés pour aider les organisations à atteindre leurs objectifs. De plus, les médias numériques augmentent l’intelligence collective, d’une certaine manière. Ils permettent d’optimiser l’élément primaire de l’intelligence collective : la communication.
(Schéma expliquant l’intelligence collective)
KeaPrime.
https://www.keaprime.com/fr/domaines-dintervention/developper-lintelligence-collective-et-liberer-les-leaderships-individuels/
D’un autre côté, le numérique crée-t-il directement une société du savoir ? L’information est au bout des doigts. N’importe qui peut avoir réponse à ses questions en quelques clics. La société du savoir est une certaine promesse du numérique, plusieurs s’attendent donc à une société informée grâce à l’accessibilité des médias numériques. Cependant, la société du savoir est-elle une promesse que le numérique n’a pas réussie respecter ? Dans un article du journal Le Devoir, M. Bergeron explique qu’il faut se rendre à l’évidence : « l’ignorance et la crédulité sous toutes ses formes n’ont jamais été aussi présentes dans notre environnement à la suite de l’expansion d’Internet : fausses nouvelles, désinformation, pseudo-sciences, théories du complot, propagande, fanatisme religieux, sans parler de l’intimidation, du chantage, du piratage, de l’hameçonnage et autres formes de violence verbale » (Bergeron, R. 2019. Le Devoir). Cela expliquerait donc que la société du savoir que plusieurs attendaient avec impatience n’est pas tout à fait devenue réalité.
En somme, le numérique a grandement fait évoluer la société et continue de la faire. Il facilite beaucoup d’aspects du quotidien. Cependant, en quoi le numérique pourrait-il nous décevoir ?
Les articles mentionnés dans le billet (intéressantes lectures) :
N.A. 2019. Microsoft.
https://experiences.microsoft.fr/business/new-culture-of-work-business/intelligence-collective-definition/
Bergeron, R. 2019. Le Devoir.
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/568218/de-la-societe-du-savoir-a-l-empire-de-l-ignorance
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