#cyberintimidation
Explore tagged Tumblr posts
Text

Préserver les adolescents québécois de la cyberintimidation : une responsabilité partagée
Aujourd’hui, le monde est centré sur le numérique. Le harcèlement en ligne, également appelé cyberintimidation, est devenu un enjeu majeur de notre société, et les jeunes en sont, le plus souvent, les victimes, tout comme leurs familles. Heureusement, il existe des solutions pour les protéger et leur permettre d’utiliser Internet et les médias sociaux dans un contexte plus sécuritaire.
L’expansion des réseaux sociaux a entraîné une hausse des cas de cyberharcèlement et de cyberintimidation, qui ont infiltré les foyers et en particulier les adolescents en tant que principales victimes. Au Canada, un adolescent sur quatre est victime de cyberintimidation, et le taux est encore plus élevé au Québec, avec des conséquences graves sur la santé mentale et émotionnelle des jeunes et sur leurs relations sociales.
Les adolescents se sentent souvent seuls pour faire face à l’intimidation qui les pousse au silence. Cette situation laisse leur famille perplexe face à des comportements étranges qu’elle ne comprend pas.
Il est donc important d’être à l’affût des signes précurseurs chez un adolescent victime de cyberintimidation, tels que les changements d’humeur soudains, la baisse de ses résultats scolaires, son isolement par rapport à ses amis et sa famille, son agressivité, ainsi que ses activités en ligne faites en cachette. Les familles touchées peuvent aussi compter sur différentes ressources.
Dans un article intitulé « Cyberintimidation : les gestes interdits », le site Educaloi présente à la jeunesse des exemples de situations qui constituent une forme de cyberintimidation, ainsi que les peines judiciaires encourues par les cyberharceleurs. On y trouve aussi des suggestions pratiques pour leur montrer que la cyberintimidation n’est pas une fatalité et qu’ils ne sont pas seuls. Ces suggestions incluent parler à un adulte ou à des personnes de leur entourage en qui ils ont confiance, se renseigner sur les options de recours qui s’offrent à eux et porter plainte à la police.
Pour ma part, la prévention de l’intimidation numérique ne repose pas uniquement sur les épaules des parents, mais est une responsabilité partagée : tous les adultes ont un rôle à jouer dans la lutte contre le cyberharcèlement des jeunes!
Je suis convaincue que cela passe d’abord et avant tout par la prévention. Aussi, chers parents, je vous encourage dès à présent à éduquer et à responsabiliser vos adolescents sur les dangers d’Internet et des réseaux sociaux, notamment en les sensibilisant à l’importance de protéger et de ne pas divulguer leurs informations personnelles.
Je lance également un appel à tous les autres acteurs pour qu’ils mettent en place des mesures préventives, si ce n’est pas déjà fait, ou qu’ils les renforcent :
Les établissements scolaires, qui devraient intégrer des programmes éducatifs pour sensibiliser les élèves à l’intimidation.
Les plateformes numériques, en développant des systèmes de signalement efficaces et en renforçant leurs politiques de modération, peuvent contribuer à lutter contre la cyberintimidation.
Le gouvernement a un rôle à jouer en finançant des campagnes de sensibilisation et en adoptant des lois claires pour responsabiliser les acteurs numériques.
Si vous êtes confronté à du harcèlement en ligne, n’hésitez pas à témoigner de votre expérience dans les commentaires de cet article.
Pour plus d’informations sur le sujet, visitez notre site Web au www.plumedefeu.com.
Bibliographie
Ireland, Nicole (2023, 20 septembre). La Presse. Rapport de Statistique Canada. Un adolescent sur quatre est victime de cyberharcèlement. https://www.lapresse.ca/actualites/2023-09-20/rapport-de-statistique-canada/un-adolescent-sur-quatre-est-victime-de-cyberharcelement.php
Regroupement des comités de parents autonomes du Québec (s. d.). Comprendre et contrer la cyberintimidation - Guide pour les parents https://rcpaq.org/coffre-a-outils/cyberintimidation-guide-pour-les-parents/
Educaloi (s. d.). Cyberintimidation : les gestes interdits, https://educaloi.qc.ca/capsules/cyberintimidation-les-gestes-interdits/
Source photo : Adrian Swancar sur Unsplash
1 note
·
View note
Text

La nétiquette
Pourquoi respecter les règles en ligne est-il essentiel pour une communication saine ?
— Quand nous échangeons en ligne, respectons-nous réellement les autres ? Avez-vous déjà réfléchi à la manière dont nous interagissons sur Internet ?
Les règles sont parfois floues, mais la nétiquette, « cet ensemble de règles informelles », est essentielle pour assurer des interactions respectueuses et constructives.
— Que se passe-t-il lorsqu’on ignore ces principes fondamentaux ?
Enjeux de la nétiquette : Pourquoi est-ce essentiel ?
La nétiquette est plus qu’un simple guide de politesse en ligne. C’est un ensemble de règles qui permettent d’avoir des interactions positives et respectueuses sur Internet. En effet, l’usage de propos inappropriés, comme les insultes, les provocations ou le sarcasme, peut engendrer des tensions.
Le non-respect des règles favorise des comportements nuisibles, tels que le harcèlement en ligne et la propagation de propos haineux. Ces dérives peuvent avoir des conséquences, selon l’étude de Statistique Canada, près de 25 % des jeunes Canadiens ont déjà été victimes de cyberintimidation.
En adoptant une attitude respectueuse et en suivant les principes de la nétiquette, nous contribuons à la création d’espaces numériques plus sécuritaires et harmonieux, que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les forums ou par courriel.
— Et vous, avez-vous déjà été témoin d’interactions tendues à cause du manque de nétiquette ?
Bonnes pratiques : Conseils concrets pour une communication respectueuse en ligne.
Pour communiquer efficacement, il faut respecter certaines règles simples :
Utilisez un langage clair et adapté : évitons les majuscules continues, qui peuvent être perçues comme un cri. Lisons attentivement les messages des autres afin de prévenir toute confusion.
Respectez les droits d’auteur : n’oublions pas de mentionner nos sources lorsque nous utilisons du contenu provenant d’autrui (textes, images, vidéos, etc.).
Optez pour un vocabulaire inclusif : Internet est une plateforme qui réunit des personnes aux origines et points de vue divers. En faisant preuve de respect et en évitant les plaisanteries susceptibles d'être mal interprétées, nous contribuons à des discussions positives et harmonieuses.
Selon le blogue de Geekette, ces comportements sont importants pour établir une communication saine et bienveillante en ligne.
Règles de nétiquette spécifiques aux entreprises : un cadre pour des échanges harmonieux
Certains groupes conscients des défis posés par les comportements en ligne ont élaboré leurs propres règles de nétiquette. Par exemple, Radio-Canada a élaboré une charte exclusivement destinée à ses plateformes numériques. Ces consignes ont pour objectif de favoriser des échanges respectueux, d'empêcher les débordements et de garantir une communication optimale.
En intégrant la nétiquette dans leurs politiques, les entreprises créent des environnements numériques qui correspondent à leurs valeurs, et elles améliorent par le fait même l’expérience des usagers.
Conclusion : vers un Internet plus respectueux
La nétiquette ne se limite pas à guider nos comportements en ligne. C'est une base essentielle pour créer un environnement numérique accueillant et efficace. S'engager à respecter ses valeurs, c'est contribuer à la création d'un monde numérique fondé sur le respect réciproque et la collaboration.
— Et vous, quelles sont vos astuces pour encourager le respect en ligne ? Vous trouverez ci-joint les sources d'articles que j'ai lus.
Bibliographie https://blog-de-geekette.com/web/la-netiquette-le-savoir-vivre-du-web/ https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/75-006-x/2023001/article/00003-fra.htm https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1997573/cyber-fraude-fake-news-securite https://www.kaspersky.fr/resource-center/preemptive-safety/what-is-netiquette https://www.bjmedia.ca/netiquette-petit-guide-savoir-vivre-web/ https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9tiquette https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/25376/la-redaction-et-la-communication/redaction-dans-les-reseaux-sociaux/netiquette-dans-les-reseaux-sociaux
0 notes
Text
Cyberintimidation : les conséquences de vos actes
Dans un monde où la technologie est omniprésente et où les réseaux sociaux gagnent en notoriété, il est essentiel de savoir ce qu’il est permis, ou non, de faire sur les réseaux sociaux. Même de l’autre côté de l’écran, certains gestes sont interdits et peuvent être punis par la loi. Il est donc important de respecter la nétiquette, afin d’éviter tout ennui.
Parmi les comportements interdits par la nétiquette, on compte évidemment la cyberintimidation. Selon les données de Statistique Canada, 1 jeune sur 4 a déclaré avoir subi de la cyberintimidation en 2018. Compte tenu de l’aspect grandissant de la technologie, ces statistiques sont certainement pires aujourd’hui, ce qui est inquiétant. Mais, ce que de nombreux internautes ignorent est que ces gestes peuvent représenter des infractions à la loi et entraîner de graves conséquences, comme des poursuites criminelles et des accusations qui laisseront des traces.
La cyberintimidation a plus d’impacts que vous ne le pensez. Isolation, anxiété, perte de confiance en soi, troubles de sommeil, dépression, mauvais résultats scolaires, automutilation, idées noires. Ce sont toutes des répercussions que peuvent subir les victimes. Si vos propos poussent une personne à la dépression, vous risquez d’affecter irréversiblement sa santé mentale et risquez même d’entraîner des problèmes familiaux. Si vos actions influencent les résultats scolaires d’une personne, vous risquez de mettre son avenir en péril. Si vos menaces de mort ou de blessures et vos incitations au suicide poussent une personne à agir, vous risquez d’être accusé de conseil au suicide.
D’ailleurs, saviez-vous que tout ce qui est publié sur les réseaux sociaux est retraçable? En effet, même si une publication est supprimée, il est toujours possible de la retrouver et de vous identifier. Donc, à quoi ça sert d’attaquer quelqu’un sur les réseaux sociaux si vous risquez de vous attirer des ennuis?
S’il vous plaît, pensez avant d’agir. Vos actes ont toujours des conséquences.
Références :
Cyberintimidation : les gestes interdits. Cyberintimidation : les gestes interdits | Éducaloi
Nétiquette dans les réseaux sociaux. Nétiquette dans les réseaux sociaux : principes généraux | BDL
La cyberintimidation chez les jeunes au Canada. La cyberintimidation chez les jeunes au Canada
1 note
·
View note
Text
J'ai fait de la cyberintimidation!

Oui, vous avez bien lu! Pendant la pandémie, et même jusqu’à tout récemment, j’ai dépassé les bornes lorsque je commentais une publication ou que je répondais à un commentaire en ligne de ceux que j’appelais « les complotistes ». J’étais dans un mode « tu m’insultes, alors je te rends la pareille ». Mais le pire, c’est que parfois, c’était moi qui insultais l'internaute en premier!
Je me considère pourtant comme étant bonne personne. Mon père m’a appris à toujours voir le beau côté des gens avant de voir leurs défauts. Il m’a surtout appris à leur dire ce que je pensais de bien d’eux, plutôt que de le garder pour moi. Et c’est ce que je fais. Je le fais même avec des inconnus que je croise dans la rue, des serveuses de restaurant, des chauffeurs de taxi, des infirmières qui me soignent, des collègues, bref, tous les gens qui croisent mon chemin. Et pourtant, ce qu’il y a de plus laid en moi est ressorti avec les médias sociaux. C’est gênant de vous en parler, mais je pense que c’est important. Ce n’est pas pour rien que mon blogue s’intitule À coeur ouvert avec Karine!
Les complotistes
Voici comment je décrivais les complotistes :
Des gens anti-vaccin qui pensent que la Covid est un simple rhume, qui partagent de la désinformation ridicule qui se débunke en 30 secondes et qui se pensent supérieurs aux médecins du haut de leur secondaire 3. Des êtres qui ne pensent qu’à eux et qui se foutent des conséquences sur les autres. Des personnes qui traitent ceux qui ont suivi les mesures sanitaires de moutons, de soumis, de « lécheux » de bottes à Legault, d’« écouteux » de TVA en faisant une faute par mot. Je disais souvent que les complotistes étaient de grands prix Nobel de l’école de la vie. Ai-je besoin d’en ajouter? Je ne crois pas!
C’est quoi la cyberintimidation?
Je me suis mise à réfléchir à tout ça et j’ai décidé de lire sur ce qu’est la cyberintimidation. Selon Sécurité publique Canada , « la cyberintimidation utilise des ordinateurs, des téléphones intelligents ou d'autres appareils connectés pour humilier, blesser, se moquer, menacer ou être méchant envers une personne en ligne ». Je n’ai jamais humilié ou menacé des gens sur le Web, mais je crois que je peux en avoir blessé beaucoup.
Pourquoi je fais ça?
Je n’ai jamais compris pourquoi j’avais autant besoin d'argumenter avec des gens qui me contrarient. Je compte d’ailleurs faire une réflexion à ce sujet dans un prochain article. Ce que je sais, par contre, c’est que ça m’a apporté beaucoup de négatif dans ma vie. J’ai même fait des crises de panique où ma pression artérielle était très élevée. J’ai aussi été profondément blessée par des attaques sur mon physique que j’avais peut-être cherchées. De plus, j’ai perdu du temps précieux pendant lequel j’aurais pu faire tellement de choses plus constructives.
Comment arrêter de faire de la cyberintimidation?
Comme ce n’était pas évident pour moi de ne pas répondre, et de mauvaise façon, quand je lisais un commentaire qui me déplaisait de la part d’un « complotiste » et même d’autres gens, j’ai cherché des trucs. J'en ai parlé à une amie et elle m’a envoyé cette affiche de l’auteure québécoise et illustratrice de livres jeunesse Élise Gravel que je trouve tout simplement parfaite!

Maintenant, j’essaie le plus possible de me poser ces 7 questions avant de commenter. Mais il faut faire attention, parce que même si on écrit un beau commentaire, il se peut que quelqu’un y réponde de façon négative. Je le dis, parce que ça m’est arrivé! Peu importe la teneur d’un commentaire, il faut s’attendre à avoir des réponses. Et est-ce que j’ai toujours envie d’avoir des réponses, sachant que cela me met souvent dans tous mes états? Poser la question est y répondre!
Quand intimider devient criminel
Bien qu’insulter une personne sur le Web ne soit pas acceptable, ça ne veut pas dire que ça constitue une infraction au sens de la loi. Mais alors, qu’est-ce qui est interdit? Selon Éducaloi, on ne peut pas :
Harceler quelqu’un avec des messages qui lui font craindre pour sa sécurité;
Nuire à la réputation d’une personne avec des messages qui pousseraient les gens à la détester, la mépriser ou la trouver ridicule;
Écrire des insultes graves contre quelqu’un;
Menacer de mort une personne ou menacer de s’en prendre à elle ou à ses objets;
Partager une photo sexuellement implicite d’une personne sans son consentement;
Inciter quelqu’un à se tuer.
Ces gestes sont passibles de poursuites criminelles, mais aussi de poursuites devant les tribunaux civils et l’intimidateur pourrait devoir verser une somme d’argent à la victime. J’avoue que ça me fait vraiment réfléchir. Moi qui me suis toujours fait un point d’honneur de respecter les règles en société et de veiller à avoir une bonne réputation, je serais plus qu’ébranlée de devoir faire face à la justice parce que j’ai causé du tort à quelqu’un en ligne!
La nétiquette
Je ne suis pas naïve, je savais très bien que je ne respectais pas du tout la nétiquette en agissant ainsi! Mais qu’est-ce que la nétiquette? Selon l’Office québécois de la langue française (OQLF), « elle représente l’ensemble des conventions de bienséance régissant le comportement des internautes. » Toujours selon l’OQLF, « la nétiquette repose sur des valeurs telles que la tolérance, le respect d’autrui, l’écoute et la politesse. On s’entend qu’en écrivant des commentaires du genre « va donc finir ton secondaire », j’étais loin de la respecter!
Je trouve que la nétiquette de Radio-Canada est un très bon aperçu de ce qu’on ne doit pas faire lorsqu’on communique en ligne. Par exemple :
S’écarter du sujet;
Publier le même contenu à répétition;
Être irrespectueux entre internautes ou envers leurs employés;
Offenser des gens pour des motifs fondés sur la race, l’origine, la couleur, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle, l’âge ou la déficience physique ou mentale;
S’exprimer dans une autre langue que le français;
Publier des propos vulgaires, haineux, diffamatoires, etc.
J'en tire quoi?
Je me sens beaucoup mieux depuis que j’ai arrêté de faire de la cyberintimidation, mais j’ai parfois des rechutes. Il faut que je garde à l'esprit que ça ne nuit pas seulement à ma petite personne, mais aussi aux internautes à qui je dis des choses blessantes. Je ne connais pas ces gens. Ils vivent peut-être avec un cancer, ils viennent peut-être de perdre un enfant, ils sont peut-être complexés par leur écriture ou par leur peu de scolarité, ils ont peut-être adhéré à des théories du complot, parce qu’ils sont fragiles et bien plus encore. Je ne sais pas à quel point je peux profondément blesser une personne par un simple commentaire.
Il y aurait tant à dire encore au sujet de la cyberintimidation et de la nétiquette. Je n’ai pas parlé du phénomène des « trolls », des manières à adopter quand on écrit, par exemple, un courriel ou du tort que la cyberintimidation fait aux jeunes. C’est un vaste sujet qui mérite réflexion.
Je vous invite à consulter ma bibliographie pour en savoir plus.
À bientôt!
Karine
Bibliographie
Éducaloi. (2022, 27 avril) Cyberintimidation : les gestes interdits. https://educaloi.qc.ca/capsules/cyberintimidation-les-gestes-interdits
Office québécois de la langue française. (2018) Nétiquette dans les réseaux sociaux. https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/25376/la-redaction-et-la-communication/redaction-dans-les-reseaux-sociaux/netiquette-dans-les-reseaux-sociaux
Radio-Canada. Nétiquette. (date inconnue) https://ici.radio-canada.ca/conditions-utilisation/netiquette
Sécurité publique Canada. (2023, 28 novembre). Ensemble, nous pouvons arrêter la cyberintimidation. https://www.canada.ca/fr/securite-publique-canada/campagnes/cyberintimidation.html
#acoeuouvertaveckarine #karinelacoste #cyberintimidation #netiquette #intimidation #complotistes #conspirationnistes
1 note
·
View note
Text
La cyberintimidation : pas des menaces en l’air!
De nombreux enjeux entourent l’environnement numérique, et touchent notamment les enfants et les adolescents qui sont exposés aux écrans dès leur plus jeune âge. Dans les dernières années, de plus en plus de parents sont préoccupés par la cyberintimidation, phénomène grandissant avec la présence des réseaux sociaux dans la vie des adolescents.
Mais il faut savoir que la cyberintimidation est vaste et ne se cantonne pas qu’aux réseaux sociaux. Cela peut se produire aussi par messagerie instantanée, par messages textes, dans les courriels ou même dans les jeux en ligne. Elle peut prendre plusieurs formes, allant du dénigrement aux menaces de mort. Les auteurs de ces comportements doivent cependant savoir que ces infractions peuvent être sanctionnées, même si on est mineur. Dans ce cas, la peine sera adaptée à l’âge. Mais il faut être conscient que cela laisse des traces, pour les victimes évidemment, mais aussi pour la personne qui commet ce genre de geste étant donné que les accusations peuvent donner lieu à un casier judiciaire, comme l’explique Éducaloi.
Une des façons d’enrayer le problème est la prévention, en s’inspirant des stratégies qui fonctionnent dans des contextes de violence. Par exemple, les écoles qui, depuis quelques années, ont dû se doter d’un plan de lutte contre l’intimidation et la violence ont adapté leur discours et parlent maintenant également de la cyberintimidation en présentant ses multiples facettes et en expliquant les conséquences néfastes qu’elle peut avoir. À plus grande échelle, « des systèmes électroniques ont été développés dans le but de détecter de manière automatique des situations de cyberintimidation » (INSPQ). Ils ne peuvent pas, pour l’instant, détecter la cyberintimidation sous toutes ses formes, mais il s’agit déjà d’un bon moyen pour détecter les comportements violents en ligne qui peuvent être utilisés par les réseaux sociaux.
La première manière de prévenir ces comportements reste la communication entre parents et enfants afin d’entamer une discussion sur les formes, les dangers et les conséquences que cela peut avoir.
source : iStock
Bibliographie : ÉDUCALOI. Cyberintimidation : les gestes interdits, [En ligne], [CyberinƟmidaƟon : les gestes interdits | Éducaloi (educaloi.qc.ca)(Cet hyperlien externe s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.)] (Consulté le 4 décembre 2023). INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC. La cyberintimidation chez les jeunes, [En ligne], 2023, [La cyberinƟmidaƟon chez les jeunes | InsƟtut naƟonal de santé publique du Québec (inspq.qc.ca)(Cet hyperlien externe s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.)] (Consulté le 4 décembre 2023).
1 note
·
View note
Text
Ce que ton fil d’actualité ne dit pas

Un simple « j’aime » ici, un partage douteux là… et hop, nous nous retrouvons, sans le vouloir, à alimenter la grande roue de la désinformation. À l’ère numérique, nos actions en ligne sont non seulement visibles, mais également amplifiées, analysées, et souvent mal interprétées. Dans cet univers où les faits se noient entre deux opinions bruyantes, agir avec éthique devient essentiel. Entre la nétiquette oubliée, la cyberintimidation banalisée et les chambres d’écho bien confortables, il est grand temps de revoir notre manière d’exister en ligne.
1. Les comportements problématiques en ligne : entre maladresse et malveillance
Parfois, un mot de trop, une blague mal placée ou un commentaire envoyé sans trop y réfléchir suffit pour franchir la ligne entre la liberté d’expression et la cyberintimidation. Contrairement à ce que l’on peut penser, Internet n’est pas un espace sans règles : les gestes posés en ligne entraînent des conséquences bien réelles, et certaines actions peuvent même être punies par la loi. Comme l’explique Éducaloi, menacer, harceler ou propager des rumeurs en ligne peut être considérée comme un acte criminel. Toutefois, derrière un écran, la perception du danger peut être altérée par un sentiment d’anonymat. Pour éviter les dérapages, la nétiquette — ce code de conduite propre à l’univers numérique — offre des lignes directrices claires : courtoisie, clarté, et surtout respect d’autrui. Pourtant, elle est souvent laissée pour compte, comme s’il s’agissait d’un vieux manuel scolaire jamais ouvert. Adopter la nétiquette ne signifie pas se censurer : c’est opter pour une communication plus humaine dans un monde numérique qui a tendance à nous déshumaniser… un commentaire à la fois.
2. Les réseaux sociaux : un reflet trompeur de l’opinion publique
Sur les réseaux sociaux, ce ne sont pas les idées les plus nuancées qui récoltent le plus de visibilité, mais bien celles qui suscitent le plus de réactions. Résultat : on confond trop souvent volume et valeur, popularité et représentativité. L’article de L’Actualité le souligne avec justesse : ce n’est pas parce qu’une opinion est omniprésente en ligne qu’elle reflète ce que pense réellement la majorité. En réalité, une grande partie de la population demeure silencieuse — par prudence, par désintérêt ou tout simplement parce qu’elle préfère ne pas se lancer dans des débats sur Facebook à 22 h un mardi soir.
Cette surreprésentation de certains points de vue crée une distorsion de la réalité. Les tensions paraissent plus vives, les désaccords plus profonds. Cependant, prendre du recul par rapport à ce bruit constant est essentiel. Questionner ce qu’on lit, chercher la source, et reconnaître qu’un algorithme ne nous montre qu’une infime fraction de la réalité — c’est déjà un pas vers une consommation plus responsable de l’information. Et surtout, c’est refuser de se laisser manipuler par un fil d’actualité qui, malgré son nom, ne dit jamais tout.
3. Les chambres d’écho : quand l’algorithme te donne toujours raison
À force de scroller sans réfléchir, on finit par ne plus voir que ce qu’on veut voir. C’est le principe même des chambres d’écho : un environnement numérique dans lequel les plateformes nous exposent principalement à des contenus, des opinions et des sources qui confirment nos croyances existantes. Autrement dit, les algorithmes sélectionnent pour nous des publications qui vont dans le même sens que ce que nous avons déjà aimé, partagé ou commenté.
Le danger est qu’en évitant les idées qui nous dérangent, nous perdons l’habitude d’argumenter, de douter, de discuter. On s’isole intellectuellement, sans même s’en rendre compte. Résister à l’enfermement algorithmique, c’est cultiver la curiosité, lire ce qui nous bouscule un peu, et se rappeler que le désaccord bienveillant est encore possible — oui, même sur Internet.
Conclusion
S’exprimer en ligne, c’est participer à un espace collectif où chaque mot, chaque image, chaque réaction laisse une trace. Dans ce contexte, adopter une posture éthique ne relève pas de la perfection, mais bien de la conscience. On ne peut pas tout contrôler ni tout prévoir, mais on peut choisir d’agir avec respect, lucidité… et un brin de recul face aux algorithmes. Car au fond, la question n’est peut-être pas « que dit mon fil d’actualité? », mais bien « que ne me montre-t-il pas? ». Et si c’était à nous de faire l’effort de chercher ce qu’il cache, de rétablir le dialogue et de redonner du sens à notre présence numérique?
Partager, c’est bien. Réfléchir avant, c’est mieux.
📚Pour aller plus loin!
💬Nétiquette et comportement éthique en ligne
Blog de Geekette. (s. d.). La nétiquette : le savoir-vivre du web. https://blog-de-geekette.com/web/la-netiquette-le-savoir-vivre-du-web/
Cyberuniversity. (s. d.). Netiquette : les règles de bonnes conduites à adopter en ligne. https://www.cyberuniversity.com/post/netiquette-regles-bonnes-conduites
Numérique en questions (UQAM). (s. d.). La nétiquette. https://numeriqueenquestions.uqam.ca/netiquette/
Office québécois de la langue française. (s. d.). Nétiquette dans les réseaux sociaux. Vitrine linguistique. https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/25376/la-redaction-et-la-communication/redaction-dans-les-reseaux-sociaux/netiquette-dans-les-reseaux-sociaux
Droit sur Internet. (s. d.). Conseils à l’intention des utilisateurs lors de clavardage. https://www.droitsurinternet.ca/conseils-a-lintention-des-utilisateurs-lors-de-clavardage/
ICI Radio-Canada. (2017, 7 août). On peut tous devenir des trolls. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1015893/on-peut-tous-devenir-des-trolls
🚫Cyberintimidation, harcèlement et menaces en ligne
Éducaloi. (s. d.). Cyberintimidation : Les gestes interdits. https://educaloi.qc.ca/capsules/cyberintimidation-les-gestes-interdits/
Droit sur Internet. (s. d.). Est-ce que des propos tenus dans des conversations privées, tel l’envoi d’un courriel, peuvent constituer des menaces? https://www.droitsurinternet.ca/est-ce-que-des-propos-tenus-dans-des-conversations-privees-tel-lenvoi-dun-courriel-peuvent-constituer-des-menaces/
Droit sur Internet. (s. d.). Quels propos sur Internet pourraient constituer une menace? https://www.droitsurinternet.ca/quels-propos-sur-internet-pourraient-constituer-une-menace/
Droit sur Internet. (s. d.). Quelles activités sur Internet pourraient constituer du harcèlement? https://www.droitsurinternet.ca/quelles-activites-sur-internet-pourraient-constituer-du-harcelement/
Droit sur Internet. (s. d.). Qu’est-ce que le harcèlement? https://www.droitsurinternet.ca/quest-ce-que-le-harcelement/
Droit sur Internet. (s. d.). Qu’est-ce qu’une menace ? https://www.droitsurinternet.ca/quest-ce-quune-menace/
🌀Chambres d’écho, désinformation et opinion publique
Gagnon, J. (2024, 19 novembre). Que sont les chambres d’écho? La Presse. https://www.lapresse.ca/dialogue/opinions/2024-11-19/que-sont-les-chambres-d-echo.php
L’Actualité. (s. d.). Non, les médias sociaux ne sont pas le reflet des opinions de la société. https://lactualite.com/societe/non-les-medias-sociaux-ne-sont-pas-le-reflet-des-opinions-de-la-societe/
1 note
·
View note
Text
La nétiquette
Le terme « nétiquette » est dérivé de 3 mots : net, éthique et étiquette. C’est un mot qui désigne les conventions et les bonnes attitudes à adopter, ainsi que les comportements inappropriés et interdits sur Internet. La nétiquette se base sur des valeurs telles que le respect d’autrui, la tolérance et la politesse. Ses valeurs sont très importantes dans la vie en société et les échanges sur Internet ne font pas exception à cette règle.
D’ailleurs, il est important de porter une attention particulière à respecter ces règles de bienséance, car sur Internet, les propos peuvent facilement être mal interprétés à cause de l’absence de tonalité. Si l’on fait une blague ou un commentaire ironique à l’oral, l’interlocuteur peut saisir cette intention grâce au ton ou au langage corporel, tandis que sur Internet, nous nous voyons privés de ces données. C’est pourquoi il faut redoubler de vigilance et s’assurer que nos propos sont bien compris et ne peuvent pas être pris hors contexte. Il va de soi que dans toutes les sphères de la vie, les insultes et les propos discriminatoires doivent être proscrits.
Je trouve qu’il est spécifiquement important de conscientiser les jeunes à la nétiquette et de leur faire comprendre que la cyberintimidation peut avoir de graves conséquences. Parfois les jeunes (c’est malheureusement aussi le cas de certains adultes) ne saisissent pas complètement l’impact que des propos négatifs peuvent avoir sur autrui. Sur Internet, on ne voit pas la réaction sur le visage de la personne qui lit notre message ou notre commentaire, il est donc plus facile de se voiler la face et de se dire que nos propos sont innocents. Je crois que sans s’empêcher de donner notre opinion, il est primordial de savoir s’exprimer dans le respect d’autrui. C’est ce qui est important d’inculquer aux jeunes. Une image efficace pour illustrer ce principe est de ne pas se servir de nos écrans comme boucliers, donc ne dites ou ne faites pas sur Internet ce que vous ne diriez pas dans un contexte réel de conversation.
La netiquette, le savoir vivre du web
Nétiquette dans les réseaux sociaux : principes généraux | BDL
Cyberintimidation : les gestes interdits | Éducaloi
"Netiquette" by Ncvelasco is licensed under CC BY-SA 4.0.
1 note
·
View note
Text

La cyberintimidation : un fléau moderne
L'anonymat qu'offrent les plateformes en ligne, comme les réseaux sociaux, encourage les mauvaises langues à s'attaquer à autrui sans craindre de répercussions. Heureusement, la loi s’est adaptée et considère certains gestes de cyberintimidation comme des infractions.
L’intimidation, qu’elle soit physique ou verbale, est un problème qui existe depuis la nuit des temps. Cependant, avec l’arrivée des réseaux sociaux, l’intimidation a pris une toute nouvelle dimension : la cyberintimidation.
Auparavant, les victimes pouvaient trouver un certain répit chez elles. Aujourd’hui, les mauvaises langues peuvent s’inviter dans notre quotidien, de n’importe où et à n’importe quel moment, jusque dans le confort de notre maison.
Quand les mots blessent plus que les coups
Les dégâts causés par la cyberintimidation sont souvent invisibles, mais ils peuvent être aussi graves que les blessures physiques, voire plus dans certains cas. Cette forme d’intimidation est lourde de conséquences sur la santé mentale des gens, notamment des jeunes, qui peuvent être particulièrement vulnérables. Il peut en résulter la perte de la confiance en soi, la dépression, l’angoisse et, dans certains cas tragiques, des pensées suicidaires.
La loi se mobilise : des conséquences pour les agresseurs
« Texter, envoyer des courriels, partager des images sur les réseaux sociaux ou des applications : tout le monde fait ça. C’est banal! Sauf que… certains de ces gestes dépassent les limites et sont considérés comme des infractions. Ils peuvent avoir des conséquences importantes pour la personne qui les pose. » - Éducaloi
Ces comportements ne sont pas tolérés par la loi. En effet, la législation s’est adaptée à cette nouvelle forme d’agression. La cyberintimidation est désormais considérée comme une infraction, et certaines actions peuvent entraîner des sanctions. Cette évolution montre qu’on prend enfin ce problème au sérieux.
Briser l’isolement
Ce qui est frustrant avec l’intimidation, c’est que souvent, personne n’intervient. Les victimes se trouvent isolées, et les témoins restent silencieux, pensant que ce n’est pas leur problème. Les parents, quant à eux, essaient de défendre leurs enfants, mais se heurtent souvent à l’indifférence des autres qui considèrent ces actes comme « des chicanes d’enfants ». Nous avons tous un rôle à jouer dans la lutte contre l’intimidation. Pour que ce phénomène cesse, il est impératif de s’engager collectivement à mettre un terme à la violence verbale et physique. Chaque acte de gentillesse peut avoir un impact positif et aider à construire un monde bienveillant. Entre nous, si tu n’as rien de gentil à dire, tais-toi.
Si vous êtes témoin de cyberintimidation ou si vous en êtes victime, il existe des ressources pour vous aider. N'hésitez pas à consulter le site d’Éducaloi qui offre des informations et des conseils juridiques sur vos droits et les actions que vous pouvez entreprendre. Ensemble, nous pouvons faire une différence et créer un environnement en ligne plus sûr et respectueux.
Photo de FlyD sur Unsplash
Source : https://educaloi.qc.ca/capsules/cyberintimidation-les-gestes-interdits/
1 note
·
View note
Text
Réflexion sur les enjeux numériques... vie privée, intelligence artificielle, savoir- vivre...
Déjà le 21e siècle! La vie a bien changé depuis mon enfance où tout semblait plus facile et où tout allait moins vite. L'environnement numérique ne faisant pas encore partie de nos vies. Aujourd'hui, il fait partie intégrante de notre quotidien. Qui n'a pas de téléphone intelligent de nos jours!
Il y a une bonne quantité de réponses aux interrogations que ma réflexion apporte, ceci n'étant que le balbutiement que tous devraient avoir en tête lorsqu'il s'agit d'environnement numérique. Je n'ai cependant pas trouvé celles qui répondent le mieux à cette nouvelle présence quotidienne. La vie va tellement vite que, dans certains cas, pour ne pas dire la majorité, nous ne prenons pas le temps de nous arrêter afin de nous assurer que nous procédons de façon sécuritaire afin de protéger nos renseignements personnels. Comme s'il allait de soi, d'avoir une confiance quasi aveugle dans cet environnement parce que c'est maintenant notre quotidien.
En ce moment, le sujet qui m'interpelle particulièrement, est l'impact que l'environnement numérique a sur notre vie privée. Le monde des communications est aujourd'hui immense, et virtuellement si petit, en un mot, il n'est qu'à un seul clic.
Comme mentionné dans Le Devoir (Fortier, 2014), à la question : avons-nous encore une vie privée? Edouard Snowden répond : non, la vie privée n'existe plus.
À bien y réfléchir, je suis en grande partie d'accord avec cette affirmation. Ne serait-ce que les réseaux sociaux, devrais-je me sentir épiée dès que je navigue sur Internet ou que je partage du contenu sur ma page Facebook? Et que dire des appareils qui font partie de notre quotidien, comme mon téléviseur, dois-je m'inquiéter de savoir qu'il connaît mon historique d'écoute? (Commissaire à la protection de la vie privée au Canada).
Et toutes ces questions se rattachant aux achats en ligne? Faudrait-il chaque fois que je fais une transaction sur Internet, que je m'arrête et que je me pose la question à savoir ce qu'il va advenir des renseignements personnels que je transmets afin de conclure mon achat? De m'assurer que la plateforme sur laquelle je passe une transaction est bien sécurisée. De bien lire les notices sur l'utilisation de mes informations personnelles. Mais qui en prends le temps!
Avons-nous suivi le courant avec toute cette technologie qui nous entoure aujourd'hui? Sommes-nous pris dans le tourbillon de la vie, et donnons-nous trop facilement nos données personnelles sans se préoccuper de l'impact que pourrait avoir sur nos vies le vol de notre identité. Sommes-nous vraiment au fait de la Loi sur la protection des renseignements, et de quelle façon celle-ci nous protège en cas d'intrusion dans notre vie privée.
Pouvons-nous nous limiter à un seul sujet lorsque nous prenons le temps de nous arrêter afin de réfléchir sur les enjeux sociaux de l'environnement numérique dans notre vie de tous les jours? Par quoi commencer : la vie privée, l'intelligence artificielle, la nétiquette, la cyberintimidation...
1 note
·
View note
Text
L’espace numérique : la nétiquette et la cyberintimidation

Le savoir-vivre et les réseaux sociaux sont rarement associés. Pour beaucoup de gens, les réseaux sociaux sont des manières faciles de se cacher derrière un écran, un nom d’utilisateur ou encore un profil pour agir sans civisme tout en ne respectant pas le code de conduite du Web. Ce code nommé la nétiquette, comme le présente la BDL, est l’ensemble des règles, des comportements et des valeurs que l’on se doit de respecter en tant qu’utilisateur sur Internet, tant dans les messageries, les publications ou les commentaires. En reposant sur des valeurs comme la tolérance, le respect des autres et la politesse, la nétiquette vise à promouvoir des échanges respectueux entre les internautes tout en essayant de faire comprendre que malgré le sentiment d’anonymat qu’apporte l’environnement virtuel, il est important de se rappeler qu’un être humain se cache derrière chaque écran. Respecter la nétiquette veut aussi dire faire preuve d’empathie et de politesse envers l’autre comme dans les interactions en face-à-face quotidiennes.
Le non-respect de la nétiquette mène à la cyberintimidation, qui, selon Éducaloi, se produit lorsqu’une personne en intimide une autre en utilisant la technologie comme les réseaux sociaux, les sites Web ou encore les messageries. La cyberintimidation peut prendre plusieurs formes dont le harcèlement, la propagation de rumeurs, les insultes ou les menaces. Certains propos comme la haine, le racisme, le sexisme sont à proscrire. Avec l’ampleur qu’ont prise les réseaux sociaux dans les deux dernières décennies, les victimes de cyberintimidation sont de plus en plus fréquentes et les conséquences reliées à celle-ci sont dévastatrices. Les victimes subissent de graves répercussions sur le plan psychologique pouvant aller de la perte de confiance en soi jusqu’au suicide.
C’est pourquoi il est important de comprendre que le Web n’est pas un espace sans code de conduite. La nétiquette est nécessaire pour la promotion d’échanges respectueux, et ainsi limiter la cyberintimidation qui peut se propager à une vitesse fulgurante sur Internet.
Bibliographie
Banque de dépannage linguistique. (2018). Nétiquette dans les réseaux sociaux. Récupéré sur Vitrine linguistique: https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/25376/la-redaction-et-la-communication/redaction-dans-les-reseaux-sociaux/netiquette-dans-les-reseaux-sociaux
Éducaloi. (n.d.). Cyberintimidation : les gestes interdits. Récupéré sur Éducaloi: https://educaloi.qc.ca/capsules/cyberintimidation-les-gestes-interdits/
Swancar, A. (2020). Man holding smartphone in close up photography. I am blue. Vienne, Autriche. (https://unsplash.com/photos/man-holding-smartphone-in-close-up-photography-JXXdS4gbCTI)
1 note
·
View note
Text
Le reflet de la société à travers les réseaux sociaux : une réflexion
« Quand nous livrons une partie de notre vie aux réseaux sociaux, cette trace risque d'être indélébile. »

Les réseaux sociaux.
Ah, il y en a des choses à dire sur le sujet, bonnes et mauvaises.
Beaucoup affirment qu'ils sont la cause du déclin des nouvelles générations, qu'ils ne font qu'accroître le mal contre lequel ils devaient servir; d'autres, qu'ils leur ont permis de voir la vie d'un nouvel œil et de sortir de leur zone de confort pour expérimenter et découvrir.
En un sens, énormément de personnes croient que ce qui s'affiche sur leurs écrans est un reflet de la société actuelle, complètement obnubilée par « le besoin d’être reconnu, d’être admiré par les gens autour de soi¹ », celui d'être « [stimulé], d’être au courant de tout ce qu’il y a de nouveau et d’innovateur² ».
Néanmoins, bien que certains utilisateurs qui se manifestent en ligne peuvent faire miroiter une forme de réalité à travers leurs commentaires, la vérité est tout autre.
Déjà, moins de trois personnes sur dix (29%) interviennent sur les réseaux sociaux pendant que les 71% restants se contentent de lire et de consommer sans piper mot. De ce fait, il est plus qu'erroné de clamer que la société entière (8,2 milliards d'habitants en 2024, donc un total de 2,38 milliards d'utilisateurs dits « actifs » sur les réseaux sociaux) est représentée par ces individus.
Ensuite, certes, plusieurs types de personnes malintentionnées s'amusent à créer le mal (majoritairement sous forme de cyberintimidation) et à accentuer la mauvaise humeur des masses (en provoquant des esclandres qui n'ont pas réellement lieu d'être), et, certes, ces besoins d'être reconnu - considéré - et stimulé sont une réplique d'un comportement bien réel.
Toutefois, il faut prendre en compte que, si ces gens le font sur les réseaux sociaux, c'est qu'ils n'ont peut-être pas la possibilité de le faire « dans la vraie vie ».
Parce que la société ne leur en donne pas l'occasion.
Les réseaux sociaux sont des lieux où il est possible de socialiser, de « tisser des liens au-delà du monde physique immédiat de [sa] famille, de [son travail] et de [ses] passe-temps³ », voire de simplement parler, de posséder une voix et d'être entendu.
Beaucoup affirment que les réseaux sociaux dupent, trompent, embobinent, « matrixent », et c'est vrai, mais la réalité le fait tout autant.
Les réseaux sociaux ne sont pas un reflet de la société, ils sont ce qu'ils sont : des plateformes numériques sur lesquelles on peut s'exprimer d'une façon dont on n'est pas forcément capable dans le monde tangible. Ils sont une autre voie, une autre porte qu'il est possible d'ouvrir pour se manifester, pour laisser sa trace (bonne ou mauvaise) et dire ce que l'on aimerait être ou devenir, ce que l'on aimerait faire ou obtenir, ce que l'on aimerait.
______________________
Bibliographie
GIGUÈRE, Alain, « Non, les médias sociaux ne sont pas le reflet de la société », dans L'actualité (26 février 2019), https://lactualite.com/societe/non-les-medias-sociaux-ne-sont-pas-le-reflet-des-opinions-de-la-societe/ (Site consulté le 29 novembre 2024).
Id.
LEE, Amanda, « Les jeunes et les médias sociaux : trois avantages et trois risques », dans Médias sociaux - Telus Averti (21 mai 2024), https://www.telus.com/fr/wise/resources/content/article/wise-article-social-media-day-kids-on-social-media (Site consulté le 29 novembre 2024).
0 notes
Text
L’INTIMIDATION DANS NOS ÉCOLES.
Mon amie de longue date, mon ancienne collègue de travail,la plus tannante de tous les employés.
M’a demandé ce soir de vous parler de ce qui se passe dans les écoles avec nos enfants.
Violence et intimidation!
La phrase la plus courte que nous connaissons tous
C’est la violence qui engendre la violence.
La violence dans l’éducation des enfants, qu’elle soit physique ou verbale, les raisons sont très nombreuses, pour les enfants de cette génération.
Cependant, la violence est une forme de faiblesse gratuite, c’est aussi une forme d’absence d’amour et un manque de confiance et de vocabulaire.
Violence et intimidation
Peut être vécu et engagé par les élèves ou même par le personnel de l’école et c’est courant.
Il ne faut pas oublier qu’il y a aussi la cyberintimidation qui fait partie de toutes les violences qu’un élève peut subir.
Les élèves, les enfants qui sont fréquemment victimes de violence et d’intimidation, feront preuve de solitude, d’un manque de confiance en eux.
Ce qui peut mener parfois à la dépression ou même essayer certains médicaments pour moins ressentir leur douleur.
Les élèves, nos enfants qui subissent cela !
Ils sont différents, ils sont rejetés à cause de leurs différences par exemple : TDAH, dyslexie,
trouble d’apprentissage,
Langue orale, leur nationalité
Et même plus.
Parlons de ceux qui ont recours à la violence ou à l’intimidation, de ce qu’ils recherchent, c’est de l’attention, qu’elle soit positive ou négative, peu importe.
C’est triste, mais c’est la réalité, il faut comprendre pourquoi l’enfant est violent ou intimide un autre enfant, ça peut être juste un élève, un gang.
Un enfant qui subit de la violence et de l’intimidation se sentira seul et s’isolera de tous ceux qui l’entourent.
Il y a beaucoup de raisons,mais ce ne sont pas des excuses, quand je lis sur le sujet,
on dit parfois qu’ils ont appris ce comportement à la maison.
je ne dis pas que c’est faux ,mais nos enfants n’ont pas que nous comme modèle ,ils ont leurs amies leurs professeurs, les activités parascolaires , les coachs sportifs, les cours de danse, et ainsi de suite...
Prenez conscience si votre enfant est victime de violence ou d’intimidation, s’il se rend à l’école à pied. Est-ce qu’il prend un chemin différent pour aller et revenir de l’école ,a-t-il l’air triste à son arrivée, s’il a faim, s’il agit avec violence avec ses frères et sœurs.
Il faut avouer que ca peut être grave.
quand nos enfants étaient petits et qu’ils étaient malades, on voulait être malades à leur place.
Alors, imaginez leur souffrance en ce moment, reconnaissez les signes.
Nous ne voulons pas que nos enfants soient blessés.
Partager
Textes à Josee Jo-anna Thompson Avec amour 31/05/2024
0 notes
Text
Sweet Baby Inc: Joueurs et joueuses de jeux vidéos avertis!
Savez-vous vraiment à quoi vous jouez ou même ce que vous encouragez sans le savoir? L'industrie du jeu vidéo vous imposera cet agenda du nom de Sweet Baby.
Les traces du wokisme dans les jeux vidéos remontent entre 2014 et 2015 avec Anita Sarkisian qui se plaignait de la représentation des femmes dans ces jeux. Résultat, le wokisme à fait son chemin mais maintenant tout dérape.
Justin Trudeau s'en mêle
Sweet Baby Inc est graissé par Justin Trudeau, premier ministre qui aime trop les wokes et les vrais canadiens passent en second! Le pire est qu'on y contribue à 50 millions $CA via le Programme de préparation à l'investissement (PPI).
Mais la compagnie Weird Ghosts ne se gêne pas d'affirmer qu'elle est une société graissé par le gouvernement du Canada à l'aide de multiples programmes et les investissements pour des studios wokes de jeux vidéos comme Sweet Baby sont originaire et avec des admissibilités qui veulent entre autre que les moitié de vos employés soient de groupes sous-représentés (LGBTQ+ concerné).
À coup de recherches, cette enquête de Le Repaire du Gamer démasque Eileen Mary Holowka et Jennie Robinson Faber qui y sont à la tête mais aussi chez les donateurs J.P. Morgan qui est une branche de Black Rock qui est tentaculaire et dicte aux compagnies de divers domaines comment être de bonnes compagnies aux risques d'être définancé par cette dernière.
L'argent mène le monde des jeux vidéos à coup de 25 000 $CA versé en 6 mois à la fois et les studio ne recevraient que 4 166,67 $CA par mois. Assez pour se développer et former?
Cette histoire partant du studio Sweet Baby en dit long sur le wokisme actuel dans le jeux vidéo et surtout de quoi l'on consomme entant que diversement.
Cerise sur le gâteau, le média d'état Radio-Canada va défendre Sweet Baby dans un article d'avril 2024 mentionnant une pseudo campagne de cyberintimidation. Après tout c'est pour leur patron aussi premier ministre du Canada.
Blanchiment d'argent?
On est devant un stratagème vertigineux qui pourrait s'apparenter à du blanchiment d'argent et spectaculairement tentaculaire.
Bref il y aura du chemin à faire pour que la vérité éclate au grand jour. La majorité zombie pour l'instant semble être ce qui permet aux personnes concernés dans cette enquête choc de bien dormir.
youtube
0 notes
Text
Séance #14 — Trop sur les réseaux, fais attention à ton coco!
Chers lecteurs,
Les réseaux sociaux nous apportent plusieurs bienfaits : divertissement, cercle social, espace de partage, information. Toutefois, les inconvénients sont nombreux. On a qu’à penser à la comparaison, la cyberintimidation, l’anxiété, la solitude, la dépendance ou même la crainte de rater quelque chose (FOMO). On en retire un grand questionnement par rapport aux réseaux sociaux : leurs inconvénients deviennent-ils plus importants que leurs bienfaits ?
Selon moi, oui.
Il suffit d’observer notre propre utilisation. Sommes-nous réellement heureux, rivés sur nos écrans ? Je crois qu’il est important de garder un équilibre dans notre usage des réseaux sociaux. Pour ma part, depuis l’arrivée de l’application TikTok, je vois une grande différence dans mon quotidien. Ce réseau social est très addictif. Il est très facile de faire défiler les vidéos pendant des heures sans s’en rendre compte. Je pense sincèrement que de ne pas utiliser cette application, ou du moins contrôler son usage serait bénéfique sur ma productivité et, ultimement, sur ma santé mentale.
Une étude publiée par le journal Technology Mind and Behavior et rapportée dans un article de La Presse a démontré que réduire le temps de consommation des réseaux sociaux est responsable du bien-être psychologique des jeunes. Les participants ont limité leur utilisation des réseaux à une trentaine de minutes par jour. Ils ont ensuite eu des résultats plus positifs sur des tests d’anxiété, de dépression, de solitude et de crainte de manquer quelque chose que sur ceux faits avant la réduction du temps d’utilisation (Legault, 2023).
Ce qui est le plus difficile c’est d’agir. Voici quelques trucs pour aider à restreindre notre temps sur les réseaux :
Mettre une limite de temps par application via les réglages du cellulaire
Se mettre en mode « Ne pas déranger » ou désactiver les notifications
Évaluer la quantité de temps passé sur les médias sociaux chaque jour
Le meilleur truc : avoir la volonté de le faire pour sa santé mentale (!!!)
Je pense que nous sommes tous conscients de notre surutilisation des réseaux sociaux. Alors, pourquoi ne changeons-nous pas nos habitudes ? J’espère que ce billet vous aura motivé à changer vos habitudes autant que moi. Sur ce, je ferme mon ordinateur !
À bientôt !
Bibliographie
Legault, J-B. (2023, 15 juin). Moins de réseaux sociaux, meilleure santé mentale. La Presse. https://www.lapresse.ca/societe/2023-06-15/etude/moins-de-reseaux-sociaux-meilleure-sante-mentale.php
Réseaux sociaux, comment tisser sa toile et préserver sa santé mentale? (2023, 10 octobre). Minds. https://www.minds-ge.ch/ressources/reseaux-sociaux-comment-tisser-sa-toile-et-preserver-sa-sante-mentale
0 notes
Text
Brutalisation et polarisation affectent la vie démocratique
« Quand je regarde les commentaires de vidéos TikTok ayant fait des milliers de vues, la brutalité me choque. Il ne s’agit pas d’un espace de débat, mais d’un lieu où l’insulte devient un argument assez valable pour l’énoncer. Du même fait je me rends compte qu’il n’y a aucune place, pour certains, à l’opinion divergente. Dans un milieu démocratique comme le nôtre, comment est-il possible d’exprimer sa façon de penser sans courir le risque de se faire insulter ou même cyberintimider? Faut-il s’y attendre, ou même faire comme si de rien n’était ? Cette brutalité retrouvée dans les propos sur internet semble normalisée, voire banalisée. Elle a même été partagée par le dernier président américain, Donald Trump, sur Twitter. Mais ce n’est pas normal. En effet, la liberté d’expression s’arrête lorsque ce seuil de respect et d’injure est dépassé, « elle ne peut pas servir à justifier des propos racistes, sexistes ou homophobes, par exemple. ».
Non seulement cela, mais la diversité des points de vue semble impossible. D’un point de vue informationnel, comment quelqu’un peut-il se forger sa propre opinion sur un même sujet, s’il ne voit qu’un côté de la médaille? C’est ici que la chambre d’écho entre en jeu. Cette chambre d’écho qui, selon les préférences de l’utilisateur, renforce les valeurs et les opinions des usagers. Simon Langlois et Florian Sauvageau, deux professeurs émérites à l’Université Laval expliquent qu’ « alimentés par les amis qui partagent les mêmes angoisses et par les algorithmes qui les inondent d’information de même nature, les « désinformés » s’enferment dans leurs croyances et en viennent à vivre dans un univers parallèle. ».
L’information de qualité est nécessaire au bon fonctionnement d’une démocratie. Alors qu’arrive-t-il lorsque le public n’y a plus accès? Puisqu’aujourd’hui, la compagnie Meta a bloqué l’accès à des contenus d'information canadiens sur ses plateformes. Les réseaux sociaux deviennent donc non seulement un divertissement pour les utilisateurs, mais aussi une machine à désinformation. »
0 notes
Text
LA CYBERINTIMIDATION...MORTELLE
En 2006, Megan, 13 ans, s’est suicidée après avoir été victime de cyberintimidation.
Il y a maintenant 18 ans, survenait l’un des premiers drames médiatisés de cyberintimidation. La jeune Américaine avait été contactée sur MySpace par un certain « Josh Evans » qui prétendait être un garçon de son âge. Ils ont ainsi commencé à discuter et à se lier d’amitié. Or, les communications du jeune garçon se sont rapidement transformés en messages hostiles et agressifs. Megan, harcelée et insultée par son nouvel ami, fut profondément affectée par ses agissements au point de commettre l’irréparable.
Il fut ensuite été démontré que Josh Evans était en réalité un faux profil créé par Lori Drew, la mère d’une adolescente voisine de Megan, dans le seul but de harceler la jeune fille.
UN GRAVE PROBLÈME SOCIAL

Selon Éducaloi : « On parle de cyberintimidation quand une personne en intimide une autre en utilisant un moyen technologique: réseaux sociaux, sites Web, messageries (courriels, textos), etc. »
Malgré le drame vécu par la jeune Megan, et les autres victimes subséquentes, la cyberintimidation s'avère toujours un problème social grandissant et envahissant. Les multiples réseaux sociaux facilitent malheureusement la tâche des personnes mal intentionnées qui, cachées derrière leur écran, harcèlent, menacent ou intimident d'autres personnes. Ces malfaiteurs anonymes sont de surcroit moins susceptibles d’être tenus responsables de leurs méfaits, faute de preuves.
COMMENT ÉVITER LE PIRE ?
Certaines initiatives pourraient aider les victimes de cyberintimidation à trouver du soutien :
L’organisation de campagnes de sensibilisation visant à informer la population sur les risques de la cyberintimidation et les moyens de s’en protéger.
La conception de programmes de sensibilisation dans les écoles pour informer les élèves et les enseignants sur les risques liés à la cyberintimidation et les moyens de s’en protéger.
La collaboration avec les fournisseurs de services Internet pour mettre en place des mécanismes facilitant la dénonciation des cas de cyberintimidation.
La mise en place des lignes d’assistance téléphonique et de ressources en ligne pour aider les victimes de cyberintimidation à trouver du soutien.
La formation des corps policiers pour qu’ils puissent comprendre et intervenir dans les cas de cyberintimidation.
Bibliographie
1 note
·
View note