laproiedesvagues
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La proie des vagues
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laproiedesvagues · 2 years ago
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KATHY LAM 黑山
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laproiedesvagues · 2 years ago
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BLACK BEAR  2020, dir. Lawrence Michael Levine
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laproiedesvagues · 2 years ago
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Celebrating New Year's 1935
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laproiedesvagues · 3 years ago
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Chantal Akerman by Micheline Pelletier, 1979
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laproiedesvagues · 3 years ago
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Death and the Lady by Joseph Hall, 1906.
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laproiedesvagues · 6 years ago
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Lame de fond III
Un vendredi soir je rejoins toute sa bande à une fête. Je ne connais pas notre hôte, je débarque avec une bouteille de champagne glacée qui fait forte impression.
C'est Lara qui m'a invitée à passer. Je la trouve des yeux, on se fraie un chemin au milieu des corps rendus moites par la chaleur de ce mois de juillet caniculaire, interminable.
On ne s'embrasse pas mais c'est pareil, on se regarde avec affection. Elle en jette Lara, elle porte une robe aux bretelles fines qui laisse entrevoir un bronzage parfait. Je demande si elle rentre de vacances mais non, elle répond, non, je vais tous les jours à la piscine, j'ai pris des muscles et des couleurs.
Tu es magnifique.
Quand je vois S. fumer une clope adossé contre le chambranle de la porte fenêtre qui mène au balcon, il a l'air de se foutre de mon arrivée, de ne pas l'avoir remarquée. Il a bonne mine, comme un mec qui dort ses 8h par nuit, qui mange bien, qui va au sport... Il a l'air tellement sain.
Je sors de mon sac une flasque pleine de scotch et je descends une grande rasade en tournant le dos aux convives. Je sais pas pourquoi je fais ça, pourquoi je cultive la clandestinité là où je peux me sentir libre de me servir un verre bien tassé.
Lara prend son ton de gamine de 4ème pour me demander si je l'ai vu. Bien sûr que je l'ai vu.
Elle me demande où nous en sommes. Il m'a reçu chez lui, il m'a bouffé la chatte, on s'est mangé la bouche et je suis partie.
Tu me tues, voilà ce qu'elle répond.
Quelqu'un met le morceau de Rosalia qui me fait vriller en ce moment. Je sens l'envie de danser me parcourir les reins mais ce serait déplacé alors je danse dans ma tête en allumant une cigarette, je glisse sur le balcon avec les autres fumeurs. Quand on se regarde enfin c'est électrique. On s'embrasse pudiquement, il effleure ma taille. On dit n'importe quoi, il fait chaud, le réchauffement climatique, les astuces pour rester au frais, des conneries. J'écoute à peine, je regarde sa bouche former des mots que je vide de leur sens. Il fume dans ma cigarette et ça me paraît familier, intime.
Il dit me trouver belle. Je réponds moins belle que Lara, tu ne trouves pas qu'elle resplendit ?
Si, c'est vrai. Vous êtes belles toutes les deux.
Je me dirige vers les toilettes où j'envisage de prendre une trace de c. J'y trouve Lara en train de se laver les mains, la porte ouverte.
S.m'a suivie, il perd pas le nord.
Sans préméditation j'embrasse Lara, elle me rend mon baiser, serre ma nuque pour m'attirer plus près d'elle, plaquer son corps contre le mien.
Elle s'arrête pour appeler S. qui nous tourne le dos dans le couloir. Elle se jette à son cou, attrape sa bouche en enroulant mon bras autour de sa taille. Ils s'emballent et je mords sa nuque dorée. Mes mains caressent ses seins libres sous la robe et glissent le long de son ventre qui se creuse. Dans sa culotte, sa chatte attend d'être prise, elle colle son cul contre moi, comme si elle voulait me faire vaciller. Mes doigts explorent les plis et les replis trempés, son cul se cambre encore et j'ai envie de le bouffer.
Je touche la queue de S. au travers de son pantalon. Dure et impatiente.
Il y a trop de vêtements, trop d'espace entre les corps, je n'ai plus de patience.
Je demande à Lara si elle veut que je quitte la pièce. Non, elle veut que je la regarde, que je la touche. Elle enfonce sa langue dans ma bouche en guise de confirmation.
Je languis, je les déshabille, je leur tourne autour, les embrasse, je les mords pendant qu'ils se branlent mutuellement.
En prenant doucement son cul, je repense à ses mots : tu me tues.
S. Essaie de m'atteindre mais je l'en empêche. Occupe toi de Lara. Notre Lara en pleine perdition, Lara et ses joues brûlantes, sa bouche avide, sa chatte disponible, ses cheveux collés sur ses tempes. Lara en feu.
Je tombe à ses genoux, la débarrasse de son slip, la lèche passionnément en agrippant son cul. S. A pris ma place dans son dos et la baise fermement. Elle gémit, plaque mon visage contre elle, je suis si excitée que je pourrais jouir de la situation sans voir été stimulée. Je m'émerveille de mon cerveau qui sait faire ce genre de truc. Qui vrille tout seul sans avoir besoin d'aide extérieure.
Je la lèche, je la suce, je l'avale.
Je fais tout pour qu'elle se dise que oui, je la tue.
Je me dégage du fouillis de nos trois corps. Je m'adosse à un mur dont la fraîcheur surprend ma peau. Je regarde Lara se faire pilonner avec toute la lubricité que m'inspire la situation. Je regarde S. qui semble se départir des semaines de frustration que je lui ai imposées. Je croise ses yeux et m'en détourne parce que c'est trop de consideration d'un coup.
Je suis tellement excitée que j'ai mal. Je n'ai pas besoin de beaucoup d'attention, je me fous de jouir, c'est l'excitation qui me plaît par dessus tout. Ils s'écroulent auprès de moi. Lara, si belle.
Dans sa bouche entrouverte, je passe l'index et le majeur de la main droite. Elle les suce comme si sa vie en dépendait, je lui reprends pour me branler avec.
Je la regarde jouir très fort. Je ne me touche plus, je me laisse en plan, je caresse ses cheveux. Quand S me tend une cigarette qu'il vient d'allumer je la refuse. Il n'a pas jouit, pas encore, je sais pas.
Je m'en fous, je suis bien, j'ai déjà tout ce qu'il me faut.
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laproiedesvagues · 6 years ago
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Les grandes chaleurs
Toutes les fenêtres sont ouvertes et bien que la nuit soit tombée, il fait encore très chaud. Je suis écartelée aux 4 coins de mon lit par les degrés accablants qui pèsent sur mes membres. Lorsque deux parcelles de ma peau se rencontrent, l'adhésion moite génère un dégoût. Ça passe vite, c'est furtif.
J'entends parler des voisins, j'entends aboyer un chien sous la lune ascendante. J'ai déjà éteins la lumière plusieurs fois, pensant m'endormir, mais non. J'ai pas le mot de passe pour accéder au sommeil ce soir, même avec les yeux collés je me fait refouler à la porte par le videur.
Je prends des photos de mon corps nu, la pénombre gomme tout ce que j'ai pris l'habitude de détester sur lui. Je parviens à me trouver bonne, à me faire envie. C'est surtout la cambrure de mes reins, le grain de mes seins, même la peau trop fine de mon décolleté est sauvée par la lumière qui filtre les outrages du temps.
Je profite d'une brise pour reconnecter mes mains au reste de mon corps. Mes seins lourds, mes fesses fermes, mes cuisses puissantes et ma chatte fière. Je commence à me toucher de la mauvaise main, la plus laborieuse, à peine maladroite. J'aime bien cette contrainte qui me permet d'imaginer que cette main qui branle ne m'appartient pas vraiment. Que c'est la tienne. Ma main droite me connaît par coeur, elle sait mécaniquement ce qu'elle a à faire pour que je jouisse vite et bien. Elle pourrait le faire pendant que je dors, d'ailleurs j'aime me dire que ça arrive, quand je suis inconsciente. Que c'est pour ça que je me réveille avec une odeur de mouille sur les doigts et une sérénité du corps qui ne peut pas être attribuée au seul sommeil.
Mais là non, la main experte me bâillonne et l'autre main s'affaire, pas si gauche, très vigoureuse noyée par l'envie comme mon cerveau est noyé d'images de toi.
Je t'imagine recevant la photo de mes reins, de mes seins, du désir qui suinte de mes pores. J'imagine ton visage au milieu du groupe, qui reçoit les preuves de mon feu au cul. Je t'imagine gênée, ton ventre qui se tord, la petite frayeur qu'on te voit me voir. Qu'on pige l'abrasion de tes joues, quelques secondes de flottement. Tes yeux qui vérifient, qui passent des uns aux autres. Ça dure quelques secondes mais ça existe. Ça m'excite.
Je me sens prête à jouir mais j'essaie de contrôler encore, rester juste au bord de mon orgasme. J'échoue, je pars, je mords un peu plus fort le gras de mon pouce. Je ne sens plus le bas de mon corps. Je respire mal, le chien s'est tu, les voisins trinquent, des verres s'entrechoquent.
J'imagine que c'était ça le mot de passe à donner au videur, mes paupières s'écrasent, je sombre.
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laproiedesvagues · 6 years ago
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Lame de fond II
J’ai attendu qu’il m’appelle. Je ne voulais pas qu’il sente mon degré de dalle. 
Entre le dernier diner et nos retrouvailles, j’ai essayé de ne pas baiser avec la première personne tombée du ciel, j’ai cultivé mon obsession de lui et c’est elle qui m’a aidée à choisir une robe ce soir pour lui rendre visite. 
En me préparant, j’ai l’impression de voir mes yeux déjà maquillés quand je sors de la douche. L’envie de lui donne à mon regard une intensité inhabituelle ; je pue la détermination et le stupre. 
Je décide de me rendre dans son quartier en marchant, à la recherche d’un impossible apaisement du corps. J’arpente les rues avec un truc comme 500g de fringues sur le cul. Je flotte dans l’air, légère. 
En bas de chez lui je finis une clope en cherchant dans nos échanges le message qui contient le code d’entrée de son immeuble. Quand je sonne pour la deuxième porte, je remarque le visiophone, putain, je déteste ça. 
Je regarde ailleurs, je ne dis rien du coup, il a des yeux pour voir. Il ne dit rien non plus et la porte s’ouvre. 
Je monte les escaliers comme une athlète de haute volée et, quand j’arrive, il est déjà dans l’encadrement de la porte à me sourire. 
Je dis salut, un baiser unique sur sa joue, pression calculée, il serre doucement mon épaule et son pouce me caresse à peine. c’est furtif mais ça fonctionne. 
Il me fait entrer dans un appartement sans surprise, du bois, des bouquins, des magazines, un canapé en cuir ancestral lustré par des milliards de cul, un fauteuil club de la même collection lui fait face, les deux sont séparés par une table basse en verre. 
J’enlève mes chaussures en les balançant à moitié. Je ne sais pas résister aux tapis. C’est le début de mon strip tease. 
Quand il me dit installe toi et que je prends le fauteuil club, je sens une pointe de déception, mais j’ai besoin de cet espace entre nous pour le moment. J’ai besoin d’évaluer la situation depuis une relative distance. 
Tu bois quoi ? 
Du vin si tu as? 
j’ai. 
Pendant qu’il part je ne sais pas où pour chercher à boire, je scanne le salon et ses détails, les gens travaillent leurs intérieurs, plus ou moins inconsciemment, pour qu’on les range en un regard dans une catégorie. Lui c’est un intellectuel. on met une seconde à s’en apercevoir, des pages et des pages de livre, pas de télé, un mépris de la consommation qui le traîne dans les brocantes le dimanche. Une nostalgie contemporaine qui lui a fait claquer des thunes dans une platine de compétition pour écouter des vinyles datant de la même époque que son canapé. 
Il pose deux verres qui se cognent et je dis c’est bien chez toi. 
Il dit merci et me montre l’étiquette de la bouteille comme si on était au resto. J’approuve du regard un Barolo. Les premières gorgées me plongent d’emblée dans une légère ivresse. 
On parle de trucs sans intérêt, on meuble, je me sens bien. 
Je profite d’un silence pour prêter attention à la musique que je n’identifie pas, quand je le regarde à nouveau il est en train de regarder mes seins, nos regards se croisent et il retourne à son observation. Mes cuisses, mes jambes, je me sens désapée par ses yeux qui glissent sur moi et ça me fait mouiller direct. 
Il a la bouche très légèrement entrouverte et caresse sa lèvre inférieure avec la pulpe de son index. Dans un geste appliqué, que je souhaite le moins brouillon possible, je fais rouler ma culotte le long de mes jambes sans le quitter des yeux. Je constate qu’il est complètement paumé et il a cet air d’enfant têtu qui me fait vaciller. Je bois une sérieuse gorgée de vin comme si j’allais trouver dans mon verre l’air qui me manque. 
Les trois mètres qui nous séparent se réchauffent peu à peu. J’assume la distance que j’ai imposée comme un caprice. Je dois faire un travail sur moi pour garder une gestuelle alanguie. Je sais que j’ai affaire à un homme au désir sophistiqué qui pourrait être glacé par des délires de porn star. 
C’est à ça que je pense quand je commence à me branler. Je lui offre une vue imprenable sur ma besogne. Je suis trempée et ça m’excite beaucoup, je garde le control, ce serait con que ça dure trois minutes. 
Je dis viens et j’aime bien le fait qu’il mette un temps à s’exécuter. J’ai le goût de la discipline mais pas celui de l’abnégation. 
J’ai pas besoin d’aller plus loin dans les consignes, il est rapidement à genou devant moi, faisant des aller retour fébrile entre mon regard et ma chatte qu’il a maintenant tout près de son visage. Je passe ma jambe droite sur son épaule pour l’attirer plus près. Il embrasse mon ventre, l’intérieur de mes cuisses, le pubis, je sens ses dents dans la chair tendre de l’aine, des dents qui ne mordent pas vraiment, qui me frustrent. Il commence à me lécher juste avant que je m’impatiente et il le fait avec avidité, à son tour il semble chercher de l’oxygène là où il n’y en a pas. Je caresse ses épaules, son cou, sa nuque. Je gémis doucement, la tête rejetée en arrière, abandonnée. Je me cambre pour réduire la distance entre nous. il a passé ses mains sous mes cuisses pour une meilleure prise, c’est vigoureux et déterminé, ça me plait. 
il me baise avec un doigt et s’aperçoit vite que ça ne suffit pas. Avec mon pied nu je caresse sa queue comprimée sous son pantalon. Ce contact provoque un genre de râle furtif et indépendant de sa volonté. 
Je lui dis ne t’arrête pas et je l’enserre avec ma jambe. 
il me baise avec trois doigts en me bouffant la chatte, il sait ce qu’il fait, j’en peux plus. il ne perd pas de temps en digressions et en figures de style. Rien ne pourrait me faire plus de bien que ce qu’il fait à cette minute. 
Je continue de le branler vaguement avec mon pied, c’est maladroit mais ça lui fait visiblement du bien. Je fais ce que je peux, on peut pas être partout. 
Je le serre encore, je griffe ses épaules et ça lui coupe le souffle. J’y vais fort mais il faut bien que je m’accroche à quelque chose en pleine perdition. 
Je jouis fort, transcendée. J’ai envie de chialer. Il m’a mise KO. Il change de rythme, je tiens sa main qui me prend doucement. Je me sens partagée entre la toute puissance et la vulnérabilité. 
J’aime bien ce moment de flottement. Le répit lourd de promesses. Quand on sait très bien que la trêve sera de courte durée. J’ai envie de l’embrasser.  
[à suivre]
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laproiedesvagues · 7 years ago
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Lame de fond
Je n’ai pas tardé à l’envisager comme un partenaire possible. Si au départ c’était un jeu innocent, c’est rapidement devenu obsessionnel et impératif. J’ai quelques difficultés à doser la pression. On fait vite le tour des convenances et la patience ne fait pas partie de mes possibilités quand je me mets en tête de baiser quelqu’un. 
Il parle, parle et je ne pense qu’à l’attraper. Il me faut faire des efforts pour tenir sur ma chaise, des efforts encore pour ne pas répondre à l’élan de ma main visant sa cuisse, voulant sa queue avec ferveur. 
Il y a d’autres convives, j’essaie de faire le bel esprit, je ris et je plaisante, je me laisse porter par le flot de paroles. J’observe et je m’absente. Je me mets en retrait pour laisser mes pensées voguer. Je quitte le raffinement poussif d’une soirée calme comme un film français pour la pornographie sauvage qui m’arrive en flash à chaque fois que mes yeux clignent. 
Je tiens mon rôle, la bouche en cœur assaillie de pensées hardcore. 
Nous sommes côte à côte et chaque contact de sa peau contre la mienne m’enferme un peu plus encore dans mes lubies de baise. 
Il me demande si ça va, il me dit que j’ai l’air ailleurs ce soir. 
Je pourrais pas être plus présente mais j’ai surement le regard mort de celle qui n’a plus de capacité de concentration. 
C’est flou autour de nous, il n’y a plus que lui, sa main robuste et lisse qui tient un verre d’alcool alors qu’elle pourrait être en train de me branler sous la table. 
Je suis frustrée et je m’agace. 
J’attrape mon sac qui contient mes clopes et je sors fumer. Dans la rue des gens sont ivres et rient trop fort. Je palpite, je chancelle, je prends appui contre un mur quand je manque de tomber. Je joue avec les muscles de ma chatte, je serre mes jambes, je les desserre. Mon énergie vitale se concentre sur mon bassin, les éclats de rire et la joie des autres me parviennent comme un message venu des fonds sous marin, je n’entends plus rien qu’un bourdonnement quand je jouis fort, silencieuse, plantée sur des jambes en coton. De ma bouche entrouverte s’échappe un souffle saccadé. 
Je redescend doucement et je croise le regard noir d’un homme en face de moi. Je me demande ce qu’il a vu de mes yeux révulsés et de ma paralysie. Je le détaille et je bloque sur la bosse impressionnante sous sa braguette au bord de l’explosion. J’ai ma réponse et elle me convient. 
Je rentre et je demande la note au bar. Je regarde des trentenaires faire plus que leur age. J’imagine les conversations de comité d’entreprise, de prêts immobiliers et de placements d’actifs. Je retiens un baillement.  
Après un long débat avec moi même je décide d’aller faire des manières à ma table. J’étais prête à partir sans dire aurevoir mais je me suis ravisée. 
On me demande où j’étais, où je vais. 
Je fais les simagrées habituelles alors que je pense que ça leur ferait la soirée un peu d’honnêteté : Je me terminais, c’était bon. J’ai laissé un mec sur sa trique par esprit de vengeance. 
Quand je me suis penchée sur lui pour l’embrasser, lui dire salut, à bientôt, j’ai posée ma main sur son avant bras noueux, j’ai déposé un seul baiser sur sa joue, j’ai pris ma voix des grands soirs pour glisser dans son oreille mon envie de le revoir. J’ai fait tout ce qu’il fallait pour le tendre. 
Maintenant je pense qu’il le sait : il perd rien pour attendre
[à suivre]
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laproiedesvagues · 7 years ago
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Extrait / Prologue
“Il y a l'aveuglement. Un silence inconfortable. Un genre de vide sanitaire de la parole. On pense noir et on dit blanc. Et puis, il y a le monde autour, auquel il faut sourire, qui attend sa dose de « salut, ça va, merci au revoir ». Aucune brusquerie ne sera pardonnée et c'est ce qui permet que tout roule. Et puis, il y a le jour où les faux semblants ne sont plus permis. Le cerveau rejoint le vague à l'âme et il faut prendre une décision. Mettre à l'abri ce qu'on veut sauver. Comme lors d'une inondation massive, quand il faut mettre les meubles sur pilotis, les pieds dans l'eau, la commode posée sur des agglos. Il a fallu se décider à sauver les meubles, à prendre soin de tout ce qui pouvait être mis à l'abri du tourment. C'est comme ça que je me suis retrouvée au centre hospitalier d'Erstein, 67. Pour me mettre à l'écart d'une comédie dont j'avais oublié le texte. Pour mettre de côté ma carrière de saltimbanque de mascarade qui dit « salut ça va, merci, au revoir » sans même distinguer le sens de chacun de ces mots tant le marasme avait pris le pas sur un rôle social si bien rodé que j'avais mis en place. Je pédalais à côté du vélo, il me fallait cette mesure radicale pour me remettre en selle.”
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laproiedesvagues · 7 years ago
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Les beautés convulsives
Je te regarde de là où je ne peux t’atteindre. Une table entre nous démagnétise la connexion et nous impose un délai indéterminé de consommation de nos corps.
ça fait cinq minutes que je suis en face de toi, cinq minutes que nous nous sommes retrouvées, échangeant un baiser timide et sec. Empotées par la pression des retrouvailles. Il m’en faut pas moins pour sentir mes bonnes manières se démobiliser, j’ai déjà envie de t’attraper.
Figée, je porte mécaniquement une cigarette à mes lèvres et je tire fort. Comme si je cherchais mon air. Je singe la décontraction en frôlant la suffisance. Tes yeux me foutent le feu, deux bombes qui me torpillent.
Impossible de décoller mon cul de la chaise sur laquelle je pèse, écrasée par l’ardeur de mon désir. Je me sens frustrée dans mon envie de saisir ton visage, de baiser tes lèvres, de faire un scandale.
Des hauts-le-corps me ravagent le bide.
On échange quelques mots, trois conneries, dès que tu ouvres la bouche, j’y mets des saloperies. Nos interactions sont ralenties par la prédation qui dilate le temps. Tu te penches pour attraper une clope dans ton sac, dévoilant les tendons de ton cou, étirés, excitants. Je mords le vide jusqu’au sang.
J’ai le cerveau exsangue, un cimetière de neurones déconnectés. On se lance dans une conversation sans queue ni tête, surtout sans tête. Je m’entends déblatérer des trucs à la con. La météo, voilà. Des commentaires ineptes sur la musique qui passe. Ta bouche entrouverte, tu mords la tranche de ton index et c’est de la pornographie qui dévaste dans le même temps mon slip et mon sang-froid.
Je ne suis plus là, j’ai chaviré. Assaillie par des flashs, tourmentée par une concupiscence qui me tyrannise.
Toutes mes réserves sanguines affluent vers ma chatte. Chacun de tes regards, même les plus furtifs, alimentent le brasier.
Avec un sourire mal assuré tu me dis simplement : je vais pisser.
Et moi, j’entends : baise-moi.
Reçu 5/5
Je laisse quelques minutes s’écouler avant de te rejoindre.
Tu m’attends adossée à un mur froid et dès que je pose mes mains sur tes joues bouillantes, la chamade entre mes cuisses mouillées n’en finit pas de s’emballer. Je suis au bord du malaise, rendue barge par l’impatience. Pourquoi tu me fais ça ?
Je m’écarte de ton corps pour mieux te contempler, on se jauge comme deux grenades dégoupillées, personne ne sait laquelle des deux explosera en premier. Tu t’accroches fermement à ma ceinture pour m’attirer contre toi dans un mouvement leste. Le bruit métallique de la boucle que tu ouvres et l’expression autoritaire de ton visage me font vriller.
Je dévisse. Un reste de pudeur nous entraîne dans une cabine où tu serres ma nuque, tu me bouffes la bouche, tu défais un à un les boutons de mon jean.
Je canalise tes assauts et inverse le rapport de force. Tu prononces mon prénom entre une salve de gémissements. On s’embrasse longuement, dans des élans brutaux, on se laisse chancelantes au bord de l’asphyxie.
Il n’y a plus d’air entre nos deux corps, on se prend, on s’agrippe, comme convenu, on s’abîme. On se laisse quelques marques. On s’épuise dans nos fluides, on se vide de nos forces. On jouit plusieurs fois, on étouffe des cris.
Dans l’espace exigu résonne l’écho de notre perdition alors que nous retrouvons peu à peu nos esprits. La fièvre redescend suffisamment pour que nous puissions envisager de revenir au monde. Devant le miroir, nous réajustons notre mise juste avant de claquer la porte sur le souvenir de nos beautés convulsives.
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laproiedesvagues · 8 years ago
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Je suis tapie dans le désir moite que tu m'inspires. J'aspire au déferlement, aux grandes effusions. Tu parles et je ne vois que des baisers lancés vers moi. La vue de tes mains est un affolement pur et simple. On parle encore, de tout, de rien, de nous. Je sens que ça se creuse dans mon bide. Je sens la place laissée par le manque. Le vide à combler sur lequel je suis assise. le rouge aux joues, le coeur qui se tape un délire difficile à cacher. Je m’endors la main dans ton slip et je me prends à rêvasser à tous ces autres soirs où nous lâchons les chevaux. Mordre ta nuque, attraper ton cul, baiser ta bouche encore.
Des baisers qui trempent nos slips. Tes mains qui me cherchent, les miennes qui te trouvent et te ligotent. Ton corps à mon entière disposition. Juste une main sur ton cul et le contact de ta peau me fait vriller complet. Je ne sais plus comment ça commence, j’oublie mon nom. Je pars dans des délires inspirés par ta peau, l'odeur dans ton cou, la texture de tes lèvres... Je m'endors avec le coeur qui bande et une tension pas possible qui engourdit mes cuisses. Ma chatte qui palpite  mollement, qui se berce en attendant le déferlement.
Je garde le désir comme un secret bien caché. Je me délecte de sentir mon bassin s'engourdir et mes lèvres chercher des baisers qui n'existent pas encore. Je sais très bien les élans, les morsures, les bousculades, les ecchymoses, les claques, les joues brûlantes et les intarissables zones humides où nous nous retrouverons bien assez tôt. 
Je te baise tellement dans ma tête que j'ai peur de t'épuiser.
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laproiedesvagues · 8 years ago
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Elles marchent 15 minutes, éméchées et arrogantes de fraîcheur, excitées par la tension sexuelle évidente.
Après des années à baiser avec la même personne, Z. a le trac de faire de la merde.
Arrivées devant la porte, elle cherche ses clefs pendant ce qui ressemble à des plombes et sent les lèvres de Sarah lui embrasser la nuque. Elle essaie de garder la tête froide pour ouvrir cette putain de porte mais Sarah, poids plume championne de sa catégorie, la retourne avec une brutalité maîtrisée.
Elle lâche son sac, abandonne la recherche des clefs et tout ce qui ressemble à des bonnes manières. Elles se mangent la bouche, partageant la même ardeur, répondant aux roulements de bassin  l’une de l’autre. Une danse furieuse, des baisers féroces, Z. se noie dans son slip et sent les pulsations de son sexe qui attend.
Sarah la contient, l’empêche d’accéder à son corps et ne lui donne que sa bouche à embrasser, elle dose la frustration et l’excitation et ne laisse aucun temps mort.
Sans répit, elle mord, embrasse, lèche, empoigne, suce, caresse, arrachant des gémissements à sa proie liquéfiée.
Elle casse le rythme quelques longues secondes pour observer sa biche languissante et dégrafer son short, avant que le barrage ne cède sous le poids de l’envie.
Elle caresse le brûlant calice, moite, charnu et palpitant, elle branle, explore, pénètre et Z. se perd, se donne, attend qu’elle lui fasse la guerre, qu’elle lui mette la misère, lui fasse chialer sa mère.
Sarah la baise de plus en plus fort, avec une intention sauvage mais une délicatesse experte, jusqu’à ce que Z. plie, scindée en deux par un orgasme violent comme un orage de chaleur.
Elle explose en spasmes, transpirante et démunie, biche offerte au fusil. Sarah souffle sur son torse humide et ça lui colle des frissons sur tout le corps. Elle attrape ses cheveux pour l’attirer dans ses bras et embrasse son cou, une toute dernière fois.
– Tu entres?
-Non, je vais partir. Une autre fois…
Elle sort un stylo de son sac et écrit son numéro sur le bras d’une Z. complètement sonnée.
*** TEXTE paru sur another whisky for M. Bukowski ***
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laproiedesvagues · 8 years ago
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laproiedesvagues · 8 years ago
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Je me donne à l'ennui. j'entrebaille ma chatte au bon vouloir de mon désir. Je branle le temps en m'offrant des orgasmes vides dès qu'il parait figé dans une éternité pesante. Je lutte activement contre les angoisses de finitude qui me tordent le bide. Je réponds à l'appel d'une jouissance machinale qui n'inclut ni  fantasme, ni rêverie. Même les ouvriers qui devisent au bar d'en bas en éventrant des clopes pour en faire des joints ne tiennent pas sur le support. Ils m'ont vu sortir sur le balcon pour fumer une cigarette avec juste un slip sur le cul. Je suis sortie parce que la tension dans ce même slip devenait trop grande. Il doit faire 15 degrés dehors mais j'ai l'impression de cramer en enfer.
Le diable me tient éveillée et, quand je croise le regard noir d'un de ces hommes en bas qui replace un lourd braquemart facile à imaginer sous un jogging adidas synthétique bleu électrique, je me mords jusqu'au sang, ma respiration s'emballe et je me laisse trébucher au bord de l'orgasme comme si j'avais tapé un sprint et que je manquais de tomber d'une falaise. 
Rompue à l'exercice de la branlette je bénéficie d'une technicité garantissant une satisfaction rapide. Pour autant, ce soir, j'écrase mon poing contre ma vulve, je presse les os de ma main contre mon clito  et je reste dans un plaisir exclusivement mental. C'est devenu ma sexualité pour un temps. Je contient ma libido en parcourant la carte complexe de mes nerfs. Je me mets en tête de m'apprendre par cœur. Je prends du plaisir en me laissant en plan. Je me maîtrise et je passe à autre chose parce que j'aime l'état procurée par la jouissance stoppée nette par le cerveau. C'est comme une drogue et dieu sait que j'aime les drogues... Quand j'entre dans l'appartement, j'ai froid, je tremble. Je rejoins la salle de bains, haletante, fiévreuse. Mon sang bat dans les plis de ma chatte, l'envie intarissable et l'orgasme précaire que j'ai refusé de me donner descend dans mes cuisses. 
J'ai un peu de sang sur les lèvres, je me lave les mains. 
J'en reste là. 
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laproiedesvagues · 8 years ago
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Elle me fait remarquer que j'envisage la séduction comme un rapport Dominant/Dominé. Elle ne sait pas que le rapport de force est moteur, il s'inverse, se cabre, on le dompte. il influe tacitement sur chaque pas que nous faisons sur le fil du rasoir. funambule aux pieds lacérés.
Elle me fait remarquer la prégnance du rapport de force dans les fragments de mon discours amoureux.
Elle n'a pas compris encore que cette remarque nous éloigne définitivement. Qu'il n'y aura pas davantage entre nous que ce cornet vanille échangé textuellement d'égale à égale.
Le ton péremptoire et snob qu'elle prend pour évoquer la domination annule toute prédation.
Je vais jusqu'à lui dire la vérité : Le ronronnement m'emmerde. J'ai des tigres dans mon moteur.
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laproiedesvagues · 8 years ago
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C'est à la suite de deux conversations successives, l'une sur la mécanique et l'autre sur le carrelage que je me suis mis en tête de baiser avec J.
Les personnes qui maîtrisent des thématiques qui m'échappent me font de l'effet.
Lors de visites amicales chez moi elle analysait mon appartement d'un point de vue purement technique et j'étais comme une adolescente qui se bouffe nerveusement les ongles devant une fille en sueur qui bricole sa voiture.
Le jeu de drague très hétéro m'a plu, faisant appel à ce qu'il y a de plus basique et simple dans mon désir habituellement si complexe.
Je voulais lutter avec elle, lui résister, la faire languir. Je voulais qu'elle n'en puisse plus de mes roulements de hanches, de mes regards de chatte et toutes les attitudes de féminité exacerbée que je me plaisais à adopter après les avoir abandonnées au profit de l'action, la prise de décision et l'autorité.
Une semaine, quelques entrevues et elle m'a collée au mur. Puissante et sur les dents, elle laisse de coté ce simulacre de bonnes manières des derniers rdv, elle vire mes fringues et me rattrape dès que je me dérobe par jeu à ses assauts de plus en plus têtus.
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