larmedesel

[larmedesel]

Chaque nuit qui passe

Avant que Morphée t'enlace

Les mots que tu trouves

Pour que mon cœur s'ouvre

Défoncé léthargique

J'ose la toucher

Instants magiques

Chambre à coucher

D'un simple regard

La tension s'emballe

Là où je m'égare

D'un amour brutal

Son désir de douleur

Je m'exécute

Pour son bonheur

Que je sois brute

J'aime sa douceur

Sentir chaque effluves

Dans la noirceur

Goûter sa vulve

Beauté intimidante

Chaleurs ardentes

Mon souhait malsain

Strangulation assassin

Désir à outrance

Ses doigts en collier

Jouir de souffrance

Atteindre des paliers

Je lui donne mon corps

Si elle continue de serrer

Elle aura ma mort

Elle pourrait me délivrer

[larmedesel]

Fractales dans les yeux

Le coloris des cieux

Épouse ma vision

Écoute ta raison

Le cœur en érosion

Détruit par l'émotion

Les profondeurs de l'âme

Font couler mes larmes

La joie est éphémère

La souffrance éternelle

Navigons en mer

Sans laisser de nouvelles

Loin de l'égo et du paraître

Sur une île, pour disparaitre

[larmedesel]

Sur ma langue un carré d'ergot de seigle

Pour survoler mon âme comme un aigle

Explorer toute les formes et dimensions

Entendre des voix comme dix mentions

Vivre rapidement sans faire attention

La vie ne tient qu'à un fil sous tension

Donc ramenez tous les objets contondants

Plus le temps pour les dents pour dents

Je n'ai plus de haine, ouvrez-moi les veines

Offrez-moi enfin un sommeil éternel

Tout était plus simple à la maternelle

Offrez-moi ce foutu repos permanent

Tout était plus simple quand j'avais quatre ans

Qui est le soleil capable d'éclairer mon cadran ?

Ce désir d'en finir est devenu rémanent

Mes sentiments sont réduits au silence

Le cœur transpercé avec une lance

Les tiens sont plus importants que les miens

Donc je disparais sans tisser de liens

Donc je plane sans ailes ni portance

Parce que je ne suis d'aucune importance

Le tunnel de lumière, le tunnel de lumière

C'est fini il n'y a plus rien à faire

Qu'on diffuse ma tentative en avant première

Car irréparables sont les actes d'hier

[larmedesel]

Avec un timbre, j'affranchi mon âme

Mon esprit a voyagé sans Sam

Un troisième œil contre moins de vie

Prochain deuil, les chacals ont un devis

Troisième œil, c'est ce que j'ai choisi

Prochain deuil, sur le sol, l'eau de vie

Clairvoyance comme un plein phares

Les opiacés m'on rendu moins bavard

Mes larmes épongées par un buvard

Loin et seul comme habiter le phare

Face à la plume mon âme n'a pas la tare

Même angélique, il sera trop tard

Travailler pour vivre en autonomie

Je chie sur le trône et le Monopoly

Qui veut signer pour une monotonie

Je m'évade sans jamais rester poli

Les halogènes cachent les étoiles

Entre deux arbres, je tends une toile

Un hamac pour contempler les astres

Adieu les esprits bornés au cadastre

[larmedesel]

[Poème] En solitaire #8

Je n'ai pas besoin du pardon donc nique ta religion

Ma haine est plus vaste qu’une surface de région

Des envies de meurtre qui pourraient tuer une légion

Je reste seul car ma tristesse est une contagion

Mon bonheur ne se trouve pas dans cette spiritualité

Trop pessimiste pour croire en la fusion et sa dualité

Je m’isole et je vis avec ma rage comme un antisémite

Mon âme est à l’opposé de la fourrure d'un ermite

Sali par une femme qui m’a partagé avec ses ******

À 17 ans j’ai retenu la souffrance comme une crépine

Comprends pourquoi j’ai des vices pas très nets

Comprends pourquoi je cache ma gueule sur internet

Il reste comme un malaise quand tu connais ma vie

Tu crois voir quoi sur les échelons que je gravis ?

Je bosse comme un acharné mais putain je gravite

Dans une flaque de plomb et la vie passe grave vite

Faire des entreprises, écrire un livre, rien ne me délivre

Je reste sobre, j’ouvre trop ma gueule quand je suis ivre

Ciel sombre,  je n’arrive plus à jouir donc pourquoi vivre

Sous son emprise, mon coeur givre, son sadisme m’enivre

Peut-être surdoué ou autiste, j’emmerde vos diagnostics

Surement pas génie ou artiste, j’emmerde vos pronostiques

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[Poème] Dans le silence #7

Tu m’as dit de ne pas tomber amoureux Désolé j’ai déjà chuté Mon corps ne sera jamais véreux De formol il est inondé Te déclarer ma flamme je ne suis preu Mais flamme du briquet Ne suffit pas pour faire briller vitreux De tes yeux car j’acquêt

T’offrir si peu et franchement j’admets Avoir peur de mes sentiments Cependant je me dis prêt si je commets L’irréparable tout en blâment Ces actes car je regrette et me soumets À toi car tu es mon talisman Protège-moi de moi-même car j’omets Vivre pour voler les diamants

Mes promesses ne seront jamais des fables Endettée de remords, mon âme est insolvable Pas assez fort pour aller plus vite que le sable Donc j’attends qu’il s’écoule pour voir le diable

Tous les jours je touche le fond et je pousse le sol Pour tomber amoureux et me noyer d’ivresse Même si je cache tout derrière ma paire de Persol Mes émotions et pour l’amour, la haine cesse

Des blessures de mon coeur tu es mon seul buvard Même si l’ouverture est béante comme un boulevard Cessons de remuer le passé et soyons des louvards Pour profiter de la vie et aimons-nous sans être bavard

[larmedesel]

[Poème] Comment se délivrer #6

Suis-je un poète maudit, un génie ou l’entité de trop ? Suivi par Moët et bandit, je nie ma haine dans le sirop Fixe la chouette et dis moi qui comprend mes tropes Fixe la mouette et dis moi qui vol mieux la pyrope

S’élever avec des médias pour la liberté c’est triste S’évader c’est marginal mais rester me dépiste De mes valeurs et qui s’opposent à la longue liste Des rancoeurs de mon passé dont je reste le myste

Un putain de génie qui s’aime comme le poison Donc le mal gémit et aime quand je l’utilise Pour nier mes peines et ne plus voir l’horizon Sur la strangulation j’investi toute ma mise Même si les façons d’en terminer sont à foison Car manquer d’air m’oblige à prendre ma valise Et de m’éteindre avec les miens comme le bison Car la bataille avec une justice pute et soumise

C’est comme être l’apôtre entre douze judas J’ai pas la force d’une révolution en plein Cuba Rien ne sert d’être plus rapide qu’une ia sous cuda Tu restes mortel caché sous la marre avec un tuba

Même dans la foule je me sens toujours aussi seul Ma peine toujours visible même sous un linceul Même larmes de sel finiront noyés dans l’océan Malsaine est la race humaine, coeur vide et béant

Entre mes quatre murs et devant tout mes écrans Isolé comme un autiste et discret à la splinter cell Le reste de mon pouls défini que je suis à cran Ne me contact plus, je casse la carte sim du cell

Tu dis que je vais te manquer, cesses tes balivernes Ma vie ne tiens qu’à un fil, pends-moi avec la gaine Je ne te parles pas de shibari au fond de la caverne Mais d’anéantir la haine qui coule dans mes veines

[larmedesel]

[Poème] 30 mesures #5

J'ai tué Arès pour te rencontrer mon Aphrodite Ma faiblesse est ton charme car quand je médite Mon esprit pense encore à toi, au fond tu mérites De tout avoir car tu purifies de mon âme maudite L'anxiété de mon passé, l'histoire est gravée et dite Mais ne pourras jamais s'effacer même si on édite Les lignes du cahier, cependant j'oublie l'absurdité De ma tristesse via ta présence, car la fécondité De ton âme rayonne sur la mienne et la commodité Avec laquelle je souhaite t'appartenir, mon Aphrodite Ma déesse je ne crois qu'en toi car d'amour tu crédites

Je regrette tant mon silence sur ce que je ressens D'avoir attendu si longtemps pour dire qu'à cent Pour sang je ne souhaite qu'être à toi car sans Toi ma motivation n'aurait été néant, je ressens Des choses pour toi même si mon cœur cassant Est fragile, tu le soignes rien qu'en me menaçant De violer ma bouche, c'est brutal mais mon sang Est brûlant pour toi, j'ai le flaire et ce que je sens C'est l'avenir avec toi, je te promet que lassant N'aura jamais lieu avec moi, ce sera glaçant Ou plutôt rafraîchissant, pas comme mon sang

Qui coulera hors de mon corps si tu le désires Rien n'est trop beau pour voir tes yeux luire De mille feux car même si on m'appelle sire On t'appelle déesse et seul toi peut conduire La docilité dont je ferai preuve pour ton plaisir Je ferai tout pour être plus qu'un simple loisir

Déjà 29 mesures pour te dire que je t'aime Même à 30 pour toi je n'ai jamais la flemme

[larmedesel]

[Poème] Le soulagement #4

Le confinement ne change rien à mon quotidien Je m'isole comme un autiste devant mes écrans Le passe-temps de se voiler comme un comédien La camisole me protège mais nie que je suis à cran

Le corona ne me fera pas tousser, j'ai trop de lean Le diable va me serrer la main, je ne suis pas clean Je le prendrai dans mes bras pour qu'il me ruine Je brûle ton testament car personne ne le bouquine

Quand on aime on ne compte pas pourtant je calcul Chaque seconde que je pourrais écouler près de toi Et comme Euclide je grave sur la pierre ce que je cumul Tout mes péchés et mes vices font un certain poids

L'ascenseur sera coincé au dernier sous-sol Mon âme n'a plus de lumière comme tournesol La nuit car le noir n'est plus capable de me faire De l'ombre car je rêve qu'on me prive d'air

Soit heureuse pour moi si je crève comme Carradine C'est que j'aurais été trop lâche pour la carabine Même si je t'appartient tu sais que le mal me domine Tu sais que tu soulages mes vices dans la cabine

Tes mains ne serre pas assez ma gorge, prend ton pied Et met y tout ton poids car tu pourrais même scier La tête de mon corps et profiter de raideur cadavérique Ma dernière vidéo sera un snuff movie c'est cynique

[larmedesel]

[Poème] Dans l'ombre #3

J'arrive plus à jouir je fais semblant Padéryl m'aide à profiter du temps Je ne pense plus à rien, j'ai des blancs Si elle savait comme je l'aime tant... ...En temps je l'oublie mais ça dure Pas longtemps avant que je torture

À nouveau mon esprit avec des idées D'elle qui m'abandonne pour être guidée Vers un autre mieux que moi car au fond J'avoue être jaloux et égoïste qui aspire Et retient que la crasse comme un syphon Calme mes démons et calcine mon cuir

Et je sais que tout cela t'effraie de quitter Ta liberté, et cependant j'admet qu'ôter Ce sens est un sacrifice que tu dois éviter Car je ne mérite même pas d'être annoté Dans tes pensées, ni même laisser de trace Dans ton coeur, ni même le moindre espace

C'est la gorge nouée, les joues humides que J'écris ce poème qui t'exprime sans queue Ni tête mes sentiments qui ne sont rationnel Que pour moi qui sont et seront éternels Ne culpabilise jamais car je m'inflige cela Tout seul, je ne brillerais d'aucun candela

[larmedesel]

[Poème] Je donne ma liberté #2

Si le monde est à moi alors le paradis est à nous Une seconde avec toi rend mon cœur de pierre mou Si j'ai honte c'est qu'au fond tu mérites mieux Soit égoïste, possèdes moi avant les cieux

L'orage gronde et mon coeur s'emballe à toute vitesse C'est pas le temps qui le fait battre mais ta tendresse Si notre amour est un crime alors il reste passionnel Je t'aime à en devenir fou et j'oublie d'être rationnel

Fasciné de la légèreté de ton âme, je suis envieux Le poids de la mienne partira au dernier code bleu Brillante comme l'or et forte comme du platine Je serai ton Médor et devant toi je m'incline

[larmedesel]

[Poème] La femme que j'aime #1

Qu’est-ce que je peux dire sur l’avenir mis à part peut-être ? Le futur est incertain mais toujours agréable avec ton être Aucun verset pourra exprimer ce que je ressent pour toi Je pourrai te crier tout mon amour mais tu me laisses sans voix

Depuis le premier jour tu me provoques des palpitations Déstabilisé au simple fait de penser rien qu’à une friction De ton corps contre le mien, aucun mal à vouloir se faire du bien Mais je n’osais pas t’avouer ce lien, vivons le rêve épicurien

Un rêve bohémien sur les bords de la Californie Ma seule fierté c’est me sentir aimé même si je le nie Ta personnalité, ta beauté, la liste est longue pour les compliments Mais c’est bien plus lourd qu’un simple amour d’amant

Bien plus qu’un aimant, je suis anxieux si je ne vois pas tes yeux Il ne peut battre lentement, mon coeur froid comme les cieux Seul un pieu pourrait l’arrêter, il s’emballe quand je dis ****** Pour toi je pourrais veiller, embrasser tes lèvres roses magnolia

Qu’est-ce que je peux dire sur l’avenir mis à part peut-être ? Le passé est certain mais toujours exécrable sans ton être Aucun mot ne pourra exprimer le fond de mes émois Tu me rend simplement heureux par l’amour que tu m’octroi

Le dernier jour ou je n’aurais plus aucune palpitation C’est que mon corps ne pourra plus sentir une seule friction Mort pour le mal ou le bien, je donnerai jusqu’à combien On ne peut plus compter, pour t’offrir mieux que le bien

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[Poème] Premier amour cassé #0

Honteusement masochiste mais passionné Fantasme réaliste et longuement ignoré À 17 ans déjà inscrit pour appartenir Et être dominé par plus âgé pour le désir

Rêve rempli d'hardcore et de fantaisies Papillonnant en virtuel pour être choisi 28 ans, elle saisit sa messagerie m'insultant De chienne soumise, mon sexe agissant

La photo fit envoyé, comportement banal De la part d'un jeune voulant goûter le mal Dominatrice soif d'un peu de jouvence Devint alors très passionnée par la violence

Ses propos dur et brutal ont su me séduire Récompensé par des photos faisant jouir Un faciès familier, ma professeure de lycée Durant le cours angoissé, voulant me dévoiler

Divulguant mon identité a cette dominatrice Elle ferma à clé la salle, le moment était propice Sans dire un mot j'ai été plaqué contre un mur Masturbé, étranglé et embrassé, c'était dur

Sans le savoir je perdais ma virginité aujourd'hui Pour la première fois je goûtais au péché fruit Tétanisé je n'ai rien fais du tout sur le coup Je me suis vidé quand elle serrait mon cou

Durant 2 semaines, du sexe sans réflexion Puis 8 mois au delà de toute mes pulsions J'étais tombé amoureux de la maîtresse Pour elle je n'étais qu'une histoire de fesses

Pour autant me faisant miroiter de sentiments La femme mariée qui m'a appris le chant Avec en permanence ce chantage affectif Pour user de mon corps comme un passif

La rupture fit obligatoire après trop de pression L'amour me fit manger le fruit de la dépression Tel un complot, l'amour était un mensonge Débordant de haine qui chaque jours me ronge

Devenant odieux avec les filles voulant de moi Je ne provoquait que tristesse et désarroi