mapoignant

[mapoignant]

La mère des Caraïbes s'étendait à ses pieds ;

Un magnifique miroir azur offert au soleil,

Mais si vide désormais,

Comme son cœur endeuillé,

Il serrait fort le petit bout de papier dans sa main tandis qu'une larme s'écrasait entre ses jambes sur le sable blanc.

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[mapoignant]

Sous un ciel étoilé, la nuit est douce, chaude,

Les fées dansent, légères, en ronde,

Robes de soie, diaphanes et brodées,

Elles virevoltent, dans ce décor enchanté.

Rosée et guirlandes de lucioles scintillent,

Le bal secret se tient, venez, s'il vous est gré.

Petits êtres vêtus de lumière, se dévoilent,

Dansant au rythme d'une mélodie inconnue.

Non loin d'eux, un lac des plus tranquilles,

Et sur ses bords ou sur ses fiers nénuphars,

Les amoureux se réunissent, enivrés,

Pour une longue et belle nuit de secrets.

Marc-Antoine Poignant

[mapoignant]

Il l'attendait, elle l'obsédait et cela depuis des années,

Embellissant ses journées et hantant ses soirées,

Il l'avait dans la peau, tragique et intense addiction,

Provoquant chez lui de sincères, brûlantes, émotions.

Le désir l'avait déjà rongé, entièrement consumé,

Chaque surface était prétexte à imaginer son reflet,

Et chaque son une mélodie qu'elle chuchotait,

Il se perdait dans ses pensées, un labyrinthe sans fin,

Guettant le moment où elle apparaîtrait, il serait libéré, enfin.

Marc-Antoine Poignant

[mapoignant]

Il le regardait, le corps de son ami offert à son regard,

L'invitait à l'admirer, le choyer et à maints égards,

Sur le sable, allongé, ses vêtements défaits, épars,

Et au loin le soleil s'endormait, il se faisait tard.

Ses rayons sublimant une belle peau diaphane,

Et le vent salin soulevant sa crinière couleur fane.

Ses yeux tels des diamants promettant folie et enchantement,

Et le creux de son dos les plus vigoureux déhanchements.

L'eau, envieuse, montait en même temps que son désir,

Et vient bientôt embrasser avec le plus grand des plaisirs,

Les jambes de son amant du jour, œuvre de l'amour.

A cette vision un folle jalousie lui brouilla la vue, lui fit des tours.

Son regard s'attardait maintenant sur ses doigts,

Ils lui avaient, plus tôt, prouvé leur implacable adresse,

Lorsqu'ils s'étaient activés à lui prodiguer les plus intimes caresses.

Il détourna enfin les yeux, ne pouvant contrôler son émoi.

Ainsi, tourmenté par un amour non partagé, par la haine,

Il observe silencieux et impuissant, l'objet de son désir,

Prisonnier de ses rêves, d'une passion ardente mais vaine,

Et de ce sentiment qui le fait tant souffrir qui le fait mourir.

Marc-Antoine Poignant

[mapoignant]

Main dans la main, traversant les brumes

D'un matin d'été,

Ils contemplaient dans le lointain une flottille de fiers voiliers,

Leurs voiles blanches gonflées par le vent.

L'air marin, chargé d'iode, caressait leurs visages,

Le sable chaud réchauffait leurs pieds.

Le premier, hésitant, son cœur battait la chamade,

Lui rendrait-il ce baiser tant espéré ?

Il ferma les yeux, puis d'un élan soudain,

Sur ses lèvres, les siennes vinrent se poser.

Un instant suspendu, une extase infinie,

Ils ne voudraient plus jamais se quitter.

Marc-Antoine Poignant

[mapoignant]

Ce regard, abîme d'amour et de feu,

Brûle du désir insatiable,

D'Alexandre vers son cher Héphestion.

Fraternel amour devenu flamme ardente,

Aucune victoire ne l'éteint,

Seule la conquête de son ami, alors enlacés, la contente.

Quel plus beau voyage que celui de leurs cœurs,

Vers l'Asie aux couleurs changeantes ?

Quelle plus grande preuve d'amour que ce baiser,

Sur le visage inerte de son ami ?

Le roi est brisé, son cœur à jamais blessé.

Marc-Antoine Poignant

[mapoignant]

Ton sourire étoile filante,

Illumine mon être, l'espace d'un instant.

Ton sourire étoile filante,

Illumine mon âme,

Avant de disparaître.

Marc-Antoine Poignant

[mapoignant]

Dans un bosquet où la nature s'éveille,

Un bal de fées enchante la nuit.

Sous un ciel étoilé, scintillant et vermeil,

Quand naît le printemps, quand tout fleurit.

Chaque jardin, de mille feux,

Et désormais sublimé,

Chantez, dansez, et riez,

Bienvenue chez les fées.

Toute la noblesse succombe alors,

Robes et longs manteaux d'or,

Ployant sous maintes pierreries,

Et ensorcelantes mélodies.

Virevoltant, tournoyant,

Mes aïeux, quel enchantement,

Venez, petits et grands,

Voyez le grand bal du printemps.

Marc-Antoine Poignant

[mapoignant]

Ton retour est un chant d'oiseaux marins,

Un soleil qui perce à travers les embruns.

Mon cœur, salé, se remet à respirer afin,

De te dire tout l'amour que j'enfouis en moi.

Nos regards se croisent, un instant suspendu,

Le temps s'arrête, le monde s'efface.

Ensemble nos corps s'enlacent,

Et notre bonheur, enfin émerge.

Marc-Antoine Poignant

[mapoignant]

Sous le léger et diaphane voile argenté du ciel,

Allongés sur un beau manteau végétal,

Nos doigts s'entremêlent, timides sentinelles,

Elles découvrent ton visage, halètement animal,

Caressant tes belles lèvres pleines, merveille,

Goûtant le sel de tes yeux, deux rubis dans la nuit,

Pour se perdre dans tes cheveux aux formes impolies,

Et dans tes bras, où le temps se fige et s'oublie.

Un murmure d'étoiles nous berce et nous enlace,

Sous cette voûte étoilée, quel doux espace !

Nos cœurs battent à l'unisson, nos corps en cadence,

Dans ce moment suspendu, hors de toute occurrence.

Nous nous abandonnons à cette douce ivresse.

Et au petit matin, lorsque l'aube se lève,

Tes yeux s'ouvrent, deux soleils qui me réveillent,

Et je sais, dans ce regard, que notre amour s'élève.

Marc-Antoine Poignant

[mapoignant]

Le temps s'écoule, lent sablier de cristal,

Chaque seconde une éternité de torture,

Mon cœur en proie à un désespoir qui dure,

Attend ton retour et ne cesse de souffrir.

Dans ce silence, mon nom résonne sans toi,

Écho d'un passé heureux, d'un avenir rêvé,

Je cherche les étoiles, disparues, ma foi,

En espérant que bientôt tu reviendras vers moi.

Marc-Antoine Poignant

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